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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Guerre | War | Krieg | Guerra | Guerra
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001283 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 9 | Comme l’avait prédit saint Pierre à un ermite, la famine de 1191 cesse rapidement, de multiples croisades ont lieu (contre les Albigeois, les Sarrasins, les Stedinger...) accompagnées de croix dans le ciel. | |
TC0001 | TE001282 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 8 | A Beauvais, lors de la famine de 1191, Saint Pierre demande à un ermite de célébrer successivement trois messes. Au milieu de chacune d’entre elles (offertoire), saint Pierre lui offre des épis pour annoncer la fin de la famine, des petits fagôts marqués de croix pour signifier les croisades et un crâne humain ensanglanté pour annoncer les guerres à venir. | |
TC0001 | TE001278 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 2, 5 | Une femme voit monter au ciel l’âme (sous la forme d’un bel oiseau) d’un chevalier mourant après la bataille de Walcheren. | |
TC0001 | TE001277 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 2, 4 | A Walcheren, la prière d’un homme ne peut empêcher l’armée orgueilleuse des Flamands d’être battue par le comte Florent et les Zélandais. | |
TC0001 | TE001257 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 59 | Le fils de la reine de Hongrie, qui avait réuni une grande armée, voulait se battre contre son père. La reine de Hongrie se met en prière et lui apparaissent son confesseur et Jean le Teutonique qui lui annoncent que son mari et son fils vont faire la paix. La reine de Hongrie révèle aux dominicains des guérisons et une résurrection miraculeuses survenues par l’intercession de Jean le Teutonique. |
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TC0004 | TE002854 | Jordanus de Pisis | Esempi : 202 | Ignorance des habitants de la campagne. S’il est d’usage d’attaquer l’ennemi en temps de disette pour profiter de sa faiblesse, les démons attaquent les gens en période de " disette spirituelle ". | |
TC0004 | TE002743 | Jordanus de Pisis | Esempi : 110 | Les origines de la guerre de Troie. Le ressentiment pour le rapt d’Hélène entraîne une très longue guerre. | |
TC0004 | TE002756 | Jordanus de Pisis | Esempi : 123 | Du droit usage des biens terrestres : le fantassin et l’éléphant. Il ne faut pas se soumettre aux richesses terrestres : qui se charge d’un poids excessif est insensé, tel celui qui reste écrasé par l’éléphant de guerre qu’il avait abattu. | |
TC0004 | TE002746 | Jordanus de Pisis | Esempi : 113 | Les assiégés et les fourbes propositions du roi. Pour emporter le siège, un roi propose de garantir l’intégrité des assiégés en échange de la crevaison de l’oeil droit de chacun d’entre eux; ceux-ci devinent la tromperie et refusent. | |
TC0004 | TE002751 | Jordanus de Pisis | Esempi : 118 | Le royaume des Amazones. Les Amazones furent les seules femmes à combattre dans les troupes de Troie. | |
TC0007 | TE002621 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 21 | Des ennemis pénètrent dans la maison de Mélibée, battent sa femme et blessent gravement sa fille. Mélibée veut se venger. Il demande conseil (chirurgiens, médecins, avocats). Sa femme, Prudence, réussit après de longs discours à le convaincre de renoncer à sa vengeance et de pardonner à ses ennemis. | |
TC0008 | TE002589 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 26 | Parmi les cultivateurs, ceux qui passent pour plus sagaces ont l’habitude de conjecturer si l’année à venir sera stérile et de le prédire aux autres. L’un d’entre eux, interrogé par un paysan sur ce qu’il estimait devoir arriver, répondit qu’il y aurait une grande famine, des guerres, le désordre et le renversement des rôles sociaux (serfs et paysans seront rois, etc.). | |
TC0011 | TE002996 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 78b (3) | Les Scytes déclarent à Darius qu’ils défendront jusqu’à la mort les tombeaux de leurs parents. | |
TC0011 | TE003178 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 205a (1) | Lors du siège d’une ville, des mères mangèrent leurs propres enfants. | |
TC0011 | TE003179 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 205a (2) | Les Juifs encerclés par les romains utilisent des cavernes dans les montagnes pour s’enfuir. | |
TC0011 | TE002896 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 25b (1) | Pompée, apres qu’il eut établi ses écuries sous les portiques du temple de Dieu, ne connut plus la victoire. | |
TC0011 | TE003110 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 142a | Alexandre le Grand adore le nom de Dieu par l’intermédiaire du Grand-Prêtre pour obtenir la victoire sur les Perses. | |
TC0020 | TE003678 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 153 | Lors d’une guerre entre les oiseaux et les quadrupèdes, une chauve-souris prétend tantôt être un oiseau, tantôt une bête, selon le camp qui gagne. Alors, les oiseaux la plument et lui interdisent de voler, sauf la nuit. |
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TC0020 | TE003598 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 73 | Fable de la guerre des membres contre l’estomac. | |
TC0021 | TE004052 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 123 | Comme l’avait annoncé un évêque, la main coupée du généreux roi saint Oswald ne pourrit pas. | |
TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0032 | TE005703 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 33 | Heli vieillissant châtie mal ses fils. Ils sont tués au combat, où ils perdent l’arche face aux Philistins. A cette nouvelle, Heli tombe de son siège à la renverse et meurt. | |
TC0032 | TE005672 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 02 | Saül et David étaient amis. Au retour d’un combat, Saül entend un jour les femmes du pays chanter que "Saül en a tué mille et David dix mille". Il en conçoit de l’envie qui fait s’évanouir leur amitié. | |
TC0033 | TE006262 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 399 | CESAR ET LES REBELLES. Le pécheur qui entre dans sa conscience peut dire comme Jules César aux Romains, s’en revenant du siège d’une cité rebelle: "J?ai trouvé une marmite pleine d’affreux serpents." | |
TC0033 | TE006221 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 360 | LES MEFAITS DES DEMONS JUGES INSUFFISANTS. Un ancien, alors qu’enfant il était le fils du prêtre des idoles, a vu dans le temple, la nuit, quatre démons rendre compte de leurs actions auprès de leur prince. L’un a provoqué de nombreuses guerres et a fait coulé le sang en trente jours; un autre a fait sombrer de nombreux navires et a tué deux cents hommes en vingt jours; un troisième a transformé en dix jours une noce en massacre. Ces démons sont fouettés, leurs méfaits étant jugés insuffisants. Un quatrième démon qui a réussi après quarante ans d’effort à pousser un ermite à la fornication, est honoré, placé sur un trône et adoré par les autres pour son exploit. |
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TC0033 | TE005981 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 128 | TITUS PROPOSE L’EXEMPLE DE LEONIDAS. Pour encourager ses hommes, Titus, fils de Vespasien, alors qu’il assiégeait Jérusalem, leur proposa l’exemple de Léonidas, compagnon d’Alexandre le Grand, qui fit se battre vaillamment ses trois cents Lacédémoniens contre l’armée perse en leur disant que le soir ils dîneraient en enfer. Aucun ne recula et ils furent vainqueurs. | |
TC0036 | TE006651 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 12 | Pierre le Vénérable expose dans ce bref récit les événements qui ont mené au dit schisme de Cluny. A la mort de l’abbé Hugues Ier (+1109), est nommé à sa succession l’abbé Pons de Mergueil. Après un premier temps d’abbatiat sobre et modeste, le nouvel abbé, commence à changer de conduite ce qui suscite une opposition grandissante chez les moines. L’affaire remonte jusqu’au pape Calixte II (+1124) : il décide de rencontrer l’abbé de Cluny qui renonce à sa charge et part pour Jérusalem avec l’intention de ne jamais revenir. Les frères clunisiens, à la demande du pape, désignent alors un nouvel abbé Hugues de Marcigny; mais il meurt cinq mois plus tard. Pierre le Vénérable est alors élu pour reprendre la tête de la congrégation et les premiers temps se passent au mieux. Mais en 1123, l’abbé déchu rentre en Italie et séjourne à Ravenne. De là, il reprend contact avec les moines qui lui sont restés fidèles et complote de reprendre sa place au sein du monastère. En l’absence du présent abbé, Pierre le Vénérable, qui se trouve à ce moment en Aquitaine, Pons investit et met à sac le monastère, imposant son autorité, pourchassant ceux qui lui résistent et semant la terreur dans les environs grâce à une armée de mercenaires. Le prieur Bernard et les moines fidèles à Pierre s’étaient réfugiés à l’extérieur du monastère livré à Satan. |
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TC0036 | TE006640 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 28 | Lors de son séjour en Espagne, Pierre le Vénérable, entend parler d’un moine témoin direct de visions. Il le retrouve dans un ermitage, l’interroge en présence d’évêques et rapporte ici son récit. Lors d’une expédition du roi Alphonse d’Aragon en Castille, l’homme alors dénommé Pierre d’Engelbert envoie un de ses mercenaires nommé Sanche. Peu de jours après son retour de l’expédition, le mercenaire tombe malade et meurt. Quatre mois après sa mort, alors que Pierre d’Engelbert est couché près du feu, il voit son mercenaire défunt lui apparaître pour demander son aide et parvenir plus rapidement à son salut : que la dame de son maître donne les huit sous -qu’elle lui devait- aux pauvres et que lui fasse des prières à son intention. Celui-ci s’empresse de demander des nouvelles d’autres défunts de sa connaissance. L’un ayant manifesté de la charité pendant sa vie terrestre eut son salut assuré, tandis qu’un autre ayant multiplié les injustices est damné. Le vivant interroge de nouveau le mort quant à la situation du roi Alphonse défunt, c’est alors qu’un autre revenant apparaît et répond au vivant que l’âme du roi fut sauvée par les suffrages des moines de Cluny. Après quoi, les deux défunts rejoignent l’expédition des chevaliers défunts errant en Castille pour expier leurs péchés. Une fois remis de sa vision, Pierre d’Engerlbert réveille sa femme et après vérification des dires de son mercenaire concernant l’argent qu’elle lui devait, il fit ce qui était en son pouvoir pour le salut de l’âme de Sanche. |
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TC0037 | TE006712 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 30 | Le prophète Samuel transmet au roi Saül l’ordre divin de détruire entièrement le royaume d’Amalec : Saül s’empare du royaume mais épargne du massacre certains beaux cavaliers et quelques belle bêtes. Dieu par la bouche de Samuel lui reproche sa désobéissance. Saül implore le pardon du Seigneur, mais Samuel lui annonce que sa propre royauté sera abatue. Il s’en suit la guerre avec David et la ruine de la maison de Saül. | |
TC0037 | TE006724 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 42 | L’empereur Théodose ayant subi une défaite, en proie à la colère, procède à de nombreuses exécutions. Voulant entrer à Milan dans une église il en est chassé par saint Ambroise. Comprenant la leçon, il suspends tout jugement jusqu’à ce que sa colère soit retombée. |
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TC0037 | TE006708 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 26 | Alors qu’il combattait contre Jérusalem, le roi Antiochus, blasphémant contre Dieu qui soutenait les juifs, avait juré de détruire la ville. Il tombe de cheval et se blesse gravement à la tête. Ses blessures envahies par les vers et une odeur nauséabonde écartent tout le monde de lui. Ce qui fait qu’il finit misérablement sa vie pour avoir défié la puissance divine. |
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TC0105 | TE012931 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 1 | Le duc Eusèbe de Sardaigne décide de donner toute une ville à Dieu. Estorge, riche et puissant duc de Sicile, s’en empare. Une armée de chevaliers blancs, envoyée par Dieu, aide Eusèbe à la récupérer. De ce duc, vient l’usage de chanter la messe pour ceux qui sont au purgatoire. Saint Maïeul, qui fut prisonnier dans cette guerre, a fait connaître ce miracle. | |
TC0105 | TE012962 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 28 | Deux villes d’Egypte sont en guerre : l’une est chrétienne, l’autre ignore tout de Dieu. Celle qui gagne la guerre doit accepter le régime de l’autre. Le grand chef de bataille des païens promet que les chrétiens n’auront pas la paix jusqu’à sa mort. Saint Appolones lui répond alors qu’il trouvera la mort dans cette bataille et que jamais son corps ne sera enterré. Le chef païen ne l’écoute pas et ordonne à son armée de combattre. Il meurt au cours de la bataille. Les chrétiens ramassent le corps, le dépouillent de ses armes et le recouvrent de poudre. Mais au cours de la nuit, les bêtes dévorent son corps. Au matin, les païens ne trouvent que les os. Alors, ils deviennent chrétiens, honorent Appolones et acclament Dieu. ~ Un deuxième récit figure à la suite (A, ff.105 vb-106 vb) : Deux autres villes sont en guerre car l’une a pris à l’autre ses biens. Saint Appolones se rend sur les lieux et propose un accord de paix. L’une accepte l’accord mais l’autre le refuse car elle fait confiance à un voleur redouté de tous. Saint Apppolones, voyant la guerre approchée, lui dit : « pour toi, je prierai Dieu le Père ». A ces mots, le voleur se baisse, rend ses armes et le remercie humblement. Tout le monde s’émerveille de sa conversion soudaine. Saint Appolones l’emmène dans son abbaye et devient son maître. Une nuit, ils ont une vision où ils se voient tous les deux devant Dieu, entourés d’anges. Le lendemain, ils racontent leur vision aux frères qui le couvrent de larmes. Il reste toute sa vie avec eux et à sa mort, son âme monte au ciel. ~ | |
TC0105 | TE012965 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 31 | Un évêque fait venir Origène pour sa merveilleuse doctrine et lui demande de tenir une école. Origène, honoré et adoré, s’interpose alors dans une guerre contre l’église menée par l’empereur Alexandre. Origène lui demande la paix et Alexandre capitule aussitôt. Mais Origène sombre dans la folie : il se castre, devient mélancolique et fonde des temples pour les idoles sarrasines. | |
TC0106 | TE016005 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 263 | CÉSAR ET LES REBELLES. — Le pécheur qui entre dans sa conscience peut dire comme Jules César aux Romains, s’en revenant du siège d’une cité: « J’ai trouvé une marmite pleines de serpents. » | |
TC0106 | TE015842 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 104 | L’EXEMPLE D’UN COMPAGNON D’ALEXANDRE. Un compagnon d’Alexandre, voyant l’armée innombrable des ennemis devant lui, dit à ses soldats que le soir ils dîneraient en enfer. | |
TC0123 | TE006972 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 39 | Eusebius, duc de Sardaigne, était en lutte contre son rival Ostorgius, duc de Sicile. Ce dernier prit par ruse une ville dont Eusebius consacrait les ressources au salut des âmes et aux pauvres. Au moment de livrer bataille pour la reprendre, Eusebius reçut l’aide d’une armée de chevaliers blancs, constituée par les âmes des défunts envers lesquelles il s’était montré généreux et qui lui devaient leur salut. Ostorgius, effrayé par l’apparition de cette armée mystérieuse, restitua la ville et se soumit à son adversaire. C’est l’abbé Maïeul, fait prisonnier dans la lutte entre les deux hommes, qui rapporta l’épisode. | |
TC0124 | TE014504 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : X, 4 [156] | L’abba dit que « vendre sa tunique pour acheter un glaive [Lc 22, 36] » signifie préférer la lutte à la paix. | |
TC0124 | TE015054 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 9 [697] | Alain, sergent de l’évêque de Beauvais, avait l’habitude de raconter que, lors d’un combat contre les païens, l’évêque de Bethléem revêtu de blanc porta comme d’habitude la sainte Croix devant l’armée des chrétiens. Tout d’abord, les flèches l’épargnèrent. Cependant, quelques jours auparavant, il avait succombé au péché de la chair. Or, durant le combat, la crainte s’insinua en lui et il se fit apporter une cuirasse qu’il endossa sous son vêtement blanc. Peu après, une flèche l’atteignit au plus profond et le tua. Le roi, averti, ordonna de le priver de sépulture chrétienne. | |
TC0124 | TE014759 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIII, 2 [404] | Une guerre permanente opposait Eusèbe, duc de Sardaigne, et Ostorge, duc de Sicile. Le premier consacra de multiples ressources au salut des défunts, notamment tous les revenus de l’une de ses cités qu’il avait vouée à Dieu. Ostorge s’empara de cette ville; une foule vint au secours d’Eusèbe, l’aida à vaincre Ostorge et, la tâche accomplie, révéla au duc de Sardaigne qu’ils étaient les âmes des défunts libérés grâce à ses aumônes. Ce récit est dû à saint Maïeul, abbé de Cluny, capturé lors du conflit qui opposa ces deux princes, alors qu’il visitait certains monastères. |
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TC0124 | TE014765 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIV, 5 [410] | Lors du siège d’un château, un abbé bénédictin qui faisait partie de l’ost royal eut une vision tandis qu’il s’était éloigné pour méditer et prier. Il vit un moine se dresser devant lui, les ongles et la main dévorés par le feu et reprenant ensuite leur aspect ordinaire. Puis, il vit un autre moine assoiffé, la langue tirée, le visage parcouru par le feu et retrouvant ensuite son aspect premier. Un troisième moine lui apparut la poitrine brûlée jusqu’aux côtes. Il en vit enfin un dernier brûlé par un feu infernal dans la partie inférieure du corps. L’abbé put donner l’absolution aux trois premiers dont les fautes étaient légères et correspondaient aux châtiments infligés. Le quatrième ne demanda même pas d’absolution, car il était voué à l’enfer. Ayant envoyé un messager dans son monastère, l’abbé apprit que ces quatre moines venaient de mourir. |
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TC0124 | TE015056 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 2 [699] | Un chevalier blessé sur le champ de bataille fut fait prisonnier. Guéri mais chargé de chaînes, on constata que celles-ci tombaient d’elles-mêmes. Le prisonnier avait un frère prêtre et abbé qui le croyant mort avait trouvé sur le lieu du combat un cadavre lui ressemblant, lui avait donné une sépulture et disait des messes pour lui. A ces messes correspondait la chute des chaînes. Le chevalier fut vendu à Londres à un Frison puis, s’étant rendu en Cantie (Kent), il reçut du roi le prix de sa rançon. |
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TC0124 | TE015090 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 6 [729] | Un chevalier qui s’était fait ermite et dont la femme était devenue religieuse pensait à s’organiser une vie érémitique en compagnie de sa femme. Saint Martin s’y opposa en lui demandant si, dans la vie militaire, on admettait des femmes en première ligne. L’autre comprit et se rendit à l’argument. |
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TC0124 | TE014749 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXI, 5 [394] | Le fils d’un homme puissant entra dans un monastère cistercien contre lequel le père multiplia les attaques. Le jeune moine fut envoyé auprès de ce dernier pour tenter d’obtenir un accord. Arrivant près de chez lui, il aperçut deux démons sur le clocher de l’église; il obtint gain de cause auprès de son père et prit le chemin du retour pour s’éloigner de « Sodome » ; mais en approchant du monastère, il vit une multitude de démons et rebroussa chemin. Inquiet de son absence, l’abbé se rendit auprès de lui et le moine lui raconta ses visions. L’abbé lui expliqua que le nombre des démons dépendait de la sainteté du lieu : il en fallait peu dans le siècle et beaucoup près d’un monastère. | |
TC0124 | TE014944 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 5 [588] | Le roi Oswald (Odoald) participait à un banquet avec l’évêque Adam (Aïdan) quand survint une multitude de pauvres. Le roi ordonna que le repas leur soit distribué et que le plateau d’argent soit divisé entre eux par petits morceaux. Ému par ce trait de piété, l’évêque fit le v?u que jamais cette main ne vieillisse. En effet, le roi étant mort au combat, sa main et son bras échappèrent à la corruption. | |
TC0124 | TE015048 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 3 [691] | Constantin avait l’habitude de faire porter l’étendard marqué du signe de la Croix devant ses troupes. Lors d’un combat, le porte-étendard pris de panique sous l’assaut donna l’étendard à son compagnon et tenta de fuir. Il fut tué et son compagnon s’en tira indemne malgré le nombre des assaillants. | |
TC0124 | TE015016 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 13 [660] | Alors que l’Angleterre subissait souvent des incursions ennemies, les récoltes se montrèrent d’une abondance extraordinaire. Cette richesse fut cause de luxure, de crimes, de cruautés et de mensonges, non seulement de la part des laïcs, mais aussi de la part de leurs pasteurs. Une peste meurtrière frappa ces gens au point que les vivants ne suffisaient pas à enterrer les morts. Cette punition ne suffit pas. Les Saxons, sollicités pour repousser les incursions ennemies, se retournèrent contre les Bretons. | |
TC0124 | TE014653 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 2 [304] | N?ayant pu faire cesser les attaques du roi de Mercie contre son royaume, le roi Oswy fit le v?u de donner sa fille à Dieu et douze terres pour construire des monastères. Vainqueur, il s’acquitta de son v?u. | |
TC0124 | TE014696 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXV, 13 [347] | Tandis que les Normands dévastaient la région de Tours, ils découvrirent deux moines, mais ne purent savoir qui ils étaient ni ce qu’ils possédaient, car, en dépit des coups, ils ne purent les obliger à rompre le silence. | |
TC0124 | TE015006 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 3 [650] | Le tyran Maxime, qui avait méprisé son excommunication par saint Ambroise, fut défait et tué par Théodose. | |
TC0129 | TE007368 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 269a-b | Le chrétien ne doit pas se laisser surprendre par la mort : de même, la femme doit attendre son époux en se parant, le chevalier doit être prêt à partir à la guerre et le mauvais serviteur qui n’a pas travaillé en l’absence de son maître ne peut pas rattraper le temps perdu. |
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TC0129 | TE007380 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 271a-b | En lutte contre les Philistins, les fils d’Isar?l se cachèrent pour certains dans des grottes, dans des citernes, d’autres allèrent avec les Philistins et d’autres encores restèrent avec le roi Sa?l. | |
TC0129 | TE007412 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 331b | Les Chrétiens obtiennent la victoire sur les Turcs suite à l’intervention miraculeuse de saint Luc. | |
TC0129 | TE007399 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 294a | L’empereur Héraclius obtient la victoire après l’imvocation à la croix. | |
TC0131 | TE008049 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 449, 1-5 | LA FILLE DE JEPHTE. 1/ Un chevalier de la loi des Juifs qui se nommait Jephté promit à Dieu 2/ que s’il remportait la victoire dans une bataille où il allait, il lui sacrifierait le premier être de sa maison qu’il rencontrerait à son retour. 3/ Et il rencontra sa fille. Elle lui demanda un délai de trois jours pour pleurer sa virginité, après quoi il la mettrait à mort. 4/ Car c'était grand honte selon la loi de mourir vierge, 5/ alors que maintenant c'est très honorable et méritoire aux yeux de Dieu, pourvu que ce soit pour l’amour de lui. | |
TC0131 | TE008052 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 464a, 1-27 | VARIATIONS RHETORIQUES SUR LE COEUR. 1/ Dieu est appelé dans l’écriture le noble oiseau qui ne veut que le coeur de sa proie.2/ C'est très juste, car une armée ne peut être plus vite neutralisée ni vaincue que si on s’empare du chef de cette armée. 3/ Et parce que tous nos sens et tous nos membres obéissent au coeur, c'est lui que Dieu veut avoir. 4/ Car s’il en est parfaitement maître, il disposera de toutes nos pensées comme de toutes nos actions. 5/ Et il est juste qu’il en dispose, parce que nous lui appartenons tous et devons lui appartenir et aussi parce qu’il connaît mieux que personne le prix, la valeur, les propriétés de nos coeurs que voici: 6/ Le coeur humain renferme la science de tous les clercs. 7/ Il vole mieux qu’un oiseau. Il est le plus agile des êtres qui sont sous le ciel. 8/ Il est plus pénétrant qu’une flèche. Il est plus tranchant qu’un couteau. 9/ Il est plus attaqué qu’un château, mais il est capable de battre et vaincre n'importe quel ennemi s’il reste loyal à Dieu. 10/ Il doit être plus doux qu’un agneau. Il est plus apte à être sacrifié qu’un veau. 11/ Il doit être plus que tout être terrestre aimable et loyal. Il a dans le ciel une demeure plus noble qu’aucun prince sous le ciel. 12/ Il est de tous les cadeaux que nous pouvons offrir à Dieu le plus beau. 13/ Il est plus précieux que tout joyau. Il est une garantie plus fiable que toute signature. 14/ Il est une église construite pour Dieu sans maillet ni ciseau. Il est plus profond que tout vase. 15/ On voit bien qu’il est profond puisqu’aucune chose terrestre ne peut le remplir; seul peut le remplir celui qui l’a créé pour s’y héberger lui-même. 16/ C'est pourquoi si on épèle le mot COR, on y trouve trois lettres. Le C signifie Chambre; le O Omnipotent: chambre du tout-puissant; le R, chambre du tout-puissant roi. 17/ Et puisque notre coeur est la chambre du tout-puissant roi, nous n'y devons loger que le roi et ceux qui sont les amis du roi. 18/ Nos coeurs sont en nous comme un oeuf tranché par le milieu, la pointe vers la terre. 19/ Cela signifie que nous devons être lents et paresseux à penser aux choses de la terre, puisque c'est la partie la plus étroite du coeur qui est dirigée vers la terre, 20/ et que nous devons être généreux et empressés et dispos pour penser aux biens du ciel, puisque c'est la partie la plus large de notre coeur qui est dirigée vers le ciel. 21/ Notre coeur est suspendu dans notre poitrine comme une lampe grâce à deux petits vaisseaux qui le supportent. 22/ Ce qui signifie que bien que nous demeurions sur la terre, nos coeurs doivent être plantés et enracinés en direction du ciel parce que c'est là-haut que réside celui qui nous aime sans limite. 23/ Il est vrai qu’il réside partout où il veut, mais c'est là son habitation principale. 24/ Et il est notre père par bonté pour nous: aussi devons-nous tous désirer être pour l’éternité bénéficiaires de son héritage, car c'est pour cela qu’il nous a créés. 25/ Aussi devons-nous désirer être toujours avec lui, car lui par gentillesse reste toujours avec nous, tant que nous ne le jetons pas dehors par un péché mortel. 26/ Mais chaque fois que nous péchons mortellement, nous le chassons de nos coeurs honteusement et y recevons le diable. 27/ Et notre coeur ne peut être reconsacré de nouveau à Dieu si un vrai repentir avec pieuses larmes et confession n'en chasse le diable. |
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TC0131 | TE008050 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 450, 1-5 | LES BRAVES DE GEDEON. 1/ Dans l’Ancien Testament Dieu défendit qu’on emmène à la bataille ceux qui se coucheraient pour boire aux fontaines, 2/ mais seulement ceux qui y laperaient dans leur main, car ce sont les bons soldats. 3/ Ceux qui se couchent aux fontaines, ce sont les voluptueux qui mettent tout leur soin à jouir des plaisirs temporels et renoncent aux éternels. 4/ (En effet, "on ne peut aller de plaisir en plaisir" disent les saints, qui en passant leur vie dans les désagréments sont montés au ciel.) 5/ Ces voluptueux ne sont pas les soldats de Dieu, mais ceux du diable, tandis que ceux qui lapent dans leur main sont ceux qui poursuivent Dieu par amour, comme le bon levrier poursuit sa proie. | |
TC0131 | TE008247 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 085, 1-6 | LE BERGER PARESSEUX. 1/ Le berger paresseux indique le chemin avec sa tête à ceux qui le lui demande, faute d’énergie pour ôter ses mains de ses poches. 2/ Jésus-Christ était cloué à la croix et, lui qui est le vrai berger, il pencha la tête à droite pour nous indiquer le chemin du ciel par vraie humilité, 3/ comme s’il voulait nous dire qu’il avait les mains embarrassées, car elles l’étaient physiquement, au vrai sens du mot. 4/ Il voulut incliner la tête à droite en montrant qu’il voulait faire la paix avec nous, bien que la guerre ait été commencée par nous. 5/ Les renards et pas mal d’autres bêtes ont sur terre leur demeure où ils se reposent. 6/ Et Jésus, vrai Dieu et vrai homme n'avait rien pour reposer sa tête sur la croix. |
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TC0134 | TE013974 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 292b | Les Macédoniens ne veulent pas d’une victoire malhonnête contre les Athéniens. | |
TC0134 | TE013231 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 250b | Les Scytes déclarent à Darius qu’ils défendront jusqu’à la mort les tombeaux de leurs parents. | |
TC0134 | TE013025 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.215a | Pompée, après qu’il eut établi ses écuries sous les portiques du temple de Salomon, ne connut plus la victoire. | |
TC0134 | TE013981 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 297b | Caton s’oppose aux glorieuses entreprises de Scipion contre Carthage. | |
TC0137 | TE012798 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 313 | Le diable et les morts en bataille. Il y eut une grande bataille à Osimo et beaucoup de soldats moururent. Peu après, frère Mathieu de Ripa parla avec un diable qui lui expliqua qu’il n’avait pas tiré grand avantage de ce massacre parce qu’il avait dans ses filets seulement ceux qui étaient morts sur place tandis que les blessés, qui avaient eu le temps d’invoquer Dieu avant de mourir, étaient sauvés. | |
TC0137 | TE012472 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 10 | La guerre. Le sultan demande aux ambassadeurs du pape quel est le serpent le plus puissant : celui avec une tête ou avec plusieurs. Puis il leur explique que les sarrasins sont sûrs de vaincre les chrétiens tant que ceux-ci seront divisés en Guelfes et Gibelins. | |
TC0137 | TE012857 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 372 | La paix juste. Un baron romain assiégea une cité rebelle qu’il prit. Il fit ensuite convoquer le chef des rebelles pour obtenir d’eux une promesse de fidélité envers Rome. Le chef des rebelles répondit que les Romains obtiendraient leur fidélité seulement si la paix était équitable. Le baron comprenant alors qu’ils étaient des hommes très braves leur accorda une paix équitable. | |
TC0137 | TE012477 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 15 | Histoire des vers qui même s’ils ne mangent pas vivent. Il existe un cristal qui possède à l’intérieur deux vers qui dorment et ne bougent pas, mais si la pierre est exposée au soleil soudain les vers commencent à bouger. Cette pierre a la vertu de protéger de la mort celui qui la porte à la bataille. | |
TC0137 | TE012858 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 373 | Le siège d’Athènes. Pendant qu’Athènes était assiégée par les Troyens, les soldats athèniens réussirent à sortir de la cité grâce à un stratagème. Ils se rendirent en bateau à Troie qu’ils assiégèrent, la prenant facilement en raison du peu d’hommes restés sur place. Ils enlevèrent les femmes et les enfants. Les Troyens acceptèrent alors la paix pour pouvoir obtenir le retour des membres de leurs familles. | |
TC0137 | TE012864 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 379 | Alexandre le Grand et le basilic. Pendant qu’Alexandre le Grand assiégeait une cité, il vit beaucoup de ses soldats tomber en un instant. Il en demanda la raison aux philosophes qui répondirent que la mort était due à un basilic qui se trouvait sur les murs de la cité. Il fit construire un miroir dans lequel le basilic se vit et mourut. | |
TC0137 | TE012556 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 94 | La pomme d’or qui devait appartenir à la plus belle. Les déesses grecques de la richesse, de la sagesse et de la beauté se réunirent pour un banquet; la déesse de la discorde, n’étant pas invitée, donna une pomme d’or sur laquelle était inscrite une phrase précisant que la pomme était déstinée à la plus belle. Après en avoir débattu, les trois déesses se tournèrent vers Zeus pour qu’il décide; celui-ci laissa au fils de Priam le soin de choisir. Chaque déesse promit de lui donner le meilleur de ses pouvoirs afin d’être élue. Pâris decida de donner la pomme à la déesse de la beauté et celle-ci, en échange, lui donna Hélène comme épouse. Et ainsi commença la guerre de Troie. |
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TC0138 | TE019155 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.12 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 12. Un fou arme ses pieds mieux que sa tête pour la bataille. | |
TC0138 | TE019196 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 141 | Une veuve obtient justice d'un tyran en partance pour la guerre. |
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TC0138 | TE019351 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 296 | Sérénité d'un empereur à l'annonce de la mort de son fils. | |
TC0138 | TE019281 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 226 | La guerre des membres contre le ventre et le cœur. | |
TC0138 | TE019655 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.9 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le miroir de Virgile [Virgilius]. | |
TC0138 | TE019200 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 145 | La messe interrompue par une bataille. | |
TC0138 | TE019203 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 148 | Bataille allégorique des vices et des vertus. | |
TC0138 | TE019198 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 143 | Allégorie de l'hameçon d'or. | |
TC0138 | TE019199 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 144 | Alexandre choisit des vétérans fidèles pour la guerre. | |
TC0139 | TE017539 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 282 pp 184-185 du texte hébreu | Le roi Achab, bien que mauvais, refusa de donner à Ben Hadad les rouleaux de la Torah qu'il exigeait. La Torah monta alors au ciel et se prosterna devant Dieu en lui disant:" Celui qui m'a sauvée, tu le laisseras aux mains de Ben Hadad ?" et Dieu sauva Achab. Son fils Jehoran, bien qu' encore plus mauvais, fut également sauvé de ses ennemis parce qu'il avait participé au deuil national après la guerre avec le peuple. | |
TC0140 | TE013692 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXIII, 2. | Jean de Montefalco avait averti maintes fois les hommes d’un château de la Marche qu’il allait les assiéger. Mais parce qu’il tardait à passer aux faits, les châtelains cessèrent d’être en alerte et alors Jean réussit à prendre facilement la forteresse. | |
TC0140 | TE013533 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), III, 2. | Un ange appraît à Gédéon pour lui dire que son armée avait vaincu à la fin contre les ennemis et le lui montre avec un coup de verge qui brûle immédiatement le chevreau offert comme sacrifice. | |
TC0140 | TE013860 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 4. | Frère Sylvestre voit un dragon qui assiège Assise; il est chassé par la croix dorée qui sort de la bouche de saint François. | |
TC0140 | TE013790 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XIII, 2. | On ne connaît pas les temps de la justice divine; en effet les Hébreux subirent longtemps l’iniquité de Amoréens avant de réussir à les vaincre. | |
TC0140 | TE013433 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XVIII, 1. | Josué se bat contre les Amoréens et Dieu envoie à son aide une tempête qui tue tous les Amoréens. | |
TC0140 | TE013796 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XVI, 1. | Après l’Incarnation, Satan, ayant perdu son pouvoir sur l’humanité, tient conseil, et décide d’inventer les partis des guelfes et des gibelins, en se faisant adorer par les factieux. | |
TC0142 | TE018920 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 85, 2 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe à Otton de Brunswick, les reliques des deux des onze mille vierges de Cologne, conservées dans l'abbaye de Volkenroda, furent cachées dans un lieu secret, puis négligées. Indignées, les vierges firent grand bruit et apparurent au sacristain. Ne pouvant rien obtenir, un jour solennel, pendant les matines et face à tous les moines réunis, elles quittèrent l’église en passant à travers la porte fermée. Après avoir trouvé le reliquaire vide, l’abbé se dépêcha à Cologne : les ossements des deux vierges étaient dans leur lieu avant d’être emportées au monastère de Volkenroda. |
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TC0142 | TE018663 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 27 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, certains citoyens de Cologne, fidèle à Otton, se laissèrent soudoyer par des partisans de Philippe. Suite à leurs machinations, Cologne abandonna Otton et prit partie pour son adversaire. Un des traîtres, Dietrich d'Ehrenpforte, en accompagnant Philippe dans la procession [de Saint-Marc], avoua à des matrones de la ville qu'il l'avait toujours favorisé. Par le jugement divin, Dietrich fut porté en terre, mort, par le même chemin un an plus tard. | |
TC0142 | TE017910 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 30 | Le frère Simon a une vision apocalyptique : cinq brebis grasses, trois bœufs maigres, des loups hurlants, éclipse du soleil, un démon hideux, armé, crachant du feu. Simon demande explication de cette vision, et une voix celeste lui répond qu'il s'agit des les famines dans le diocèse de Cologne, de la séparation de l'empire romain germanique, et de la destruction de de Jérusalem. Les calamités qui ont accablé Cologne, ajout la voix, sont dues non seulement à un mauvais évêque, mais aux péchés de tous. Ce mauvais évêque était, comme l'explique Césaire, Adolf de Cologne, partisan de Philippe de Souabe, excommunié et déposé par le pape. D’autres signes qu'il ne peut interpréter se vérifieront à la venue de l'Antéchrist. |
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TC0142 | TE019041 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 52 | Un soldat qui avait ravagé la province de Cologne lors de la guerre opposant Philippe de Souabe († 1208) et Otton de Brunswick († 1218), se mourrait. Il vit un homme très noir qui venait le chercher. Terrifié, le mourant demanda qu’on lui apporte son épée pour chasser cet homme, mais personne ne le voyait. On conseilla au soldat d'invoquer Dieu, ce qu'il fit, mais trop tard pour être sauvé. | |
TC0142 | TE019075 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 16 | Un serviteur du comte de Loos vit un tournoi de diables sur le champ de bataille de Montenaken le lendemain du carnage. | |
TC0142 | TE018693 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 19 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, certains citoyens de Trèves se réfugièrent dans l’église fortifiée de saint Goar. Werner de Bolanden assiégea l’église. Les assiégées mirent un crucifix devant une fenêtre dans l’espoir que les ennemis n’oseraient pas tirer sur lui. Toutefois, un soldat le fit. Atteint par un trait d'arbalète, le crucifix laissa couler du sang. Terrifié par ce miracle, Werner prit la croix. |
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TC0142 | TE018903 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 66 | À la bataille d'Alcácer do Sal, les chrétiens emportèrent la victoire contre les Sarrasins plus nombreux. Les Sarrasins vaincus assurèrent qu’une armée de guerriers rayonnants portant des croix rouges avait mis beaucoup d’entre eux en fuite. | |
TC0142 | TE018694 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 20 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, l’armée d'Otton parvint jusqu'à Weißenburg. Quand des soldats entrèrent dans une église, l'un d'eux décida de s'emparer d'une belle tunique couvrant le crucifix. Comme le crucifix était suspendu assez haut, le soldat essaya de l'atteindre avec sa lance et ainsi blessa l'image à plusieurs reprises. Le crucifix laissa couler du sang. | |
TC0143 | TE014287 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 122, col. A-B | Le chevalier Henry d’Ulm, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, adorait beaucoup cette précieuse relique qu’il lègua à l’abbaye de Heisterbach. Captif de son adversaire, Werner de Bolanden, il fut libéré de prison dès que la relique fut en possession du monastère. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amené à l’abbaye un chevalier possédé par le diable; le signe de croix et le contact avec la relique libèrèrent le possédé immédiatement. |
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TC0146 | TE014267 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXV Exemplum de Mariano | Un roi gouvernait son peuple avec une grande cruauté. Une terrible guerre éclata contre lui et pour en connaître l’issue, le roi décida de réunir tous les philosophes de cette région. Toutefois, ceux-ci, dans l’impossibilité de se prononcer sur l’issue de la guerre, affirmèrent qu’un sage nommé Mariano, habitant près de là, aurait sans aucun doute été capable d’offrir un avis éclairé sur ce cas. Les philosophes envoyés en messagers ne rencontrèrent pas le sage à l’endroit où il habitait d’ordinaire, mais après quelques recherches, ils le trouvèrent dans un lieu solitaire. A peine Mariano vit les ambassadeurs, les reconnaissant, il leur expliqua que le roi avait été puni par Dieu à cause de sa méchanceté effrénée envers son peuple. Puis, trois jours plus tard, avec un esprit prophétique, Mariano invita les ambassadeurs à retourner dans leur patrie, car leur roi étant décédé, un nouveau monarque régnait désormais sur leur terre. A ces mots, quelques philosophes décidèrent de rester avec Mariano, d’autres retournèrent dans leur pays et constatèrent la véracité de la prophétie du sage. | |
TC0148 | TE015553 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1158 | ANTIOCHE PRISE GRÂCE À LA TRAHISON D’UN AMIRAL TURC. — Les croisés assiégeaient Antioche. Plusieurs péchèrent avec des femmes, mariées ou non, qui étaient parmi eux. Une telle famine s’abattit alors sur l’armée que beaucoup prirent la fuite, les uns par voie de terre, les autres par la mer, comme le comte de Blois qui avait une haute réputation parmi les croisés, pour échapper à la misère dans laquelle étaient plongés les assiégeants. Poussés par la faim, ils mangeaient la chair des chiens, des souris, et se nourrissaient aussi de racines et d’herbes. Imputant cette situation à leurs péchés, les croisés se séparèrent des femmes. Un tremblement de terre eut lieu pour réconforter l’armée des croisés. Le ciel rougeoya et un blanc signe de croix se dessina à l’orient. Le Christ apparut alors à un amiral qui avait la garde d’une partie d’Antioche et lui ordonna de livrer la ville aux croisés. L’amiral, informa son chef de sa vision et fut traité d’insensé. Le Christ lui apparut une seconde fois. Le Turc informa son chef et fut pris pour encore plus fou. Le Christ apparut une troisième fois, le menaçant du pire s’il n’exécutait pas ses ordres: ne pas tarder à signifier cela aux croisés, donner sa promesse et fournir des otages, introduire quelques croisés par des échelles de corde, ouvrir les portes de la partie de cité qu’il commandait. Une voix courut dans les rangs de l’armée qui disait: ?Entrez, entrez, car Dieu le veut. — Ils entrèrent et tuèrent les habitants. Ils prirent par la suite l’habitude de toujours crier cela lors des combats. | |
TC0148 | TE015552 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1157 | VISION DE LA GLOIRE CÉLESTE DES CROISÉS MORTS. — Au cours du siège de la place forte d’Archas, apparut à Anselme de Ribemont, alors qu’il veillait, Engand de Saint-Paul, qui avait trouvé la mort au cours de quelque siège. Il rayonnait d’une beauté sans prix. A Anselme qui lui demandait d’où lui venait cette gloire si étonnante, Engand répondit que ceux qui avaient achevé leur vie au service du Christ ne mouraient pas et il lui montra sa demeure céleste. Il ajouta qu’on lui en préparait une bien plus belle pour le lendemain. Anselme convoqua les prêtres, révéla sa vision, se confessa et reçut les derniers sacrements. Alors qu’il mettait en fuite les Turcs, une pierre de quelque baliste l’atteignit mortellement. | |
TC0148 | TE015634 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1235 | LA PRIÈRE EMPÊCHE LE ROI DES PERSES DE PRENDRE NISIBIS. — Le roi des Perses Sabor [Chapour II] assiégeait sans succès la ville d’Antioche de Mygdonie (Nisibis). Détournant le fleuve de Mygdonie, il fit crouler les remparts. L’évêque de la ville appela le peuple, les clercs et les chevaliers à la prière. L’ennemi trouva les remparts réparés durant la nuit. Sabor vit sur ces remparts quelqu’un revêtu des insignes impériaux, qu’il crut être l’empereur des Romains. Les flèches ne le blessèrent pas. L’évêque Jacques du haut de la tour pria le Christ de dompter Sabor et son armée par des moustiques. Survint aussitôt du fleuve une nuée de mouches, de moustiques et de moucherons qui entrèrent dans les trompes des éléphants et dans les naseaux des chevaux, les mettant en fuite. Sabor leva le siège. | |
TC0148 | TE015543 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1148 | UN ROI PUNIT SON FILS INGRAT. — Un roi, possesseur d’une cité inexpugnable avait deux fils dont l’aîné, héritier présomptif du royaume, fut capturé par les Sarrasins. Son père le délivra, lui donna beaucoup d’argent et une grande partie des territoires du cadet. Les Sarrasins attaquèrent alors les territoires du roi qui fit appel à l’aîné. Ce dernier méprisa ses appels et se moqua de son frère cadet, pauvre et sans grandes ressources, venu cependant porter secours à son père. En dépit de toutes les objurgations, l’aîné refusa de venir. Son père, vainqueur des ennemis, le déshérita et le mit en prison. | |
TC0148 | TE015732 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1331 | CONSTANCE DE L’ABBA MOÏSE. — Sept frères étaient avec l’abba Moïse à Scété. Il leur dit de fuir car les Barbares arrivaient. Ils lui demandèrent pourquoi il ne fuyait pas. Ils étaient prêts à mourir avec lui. Il répondit qu’il attendait ce jour depuis de nombreuses années et qu’il n’avait pas de raison de fuir. C’était à chacun de choisir. Les Barbares les massacrèrent à l’exception d’un seul qui s’était caché derrière des cordes et qui vit sept couronnes descendant du ciel sur eux. | |
TC0148 | TE015679 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1278 | LES ROGATIONS DE SARAGOSSE. — Childebert et Clotaire assiégeaient Saragosse. Les habitants firent le tour des remparts en portant comme étendard la tunique de saint Vincent, dans les prières et les litanies. Les assiégeants crurent à des pratiques de magie. Un déserteur leur apprit la vérité. Pleins de crainte, ils retournèrent en France. | |
TC0148 | TE015650 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1250 | THÉODOSE OBTIENT PAR SES PRIÈRES LA VICTOIRE SUR EUGÈNE. — L’empereur Valentinien, arien, s’étant suicidé, Eugène, également arien, lui succéda. Théodose, catholique, prit les armes contre lui, s’armant de jeûnes et de prières. Un saint ermite lui promit la victoire. Théodose passa les Alpes pour voir une multitude qui marchait contre lui. Les siens, terrifiés, se préparaient à fuir. Il se mit à prier. Dieu rendit courage aux siens. Le vent retourna leurs traits contre les ennemis. Eugène, amené aux pieds de Théodose, fut tué. | |
TC0148 | TE015330 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 938 | VICTOIRE DES CROISÉS APRÈS LA PÉNITENCE. — Lors du siège de Marra régna une cruelle famine. Saint Pierre et saint André, vêtus pauvrement, apparurent à Pierre Barthélemy en prière. Pour lui prouver sa gloire et les bénéfices de la pauvreté, ils lui apparurent d’une beauté éclatante. Ils lui décrivirent ensuite les désordres moraux dans lesquels étaient tombés les chrétiens qui, s’ils se repentaient, pourraient vaincre les ennemis. Le lendemain, après avoir fait pénitence, les croisés prirent la ville. | |
TC0148 | TE015697 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1296 | CHANTER ALLÉLUIA PERMET DE REMPORTER LA VICTOIRE. — Les évêques de Gaule et saint Germain [d?Auxerre] se réunirent en concile en Grande Bretagne où pullulaient les hérétiques. Les ayant confondus, ils voulurent s’en revenir. Les Pictes et les Saxons se rassemblèrent pendant le carême pour combattre les Bretons. Se voyant en nombre insuffisant ils demandèrent de l’aide aux évêques, qui, leur ayant prêché l’Evangile, les baptisèrent. Le jour de Pâques, armés de leur foi, ils jetèrent leurs armes. Alors que les ennemis, sûrs de la victoire, s’avancaient, ils crièrent après Germain ?Alléluia!?. Les ennemis furent mis en fuite. | |
TC0148 | TE015457 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1063 | JEÛNES ET PRIÈRES DE SAINT AMBROISE. — L’empereur Valentinien et sa mère Justine, qui étaient ariens, envoyèrent des soldats pour se saisir de saint Ambroise afin de l’exiler. Les Milanais s’y opposèrent préférant la mort à la perte d’un tel pasteur. Ambroise lutta par des prières et des jeûnes continus. Maxime s’empara de l’empire. Justine mourut en exil et Valentinien se pendit. Ambroise sauva ainsi l’Eglise. De plus, Théodose tua Maxime, et, une fois empereur, détruisit l’arianisme. |
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TC0148 | TE015331 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 939 | LA LÉGENDE DE ROBERT LE DIABLE. — L’épouse d’un comte n’avait pas de descendance et ne cessait de prier le Christ pour en avoir. Mais sans résultat. A la fin des fins, elle promit au diable de lui donner l’enfant s’il lui faisait en avoir un. Elle eut un fils que l’on nomma Robert. Plus il grandissait et plus il devenait méchant. Il commença par mordre les seins de ses nourrices, puis, devenu plus grand, il frappa d’autres gens. Il réduisait tous ceux qui lui tenaient tête, enlevait les vierges, et mêmes les épouses, et les violait; il tuait les hommes. Fait chevalier il n’en devint que plus méchant. Une fois, sa mère, que les plaintes à son sujet peinaient beaucoup, lui dit qu’on chercherait en vain à le rendre meilleur car elle voyait bien qu’il ne ferait jamais que le mal. Robert se jeta alors sur elle, l’épée à la main, lui disant que soit il la tuait, soit elle lui avouait pour quelle raison elle lui avait dit cela et le pourquoi de sa méchanceté. Sa mère, terrifiée, lui raconta comment elle l’avait donné au diable. Sur ces mots il alla à Rome, cherchant à se confesser au pape. Celui-ci l’ayant finalement l’envoya à un saint reclus qui au cours de sa messe demanda au Christ de lui faire connaître la pénitence à imposer, car ce qu’il avait entendu l’avait laissé perplexe. Il lui fut envoyé par une colombe un feuillet sur lequel se trouvait écrite la nature de la pénitence: ne plus parler sans la permission de l’ermite, se faire fou, supporter sans impatience les offenses des enfants et des autres gens, coucher avec les chiens, ne rien manger qui ne leur fut arraché. Robert accepta cette pénitence avec joie et promit de la mener à bien. Tondu comme le sont les fous par l’ermite, il se rendit à la capitale du royaume. Suivi par les enfants, il monta dans la grande salle au palais royal, se battit avec les chiens, arracha de leurs crocs ce qu’il leur était jeté; les courtisans leur lancèrent alors des os et d’autres choses pour le voir combattre avec les chiens. Le roi remarquant qu’il ne voulait manger que ce qui était jeté aux chiens, leur lança beaucoup de choses afin que celui qu’il croyait fou pût en manger. Robert refusait de coucher ailleurs qu’avec les chiens, sous l’escalier. Ses nuits s’y passaient en pleurs et en prière. Les Barbares avaient fait irruption dans le royaume et le dévastaient. Le roi et ses hommes marchèrent au combat. Alors que Robert s’apitoyait beaucoup sur son sort et priait pour lui, l’ange du Seigneur lui apparut, lui demandant de le suivre, d’accepter les armes envoyées par Dieu, d’aller porter secours à son seigneur et après avoir remporté la victoire, de remettre les armes là où il les avait prises. Il le mena près d’une fontaine, dans le jardin, lui remit de blanches armes frappées d’une croix rouge et le fit monter sur un cheval blanc. Volant vers le champ de bataille, il pénétra les rangs de l’ennemi, le mit en fuite et l’anéantit. Ayant remporté la victoire, il revint là d’où il était parti et déposa les armes et le cheval où l’ange le lui avait dit. Ce que vit la fille unique du roi, qui était muette, de la fenêtre de sa chambre. Le roi revint et demanda à ses hommes qui était ce chevalier aux blanches armes qui s’était ainsi comporté. Il fut introuvable. La fille désignait du doigt le fou, mais elle fut vivement réprimandée par son père. Les ennemis revinrent avec une armée plus forte. Robert, averti par l’ange, libéra le roi et son armée. Ce que voyant, le roi demanda à ses chevaliers de le capturer afin qu’il le promût aux plus grands honneurs. L’un des chevaliers, ne pouvant le capturer malgré tous ses efforts, planta sa lance dans la cuisse de Robert. Le fer resta dans la blessure. Robert déposa les armes près de la fontaine, enleva le fer, le jeta et mis de la mousse sur sa blessure. Ce que voyant, la fille du roi accourut et s’empara du fer de lance. Le roi dit que si le chevalier vainqueur se présentait, il lui donnerait sa fille en mariage et le ferait héritier de son royaume. Son sénéchal se blessa alors la cuisse et apporta le fer d’une lance. Le chevalier qui avait blessé Robert ne fut pas dupe mais n’osa rien dire. Le sénéchal devait épouser la jeune fille qui protestait, montrait le fou et repoussait le sénéchal. Son père la réprimandait vivement et voulait la contraindre au mariage. Dieu la guérit alors. Elle raconta à son père ce qu’elle avait vu, apporta le fer de lance que le chevalier reconnut pour sien. Arriva l’ermite qui avait imposé la pénitence, enjoignant à Robert de parler et de révéler la vérité, ce qu’il fit avec peine. Le roi voulut lui donner sa fille unique, renoncer à son royaume et le lui laisser. Les hommes de son père lui demandèrent d’être leur chef. Mais il refusa de répondre à leurs souhaits. Il quitta tout et partit avec l’ermite. |
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TC0148 | TE015327 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 935 | LES CROISÉS, UNE FOIS CONFESSÉS, REMPORTENT LA VICTOIRE. — Les croisés, en marche vers la Terre sainte, rencontrèrent 360 000 Turcs qui les bloquèrent dans un fort. Assiégés et sans espoir de s’échapper, ils confessèrent leurs péchés, à qui ils imputaient leur situation, à tous les prêtres qu’ils purent trouver. Les Turcs, effrayés par cette pénitence, se mirent à fuir comme poursuivis par des démons. Les croisés les massacrèrent ou les mirent en fuite, amassant un important butin. | |
TC0148 | TE015694 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1293 | SAINT AMBROISE INTRODUIT LE CHANT D’HYMNES ET D’ANTIENNES. — L’impératrice Justine, arienne, voulut exiler Ambroise. Le saint refusa de quitter son église, soutenu par les Milanais. Valentinien la fit assiéger. Les fidèles, s’adonnant aux jeûnes, aux vigiles et aux prières, se mirent à chanter des hymnes et des antiennes pour les vigiles. Après la libération de saint Ambroise, l’Eglise de Milan se mit à célébrer les vigiles des saints par des hymnes et des antiennes, coutume qui se transmit à d’autres églises. | |
TC0148 | TE015535 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1140 | LA PASSION DES ONZE MILLE VIERGES. — Un roi d’Ecosse n’avait qu’une fille, nommée Ursule. Le roi d’Angleterre la demanda en mariage pour son fils. Ursule avait consacré sa virginité à Dieu, mais son père, bien que très chrétien, craignait la colère du roi d’Angleterre. Son anxiété était la plus profonde car il ne voulait pas empêcher Ursule de consacrer sa virginité à Dieu. Mais Ursule, inspirée par Dieu, lui dit d’accéder à la demande en mariage, à ces conditions: le jeune homme se ferait baptiser et instruire dans la foi catholique pendant trois ans; son père et celui du jeune homme lui donneraient dix vierges de bonne famille; à chacune de ces vierges seraient adjointes mille vierges; on leur donnerait onze trirèmes équipées; on leur accorderait trois ans pour faire offrande de leur virginité. Les parents respectifs et le jeune homme y consentirent. Elles reçurent une escorte digne d’honneur. La reine de Sicile, soeur de la mère de sainte Ursule, les rejoignit et prit le commandement des navires. Elles parcoururent la mer, se livrant à toutes sortes de jeux. Elles abordèrent à un port de la Gaule nommé Ceila [Tyelle]; et de là à Cologne. Sur le conseil d’un ange elles s’en vinrent à Bâle, puis s’en allèrent à Rome. Le pape Cyriaque était originaire de leur pays. Il baptisa de nombreuses vierges. Il résigna sa charge, en dépit des cardinaux et du clergé romain, et les suivit. Deux princes romains, voyant leur succès, avertirent Julien, leur parent et chef des Huns, afin qu’il lançât contre elles une armée à Cologne et les massacrât. Etherius, le fiancé de sainte Ursule, arriva à la rencontre des vierges. Son père était mort, sa mère et ses soeurs baptisées. Alors qu’elles se dirigeaient vers Cologne, les Barbares les massacrèrent. Ursule fut épargnée, mais, refusant de s’unir à leur chef, elle fut transpercée d’une flèche. |
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TC0148 | TE015471 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1077 | JOSEPH D’ARIMATHIE EST NOURRI. — On lit que Titus et Vespasien avaient assiégé et pris Jérusalem. Titus vit à cet endroit un mur des plus épais. On l’abattit et l’on y trouva un vénérable vieillard qui dit être Joseph d’Arimathie et que les Juifs avaient enfermé ici pour avoir enseveli le Christ. Alors qu’il n’avait rien à manger, il avait été sustenté par une nourriture et une lumière divines. Mais dans l’ouvrage intitulé Les Gestes du Seigneur on lit le contraire. | |
TC0148 | TE015328 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 936 | LA PÉNITENCE PERMET AUX CROISÉS DE REMPORTER LA VICTOIRE. — A cause du relâchement moral des croisés, Dieu envoya les Turcs pour assiéger Antioche. Un clerc déserta et fut rappelé par Dieu qui lui dit que si les croisés faisaient pénitence, il les ferait triompher. | |
TC0148 | TE015329 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 937 | LES PÈLERINS MORTS SOUTIENNENT LES CROISÉS. — De même, un croisé mort dit à son frère qui désertait que Dieu et les pèlerins morts combattraient aux côtés des croisés. Ces derniers remportèrent la victoire sur les émirs et les Turcs. | |
TC0148 | TE015648 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1248 | DES SOLDATS CHRÉTIENS OBTIENNENT PAR LEURS PRIÈRES LA FOUDRE ET LA PLUIE. — Sous l’empereur Antoine, son frère Marc Aurèle combattait contre les Germains et autres barbares et son armée souffrait de la soif. Quelques soldats chrétiens se mirent à prier et Dieu envoya une telle foudre et tant de pluie que les ennemis furent mis en fuite. Les soldats chrétiens furent dès lors appelés ?les foudroyants?. | |
TC0150 | TE014459 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [9] | Les habitants de Jabès prièrent Naas, roi des Ammonites, de faire la paix après que ce dernier a assiégé leur ville. Mais Naas leur répondit qu’il traiterait avec eux à la condition qu’il crève à tous l’?il droit. À cette réponse, les habitants de Jabès envoyèrent leurs messagers au roi Saül pour obtenir de l’aide. Quand les messagers eurent raconté leur peine au roi, tout le peuple se mit à pleurer. Le roi Saül promit alors de les secourir : il se rendit à Jabès et délivra ses habitants de l’emprise de Naas. ~ L’?il droit symbolise l’amour de Dieu et le seigneur du château n’est autre que Dieu lui-même. | |
TC0157 | TE017455 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 120, p. 386, l. 4 – p. 386, l. 9 | Hannibal jura, alors qu’il n’avait que neuf ans, sur l’autel de son père, Hamilcar, qu’il battrait les Romains. Si des enfants si jeunes sont impatients d’aller à la guerre; qu’en sera-t-il du jeune destinataire de cette lettre (l'empereur Henri IV)? | |
TC0157 | TE017479 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 143, p. 524, l. 17 – p. 524, l. 21 | Scipion, victorieux dans la guerre avec Carthage, prit soin de rendre aux cités d’Italie, d’Afrique et de Sicile ce que les Carthaginois leur avaient pris. | |
TC0157 | TE017475 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 142, p. 518, l. 27 – p. 520, l. 24 | Dans le même monastère de Saint Vincent, la règle avait été établie, chaque jour, en plus des heures canoniques, de chanter un office à la Vierge. Gozo, moine talentueux mais de caractère défectueux, persuada ses frères d’écarter cette nouveauté et de s’en tenir aux heures traditionnelles. Alors, de tels malheurs s’abattirent sur eux qu’ils furent dans la détresse : pillages dans la région, attaques, incendie, des serfs moururent, et les moines se sentaient menacés. Ils demandèrent l’aide de l’Empereur, en Allemagne, et obtinrent des sanctions, mais de peu d’effets. Alors, ils demandèrent la médiation de Pierre Damien. Celui-ci leur dit de faire pénitence et de ré-instituer les offices à la Vierge. Alors seulement, la paix revint. Le Seigneur les accueillit de nouveau car ils avaient de nouveau accueilli le Seigneur. |
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TC0158 | TE016887 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [L] | L'éléphant vertueux.– L'éléphant blanc parfumé du roi de Kâçî refuse de manger parce qu'il veut aller nourrir ses parents aveugles. Le roi de Kâçî lui rend la liberté en disant : «Nous ne sommes que des éléphants à tête d'homme, mais cet éléphant est un homme à tête d'éléphant». Ses parents étant morts, l'éléphant revient chez le roi et le dissuade de faire la guerre. |
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TC0158 | TE016882 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [G] | Les mille fils d'Uddiyâna (autre rédaction du conte précédent).– La fille de l'ascète et de la biche donne naissance à mille feuilles de lotus qui, jetées dans le Gange, sont recueillies par le roi d'Uddiyâna; sur chaque feuille, il y avait un petit garçon. Ces mille fils attaquent leur père, et la mère, montant sur une tour, presse ses seins et envoie un jet de lait dans la bouche de chacun d'eux. |
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TC0158 | TE016881 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [F] | Les cinq cents fils d'Udayana.– La fille de l'ascète et de la biche épouse le roi Udayana; elle accouche de cinq cents œufs. De ces œufs naissent cinq cents fils. Le roi Sa-tan-pou, qui les a recueillis, entre en guerre contre Udayana. Celui-ci place sa femme face aux ennemis sur un éléphant blanc, de ses seins sortent cinq cents jets de lait qui tombent dans la bouche de ses fils qui reconnaissent leurs parents et, la guerre prend fin (cf. n° 23). |
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TC0158 | TE016435 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 10 | Le roi qui offre sa tête, mise à prix, à un pauvre brahmane.– Un roi abandonne son royaume afin de lui épargner les maux d'une guerre; sa tête ayant été mise à prix par son ennemi, il se livre à un brahmane pour que celui-ci puisse toucher la récompense promise : après qu'il a été mis à mort, son fils jure de le venger; ce jeune homme parvient à s'introduire dans l'intimité du roi méchant qui a fait périr son père. Un jour qu'il le tient à sa discrétion, il réprime par trois fois son désir de le tuer en se souvenant des paroles que lui a adressées son père mourant; le roi méchant se repent alors de ses fautes et rend au jeune prince son royaume (cf. n°11 et 191). | |
TC0158 | TE016436 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 11 | Le roi qui s'est tué pour offrir sa tête, mise à prix, à un pauvre brahmane, reçoit les honneurs posthumes de son ennemi.– Le roi Po-ye de P'o-lo-nai (Bénarès), attaqué par un roi ennemi, abandonne son royaume pour ne pas causer de souffrance à son peuple. Un brahmane lui demande la charité; il lui donne sa tête qui a été mise à prix; le roi vainqueur, touché de tant de vertu, replace la tête de l'ancien roi sur son corps; il recouvre toute sa personne de feuilles d'or et l'assied à la place d'honneur; au bout de trente-deux ans, il met sur le trône le fils de cet ancien roi (cf. n° 10 et 191). |
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TC0158 | TE016963 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 422 [B] | Guerre des corbeaux et des hiboux.– Un corbeau ayant réussi à gagner la confiance des hiboux est reçu par eux. Il entasse du bois mort dans leur antre, y met le feu, et les hiboux sont consumés. | |
TC0158 | TE016682 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 233 | Le tisserand qui reçoit de sa femme une ensouple et un récipient.– Un tisserand qui part pour la guerre reçoit de sa femme une ensouple (cylindre de bois pour métier à tisser)et un récipient; de peur de mécontenter sa femme en perdant ces deux objets, il se bat avec la plus grande bravoure et le roi le récompense. | |
TC0158 | TE016647 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 200 | Les chevaux qui tournent la meule.– Un roi fait tourner la meule à ses cinq cents chevaux de guerre afin de les utiliser; mais quand il veut livrer bataille ses chevaux tournent en rond au lieu de foncer sur l'ennemi. | |
TC0161 | TE017736 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXV, 12 | COMMENT YORIYOSHI, FILS DE MINAMOTO NO YORINOBU ASON, A TUÉ D'UN COUP DE FLÈCHE UN VOLEUR DE CHEVAUX.– Dans l’est du pays, un homme, ne pouvant refuser, offre un cheval au guerrier Yorinobu, ancien gouverneur de Kawashi. En chemin, un voleur suit le cortège en secret, mais ne parvient pas à déjouer la vigilance de l’escorte pour s’emparer du cheval. Les guerriers installent le cheval dans les écuries de Yorinobu. Yoriyoshi, le fils de Yorinobu va voir son père pour lui demander de lui donner ce cheval. Mais son père, avant même que son fils commence à parler, lui dit que le lendemain, quand il fera jour, il pourra voir le cheval, et le prendre s’il lui plaît. Yoriyoshi monte la garde auprès de son père durant la nuit. Mais Yorinobu est réveillé par quelqu’un qui crie qu’on a enlevé le cheval. Sans rien dire à son fils, il part dans la nuit à la poursuite du voleur. Mais Yoriyoshi a entendu aussi ces cris et il part à son tour à sa poursuite. Son père pense que son fils va venir, et le fils pense que son père est déjà parti. Le voleur, se croyant en sûreté, ralentit son allure. Alors Yorinobu, sans même savoir s’il est là, parle à son fils et lui demande de tirer une flèche. Il entend avant la fin de ses paroles de bruit de l’arc et celui des étriers vidés par le voleur. Il dit à son fils de rattraper et de ramener le cheval. Yorinobu et son fils retournent se coucher sans dire un mot sur leur aventure. Le lendemain, Yorinobu, fait sortir le cheval sans un mot à son fils pour avoir si bien agi pendant la nuit, et pose sur lui une belle selle avant que Yoriyoshi reçoive l’animal. |
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TC0165 | TE018349 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 96, pp. 178-180 | En Sardaigne, un prêtre d'une église, isolé et hors de la ville, trouve l'hostie qu'il avait laissée intacte, cassée en deux. Après la messe, resté seul, il sort de l'église et en s'appuyant le dos à l'abside, regarde vers l'est, en pensant à ce qui s'est passé. Au bout d'un certain temps, il se sent horrifié et raidi au point de ne plus pouvoir bouger. Ouvrant les yeux, il voit une grande multitude d'âmes, à pied et à cheval, des deux sexes et de divers états sociaux. Il en reconnaît certaines, dont une qui s'approche, s'arrête et lui parle familièrement. Elle lui explique qu'il s'agit des âmes qui errent sur la terre à cause de leurs fautes. Le prêtre reconnaît Baudouin, évêque de Pise, qui, malgré sa sainteté, n'est pas encore au Paradis car c'est à cause de lui que les habitants de Pise et de Lucques sont en guerre. Il voit alors un chevalier autoritaire et pervers, ralenti par le poids de l'or qu'il avait apporté en pèlerinage à Jérusalem pour les pauvres, mais qu'il avait ensuite ramené pour le dépenser à des œuvres malfaisantes. Puis une colonne très lumineuse apparaît, dirigée vers l'âme de Constantin, juge de Torrès, qui après avoir purgé sa peine est emmenée au ciel. Après la vision de beaucoup d'autres qui prendrait beaucoup de temps à raconter, Herbert dit qu'à la fin le prêtre demande à son ami s'il y a quelque chose pour lui. L'ami répond que le prêtre mourra la même année et qu'il sera récompensé en fonction de ce qu'il aura fait. Puis il disparaît. Le prêtre vit une vie encore plus chaste à partir de ce moment, puis meurt comme prévu, avant la fin de l'année. |
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TC0165 | TE018357 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 104, pp. 192-193 | Dans les environs de la même ville, un autre miracle se produit. Dix ans plus tôt, le roi de Saxe avait assiégé un village païen près de la ville mentionnée ci-dessus, et il y avait eu un grand massacre de chrétiens et de païens. Lorsque les moines arrivent pour prier pour les chrétiens tombés, ils découvrent qu'un trou en forme de croix s'est formé dans tous les crânes des chrétiens, alors que les crânes des païens sont indemnes. Les villageois, qui jusqu'à récemment étaient des adorateurs d'idoles, n'avaient rien remarqué, ne savaient rien ou ne s'intéressaient pas au signe de la croix. |
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