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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Sang | Blood | Blut | sangre | sangue
164 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001416 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 51 | Une jeune fille raconte en confession à Thomas de Cantimpré qu’elle a frappé un prêtre qui voulait l’embrasser, et lui a fait saigner le nez. Il lui ordonne d’agir toujours de même pour protéger sa chasteté. Ce qui fait rire tous ceux qui étaient là. |
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TC0001 | TE001381 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 23 | Théorie du crime rituel annuel chez les Juifs. A la suite d’une prophétie mal comprise, les Juifs pensent guérir de leur malédiction en versant le sang des Chrétiens. | |
TC0001 | TE001380 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 22 | En 1271, les juifs torturent une petite fille de sept ans vendue à eux par une vieille femme. Ils recueillent le sang de la suppliciée et jettent son corps dans la rivière. Le cadavre, retrouvé par des pécheurs, désigne les coupables qui sont condamnés à mort et exécutés. | |
TC0001 | TE001375 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 16 | Le jour de l’assomption, la Vierge Marie guérit une veuve d’une douleur de hanche. D'une plaie ensanglantée au côté sortent des petites pierres rouges, blanches et noires que l’on garde précieusement. |
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TC0001 | TE001234 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 26 | Le Christ apparaît à un chevalier nouvellement entré dans l’ordre cistercien et désireux de déjà le quitter. Il lui offre un morceau de pain trempé dans le sang de sa plaie. Ce pain miraculeux lui guérit de ses douleurs physiques et morales. |
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TC0001 | TE001222 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 25, 7 | Une jeune fille vierge saigne par le stigmate du Christ en son côté. | |
TC0001 | TE001193 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 16, 2 | Un abbé est tué par des bandits engagés par ses propres chanoines. Lors des funérailles, les plaies du cadavres saignent alors qu’approchent les coupables. Le nouvel abbé les fait châtier; certains d’entre eux se suicident. | |
TC0004 | TE002736 | Jordanus de Pisis | Esempi : 104 | Le pain qui saigne. Le sang qui coule du pain coupé est le signe de l’aumône manquée. | |
TC0006 | TE003384 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 39 (3) | La similitude avec la chair ensanglantée a souvent été manifestée par le Seigneur dans le sacrement de l’autel. Jacques de Vitry l’a constaté de ses propres yeux dans un monastère de l’ordre de Prémontré, près du village appelé Braisne, en France. | |
TC0006 | TE003383 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 39 (2) | Dans la vie des Pères, se trouve l’histoire d’un ermite à qui le Seigneur montre un ange en train de couper avec une sorte de couteau les membres d’un petit enfant et qui recevait son sang dans un calice, tandis que le prêtre fractionnait l’hostie. | |
TC0007 | TE002615 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 15 | Un vieux sage, veuf, romain, épouse une jeune fille. Il ne la contente pas sexuellement. Elle veut prendre un amant. La mère de la jeune fille lui conseille de le mettre à l’épreuve. Elle abat son arbre préféré, tue sa chienne adorée et sème le trouble lors d’un repas. Pour qu’elle ne recommence pas, il la fait saigner quasiment à mort. Elle promet de rester fidèle. |
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TC0008 | TE002566 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11C | Suite de la parabole 11. Un troisième homme vient voir la matrone et lui demande un bon intendant (le sien est d’un caractère dur et sévère). Tout se passe bien mais une femme de mauvaise vie fréquente la maison. Un jour qu’elle arrive, il lui claque la porte au nez, la faisant abondamment saigner. |
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TC0010 | TE000947 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D204, 1 | La Vierge protège les hommes afin qu’ils reviennent à la pénitence, et elle leur procure une peine temporelle pour leur épargner celle de la vie éternelle. Un voleur convoitait une image de la Vierge à l’enfant en argent, placée à la porte d’une église. Comme il ne pouvait la prendre, il chercha au moins à s’emparer de l’enfant Jésus. La statue alors le gifla, il tomba à terre, et commença à perdre son sang par la bouche et les narines. Quand on voulut le mettre en prison, quelqu’un fit observer qu’il avait déjà assez souffert. |
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TC0010 | TE000841 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 95, 1 | Les orgueilleux que sont les mauvais prévôts ou baillis dépouillent ceux qui dépendent d’eux et se nourrissent de leur substance comme des mouches. Hérode Agrippa ne déplaçait pas volontiers ses prévôts et ses baillis. Il s’en justifiait en racontant qu’il avait entendu parler d’un pauvre homme assailli par des mouches; un voisin compatissant voulut l’en débarrasser, mais le pauvre le lui reprocha violemment : il préférait des mouches déjà repues de son sang aux nouvelles mouches affamées qui ne manqueraient pas de leur succéder. | |
TC0010 | TE000887 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 124, 1 | Les sacrements tirent leur puissance de la Passion du Christ, qui donne à l’homme toutes les armes dont il a besoin. Un religieux qui ne parvenait pas à surmonter les tentations de la chair décida de quitter son monastère. Mais il s’arrêta pour prier devant un crucifix pour lequel il avait une dévotion particulière. Il vit le sang couler des plaies. Emu aux larmes, il demeura là, et les tentations qui l’assaillaient s’évanouirent. | |
TC0010 | TE000929 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D97 | La puissance du sacrement de l’eucharistie est manifestée par l’exemple suivant. Des juifs qui ne croyaient pas à la présence de Dieu dans l’eucharistie se procurèrent une hostie par l’entremise d’une petite vieille. Ils la projetèrent d’abord dans un chaudron d’eau bouillante, puis la déposèrent sous les braises d’un grand feu, puis l’un d’eux la transperça d’un grand 'fausart'. À chacune de ces épreuves, répondit un prodige : dans le chaudron, l’hostie prit l’apparence d’un enfant qui jouait avec l’eau; sous les braises, elle demeura intacte, plus blanche que neige; transpercée, elle se mit à saigner. Les juifs la déposèrent alors dans une pyxide, accompagnée d’une lettre qu’ils destinaient à d’autres juifs plus savants qu’eux, pour les consulter sur l’opportunité d’une conversion. Le messager chrétien chargé de ce courrier s’arrêta en chemin pour entendre une messe. Seul le prêtre qui venait de célébrer fut ensuite capable de déplacer la pyxide. On fit traduire la lettre par un juif converti, ce qui permit d’arrêter les juifs et de les emprisonner. | |
TC0010 | TE000871 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 106, 1 | Le sang du Christ lave les hommes de leur péché dans le baptême. Frappé de la lèpre à la suite des persécutions qu’il menait à l’encontre de l’Église et des clercs, Constantin reçoit des sages le conseil de se baigner dans le sang chaud de petits enfants. Alors que l’on s’apprête à sacrifier trente mille enfants devant son palais, l’empereur, vaincu par la douleur de leurs mères, renonce à son projet. La nuit même, saint Pierre et saint Paul lui apparaissent, et ils lui disent de faire appeler le pape Sylvestre qui le guérira. Après s’être enquis de l’apparence des apôtres dans la vision, le pape le baptise. Constantin est aussitôt guéri de la lèpre et il est fait bon chrétien, par la vertu du baptême. |
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TC0011 | TE003133 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 164b | De la même manière que l’autruche découpe le verre avec le sang d’un vermisseau pour délivrer son petit placé dans une cage en verre, Dieu, par le sang du Christ, délivre les pères de leur prison infernale. | |
TC0011 | TE002984 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 71b | Les sept effusions du sang du Christ (circoncision, sueur, tête, coeur, flagellation, perforation des mains et des pieds) ont effacé les sept péchés mortels (luxure, gourmandise, orgueil, colère, envie, avarice, paresse). |
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TC0011 | TE002947 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 53a | Dieu possède, dans le présent, trois calices, respectivement remplis de baume, d’absinthe et de sang; boissons qui figurent l’innocence, la pénitence et la Passion. Le Christ, la Vierge, les apôtres et les justes boiront ce calice. | |
TC0011 | TE003132 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 164a-b | Le sang du Christ est la clé de Dieu pour ouvrir le paradis, l’eau de Dieu pour éteindre le feu de l’enfer et le pretium dei pour que justice soit faite. | |
TC0011 | TE002950 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 53b (3) | Le "cremium" est ce qui reste d’un morceau de viande ou de lard cuit, une fois la graisse fondue. De même le corps du Christ fut un " cremium " dans la mesure où il fut cuit au feu de la Passion et se vida de son sang. | |
TC0011 | TE003134 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 164b-165a | Le serpent est l’ennemi du pélican; il lui tue ses petits. Après avoir pleuré pendant trois jours, le pélican asperge de son sang ses petits et les ressuscite le troisième jour. | |
TC0011 | TE003136 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a (2) | Le diamant résiste au feu et au marteau : on ne peut le travailler qu’en l’arrosant de sang. | |
TC0011 | TE002943 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 51a | Le diamant résiste au feu et au marteau; on ne peut le briser qu’en l’arrosant de sang chaud. De même, certains pécheurs ne sont pas poussés à la pénitence par la tribulation des martyrs et la menace du jugement divin. Seule la Passion brise leur résistance. | |
TC0011 | TE003144 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 171a | Les mains du Christ clouées sont comme un parchemin, avec son sang en guise d’encre, parchemin, sur lequel écrivent des copistes (les Juifs), avec des calames (clous). | |
TC0011 | TE003145 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 172a | Débat sur l’emplacement du principe de l’âme : le cerveau, le coeur, le sang ou le corps. | |
TC0011 | TE003151 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 174a | Le bruit des tablettes que l’on frappe le Vendredi-Saint est comparable à la clameur de la croix, du sang du Christ et au bruit des portes de l’Enfer que le Christ brise. | |
TC0011 | TE002932 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 49b (3) | La reine Thamaris envoie à Cyrus la tête coupée d’un roi dans une outre de sang, pour que Cyrus assouvisse sa soif de sang. | |
TC0011 | TE003146 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 172b (1) | Le corps du Christ a été vidé de son sang et de ses humeurs, comme le "cremium" qui est un morceau de lard dégraissé par la cuisson. | |
TC0011 | TE003142 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 169b (1) | Le lait est du sang cuit dans les seins. Le sang du Christ a été cuit dans son corps par l’amour et dans le coeur des hommes par la méditation et la dévotion. | |
TC0011 | TE003143 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 169b (2) | Pour laver les âmes des hommes, le Christ a fait une lessive spirituelle dont l’eau est son sang, la chaleur son amour et la cendre, le détergent. | |
TC0011 | TE002909 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 34a (1) | On dit l’on montre aux éléphants le sang d’une poule pour les exciter au combat. | |
TC0011 | TE003008 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 83a-b | Le goinfre est semblable à la sangsue qui veut toujours plus de sang. | |
TC0011 | TE002910 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 34a (2) | Le centurion Longin retrouve la vue au Calvaire une fois appliquée sur ses yeux une goutte de sang du Christ. | |
TC0011 | TE003188 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 209b | Le centurion Longin retrouve la vue au Calvaire une fois appliquée sur ses yeux une goutte de sang du Christ. | |
TC0011 | TE002901 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 26b (1) | Le péché est assimilé au sang, aux nuages et au plomb. | |
TC0011 | TE003113 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 145b (1) | Longin est guéri de ses problèmes de vue par le sang du Christ, véritable collyre. | |
TC0011 | TE003128 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 161a | Le Christ a fait de sa chair un emplâtre, de son sang un collyre et de sa divinité un baume. | |
TC0011 | TE002949 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 53b (2) | Seul le sang du christ peut blanchir, car il est de même nature que le lait. | |
TC0012 | TE002647 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 11 | Une nuit un charbonnier et le comte de Nevers voient apparaître une femme nue poursuivie par un chevalier armé d’un couteau. Le chevalier interrogé avoue être, comme la femme, une âme du purgatoire. |
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TC0021 | TE004070 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 139b | Un pain qui a été pétri le jour de la saint Laurent est imprégné de sang. | |
TC0021 | TE004192 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 193b | Un joueur malchanceux tire une flèche contre le ciel; la flèche revient pleine de sang. | |
TC0021 | TE003936 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 10 | Une bourse, dans laquelle une fille avait rangé l’hostie reçue à la communion, se remplit de sang à la danse. | |
TC0022 | TE004203 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 6 | Un frère, dont la soeur menait une vie très libre, se rendit vers la cité dans le but de l’arracher à sa vie de pécheresse. Dès son arrivée il ne tarda pas à la combler de reproches, en insistant surtout sur les tourments réservés aux pécheurs. Touchée par les paroles de son frère, la jeune fille se jeta à ses pieds, en lui demandant de l’amener avec lui dans le désert. Sans se soucier même de se couvrir la tête elle s’en alla, pénitente, avec lui. Chemin faisant, le frère s’aperçut de quelques passants et, pour éviter de se faire remarquer par eux, il dit à sa soeur de s’éloigner un peu de la route. Les voyageurs passés, et comme sa soeur ne reparaissait pas, il se mit à la chercher et, se laissant conduire par les traces sanglantes de ses pas - car elle était allée nu-pieds - il la trouva morte. | |
TC0024 | TE004373 | : 1, 2 | Non loin de Hamborn, une femme communia deux fois le jour de la fête de Pâques. Elle avala une hostie, et retint l'autre dans la bouche pour l'utiliser ensuite comme charme. Elle enveloppa l'hostie dans un linge et la mit dans une boîte. Un an après, elle trouva le linge taché de sang. Terrifiée, la femme brûla le paquet, puis mit la cendre dans un autre linge. Peu de temps après, elle confessa tout à un prêtre et lui donna la cendre avec son linge. Le prêtre la conserva. Quand on lui demanda de la montrer, on trouva, au lieu de la cendre, une hostie entière, dont la partie inférieure était de chair. |
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TC0024 | TE004372 | : 1, 1 | Dans la région de la Hesbaye, une femme confessa à un prêtre que, dix ans plus tôt, elle avait retenu une hostie dans sa bouche pour l'utiliser ensuite comme charme d'amour. N'ayant pu avaler l'hostie, elle l'avait enveloppée dans un linge et l'avait mise dans une fissure dans un mur de l’église. Elle montra l'endroit au prêtre, puis, prise de terreur, s'enfuit. On sortit le paquet caché et on trouva le linge tâché de sang. Le centre de l'hostie, en effet, se transforma en chair. |
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TC0024 | TE004374 | : 1, 3 | Lors de la célébration de la messe, un moine oublia de mettre du vin dans le calice. Terrifié par son erreur, il implora, tout en larmes, la miséricorde divine. Aussitôt, il entendit une voix disant : ta prière est exaucée ! Quand le moine rompit l'hostie, un petit morceau tomba dans le calice qui se remplit de sang. | ||
TC0024 | TE004387 | : 1, 16 | Un prêtre annonça que la fête de sainte Marguerite devait être célébrée comme un dimanche, c'est-à-dire, qu'il était interdit de travailler. Une femme cependant obtint la permission de faire du pain. Une autre femme décida de faire de même, mais sans permission. Son pain alors apparut tout couvert de sang. | ||
TC0032 | TE005698 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 28 | Un ribaud se plaint d’avoir tout perdu en jouant aux dés. Il blasphème et invective le crucifix en lui jetant une pierre. Aussitôt le sang jaillit comme si c'était le corps vivant du Christ. |
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TC0033 | TE006235 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 372 | UN EVEQUE VOIT SES PAROISSIENS SOUS DIFFERENTES FORMES. Un saint évêque, le jour de Pâques, au moment de donner la communion à ses paroissiens, vit certains d’entre eux noirs comme de la poix, d’autres le visage enflammé comme du fer rouge, d’autres le visage ensanglanté, d’autres lumineux comme le soleil. Un ange lui apparut disant que les premiers étaient les luxurieux, les deuxièmes les avares, les troisièmes les coléreux, les derniers ceux qui bénéficient de la grâce de Dieu. |
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TC0033 | TE006242 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 379 | UN RENARD TUE UN LOUP. Un renard donna à un loup un rasoir enveloppé de sang. Le loup l’avala et le trouva excellent. Le renard dit qu’à la sortie, il sentirait comment il le fendrait. | |
TC0035 | TE006484 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4, n° 3 | Un adolescent, trouvant l’austérité de Clairvaux difficile à supporter, est sur le point de céder à la tentation, lorsque le Christ lui apparaît, et l’en détourne, en lui proposant de tremper son pain dur dans ses blessures. | |
TC0038 | TE006767 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 40 | Un archer perd en jouant aux dés et lance une flèche vers le ciel; elle retombe ensanglantée le lendemain. | |
TC0123 | TE006982 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 49 | Hugues, un moine originaire de Nevers, raconta à un moine de Clairvaux, son ami, qu’un jour, en célébrant la messe, il avait vu une goutte de sang couler de l’hostie rompue. | |
TC0123 | TE006968 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 35 | Une femme était en train de se confectionner une robe lorsque le tissu qu’elle utilisait pour le col se couvrit de sang. Elle le montra à un abbé du voisinage, qui lui demanda d’où elle tenait le tissu. Elle se souvint alors, à sa grande honte, qu’il s’agissait d’un corporal, qu’un prêtre lui avait donné en échange de ses faveurs. Elle confessa sa faute, et le corporal miraculeusement ensanglanté fut porté à l’évêque, pour être montré au prochain synode. | |
TC0123 | TE006981 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 48 | Un moine, assailli par le doute sur l’eucharistie, fut tenté par l’apostasie et tomba malade. Un jour cependant il connut un répit dans la tentation, et célébra l’eucharistie. Il vit alors le pain prendre l’aspect d’un enfant, et le vin celui du sang. |
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TC0123 | TE006950 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 18 | Grégoire avait remis des reliques à des visiteurs. Ceux-ci, s’apercevant qu’il s’agissait de pièces de tissu, les crurent sans valeur et revinrent protester. Saint Grégoire perça alors des trous dans le tissu, qui se mit à saigner. | |
TC0123 | TE006965 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 32 | Un prêtre célébra la messe après avoir couché avec sa maîtresse. L’aspect du sang dans le calice était effrayant, noir comme la poix, et son goût amer. Effrayé, il se hâta d’aller trouver son évêque, qui lui enjoignit une pénitence, et par la suite il vécut dans la chasteté. |
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TC0123 | TE006964 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 31 | Lanfranc raconte que lorsqu’il était enfant, en Italie, un prêtre vit réellement sur l’autel la chair et le sang du Christ. Son évêque les fit insérer dans l’autel comme reliques. | |
TC0124 | TE015194 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXX], 8 [824] | Deux frères assistaient un prêtre qui célébrait la messe. A cause d’un saignement de nez, l’un dut se retirer et l’autre ne put monter jusqu’à l’autel. Un convers vit alors une personne les remplacer dans leur office et disparaître aussitôt après. | |
TC0124 | TE014557 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIII, 6 [208] | Un moine de Cluny qui s’était fait saigner à diverses reprises sans la permission de l’abbé Odon, en mourut. | |
TC0124 | TE015065 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 11 [708] | Saint Grégoire retira le corps du Seigneur qu’il s’apprêtait à donner à une femme parce que celle-ci avait ri de l’aspect du pain. L’ayant posé sur l’autel et ayant prié, saint Grégoire le trouva sous la forme d’un doigt ensanglanté qu’il montra au peuple. Il fit une autre prière et le doigt redevint un morceau de pain que la femme prit pour la communion. | |
TC0129 | TE007277 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 45b | "Hérode, dans le massacre des Innocents, a perdu l’un de ses fils qu’il avait envoyé en nourrice à Bethléem; en buvant le sang de ses victimes, il s’est également rassasié de celui de son enfant." | |
TC0129 | TE007317 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 155a | "Saint Georges a vaincu le diable sous la forme d’un dragon vivant dans un fleuve; en effet, le dragon ayant toujours soif se rassasie d’eau, de vent et de sang d’éléphant." | |
TC0129 | TE007311 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 134b | Le diamant résiste au feu et au marteau : on ne peut le couper qu’en l’arrosant du sang d’un bouc. De la même manière, les pécheurs endurcis ne peuvent être fléchis que par le souvenir de la Passion du Christ. | |
TC0129 | TE007400 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 297b | On raconte dans des Histoires que Salomon avait un autruche dont le petit (= symbole des saints) avait été mis dans un coffre de verre (= caverne infernale) et pour le délivrer, sa mère utilise le sang d’un vers (symbole du Christ). | |
TC0131 | TE007745 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 084, 1-7 | LE PELICAN. 1/ Il arrive que lorsque le pélican revient vers ses petits, ils l’attaquent et aussitôt il les étrangle. 2/ Ensuite il se perce le côté pour les ressusciter avec son sang; et ils lui rapportent à manger jusqu’à ce qu’il soit guéri. 3/ Au moment où Adam pécha, il se mit en guerre avec Dieu. 4/ Justice le blessa mortellement et Notre-Seigneur Jésus-Christ en répandant son sang sur la croix le ressuscita 5/ et nous avec lui qui étions mort à cause de lui. 6/ C'est pourquoi nous tous ensemble et individuellement devons regretter sa mort jusqu’au Jugement. 7/ Et ainsi nous le nourrirons comme les petits pélicans nourrissent leur père. |
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TC0131 | TE007779 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 151, 1-15 | NOE PLANTE LA VIGNE. 1 Au dire de certains, quand Noé planta la vigne, il en planta partie de nuit à la lumière de la lune et partie en plein jour à la lumière du soleil. 2 Celle qu’il planta la nuit, à cause de la froideur de la lune, et par la volonté de Dieu, produisit le vin blanc. 3 Et celle qu’il planta au soleil, à cause de la chaleur du soleil produisit le vin rouge selon cette tradition. 4 Bien sûr, si on voulait aujourd’hui essayer cette méthode, on n'obtiendrait ni vin blanc ni vin rouge, mais telle fut la volonté de Dieu. 5 Il reste que le vin rouge est plus vigoureux que le blanc et que le plus mauvais vin rouge est moins mauvais que le plus mauvais blanc. 6 Un autre maître dit que Noé pour planter la vigne la mouilla avec le sang de cinq bêtes, d’un lion, d’un ours, d’un singe, d’un bouc et d’un porc; 7 le vin y aurait acquis cinq qualités qu’il a encore, trois bonnes et deux mauvaises: 8 Car celui qui boit du vin, par le caractère du lion devient plus fier, par l’ours plus fort, par le singe plus subtil, par le bouc plus léger et par le porc plus grossier. 9 Je peux donc dire qu’en buvant du vin on devient plus fier, plus fort, plus subtil, plus léger et plus grossier, c'est à dire plus enclin au péché. 10 La première et la dernière de ces cinq qualités sont mauvaises, car être plus fier, c'est une variété d’orgueil et d’outrecuidance: 11 Quand un fou a trop bu, il pense bien valoir un roi et il vaut moins que lorsqu’il était à jeun. 12 Celui que la boisson a rendu plus fort à mal faire, il aurait mieux fait de boire de l’eau, car tout bien est perdu que l’on l’emploie à mauvais usage. 13 Le vin est bien employé par celui qui en est plus fort à faire un bon travail. 14 Si un sage boit du vin, il en devient encore plus sage; et si un bon messager en boit, il en ira encore plus vite. 15 Mais si un vaurien en boit, il tourne au pourceau: il en est d’autant plus disposé à pécher. Car pour les fous, tout tourne à leur désavantage. |
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TC0131 | TE008878 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 734, 1-10 | SAINT FRANCOIS D'ASSISE. 1/ Saint François venant de vendre les étoffes de son père, entra dans une vieille église. 2/ Une voix qui sortait du crucifix lui dit: "François, refais mon église." 3/ Et saint François jeta tout l’argent de la vente des étoffes de son père dans la cellule d’un reclus. 4/ Quand il retrouva son père, celui-ci, voyant qu’il ne lui rapportait pas l’argent, le reçut mal et voulut le mettre à la porte. 5/ Ils comparurent devant l’évêque. Saint François se dépouilla de tous ses habits, qu’il jeta à son père en disant: 6/ "Je renonce à tout ce que vous avez. Je peux bien dire maintenant que je n'ai pas d’autre père que Dieu, le Père du ciel." 7/ Son père voulut le frapper, mais l’évêque le protégea et lui donna des vêtements. 8/ Ensuite saint François devint si fervent et brûlant d’amour de Dieu, il inscrivit si parfaitement les souffrances de Notre-Seigneur en son coeur, 9/ qu’un séraphin lui apparut qui imprima en lui les cinq plaies, aux mains, aux pieds et au côté à cause de la grande part qu’il prenait aux souffrances de Notre-Seigneur. 10/ Il porta toute sa vie ces stigmates, qui saignaient souvent; et il fallait laver ses vêtements à cause de la plaie de son côté. |
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TC0131 | TE007747 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 089, 1-9 | CAPTURE DE LA LICORNE. 1/ Pour attraper une licorne, deux pucelles vont chantant par le désert. 2/ Captivée par la douceur de leur chant, elle s’endort au giron de l’une d’elle. 3/ La seconde prend un glaive et la tue et la première, sur laquelle elle s’est endormie, recueille son sang. 4/ Ce sang sert à teindre les étoffes précieuses; on dit même qu’il n'y a pas de plus belle soie que celle que l’on a teinte avec le sang de licorne ou d’éléphant. 5/ Ces deux pucelles représentent la loi des juifs et notre mère sainte Eglise au giron de qui Jésus-Christ s’endormit séduit par leur chant. 6/ La loi des juifs le tua par le glaive de sa haine et notre mère sainte Eglise en recueille le sang. 7/ Avec ce sang ont teint leurs vêtements ceux qui au ciel suivent l’Agneau, c'est à dire les martyrs et les Innocents. 8/ Et tous ceux que ce sang a rachetés y doivent souvent teindre leur coeur en méditation compatissante; 9/ personne ne devrait s’en abstenir, car c'est le chemin le plus court et le plus sûr pour aller au ciel. |
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TC0131 | TE008935 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 053, 1-24 | AU JARDIN DES OLIVIERS. L’AGONIE. 1/ Le soir du Jeudi Saint Jésus dit à ses disciples, 2/sachant que la vente dont on vient de parler était déjà conclue : 3/ Que celui qui n'a pas de glaive vende son manteau pour en acheter un. Ils répondirent : Nous avons deux épées. - C'est suffisant, dit-il. 4/ Pourquoi réclamait-il un glaive, alors qu’il ne voulait pas se défendre ? 5/ Il voulait nous donner l’exemple de la vraie patience: car tel qui se fait humble quand il n'a pas d’armes se défendrait s’il en avait; 6/ et il voulait donner l’exemple de vraie patience en refusant de se défendre alors qu’il avait des armes. 7/ Ces deux épées signifiaient la justice de l’Eglise et la justice civile. 8/ Ensuite il emmena ses disciples au mont des Oliviers; il s’éloigna un peu d’eux 9/ et il pria le Père en disant: Père, s’il peut se faire que ce calice passe sans que je le boive ! Cependant soit : que ta volonté soit faite. 10/ Et en faisant cette prière il sua du sang. Revenant alors vers ses disciples, il les trouva endormis et leur dit : 11/ Ne pouvez-vous veiller une heure avec moi ? Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. 12/ Celui qui dort ne voit pas derrière lui, ni là où il est, ni devant lui. 13/ Celui qui dort en état de péché ne voit pas les bienfaits de Dieu dont il a joui avant même de naître; et il ne voit pas le danger dans lequel il est, car s’il mourait sans repentir il serait damné; 14/ il ne voit pas non plus la peur que les pécheurs connaîtront au Jugement. 15/ C'est à eux que s’adresse Jésus quand il disait : Ne pouvez-vous veiller une heure avec moi ? 16/ Toute la vie d’un homme n'est qu’une heure bien brève si on la compare à la vie du ciel. 17/ Car le prophète dit que mille années sous le regard de Dieu ne durent qu’une journée. 18/ La vie d’un homme n'est donc qu’une heure bien courte: sage sera qui sans péché la veillera. 19 La seconde fois qu’il revint de prier et qu’il trouva ses disciples endormis, il leur dit: 20/ Dormez et reposez-vous. L’esprit est dispos, mais la chair est faible. 21/ Comprenons que trois ennemis que nous avons empoisonnent nos âmes: la chair, le monde, le diable. 22/ Mais nous avons contre eux trois remèdes: Si nous gardons les commandements de Dieu le Père, 23/ si nous suivons Jésus-Christ par nos oeuvres et si nous logeons dans nos coeurs le Saint-Esprit par véritable amour, 24/ dans ces conditions nous pourrons vaincre nos trois ennemis qui rendent notre chair faible. |
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TC0131 | TE008048 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 448, 1-11 | GUERISON DE L’HEMORROISSE. 1/ Une brave dame qui avait entendu prêcher Jésus dit tout bas entre ses dents: 2/ "Je suis sûre que si j'avais touché une frange de son manteau, je serais sauvée." Et en disant ces mots elle fondait en larmes." 3/ Alors Jésus dit à ses disciples: "On m'a touché." Ils répondirent: "Ce n'est pas étonnant." Car il y avait beaucoup de monde. 4/ Alors Jésus tourna son visage vers la femme et lui dit: "Va en paix, car ta foi t'a sauvée." 5/ Aussitôt elle fut guérie d’une triste maladie qu’elle avait. Cette femme blessa Jésus jusqu’au coeur. 6/ Nous pouvons dire que les pieuses prières sont comme un baume agréable pour Dieu, mais les pieuses larmes l’atteignent au coeur, comme l’atteignit cette brave femme. 7/ Car Dieu ne refuse guère ce qu’on lui demande avec de pieuses larmes, pourvu qu’on lui demande des choses profitables. 8/ C'est pourquoi le prophète disait: "Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront dans la joie." 9/ Cette brave dame fit faire à la porte de son jardin une statue de Jésus. 10/ Et toutes les herbes qui avaient poussé le long de cette statue guérissaient (et guérissent encore si on pouvait en trouver) de cette maladie dont Jésus l’avait guérie et qu’on appelle flux de sang. 11/ Certains théologiens disent qu’il s’agissait de sainte Marthe. |
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TC0131 | TE008248 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 091, 1-6 | L’EAU DE L’OISELET. 1/ Dans l’Ancien Testament, on prenait deux petits oiseaux, on en tuait un et on faisait couler son sang dans un bassin d’eau claire. 2/ Avec ce sang on mouillait une aile de l’autre petit oiseau, qu’on laissait s’envoler: et on se servait de ce sang et de l’eau mélangés pour guérir les lépreux. 3/ L’eau claire signifiait dans la pensée de Dieu le baptême qui doit son efficacité au sang répandu sur la croix. 4/ L’oiseau qu’on libérait après avoir plongé son aile dans le sang signifie la divinité de Jésus qui ne souffrit rien dans sa Passion et qui ne peut souffrir. 5/ On en guérissait les lépreux en signifiant que l’eau du baptême tirerait son efficacité de la Passion. 6/ Car tout comme cette eau de l’oiselet guérissait de la lèpre du corps, l’eau du baptême guérirait de la lèpre des âmes encore plus parfaitement. |
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TC0131 | TE007741 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 063, 1-5 | JESUS EN CROIX. 1/ Jésus fut élevé en l’air entre deux voleurs. 2/ Nos âmes appartiennent à Dieu; et chaque fois que nous péchons, nous volons ce qui lui appartient. 3/ L’un des larrons était bon et l’autre mauvais, 4/ pour signifier que nous étions tous, bons ou mauvais, des larrons: larrons repentants ou larrons obstinés. 5/ Alors ils tirèrent au sort ses vêtements et Pilate eut son manteau tout trempé de son précieux sang. |
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TC0131 | TE007769 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 141, 1-3 | MIRACLE DE L’HOSTIE DANS LA BOURSE. 1/ Une sotte fille qui n'avait pas osé avaler l’hostie le jour de Pâques parce qu’elle était en état de péché 2/ la mit dans sa bourse, avec laquelle elle alla danser ce même jour: et sa bourse se remplit de sang. 3/ Ce miracle en amena plusieurs à croire davantage au saint sacrement de l’autel. |
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TC0131 | TE008171 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 719, 1-4 | MIRACLE DU CRUCIFIX QUI SAIGNE. 1/ Des juifs se logèrent dans une maison où avaient logé des chrétiens. 2/ Ils y trouvèrent un crucifix peint sur un mur et pour se moquer du crucifiement ils blessèrent ce crucifix avec une lance. 3/ Dieu permit qu’il en coule une pleine coupe de sang avec lequel ils guérissaient les malades. 4/ Ce miracle amena à la foi chrétienne une grande quantité de juifs, qu’un évêque de Provence baptisa. |
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TC0131 | TE009053 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 072, 1-15 | SIGNE DE TAU, SIGNE DE CROIX. 1/ Dieu commanda par son ange aux enfants d’Israël de faire sur leur porte le signe de Tau avec le sang de l’agneau: 2/ là où ce signe ne serait pas, l’ange mettrait à mort l’aîné des enfants 3/ et là où il serait, Dieu n'exercerait pas sa dure justice contre les habitants de la maison. 4/ Ce signe de Tau annonçait la crucifixion de Notre-Seigneur qui doit être inscrite dans nos coeurs comme la plus grande sécurité qu’on puisse avoir d’être sauvé. 5/ C'est le jeton qui nous donnera accès à la distribution d’aumône du roi du ciel. 6/ Et qui ne sera pas muni de ce jeton, il a lieu de craindre de n'être pas reçu dans l’autre monde. 7/ C'est pourquoi saint Paul dit: Ayons en nous les sentiments qui furent ceux de Jésus-Christ. 8/ Et saint Grégoire dit que la meilleure garantie qu’une créature humaine puisse avoir de son salut, 9/ c'est de souvent pleurer amèrement de compassion en pensant à tout ce que Notre-Seigneur a souffert pour l’amour de nous. 10/ La croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ fut d’abord connue sous la forme d’une potence qui signifiait dans l’Ancien Testament un gibet. 11/ Elle indique que s’il voulait s’attacher par amour et se suspendre à ce gibet en pleurant sur celui qui pour notre amour y fut suspendu, 12/ on éviterait le puant gibet d’enfer. 13/ Cette potence signifie aussi une béquille, annonçant que la croix de Jésus serait une solide béquille qui pourrait empêcher le genre humain de succomber à sa triste condition. 14/ Et personne n'est si faible dans sa lutte contre le péché qu’elle ne puisse, s’il veut s’y appuyer avec amour, le soutenir contre tous les diables de l’enfer. 15/ Et personne, tant soit-il fort ou savant, ne tombe dans le péché sinon faute d’avoir voulu s’appuyer et soutenir à cette solide béquille. |
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TC0131 | TE009094 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 403, 1-2 | LES MAINS ENSANGLANTEES. 1/ Celui qui vole le bien d’autrui et adore Dieu a les mains ensanglantées: 2/ Ni bien, ni aumône qu’il fasse, ni messe qu’il entende, ni prière qu’il puisse faire ne plaît à Dieu jusqu’à ce qu’il ait restitué le bien volé. | |
TC0131 | TE009057 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 086a, 1-14 | HORLOGE DE LA PASSION. 1/ Notre-Seigneur fut arrêté à minuit et traîné devant plusieurs juges entre minuit et Prime. 2/ Il fut ramené devant Pilate à Prime et battu au poteau entre Prime et Tierce. 3/ Puis Pilate le fit vêtir de pourpre et asseoir sur une chaise, un roseau à la main 4/ et couronné de la couronne d’épines comme un roi pour rire, en disant: Voici votre roi. 5/ Pilate faisait cela pour que les juifs s’en contentent; et comme ils ne n’en contentèrent pas, il les en laissa décider, comme nous l’avons montré plus haut. 6/ Il fut condamné à être crucifié à l’heure de Tierce et fut crucifié à Midi. 7/ Il parla sept fois suspendu en croix entre Midi et None, comme on le raconte ailleurs dans ce livre. 8/ Il mourut à l’heure de None et eut le côté percé par Longin entre None et Vêpres; 9/ il fut descendu de la croix par Joseph et Nicodème à l’heure de Vêpres; on lui lava ses cruelles plaies entre Vêpres et Complies; et il fut mis au sépulcre à l’heure de Complies. 10/ Et parce qu’à toutes ces heures il a subi pour nous ces souffrances, notre mère sainte Eglise qui est sa vraie épouse et amie, 11/ a chargé ses fils et ses filles de le louer à chacune de ces heures où il souffrit pour nous. 12/ C’est pourquoi nous autres, en commun ou en privé, nous devons tous, clercs ou laïcs, chanter pieusement ses louanges à toutes ces heures et compatir aux souffrances qu’il y a endurées; 13/ car celui qui chante ou récite tous les jours l’office au choeur ou dehors sans éprouver de compassion, il prend les choses trop à la légère. 14/ Dieu veuille nous accorder la grâce de nous en acquitter désormais mieux que par le passé. |
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TC0131 | TE009113 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 652, 1-10 | MORALISATION SUR LE VER CHAMIR. 1/ Cet autruchon que Salomon avait enfermé représente nos âmes qui sont captives en ce monde. 2/ Nous pouvons les libérer par l’aumône, par la pénitence, par la prière. 3/ Et si nous n'avons rien à donner aux pauvres ou si nous avons si peu de santé que nous ne pourrions faire pénitence, 4/ même alors nous ne sommes pas dispensés d’envoyer par la prière nos coeurs en ce désert proche de Jérusalem 5/ d’où l’autruche apporta le ver qui figurait celui qui en ce désert fit sa pénitence, celui qui dit par la bouche de David: "Je suis un ver et non un homme." 6/ Si nous mettons sur nos coeurs le sang de ce ver, nous pouvons libérer nos âmes de tous les liens du diable, 7/ nous pouvons construire pour Dieu un temple en nos coeurs et pour nous une demeure éternelle au ciel sans cognée ni marteau. 8/ Car la prière avec larmes surpasse tout ce que nous pouvons faire de bien sur la terre. 9/ Si nous nous donnons tout entiers à lui sans réserve, il ne nous demande pas plus et nous ne pourrions guère faire plus pour lui. 10/ C'est là une dette que nous avons envers lui, car de son côté il se donne tout entier à nous, c'est pourquoi nous devons nous donner tout entiers à lui. | |
TC0131 | TE008191 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 21-27 | LES SIGNES DU JUGEMENT DERNIER. 21/ Quand toutes les sortes de gens auront vécu un certain temps dans cette sainte foi, le Jugement aura lieu quand il plaira à Dieu. 22/ Plusieurs signes l’annonceront dans le ciel et sur la terre. Le soleil retiendra ses rayons, la lune sera rouge comme du sang, certaines étoiles tomberont du ciel et il pleuvra du sang. 23/ Le soleil qui retiendra ses rayons représente ceux qui auront fait usage de leur beauté pour pécher. 24/ La lune rouge comme sang représente ceux qui auront été lumière ténébreuse et auront amené en enfer eux-mêmes et ceux qui les auront suivis. 25/ Les étoiles qui tomberont représentent ceux qui auraient dû remplir le ciel et qui rempliront l’enfer. 26/ Après cela la terre brûlera avec tout ce qu’elle contient; et aussitôt Dieu la refera toute neuve. 27/ Alors chacun, sauvé ou damné, retrouvera son corps à l’âge qu’avait Jésus quand il monta au ciel. | |
TC0131 | TE009063 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 153, 1-6 | INTERDICTION DE LA CHAIR ETOUFFEE.1 Dieu permit aux descendants de Noé de manger de la viande 2 à condition de ne pas la manger avec le sang: c'est pourquoi ils en faisaient sortir le sang. 3 Cela signifiait qu’ils ne devaient pas vivre de bien mal acquis: car celui qui vole le bien d’autrui, il mange la viande avec le sang. 4 Ainsi le loup a toujours la gueule puante parce qu’il mange la chair crue. 5 Quand on dévore le bien que les pauvres gens ont gagné à la sueur de leur front, c'est cela la chair crue qui fait la gueule puante. 6 Car bonnes oeuvres ni oraison ni aucun bien qu’on fasse ne peuvent plaire à Dieu jusqu’à ce qu’on ait réparé les torts qu’on a causés. | |
TC0131 | TE008250 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 093, 1-9 | LES MERITES DE LA REDEMPTION. 1/ Jésus-Christ est semblable à un grand personnage 2/ qui pour trois deniers que son fils avait dépensés donna à son hôte une pleine bourse d’argent. 3/ Car s’il n'avait répandu qu’une goutte de son sang, c'était suffisant pour racheter le monde; mais il voulut le verser entièrement. 4/ C'est sur cette libéralité folle de Dieu que sont fondés les sept sacrements de l’Eglise et spécialement l’efficace sacrement de confession. 5/ Le sang qu’il répandit à la Circoncision, le sang des saints Innocents et de saint Jean-Baptiste, 6/ la surabondance de son sang sur la croix, le sang des martyrs, le grand mérite des confesseurs et des vierges, 7/ c'est là que sont prises les indulgences que l’Eglise dispense, le pape d’abord et les prélats après lui. 8/ Du trésor de confession le pape détient la maîtresse clef et chaque prêtre un loquet; 9/ car la sainte Eglise retient les cas graves à bon escient, mais à l’article de la mort, tous leurs pouvoirs sont égaux. |
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TC0131 | TE008130 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 651, 1-12 | LEGENDE DU VER CHAMIR. 1/ Salomon enferma un autruchon dans un récipient de verre; 2/ L’autruche y frappa trois coups et quand elle vit qu’elle ne pourrait le briser, 3/ elle prit son vol pour gagner un désert assez proche de Jérusalem; 4/ elle en rapporta un ver qu’elle posa sur le récipient de verre, 5/ qui aussitôt s’ouvrit en deux. C'est ainsi qu’elle libéra son autruchon. 6/ Le sage Salomon, en qui régnait la sagesse, fit ramasser une grande quantité de ces vers et fit emplir un flacon de leur sang. 7/ Quand il voulut construire le temple, au dire de certains historiens, on mouillait les traits de scie avec ce sang 8/ et tout le matériau qui dépassait la ligne se détachait sous l’action de ce sang. 9/ C'est ainsi qu’on a pu dire que le temple de Salomon fut construit sans qu’on y ait jamais entendu cognée ni marteau. 10/ Mais selon d’autres on n'y a vraiment pas entendu de cognée ni de marteau parce que les pierres et les poutres étaient préparées sur un autre chantier, 11/ ce qui signifiait que nous autre humains avons tous été créés par Dieu pour servir à construire son temple au ciel; 12/ mais il faudra d’abord que nous soyons dégrossis et façonnés, il faudra ôter tout mal de nous et nous en purifier par la pénitence avant d’entrer dans ce temple. |
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TC0131 | TE008722 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 605, 1-5 | SAINT ANDRE REND LA VUE A SAINT MATTHIEU. 2/ Dieu par saint André rendit la vue à saint Matthieu qui était en prison et à qui on avait crevé les yeux pour sa foi en Dieu. 3/ Saint Matthieu s’en alla dans un autre pays et saint André demeura là un moment; dans cette ville il subit de dures souffrances en étant traîné par terre. 4/ Il fut traîné en telle manière qu’il laissait des traces de son sang. 5/ Alors il s’en alla prêcher dans un autre pays. | |
TC0131 | TE008246 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 080, 1-4 | LA SAIGNEE. 1/ Le bon médecin fait saigner son malade de son bras droit en bonne santé pour guérir son côté gauche qui est malade. 2/ De la même façon Dieu le Père voulut que son cher Fils soit cruellement saigné, lui qui était son côté droit bien portant 3/ pour nous guérir de notre maladie de péché, nous qui étions à sa gauche et prêts à être damnés éternellement. 4/ Ainsi par ce traitement coûteux nous a guéris Dieu le Père, qui est le souverain médecin. | |
TC0131 | TE008256 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 136, 1-3 | MIRACLE DE BRAINE. 1/ La face de Jésus dessinée de plusieurs traits de sang apparut entre les mains d’un prêtre 2/ pour convertir une comtesse de Braine au diocèse de Soissons. 3/ Elle se trouve encore conservée avec respect dans une abbaye de cette ville; on la montre aux pélerins qui demandent à la voir par piété. |
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TC0131 | TE008097 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 568, 1-10 | LE PAIN TREMPE AU COTE DU CHRIST. 1/ Un jeune moine de famille riche quittait l’abbaye où son père l’avait fait moine: il trouvait qu’on y mangeait du pain trop grossier. 2/ Quand il fut dans la campagne, il eut faim; rencontrant un voyageur, il lui demanda s’il n'avait pas de pain. 3/ "J'en ai bien, dit l’autre, mais c'est du pain d’orge. - Du pain d’orge? dit le jeune homme. Que Dieu m'assiste, il n'est pas question que j'en mange. 4/ Je quitte une abbaye, dont je suis moine, parce qu’on y mange un pain trop grossier; mais ce n'est quand même pas du pain d’orge!" 5/ Le voyageur répondit: "Mon bon ami, bien que ce soit du pain d’orge, je puis te montrer comment tu lui trouveras bonne saveur." 6/ Le garçon répondit: "Vraiment, sire, j'aimerais voir cela, car je n'ai jamais entendu parler de délicieux pain d’orge." 7/ Alors le voyageur lui montra une plaie qu’il avait au côté droit et lui dit: "Mon garçon, trempe ici ton pain et tu lui trouveras du goût." 8/ Aussitôt il disparut, car c'était Jésus-Christ qui voulait ramener ce garçon à son abbaye. 9/ Alors le garçon s’en retourna à son abbaye, en pleurant sur les souffrances de Notre-Seigneur; et depuis ce jour-là il n'osa plus se plaindre du pain qu’il mangeait. 10/ A la suite de cette vision il fut toute sa vie un bon religieux et en pleura mainte larme. La rencontre de ce voyageur fut la chance de sa vie. |
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TC0131 | TE008255 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 104, 1-5 | LA VUE DU SANG EXCITE L’ELEPHANT. 1/ L’éléphant est une bête paresseuse et ne veut rien faire au combat avant d’avoir vu couler le sang. 2/ Et quand il voit du sang ou du vin rouge répandu, il déploie sa force au combat. 3/ Nous sommes lents à bien faire, mais nous ne devons pas être plus paresseux que l’éléphant. 4/ Nous devons avec plus de raison que lui nous consacrer à bien faire sans lambiner 5/ nous qui savons que Jésus notre Dieu et notre maître a si généreusement répandu son sang pour notre amour. | |
TC0131 | TE008137 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 663, 1-7 | DECOLLATION DE SAINT PAUL. 1/ Saint Paul emprunta le voile de tête d’une brave dame nommée Plautille 2/ pour se bander les yeux à sa décollation et ne pas voir venir le coup de la mort. 3/ Sitôt qu’on lui eut coupé la tête, il en jaillit un jet de sang qui signifiait qu’il était martyr 4/ et un jet de lait qui signifiait qu’il était resté vierge malgré beaucoup de tentations. 5/ Sa tête fit trois bonds en criant trois fois Jésus et fit jaillir trois sources qu’on voit encore à Rome. 6/ Il rapporta alors à Plautille son voile de tête taché en plusieurs endroits de son précieux sang. 7/ Plusieurs personnes se convertirent à qui elle l’avait montré en leur racontant comment saint Paul le lui avait rapporté. |
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TC0131 | TE007774 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 146, 1-3 | MIRACLE DE LA CHAUDIERE. 1/ Un juif acheta le corps de Notre-Seigneur à une femme chrétienne et le fit bouillir dans une chaudière et la chaudière se remplit de sang et Jésus apparut crucifié. 2/ Ce miracle convertit sa femme et ses enfants, mais le juif s’obstina dans son erreur et fut brûlé. 3/ Ce miracle se produisit à Paris. L’hostie consacrée par qui ce miracle arriva est encore conservée avec respect à Saint-Jean-en-Grève. |
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TC0134 | TE013956 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 275b | Tibère ne remplace pas volontiers ses juges. Il s’en justifie en racontant qu’il a entendu parler d’un homme assailli par des mouches; un voisin compatissant voulut l’en débarrasser, mais le blessé le lui reprocha violemment : il préférait des mouches déjà repues de son sang aux nouvelles mouches affamées qui ne manqueraient pas de leur succéder. | |
TC0134 | TE013238 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 253b | La reine Thamaris fait couper la tête du roi à Cyrus et la fait placer dans une outre de sang, pour que Cyrus assouvisse sa soif de sang. | |
TC0134 | TE012912 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.94a | Salomon possède une autruche dont l’oiselet est enfermé dans une cage de verre. L’autruche applique sur le verre le sang d’un vermisseau du désert pour délivrer son petit. |
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TC0137 | TE012476 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 14 | Un paysan de Plaisance reste quarante jours sans manger. Un paysan de Plaisance reste quarante jours sans manger. Ses concitoyens pensent qu’il est un esprit. C’est seulement après lui avoir fait une saignée qu’ils sont convaincus qu’il s’agit bien d’un homme. | |
TC0137 | TE012500 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 38 | Le pain des habitants de Paerno. Un petit village à coté de Gênes nommé Tridona (Tortona) a reçu trois dons de Dieu. Par exemple, les habitants d’un quartier nommé Paerno savent par avance la mort d’un des leurs, lorsqu’il coupent le pain et qu’ils voient couler du sang. | |
TC0137 | TE012744 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 259 | L’homme qui arrêtait de couler le sang des plaies. Il y avait un fou qui avait le pouvoir, avec sa seule présence, d’arrêter l’écoulement du sang des plaies. Il arriva qu’un homme, à peine saigné, qui continuait à perdre du sang, fut approché par ce fou qui réussit à arrêter l’hémorragie. | |
TC0137 | TE012743 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 258 | La saignée faite au couvent de Fermo. Un barbier ayant pratiqué une saignée sur un frère s’étonna qu’il ne sorte pas de sang. Il fit bouger le frère et subitement du sang commença à sortir; la même chose arriva aux autres frères saignés. Il pensa que celà était dû à une propriété de la pierre sur laquelle le barbier avait assis les frères pour les saigner. Cependant frère Alexandre de Fermo dit que la pierre n’était pas la cause mais que c?était dû à l’endroit et à la conjonction astrale. | |
TC0137 | TE012742 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 257 | Parfois les saignées provoquent des pertes de connaissance. Après une saignée, un clerc perdit connaissance : il ne pouvait plus parler, entendre ou éprouver des sensations. Cependant l’année suivante, le même jour et à la même heure, une nouvelle saignée lui fit reprendre tous ses esprits. | |
TC0137 | TE012740 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 255 | La saignée. Un malade ne pouvait être guéri en aucune manière d’une maladie à la rate. Galien rêva qu’il lui faisait une saignée entre l’auriculaire et l’annulaire, le guérissant de cette manière. | |
TC0138 | TE014117 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 41 | Un prince dans les tourments de l’enfer maudit ses avocats. | |
TC0138 | TE019810 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 668 | Un pécheur brise le bras d'une statue de l'enfant Jésus et meurt aussitôt. |
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TC0138 | TE014139 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 65 | Dieu comme médecin, la Passion comme remède que le Christ boit pour guérir l’Homme. |
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TC0138 | TE014138 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 64 | Ami et Amile. |
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TC0138 | TE019812 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 670 | La statue de la Vierge mutilée et jetée dans un puits. |
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TC0138 | TE019543 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 441 | Saint Dominique apparaît à un pécheur désespéré pour l'assurer de la miséricorde divine. |
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TC0138 | TE019295 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 240 | La colère divine s'abat sur une région dont les habitants ont dansé après la messe de Pâques. |
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TC0138 | TE019647 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.2 | Livre des Sept Sages de Rome: Légende du lévrier saint Guignefort [Canis]. | |
TC0138 | TE014201 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 57 | Mort subite d’un évêque assassin de son prédécesseur: En Teutonie, un archidiacre, convoitant le siège épiscopal, tua son évêque en plaçant une pierre au-dessus de la porte que l’évêque empruntait pour aller prier la vierge. Il obtint le siège épiscopal. Au cours du banquet de réception, la vierge apparait avec la tête sanguinolente de l’ancien évêque. A cette vision, l’usurpateur meurt sur le coup. |
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TC0138 | TE019682 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 540 | Ruse d'un maître pour découvrir un voleur. | |
TC0138 | TE019454 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 378 | Juifs convertis par les miracles d'un crucifix. | |
TC0138 | TE019188 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 133 | Le blessé et le mouches. | |
TC0138 | TE019213 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 157 | La flèche tirée vers le ciel. | |
TC0139 | TE016560 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 249 pp.164-165 du texte hébreu | Rabbi Akiba déclare pure une femme qui vient lui montrer une tache de sang. Après l'avoir interrogée, il arrive à la conclusion qu'elle a reçu un coup et s'est blessée et que le sang vient de la blessure. Il explique à ses disciples que les sages veulent rendre les choses plus faciles et non le contraire. | |
TC0139 | TE014188 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 75 p 48 du texte hébreu | Bet-Tur fut détruite à cause de l’essieu des roues du char de l’empereur romain. Les habitants de Bet-Tur avaient l’habitude de planter des arbres à la naissance d’un enfant et de les utiliser ensuite le jour de son mariage. Mais les Romains avaient besoin d’arbres pour construire les roues du char de la fille de l’empereur et ils les abattirent tous. Les habitants se révoltèrent et les soldats romains assiégèrent et détruisirent la ville; ce fut un véritable bain de sang et ce sang arrosa toute la contrée et permit de faire pousser des vignes pendant sept ans sans utiliser d'engrais. | |
TC0139 | TE016121 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 194 p.132.du texte hébreu | Une femme avait deux fils. L’un tua l’autre. Alors la mère garda le sang de son fils et le mit dans une assiette. Tant que le sang bouillait, elle savait que son fils assassin était encore vivant. | |
TC0140 | TE013644 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), X, 1. | Un joueur avait perdu tout son argent; il ne lui restait qu’une pièce avec l’image de la Vierge. Il la coupe et aussitôt il en sort du sang. | |
TC0140 | TE013492 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXXVIII, 3. | A Padoue, une femme souffrant depuis quatre ans d’une perte ininterrompue de sang est guérie non par la médecine, mais par sa foi dans le nom de Jésus. | |
TC0142 | TE018499 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 80 | Le Christ apparut à un clerc nouvellement entré dans l’ordre cistercien et désireux de déjà le quitter à cause de la mauvaise nourriture. Il lui offrit un morceau de pain dur trempé dans le sang de sa plaie. Ce pain était si délicieux, que le novice, libéré de la tentation, mangea dorénavant avec plaisir toute nourriture monastique. |
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TC0142 | TE018941 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 17 | Daniel, l'abbé de Schönau, vit du sang dans son calice à la messe. Comme sa conscience était tranquille, il prit cette vision pour une consolation divine. | |
TC0142 | TE018942 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 18 | Un curé qui doutait de la transsubstantiation à l'instigation du diable, vit son calice rempli de sang. | |
TC0142 | TE018943 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 19 | Un laïc de Hildesheim qui doutait de la transsubstantiation vit, lors de la messe, le sang déborder du calice et couvrir l'autel. | |
TC0142 | TE018947 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 24 | Un malade demanda à un prêtre de laver ses mains qui avaient touché le Corps du Christ, en vue d'utiliser l’eau d'ablution comme médicament. Il en but et garda le reste dans un vase couvert. Quelque temps après il trouva l'eau changé en sang. | |
TC0142 | TE018946 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 22 | Un prêtre trouva, après la messe, le corporal taché de sang. Il ne put l'enlever et consulta à ce sujet maître Rudolph, l'écolâtre de Cologne. Celui-ci demanda au prêtre si quelqu’un dans sa paroisse avait des doutes sur la transsubstantiation. En effet, il y avait une recluse qui avait souvent des doutes à ce sujet. Quand la femme vit le corporal, sa foi fut restaurée, et la tache disparut. |
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TC0142 | TE018944 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 20 | À Rijssen, un étudiant vit du sang dans le calice lors de la messe. Le prêtre qui était sans péché n'y vit rein. Quant à l’étudiant, il quitta peu après le clergé et devint chevalier. En attaquant et en pillant des gens, il versait ainsi lui-même le sang du Christ. | |
TC0142 | TE018945 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 21 | Un curé qui vit du sang dans son calice le fit constater par deux chevaliers. Effrayés, ils furent en même temps réconfortés dans la foi. | |
TC0142 | TE018948 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 25 | Une dame recueillit dans un pain l'eau de la dernière ablution des mains du prêtre qui avait touché le Corps du Christ. Elle croyait que le pain ainsi trempé et dispersé aux quatre coins de son champ le protégerait contre les tempêtes et le grêle. Quand elle ouvrit la boite avec le pain, elle le trouva changé en sang coagulé. |
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TC0142 | TE018949 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 23 | Un prêtre de peu de piété renversa son calice sur le corporal. Ayant peur d'en être réprimandé et suspendu de l'office, il plia le corporal pour que personne ne remarquât sa négligence et partit. Le sonneur qui avait tout vu déplia l’étoffe et la trouva tachée de sang. | |
TC0142 | TE018988 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 66 | Une sacristine confia à une jeune moniale le soin de faire sécher le corporal qu'elle venait de laver. Dès que la jeune fille le prit, une tache de sang apparut. La sacristine enleva la tâche, mais dès que la jeune moniale reprit le corporal, la tâche réapparut. On découvrit ensuite que la jeune fille était enceinte et donc indigne de toucher le corporal. | |
TC0142 | TE018965 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 42 | Un frère convers de Himmerod en proie à l’acédie ne voulait pas aller communier et devait se forcer pour s'approcher de l'autel. Il se souvint alors d'une vision qu’avait eu un autre convers de Himmerod, à savoir le Crucifié laissant goutter son sang dans le calice [Cf. DM IX, 41]. Sa torpeur se transforma en enthousiasme. Quand il communiait, un autre convers qui attendait son tour derrière lui, vit le prêtre lui donner non pas une hostie mais un bel enfant. |
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TC0142 | TE018964 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 41 | Un jour de la fête de Nativité, un convers de Himmerod qui allait communier vit le Crucifié laisser goutter son sang dans le calice. Le convers se trouva indigne et refusa de communier. Après l’office de Prime, quand les autres allèrent dans la salle capitulaire, il resta dans l’église pour prier et vit la Vierge Marie qui le réprimanda en disant: « Tu te trouves indigne de communier, mais qui, dis-moi, pourrait être digne d'un sacrement si grand ? » Ravi en extase, le frère convers ne revint à lui que quand on sonna la cloche pour l’office de Tierce. |
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TC0142 | TE018693 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 19 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, certains citoyens de Trèves se réfugièrent dans l’église fortifiée de saint Goar. Werner de Bolanden assiégea l’église. Les assiégées mirent un crucifix devant une fenêtre dans l’espoir que les ennemis n’oseraient pas tirer sur lui. Toutefois, un soldat le fit. Atteint par un trait d'arbalète, le crucifix laissa couler du sang. Terrifié par ce miracle, Werner prit la croix. |
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TC0142 | TE018685 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 12 | Lors de la première croisade, les Sarrasins d'Acre réussirent à refouler les Chrétiens jusqu'à leur camp. Ayant appris la nouvelle, un chevalier qui souffrait d'hémorragie prit son arme et galopa à travers le camp. Il rendit courage aux croisés et fit fuir les ennemis. Retourné sur son lit, il mourut quelques jours après. | |
TC0142 | TE018849 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 6 | Un prêtre garda l'hostie dans sa bouche pour l'utiliser ensuite comme charme. Il ne parvint pas à sortir de l’église et, terrifié, ensevelit l’hostie dans un coin. Il finit pourtant par confesser son péché à un autre prêtre : celui-ci déterra l’hostie et la trouva transformée en un petit homme crucifié et saignant. |
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TC0142 | TE018736 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 62 | Dans une certaine province de l'Empire Germanique, les eaux furent changées en sang. Des poissons en sortirent sur terre et moururent. | |
TC0142 | TE018694 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 20 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, l’armée d'Otton parvint jusqu'à Weißenburg. Quand des soldats entrèrent dans une église, l'un d'eux décida de s'emparer d'une belle tunique couvrant le crucifix. Comme le crucifix était suspendu assez haut, le soldat essaya de l'atteindre avec sa lance et ainsi blessa l'image à plusieurs reprises. Le crucifix laissa couler du sang. | |
TC0142 | TE018898 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 60 | Un recluse avait dans sa collection de reliques une dent de saint Barthélemy qu'elle vénérait beaucoup. Un prêtre qui célébrait les messes pour elle, voulait obtenir la dent. La recluse refusant, le prêtre menaça de l’abandonner. Elle donna à contrecœur son accord pour partager la relique. Quand le prêtre commença à la couper en deux, la dent se mit à saigner. Terrifié, le prêtre laissa la relique à la recluse. | |
TC0157 | TE017269 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 478, l. 13 – p. 479, l. 12 | Le pélican est plus qu’un symbole, une mise en action de l’histoire sainte elle-même. Quand ses petits grandissent, ils commencent à se rebeller, et les parents les châtient. Mais comme ils ne savent pas modérer leurs coups de bec, ils tuent les petits. Alors, au troisième jour, la mère perce son propre flanc, et verse son sang sur les petits morts, qui ressuscitent. Il est dit aussi dans Isaïe que les hommes se sont rebellés contre Dieu. Et Dieu leur a envoyé la captivité et la guerre. Mais la sagesse divine, par la croix et son sang versé, a rendu la vie à ceux qui étaient morts. |
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TC0157 | TE017323 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 494, l. 9 – p. 495, l. 24 | La tortue, quand elle a mangé un serpent et sent le venin en elle, mange immédiatement de l’origan comme contre-poison. Le renard, quand il est malade, se traite avec la résine de pin. Les animaux qui font usages de remèdes nous indiquent qu’eux-mêmes contiennent des substances qui peuvent guérir : la chair du serpent produit des médicaments, de même que l’ivoire qui a divers usages. La bile de l’hyène restaure la vue, et ses excréments guérissent les blessures des chiens. Le sang d’un chien redonne la santé à toute bête sauvage. Gallien décrit aussi divers remèdes à base d’excréments humains, à base d’autruches, de grenouilles, de caméléon, de grue, de cigogne, de bile d’aigle, de sang de faucon, de chair d’hirondelle... La peau de serpent bouillie est un remède contre les otites. Les sangsues sont aussi utiles. La graisse de porc, d’oie, de faisan, l’excrément de paon... Si un lion malade mange un singe, il guérit. Si un léopard boit du sang de gazelle, il garde la santé. Un ours malade mange des fourmis. Un daim malade cherche des branches d’olivier. Cela a été fait pour l’utilité de l'homme, pour qu’il en ait l’usage et qu’il en déchiffre les significations. |
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TC0157 | TE017458 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 123, p. 402, l. 26 – p. 403, l. 16 | Rainald de Côme fit le récit de ce qui lui était arrivé à lui-même. Un prêtre de sa paroisse était pour ainsi dire analphabète, mais, contraint par la grande pauvreté, il devait dire la messe. Un jour qu’il portait l’eucharistie, un peu de sang resta dans le calice, à cause de sa négligence. Il s’en rendit compte mais ne voulut pas l’avaler, et tenta de le nettoyer. Il le plongea dans un bénitier de marbre. Mais le marbre resta tâché de sang. Il ne put jamais être nettoyé. Ainsi est attestée la puissance du sacrement. | |
TC0157 | TE017363 | Petrus Damianus | Die Briefe : : Lettre 102, p. 120, l. 6 – p. 120, l. 12 | L’évêque d’Amalfi raconta à plusieurs reprises et sous serment au pape Stéphane, en présence de Pierre Damien, ce qui lui arriva. Il disait la messe et sentit qu’il doutait de la véritable nature du sacrement. Au moment de briser l’hostie, elle se transforma en chair rouge et ses doigts furent tachés de sang. Ainsi, l’évêque ne conçut plus aucun doute sur la question. |
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TC0158 | TE016662 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 215 | Le pêcheur de perles et ses jeunes enfants qui jouent avec ces joyaux.– Un homme a pris des perles en attirant les huîtres perlières par l'appât de son propre sang; ses compagnons le jettent dans un puits pour le faire périr; il parvient à s'en échapper par un trou latéral que lui révèle un lion venu pour boire; quand il est de retour chez lui, ses deux enfants jouent avec les perles sans se douter au prix de quelles souffrances elles ont été acquises. | |
TC0158 | TE016673 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 226 | L'homme-boa devenu Pratyeka-Buddha.– Une pluie de sang décèle dans un royaume la présence d'un homme-boa; on le bannit dans un désert et on lui envoie les criminels pour qu'il les mette à mort. Plus tard, cet homme-boa tue un lion qui était la terreur du royaume. Quand il est devenu vieux, le Buddha lui envoie Çâriputra pour le convertir; l'homme-boa, après avoir tenté de tuer Çâriputra, lui témoigne sa vénération; à cause de ce bon sentiment, il parviendra à être, après plusieurs existences, un Pratyeka-Buddha: il sera alors dépecé en punition de ses crimes antérieurs, mais après cette expiation, il atteindra au parinirvâna. |
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TC0158 | TE016945 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 411 [A] | Kâtyâyana explique au roi Canda Pradyota ses huit rêves.– Le premier rêve était que sur sa tête il y avait un feu allumé; le second que deux serpents s'enroulaient autour de sa ceinture; le troisième qu'un réseau de fines mailles de fer enserrait son corps; le quatrième que deux poissons rouges avalaient ses deux pieds; le cinquième que quatre grues blanches venaient en volant vers lui; le sixième qu'il marchait dans une boue de sang; le septième qu'il était monté sur une grande montagne blanche; le huitième qu'un héron dévorait sa tête. |
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TC0158 | TE016759 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 309 | Celui qui prétendit faussement que son cheval était mort.– Un homme part en guerre sur un cheval noir pour combattre des brigands, mais, saisi de frayeur, il se barbouille le visage de sang et se couche parmi les morts. Son cheval ayant été volé, il coupe la queue d'un cheval blanc et, la lutte étant terminée, il veut rentrer chez lui où il prétend que son cheval est mort et qu'il n'a rapporté que sa queue. Un assistant lui dit : « Votre cheval était noir; comment se fait-il que cette queue soit blanche ?» |
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TC0158 | TE016494 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 67 | Sûtra du Bodhisattva sacrifiant sa personne pour sauver des marchands.– Le Bodhisattva est allé sur mer avec cinq cents marchands; pour calmer une tempête qui menace d'engloutir le bateau, il se fait égorger au-dessus des eaux. Ému de son dévouement, Çakra lui rend la vie. |
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TC0158 | TE016727 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 277 | Les démons piçâcas.– Deux démons se disputent la possession d'un coffre inépuisable, d'un bâton qui triomphe de tous les ennemis, d'un soulier qui permet d'aller où l'on veut. Un homme, pris pour arbitre, les prie de s'éloigner quelque peu et en profite pour s'emparer des trois objets magiques (cf. n°s 470 et 477). |
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TC0158 | TE016889 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [N] | La femme qui aime mieux percer la gorge de son fils que de boire le vin offert par le roi.– La femme de Brahmadatta s'irrite de ce que le roi veut lui faire boire le vin qui reste au fond de sa coupe et s'écrie : «Plutôt que de boire ce vin, j'aimerais mieux percer la gorge de mon fils et boire son sang». Le roi la prend au mot. Le fils demande grâce et la mère refuse. | |
TC0159 | TE017567 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Le Christ a été crucifié pour tous. Contempler les blessures du Christ par la pensée permet de se conformer à la souffrance du Christ. De la même manière, si un meurtrier se trouve confronté à sa victime ou s’il la regarde, du sang coulera immédiatement des blessures de cette dernière. | |
TC0160 | TE017198 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°15 | Un jeune homme, qui se nourrit abondamment de bons mets, décide de prendre l’habit. Peu de temps après, il finit par demander à l’abbé l’autorisation de quitter l’abbaye, ne supportant plus les privations alimentaires. L’abbé lui conseille de prier davantage et de persévérer. Le jeune homme suit ces recommandations mais finit par quitter l’abbaye discrètement. Sur son chemin, il est arrêté par un homme qui lui demande où il va, d’où il vient et ce qu’il a à faire. Le jeune homme lui répond qu’il vient de nulle part et qu’il va là où il aura un métier et quelque chose à faire. A ces mots, l’homme, qui est Jésus Christ, le questionne davantage et obtient la vérité. Il lui montre alors sa plaie de côté toute sanglante et ordonne au jeune homme de retourner en son abbaye et de penser à cette plaie quand il sera confronté à la difficulté. Le jeune homme y retourne et mène une vie sainte. | |
TC0160 | TE017206 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°23 | Un pécheur, ancien juif, se demande comment le saint sacrement de l’autel peut représenter le vrai corps du Christ. Un jour, il ne peut communier et montre qu’il tient dans sa bouche une pièce de chair toute ensanglantée. Il confesse alors son péché et se convertit à la foi chrétienne. | |
TC0161 | TE017738 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVII, 10 | COMMENT UNE CHOSE EST VENUE PRENDRE LES LAMPES À HUILE DE LA TERRASSE DU PALAIS DE BIENVEILLANCE ET LONGÉVITÉ.– Dans le palais du souverain d’Engi, une chose vient prendre les lampes à huile de la terrasse chaque nuit vers minuit. Surpris, le souverain se demande comment démasquer cette chose. Le censeur Kintada dit qu’il ne peut l’attraper, mais qu’il est capable de la faire apparaître. Durant la nuit, le censeur se tient caché dans l’ombre, contre une des portes latérales. Il entend un bruit de pas, et il voit les lampes à huile flotter dans l’air en direction de la porte du Palais Méridional. Le censeur se met à courir, et arrivé près de cette porte, il lève son pied et donne un coup avec force et quelque chose touche son pied douloureusement. La chose, tout en faisant déborder les lampes, part en courant dans la direction du sud. Le lendemain, le censeur, voyant l’ongle de son gros orteil ébréché sur lequel se trouve du sang, il retourne à l’endroit où il a donné son coup de pied et voit du sang qui coule en direction de la resserre du palais Méridional. Dans cette resserre, il voit du sang répandu en abondance, sans aucune présence. Depuis ce jour, le souverain accorde une grande admiration à Kintada qui s’est montré très courageux et les lampes à huile n’ont plus jamais été prises. |
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TC0161 | TE017707 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X,36 | COMMENT UNE VIEILLE FEMME REGARDE CHAQUE JOUR S'IL Y A DU SANG SUR UN STÛPA..– Une vieille femme, bravant les intempéries, monte chaque jour au sommet d’une montagne pour adorer un stûpa. Des jeunes garçons, la voyant tourner autour du monument lui demandent la raison de ses efforts. La vieille femme raconte que ses aïeux l’ont prévenue que le jour où il y aurait du sang sur le stûpa, la montagne s’écroulerait et deviendrait une mer. Les garçons se moquent d’elle et décident de peindre le stûpa avec du sang pour l’effrayer. Quand la vieille voit le sang, elle court vers le village pour prévenir de l’arrivée de la catastrophe, et s’enfuit avec ses biens et sa famille. Alors la montagne s’écroule, devient une mer et tous ceux qui se sont moqués de cette prédiction meurent. Aussi faut-il croire ce que nous disent les gens âgés. |
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TC0162 | TE017760 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 37 | COMMENT DES PARENTS, POUR AVOIR CONVOITÉ DES RICHESSES, PLEURENT LEUR FILLE QUI A ÉTÉ DÉVORÉE PAR UN DÉMON.– La fille d’un miroitier, charmante et en âge d’être mariée, est courtisée par tous les fils de familles respectables des environs. Mais les parents n’acceptent aucune demande de mariage. Cependant, un prétendant envoie chez eux trois voitures chargées d’immenses richesses. Les parents, dévorés par la soif de l’or, accèdent à la demande de l’homme. Lors de sa première visite, celui-ci se rend dans l’alcôve de la jeune fille, et la possède. Vers minuit, elle crie plusieurs fois qu’elle a mal. Ses parents l’entendent, mais pensent que lors d’une première union, la douleur est normale, et ils se rendorment. Le lendemain, quand ils viennent réveiller leur fille, ils ne trouvent sur le lit que sa tête et un seul doigt au milieu d’une mare de sang. Les parents éplorés découvrent que le trésor du mari est devenu un amoncellement d’os de chevaux et de bœufs, et que les voitures se sont transformées en arbres à poivre. Ils comprennent que leur fille a été dévorée par un démon métamorphosé en humain et pleurent amèrement. Plus tard on célèbre le rituel bouddhique pour cette jeune fille. Ainsi il ne faut pas convoiter les richesses et être dévoré par la cupidité ! |
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TC0162 | TE017773 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 04 | HISTOIRE DU SPECTRE QUI HABITE LE PALAIS SÔTSU À L’INTERSECTION DE LA RUELLE REISEI NO IN ET DE L’AVENUE HIGASHI NO TÔIN.– Chaque soir, devant le pavillon principal du palais Sôtsu connu pour être maléfique, une robe rouge s’envole en direction d’un immense micocoulier et monte jusqu’à sa cime. Chacun est glacé d’effroi à la vue de ce phénomène. Un garde de la maison du gouverneur de Sanuki qui se trouve en face de l’arbre, se vante devant ses compagnons de décocher une flèche sur ce vêtement, et de le faire tomber. Défié et poussé à bout, le garde se dirige le lendemain vers le palais. Il voit le vêtement qui commence à s’envoler et il tire une flèche qui se fiche dans la robe qui continue de monter vers la cime de l’arbre. A l’endroit où la flèche a atteint sa cible, un flot de sang se répand sur le sol. A son retour, l’homme conte son aventure à ses compagnons épouvantés, et meurt dans la nuit. Quel gâchis de vouloir prouver sa bravoure de manière aussi futile ! | |
TC0163 | TE018129 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 63. | SHÖKÜ DONNE SA VIE EN ÉCHANGE DE CELLE DE SON MAÎTRE.– Alors que dans le monastère MIi-déra le chapelain impérial Chikyô très âgé et malade agonise, le fameux devin Séiméi dit qu’il n’y a plus aucun recours à cette fin inéluctable, sauf si un disciple très attaché au chapelain accepte de prendre sa place. Chikyô dévisage alors tous ses disciples mais aucun ne semble vouloir échanger sa vie contre la sienne. Or le jeune maître instructeur Shôkû s’approche du chapelain et dit qu’il souhaite donner sa vie et offrir son corps aux bouddhas des trois mondes [passé, présent et futur]. Avant cela, il demande la permission d’aller visiter sa mère pour lui exposer les raisons de sa décision. A ces mots, tous sont très émus. Shôkû explique à sa mère que par sa conduite il est assuré de bénéficier de la pitié des bouddhas des trois mondes. Et son acte méritoire permettra aussi sans aucun doute l’éveil de sa mère dans l’autre monde. Ainsi par l’abandon de ce misérable corps, c’est à deux êtres qu’il rendra ses bienfaits. La mère de Shôkû se désole d’être abandonnée par son fils, mais accepte sa décision, sachant qu’en vérité ni jeunes ni vieux ne sont assurés de leur sort ni de leur fin. Elle lui enjoint de renaître dans la terre pure et de lui obtenir son salut. Il envoie une lettre au devin Séiméi pour effectuer les prières en vue de l’échange des vies. Pendant la nuit, Shôkû pris de douleurs insupportables se rend à son ermitage, met ses affaires en ordre et se tourne vers une peinture représentant le vénéré Fudô [l’un des rois de la science]. Très éploré, il adresse à la divinité une dernière prière pour invoquer sa compassion et ne pas tomber dans une voie mauvaise. Alors des larmes de sang coulent des yeux du Bouddha de l’image. Une auguste voix dit alors que puisque Shôkû prend la place de son maître, Bouddha va prendre celle de Shôkû. Cette voix transperce le moine jusqu’aux os, et lui pénètre le foie. Il se sent subitement revigoré. Dès lors le chapelain, libéré de sa maladie, met toute sa confiance en Shôkû devenu un disciple remarquable. On dit que les traces de larmes sont toujours visibles sur l’image de Fudô installée plus tard dans le palais impérial. |
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TC0165 | TE018317 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 65, pp. 139-140 | Juste avant la mort du roi Guillaume, un certain nombre de malheurs se produisent : le diable se montre et parle aux hommes, du sang jaillit de la fontaine de Hampstead Norreys dans le Berkshire. Eadmer, auteur de la vie de Saint-Anselme, se souvient de s'être plaint à Marcenay auprès du second abbé de Cluny, Hugues, qui prédit la mort imminente de Guillaume, ce qui se produit. | |
TC0165 | TE018338 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 85b, pp. 169-170 | Le pieux roi des Francs Louis raconte à Herbert un miracle eucharistique qui s'est produit deux ans plus tôt à Arras. Le jour de Pâques, une mère demande à son fils qui va à la messe de ramener des hosties pour ses plus jeunes enfants. A l'insu du prêtre, le fils ramène deux hosties chez lui. La mère en donne une aux deux enfants et met l'autre, recouverte d'une bande de tissu, dans une boîte sous clé. Quelques jours plus tard, un des enfants voit une énorme lumière sortir de la boîte et appelle la mère. Ne voyant rien et ne pouvant pas ouvrir le coffret, la femme appelle le prêtre qui, même s'il ne voit pas la lumière que l'enfant voit, parvient à ouvrir le coffret. Il y trouve un tissu ensanglanté, et à l'intérieur, une hostie ayant conservé sa forme, mais transformée en chair. Chacun vénère le corps du Christ, puis ils l'apportent à l'église où elle est dignement placée. |
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TC0165 | TE018411 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 159, pp. 283-285 | L'abbé de Fulda en Saxe (un monastère célèbre grâce au corps de saint Gall), s'assoit généralement à la droite de l'empereur. Un jour de Pentecôte, à Mayence, une querelle éclate entre le serviteur de l'abbé et celui de l'archevêque pour savoir qui doit s'asseoir à la droite de l'empereur Henri. La querelle dégénère et ils finissent par en venir aux mains, versant leur propre sang, jusqu'à l'arrivée de l'évêque et de l'abbé qui imposent la paix et nettoient l'église. On entend une voix qui prend la responsabilité de la querelle et l'empereur comprend qu'il s'agit du diable. Pour transformer un jour de guerre en un jour glorieux, il décide de donner aux pauvres toute la nourriture préparée pour ce jour. |
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TC0165 | TE018350 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 97, pp. 181-182 | Herbert raconte une histoire récente, célèbre en Espagne. Une jeune fille, fille d'un riche Sarrasin, veut devenir chrétienne et convainc un chevalier chrétien de l'emmener pour l'épouser après sa conversion, en lui offrant la moitié de ses biens. Le chevalier accepte. Ils partent avec un enfant qui lui est fidèle et s'arrêtent dans un verger près d'une commanderie des templiers, ne pouvant y entrer à une heure tardive. Après avoir mangé, le chevalier, poussé par la luxure, veut coucher avec la femme, qui lui fait des reproches en lui rappelant qu'elle n'est pas baptisée. Sa résistance irrite le chevalier qui la décapite et jette le cadavre au feu. Mais Dieu le punit immédiatement en laissant sortir d'une grotte un dragon qui le dévore. L'enfant, terrifié, s'enfuit et raconte aux Templiers ce qui s'est passé le matin suivant. Ils recueillent les restes de la femme et l'enterrent avec vénération à la manière d'une martyre. Le pape Alexandre juge qu'elle est bel et bien une martyre, baptisée de son propre sang. |
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TC0165 | TE018240 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 33, pp. 64-66 | Herbert rapporte une histoire racontée par Ælred de Rievaulx dans un de ses sermons. Dans un monastère de l'ordre des Gilbertines, une religieuse (qui vit peut-être encore au temps d'Ælred) a une vision dans laquelle une lumière lui communique la vérité divine. Secouée par ses sœurs, elle reprend ses esprits et raconte sa vision. D'autres religieuses ont la même expérience. L'une d'entre elles, cependant, non convaincue de l'origine divine des visions, a également peur d'oublier les personnes qui lui sont chères. Encouragée à croire aux visions, elle demande aux sœurs de prier pour elle et pour savoir si les visions viennent vraiment de Dieu. Le vendredi saint, elle a une vision dans laquelle la lumière divine se transforme en une vision du Christ sur la croix, doté de cinq blessures sanglantes; il la regarde avec douceur. |
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TC0165 | TE018335 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 83, pp. 164-166 | Alquirius, un moine de Clairvaux, mène une vie sobre et frugale. Expert en médecine, il se consacre à tous mais peu à lui même, bien que de santé précaire. Il guérit les blessures les plus infectées et les plus nauséabondes, faisant tout pour le Christ, qui vient lui rendre visite et l'encourager en secret. Un jour, il a une vision dans laquelle le Christ, souffrant et blessé, semble être descendu de la croix et avoir séché son sang avec des morceaux de tissu qu'Alquirius avait recueillis. Au moment de mourir, l'abbé Ponce lui rend visite. En le voyant si serein, bien que malade et face à la mort, il lui demande s'il a eu une révélation. Alquirius en effet, juste avant l'arrivée de l'abbé, a vu le Christ qui lui a dit que ses péchés étaient effacés et lui a fait embrasser ses propres blessures. C'est pourquoi il n'a pas peur et sait qu'il va mourir le lendemain, le jour de la Saint-Martin. | |
TC0165 | TE018318 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 66, pp. 140-142 | La veille de sa mort, le roi Guillaume a une vision dans laquelle il saigne d'une blessure. Un moine du continent raconte à Robert, fils d'Aimon, un rêve dans lequel le roi est écrasé par le crucifix. Guillaume oblige le moine à lui donner cent sous, en se moquant de lui et en disant que le rêve lui est venu du désir de gagner de l'argent. Malgré les avertissements de ses amis, le roi, après un repas copieux, part à la chasse avec Walter Tyrel de Flandre. Avisant un cerf, Walter bande son arc. Mais le soleil l'aveugle, et c'est Guillaume qu'il atteint avec sa flèche. Il meurt sur le coup. Voyant le roi mort, Walter prend la fuite sans être poursuivi. Le corps de Guillaume est enterré à Winchester, sous la tour de la cathédrale, dont l'effondrement quelques années plus tard est attribué à ses péchés. Ces évènements se produisent en 1100, la treizième année de son règne, et c'est au cours de ces années que naît l'ordre cistercien. |
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