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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Hérésie | Heresy | Häresie | Herejía | Eresia
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001553 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 68 | A Haspres, un hérétique se fait passer pour fou. Il est enfermé dans l’église Saint-Anchaire pour guérir de sa possession en compagnie d’un clerc possédé. Ce dernier réussit à se détacher, brûle l’hérétique et guérit aussitôt. |
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TC0001 | TE001466 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 47, 3 | A Anvers, quatre ans après la mort de l’hérétique Guillaume dit Cornelius, ses restes sont retirés de la tombe située dans l’église Sainte-Marie et sont brûlés. | |
TC0006 | TE003366 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 5 (1) | Pour la confusion et la honte des prélats et de ceux qui auraient dû instruire le peuple, le Seigneur prêchait, ou laissait prêcher la vérité de l’Evangile par l’intermédiaire de l’esprit malin en la personne d’un énergumène qui était alors en Allemagne. Comme quelqu’un lui demandait quel était son nom ou en vertu de quelle autorité il osait prêcher et instruire le peuple, il répondait: " Mon nom est "plume dans l’encre de pourpre". En effet je suis obligé par le Seigneur de prêcher afin de confondre ces chiens muets qui ne sont pas capables d’aboyer, et comme je ne sais dire que des vérités, dignes d’êtres écrites, on me nomme "plume dans l’encre de pourpre". " | |
TC0011 | TE003079 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 122a-b | Les Juifs ont voulu tuer le Christ de quatre manières, de même ceux qui s’éloignent de la pénitence, les hérétiques, ceux qui ont de mauvaises pensées et ceux qui retournent au péché tuent à leur manière le Christ. | |
TC0011 | TE002873 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 9b (1) | Les hérétiques, les mauvais chrétiens et les pécheurs endurcis sont comparés à des paralysés dont l’intelligence et les mouvements sont entravés par la maladie. | |
TC0011 | TE003160 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 187a | Comparaison des hérétiques aux morts et à des statues de pierre. | |
TC0020 | TE003680 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 155 | Un homme qui refusait les sacrements de la main d’un prêtre indigne voit en songe un lépreux tirant du puits une eau limpide, alors que lui-même meurt de soif. C’est une hérésie de croire que la qualité d’un sacrement dépend de celle du ministre. |
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TC0028 | TE005045 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 44 §16, p. 676-677 | Saint Dominique convertit une femme hérétique qui l’a accueilli dans sa maison. | |
TC0029 | TE005220 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : P. Le dit du chien et du mescreant, p. 127-134 | Préambule (v. 1-20). ~ De deux voisins, l’un est très pieux, l’autre un mécréant (v. 21- 28). Un Vendredi Saint, le mécréant invite son ami à un grand déjeuner; mais ce dernier tient à communier d’abord (v. 29-70). L’impie lui répond que l’hostie n'a aucun effet et prétend que son chien pourrait en manger quatre mille au moins; ils engagent un pari sur l’appétit du chien (v. 71-94). Au retour de la messe, le mécréant essaie, par tous les moyens, de faire manger au chien une hostie dérobée, mais sans y réussir. Le chien excité finit par déchirer son maître. Le diable s’empare de l’âme du mort (v. 95-153). Tout effrayé, l’ami court chez le curé qui alerte le prévôt; et tous se rendent à l’endroit du crime pour montrer au peuple un très bel exemple (v. 154-88). ~ Conclusion (v. 189-200). Prière (v. 201-04). |
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TC0030 | TE005324 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 6 | Un hérétique toulousain met en doute l’existence de Dieu, du fait de l’existence d’un animal aussi sale que la mouche. Une mouche alors l’assaille, jusqu’à ce qu’il tombe mort. | |
TC0031 | TE005483 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 D - 559 A | Un voleur profane la tombe d’un roi hérétique qui avait été enterré dans le cimetière de saint Jean; saint Jean apparaît au voleur et lui interdit de pénétrer à nouveau dans son église : il est repoussé par une force surnaturelle chaque fois qu’il tente d’y entrer. |
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TC0031 | TE005480 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre I, chapitre 26, col. 537 B - 538 A | Pierre, évêque d’Alexandrie, a une vision du Christ dont la tunique est déchirée, symbole de l’hérésie arienne. Pendant tout son épiscopat, il n'osa pas s’asseoir sur son siège par peur, car il voyait du feu en sortir dès qu’il s’en approchait, signe de la présence de l’Esprit. Le peuple commence à le critiquer, puis il est rempli de crainte en apprenant l’existence du feu. |
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TC0033 | TE005958 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 107 | PUANTEUR D’UN HERETIQUE BRULE. Alors qu’Etienne de Bourbon se trouvait dans la ville et qu’un hérétique abominable, dit l’Auvergnat, était brûlé loin de la cité, une puanteur se répandit subitement dans la ville sur ceux qui n’étaient pas sortis pour le brûler. | |
TC0033 | TE006098 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 244 | CONSPIRATION CONTRE SAINT SIDOINE. Deux prêtres conspirèrent contre saint Sidoine (Apollinaire), onzième évêque de Clermont. L’un d’eux se vida du ventre comme Arius et fut vu accusé par le saint devant le juge suprême, attaché et jeté au fond d’un cachot. L’autre prêtre, après la mort de Sidoine, s’empara du siège épiscopal. Il invita les habitants. Il fut cité par le juge suprême par l’intermédiaire d’un échanson, laissa échapper le calice et expira aussitôt. | |
TC0033 | TE006094 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 240 | CONSTANTIN RETABLIT L’ORDRE CHEZ LES EVEQUES. L’empereur Constantin convoqua les évêques du monde entier (ils étaient bien trois cents) pour lutter contre l’arianisme. Ils s’accusèrent les uns les autres. L’empereur rassembla ces accusations et les fit brûler, disant qu’elles seraient du ressort du juge suprême. | |
TC0033 | TE005997 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 143 | LES VAUDOIS NIENT LE PURGATOIRE. Les Vaudois assurent qu’il n’y a pas de purgatoire. | |
TC0033 | TE006133 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 272 | MORT DE LEON, PAPE ARIEN. Lors du concile de Rome le pape arien Léon proféra des menaces contre saint Hilaire (de Poitiers) en disant: "Quand je viendrai, je te ferai telle chose et telle chose." Hilaire répondit: "Et si tu ne viens pas?" Et Léon mourut subitement dans ses latrines. | |
TC0123 | TE007044 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 136 | À Lodi, en 1173, des démons avaient pris possession d’une noble dame. Sous la contrainte d’un abbé cistercien du voisinage, nommé Ambroise, ils avouèrent avoir pris possession de la dame grâce à deux complices, la colère et le désespoir. La victime raconta ce qui lui était arrivé : au cours d’une dispute avec sa servante, les deux femmes avaient échangé des malédictions. La démoniaque fut amenée à l’église Saint-Bassien. Elle résista aux invocations et dénonca en public les péchés de tous ceux qui s’approchaient d’elle sans s’être confessés. On la conduisit ensuite à l’église Saint-Pierre. Là, le démon dénonça un parent de sa victime appartenant à une secte manichéenne à Milan, et se retira un instant, la femme ayant communié, pour la laisser parler et prouver ses dires (de la même façon que la fille d’un prêtre avait vu un chat sortir de la bouche de son père avant la consécration, et y rentrer après). ~ Le démon révéla ensuite où étaient enterrés les corps de trois des saints Innocents. Puis il prononça malgré lui un long sermon sur la passion. Il fut enfin confronté avec une autre démoniaque, venue de Milan, et possédée, disait-il, par son maître. Le démon milanais accabla le premier de menaces et d’injures pour avoir ainsi conforté les chrétiens dans la foi. Puis la possédée fut guérie. ~ |
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TC0123 | TE006948 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 16 | Dans une église rendue au culte par saint Grégoire après avoir été livrée au pouvoir des hérétiques, se produisirent plusieurs miracles : un porc invisible s’enfuit de l’église pendant que saint Grégoire y célébrait; la nuit, un effrayant vacarme y retentit ; l’église s’emplit d’une nuée parfumée; les lampes s’y rallumèrent d’elles-mêmes à plusieurs reprises, après avoir été éteintes. | |
TC0123 | TE007100 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 157 | En 1160, en Allemagne, une hérésie sévit sous la forme d’une grande armée qui attirait les croyants en leur promettant des délices. On la détruisait par les armes, mais elle réapparaissait plus nombreuse. La rumeur atteignit l’empereur Frédéric, qui proposa d’enfermer les hérétiques dans une fournaise, et de les laisser aller s’ils survivaient. Le mouvement se propagea jusqu’aux diocèses de Besançon et Langres. Enfin, un prince, sur le territoire duquel séjournait l’armée hérétique, prit conseil auprès d’un saint évêque. Celui-ci lui remit une croix à porter sur lui, et lui ordonna de ne rien manger avant d’avoir béni les aliments d’un signe de croix. Le prince rejoignit l’armée hérétique avec quelques hommes, et l’hérésiarque se déclara prêt à discuter avec lui après un repas. Ils furent accueillis sous une tente, où des mets furent disposés en quantité et à une vitesse incroyable, mais le prince défendit à quiconque d’y toucher. Puis il prononça la bénédiction, et les mets accumulés apparurent comme des excréments de toutes sortes. Ainsi fut confondue l’hérésie, qui put ensuite, à grand peine, être détruite. |
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TC0124 | TE014698 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVI, 2 [349] | La mère de saint Augustin demanda à saint Ambroise de l’aide pour sortir son fils des erreurs manichéennes. Comme il voulait qu’Augustin trouvât lui-même son erreur, elle le suppliait en pleurant abondamment. Il lui dit alors : « Le fils de telles larmes ne peut être perdu. » |
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TC0124 | TE015040 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 9 [683] | L’empereur Valentinien détourné de saint Martin par sa femme qui était arienne avait donné l’ordre d’interdire au saint l’accès du palais. Saint Martin se mit en prière et, au septième jour, un ange lui ordonna de se rendre au palais royal. Il arriva auprès de l’empereur sans encombre, puis l’incendie de son siège obligea celui-ci à se lever pour accueillir le saint. | |
TC0124 | TE014406 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 11 [68] | Il faut suivre l’exemple de saint Augustin en faisant le salut des gens malgré eux comme il le fit avec un hérétique appelé Donat. | |
TC0124 | TE014402 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 7 [64] | Saint Ambroise, pressé par le tribun Dalmatius de confier au tribunal laïque le procès de l’hérétique Auxence, s’y refusa absolument. | |
TC0124 | TE014783 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 11 [428] | L’abba Moïse se cacha dans le marais quand il apprit qu’un juge voulait le voir. Il répondit au juge que Moïse était simple d’esprit et hérétique. Arrivé à l’église, le juge apprit qu’il avait parlé à Moïse lui-même. | |
TC0124 | TE015028 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LX, 2 [672] | Natalios, confesseur de la foi, séduit par des hérétiques, accepta de devenir leur évêque. Averti par des songes divins dont il ne tint pas compte, il fut finalement malmené durant toute une nuit par des saints anges. Au matin, revêtu du cilice et couvert de cendres, en larmes, il se prosterna aux pieds de l’évêque Zéphyrin et fit une confession publique implorant les prières du peuple pour obtenir le pardon du Christ. |
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TC0124 | TE015013 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 10 [657] | Arius mourut en perdant ses entrailles. | |
TC0129 | TE007340 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 234b | Saint Dominique explique qu’il préfère rester ? Carcassonne où tout le monde l’attaque, plutôt que se rendre ? Toulouse où il est honoré. | |
TC0129 | TE007237 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 15b | Dans la ville d’Edesse, o? repose le corps de saint Thomas, jamais naquit une hérésie. | |
TC0129 | TE007288 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 51b | Au concile de Nicée convoqué par Constantin, l’arianisme est dénoncé par des raisonnements et par la mort miraculeuse d’Arius. |
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TC0129 | TE009402 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 430b - 1 | Saint Pierre martyr lutte contre les hérétiques grâce à se fonction de légat pontifical, sa prédication, ses vertus et ses miracles. | |
TC0129 | TE009400 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 430a - 1 | Saint Pierre a lutté contre les hérétiques grâce aux témoignages de l’Ecriture, à ses miracles, à sa prière et à sa foi fervente. | |
TC0129 | TE009401 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 430a - 2 | Saint Pierre martyr a déclaré aux hérétiques qu’il le ferait plus de torts mort que vivant; il demandait souvent à Dieu de mourrir en martyr. Sa mort a converti beaucoup de païens et d’hérétiques. Il est semblable à Samson qui par sa mort, a tué plus de Philistins qu’il n’en avait abattu de son vivant. Le jour de la mort de saint Pierre martyr, deux luminaires sont vus dans le ciel qui le représentent lui-même et saint Dominique. Au ciel, il prit pour l’humanité toute entière. | |
TC0131 | TE007786 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 158, 1-13 | LE MAUVAIS RICHE. 1 On voit ici le riche de l’Evangile, qui était juste possesseur de ses richesses, mais qui fut damné parce qu’il n'avait pas voulu donner au pauvre Lazare des miettes de sa table et qu’il était trop esclave de ses aises. 2 Le mendiant trouva plus de compassion auprès de ses chiens qui lui léchaient ses plaies qu’auprès de leur maître. C'est pourquoi celui-ci à sa mort alla en enfer. 3 Quand il fut en enfer il vit le pauvre au sein du père Abraham. Il pria le père Abraham de lui envoyer par le mendiant une goutte d’eau pour rafraîchir sa langue, car il était tout brûlant. 4 Le père Abraham (qui représente ici Dieu le Tout-Puissant qui est notre père à tous) lui répondit: 5 "Fils, souviens-toi que le mendiant a eu sur terre pauvreté et misères tandis que tu avais richesse et agréments. Aussi est-il juste qu’il ait repos et toi peine." 6 Le riche lui répondit: "Dis au moins à mes cinq frères de ne pas mener une vie qui les amènerait ici." 7 Le père Abraham répondit: "Ils ont Moïse et les prophètes: Qu'ils les croient s’ils veulent." 8 Cela signifie que personne d’entre nous n'a d’excuse s’il ne fait pas son salut, car nous avons les prédicateurs et l’enseignement de la théologie. 9 Le riche avait donné à ses frères le mauvais exemple: aussi ne voulait-il pas qu’ils viennent en enfer, sachant bien que son châtiment en serait accru (ce n'était pas par charité). 10 Cela signifie que si quelqu’un donne un mauvais exemple qui en conduise d’autres à la damnation, son châtiment en grandira en proportion du nombre de ceux qui se seront damnés à cause de lui. 11 Et inversement, plus on aura mené de gens au paradis par son exemple et par son enseignement, plus on verra grandir sa gloire au ciel. 12 Car pour les hérésiarques qui font encore se damner les gens, leur châtiment continue de s’accroître avec le nombre de leurs victimes. 13 Et de même s’accroît au ciel la gloire de ceux dont l’enseignement en a mené d’autres au salut. |
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TC0131 | TE009381 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 692, 1-9 | L’ARCHE D'ALLIANCE, FIGURE DE NOTRE-DAME. 1/ La douce vierge Marie fut annoncée par l’arche de l’Ancien Testament 2/ dans laquelle on gardait les cinq livres de Moïse, sa verge et une mesure de la manne dont Dieu voulut repaître son peuple au désert. 3/ Cette arche était en son temps le plus noble réceptacle au monde. 4/ La douce vierge Marie fut la vraie Arche du Testament, 5/ elle qui contint en elle-même le riche Trésor qui contenait en lui aussi grande richesse que le monde entier. 6/ Elle contint en elle-même Celui que ciel et terre ne peuvent contenir et qui contient tout en lui. 7/ Aussi ceux qui parlent contre elle et contre sa virginité méritent d’être punis plus durement 8/ que le prêtre qui mourut subitement pour avoir touché l’arche sans être dans l’état qu’il fallait pour la toucher. 9/ Si Dieu a voulu qu’il en soit puni, c'était moins pour la situation de ce moment que pour Celle que l’Arche annonçait. | |
TC0131 | TE009247 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 011, 1-6 | NAISSANCE DE SAINTE ANNE. 1/ Il était un honnête homme nommé Joachim et sa femme Agar. 2/ Ils eurent de leur mariage deux filles, sainte Anne et Emerie sa soeur. 3/ Sainte Anne fut mariée à un honnête homme nommé Joachim comme son père. 4/ Emerie fut mère de sainte Elisabeth qui était donc cousine germaine de Notre-Dame, puisqu’elles étaient filles de deux soeurs. 5/ Il n'y a donc rien de sérieux dans la tradition qui fait naître sainte Anne de la cuisse de Phanuel: 6/ C'est une hérésie de le croire, car elle eut père et mère comme tout le monde. | |
TC0131 | TE009052 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 071, 21-30 | L’AGNEAU PASCAL. 21/ Car tout comme le feu raffine l’or et l’argent, le Saint-Esprit efface les hérésies et les superstitions du coeur de ses fidèles. 22/ Il était défendu de briser aucun des os de l’agneau. 23/ Cela signifie que nous ne devons pas jurer par la mort de Dieu ni jurer grossièrement par lui ni par sa vierge mère ni par aucun des saints, 24/ car Dieu nous interdit de jurer, si ce n'est devant un juge quand on y est obligé. 25/ Disons seulement oui ou non; car Dieu nous défend de jurer sur les cheveux de notre tête; car si un cheveu est blanc, nous ne le rendrons pas noir et s’il est noir nous ne le rendrons pas blanc: 26/ ils ne nous appartiennent donc pas puisque nous n'en faisons pas ce qui nous plaît. 27/ Tout appartient à Dieu puisqu’il a tout fait; et il nous défend de jurer sur tout ce qu’il a fait. 28/ Nous avons bien un serment que nous pouvons faire, mais pas plus: nous pouvons jurer par nos péchés. 29/ En effet, s’il y a quelque bien à notre actif, il appartient à Dieu qui l’a fait par nous, 30/ tandis que nos péchés sont bien à nous: N'hésitons donc pas à jurer sur nos péchés, car nous ne possédons en propre rien d’autre. |
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TC0131 | TE008146 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 688, 1-7 | SAINT DOMINIQUE CONVERTIT LES HERETIQUES. 1/ Saint Dominique discutait avec les hérétiques. Comme ils s’obstinaient dans leurs erreurs, il conclut un naccord avec eux: 2/ Ils jetteraient leurs livres dans un feu et lui le sien et le livre qui ne serait pas consumé, quel qu’il soit, serait reconnu comme vrai. 3/ Aussitôt jetés, les livres des hérétiques prirent feu et celui de saint Dominique resta en l’air planant comme un oiseau, sans subir de dommage. 4/ Les hérétiques furent donc vaincus; à la vue de ce miracle certains se convertirent à l’orthodoxie 5/ et renoncèrent à soutenir les hérésies qu’ils défendaient auparavant. 6/ Nous pouvons en conclure que la gloire ne cesse de croître au ciel pour ceux dont l’enseignement a sauvé certains chrétiens, 7/ comme ce fut le cas pour saint Augustin, saint Dominique et saint François, car bien des gens sont sauvés par leur enseignement ou celui de leurs fils. |
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TC0134 | TE014055 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 201a | Sous le conseil d’Arius, tous les évêques catholiques sont exilés. Seuls trois défendent la foi. | |
TC0134 | TE014054 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.192a | La mort subite et infâmante d’Arius qui blasphème contre la sainte Trinité. | |
TC0137 | TE012662 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 177 | Le Bienheureux Paphnuce. Un manichéen et le Bienheureux Paphnuce se disputaient sur la création mais ne pouvant pas se convaincre l’un l’autre, on décida de prouver qui disait la vérité en traversant à tour de rôle un feu. Le saint entra le premier et resta indemne; après l’hérétique entra dans le feu mais fut rapidement contraint de sortir des flammes pour ne pas être brûlé. | |
TC0138 | TE020045 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 906 | Ruse d'un quêteur pour obtenir un denier d'un évêque. | |
TC0138 | TE019172 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 117 | Échec d'un baptême hérétique par un évêque d'Arles. | |
TC0139 | TE013198 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 36, p. 26 du texte hébreu | Rabbi Eliezer, accusé d’hérésie, déclare devant le tribunal que " le Juge connait la vérité" . Il est ainsi sauvé du châtiment car le juge croit qu’il reconnait son autorité alors qu’Eliezer s’en remet à Dieu. Il s’est retrouvé dans cette redoutable situation parce qu’il a accepté d’écouter un disciple de Jésus sans lui faire admettre son erreur au lieu de fuir sa compagnie. | |
TC0140 | TE013928 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLV, 1. | Augustin fut haï et persécuté par les Donatistes et les Pélagiens. | |
TC0140 | TE013929 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLV, 2. | Jérôme fut haï et persécuté par un clerc romain et par les Pélagiens. | |
TC0140 | TE013456 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXVI, 9. | Les diables se plaignent que pendant le carême leur travail est détruit par les prédicateurs. Satan trouve un remède en inventant une église à lui. | |
TC0140 | TE013544 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), VII, 1. | Après trois ans de siège du château où s’était réfugié fra Dolcino, celui-ci fut capturé avec sa femme. Les inquisiteurs décidèrent de les brûler l’un après l’autre : d’abord la femme pour réussir à convertir fra Dolcino. Toutefois, ils ne réussirent pas à allumer le feu et tandis que le peuple croyait qu’il s’agissait d’une action divine, les inquisiteurs comprirent qu’il s’agissait d’une intervention diabolique. Après avoir célébré une messe et exposé l’hostie, ils réussirent à brûler les deux. |
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TC0140 | TE013555 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XI, 1. | Une femme, tentée par le diable, perd la foi et presque folle se jette aux pieds de l’inquisiteur demandant à être brûlée comme hérétique. L’inquisiteur se faisant raconter le fait l’absout, parce que la femme n'accepte pas de devenir incroyante. |
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TC0142 | TE018564 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 22 | Au temps de la propagation de l’hérésie albigeoise, le diable insinua des doctrines hérétiques à certains théologiens de Paris [disciples de Maître Amaury de Bène]. Ils affirmaient, entre autres, que Dieu avait parlé à travers Ovide de la même manière qu'à travers Saint Augustin, ou encore niaient la résurrection des corps. L'un d'eux, l'orfèvre Guillaume vint voir Maître Rudolph de Namur et lui présenta sa doctrine, puis prophétisa l’avènement, dans cinq ans, de quatre plaies : le peuple périrait de faim ; les princes se tueraient l'un l'autre, la terre s'ouvrirait et engloutirait les bourgeois; le feu tomberait sur les prélats devenus membres de l’Antichrist. (Tout cela n'eut pas lieu). Maître Rudolph demanda alors s'il avait d'autres personnes qui partageaient ces opinions et Guillaume nomma ses complices hérétiques. Rudolph les dénonça à l’évêque de Paris. On lui demanda de s'infiltrer dans la secte, ce qu'il fit avec succès. Ainsi les hérétiques furent arrêtés, accusés, jugés et brûlés ou incarcérés à vie. A l'heure de leur mort, il y eut un grand gémissement du vent : sans doute provoqué par les démons. La même nuit, un hérétique de la secte confessa - trop tard - son erreur à une recluse et dit être damné. |
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TC0142 | TE018558 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 20 | Alors qu’il prêchait, Bertram, évêque de Mayence, aperçut deux hommes qu’il savait être expulsés de Montpellier pour cause d’hérésie et cria alors : « Je vois parmi vous des messagers du diable ! » . Ces deux hommes d’abord essayèrent d’interrompre le sermon puis, après la messe, commencèrent eux-mêmes à prêcher devant l’église. L’évêque ne put les chasser, parce que certains bourgeois s’y opposaient. Quand des clercs leur demandèrent qui leur avait donné le droit de prêcher, ceux-ci répondirent que c’était l’Esprit (non pas l’Esprit saint, mais l’esprit malin). Ils firent ainsi propager l’hérésie vaudoise dans cette région. | |
TC0143 | TE014300 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 138, col. B - p. 139, col. A | Alors qu’il prêchait, Bertram, évêque de Mayence, aperçut deux hommes qu’il savait être expulsés de Montpellier pour cause d’hérésie et cria alors : " Je vois parmi vous des messagers du diable !" . Ces deux hommes d’abord essayèrent d’interrompre le sermon puis, après la messe, commencèrent eux-mêmes à prêcher devant l’église. L’évêque ne put les chasser, parce que certains bourgeois s’y opposaient. Quand des clercs leur demandèrent qui leur avait donné le droit de prêcher, ceux-ci répondirent que c’était l’Esprit (non pas l’Esprit saint, mais l’esprit malin). Ils firent propager l’hérésie vaudoise dans cette région. | |
TC0148 | TE015631 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1232 | LA PRIÈRE GUÉRIT SAINT MARTIN. — Saint Martin fuyant les hérétiques s’en vint sur une île, y vivant d’herbes et de racines. Mangeant de l’hellébore vénéneuse, il se sentit mourir. Il en réchappa grâce à la prière. | |
TC0148 | TE015431 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1037 | LA RUSE DE L’HÉRÉTIQUE ET CELLE DU RENARD. — L’hérétique se confesse à seule fin de pervertir son confesseur. Le renard tire la langue pour capturer les oiseaux. | |
TC0148 | TE015335 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 943 | LA MAUVAISE PÉNITENCE D’UNE MANICHÉENNE. — Dans le diocèse de Châlons, aux environs du Mont-Aimé, une petite vieille du nom d’Alberea, manichéenne, ne mangeait du fait de ses faux principes ni viande, ni ?ufs, ni fromage et s’abstenait de beaucoup d’autres choses, pour suivre la doctrine de sa secte et non à cause de Dieu. Sa réputation était si grande que tous les habitants la jugeaient comme une très sainte femme. Pour dissimuler son erreur, elle communiait tous les dimanches mais n’avait en fait aucune dévotion pour le corps du Christ. Arrêtée, elle fut brûlée. Elle avoua suivant la procédure que tous ses actes étaient des oeuvres diaboliques destinées à corrompre les âmes. Une telle pénitence ne lui était non seulement d’aucun profit, mais plus encore lui était nuisible. |
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TC0148 | TE015650 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1250 | THÉODOSE OBTIENT PAR SES PRIÈRES LA VICTOIRE SUR EUGÈNE. — L’empereur Valentinien, arien, s’étant suicidé, Eugène, également arien, lui succéda. Théodose, catholique, prit les armes contre lui, s’armant de jeûnes et de prières. Un saint ermite lui promit la victoire. Théodose passa les Alpes pour voir une multitude qui marchait contre lui. Les siens, terrifiés, se préparaient à fuir. Il se mit à prier. Dieu rendit courage aux siens. Le vent retourna leurs traits contre les ennemis. Eugène, amené aux pieds de Théodose, fut tué. | |
TC0148 | TE015334 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 942 | UN JONGLEUR CONFOND DES HÉRÉTIQUES. — A des hérétiques qui se glorifiaient devant leurs fidèles de leurs mortifications, un jongleur dit qu’il prouverait que son cheval était meilleur qu’eux. Ils ne mangeaient pas de viande, lui non plus et il ne buvait pas de vin. Ils avaient une couche médiocre, lui aussi. Tout cela ne leur était d’aucune utilité car non seulement ils ne croyaient pas aux articles de la foi, mais encore les dénigraient. Certes son cheval ne croyait pas, mais il ne dénigrait pas. | |
TC0148 | TE015697 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1296 | CHANTER ALLÉLUIA PERMET DE REMPORTER LA VICTOIRE. — Les évêques de Gaule et saint Germain [d?Auxerre] se réunirent en concile en Grande Bretagne où pullulaient les hérétiques. Les ayant confondus, ils voulurent s’en revenir. Les Pictes et les Saxons se rassemblèrent pendant le carême pour combattre les Bretons. Se voyant en nombre insuffisant ils demandèrent de l’aide aux évêques, qui, leur ayant prêché l’Evangile, les baptisèrent. Le jour de Pâques, armés de leur foi, ils jetèrent leurs armes. Alors que les ennemis, sûrs de la victoire, s’avancaient, ils crièrent après Germain ?Alléluia!?. Les ennemis furent mis en fuite. | |
TC0148 | TE015457 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1063 | JEÛNES ET PRIÈRES DE SAINT AMBROISE. — L’empereur Valentinien et sa mère Justine, qui étaient ariens, envoyèrent des soldats pour se saisir de saint Ambroise afin de l’exiler. Les Milanais s’y opposèrent préférant la mort à la perte d’un tel pasteur. Ambroise lutta par des prières et des jeûnes continus. Maxime s’empara de l’empire. Justine mourut en exil et Valentinien se pendit. Ambroise sauva ainsi l’Eglise. De plus, Théodose tua Maxime, et, une fois empereur, détruisit l’arianisme. |
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TC0148 | TE015694 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1293 | SAINT AMBROISE INTRODUIT LE CHANT D’HYMNES ET D’ANTIENNES. — L’impératrice Justine, arienne, voulut exiler Ambroise. Le saint refusa de quitter son église, soutenu par les Milanais. Valentinien la fit assiéger. Les fidèles, s’adonnant aux jeûnes, aux vigiles et aux prières, se mirent à chanter des hymnes et des antiennes pour les vigiles. Après la libération de saint Ambroise, l’Eglise de Milan se mit à célébrer les vigiles des saints par des hymnes et des antiennes, coutume qui se transmit à d’autres églises. | |
TC0148 | TE015649 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1249 | LA PRIÈRE DU PATRIARCHE ALEXANDRE VAINC ARIUS. — L’empereur Constantin, arien, et qui défendait Arius, réunit un concile à Constantinople. Alexandre, patriarche d’Alexandrie, s’opposa ouvertement à la secte. Il fut menacé d’exil, à moins de se rallier, le lendemain matin. Il passa la nuit en prière. Le matin, Arius fut conduit en grande pompe au concile. Poussé par un besoin naturel, il se retira. Là, il s’assit, ses viscères se répandirent . | |
TC0148 | TE015675 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1274 | VIE DE SAINT PACHÔME DE THÈBES (OU DE TABENNE). ~ Le jeune Pachôme trouble une cérémonie païenne et en est exclu. Jeune recrue, il se convertit au contact de chrétiens. Il est baptisé, rêve d’une rosée céleste et devient le disciple de Palémon. Palémon refuse d’ajouter de l’huile à son repas. ~ Un moine n’est pas brûlé par des charbons ardents, grâce au diable. Le diable apparaît à ce moine sous la forme d’une femme, avec qui il pèche. Le moine se suicide à Panos (Panopolis) en se jetant dans le four d’un bain. ~ Pachôme vient à Tabenne. Un ange lui apporte la règle pour les frères. Palémon le rejoint et meurt. ~ Pachôme voit où se trouvent les démons, mais les tourne en ridicule. ~ Pachôme met en fuite les démons qui essayaient de détruire sa cellule. ~ Pachôme chasse par le signe de croix le diable qui lui était apparu sous la forme d’un coq. ~ Pachôme réduit à néant l’effort des démons de le faire rire. ~ Il chasse les démons venus sous la forme de très belles femmes. ~ Le diable le bat. Il marche sur les scorpions et les serpents sans être mordu; les crocodiles l’aident à franchir le Nil. ~ L’ange précise la règle pour les moines. ~ Une jeune fille possédée du démon et ayant rompu son v?u de chasteté est libérée par Pachôme. ~ Un moine, gagné par la contrition grâce aux prières de Pachôme, ne peut s’empêcher de pleurer. ~ Deux disciples de Pachôme répondent avec succès à une énigme posée par un philosophe à propos d’Adam, d’Enoch et de Loth. ~ Pachôme réprimande un cuisinier qui, au lieu de faire à manger pour les frères qui ne mangeaient pas ce qu’il cuisinait, avait tissé cinq cents nattes. Le saint les brûla: le cuisinier avait failli à son office; de plus il est plus glorieux de s’abstenir de choses qui existent. ~ Pachôme reconnaît par leur odeur fétide des hérétiques favorables à Origène, déguisés en anachorètes. ~ Pachôme a la vision de l’avenir sombre de sa communauté. ~ Pachôme chasse par le signe de croix le diable venu sous l’apparence du Christ. ~ Le diable lui apparaît, ainsi qu’au moine Théodore sous la forme d’une femme. Elle lui avoue la force des démons et leur faiblesse face à la prière. ~ Mort du saint en présence de l’ange qui l’avait souvent dirigé. ~ |
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TC0148 | TE015361 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 969 | LA CONVERSION DE SAINT AUGUSTIN. — La mère de saint Augustin pleurait tous les jours sur la perdition de son fils. Saint Ambroise lui dit que le fils de tant de larmes ne saurait être un fils perdu. Un jour, après avoir longuement pleuré sur son fils, elle se vit assise sur une barre d’or. A un jeune homme qui lui demanda la cause de ses pleurs, elle répondit qu’elle pleurait sur son fils. Il lui dit que son fils serait à l’endroit même où elle se trouvait. Augustin, encore manichéen, avait entendu un sermon de saint Ambroise. Il s’allongea sous un arbre et pleura. Pris de repentir, d’hérétique il devint saint. | |
TC0155 | TE016264 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 140 | L’empereur Léon visite Daniel le Stylite. Tout à coup, son cheval a peur, se cabre et l’empereur tombe. Seules les prières de saint Daniel le préservent d’une mort imminente. L’écuyer de l’empereur, un arien, a peur que cet incident ne le disgracie et se met sous la protection du saint qui non seulement le maintient auprès de l’empereur mais aussi le délivre de l’hérésie. Quand le roi des Khazars vient pour conclure une alliance, l’empereur lui montre saint Daniel comme la merveille de son pays | |
TC0155 | TE016292 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 170 | Un jour, pour éprouver la patience d'abba Agathon, quelques anachorètes, l’accusent de différents péchés, ce qu’il admet avec une humilité exemplaire. Mais quand ils l’accusent d’être hérétique, le saint exprime la plus grande indignation contre cette accusation, car l’hérésie est une rupture définitive entre Dieu et l’homme. | |
TC0157 | TE017057 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 431, l. 14 – p. 433, l. 1 | Toutes les ordinations prononcées par Liberius étaient et sont restées valides, bien qu’il se soit montré hérétique et indiscipliné. Il a souscrit à l’hérésie arienne, a causé ce faisant de nombreux crimes contre les catholiques : meurtres de prêtres, fidèles empêchés de fréquenter les églises et les bains. Liberius apostasie, et meurt six ans plus tard. Ses ordinations sont néanmoins restées en vigueur. | |
TC0157 | TE017148 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 333, l. 10 – p. 334, l. 9 | Grégoire de Naziance, que les historiens appellent le Théologien, renonça à l’épiscopat de Constantinople pendant le règne de l’empereur Théodose. Cela est attesté dans les sources : il avait été placé sur le trône contre sa volonté, pour son efficacité contre l’hérésie, mais lorsqu’il apprit que sa situation faisait des jaloux, il s’en expliqua et se retira. Nectarius fut promu à sa place. |
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TC0158 | TE016993 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 451 | Les brahmanes hérétiques et le maître bouddhique.– Dans un pays où le roi sert les six maîtres hérétiques et où le prince héritier honore la doctrine bouddhique, un concours est institué entre les brahmanes hérétiques et le maître bouddhique; tandis que les brahmanes apportent chacun un cerf mort, le maître bouddhique présente un merveilleux cerf vivant et une perle surnaturelle. Il est déclaré vainqueur. | |
TC0158 | TE016580 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 140 | Il ne faut pas craindre les démons.– Cinq voyageurs s'arrêtent pour la nuit dans un temple où il y a des statues de divinités hérétiques; quatre d'entre eux voudraient brûler ces idoles pour en faire du feu; le cinquième s'y oppose; c'est ce dernier que les démons veulent manger pendant la nuit; il ne se sauve qu'en imitant ses compagnons à brûler les idoles. Il ne faut pas craindre les démons, car ceux-ci en prennent aussitôt avantage. | |
TC0165 | TE018339 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 86, p. 170 | Le roi Louis raconte un autre miracle eucharistique, qui se produit la même année près de Chartres. Le prêtre, au moment de l'Eucharistie, voit l'hostie se transformer presque complètement en une chair pure et belle, ne demeurant pain que là où se trouvent ses doigts, à son grand étonnement et à celui de tous ceux qui sont présents. Le corps du Christ est ensuite placé dans un reliquaire en cristal, où il est vu par un membre de la cour du roi Louis qui confirme la vérité des faits. Herbert pense que la récente abondance de miracles, notamment eucharistiques, s'explique par une volonté de fortifier les fidèles contre la propagation de l'hérésie en France. |
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TC0165 | TE018359 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 106, pp. 196-204 | Eskilo, à seize ans, est envoyé par ses parents en Saxe pour étudier. Gravement malade, il reçoit l'extrême onction et, à l'agonie, est laissé pour mort. Pris par une vision, il entre dans une maison dans laquelle il est immédiatement enveloppé de flammes et se croit condamné pour l'éternité. C'est alors qu'il voit un passage menant à un palais. Lorsqu'il entre dans le palais, il voit la Vierge Marie sur un trône, qui lui reproche d'avoir osé se présenter devant elle. Trois personnes vénérables prennent sa défense et la Vierge fait semblant d'être en colère contre lui pour ne lui avoir jamais exprimé sa dévotion. Terrifié, Eskilo demande pardon et propose de payer pour sa libération. Lorsque la Vierge lui demande cinq sortes de blé, le jeune homme promet de payer. Il se réveille à la surprise de tous, ne pouvant que remercier Dieu de ne plus être au sein des flammes. Une fois la vision racontée, un homme sage lui dit qu'il sait qu'Eskilo sera un homme important pour l'Église et qu'il devra construire à ses frais cinq monastères d'ordres différents avec au moins douze moines pour chacun. Devenu évêque de Lund, Eskilo fonde d'abord les cinq monastères, puis de nombreux autres, à ses frais et à ceux d'autres fidèles, pour les Cisterciens, les Chartreux et les Prémontrés, non seulement au Danemark mais aussi en Saxe, en Slavonie, en Suède et en Norvège, travaillant en même temps à éradiquer le paganisme et l'hérésie, qu'il abhorre. Un noble de ces terres refuse d'obéir à Eskilo et de se séparer de sa femme, une parente de sang ; excommuniée, la femme est retrouvée morte dans son lit, la gorge tranchée par un démon. Un autre homme riche se marie avec la femme d'un autre chevalier et Eskilo, après de nombreux avertissements non entendus, lui inflige un anathème. Les deux pécheurs sont étouffés dans leur sommeil avec leurs deux enfants. La notoriété de l'événement convainc de nombreux pécheurs de changer de vie. Elie, le dixième évêque de Ribe, au Danemark, trouve l'hostie qu'il a laissée intacte, divisée en cinq parties pour signifier, comme on le comprendra plus tard, les cinq évêques, dont Elie, qui dans le schisme entre Alexandre III et Victor IV prend le parti de ce dernier. Plus tard, Elie, plus intéressé par la richesse que par l'âme de ses fidèles, refuse, sur le point de mourir, de se confesser et de communier. Il est retrouvé mort, étouffé par les démons et jeté sur un phare. Le frère d'Eskilo meurt sans confession et sans lui avoir demandé pardon pour l'avoir offensé à tort. Un jour qu'Eskilo est en train de prier, son frère apparaît devant lui, en silence, avec une attitude pénitente, enveloppé de flammes, à l'exception de son cou, sa tête et le haut de ses épaules. Stupéfait, Eskilo ne parle pas mais, tourmenté par le chagrin de son frère, il demande le lendemain de nombreuses messes et prières pour lui au chapitre. Tout ce qui précède a été dit à Herbert par Eskilo lui-même. |
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TC0165 | TE018397 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 144, pp. 261-262 | Un homme d'Ambronay (village près de Châlons-sur-Saône), corrompu par le poison de l'hérésie est convaincu par un Juif qu'il n'y a pas le vrai sang et le vrai corps du Christ dans l'Eucharistie. Chaque fois qu'il va à la messe, il bavarde distraitement. Malade, quand le prêtre lui apporte la communion, il dit qu'il n'y a pas d'urgence et qu'il peut attendre le lendemain. Il meurt subitement cette nuit-là, étouffé par le diable. |
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TC0165 | TE018290 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44g, pp. 92-94 | Le légat pontifical et divers évêques emmènent avec eux Saint Bernard, contre sa volonté, pour lutter contre l'hérésie à Toulouse. Comme le voyage est particulièrement fatiguant, ils lui donnent un meilleur cheval qu'à l'accoutumée. Lorsqu'ils arrivent dans la région, le meneur des hérétiques choisit de se cacher, car il sait qu'il ne peut rien faire face à Bernard. Après de nombreux miracles quotidiens, Bernard est confronté à un hérétique qui le critique en disant que son maître n'a pas un cheval aussi bien nourri que le sien. Bernard répond tranquillement que le cheval, en tant qu'animal, suit son propre ventre, alors qu'il faut comparer son propre cou à celui de l'hérétique. Il montre alors son cou très maigre et blanc, et les spectateurs sont satisfaits de l'efficacité de sa réponse. |
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