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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Chaleur | Warmth | Wärme | Calor | Calore
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018200 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 6, pp. 23-29 | Le maître des novices Acardus raconte sa rencontre avec l'ermite Schetzel, qui remonte à l'époque où il se trouvait à l'évêché de Trèves lors de la construction du monastère de Himmerod. Afin de martyriser sa propre chair, Schetzel vit seul et nu dans la forêt, mangeant très peu, pour l'amour de Dieu. Quatre ans avant sa mort, pendant un hiver beaucoup plus rude que les autres, il passe ses nuits dans la cour d'un homme pauvre et honnête, qu'il ne dérange en aucune façon, puis retourne chaque fois dans la forêt avant le lever du soleil. Parfois, il prend des miettes de pain qu'il garde dans un petit sac, qui est sa seule richesse. Saint Bernard en entend parler et charge Acardus d'aller avec d'autres moines pour saluer l'ermite et lui apporter de modestes présents, une tunique et des sandales. Après avoir évité les moines pendant quelques jours, Scheztel décide finalement d'accepter leur demande de rencontre, faite par l'intermédiaire de l'homme qui l'a accueilli. L'ermite accepte alors les présents, les enfile et les retire immédiatement après. Cela lui permet d'accepter les cadeaux de Bernard (qu'il remercie), sans pour autant les conserver. Frappés par l'affabilité et la bonté de l'homme, les moines lui demandent s'il a déjà subi les tentations de la chair, ou s'il a été dérangé par des démons. Schetzel sourit, affirme que personne n'échappe à la tentation, puis raconte une histoire. Une fois en hiver, nu comme à son habitude, il reçoit la neige envoyée par Dieu comme une couverture qui l'enveloppe complètement, à la seule exception d'une petite ouverture au niveau de son nez, pour respirer. Attiré par la chaleur, un lièvre s'approche de lui et s'assoit sur son visage. L'arrivée du petit animal prend l'ermite par surprise. Il sourit et se surprend à vouloir caresser l'animal, abandonnant ainsi sa concentration et son sérieux. D'un seul effort, Schetzel résiste à la tentation et laisse le lièvre en paix. C'est, dit-il, l'une des plus grandes tentations qu'il ait connues de toute sa vie. Schetzel a raconté cette histoire et d'autres semblables aux moines, avant de les saluer et de se recommander à Bernard. Acardus conclut en racontant le fort impact des paroles de l'ermite sur lui et ses frères, qui ont compris qu'ils n'étaient rien devant l'impressionnante perfection de Schetzel. Celui-ci, ayant prédit sa propre mort, il est à présent enterré au Luxembourg. |
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TC0165 | TE018383 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 130, pp. 240-241 | Charles, abbé du monastère cistercien de Staffarda, avant de devenir évêque de Turin, raconte à Herbert un miracle qui s'est produit dans la maison de son père. Un homme qui travaille pour le père de l'évêque tombe malade et décède. Dans la nuit, on entend un gémissement ; le père se précipite et trouve le mort ressuscité, se plaignant du prince de Clermont-Ferrand qui, rencontré après sa mort au sein d'une foule de damnés, a mis son armure brûlante sur ses épaules, laissant des traces visibles à son réveil. A partir de ce moment, guéri, l'homme vit une vie meilleure. |
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TC0165 | TE018309 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 57, pp. 128-129 | Jourdain de Fossanova raconte à Herbert l'histoire d'un moine cistercien en Italie qui, à cause de la chaleur due à la fièvre, retire son habit et meurt uniquement vêtu de son scapulaire. L'âme arrive au ciel mais le portier lui refuse l'entrée, lui rappelant qu'un moine sans son habit monastique ne peut pas entrer au Paradis. Un compagnon garantit alors la sainteté du moine, à qui on offre la possibilité de retourner dans son corps, de raconter la vision, de demander pardon et d'enfiler à nouveau son habit monastique avant de mourir en paix. Comme on le lit dans les "Vitae Patrum", l'habit monastique possède sa propre puissance, héritée du Saint-Esprit. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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