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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Amour | Love | Liebe | Amor | Amore
2occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0162
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0162 | TE017780 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 05 | COMMENT UN HOMME SAUVE L’ÂME D'UNE RENARDE EN COPIANT LE SÛTRA DU LOTUS.– Un beau jeune homme rencontre une charmante jeune fille qu’il courtise. Il désire ardemment s’unir à cette femme, mais celle-ci répond qu’elle doit refuser, car elle perdrait la vie. L’homme insiste et elle finit par céder. Ils passent la nuit ensemble dans une cabane, et quand le jour se lève la jeune fille dit qu’elle va mourir et demande à l’homme de copier le sûtra du Lotus, et d’en faire offrande pour que son âme repose en paix après sa mort. L’homme ne croyant pas en cette prédiction, et trouvant cette demande absurde, promet cependant de respecter sa demande. La femme s’empare de l’éventail de l’homme et lui demande de venir chez elle le lendemain pour constater sa mort. L’homme doute malgré tout et se rend chez elle. Sa vieille mère éplorée apparaît et lui annonce la mort de sa fille. Il entre et voit le corps d’une jeune renarde, le visage couvert par son éventail. Il comprend alors qu’il a fait l’amour avec une renarde. Toutefois, honorant sa promesse, il copie et offre durant sept jours une partie du sûtra du Lotus. La femme lui apparaît dans un rêve, telle une déesse, et lui dit que grâce à ses bienfaits, elle a pu renaître, lavée de ses péchés. |
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TC0162 | TE017778 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 17 | COMMENT KAYA NO YOSHIFUJI DE LA PROVINCE DE BICHÛ, DEVENU LE MARI D’UNE RENARDE, EST SAUVÉ PAR KANNON.– Yoshifuji, de nature libertine, se trouvant seul après le départ de sa femme pour la Capitale, sort se promener un soir aux alentours de sa demeure. Il rencontre une femme splendide, la courtise, et la raccompagne chez elle. Il arrive dans un véritable palais, empli de serviteurs et de gens de tous rangs qui accueillent la femme comme la fille de la maison. Il s’unit à elle, et le lendemain, le maître de céans l’invite à rester. Il devient le mari de cette femme pendant de longues années, sans se soucier du sort de son ancienne famille. Inquiets de son absence, ses proches le cherchent, sans pouvoir le trouver. Pendant ce temps, l’épouse de Yoshifuji met au monde un enfant. Les mois et les années continuent de passer et Yoshifuji vit très heureux auprès de cette femme dont il est éperdument amoureux. Dans sa maison d’avant, chacun se lamente, le pensant mort et, espérant retrouver son corps, on décide d’édifier une statue de Kannon. Ses proches abattent un arbre qu’ils façonnent à la taille du disparu, et se prosternent et prient devant la statue. Dans la demeure où se trouve Yoshifuji, un homme entre alors en marchant avec une canne. Tous les habitant sont terrifiés et s’enfuient. L’homme frappe Yoshifuji sur le dos et le fait sortir par un trou étroit. Dans son ancienne maisonnée, c’est le treizième soir à l’heure même de sa disparition, et ses habitants se lamentent. Soudain une créature bizarre et noire surgit et se dirige vers eux en rampant. Ils reconnaissent Yoshifuji qui leur dit avoir eu un fils dans cette nouvelle vie, et vouloir en faire son premier héritier, avant le fils de sa première union. Quand on lui demande où est cet enfant, Yoshifuji désigne la grange. Tous sont saisis d’horreur devant l’aspect de cet homme décharné et portant les mêmes vêtements que le jour de sa disparition. Quand on soulève le plancher de la grange, une bande de renards s’en échappe, et l’on voit c’est là que Yoshifuji avait sa couche. Tous comprennent qu’il a été trompé par une renarde, qui en a fait son mari. Yoshifuji retrouve difficilement la raison, malgré de nombreuses incantations et purifications. Honteux, il comprend qu’il a vécu treize jours sous le plancher de cette grange alors qu’il pensait avoir vécu dans un palais pendant treize années. C’est la déesse Kannon, sculptée et implorée qui a pris la forme de l’homme à la canne. C’est toujours à Kannon qu’il faut adresser ses prières. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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