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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Plaisanterie | Joke | Scherz | Broma | Battuta
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002820 | Jordanus de Pisis | Esempi : 177 | La plaisanterie florentine : mort d’un malade imaginaire. Des plaisantins disent à un homme que son aspect est celui d’un malade. Celui-ci finit par tomber malade et en meurt. | |
TC0010 | TE000954 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D341 | Une plaisanterie du roi Philippe-Auguste. | |
TC0010 | TE000886 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 122, 2 | Il en est qui veulent chercher Dieu dans la nuit de leur ignorance profonde. Deux religieux, un soir, eurent soif. Ils avaient bien du vin, mais aucun d’eux n'osait dire à l’autre : " Buvons ensemble ". Alors, l’un proposa de demander : " Que faites-vous ? " L’autre lui dirait : " Je vous dis la sagesse ", et le premier répondrait : " C'est au fond de la bouteille que vous la trouverez ". | |
TC0020 | TE003687 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 162 | Un client demande un jour à un boucher de baisser ses prix, sous prétexte qu’il n’avait acheté sa viande chez personne d’autre durant sept ans. Le boucher s’étonne alors qu’il soit encore en vie. | |
TC0020 | TE003805 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 280 | Au cordonnier qui demande à son client moine si les chaussures qu’il lui a fait ont une bonne ouverture (" bonum os" ), le moine répond oui, car elles n’ont prononcé ni médisance, ni malédiction. Le médisant est comparé à l’araignée qui ne prend dans ses proies que la partie venimeuse, et si elle n’en trouve pas, elle transforme en venin ses proies dans son ventre. |
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TC0020 | TE003783 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 258 | Un cheval est dressé par un bouffon à s’agenouiller aux mots " Fléchissons les genoux" , et reste dans cette posture jusqu’à ce qu’on lui dise " Debout" . Lorsque des acheteurs potentiels sont des clercs ou des moines, le dresseur, attendant que le cheval marche dans une flaque de boue, lui crie " Fléchissons les genoux" , mais ne donne pas l’ordre de se relever. | |
TC0020 | TE003728 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 203 | Pris dans une tempête en mer, un histrion mange une grande quantité de viande salée. A ceux qui l’interrogent sur la cause de cet appétit soudain, il répond : " aujourd’hui, je vais avoir à boire comme jamais je n’ai eu de toute ma vie, aussi je dois manger de la viande salée" . | |
TC0020 | TE003706 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 181 | Après un banquet, un chevalier avare demande au serviteur son manteau. Le serviteur ne le trouvant pas immédiatement parmi les manteaux des autres invités, il se fait insulter par le chevalier. Le serviteur rétorque alors qu’il connaît pourtant bien ce manteau vieux de sept ans, ce qui suscite les rires des autres chevaliers. | |
TC0106 | TE015845 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 107 | RETOUR DE L’ENFER. Un homme gras dit à un étudiant maigre qu’il semble revenir de l’enfer. L’étudiant lui répond que lui semble bien y aller. | |
TC0106 | TE015825 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 87 | UN ENFANT TRAITE SON PÈRE DE « VITE OUBLIÉ ». Un père demanda à son fils comment lui-même s’appelait. L’enfant répondit : « Vous vous appelez ?Maître-vite-oublieux [ou oublié]? ». | |
TC0123 | TE007024 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 91 | Un chevalier criminel, qui n’acceptait aucune forme de pénitence, finit par consentir, sur les instances de sa femme, à aller trouver un prêtre. Mais celui-ci, voyant qu’il n’envisageait ni pèlerinage ni jeûne, lui déclara qu’il était perdu. Irrité, le chevalier le tua. Sa femme ne se résigna pas et l’envoya auprès de l’évêque. Ce dernier, après avoir hasardé en vain plusieurs propositions de pénitence, lui demanda enfin, comme par boutade, s’il serait seulement capable de passer une nuit en silence dans une église. Le chevalier prit la proposition très au sérieux, et l’évêque lui promit le salut s’il y parvenait. On enferma le pénitent dans une église. Une foule de démons se présenta à lui, sous l’apparence de ses serviteurs, et lui annoncèrent que ses ennemis avaient envahi ses terres. Comme il restait silencieux, ils reprirent leur véritable apparence et tentèrent de l’acculer au désespoir en lui faisant valoir que sa pénitence était insuffisante pour assurer son salut; puis ils se déchaînèrent contre lui, en vain. Une seconde fois, il se présentèrent sous l’aspect de marchands, qui lui offraient de grands biens pour racheter ses possessions. Enfin Satan lui-même apparut, se faisant passer pour l’évêque et le félicitant de son courage. Mais ne l’ayant pas vu tracer le signe de croix, le chevalier, méfiant, ne prononça pas une parole. Il fut enfin libéré au matin par l’évêque, accepta de faire pénitence et se convertit à la vie religieuse. |
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TC0142 | TE018671 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 35 | Une femme demanda à un prêtre qui prêchait sur les péchés et les peines de l’enfer ce qu’il adviendrait des concubines de prêtres. Le prêtre savait que cette femme était très naïve, et lui répondit par moquerie que pour être sauvées elles devaient entrer dans une fournaise. Elle le fit et mourut. Au moment de sa mort, ceux qui étaient dans la maison, virent une colombe blanche sortir de la fournaise et s'envoler vers le ciel. On enterra la pauvre comme une suicidée, mais la nuit Dieu illumina sa tombe avec des cierges ardents pour montrer qu'elle était morte par obéissance. |
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TC0142 | TE018667 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 31 | Une recluse se plaint à maître Jean de Xanten d’avoir perdu Dieu, en sous-entendant l’intensité de sa dévotion. Jean lui répondit que Dieu était apparemment tombé dans un trou, et qu’elle devait faire chaque jour le tour de sa cellule en criant : « Dieu, où es-tu ? » Lors d’une nouvelle visite de Jean, la femme remercia ce dernier de son conseil car elle avait effectivement retrouvé Dieu. | |
TC0142 | TE018040 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 50 | L'abbé Gévard retient un novice décidé à quitter le monastère en le menaçant - par plaisanterie - de lui couper les pieds. | |
TC0161 | TE017743 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVIII, 21 | COMMENT ***, GRAND OFFICIER DE LA CAPITALE-À-GAUCHE, EST AFFLIGÉ D'UN SOBRIQUET.– De hauts personnages de la Salle d’En-Haut du palais de l’empereur, se moquent d’un Grand officier particulièrement laid, à la couleur verdâtre, et l’affligent du sobriquet « Messire Vert-toujours ». Le souverain, excédé d’entendre ces rires et ces moqueries, et craignant de contrarier le Prince, père du Grand officier, exprime son mécontentement. Les garçons de la Salle d’En-Haut s’engagent à ne plus rire, et à ne plus employer l’appellation de Vert-toujours. Une amende, consistant à offrir du saké et divers aliments, sera demandée à celui qui romprait ce serment. Peu de temps après, un lieutenant-général de la Garde oublie le serment, et prononce le sobriquet en voyant passer le Grand officier. Ceux de la salle d’En- Haut, l’ayant entendu, le pressent de s’acquitter de son amende. Le lieutenant-général, après avoir refusé en plaisantant, invite les hauts personnages à se rassembler le surlendemain pour assister au paiement de son amende. Ce jour là, le lieutenant-général et ses gardes se présentent à la cour dans une tenue entièrement verte et ne portent que des nourritures vertes. Tous éclatent d’un énorme rire qui intrigue le souverain. Celui-ci regarde ce qui se passe à travers le petit auvent de sa salle et, ne pouvant se mettre en colère devant un tel spectacle, éclate de rire à son tour. |
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TC0161 | TE017733 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIV,05 | COMMENT KUDARA NO KAWANARI ET L'ARCHITECTE DE HIDA SE DÉFIENT.– Le serviteur du peintre Kawanari s’étant enfui est retrouvé grâce à son portrait réalisé par le peintre. Suite à un défi dans leurs arts respectifs, l’architecte invite le peintre à venir voir un pavillon qu’il a construit, pour décorer le mur avec ses peintures. Kawanari arrive devant ce pavillon qui a une porte ouverte sur chacune des quatre faces. Mais les portes se ferment ou s’ouvrent de telle sorte qu’il ne peut y pénétrer. L’architecte se met à rire, fier de sa farce. Kawanari convie plus tard l’architecte à venir voir une chose dans sa maison. L’architecte, méfiant, finit par venir et, entré dans le corridor de la maison, trouve un homme de grande taille étendu et en état de putréfaction. Il lui semble sentir la puanteur et recule en criant. Alors Kawanari se met à rire car il s’agit en réalité de la forme d’un cadavre peinte sur une cloison de papier. |
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TC0162 | TE017782 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 36 | COMMENT, À INAMINO EN LA PROVINCE DE HARIMA, EST TUÉ UN SANGLIER.– Un voyageur s’arrête dans une cabane pour passer la nuit. Il voit arriver un cortège bruyant de moines et, restant caché, il assiste à un enterrement, à quelques mètres de son abri. Après le départ de l’assemblée, effrayé, il voit quelque chose s’agiter au-dessus de la tombe fraîchement creusée. C’est un homme nu, le corps en feu, s’ébattant pour l’éteindre et courant vers la cabane. L’homme, pensant qu’il a affaire à un démon, se précipite et coupe le démon en deux avec son sabre. Puis il s’enfuit, se cache en attendant le lever du jour, et raconte son histoire aux villageois. Ces derniers l’accompagnent sur les lieux de l’enterrement, où ils ne trouvent aucune tombe, ni stûpa, ni aucune trace de feu. Mais là gît un énorme sanglier éventré. Celui-ci s’est montré stupide et a trouvé la mort en voulant jouer ce tour au voyageur. |
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TC0163 | TE018103 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 39. | LE VÉNÉRABLE JÔZÔ FAIT VOLER SON BOL.– Jôzô, un ascète doué de facultés exceptionnelles vit sur la montagne. Chaque jour il fait voler son bol [un des dix- huit objets qu’un renonçant a le droit de posséder] pour récolter de la nourriture. Mais pendant trois jours son bol lui revient vide. Très surpris, il décide de se poster sur un pic pour observer la trajectoire de son bol. Il voit alors un autre bol le rejoindre et transvaser le contenu du sien, et s’en retourner vers sa destination. Jôzô pratique des rites appropriés sur son bol vide et part à sa suite, en direction du Nord, pour aller voir qui est cet homme remarquable capable de subtiliser le contenu de son bol. Il finit par arriver au fond d’un vallon frais et plaisant, devant un rustique ermitage. Il aperçoit dans la hutte un vieux moine émacié qui lit un sûtra. Jôzô, pensant qu’il a affaire à un homme peu ordinaire, expose à l’ermite la raison de sa présence en ce lieu retiré. Le vieux moine répond qu’il va se renseigner, et fait venir un gracieux éphèbe âgé d’une quinzaine d’années vêtu d’un splendide habit à la chinoise. L’ermite réprimande alors le jeune homme en le sommant de ne plus jamais jouer de si mauvais tours. L’éphèbe s’en retourne sans un mot, rouge de confusion. Puis l’ermite convie Jôzô à se restaurer avant de reprendre la route du retour. Un éphèbe de même allure que le premier lui sert quatre poires de Chine dans un plat en pierre précieuse et sur un éventail de bois de cyprès. Jôzô se délecte en dégustant une poire au goût délicieux, tel un nectar céleste, qui rafraîchit tout son corps et lui redonne toutes ses forces. Une fois rentré chez lui, Jôzô raconte que cet ermite doit certainement être de la race de ceux qui se muent en Immortels en lisant le sûtra du lotus. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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