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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Chaleur | Warmth | Wärme | Calor | Calore
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE002874 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 9a | L’amour du prochain est comparé à la chaleur naturelle du corps qui varie selon les âges de la vie et la santé. | |
TC0033 | TE006274 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 411 | LA REPONSE D’UN PHILOSOPHE A CINQ QUESTIONS. Un roi posa cinq questions à un philosophe, auquel celui-ci répondit ainsi. Première question: "Qu?est-ce que l’homme?". Il répondit: "La propriété de la mort, un hôte, un voyageur qui passe". Il ne peut échapper à la main de la mort; la mort lui prend tous ses jours et toutes ses peines; et selon les mérites de l’homme, elle en acquitte le prix. Il est dit hôte car il est vite rejeté dans l’oubli, bien qu’ayant été reçu avec joie. Il a donné à manger et à boire à des ingrats et ne peut rien emporter le matin; à son arrivée on lui a promis beaucoup mais sans le lui donner. Il est un voyageur qui passe, ne se reposant à aucun moment, soit en dormant, soit en mangeant. Deuxième question: "A quoi est-il semblable?" Il répondit: "A un tas de neige, à la rose du matin, à un fruit frais." La neige fond dès la moindre chaleur. L’homme, né de la pourriture, y retourne dès la moindre maladie. A la rose du matin qui d’une couleur vive dans sa jeunesse, se fane dans sa vieillesse. A un fruit frais qui pendant sur l’arbre et parvenu à maturité est rongé à l’intérieur par un ver et tombe, inutile. Ainsi l’homme frappé par la maladie dans son enfance et gagné par la mort, devient inutile aux siens. Troisième question: Comment l’homme se comporte-t-il? Comme la lanterne au vent qui vite est éteinte; une étincelle sur la mer qui est absorbée vite par les ondes; l’écume dispersée par la tempête; la laine que le vent disperse; la fumée rapidement disparue. Quatrième question: Où est l’homme? Dans les guerres multiples. Cinquième question: En quelle compagnie l’homme est-il? Avec sept compagnons: la faim, la soif, le chaud et le froid, la fatigue, la maladie et la mort. |
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TC0033 | TE005904 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 53 | L’EXPERIENCE DE LA DOULEUR DES LAVANDIERES. Les lavandières connaissent bien la douleur (du passage du froid au chaud) quand elles viennent des rivières gelées pour aller près du feu. | |
TC0033 | TE005906 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 55 | UN FLEUVE FROID ET CHAUD. Selon Solin, il existe une source bouillante le jour et glacée la nuit. De même, il existe un fleuve dont les rives sont gelées et le milieu qui bout. | |
TC0033 | TE006007 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 153 | LES VISIONS DE SAINT FURSY. Un frère âgé du monastère de Bède lui a raconté qu’il avait vu le saint (Fursy) et avait entendu de sa bouche, chez les Angles de l’Est, les visions qu’il avait eues. Bien que ce fût par par un temps d’hiver rude et que tout fût gelé, lorsque cet homme, vêtu simplement d’un vêtement léger, avait raconté ses visions, il s’était mis à transpirer comme s’il endurait la plus forte chaleur du milieu de l’été. | |
TC0106 | TE015753 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 16 | VOYAGE D’UN HOMME DANS L’AU-DELÀ. Bède raconte qu’un homme, revenu des tourments de l’enfer en l’an 811, s’inflige une très dure pénitence : il prend successivement des bains d’eau glacée puis brûlante. | |
TC0124 | TE014662 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 11 [313] | Un frère aperçut le petit four de saint Martin plein de charbon et, après avoir approché un petit siège, se chauffa les parties nues. En l’apercevant, Martin cria au scandale et le frère se confessa. | |
TC0124 | TE015045 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 14 [688] | Un ermite entrant dans une caverne pour échapper à la canicule y trouva un lion menaçant et rugissant. Il lui parla sans peur et le lion partit. | |
TC0138 | TE014106 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 30 | La paresse comparée à un petit feu qui mène au grand feu de la damnation. | |
TC0140 | TE013873 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 17. | Miracle de saint François qui réchauffe un homme seulement en le touchant de sa main. | |
TC0142 | TE019025 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 36 | Dans l'abbaye cistercienne de Maizières un moine se mourait. Comme il faisait très chaud, il demanda la permission d'enlever sa coule, et l’infirmier le lui permit par compassion. Le moine mourut, mais pendant que ses confrères priaient autour de son corps dans l’oratoire, il se redressa et demanda que l’on appelle l’abbé. Il raconta ensuite que saint Benoît lui avait refusé l’entrée du Paradis parce qu’il ne portait pas sa coule. Il la revêtit et s’endormit en paix. |
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TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0163 | TE018143 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 77. | LE RÉVÉREND KÛYA SE DÉPOUILLE DE SON VÊTEMENT ET L’OFFRE À LA GRANDE DIVINITÉ BRILLANTE DE MATSUNOO.– En visite dans la capitale, le révérend et ascète Kûya croise un homme semblant transi de froid. Questionné par le révérend, l’homme répond qu’il est la grande divinité brillante du sanctuaire de Matsunoo et qu’il est heureux d’enfin rencontrer le révérend Kûya pour lui exposer ses doléances. Il dit qu’il souffre d’un froid insupportable à cause de la bise des pensées dévoyées, des notions erronées, et du givre des passions et actes porteurs de mal. Puis il demande au révérend de lui offrir une lecture du sûtra du lotus. Kûya ému et confus répond qu’il fera cette offrande dans le sanctuaire de la divinité. Puis il dit qu’il veut lui offrir sa chemise qu’il porte sous son vêtement depuis quarante ans et qui est imprégnée de la lecture du sûtra du lotus. Le dieu enfile la chemise et, tout joyeux, dit qu’il se sent alors parfaitement réchauffé et qu’il protègera dorénavant le révérend Kûya jusqu’à l’heure où il réalisera la Voie du Bouddha. Le zèle de cet ascète a permis à tous de pratiquer l’invocation au Bouddha, qui n’était pas alors répandu encore au Japon. Au cours de ses pérégrinations, Kûya proclame Amida [le Bouddha sauveur] et les gens l’appellent « l’ascète d’Amida » ou « l’ascète de la ville ». Là où il manque un pont il en construit un, là où il manque un puits il en creuse un. On peut dire qu’il est le fondateur de l’invocation. Ainsi il accomplit sa Renaissance en ayant fait de la lecture du sûtra du lotus et de l’invocation au Bouddha des actes conduisant au paradis. |
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TC0165 | TE018200 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 6, pp. 23-29 | Le maître des novices Acardus raconte sa rencontre avec l'ermite Schetzel, qui remonte à l'époque où il se trouvait à l'évêché de Trèves lors de la construction du monastère de Himmerod. Afin de martyriser sa propre chair, Schetzel vit seul et nu dans la forêt, mangeant très peu, pour l'amour de Dieu. Quatre ans avant sa mort, pendant un hiver beaucoup plus rude que les autres, il passe ses nuits dans la cour d'un homme pauvre et honnête, qu'il ne dérange en aucune façon, puis retourne chaque fois dans la forêt avant le lever du soleil. Parfois, il prend des miettes de pain qu'il garde dans un petit sac, qui est sa seule richesse. Saint Bernard en entend parler et charge Acardus d'aller avec d'autres moines pour saluer l'ermite et lui apporter de modestes présents, une tunique et des sandales. Après avoir évité les moines pendant quelques jours, Scheztel décide finalement d'accepter leur demande de rencontre, faite par l'intermédiaire de l'homme qui l'a accueilli. L'ermite accepte alors les présents, les enfile et les retire immédiatement après. Cela lui permet d'accepter les cadeaux de Bernard (qu'il remercie), sans pour autant les conserver. Frappés par l'affabilité et la bonté de l'homme, les moines lui demandent s'il a déjà subi les tentations de la chair, ou s'il a été dérangé par des démons. Schetzel sourit, affirme que personne n'échappe à la tentation, puis raconte une histoire. Une fois en hiver, nu comme à son habitude, il reçoit la neige envoyée par Dieu comme une couverture qui l'enveloppe complètement, à la seule exception d'une petite ouverture au niveau de son nez, pour respirer. Attiré par la chaleur, un lièvre s'approche de lui et s'assoit sur son visage. L'arrivée du petit animal prend l'ermite par surprise. Il sourit et se surprend à vouloir caresser l'animal, abandonnant ainsi sa concentration et son sérieux. D'un seul effort, Schetzel résiste à la tentation et laisse le lièvre en paix. C'est, dit-il, l'une des plus grandes tentations qu'il ait connues de toute sa vie. Schetzel a raconté cette histoire et d'autres semblables aux moines, avant de les saluer et de se recommander à Bernard. Acardus conclut en racontant le fort impact des paroles de l'ermite sur lui et ses frères, qui ont compris qu'ils n'étaient rien devant l'impressionnante perfection de Schetzel. Celui-ci, ayant prédit sa propre mort, il est à présent enterré au Luxembourg. |
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TC0165 | TE018383 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 130, pp. 240-241 | Charles, abbé du monastère cistercien de Staffarda, avant de devenir évêque de Turin, raconte à Herbert un miracle qui s'est produit dans la maison de son père. Un homme qui travaille pour le père de l'évêque tombe malade et décède. Dans la nuit, on entend un gémissement ; le père se précipite et trouve le mort ressuscité, se plaignant du prince de Clermont-Ferrand qui, rencontré après sa mort au sein d'une foule de damnés, a mis son armure brûlante sur ses épaules, laissant des traces visibles à son réveil. A partir de ce moment, guéri, l'homme vit une vie meilleure. |
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TC0165 | TE018309 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 57, pp. 128-129 | Jourdain de Fossanova raconte à Herbert l'histoire d'un moine cistercien en Italie qui, à cause de la chaleur due à la fièvre, retire son habit et meurt uniquement vêtu de son scapulaire. L'âme arrive au ciel mais le portier lui refuse l'entrée, lui rappelant qu'un moine sans son habit monastique ne peut pas entrer au Paradis. Un compagnon garantit alors la sainteté du moine, à qui on offre la possibilité de retourner dans son corps, de raconter la vision, de demander pardon et d'enfiler à nouveau son habit monastique avant de mourir en paix. Comme on le lit dans les "Vitae Patrum", l'habit monastique possède sa propre puissance, héritée du Saint-Esprit. |
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