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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Orgueil | Pride | Hochmut | Orgullo | Superbia
5occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0163
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0163 | TE018160 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 91. | A) L’ORGUEIL DE L’ASCÈTE QUI S’IMMOLE PAR LE FEU OPPOSÉE À B) LA SAGESSE D’UN VOLEUR.– A) L’ascète de Nishio et l’ascète de Higashio, se ressemblant fortement, s’adonnent tous deux, dans une vive émulation, à des pratiques méritoires durant des années. Les fidèles s’en remettent à l’un ou l’autre pour nouer un lien. [Un lien de salut que l’homme cherche à établir avec le Bouddha par l’intermédiaire d’un saint homme]. Or un jour on entend dire que l’ascète de Nishio veut s’immoler par le feu. Tous les fidèles qui souhaitent nouer avec lui un lien se rassemblent pour lui rendre hommage. L’ascète de Higashio ne croit pas à cette folle nouvelle. Le jour dit, les disciples mettent le feu au bûcher et on entend une voix qui prononce deux cents fois l’invocation au Bouddha, et qui, avant de mourir, prononce ces mots « Maintenant, je l’ai pour de bon emporté sur l’ascète de Higashio ! ». Ceux qui entendent ces propos sont très déçus, regrettent d’avoir noué un lien avec lui et pensent que l’ascète est certainement devenu un démon-des-montagnes. B) Une nuit, un empereur de Chine qui se repose sur sa couche distingue à la lueur de sa lampe un voleur qui s’empare de ses biens. Saisi de crainte et feignant de dormir, l’empereur voit le voleur avaler une poignée de cendres déposées près de l’empereur et destinées à la préparation de ses remèdes. Puis l’empereur fort perplexe voit le voleur sortir tous les objets de son sac et les remettre en place. L’empereur interpelle le voleur avant qu’il ne reparte à pas de loup et le questionne sur son attitude si étrange. Le voleur répond qu’à la mort de son père qui était ministre, il était jeune et sans ressource. Répugnant à devenir domestique, il a décidé de devenir voleur. Etant gêné de dépouiller un homme du commun, il est venu au palais. Tenaillé par la faim, il a cru que les cendres placées ici étaient ce qu’il cherchait et il les a avalées. Une fois rassasié, il a compris qu’en cas de nécessité, on peut se nourrir même avec ce genre de chose. Et il a alors subitement regretté son projet insensé. Très ému par la sagesse et la pureté de cet homme, l’empereur le laisse repartir chez lui et lui promet de le convoquer et de lui rendre la place qu’occupait son père. Ainsi l’homme, comme il l’avait toujours souhaité, sert l’empereur et succède à son père. Le révérend de Nishio renonce à la vie pour l’amour de la gloire, mais ce pauvre voleur, lui, s’il vole des trésors, a un cœur pur et délicat. |
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TC0163 | TE018167 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 98. | UN HOMME QUI A EU DES RAPPORTS AVEC SA FEMME SUR LE MONT KIBÛ, DEVIENT AVEUGLE DES ANNÉES PLUS TARD.– Au terme d’un pèlerinage au mont Kibû, un homme et son épouse se reposent dans le pavillon de prière. Ils s’assoupissent et quand l’homme s’éveille, encore embrumé par le sommeil et oubliant qu’il est en pèlerinage et non chez lui, a des rapports avec sa femme. Peu à peu le mari sort de son sommeil et estime sa conduite inqualifiable. Ne sachant que faire, lui et sa femme se retirent de la présence de l’auguste Kongôzô-ô [divinité ésotérique vénérée sur le Kibû souvent représentée sous forme d’une grande figure noire à l’expression irritée], vont à la rivière pour de minutieuses ablutions, se lamentent et vont demander pardon avant de repartir. Ils gardent cette affaire secrète et pendant des mois et des années, ils attendent la venue d’un châtiment. Mais rien ne se produit. Après quarante ans, un de leurs proches prépare son départ pour l’auguste pic pour se livrer à d’excessives austérités. Le mari qui est devenu un vieil homme lui dit que ce n’est certainement pas nécessaire, et il raconte l’acte qu’il a commis en présence de Kongôzô-ô. Il ajoute qu’il ne lui est rien arrivé depuis tout ce temps et que la question est simplement de dire les choses ou de les taire. Le proche du mari est effaré par la conduite déplorable de ce dernier. Le mari part se coucher après ces beaux discours et perd durant la nuit l’usage de ses yeux. La divinité, devant la stupidité de l’homme ordinaire et le sérieux de sa contrition lui avait pardonné ; mais la faute commise à été aggravée par la légèreté de l’époux devant la sollicitude des Bouddhas et la tentative de troubler la foi d’autrui. |
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TC0163 | TE018159 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 90. | UN ASCÈTE QUI A ÉDIFIÉ UNE CHAPELLE PAR SOUCI DE SA GLOIRE DEVIENT DÉMON –DES-MONTAGNES.– Un ascète renommé pour ses vertus édifie une chapelle et sculpte des Bouddhas. Il accomplit toutes sortes d’actes méritoires durant sa vie, et meurt de façon édifiante. Ainsi tous pensent que l’ascète a accompli sa Renaissance. Mais un jour quelqu’un, habité par l’esprit de l’ascète, dit qu’il est devenu démon - des - montagnes. Questionné par les disciples, l’esprit avoue que durant sa vie il a affiché des mérites qu’il ne possédait pas, et qu’il a sculpté des Bouddhas uniquement pour en tirer de la gloire. Ainsi ses souffrances redoublent à chaque fois que les fidèles rendent hommage à son monastère. |
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TC0163 | TE018171 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 102. | UN MOINE QUI VIENT DE LA MONTAGNE PERD CONSCIENCE DEVANT LE SANCTUAIRE DE KAAI.– Un moine qui descend de la montagne voit trois jeunes garçons qui discutent vivement devant le sanctuaire de Tadasu. Interrogés par le moine, les garçons expliquent qu’ils ne sont pas d’accord sur le nom du sûtra que les gens commencent par lire à haute voix devant le dieu. Le premier garçon dit que c’est « le sûtra véridique », le deuxième « le sûtra profond » et le dernier « le sûtra divin ». Le moine s’en amuse et dit qu’ils se trompent tous car il s’agit du « sûtra du cœur ». Le moine quitte les jeunes gens qui se séparent et après avoir parcouru quelques mètres, il a un étourdissement et tombe au milieu de la grève. Il voit alors en songe un homme de noble prestance qui dit ne pas avoir toléré sa conduite. En effet chaque garçon avait de bonnes raisons pour parler ainsi. Dire « le sûtra véridique » n’est pas incorrect car ce sûtra transmet la loi véritable ; dire « le sûtra profond » n’est pas non plus incorrect, car sa doctrine repose sur un principe profond ; dire « le sûtra divin » n’est pas faux car les divinités ont pour lui une prédilection. L’homme reproche au moine d’avoir interrompu la discussion entre les garçons. En effet il se plaisait à les entendre débattre de ces questions. Après avoir vu le dieu lui parler ainsi, le moine inondé de sueur se relève. |
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TC0163 | TE018122 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 58. | LE SAINT HOMME MOKU, QUI ASSISTE À LA CONSÉCRATION DU HÔJÔ- JI, AFFERMIT EN LUI L’ESPRIT DE LA VOIE.– Le saint homme Moku se rend au Hôjô-ji le jour de la consécration présidé par le chancelier et se prosterne devant les Bouddhas. Le chancelier n’égale personne en splendeur, mais quand paraît le seigneur, le chancelier passe pour moins que rien. Mais quand le seigneur se prosterne devant le Bouddha, le saint homme estime que c’est le Bouddha qui occupe le rang suprême. |
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