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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Dragon | Dragon | Drache | Dragón | Drago
72 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001561 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 6 (2) | A l’aide de deux dragons, l’abbé Amun fait fuir des voleurs, qu’il convertit par la suite en leur offrant le pain qu’ils convoitaient. | |
TC0011 | TE003108 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 140a | Le diable est représenté par un dragon à sept têtes (= les sept péchés mortels) ; le Christ réussit à le vaincre; rappel du Christ ayant chassé les sept démons de Marie Madeleine. | |
TC0011 | TE003054 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 109a-b (2) | La femme pleure quand elle perd son enfant, le dragon pleure quand l’éléphant le blesse à la tête, l’autruche hurle quand elle perd ses oeufs, de même, le pécheur doit-il pleurer. | |
TC0011 | TE002861 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 3b (3) | Lorsqu’un éléphant rencontre un dragon, il le blesse à la tête provoquant des gémissements. De même le pécheur doit gémir lorsque le diable l’entraîne vers le péché. | |
TC0011 | TE002860 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 3b (2) | Le dragon ou le serpent expose tout son corps au danger dans le but de protéger sa tête. De même le pécheur, doit-il livrer son corps à la macération et à la pénitence sous peine de perdre sa tête, c'est-à-dire son Seigneur. | |
TC0020 | TE003659 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 134 | En fuyant une licorne, un homme tombe dans un précipice mais parvient à s’accrocher à une branche. Il voit deux souris, une noire et une blanche grignotant les racines de l’arbre, et quatre aspics dévorant l’arbre. Au pied de celui-ci, un dragon au fond d’une fosse de feu s’apprête à s’emparer de l’homme qui,levant les yeux, aperçoit du miel, et, cherchant à l’atteindre, tombe de l’arbre et se fait dévorer par le dragon. |
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TC0021 | TE004007 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 80 | Le lion qu’un chevalier a sauvé d’un dragon le suit comme un chien. | |
TC0021 | TE004085 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 154 | Un dragon étouffe le moine Théodore qui mangeait en cachette. | |
TC0033 | TE006272 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 409 | UN HOMME POURSUIVI PAR UNE LICORNE. Barlaam raconte à Josaphat que poursuivi par une licorne, un homme tomba dans une fosse. Au fond de cette fosse poussait un arbre près d’un puits très profond; un dragon crachant des flammes l’entourait et deux rats, un blanc et un noir, rongeaient ses racines. Quatre vipères étaient également là qui emplissaient la fosse d’un souffle mortifère. Accroché à une branche de l’arbre l’homme oublia le danger en goûtant aux fruits et ne fit pas attention à son ami qui venait le sauver. Il tomba dans la gueule du dragon qui le dévora. |
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TC0033 | TE006174 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 313 | UN CRAPAUD SORT D’UNE TOMBE. Etienne de Bourbon a vu un énorme crapaud roux sauter de la tombe d’un homme noble sur le pavement de marbre de l’église; il ne pouvait venir, à son avis, que de la chair du défunt. | |
TC0033 | TE005910 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 59 | TORTURES INFLIGEES AUX FEMMES LUXURIEUSES ET INFANTICIDES. Paul vit les tortures infligées en enfer aux femmes luxurieuses et infanticides: enduites de poix et de soufre, elles étaient affligées de cornes de feu et torturées par des dragons et des serpents. |
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TC0033 | TE006162 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 301 | Théodore et le dragon. | |
TC0033 | TE006011 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 157 | SAINTE MARGUERITE ET LE DRAGON. Sainte Marguerite demanda au Seigneur de voir son adversaire. Elle vit dans sa prison un horrible dragon, de toutes les couleurs, les cheveux dorés, la barbe d’or, les dents comme des fers, les yeux comme des flammes, dont les narines crachaient du feu et de la fumée. Il tenait un glaive et une puanteur terrible envahissait la prison. Marguerite eut très peur, devint pâle comme une herbe et ses os s’entrechoquaient de terreur. Elle revint à elle, se mit en prière. Le dragon voulait l’avaler; elle le mit en fuite en imprimant le signe de la croix sur sa gueule. Le démon éclata en deux. |
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TC0033 | TE006010 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 156 | UN CHEVALIER IRLANDAIS PUNI AU PURGATOIRE DE SAINT PATRICK DE DIVERSES FAÇONS. Un chevalier irlandais, coupable d’énormes péchés, demanda à son évêque comme pénitence d’entrer dans le purgatoire de saint Patrick. L’évêque l’envoya à l’abbé qui tenait les clés de cette caverne. L’abbé le dissuada de faire cette pénitence. Il lui ordonna de jeûner, de prier et de se confesser durant quinze jours. Il entra, trouva une maison en forme de cloître où il y avait un pré. Quinze hommes de l’abbaye arrivèrent et lui demandèrent de renoncer à son projet, ce qu’il refusa. Il lui dirent de ne pas croire aux propositions des démons et d’invoquer dans chaque tourment le nom de Jésus-Christ et sa croix. Il entendit les cris et le bruit des démons. Il les voyait en nombre et d’un horrible aspect. Ils lui demandèrent de s’en revenir, ce qu’il refusa. Ils le dénudèrent et le supplicièrent par le feu. Il invoqua le nom de Jésus, fit le signe de la croix. Ils le menèrent à travers des ténèbres horribles. Un vent très chaud et très violent parut le transpercer. Conduit vers l’orient, il entendit des pleurs. Il vit un champ tout de feu. Il vit une multitude de personnes enchaînées, semblant mordre la terre de leurs dents et demander grâce. Les démons le conduisirent dans un second champ où il vit des gens renversés sur le dos, être la proie de serpents leur courant sur le ventre, les bras la tête et la poitrine, et de crapauds horribles semblant leur enlever les entrailles de leurs dents. Les démons le conduisirent dans un troisième champ où hommes et femmes étaient percés de clous ardents. La douleur les empêchait de crier ou de pleurer. Le chevalier parvint dans un quatrième champ où les uns étaient suspendus par des chaînes de fer ou de soufre, les autres par des crochets de fer fixés dans leurs mains, leur tête, leurs ongles, leurs yeux et autres membres. Les uns brûlaient, les autres avaient très froid. Il vit des démons torturer quelques uns de ses compagnons: leurs cris et leurs pleurs ne pouvaient être décrits. Puis il fut mené dans un lieu où il vit une roue de feu tournant tellement vite qu’elle semblait un globe de feu. Des hommes y étaient accrochés par des crochets de fer. Il arriva à une maison dont on ne pouvait voir la fin, pleine de cuves rondes emplies de métal en ébullition et d’hommes hurlants. Les uns avaient un pied dans le métal brûlant, d’autres en avaient deux, d’autres y étaient plongés jusqu’aux genoux, ou jusqu’au ventre, ou à la poitrine, ou au cou, ou aux yeux. Il fut ensuite conduit à une montagne où il vit en nombre infini des hommes sur leurs doigts de pied, attendant la mort et tremblant. Un vent glacial les poussait dans un fleuve puant et très froid. Le chevalier fut torturé mais s’en échappa en évoquant le nom du Christ. Puis il fut conduit vers un puits d’où montaient et descendaient des hommes brûlants à la façon d’étincelles. Les démons y jetèrent le chevalier, disant qu’ils le jetaient dans l’enfer. Le chevalier prononça le nom du Seigneur et fut rejeté du puits. Deux démons le conduisirent à un fleuve de soufre et de feu sous lequel se trouvaient, disaient-ils, l’enfer. Sur ce fleuve était jeté un pont étroit et glissant. Il invoqua le nom du Seigneur et put s’avancer. Il parvint à traverser le fleuve, qui paraissait plein de serpents et de dragons, et se trouva devant un pré très beau, fort odorant et magnifiquement fleuri. Puis il vit une ville très belle aux murs faits de pierres précieuses, dont la porte exhalait une odeur admirable. Des hommes vinrent à sa rencontre et l’accompagnèrent au centre de la ville. Une lumière magnifique descendit du ciel. Ils dirent qu’au dessus, dans le ciel, se trouvait le paradis terrestre. Certains y montaient et y restaient. Mais il dut retourner par les mêmes chemins par où il était venu. Il dit préférer mourir. Il n’eut toutefois rien à craindre. Il s’en revint et les démons ne le touchèrent pas. Il retrouva le matin du second jour ceux qui l’avaient introduit en procession. Il leur rapporta ce qu’il avait vu, revint vers son évêque, prit la croix, partit en croisade et vécut en état de pénitence. |
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TC0033 | TE006164 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 303 | LE MOINE ET LE DRAGON. Un moine glouton dévoré par un dragon. | |
TC0033 | TE005886 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 35 | THEODORE ET LE DRAGON. Le moine Théodore, entré en religion par nécessité, vivait de manière dissolue. Il vit, au cours d’une maladie, un dragon prêt à le dévorer. Sauvé par les prières de ses frères, il s’amenda. | |
TC0033 | TE005930 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 79 | TORTURES INFERNALES. Saint Sébastien, d’après les dires de Zoé, décrit les tortures de l’enfer: des dragons dévorent les lèvres des blasphémateurs, des serpents les poitrines des incrédules, des hurlements et des gémissements retentissent; et cela n’aura pas de fin, car celui qui est brûlé sera rétabli pour être à nouveau brûlé. |
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TC0033 | TE005944 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 93 | THEODORE ET LE DRAGON. | |
TC0033 | TE006040 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 186 | UN PERE DE FAMILLE LIBERE DES DEMONS PAR TROIS PAUVRES PUIS PAR LA VIERGE. Un très brave homme et fort honnête, dont Etienne de Bourbon a bien connu le nom, la maison et la famille, lui dit que ce qu’il rapportait - la Vierge libère ses fidèles du purgatoire - était arrivé à son père. Alors que son père s’était couché en excellente santé, on le trouva le matin prostré sur le sol de sa chambre, rigide et froid comme une pierre. On tenta pendant presque un mois de le ranimer par des bains chauds: ces soins firent que sa chaleur première s’en revint presque complètement. Mais comme, bien que toujours en vie, il souffrait beaucoup et était sur le point de succomber, il fit venir son fils ainsi qu’un prêtre auquel il rapporta ces choses, demandant à son fils d’imiter la dévotion paternelle. Il dit en effet que la nuit précédente, quand on l’avait trouvé nu dans sa chambre et quasiment mort, une voix lui était parvenue, lui disant de se lever et l’appelant par son nom. Quelqu’un qu’il ne connaissait pas le conduisit dans un champ d’une grandeur infinie, à ce qu’il lui semblait, où il le laissa seul. Il entendit alors une multitude infinie d’esprits les plus noirs et les plus horribles, poussant les cris les plus atroces, lui reprochant ses fautes et disant qu’il leur appartenait et ne pourrait plus leur échapper. Terrorisé, il cherchait à s’enfuir, quand il vit devant lui une maison où il y avait deux portes. Il entra par la première et la ferma. Les démons, rejoints par une multitude d’autres, la brisèrent. Ce père de famille avait l’habitude de recevoir chaque jour dans sa maison un pauvre. Or, peu de temps auparavant, la veille de la Toussaint, il avait rencontré en chemin un pauvre qui lui avait demandé l’hospitalité: il lui avait dit de venir. Un autre miséreux avait demandé la même chose à sa femme, qui lui avait dit aussi de venir. Un troisième enfin avait demandé l’hospitalité pour la nuit à ses gens, qui la lui avaient accordée. Et le soir, tous trois s’en vinrent. Alors que dans cette maison l’homme était dans la plus grande affliction, ne sachant où se tourner et comment s’échapper, et que la présence et la violence des démons le faisaient hurler de terreur, un jeune homme se tint tout à coup près de lui et lui dit de ne pas avoir peur. Il garderait cette porte et le protègerait contre ces démons. Il était l’un de ceux qu’il avait accueilli, la veille de la Toussaint. Il verrouilla la porte et se battit contre les démons, les mettant en fuite. Les démons tentèrent de fracasser l’autre porte et s’apprêtaient à enlever l’homme quand apparut un autre jeune homme, qui avoua être le second hôte; et il chassa les démons de cette porte. Ceux-ci escaladèrent la maison et en arrachèrent le toit, voulant ensuite descendre pour se saisir de l’homme, quand survint le troisième. A eux trois ils chassèrent les démons. L’homme s’en revint. Alors qu’il passait par le champ, il entendit les démons qui, en nombre infini, se précipitaient sur lui en vociférant atrocement. Il s’enfuit et se retrouva au bord d’un fleuve très large et repoussant: il était plein de soufre, d’affreuses bêtes, de dragons et de serpents qui crachaient du feu. Ils lui criaient d’entrer dans le fleuve sinon c'étaient eux-mêmes qui le jetteraient au milieu. Il aperçut alors un pont très haut et très étroit - d’à peine un demi-pied de large - qui paraissait atteindre le ciel. Poussé par la nécessité, il se mit à monter sur ce pont et s’éleva peu à peu. Les démons le poursuivaient, mais difficilement et non sans chutes. Après être arrivé au sommet, le pont disparut. Il pleurait, ne sachant que faire, quand il vit d’un autre côté de l’eau, une dame très belle, grande jusqu’au ciel, qui lui dit être sainte Marie: comme il avait récité à telle époque - et elle le lui indiqua -, chaque jour, à genoux, cinquante Ave Maria, elle désirait le sauver de ce mauvais pas et le ramener chez lui. Elle le prit par la main, le ramena dans sa chambre, lui conseillant de mieux se comporter à l’avenir. Resté nu et seul dans sa chambre, il s’écroula, quasiment mort de terreur. Celui-ci, à l’article de la mort, assura devant son curé à son fils que tout était vrai, au péril de son âme, l’encourageant à accueillir les pauvres ainsi qu’à saluer et prier la sainte Vierge. Le fils savait bien que l’on avait découvert son père tout nu, mais en ignorait la cause. |
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TC0033 | TE005942 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 91 | LES ANGES ATROCES. Saint Sébastien décrit les anges atroces dont les bras sont des têtes de dragons, dont les yeux lancent des flèches de feu, dont les dents sont saillantes comme celles des éléphants, dont la voix retentit comme celle des lions, dont l’aspect inspire la terreur. | |
TC0034 | TE006377 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 145 | Lors de la fuite en Egypte de la Vierge avec Jésus, les dragons s’agenouillent devant l’enfant et les bêtes sauvages les guident dans le désert. Jésus a soif, un palmier s’incline jusqu’à lui et une source apparaît au pied de l’arbre. Le palmier est, dès lors, présent au paradis. | |
TC0035 | TE006515 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 6v-7, n° 30 | Un homme, poursuivi par une licorne (la mort), tombe dans une fosse; il y découvre le monde et ses tentations et finit ses jours en enfer. |
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TC0035 | TE006588 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 10v, n° 45m | La femme est comme le basilic qui tue de son regard. Elle peut ainsi détruire l’âme de l’homme. | |
TC0106 | TE015820 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 82 | LA GOURMANDISE DU MOINE THÉODORE. Théodore, un moine gourmand, cria que le diable avalait son âme comme un dragon, qu’il avait déjà lié ses pieds et ses genoux et qu’il tenait sa bouche dans la sienne. | |
TC0124 | TE014645 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 15 [297] | La légende de saint Marcel de Paris raconte qu’une femme noble et adultère fut le jour même de son ensevelissement déterrée et dévorée par un serpent crachant le feu. | |
TC0129 | TE007317 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 155a | "Saint Georges a vaincu le diable sous la forme d’un dragon vivant dans un fleuve; en effet, le dragon ayant toujours soif se rassasie d’eau, de vent et de sang d’éléphant." | |
TC0129 | TE007338 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 229b | Saint Pierre a le pouvoir de faire d’un malheur une action positive : alors que le diable apparaît sous l’apparence de Moïse ? des juifs pour les tuer, certains se convertissent ; lorsqu’il apparaït sous la forme d’un dragon, saint Donat le tue en crachant dans sa gueule et enfin, la chaîne de saint Pierre permet de libérer un possédé. |
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TC0129 | TE007401 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 299b | Saint Matthieu met en fuite les deux dragons qui accompagnent des magiciens. | |
TC0131 | TE008127 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 644, 1-12 | LEGENDE DE SAINT GEORGES. 1/ Les gens d’une cité donnaient tous les jours une personne à dévorer à un monstre qui habitait dans un lac devant cette cité, pour obtenir qu’il ne leur fasse pas davantage de tort. 2/ Saint Georges, trouvant la fille du roi de la cité qui attendait le monstre, lui demanda ce qu’elle faisait. 3/ "Je suis aujourd’hui livrée au monstre parce que c'est le jour où mon père doit le nourrir; telle est la règle dans cette cité. 4/ Aussi je vous prie de vous en aller, pour que le monstre ne vous dévore pas avec moi." 5/ Mais saint Georges ne voulait pas s’en aller. Quand le monstre sortit de l’eau, saint Georges lui passa autour du cou la ceinture de la demoiselle. 6/ Et le monstre suivait docilement comme un agneau. 7/ Saint Georges le tua devant les gens de la cité et il fallut seize boeufs pour sortir de la ville le cadavre. 8/ Les habitants se convertirent au Christ et à saint Georges; on les appelle les Géorgiens. 9/ Saint Georges s’en alla dans un autre pays. A sa prière Dieu fit reverdir le bois du palais du roi Dacien; 10/ Dieu ressuscita par lui tous les morts d’un cimetière et fit jaillir une fontaine pour les baptiser. 11/ Cependant le roi ne voulait pas se convertir pour autant; il infligea à saint Georges de telles souffrances qu’il mourut deux fois et deux fois Dieu le ressuscita. 12/ A la troisième fois il rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE007823 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 195, 1-16 | L’HOMME POURSUIVI PAR LA LICORNE. 1 Un homme s’enfuyait devant une licorne qui le poursuivait. 2 Pour se protéger il monta sur un arbre et la licorne s’installa au pied de l’arbre pour attendre qu’il en descende. 3 De l’autre côté vint un dragon qui avait la gueule ouverte pour le dévorer. 4 Au pied de l’arbre vinrent deux bestioles, une blanche et une noire, qui rongent tant qu’elles peuvent la racine de l’arbre et qui l’auront bientôt coupée. 5 Et pendant que l’homme prisonnier sur l’arbre suçait une feuille à laquelle il trouvait un goût de miel, son arbre tomba et les deux bêtes le dévorèrent. 6 Nous sommes tous dans un tel péril. Car dès sa naissance l’enfant sort d’une situation peu confortable pour entrer dans un autre inconfort, car autant que sa mère il souffre de sa naissance. 7 La mort le pourchasse avec sa corne au front, qui signifie qu’elle n'épargne personne, jeune ou vieux, beau ou laid, tordu ou droit, riche ou pauvre, faible ou fort, qu’elle ne frappe de sa corne. 8 Et pour nous mettre hors d’atteinte, nous montons sur l’arbre de cette vie présente; et elle, sa corne prête, attend que nous descendions pour nous dévorer. 9 De l’autre côté se tient le diable, la gueule ouverte pour nous étrangler. 10 Le jour et la nuit rongent la racine de notre vie: ils l’auront bientôt coupée. 11 Et nous, oublieux de tous ces périls, nous suçons les feuilles de notre arbre, qui ont un goût de miel. 12 Ce sont les vins de qualité, la bonne nourriture, les lits moelleux, les beaux vêtements et tous les plaisirs qu’on peut trouver sur terre. 13 C'est ainsi que nous nous installons, nous écartons les soucis, nous nous reposons et nous dormons sans trop savoir sur quoi. 14 Notre arbre tombe; la mort nous frappe; et si le diable a quelque droit sur nous, il est sur place pour en profiter. 15 Nous sommes donc tous en aussi grand danger que celui qui monta sur l’arbre par crainte de la licorne et du dragon 16 et qui à la chute de son arbre fut dévoré par ces deux bêtes. |
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TC0131 | TE008862 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 678, 1-7 | LEGENDE DE SAINTE MARTHE. 1/ Quand sainte Marthe prêchait autour d’Avignon, elle mit à mort un monstre qui mangeait les gens d’Avignon: 2/ Quand elle lui mit sa ceinture autour du cou, le monstre la suivit comme un agneau. C'est ainsi qu’elle en délivra le pays. 3/ Dieu ressuscita à sa prière un jeune homme qui s’était noyé dans le Rhône en venant à son sermon. 4/ Vers la fin de sa vie, Notre-Seigneur lui apparut avec une grande escorte de saints et lui dit: 5/ "Marthe, ma bonne hôtesse, tu m'as reçu plus d’une fois dans ta maison; je viens t'inviter à te joindre dans trois jours à notre compagnie. 6/ Car tout comme tu m'as reçu chez toi, je veux te recevoir chez moi. 7/ Alors sainte Marthe se prépara et rendit saintement son âme au Seigneur. |
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TC0137 | TE012680 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 195 | Le prêtre du Château d’Aiano dans l’évêché de Bologne. Un prêtre du château d’Aiano dans la région de Bologne, quand il avait 14 ans, décida de s’enfuir en Catalogne pour échapper à sa mère qui le battait, parce qu’il ne voulait pas aller à l’école. Arrivé en Espagne, il s’embarqua sur un bateau de marchands comme comptable, mais le navire fit naufrage sur les côtes de l’Afrique septentrionale. Un noble ayant demandé au jeune homme d’épouser sa fille, lui promettant en échange grandes richesses et honneurs, ce dernier accepta la proposition. Le jeune homme découvrit rapidement qu’il devait être jeté dans un puits comme sacrifice, parce qu’un dragon qui habitait là avait tué tous les habitants de la cité. Une fois jeté dans le puits, le jeune homme fit semblant d’être mort, échappa au dragon et, ayant trouvé dans une galerie des pierres précieuses, arriva sur une île dite du Dragon et fut sauvé par un navire de marchands avant de pouvoir retourner à Bologne. |
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TC0137 | TE012864 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 379 | Alexandre le Grand et le basilic. Pendant qu’Alexandre le Grand assiégeait une cité, il vit beaucoup de ses soldats tomber en un instant. Il en demanda la raison aux philosophes qui répondirent que la mort était due à un basilic qui se trouvait sur les murs de la cité. Il fit construire un miroir dans lequel le basilic se vit et mourut. | |
TC0137 | TE012634 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 149 | Comment un lieu est purifié grâce au feu. En Arménie, un défilé entre deux montagnes était infesté par l’air empoisonné. Socrate découvre à l’aide d’un miroir placé sur une tour que la cause était deux dragons qui altéraient l’air avec leur souffle et avec un grand feu. Il les tue et purifie ainsi l’air. | |
TC0138 | TE019912 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 771 | La prière de ses frères délivre un moine mourant des griffes du démon. | |
TC0138 | TE019537 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 435 | Légende de l'unicorne. | |
TC0138 | TE019285 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 230 | Un prêtre impur entouré de dragons et de serpents. |
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TC0138 | TE019701 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 559 | Le moine qui mange en cachette. | |
TC0138 | TE019305 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 250 | Une femme damnée pour son refus de confessa sa luxure apparaît à son fils moine. |
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TC0138 | TE019304 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 249 | Femme damnée pour avoir retenu un péché pendant la confession. |
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TC0138 | TE020182 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 832A | Un écuyer échappe de justesse à une tempête et aux griffes d'un dragon. Il parvient à un arbre merveilleux qui se révèle mortifère. Il est un symbole du péché. | |
TC0138 | TE019372 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 317 | La conversion différée entraîne la damnation. |
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TC0138 | TE014090 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 13 | Un dragon vorace vaincu grâce au jeûne d’un saint homme. | |
TC0138 | TE019204 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 149 | Gratitude d'un lion délivré par des marins de l'emprise d'un dragon. | |
TC0142 | TE018534 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 3 | Lors de la vigile de saint Colomban, des démons errant parmi les moines et novices de Himmerod bouleversèrent tellement la psalmodie que l’abbé Eustache et le prieur Hermann ne parvinrent à rétablir la paix qu’à grand-peine. L’un des démons avait l’apparence d’un dragon, les autres étaient petits et ombrageux ; leurs visages étaient comme le fer extrait du four. | |
TC0143 | TE014182 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 103 col. B - p. 104 col. A | Lors de la vigile de saint Columban, des démons errant parmi les moines et novices bouleversèrent tellement la psalmodie que l’abbé et le prieur ne parvinrent à rétablir la paix qu’à grand-peine. L’un des démons avait l’apparence d’un dragon, les autres étaient petits et ombrageux; leurs visages étaient comme le fer extrait du four. | |
TC0152 | TE015087 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : II | Histoire d’un père de famille libéré des démons par trois pauvres puis par la Vierge. Un très brave homme et fort honnête a pour habitude de recevoir chaque jour un pauvre en sa maison. La veille de la Toussaint, le prudhomme et sa famille offrent l’hospitalité à trois pauvres. Alors que l’homme s’était couché en excellente santé, on le retrouve le matin prostré sur le sol de sa chambre, rigide et froid comme une pierre. Il est alors baigné chaque jour afin de le réchauffer. Au bout de sept mois, l’homme se réveille mais pensant qu’il va bientôt mourir, convoque son fils ainsi qu’un prêtre auquel il rapporte son aventure, et demande à son fils d’imiter la dévotion paternelle. La nuit, il entendit une voix qui lui ordonna de se lever et qui le conduisit dans un champ d’une grandeur infinie où il fut laissé seul. Il entendit alors une multitude de diables pousser des cris des plus horribles et des plus effrayants, lui reprochant ses fautes et disant qu’il leur appartenait et qu’il ne pouvait s’échapper. Terrorisé, il tenta de fuir et vit devant lui une maison où il y avait deux portes. Il entra par la première et la ferma. Les diables arrivèrent et brisèrent la première porte. Il ne savait où aller. Á ce moment-là, il vit à ses côtés le premier pauvre qu’il avait recueilli la veille de la Toussaint. Ce dernier était là pour l’aider. Les démons brisèrent la deuxième porte et voulurent emporter le brave homme. Mais le deuxième pauvre apparut et le chassa les démons de cette porte. Ceux-ci escaladèrent la maison et en arrachèrent le toit. Vint alors le troisième pauvre qui, avec l’aide des deux autres, chassa les diables. L’homme en profita pour s’enfuir mais il entendit les diables le poursuivre. Il se retrouve au bord d’un fleuve très large et rempli de dragons et de serpents crachant du feu. Les démons lui crièrent d’entrer lui-même dans le fleuve sinon c?étaient eux-mêmes qui le jetteraient au milieu. Il aperçut alors un pont très haut et très étroit (à peine un demi-pied de large) qui paraissait atteindre le ciel. Poussé par la nécessité, il se mit à monter sur ce pont et s’éleva peu à peu, poursuivi par les démons. Arrivé au sommet, le pont disparut et l’homme se mit à pleurer ne sachant que faire, quant il vit de l’autre côté de l’eau, une dame très belle, grande jusqu’au ciel, qui lui dit être la Vierge Marie. Comme il avait récité à telle époque ? et elle lui indiqua ? chaque jour, à genoux, cinquante " Ave Maria" , elle désirait le sauver de ce mauvais pas et le ramener chez lui. Elle le prit par la main et le conduisit dans sa chambre. Resté tout nu et seul dans sa chambre, il s’écroula quasiment mort de peur. Il assura au prêtre et à son fils que son récit était vrai et encouragea ce dernier à accueillir les pauvres ainsi qu’a prier Notre Dame. |
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TC0155 | TE016289 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 167 | Un dragon terrorise une ville. L’évêque sachant le pouvoir du jeûne invite les citadins à jeûner pendant dix jours et après à cracher dans un vase. Avec les crachats, il fait un cercle autour de la ville. Le dragon ne peut pas le franchir et disparaît. | |
TC0155 | TE016384 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 261 | Les citadins d’Antioche offrent au dragon terrorisant leur ville une jeune vierge en sacrifice. Un homme, dont le tour arrive de donner sa fille, fait une prière devant les reliques de saint Jean-Baptiste. En cachette, il coupe le petit doigt de saint Jean. Ayant conduit la fille au dragon, il prend le petit doigt et le fourre dans la gueule du dragon. Celui-ci meurt sur place. |
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TC0155 | TE016090 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 96 | Deux moines vinrent dans une ville dans laquelle habitait une femme qui avait commis un péché avec son demi-frère. Ayant une honte extrême, elle ne confessa jamais son péché. A l’arrivée des moines étrangers, elle décida de se confesser auprès d’eux. Lors de la confession, l’un des moines vit des crapauds sortir de sa bouche. La femme ne confessa pas son principal péché, et les crapauds dont un était très grand, revinrent. Les moines partirent. Celui qui avait eu vision, raconta tout à son confrère. Ils retournèrent pour persuader la femme de se confesser, mais la trouvèrent morte. Les moines prièrent Dieu de leur révéler la vérité. La femme leur apparut assise sur un dragon, deux serpents autour de son cou, et sur sa poitrine, deux flèches de feu dans ses oreilles, deux crapaud sur ses yeux, des lézards sur sa tête. Deux chiens lui mordaient les mains. Les moines demandèrent la signification de ses peines. La femme leur expliqua qu'elle était châtiée pour les relations adultères, les ornements (coiffures, bijoux) et les divertissements. Les moines demandèrent pour quels péchés les gens allaient le plus souvent en enfer. La femme répondit: « Pour les péchés capitaux, et les femmes - surtout pour la luxure, l’amour des ornements, la sorcellerie et la honte qui les empêchent de se confesser ». Ils demandèrent s’il était possible d’apaiser ses souffrance. A ces paroles, le dragon emporta le femme en enfer. |
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TC0155 | TE016332 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 211 | Un prêtre s’affligeait pour sa mère morte, qu’il savait avoir vécu dans le péché; il pleurait pour elle et célébrait des messes en sa faveur. Lors d’une messe, alors qu’il pleurait et désirait connaître sa situation dans l’au-delà, il la vit attachée par deux démons, portant sur la tête et autour du cou, telle une chevelure, des serpents crachant du feu, une flamme sortant de sa tête et de ses mains. Elle lui dit l’inutilité des prières en sa faveur, car elle était promise aux tourments éternels, puisqu’elle était morte sans avoir accompli la pénitence susceptible de racheter ses péchés : les relations adultères et les ornements (coiffures, bijoux) incitant à la luxure. | |
TC0157 | TE017393 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 108, p. 193, l. 20 – p. 194, l. 2 | Un évêque qui avait converti des milliers de païens raconta qu’un jour, en Éthiopie, on lui servit du dragon. Ainsi fut réalisé le psaume qui dit : tu brisas la tête du dragon et la donnas à manger aux Éthiopiens. | |
TC0157 | TE017278 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 484, l. 7 – p. 484, l. 21 | Il y a un arbre en Judée, appelé peredixion en grec, et dont le fruit est très doux. La colombe aime cet arbre pour son fruit et l’ombre qu’il lui donne. De plus, il existe un dragon qui poursuit sans cesse la colombe, mais il se tient à distance de l’ombre de cet arbre. Nous sommes comme la colombe et devons rester à l’abri, à l’ombre des Écritures Saintes. | |
TC0157 | TE017281 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 486, l. 7 – p. 487, l. 26 | La panthère est un animal multicolore, mais beau et de bonne nature. Elle est l’ennemi du dragon. Quand la panthère a chassé et mangé, elle se repose pendant trois jours, puis elle sort et pousse un grand rugissement. Son haleine exhale alors une odeur suave. Tous les animaux accourent à ce rugissement et suivent son haleine, sauf le dragon qui se terre et reste comme privé de vie. Le mot « panthère » peut vouloir dire « celui qui attrape tout », et elle est multicolore comme le Christ est habillé de toutes les nations. Le Christ est aussi célébré pour sa beauté dans le Cantique des Cantiques. La prédication, c’est le rugissement de la panthère, qui attire toutes les nations. C’est le salut offert à tous les hommes, mais qui met Satan, le dragon, en déroute. | |
TC0157 | TE017109 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 180, l. 15 – p. 181, l. 4 | Il y a un an, dans un village proche (de Ravenne), on rapporta qu’un paysan, peu avant le crépuscule, vit un dragon. Il crût que c’était une bûche et s’assit dessus. Mais le dragon se réveilla et le saisit. Il l’avala vivant. Cela doit instiller la peur dans nos cœurs, et la conscience du jugement de Dieu. On voit souvent ce genre de choses arriver à des hommes honnêtes et bons, alors que des hommes de mauvaises mœurs, comme on l’a vu auparavant, sont réputés pour leurs miracles. | |
TC0157 | TE017315 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 491, l. 17 – p. 491, l. 22 | L’éléphant est chaste. Il copule par instinct, mais détourne la tête, comme par dégoût. Une fois que la femelle a donné le jour, il ne copule plus. La femelle donne naissance dans l’eau afin de se protéger du dragon, son ennemi qui, sinon, viendrait dévorer son petit. | |
TC0157 | TE017365 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 122, l. 21 – p. 124, l. 3 | Tedald, prédécesseur d’Arnaldus comme évêque d’Arezzo, fit ce récit dans son prêche pour la fête de Donatus. Il y avait un homme en Lombardie, trompeur, dissimulateur, flatteur, qui allait toujours dans le sens du vent. Un frère vit en rêve, après la mort de cet homme, un grand lac de feu, terrifiant, habité par des dragons et des serpents. Cet homme était dans le lac. Il tentait de s’échapper, à de multiples reprises, mais les animaux l’en empêchaient. Il subissait ainsi le juste jugement de Dieu. S’il avait écouté ses commandements et abandonné durant sa vie la tromperie du monde, il aurait pu faire son salut. |
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TC0157 | TE017361 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 100, p. 113, l. 12 – p. 113, l. 25 | Ce récit fut fait par les frères. Des marins vénitiens avaient touché terre. Ils virent un prodige : un dragon se battait avec un lion, et le dragon gagnait. Il allait emporter le lion dans son antre, comme une proie. Mais les marins sauvèrent le lion. Durant tout le temps que les marins restèrent à terre, le lion chaque jour suivant leur apporta la peau d’un animal qu’il avait capturé. Il montra ainsi sa noblesse en exprimant sa gratitude. | |
TC0158 | TE016503 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 76 | Le prince héritier en contemplation et le nâga.– Le prince héritier entre dans la contemplation qui doit l'amener à la Bodhi; le nâga Mucilinda l'entoure de son corps pendant sept jours et sept nuits et se convertit. |
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TC0158 | TE016609 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 167 | Les différents effets de la pluie envoyée par le dragon.– Un dragon fait descendre une grande pluie, mais cette pluie, en tombant sur les palais des devas, se change en substances précieuses; en tombant parmi les hommes, elle forme de l'humidité; en tombant sur les démons affamés, elle devient un grand feu qui les brûle. | |
TC0158 | TE016592 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 151 | Le nâga qui se reconnaît inférieur au Buddha.– Un nâga, que dix mille arhats n'avaient pu convertir, se reconnaît vaincu dès qu'apparaît le Buddha. | |
TC0158 | TE016578 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 138 | Les disciples du Buddha et le dragon.– Le dragon qui fait tomber la pluie dans la mer est comparable aux disciples du Buddha qui répandent leurs libéralités sur la communauté. | |
TC0161 | TE017694 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 13 | COMMENT DES GENS DE L'INDE QUI RENCONTRENT AU MILIEU DE LA MER UN MAUVAIS DRAGON ÉCHAPPENT À SA NUISANCE GRÂCE AU PRÊCHE D'UN MOINE.– Les gens de l’Inde sont accompagnés dans leurs voyages par un moine qui les protège. Un commerçant qui voyage sur la mer trouve sous son bateau un roi dragon qui veut faire couler le navire. Dans une vie antérieure le moine qui se trouve sur ce bateau, l’a laissé, alors qu’il était sous forme humaine, commettre des péchés malgré ses offrandes. Il a été alors transformé en serpent et condamné à être tranché trois fois par jour avec une épée. Le moine récite des sûtra au roi dragon qui change son corps et renaît au Ciel après un jour et une nuit. |
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TC0161 | TE017696 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : V, 04 | COMMENT L'ERMITE UNICORNE S’EN EST ALLÉ DE LA MONTAGNE À LA VILLE DU ROI EN PORTANT UNE FILLE SUR SON DOS.– L’ermite Unicorne furieux enferme les rois-dragons responsables des intempéries dans un pot. Pour lutter contre la sécheresse qui s’est installée, les rois décident d’envoyer cinq cents belles filles dans la montagne pour charmer l’ermite. Celui-ci s’éprend de l’une d’elle. Les rois-dragons se libèrent alors et la pluie tombe pendant cinq jours. La fille restée auprès de l’ermite décide de repartir. L’ermite, attristé de son départ la guide et la porte sur son dos jusqu'à la ville. Le roi n’ose pas se moquer de cet homme saint ridicule. |
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TC0162 | TE017791 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 41 | COMMENT LE GRAND MAÎTRE KÔBÔ ACCOMPLIT AVEC SUCCÈS LE RITUEL POUR FAIRE TOMBER LA PLUIE.– Pour mettre fin à une période de grande sécheresse, l’Empereur fait venir le Grand Maître Kôbô qui lui conseille un rituel pour faire tomber la pluie, rituel aussitôt célébré. Au septième jour, un serpent, portant sur sa tête un serpent d’or, apparaît en haut de l’autel et plonge dans l’étang. Des moines pensent qu’il s’agit d’un mauvais présage, mais le recteur monacal réplique que c’est certainement le roi dragon Zennyo qui a quitté son étang situé en Inde, et qui est venu annoncer que le rituel est efficace. Soudain des nuages noirs apparaissent et la pluie se met à tomber en abondance dans tout le royaume. | |
TC0162 | TE017777 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 11 | COMMENT LE ROI-DRAGON EST CAPTURÉ PAR UN TENGU.– Un dragon, vivant dans un étang, sort de l’eau et prend la forme d’un petit serpent. Un tengu, ayant l’apparence d’un milan, l’aperçoit, l’attrape entre ses serres, et s’envole. Le dragon, surpris, ne peut résister, mais sa toute- puissante énergie lui évite d’être broyé par le tengu. Ce dernier emmène le dragon dans son repaire du mont Hira, et il le jette dans une cavité où il reste coincé sans pouvoir faire un seul mouvement. Il pense mourir là, car sans eau, il ne peut s’envoler au ciel. Pendant ce temps, le tengu, espérant attraper un moine, se poste sur le mont Hiei, en face du logement des moines. Il finit par fondre sur un moine qui est sorti, et se lave les mains avec de l’eau d’une jarre, après avoir uriné. Le tengu jette le moine au même endroit que le dragon. Tous deux se racontent leurs mésaventures. Après le récit du dragon, le moine verse alors la dernière goutte d’eau de sa jarre sur le dragon, qui est tout heureux et promet au moine de le ramener dans sa demeure. Le dragon se transforme en jeune garçon, prend le moine sur son dos, fracasse les parois de la grotte, et s’élance au milieu d’un puissant orage et d’une pluie torrentielle. Le moine, malgré sa frayeur, est confiant dans la parole du dragon qui le dépose au logement des moines. Les moines stupéfaits, voient l’orage et l’obscurité disparaître et retrouve le moine disparu. Plus tard, pour se venger, le dragon bat à mort le tengu transformé en moine errant. Puis redevenu en un instant un milan aux ailes cassées, le tengu est écrasé par les passants. |
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TC0162 | TE017788 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 15 | COMMENT UN HOMME QUI VÉNÈRE KANNON EST CONDUIT AU PALAIS DU DRAGON ET OBTIENT LA FORTUNE.– Un pauvre servant respecte les commandements, sert Kannon avec ferveur et vénère Bouddha. Lors d’un pèlerinage, il rencontre un homme qui porte un petit serpent enroulé au bout d’un bâton. Celui-ci explique qu’il a capturé ce serpent pour extraire son huile, utile pour la fabrication de gratte-dos en corne de bœuf qu’il vend. Le servant, pris de pitié, échange sa veste contre le serpent. Puis il dépose le serpent dans un trou près de l’étang où il a été attrapé, et il le voit disparaître dans l’eau. Après s’être éloigné de deux cents pas, il rencontre une ravissante fillette qui le remercie en lui disant qu’il lui a sauvé la vie. Elle le ramène près de l’étang, lui demande de fermer les yeux, et ils se retrouvent tous deux devant le portail magnifique d’un palais fabuleux. Il suit la fillette de pavillon en pavillon, tous emplis de trésors, jusqu’à une salle ornée de pierres précieuses où siège un splendide trône. Un homme à l’allure imposante et majestueuse apparaît, et exprime toute sa gratitude au servant, car il a sauvé sa fille cadette qui, lui ayant désobéi, est allée jouer près de l’étang et a été capturée. Le servant comprend que cet homme est le père du serpent. Il est ensuite convié à un succulent banquet par son hôte qui dit être le Dragon, roi de ce palais. Le roi lui remet un coffret dans lequel se trouve un gâteau de riz en or. L’homme le brise en deux et en donne une moitié au servant en lui recommandant d’en casser un petit bout à chaque fois qu’il en aura besoin. Et ainsi il ne manquera jamais plus de rien. La fillette le raccompagne près de l’étang et disparaît. Il retourne chez lui, et, pensant qu’il a été absent un court moment, il apprend avec surprise que bien des jours ont passé. Par la suite, secrètement, il brise la moitié du gâteau en petits morceaux qu’il échange contre les choses dont il a besoin Et c’est parce qu’il vénère Kannon qu’il a pu voir le palais du roi dragon et devenir prospère. |
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TC0163 | TE018131 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 65. | UN EMPLOYÉ DE LA CHANCELLERIE PRIVÉE DE L’EMPEREUR HORIKAWA ENTRE DANS LA MER PAR NOSTALGIE DE SON SOUVERAIN.– L’empereur Horikawa apprécié de tous, nobles et manants, pour sa délicatesse, son raffinement et son règne admirable dans un monde en paix, meurt à l’âge de vingt-neuf ans. Un employé assidu de la chancellerie privée de l’empereur, ne supportant pas cette disparition, se lamente et finit par prendre la tonsure. Il ne fait qu’implorer les bouddhas pour connaître le lieu de Renaissance de l’empereur. Or plusieurs années plus tard il voit apparaître en songe l’empereur qui est devenu un dragon dans la mer de l’ouest. Un jour de grand vent l’homme embarque sur un canot et prend la mer. Ballotté par les flots, il finit par disparaître. Il est certain qu’il a rejoint le défunt empereur, et qu’il continue de le servir. On connaît plusieurs exemples de simples domestiques qui offrent leur vie, alors que d’autres sur qui on compte se montrent plus négligents. Cela tient aux liens noués dans une existence antérieure. |
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TC0165 | TE018350 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 97, pp. 181-182 | Herbert raconte une histoire récente, célèbre en Espagne. Une jeune fille, fille d'un riche Sarrasin, veut devenir chrétienne et convainc un chevalier chrétien de l'emmener pour l'épouser après sa conversion, en lui offrant la moitié de ses biens. Le chevalier accepte. Ils partent avec un enfant qui lui est fidèle et s'arrêtent dans un verger près d'une commanderie des templiers, ne pouvant y entrer à une heure tardive. Après avoir mangé, le chevalier, poussé par la luxure, veut coucher avec la femme, qui lui fait des reproches en lui rappelant qu'elle n'est pas baptisée. Sa résistance irrite le chevalier qui la décapite et jette le cadavre au feu. Mais Dieu le punit immédiatement en laissant sortir d'une grotte un dragon qui le dévore. L'enfant, terrifié, s'enfuit et raconte aux Templiers ce qui s'est passé le matin suivant. Ils recueillent les restes de la femme et l'enterrent avec vénération à la manière d'une martyre. Le pape Alexandre juge qu'elle est bel et bien une martyre, baptisée de son propre sang. |
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TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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TC0166 | TE018464 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 40, 10-12 | Un moine est très estimé dans son monastère. Sa vie n'est pas aussi pure qu'elle n'en paraît. Il jeûne avec les autres moines mais il mange en secret. Il tombe malade et se trouve mourant. Alors que tous les moines sont à son chevet, il leur avoue ses péchés. Il se déclare alors supplicié par un dragon, le corps entravé par sa queue et la tête dans la gueule du monstre. Il meurt après avoir fait part de sa vision. | |
TC0166 | TE018462 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 40, 2-5 | Théodore suit son frère dans un monastère. Il refuse cependant de se convertir, il ne veut pas entendre parler du salut de son âme et il jure souvent. Dans une peste qui ravage Rome, il se trouve mourant. Alors qu'il est presque mort, tous les frères prient à ses côtés. Il se voit donné à un dragon, il commence à être dévoré par lui et prie les moines de partir afin qu'il puisse mourir plus vite. Les moines ne l'écoutent pas et continuent de prier. L'homme est alors libéré du dragon et de la maladie. Revenant à la vie, il décide de se consacrer entièrement à Dieu pour éviter de subir les souffrances qu'il lui a été donné de voir. |
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