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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Vanité | Vanity | Eitelkeit | Vanidad | Vanità
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0162
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0162 | TE017779 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 41 | COMMENT LE RENARD DE LA RIVIÈRE KÔYA SE TRANSFORME EN FEMME ET MONTE EN CROUPE DERRIÈRE LES CAVALIERS.– Sur les bords d’une rivière, une jolie fille hèle tous les cavaliers qui passent sur le chemin de la capitale, et leur demande de monter en croupe sur leur cheval pour l’emmener à la capitale. Puis après avoir franchi quelques lieues, elle se laisse tomber de cheval, s’enfuit, et se transforme en renarde si on essaie de la poursuivre. Un garde du palais, au tempérament fougueux se vante d’attraper cette fille, et de la ramener auprès de ses compagnons de la salle de garde. Ceux-ci rétorquent que ce n’est que vantardise, et le défient de réussir. Le lendemain soir, il va à la rivière et quand il voit la fille devant lui, et qu’elle lui demande de l’emmener, il la laisse monter sur son cheval. Aussitôt, il passe une bride autour des ses hanches, et l’attache à la selle. Aux questions de la fille, le garde répond qu’il l’emmène passer la nuit avec lui. Après avoir aperçu un imposant cortège, éclairé par de nombreuses torches, et pensant c’est celui d’un important personnage, il prend un autre chemin pour arriver à la porte où l’attendent ses suivants. Ceux-ci les emmènent dans la salle de garde où ses compagnons sont réunis .Devant la fille qui implore qu’on la libère, ils demandent à leur compagnon de la lâcher au milieu d’un cercle qu’ils ont formé. Il refuse, mais finit par accepter quand les gardes arment leur arc et disent qu’ils perceront les flancs de la fille si elle essaie de s’enfuir. A l’instant où elle est libérée, elle se transforme en renard et disparaît. Les hommes s’évanouissent aussi et le garde se retrouve seul, plongé dans l’obscurité. Il finit par comprendre qu’il est au milieu de la plaine sauvage et sinistre de Toribeno, à l’est de la capitale. Il se demande s’il s’est perdu et si les lumières des torches aperçues lors de son retour, n’est pas un tour du renard. Il rentre péniblement chez lui et est pris de violentes nausées et reste alité pendant trois jours. Ses compagnons se moquent de lui quand il réapparaît dans la salle de garde. En effet, ils ont attendu toute la nuit après son départ, et n’ont toujours pas vu cette renarde. Le garde prétend qu’il était malade et promet de la ramener le soir même. Il repart avec une escorte et rencontre la fille avec un nouveau visage. A sa demande, il la fait monter sur son cheval, et l’attache avec une bride. Il réussit à la ramener au palais, et la traîne en la tirant par les cheveux dans la salle de garde. Les gardes la tourmentent tellement qu’elle finit par se transformer en renarde. Ils lui grillent les poils et lui décochent des flèches avant de la laisser partir. Le garde raconte alors à ses compagnons qu’il a été berné la première fois par la renarde, et qu’il s’est retrouvé dans la plaine de Toribeno. Par la suite, le garde retourne à la rivière, il voit une jeune servante à l’air bien malade, lui propose de la prendre sur sa monture, mais elle lui répond, avant de disparaître, qu’elle n’a pas envie de finir brûlée. |
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TC0162 | TE017763 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 24 | COMMENT UN DÉMON DE LA PROVINCE DE HARIMA, ENTRÉ DANS UNE MAISON, REÇOIT UNE FLÈCHE.– Dans la province de Harima, un maître du Yin et du Yang est appelé après la mort d’un homme pour procéder aux rituels de purification. Il annonce qu’un démon, sous la forme d’un homme, va bientôt entrer dans cette maison par le porche. Les gens de la maison obstruent l’entrée et guettent l’arrivée du démon. L’homme-démon arrive et entre dans la maison à l’insu de tous. Tous sont épouvantés, mais le jeune fils du maître des lieux, devant une mort inévitable, et désirant laisser son nom à la postérité, décoche une flèche qui atteint le démon en pleine poitrine. Le démon disparaît dans un tourbillon et la flèche revient à la volée. Le maître du Yin et du Yang qui a prévu l’arrivée du démon, juge que l’exploit du jeune homme est une pure folie. |
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TC0162 | TE017773 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 04 | HISTOIRE DU SPECTRE QUI HABITE LE PALAIS SÔTSU À L’INTERSECTION DE LA RUELLE REISEI NO IN ET DE L’AVENUE HIGASHI NO TÔIN.– Chaque soir, devant le pavillon principal du palais Sôtsu connu pour être maléfique, une robe rouge s’envole en direction d’un immense micocoulier et monte jusqu’à sa cime. Chacun est glacé d’effroi à la vue de ce phénomène. Un garde de la maison du gouverneur de Sanuki qui se trouve en face de l’arbre, se vante devant ses compagnons de décocher une flèche sur ce vêtement, et de le faire tomber. Défié et poussé à bout, le garde se dirige le lendemain vers le palais. Il voit le vêtement qui commence à s’envoler et il tire une flèche qui se fiche dans la robe qui continue de monter vers la cime de l’arbre. A l’endroit où la flèche a atteint sa cible, un flot de sang se répand sur le sol. A son retour, l’homme conte son aventure à ses compagnons épouvantés, et meurt dans la nuit. Quel gâchis de vouloir prouver sa bravoure de manière aussi futile ! |
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