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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: oeil | Eye | Auge | ojo | Occhio
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0002 | TE001755 | Adolfus Viennensis | Doligamus : 3 | Un homme qui travaille dans ses vignes est blessé à un oeil par un rameau de vigne. Il rentre à la maison plus tôt que prévu. La femme cache l’amant et baise l’oeil valide de son mari qui ne voit ainsi pas l’amant. | |
TC0001 | TE001529 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 54, 5 | Les yeux d’une moniale cistercienne brillent comme des miroirs après avoir eu la vision du visage du Christ. | |
TC0001 | TE001408 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 33 | L’oeil d’un évêque qui avait repoussé une reine pécheresse ne peut être fermé après sa mort. Cet oeil est retrouvé intact quarante ans après sa mort et son inhumation. | |
TC0003 | TE001686 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 75 (2) | Un notaire de Constantinople, au service d’un mage, est conduit devant le tribunal du diable. Interrogé, il déclare être le serviteur de la Sainte Trinité, ce qui a pour effet de faire fuir les démons. Le crucifix de Sainte-Sophie le suit des yeux. | |
TC0003 | TE001670 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 64 | Un envieux demande à un roi la grâce de perdre un oeil pour que son ennemi perde les deux. | |
TC0004 | TE002824 | Jordanus de Pisis | Esempi : 179 | Ménestrels et prestidigitateurs. Certains magiciens sont mauvais, car leurs jeux sont oeuvres du diable qui produit dans les yeux des humeurs capables de faire apparaître des choses inexistantes. | |
TC0004 | TE002781 | Jordanus de Pisis | Esempi : 147 | Les avares envieux. Un roi promet à deux avares de doubler la valeur du cadeau pour celui qui fera sa demande en deuxième; le premier demande à être éborgné. | |
TC0010 | TE000934 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D140 | On raconte que Trajan, par zèle pour la justice, se fit arracher un oeil, et qu’il ordonna qu’on fît de même à son fils, parce qu’une veuve avait été mal jugée. | |
TC0010 | TE000935 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D171 | Au postulant qui veut devenir cistercien, saint Bernard impose de trouver d’abord la source dont les ruisseaux sont plus hauts qu’elle, ce qui est, à la lettre, contre nature. Après avoir longtemps cherché, le postulant bredouille revient en larmes voir le saint. Celui-ci lui explique que son coeur est la source d’où les larmes montent aux yeux. | |
TC0010 | TE000924 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 205, 3 | Le fils du roi conduit dans un bois (?). | |
TC0011 | TE002990 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 75a (2) | Ôte d’abord la poutre de ton oeil. | |
TC0011 | TE002925 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 48a (1) | Le corps fonctionne grâce aux services différents rendus par l’oeil, l’oreille et les autres membres. Ainsi l’Eglise repose sur la distinction entre le rôle des prélats (l’oeil qui éclaire) et celui des " sujets " (l’oreille qui écoute). | |
TC0011 | TE003032 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 92b | Des deux yeux de Dieu, celui de la sagesse est celui de la miséricorde. | |
TC0011 | TE002934 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 50a (1) | Plus la pupille de l’oeil est noire et petite, plus la vue est perçante; de même, plus l’homme est méprisable devant Dieu, plus il est beau sous le regard de Dieu. | |
TC0011 | TE002910 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 34a (2) | Le centurion Longin retrouve la vue au Calvaire une fois appliquée sur ses yeux une goutte de sang du Christ. | |
TC0011 | TE003010 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 84a (2) | Selon Socrate, si tous les envieux avaient des yeux et des oreilles dans toutes les villes, ils pourraient souffrir du bonheur des autres. | |
TC0011 | TE003188 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 209b | Le centurion Longin retrouve la vue au Calvaire une fois appliquée sur ses yeux une goutte de sang du Christ. | |
TC0011 | TE003113 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 145b (1) | Longin est guéri de ses problèmes de vue par le sang du Christ, véritable collyre. | |
TC0011 | TE003098 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 134b (3) | L’amour de Dieu et celui du monde ne peuvent pas cohabiter dans le coeur de l’homme car les yeux ne peuvent pas regarder le ciel et la terre en même temps. | |
TC0011 | TE003077 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 121a | La vérité est odieuse aux orgueilleux comme la lumière l’est aux yeux chassieux ; la vérité est odieuse aux luxurieux comme l’est le parfum au serpent; elle est odieuse aux avares comme le pain à un palais corrompu. | |
TC0011 | TE003116 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 147a | Les cinq sens sont dignes de respect dans la mesure où ils servent à louer Dieu. | |
TC0020 | TE003721 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 196 | Un avare et un envieux sont autorisés à demander tout ce qu’ils désirent, à condition que le dernier à formuler son souhait reçoive le double de ce qu’il aura demandé. L’envieux demande à perdre un oeil afin que l’avare perde les deux. | |
TC0020 | TE003636 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 111 | Un moine se réjouit de la perte de son oeil, disant qu’il a perdu un de ses ennemis. | |
TC0020 | TE003582 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 57 | Une très belle nonne s’arrache les yeux pour les envoyer au prince, fondateur de son monastère, qui avait pour projet de l’enlever pas concupiscence. |
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TC0020 | TE003834 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 309 | Un vendeur de chevaux fait des déclarations ambivalentes au sujet des chevaux qu’il vend. Si le cheval évolue mal, il dit qu’il avait prévenu de ne pas l’acheter et si le cheval se révèle être bon, il affirme avoir bien conseillé de l’acheter. | |
TC0021 | TE004194 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 195c | La nature dirige les yeux des animaux vers la terre. | |
TC0021 | TE004124 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 193a | Un joueur jurait par les yeux de Dieu; un de ses yeux lui tombe sur l’échiquier. | |
TC0021 | TE004068 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 138 | Radulfe, oncle de la reine Aliénor, qui était allé à la chasse un vendredi saint malgré l’avis du roi, y perd un oeil. | |
TC0031 | TE005497 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 21, col. 605 C - D | L’ami d’Augustin, Alipius, va au théâtre poussé par des amis, refusant de voir un divertissement profane; il décide de s’y rendre et de fermer les yeux pour ne pas peiner ses amis. Mais en entendant un rire bruyant il ouvre les yeux et son coeur est séduit: il ne peut plus ensuite se passer de ces divertissements. |
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TC0033 | TE006076 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 222 | LE COU DU CHRIST COUVERT D’YEUX. Un barbier, manquant de viande pour recevoir des clercs à l’occasion de la fête de saint N, vola le porc d’un riche voisin, pensant qu’il ne s’agissait pas d’un péché. Le Seigneur lui apparut sous l’aspect d’un client qui venait se faire raser et dont le cou était couvert d’yeux. Devant la stupéfaction du barbier le Seigneur lui dit qu’il était celui qui se trouvait devant, derrière et partout, et qui avait bien vu quand et où il avait volé le porc. Il lui ordonna de restituer son larcin, sous peine d’être damné. |
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TC0033 | TE006216 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 355 | LA PETITE VIEILLE FABRIQUANT DU FROMAGE. Les pécheurs sont semblables à une petite vieille qui, de ses mains pleines d’ulcères, confectionne un fromage dans lequel se trouvent prises des mouches, et qui, en même temps, essuie l’inflammation de ses yeux et la sanie de son nez, soigne son chat et son chien. La vision de ce fromage est insupportable. | |
TC0033 | TE005865 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 14 | L’ABBE AVEUGLE. Un saint abbé, aveugle, se réjouit de son infirmité: Dieu l’a vengé de son adversaire qui avait l’habitude de lui faire du mal à travers ses yeux. | |
TC0033 | TE006011 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 157 | SAINTE MARGUERITE ET LE DRAGON. Sainte Marguerite demanda au Seigneur de voir son adversaire. Elle vit dans sa prison un horrible dragon, de toutes les couleurs, les cheveux dorés, la barbe d’or, les dents comme des fers, les yeux comme des flammes, dont les narines crachaient du feu et de la fumée. Il tenait un glaive et une puanteur terrible envahissait la prison. Marguerite eut très peur, devint pâle comme une herbe et ses os s’entrechoquaient de terreur. Elle revint à elle, se mit en prière. Le dragon voulait l’avaler; elle le mit en fuite en imprimant le signe de la croix sur sa gueule. Le démon éclata en deux. |
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TC0033 | TE006237 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 374 | UNE TAXE SUR LES DEFAUTS PHYSIQUES. Un roi donna au portier d’une ville le droit de prélever un denier pour chaque défaut constaté sur les personnes qui franchissaient la porte. Un boiteux qui refusait de payer se révéla bègue, ulcéreux, borgne, manchot et bossu. | |
TC0033 | TE005985 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 132 | LES YEUX AU FEU DE L’ENFER. Quelqu’un déclare que si l’on ne peut avoir de larmes il faut exposer ses yeux au feu de l’enfer et à son ardeur, et à la force de l’aquilon d’où vient tout mal, et l’on pleurera. | |
TC0033 | TE006255 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 392 | LE CORBEAU QUI AVEUGLE. Le péché est semblable au corbeau qui crève les yeux des animaux qu’il veut tuer. | |
TC0033 | TE006252 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 389 | MONSTRES. Les acéphales, les monstres à un seul oeil, à un seul pied. | |
TC0035 | TE006514 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 6v, n° 29 | L’autruche a toujours les yeux fixés sur ses oeufs jusqu’à leur éclosion, afin de les surveiller. Ainsi l’homme doit garder les yeux fixés vers Dieu et non sur les choses terrestres, afin que ses petits soient pleins de vigueur. | |
TC0037 | TE006717 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 35 | Deux femmes envieuses devant un juge. Le juge impose à la première d’exprimer sa revendication : la seconde recevra le double. La première réclame qu’on lui ôte un oeil pour qu’on ôte les deux à l’autre. | |
TC0038 | TE006744 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 17 | Un envieux demande à un roi de lui accorder le don de perdre un oeil pour que son ennemi avare perde les deux. | |
TC0123 | TE007108 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 165 | Un homme jura par les yeux du Seigneur. Il devint borgne. | |
TC0129 | TE007354 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 265b | Le philosophe Démocrite se fit crever les yeux pour mieux d’adonner à la méditation, ne pas voir le mal dans le monde et ne pas se laisser tenter par les femmes. De la même manière, saint Bernard se fit crever les yeux spirituellement. |
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TC0129 | TE007393 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 282b | Un moine ravi en extase voit saint Augustin (dont le corps exhale un parfum merveilleux) siègeant sur un nuage avec des yeux si rayonnant qu’ils illuminent toute l’Eglise. |
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TC0129 | TE007248 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 24a | Un homme est guéri de son oeil malade grâce à une fleur apportée par la Vierge. | |
TC0131 | TE007791 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 163, 1-9 | LE CHAMBELLAN QUI JURAIT. 1 Un chevalier donna une gifle au chambellan du roi parce qu’il avait proféré un affreux juron. 2 Le chambellan alla se plaindre au roi: "Ainsi m'a frappé un de vos chevaliers. 3 Le roi répondit:: "Connais-tu celui qui t'a frappé? - En vérité, dit le jeune homme, je ne sais pas son nom, mais je sais bien qu’il n'a qu’un oeil." 4 Le roi commanda de faire passer tous ses chevaliers par une porte et d’arrêter le coupable. 5 Quand ils furent tous passés, le jeune homme dit que son borgne n'était pas passé. 6 Le chevalier cria bien haut: "Me voilà! Je suis passé! Mais je n'ai jamais rien fait dont Dieu m'ait mieux récompensé. 7 Car pour l’avoir vengé d’un jeune homme qui lui disait des grossièretés, il m'a rendu mon oeil que j'avais perdu." 8 Quand le roi vit le miracle, il congédia son chambellan et devint l’ami du chevalier. 9 On peut penser que les vilains jurons déplaisent à Dieu, puisqu’il a voulu faire à ce sujet un si beau miracle. |
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TC0131 | TE008058 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 475, 1-15 | LA FOI TRANSPORTE LES MONTAGNES. 1/ Dans l’évangile que l’Eglise chante le jour de la fête de saint Michel, Jésus déclare: 2/ "Si ton oeil te scandalise, ôte-le, car il vaut mieux pour toi aller avec un seul oeil au paradis qu’avec deux en enfer." 3/ Ensuite il en dit autant de tous les autres membres; il ne voulait pas dire que nous devions couper nos membres, mais les garder de tout mal. 4/ Un clerc de Rome qui avait pris à la lettre cet évangile, poussé par le repentir creva son oeil. 5/ Et par piété, pour expier le péché de son oeil il alla en Terre Sainte. Il fut mis en prison par un sultan qui avait été un grand-clerc chrétien. 6/ Ce sultan lui dit: "Il est écrit que votre dieu Jésus-Christ a dit que si quelqu’un avait de la foi gros comme une graine de moutarde 7/ il pourrait dire à la montagne: Viens à la vallée, et à la vallée: Viens à la montagne, et toutes choses lui obéiraient. 8/ Si tu es un vrai chrétien, demande à ton dieu qu’un château que j'ai fait faire soit entouré d’eau, car, quel que soit le prix qu’on puisse promettre ou donner pour cela, on n'y arrive pas. 9/ Et si ton dieu ne le fais pas à ta prière, je te mettrai à mort." 10/ Notre clerc dit à Dieu: "Seigneur, je suis prêt à mourir pour vous. 11/ Mais pour convertir cette nation mécréante, je vous prie de faire ce qu’ils demandent." 12/ Aussitôt des rivières d’eau vive sortirent des montagnes et entourèrent le château. 13/ Alors le sultan se prosterna devant le clerc en disant: 14/ "J'ai été lamentable et pire encore quand pour des avantages matériels j'ai renié ma foi et mon Dieu Jésus-Christ. 15/ Je te prie de m'aider à me réconcilier avec Dieu." Il le fit et à eux deux ils repassèrent la mer et finirent saintement leur vie. |
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TC0131 | TE009086 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 381, 1-5 | LA PAILLE ET LA POUTRE. 1/ Notre-Seigneur dit à chacun d’entre nous: " Ote la poutre de ton oeil avant d’ôter la brindille de l’oeil de ton prochain. 2/ Car si deux aveugles se conduisaient l’un l’autre, ils tomberaient tous les deux dans le trou. 3/ C'est à dire que nous ne devons pas parler du péché d’un autre tant que nous sommes nous-mêmes en péché. 4/ Si deux pécheurs se font la morale l’un à l’autre sans sortir de leur état de péché, tous deux sont damnés s’ils meurent sans repentir. 5/ Car personne n'est fondé à blâmer ce que ses actes montrent qu’il aime. | |
TC0131 | TE007903 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 271, 1-6 | LE ROI QUI SE FIT CREVER UN OEIL. 1 Un roi fit proclamer que celui qui violerait une femme dans son royaume aurait les deux yeux crevés. 2 Son fils fut le premier à enfreindre cette loi. 3 Aussi l’empereur se fit crever un oeil à lui-même et un autre à son fils parce que c'était son fils aîné, 4 pour montrer qu’un juge doit être juste. Et pourtant on lui aurait fait grâce s’il avait voulu. 5 Cela nous montre que la justice devrait bien régner en nous qui avons la précieuse foi de baptême d’une valeur inestimable, 6 comme elle régnait de façon si éclatante dans l’antiquité païenne. | |
TC0131 | TE007927 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 295, 1-6 | FABLE DE L’ENVIEUX ET DE L’AVARE. 1 Un riche personnage dit à deux garçons qu’il avait et qui se témoignaient beaucoup d’amitié, 2 de lui demander ce qu’ils voudraient: le premier aurait ce qu’il aurait demandé et le second aurait le double si c'était possible. 3 Ils discutèrent longtemps de celui qui demanderait le premier et finalement tirèrent au sort. Celui qui fut désigné par le sort fut bien obligé de demander. 4 Il demanda qu’on lui crève un oeil, afin que son compagnon perde les deux. 5 On voit que l’envieux accepte de subir un dommage si cela doit en causer deux ou plus à son ennemi. 6 C'est exactement le contraire de la charité, car celui qui a la charité veut le profit de tout le monde autant que le sien et même s’il doit lui en coûter. | |
TC0131 | TE008140 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 676, 1-20 | LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE. 1/ Saint Christophe, considérant sa taille, sa force et sa beauté, pensa qu’il s’efforcerait de se mettre au service du plus puissant roi du monde. 2/ Aussi il se mit au service d’un puissant roi qui tremblait chaque fois qu’il entendait parler du diable. 3/ Saint Christophe lui demanda si le diable était plus puissant que lui. Le roi répondit oui. 4/ Saint Christophe lui dit qu’il voulait passer à son service et il quitta la cour. 5/ Il rencontra dans la campagne un personnage qui lui dit qu’il était le diable. "C'est vous que je cherchais," dit saint Christophe. 6/ Le diable le fit passer par un chemin plein d’épines à cause d’un calvaire qui était sur la route. 7/ "Pourquoi me faire passer par cette mauvaise sente et avoir quitté la bonne route? 8/ - Vois-tu cet arbre-là? dit le diable. - Oui, bien sûr. - Je t'avoue que je ne puis passer trop près de lui parce que sur un arbre semblable fut crucifié le Dieu de toues les créatures." 9/ Saint Christophe reprit: "Est-il donc plus puissant que vous? - En vérité, dit le diable, je n'ai que le pouvoir qu’il veut bien me donner. 10/ - C'est à son service que je veux être," déclara saint Christophe. Et le diable le quitta. 11/ Saint Christophe alla demander à un ermite comment il pourrait trouver Dieu. 12/ L’ermite lui enseigna la foi et le baptisa. Il le chargea de faire passer une rivière aux gens pour faire pénitence pour l’amour de Dieu. 13/ Il fit même passer Notre-Seigneur sous l’aspect d’un enfant, qui lui demanda qui il avait fait passer. 14/ Il répondit: "Je ne sais, mais je n'ai jamais porté rien d’aussi lourd." Notre-Seigneur lui répondit: "C'est que tu as porté le monde entier." 15/ Il lui fit planter en terre son bâton, qui devint aussitôt vert et feuillu. Saint Christophe crut alors que c'était vraiment Notre-Seigneur. 16/ Il s’en alla prêcher la foi chrétienne. Un roi lui fit subir beaucoup de souffrances. 17/ Il fit tirer des flèches contre lui et elles s’arrêtaient en l’air sans l’atteindre. 18/ Une flèche s’en revint frapper l’oeil du roi. Saint Christophe lui dit: "Quand je serai mort, frotte ton oeil avec un peu de mon sang et il sera guéri." Il le fit et fut guéri. 19/ Saint Christophe eut la tête coupée et rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 20/ Quand le roi eut récupéré son oeil, il fit ensevelir le saint martyr avec respect et se convertit avec bien d’autres. |
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TC0131 | TE008424 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 238, 1-9 | LA COQUETTE DE ROCAMADOUR. 1 Une coquette ne pouvait entrer dans l’église de Notre-Dame de Rocamadour si elle ne coupait ses tresses. 2 Elle put y entrer quand sur le conseil des gens de cette église elle les eut coupées. 3 Et dans sa prière elle dit à Notre Dame: "Ah, très belle douce dame, pour l’amour de vous j'ai sacrifié mes cheveux. 4 Mais j'aurais aimé autant que vous acceptiez que je perde un oeil en gardant mes cheveux ." 5 A ces mots ses cheveux se rattachèrent à sa tête comme avant et elle perdit un oeil. 6 Notre Dame fit voir là combien les nattes lui déplaisaient; et cependant on n'en coupe pas souvent en son honneur. 7 Les femmes qui ne veulent pas quitter leurs tresses pour l’amour de Notre Dame montrent ainsi que le service du diable leur plaît davantage que le sien 8 puisque elles ne veulent pas la servir avec le plus beau de leurs membres, qui d’ailleurs leur cause des ennuis: car elles seraient bien plus à l’aise sans leurs tresses qu’avec elles. 9 Et elles en sont plus laides et plus malpropres, car "Tresses à femmes, c'est château à poux": il est aussi difficile de les en faire sortir que de débusquer un lièvre d’une forêt. |
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TC0131 | TE008668 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 566, 1-6 | UNE JOURNEE HEUREUSE SANS AUCUNE TRISTESSE. 1/ Un riche avait entendu dire que personne ne peut avoir une journée heureuse sans aucune tristesse. 2/ Il refusa de le croire et fit danser toute une journée des gens devant lui de façon à avoir une journée heureuse sans aucune tristesse. 3/ Mais vers le soir une grosse mouche qui volait par là lui creva un oeil. 4/ Il eut ainsi à ses dépens la preuve que ce qu’il avait entendu dire était vrai, car il n'eut pas sa journée heureuse sans tristesse. 5/ Nous pouvons ainsi voir que les joies du monde sont vaines et transitoires. 6/ On peut dire que celui qui y met sa confiance est un fou, que celui qui compte dessus est un nigaud. | |
TC0131 | TE008939 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 058, 1-25 | JESUS BATTU ET RENVOYE DE PILATE A HERODE. 1/ Jésus fut honteusement frappé et battu par les Juifs. 2/ Les verriers quand ils font le verre cachent leurs yeux pour la chaleur du feu. 3/ Jésus voulut avoir ses yeux cachés pour ouvrir les yeux de nos intelligences 4/ et parce que nous sommes faits de plus pauvre sable que celui dont les verriers font le verre; et néanmoins il voulait faire de nous des ornements éternels au ciel. 5/ Et, ses yeux ainsi bandés, il entendait dire à ses oreilles: Toi qui es prophète, devine qui t'a frappé. 6/ Quand ils l’eurent suffisamment battu et maltraité, les juifs l’envoyèrent à Pilate en pleine nuit. 7/ S’il voulut comparaître devant plusieurs juges, c'est qu’il voulait établir un nouveau Testament 8/ pour effacer de nos coeurs tout ce que notre conscience nous reproche à bon droit 9/ en reconnaissant devant lui-même Dieu et devant nos prêtres que nous sommes pécheurs. 10/ Et ces deux jugements nous évitent la condamnation éternelle de l’enfer. 11/ Cette nuit-là un diable dit à la femme de Pilate d’user de son influence pour empêcher qu’on mette à mort le prisonnier, car sa mort aurait des conséquences désastreuses. 12/ Il disait cela parce qu’il prévoyait que par cette mort l’enfer perdrait une partie de ses prisonniers. 13/ Quand elle fut réveillée, elle dit à Pilate d’empêcher la condamnation à mort de son prisonnier. 14/ Quand les juifs lui eurent envoyé Jésus et qu’il sut qu’il était de la juridiction d’Hérode, 15/ il le lui envoya pour retarder la sentence à cause de la requête de sa femme. 16/ Hérode avait bien envie de voir Jésus pour les miracles qu’il en entendait raconter. 17/ Il en pardonna à Pilate une vieille brouille qu’il y avait entre eux. 18/ Jésus se montra ainsi prince de paix, en établissant la paix entre deux mauvais. 19/ Mais il ne voulut répondre à aucune de ses questions, car ce n'était que de la curiosité. 20/ De plus Hérode ne méritait pas d’entendre ses divines paroles, lui qui par lâcheté avait fait mourir saint Jean Baptiste. 21/ Alors il lui fit mettre une robe blanche et le renvoya à Pilate durant la même nuit. 22/ Quand Pilate le vit, il dit: cette robe dans laquelle il me l’a renvoyé signifie qu’il est innocent. 23/ Nous devons bien haïr le péché quand pour effacer nos péchés il fut dit de celui qui par sa sagesse avait fait le monde que c'était un homme qui ne savait rien. 24/ S’il voulut être amené devant Hérode, c'était pour nous ôter la peur que les damnés éprouveront devant lui au Jugement, 25/ car il s’y montrera plus dur que n'importe quel Hérode. |
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TC0131 | TE008877 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 733, 1-3 | SAINT LEGER EUT LES YEUX CREVES. 1/ Saint Léger, qui fut évêque d’Autun, eut les yeux crevés pour la loi chrétienne. C'était le plus beau prélat que l’on connût en son temps. 2/ Il mérite des éloges pour avoir mis sa beauté au service de Dieu. Car si une personne laide se garde bien, elle en aura grand mérite. 3/ Mais plus grand sera le mérite d’un bel homme ou d’une belle femme s’ils se gardent bien, car ils ont plus d’occasions et de tentations que les autres. | |
TC0134 | TE013041 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 234b | Dès que Samson perd ces cheveux les Philistins le capturent et lui crèvent les yeux. De même les démons se jettent sur le pécheur. | |
TC0134 | TE014066 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 221b | Conversion du Publicain après sa rencontre avec le Christ. | |
TC0134 | TE014007 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 35b | Les paroles de Naas l’Ammonite aux habitants de Jabès : « Je traiterai avec vous à la condition que je vous crève à tous l’oeil droit, et que je mette ainsi un opprobre sur tout Israël. » | |
TC0134 | TE013971 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 292b | D’après la loi de Zaleucus, un homme convaincu d’adultère doit avoir les deux yeux crevés. Son fils s’étant rendu coupable de ce crime, Zaleucus ne lui fait arracher qu’un ?il mais, en même temps, s’en fait arracher un à lui-même. |
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TC0134 | TE013029 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 219b | Des philosophes discutent quel membre du corps est le plus insatiable : le ventre, le corps, le coeur, les yeux ? | |
TC0134 | TE014030 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 114a | David, n’ayant pas fermé les yeux devant Bethsabée, commet un adultère et un meurtre. | |
TC0134 | TE013986 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 302b | Démocrite s’arrache les yeux pour trois raisons : afin de ne pas être gêné dans sa méditation, pour ne pas tomber dans la concupiscence en voyant les femmes et pour ne pas assister avec impatience à l’essor du mal. | |
TC0137 | TE012669 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 184 | Les trois voleurs à Constantinople. Trois voleurs arrivés à Constantinople achètent des marchandises précieuses. Le premier, prenant comme excuse le fait qu’il mesure la circonférence de l’église de Sainte-Sophie, s’en va sans payer; le deuxième fait semblant subitement de loucher et échappe au marchand; le troisième fait entrer le garçon du marchand, en le piégeant, chez un médecin qui le soumet à une opération. Lequel des trois a été le plus malin ? | |
TC0138 | TE014102 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 25 | L’héritage confié au fils le plus paresseux. |
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TC0138 | TE019208 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 158 | Le blasphémateur châtié par là où il a péché. | |
TC0138 | TE019633 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 509 | Ruse de la femme d'un vigneron pour faire échapper son amant. | |
TC0138 | TE019134 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 90 | Les yeux de la moniale envoyés au roi amoureux. | |
TC0138 | TE019321 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 266 | La confession d'un enfant éloigne de lui les corbeaux. | |
TC0138 | TE019130 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 86 | Un homme saint devenu aveugle rend grâce à Dieu. | |
TC0138 | TE019681 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 539 | Le barbier voleur. | |
TC0138 | TE019736 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 594 | L'homme envieux qui demande à perdre un œil. | |
TC0138 | TE019248 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 193 | Démocrite se fait crever les yeux pour mieux se consacrer à la science et faire un exemple. | |
TC0142 | TE018538 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 7 | Un moine cistercien nommé Hermann pria Dieu de lui ôter la possibilité de voir les démons, la jugeant nocive pour les yeux. Tout à coup, il vit l’Ennemi sous la forme d’un grand œil, comme s’il disait : « Regarde-moi bien, car sous peu tu ne me reverras jamais ». | |
TC0142 | TE019117 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 55 | David, un saint moine de Himmenrod, était capable de fixer le soleil sans se brûler les yeux, comme un aigle. C'est ainsi que les bienheureux pourront regarder Dieu avec les yeux glorifiés. | |
TC0142 | TE019059 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 5,1 | Le chevalier Walter de Endenich, un homme assez pieux, tomba malade. Il vit alors le diable lui apparaître avec une face de singe et des cornes de bouc. Le diable essaya de le séduire par la promesse de richesses, mais Walter ne s'y intéressa pas : il voulait plutôt interroger le diable. Il lui demanda alors de lui révéler ce qui se passait pour l’âme de son seigneur, le comte Guillaume de Jülich, l’âme du comte Henri de Sayn et l’âme de son propre père. Le diable affirma que Guillaume de Jülich était bien dans en enfer, placé dans un endroit où la chaleur était si grande qu'elle fondrait en un instant deux châteaux avec leur collines, s'ils était faits de fer. Le diable était sûr que l’âme du comte Henri leur appartenait également, mais ne dit rien sur sa punition. Quant à l’âme du père de Walter, elle leur échappa grâce à une femme borgne et un homme chauve. Walter comprit que la femme c’était sa mère qui s’était abîmé un œil en priant, toute en larmes, pour son père, et l'homme chauve c’était son frère devenu moine cistercien. |
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TC0142 | TE018054 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 62, 4 | Un prévôt prémontré chevauche avec un jeune religieux. Ils croisent une jeune fille. Pour tenter le jeune homme, le prévôt remarque qu’elle était très belle mais borgne. Le jeune homme conteste qu'elle soit borgne, en avouant l'avoir regardée attentivement. Le prévôt lui dit qu'il n'aurait même pas dû savoir que c'était une femme. | |
TC0143 | TE014203 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 104, col. A [2] | Un moine cistercien pria Dieu de lui ôter la possibilité de voir les démons. Tout à coup, il vit l’Ennemi sous la forme d’un grand ?il, comme s’il disait : " Regarde-moi bien, car sous peu tu ne me reverras jamais" . C’est ainsi que Dieu satisfit la demande du moine. | |
TC0150 | TE014459 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [9] | Les habitants de Jabès prièrent Naas, roi des Ammonites, de faire la paix après que ce dernier a assiégé leur ville. Mais Naas leur répondit qu’il traiterait avec eux à la condition qu’il crève à tous l’?il droit. À cette réponse, les habitants de Jabès envoyèrent leurs messagers au roi Saül pour obtenir de l’aide. Quand les messagers eurent raconté leur peine au roi, tout le peuple se mit à pleurer. Le roi Saül promit alors de les secourir : il se rendit à Jabès et délivra ses habitants de l’emprise de Naas. ~ L’?il droit symbolise l’amour de Dieu et le seigneur du château n’est autre que Dieu lui-même. | |
TC0150 | TE014456 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [3] | Une très belle nonne s’arrache les yeux pour les envoyer au prince, fondateur de son monastère, qui avait pour projet de l’enlever par concupiscence. |
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TC0155 | TE016288 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 166 | Saint Ambroise raconte qu’un certain Théotime, affligé d'une maladie des yeux, a préféré perdre la vue que de renoncer à prendre du plaisir avec sa femme suivant le conseil de son médecin. | |
TC0155 | TE016372 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 249 | Un homme emprunte un denier et refuse de l’acquitter tout en niant sa dette. Quand il jure devant le tombeau des apôtres, il perd la vue puis il meurt. | |
TC0155 | TE016156 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 28 | Un prêtre prie la Vierge Marie de lui apparaître dans toute sa splendeur. Elle le prévient que, dans ce cas, il risque de devenir aveugle. Lors de l’apparition, le prêtre ferme un œil afin d'avoir au moins la moitié de la vision. Cependant, il regrette beaucoup de ne pas avoir vu la beauté de la Vierge dans son intégralité. Il prie la Vierge de lui apparaître encore une fois. Touchée par ses prières, elle lui apparaît et lui rend la vision des deux yeux. | |
TC0155 | TE016285 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 162 | En route, un abbé et un novice rencontrent une jeune fille. Pour éprouver le novice, l’abbé remarque que la fille, quoique belle, était borgne. Le novice proteste : la fille avait bien deux yeux, il l’a attentivement observée. L’abbé lui reproche son indiscrétion. | |
TC0155 | TE016322 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 201 | Sous l’instigation du diable, un barbier d’ailleurs pieux et charitable vole, un porc de son voisin. Le Christ lui apparaît sous l’aspect d’un pauvre qui vient se faire raser et dont le cou est couvert d’yeux : avec ces yeux il a bien vu quand et où le barbier avait volé le porc. Le barbier plein de repentir restitue l'animal volé. | |
TC0157 | TE017345 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 539, l. 8 – p. 540, l. 8 | Dans une époque proche, l’évêque de Piacenza fit porter devant lui une crosse d’argent. Il était plein d’ambition. Il eut une relation avec l’impératrice de cette époque. Puis, après diverses mauvaises actions, il prit Rome. Il chassa Grégoire, un parent de l’empereur Otton. Mais le peuple de Rome se révolta rapidement. Ils l’attaquèrent, lui crevèrent les yeux, lui coupèrent le nez et les oreilles. Il fut puni par la colère divine. Et les habitants de Rome le placèrent sur un âne, dont il tenait la queue dans sa main. Il fut forcé de chanter « voilà la punition de ceux qui s’attaquent au pape de Rome.» |
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TC0157 | TE017125 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 67, p. 288, l. 18 – p. 289, l. 4 | Cinq ans avant la naissance de Pierre Damien, Otto III († 1002) mourut. Cet homme avait pris la tête de l’Empire Romain quand il avait à peine vingt ans, et y avait régné d’une main de fer. Entre autres actions exceptionnelles, il avait crevé les yeux de trois hommes : Rodolphus, Raimundus et Arimundus. Cela terrifia tellement tous les malfaiteurs et potentiels voleurs qu’ils se tinrent tranquilles. Tous vivaient dans la peur et la réputation de ce souverain était grande. Au prix de ces trois hommes aveuglés, il acheta la lumière de la paix et de la tranquillité pour tout le royaume. |
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TC0157 | TE017135 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 318, l. 9 – p. 319, l. 5 | Un vieil homme, Guarimpotus, était très savant dans les arts et la médecine. C’est lui qui fit ce récit. Un homme vola un porc et le cacha dans une cave. Il était particulièrement attaché à faire la charité. Jésus vint donc le trouver sous l’apparence d’un pauvre. L’homme le servit et lui coupa les cheveux, mais alors, il trouva deux autres yeux à l’arrière de la tête. Comme il en demandait la signification, il lui fut répondu que ces yeux voyaient tout, y compris le porc qu’il avait caché dans la cave. Puis, l’homme disparut. L’homme reconnut la bonté de Dieu et fit pénitence. |
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TC0157 | TE017138 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 321, l. 16 – p. 322, l. 6 | Un prêtre était nommé Maurus. Il devint moine dans l’ermitage de Pierre Damien, mais peu après, changea d’avis, et viola ainsi le serment qu’il avait fait à Dieu. Alors, pour faire apparaître dans sa chair l’aveuglement de son esprit, son œil s’infecta, et causa une difformité pour le reste de ses jours. Alors qu’il voyageait, plus tard, à Rome en pèlerinage, il traversa un cours d’eau que les autres avaient franchi sans dommage, il tomba de son cheval et fut retrouvé mort un peu plus bas. Celui qui avait refusé de se tenir à sa promesse pour préférer un autre style de vie, perdit ainsi toute chance de vivre. |
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TC0157 | TE017464 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 132, p. 442, l. 27 – p. 443, l. 8 | Un jour, Saint Romuald revenait, avec un disciple, d’un entretien avec la comtesse Sibylle. Il dit à son disciple que la comtesse était fort belle, et qu’il était bien dommage qu’il lui manquât un œil. Or, le disciple répondit que les deux yeux de cette femme étaient en fort bon état. Romuald avait ainsi piégé son disciple. Il lui rappela qu’il ne fallait pas regarder le visage des femmes, et celui-ci promit de mieux s’en garder à l’avenir. | |
TC0158 | TE016712 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 262 | L'homme qui imitait le clignotement des yeux du roi.– Croyant complaire au roi, un sot imite le clignotement de ses yeux. | |
TC0158 | TE016772 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 321 | La femme qui souffrait des yeux.– Une femme souffrait des yeux; son amie voulut s'arracher les yeux de crainte d'en souffrir comme elle. | |
TC0158 | TE016757 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 307 | Celui qui, parce qu'il avait deux femmes, perdit ses deux yeux.– Un homme ayant épousé deux femmes, dès qu'il s'approchait de l'une, l'autre s'en irritait; il se coucha donc juste entre les deux; la pluie tomba par les fentes de son habitation sur chacun de ses yeux; n'osant se lever, il les perdit tous deux. | |
TC0158 | TE016999 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 457 | L'homme qu'on accuse d'avoir volé une perle.– Un homme nie avoir dérobé une perle de grand prix; pour lui faire avouer sa faute, on l'enivre et on lui fait croire qu'il est né parmi les devas pour avoir volé la perle; mais il a autrefois entendu cette parole des livres saints : «Les devas ne clignent pas des yeux». Or les prétendues devis qui l'entourent clignent toutes des yeux; il n'est donc pas dupe de la supercherie. | |
TC0158 | TE016632 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 188 | La nonne qui s'arrache un œil.– Une nonne s'arrache un œil et le tend à un homme qui lui a dit qu'il aimait la beauté de ses yeux. | |
TC0158 | TE016905 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [O] | Le roi de Kâçî aveuglé par le venin de deux serpents.– Le roi de Kâçî est aveuglé par le venin de deux serpents contenus dans une cassette que lui a envoyée le roi de Videha. Son ministre Sena lui rend la vue. | |
TC0158 | TE016722 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 272 | Celui qui abîma les yeux du rsi doué des cinq connaissances (abhijnas).– Un roi apprécie fort les services d'un rsi doué d'une vue surnaturelle; afin que le rsi ne s'en aille pas, un sot ministre lui arrache les yeux. |
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TC0159 | TE017608 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Une femme peut capturer un homme par le toucher comme on capture une licorne au moyen d’une jeune vierge laissée dans la forêt sur les genoux de laquelle la licorne imprudente vient s’endormir. Dépourvue de sa férocité, les chasseurs capturent alors la licorne. Capable de cet acte abominable, une femme peut corrompre le cœur d’un homme. C’est endormi sur les genoux de Dalila que Sanson se fait crever les yeux. |
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TC0159 | TE017609 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Par sa beauté extraordinaire, Gorgone troublait tant ceux qui la regardaient qu’ils pensaient être changés en pierre. Quand un corbeau trouve une charogne, il pique toujours les yeux en premier avant d’extraire le cerveau. Une femme capture d’abord un homme par le regard avant d’endormir tous ses autres sens et de le réduire à l’état d’imbécile. |
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TC0159 | TE017580 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un roi souhaitait organiser sa succession. Il demanda qu’on appelle ses trois fils et déclara vouloir que le plus fainéant d’entre eux hérite du royaume. Le premier déclara que celui-ci devrait lui revenir car, installé devant la cheminée, il était si fainéant qu’il laissait ses jambes étendues brûler. Le second se déclara tout aussi compétent puisque, quand bien même une corde lui serrerait le cou, il ne la couperait pas avant d’être pendu, même s’il avait une épée dans la main droite. Le troisième, enfin, assura être le plus méritant pour régner après son père. Il se dit si fainéant qu’allongé sur son lit, il laissait l’eau de ses yeux couler, du côté droit comme du côté gauche, sans jamais bouger ou arranger sa literie. Le roi choisit alors le troisième pour lui succéder, le qualifiant d’authentiquement fainéant. En effet, le premier appréciait trop la compagnie d’une foule démoniaque, préférant se brûler au feu du pêché plutôt que de s’en éloigner. Le second, après avoir constaté être attaché par les cordes de ses pêchés, ne fait rien pour s’en extraire en utilisant une épée comme l’épée de sa langue, au moyen de la confession. Le troisième, enfin, avec les larmes coulant de ses deux yeux, du côté droit comme du côté gauche, entend les enseignements tant des joies du Paradis que des tourments de l’Enfer. Grâce à sa fainéantise, il ne souhaite se tourner ni du côté droit, avec l’amour et les récompenses, ni du côté gauche, avec les pêchés, la peur et les tourments. |
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TC0159 | TE017594 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | A la chasse, pour localiser les proies, on commence par envoyer de petits chiens (furetus) avant d’envoyer de plus grands chiens pour que, à la fin, les chasseurs abattent le gibier avec des lances. De la même manière, le diable envoie d’abord ses petits chiens (furetus) parcourir les villes et les villages à la recherche de proies. Ces petits chiens sont les yeux chastes des jeunes hommes et leurs proies sont les belles femmes attirantes. Quand le diable les a localisées, il envoie de plus gros chiens, c’est-à-dire des idées impures, et finalement, le chasseur en personne arrive, c’est-à-dire le diable, et tue l’âme avec la lance du consentement ou l’acte lui-même. | |
TC0159 | TE017583 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les yeux du gourmand sont affutés comme ceux de l’aigle. Une fois lancé hors de son nid dans les hauteurs, l’aigle fonce sur les proies, dans les rivières comme sur terre. Tout comme les yeux des personnes spirituelles ne cherchent que Dieu, les yeux des personnes gourmandes sont tournés vers la nourriture et leur estomac dont ils ont fait un dieu. | |
TC0159 | TE017584 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | L’excitation des gourmands se fait par les yeux. Dès lors, il ne faut pas regarder le vin lorsqu’il est jaune comme l’or et luit dans le verre. Il se boit en douceur mais, au final, il vous mord comme le serpent et, à la manière des petits du basilic (regulus), il répand son venin. Il suffit de voir le basilic (regulus) une fois pour se faire tuer. |
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TC0159 | TE017619 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Didyme, aveugle depuis l'enfance, avait appris par l'audition seule la grammaire, la logique, la rhétorique, l'arithmétique, la géométrie et les autres disciplines philosophiques. Il connaissait la Bible à la perfection et publia de nombreuses œuvres, notamment sur la Trinité, sur les œuvres d’Origène et sur son Traité sur les Principes. Lorsque saint Antoine le vit, il luit dit de ne pas être troublé par sa cécité mais plutôt de s’en réjouir, car ses yeux sensoriels ne pouvaient être dérangés par les puces et les mouches et qu’il possédait les yeux des anges avec lesquels Dieu pouvait être vu et sa lumière examinée. |
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TC0159 | TE017618 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Audomar, évêque de Thérouanne, devint aveugle à cause de son âge. Il recouvra miraculeusement la vue lors de la translation des reliques de saint Vaast dans la ville d’Arras. Cependant, il regretta sa cécité, pria et obtint d’être de nouveau aveugle. Ainsi, aveugle de l’extérieur, Audomar était éclairé intérieurement, ses yeux étant tournés vers les cieux. | |
TC0159 | TE017669 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un clerc très pieux demandait sans cesse dans ses prières à la Vierge de lui apparaître. Un jour un ange se présente au clerc de la part de la Vierge et lui annonce qu’il ne pourra voir la Vierge qu’à condition de perdre la vue car sa beauté est si grande qu’il est honteux de contempler autre chose après. Le moine accepte. Cependant lorsque la Vierge lui apparaît il n’ouvre qu’un œil pour conserver partiellement la vue. Toutefois l’apparition est si belle qu’il décide d’ouvrir les deux yeux mais la Vierge disparaît à ce moment là sans qu’il puisse en voir davantage. Le clerc se retrouvant avec un œil aveugle et un œil valide se sentait si misérable de n’avoir pu contempler la beauté de la Vierge de ses deux yeux qu’il pria encore pour la voir apparaitre une nouvelle fois et perdre totalement la vue. Ses prières furent entendues, la Vierge apparut au clerc, elle lui guérit l’œil aveugle et il put contempler sa gloire sans craindre de devenir aveugle. |
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TC0159 | TE017653 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Saint Bernard rappelle qu’une sentinelle aveugle, un professeur ignorant et un héraut muet sont des aberrations. Leur aveuglement est évident, ils trébuchent sur le chemin du bon comportement, ils devraient guider les autres mais les détournent du droit chemin et même s’ils possèdent des yeux, ils ne les utilisent pas. De la même manière, ils sont comparables à la queue des paons, qui est couverte d’yeux, mais avec lesquels le paon ne peut rien voir. Il arrive donc souvent que les prélats, et d’autres, soient éclairés par la connaissance mais ne goûtent jamais la douceur de Dieu. |
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TC0159 | TE017663 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Comme Samson, capturé par Dalila, a d’abord été dépouillé de ses cheveux, aveuglé et enfin lié de cordes, le pécheur, qui est trompé par le diable, est d’abord dépouillé de ses vertus, fait aveugle de ses yeux intérieurs et lié par les cordes du péché. De la même manière, un ours qui est rendu aveugle par une lampe pour amuser son maître rappelle le pécheur, rendu aveugle par le plaisir, qui donne gratuitement satisfaction au diable. |
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TC0159 | TE017661 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Il est souvent demandé pourquoi on trouve des œufs d’autruche placés dans les églises devant les yeux des prélats et quel type de personnes ment le plus souvent. À la première question, il faut répondre que les œufs d’autruche sont placés devant les yeux des prélats afin qu’ils n’imitent pas cet animal qui délaisse ses petits. À la seconde question, c’est aux prêtres et aux clercs qu’il faut penser. Ce sont eux qui mentent le plus fréquemment, et pire encore, le plus habituellement. Car ils déclarent qu’un sentiment d’échec s’empare d’eux lorsque un pécheur abandonne la foi. | |
TC0159 | TE017648 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Hélène, la mère de l’empereur Constantin, avait demandé à son fils de faire une chose injuste. L’empereur avait répondu que plus haut sont placés les hommes parmi le peuple, plus ils sont exposés à son regard. De ce fait, les yeux des mortels examinent tous nos jugements et nos promesses de telle sorte qu’il faut se présenter devant eux non seulement irréprochable, mais surtout digne d’éloges. | |
TC0159 | TE017670 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un homme généreux a volé le cochon de son voisin. Le Christ, qui n’oublie jamais les personnes charitables, lui apparaît sous la forme d’un homme pauvre à la recherche d’un barbier. Le voleur de cochon se propose immédiatement de lui couper la barbe et les cheveux. Ce faisant il découvre à l’arrière du crâne du pauvre homme une paire d’yeux. Le voleur le questionne et ce dernier révèle son identité. Le Christ lui dit alors que c’est grâce à ces yeux qu’il a pu voir le cochon qu’il avait caché dans une grotte. Le Christ disparaît aussitôt et l’homme plein de remords restitue à son voisin le cochon qu’il avait dérobé. |
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TC0159 | TE017615 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Pierre le Borgne, abbé de Clairvaux, avait perdu un œil suite à une maladie. Il plaisantait en disant qu’il avait perdu un de ses ennemis et qu’il était plus inquiet de celui qui lui restait que de celui qu’il avait perdu. En effet, ceux qui sont saints considèrent diligemment que le mal surgit des yeux et ils se glorifient d’être privés d’un œil, voire des deux. | |
TC0159 | TE017614 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Des philosophes s’arrachèrent les yeux pour ne pas être séduits par des beautés extérieures. Ils brillèrent par leur zèle admirable envers ce qui est bon et honorable mais sans jamais savoir ce qui était juste car, comme le dit Aristote, s’il faut oublier les prémices du plaisir, c’est lorsque le plaisir finit dans la repentance qu’il faut s’en souvenir. |
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TC0159 | TE017562 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les personnes aux yeux clairs voient moins le jour et mieux la nuit que les autres. Elles tournent tous leurs sens vers les questions terrestres et sont comme la taupe. Sous terre, elle est sage mais à l’air libre elle agit sottement. Dès lors, les personnes aux yeux clairs sont faibles spirituellement mais sur les questions terrestres et temporelles, elles sont pleines de sagacité. | |
TC0159 | TE017616 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un saint homme avait perdu un œil. Il dit à un de ses amis qui pleurait pour cette perte : « Ne pleure pas, sur deux ennemis, je n’en ai perdu qu’un ». | |
TC0159 | TE017613 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Néron mit le feu à Rome pour imiter la chute de Troie. Pendant six jours et sept nuits, il posa son regard fasciné sur les flammes depuis une tour sur les hauteurs de la ville, chantant l’Iliade en costume d’acteur tragique. Il demanda également qu’on éventre sa mère vivante pour voir l’endroit où il avait passé quelque temps avant de naître. Ce sont bien ses yeux qui l’avaient plongé dans la démence car, sans la vue, Néron n’aurait pas commis d’actes aussi hideux. | |
TC0159 | TE017570 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Périclès reprend Sophocle qui regardait avec concupiscence un beau jeune homme. Il incombe de tenir non seulement ses mains et sa langue en retenue mais aussi ses yeux. La fraîcheur du poisson est jugée à ses yeux, il est en de même pour la chasteté d’un homme. |
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TC0159 | TE017599 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Une femme capture un homme non seulement par ses yeux mais par tous ses sens. Comme l’ont montré les sirènes, l’ouïe est déterminante. Ces monstres marins au visage de vierges attirent les marins par leurs chants. Une fois à leur portée, les hommes sont endormis avant d’être tués. De la même manière, une femme par ses chants peut endormir un homme dans le péché avant de le tuer spirituellement. |
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TC0159 | TE017610 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les singes reproduisent et imitent ce qu’ils voient. Après que des chasseurs aient fait semblant de s’étaler de la glue sur les yeux, les singes le font réellement et se font facilement capturer. De la même manière, une femme sans gêne se couvrira les yeux de maquillage pour se faire capturer par un homme. | |
TC0159 | TE017611 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Une prostituée avait perdu un œil suite à une maladie. Raillée par un prêtre lui expliquant qu’elle était devenue borgne par châtiment de Dieu en raison de ses péchés, elle déclara préférer être fortunée avec un seul œil plutôt qu’avec un seul homme. | |
TC0159 | TE017573 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les yeux d’une personne en colère s’infectent s’ils croisent le regard de quelqu’un. Solin rapporte qu’en Scythie, on trouve des femmes appelées bicie ou sicie ayant deux pupilles dans leurs yeux. Si elles sont en colère, elles tuent l’imprudent ayant croisé leur regard. | |
TC0160 | TE017312 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°87 | Un barbier vole la truie de son voisin. Dieu vient lui rendre visite pour lui donner connaissance de son méfait. Le barbier, en lui rasant le derrière de la tête, voit un œil. Il demande à Dieu ce que c'est et celui-ci lui répond que c'est par cet œil qu'il a vu la truie qu'il vola. A ce moment-là, Dieu disparaît et le barbier restitue son vol. | |
TC0160 | TE017414 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°98 | Quand un corbeau voit une personne ou une charogne et qu'il n'ose l'attaquer, il se cache et lui monte sur la tête par derrière et lui arrache d'abord les yeux avant de manger le reste. C'est ce que fait le diable quand il ôte en se cachant les yeux du cœur afin que l'homme ne puisse plus regarder et penser à Dieu et ainsi il fait de l'homme ce qu'il veut. De même quand un voleur entre dans une maison, la première chose qu'il fait est d'éteindre le feu de la cheminée car le mauvais hait la lumière. | |
TC0161 | TE017692 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : II, 04 | COMMENT LE BOUDDHA ADORE UN STUPA.– Le Bouddha explique à ses disciples pourquoi il adore avec dévotion un stûpa. Une reine met au monde un enfant après les prières du roi aux dieux dragons .Le garçon a dix ans quand le roi souffre d’une maladie inguérissable. Cependant un médecin assure que le roi guérira grâce à un remède composé des yeux et de la moelle des os d’un homme qui n’a pas connu la colère. Le prince, enfant sans colère, demande à un hors-caste de le sacrifier malgré les larmes de sa mère, pour accomplir son devoir filial et guérir son père. Le roi guérit mais quand il s’inquiète de ne plus voir son fils, il apprend avec une infinie tristesse la vérité et décide d’élever un stûpa sur le mont Yu. Si le Bouddha adore ce stupa, c’est qu’il fut ce prince et que c’est grâce à lui qu’il a connu l’éveil. |
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TC0162 | TE017768 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 22 | COMMENT, DANS LA PROVINCE DE MINO, KI NO TÔSUKE RENCONTRE L’ÂME ERRANTE D’UNE FEMME ET EN MEURT.– Tôsuke, de retour dans la province de Mino, après une mission de garde à la Capitale, s’apprête à traverser le pont de Seta. Il aperçoit une femme au milieu de ce pont qui l’interpelle. Elle lui demande de porter une petite boîte à l’entrée du pont d’Osame, et de la remettre à une noble dame qui se trouvera là. Elle lui interdit formellement d’ouvrir la boîte et de regarder son contenu. Les compagnons de voyage de Tôsuke s’étonnent de sa conduite étrange, car eux ne voient aucune femme. Tôsuke accepte la boîte et retourne chez lui en oubliant de s’arrêter à l’entrée du pont. Il se promet d’aller remettre la boîte à la femme dès qu’il en aura l’occasion, et, en attendant, il la range en haut d’un placard. Sa femme, imaginant que cette boîte cache un cadeau pour une autre femme, est dévorée par la jalousie, et elle ouvre la boîte. Epouvantée, elle y trouve des yeux humains et des membres virils coupés. Elle montre la boîte à Tôsuke qui, paniqué par la faute de sa femme, court sur le champ remettre la boîte à la noble dame. Celle-ci lui demande s’il l’a ouverte. Il répond que non. La dame, le visage déformé par la colère, dit à Tôsuke que sa conduite est impardonnable. Rentré chez lui, Tôsuke tombe malade et meurt aussitôt. |
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TC0162 | TE017788 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 15 | COMMENT UN HOMME QUI VÉNÈRE KANNON EST CONDUIT AU PALAIS DU DRAGON ET OBTIENT LA FORTUNE.– Un pauvre servant respecte les commandements, sert Kannon avec ferveur et vénère Bouddha. Lors d’un pèlerinage, il rencontre un homme qui porte un petit serpent enroulé au bout d’un bâton. Celui-ci explique qu’il a capturé ce serpent pour extraire son huile, utile pour la fabrication de gratte-dos en corne de bœuf qu’il vend. Le servant, pris de pitié, échange sa veste contre le serpent. Puis il dépose le serpent dans un trou près de l’étang où il a été attrapé, et il le voit disparaître dans l’eau. Après s’être éloigné de deux cents pas, il rencontre une ravissante fillette qui le remercie en lui disant qu’il lui a sauvé la vie. Elle le ramène près de l’étang, lui demande de fermer les yeux, et ils se retrouvent tous deux devant le portail magnifique d’un palais fabuleux. Il suit la fillette de pavillon en pavillon, tous emplis de trésors, jusqu’à une salle ornée de pierres précieuses où siège un splendide trône. Un homme à l’allure imposante et majestueuse apparaît, et exprime toute sa gratitude au servant, car il a sauvé sa fille cadette qui, lui ayant désobéi, est allée jouer près de l’étang et a été capturée. Le servant comprend que cet homme est le père du serpent. Il est ensuite convié à un succulent banquet par son hôte qui dit être le Dragon, roi de ce palais. Le roi lui remet un coffret dans lequel se trouve un gâteau de riz en or. L’homme le brise en deux et en donne une moitié au servant en lui recommandant d’en casser un petit bout à chaque fois qu’il en aura besoin. Et ainsi il ne manquera jamais plus de rien. La fillette le raccompagne près de l’étang et disparaît. Il retourne chez lui, et, pensant qu’il a été absent un court moment, il apprend avec surprise que bien des jours ont passé. Par la suite, secrètement, il brise la moitié du gâteau en petits morceaux qu’il échange contre les choses dont il a besoin Et c’est parce qu’il vénère Kannon qu’il a pu voir le palais du roi dragon et devenir prospère. |
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TC0165 | TE018316 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 64, pp. 138-139 | Un moine d'une grande sainteté a une vision dans laquelle le Christ et les saints se plaignent de Guillaume, roi d'Angleterre et homme lascif, à qui l'on donne trente jours pour changer de vie. Malgré l'avertissement, Guillaume refuse de modifier sa conduite. Au contraire, il ordonne à une abbesse de faire venir dans son lit une belle et jeune religieuse dont les yeux sont comme des diamants. Menaçant l'abbesse de détruire son monastère, celle-ci ne sait que faire mais la jeune religieuse lui propose de s'en remettre à Dieu. La nuit où elle est emmenée dans le lit du roi, la jeune fille s'arrache les yeux et les pose sur un plateau, les présentant au roi comme des joyaux. Le roi, horrifié et confus, s'enfuit. |
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TC0165 | TE018388 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 135, p. 249 | Le même abbé Gérard raconte un autre fait, qui s'est produit lui aussi à Cahors. Un autre blasphémateur ose jurer sur les parties les plus sacrées et les plus secrètes du corps de la mère de Dieu et est immédiatement livré à un esprit impur. Son corps se déforme, ses yeux sortent de ses orbites, sa langue jaillit hors de sa bouche brûlante et gonflée. Il meurt après un long tourment, sa langue ne se rétracte pas, même après la mort. |
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TC0165 | TE018421 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 165, pp. 290-297 | Un moine de Clairvaux, qui fut en partie témoin oculaire des faits, raconte que dans une ville proche de Cologne, une femme a été tourmentée pendant neuf ans par des démons. Un soir, la femme et son mari entendent une voix qui leur ordonne de fermer les yeux pour ne pas voir les jeux des démons. Ils obéissent terrifiés et entendent les sons d'une foule de démons jouant et criant alors qu'ils sortent de la cave voisine pour entrer chez eux. Une fois, en rentrant chez eux, les démons trouvent un histrion avec sa femme, que les mauvais esprits ont forcé à sauter et à danser, battant et insultant la femme à cause de ses vêtements indécents. Des démons sous forme de femmes lui apparaissent souvent, essayant de la persuader d'aller les voir pendant deux ou trois ans, et la battant lorsqu'elle refuse. A noter en particulier un de ces démons qui vient souvent, avec une voix féminine, dire aux époux que si jamais la femme accepte d'aller avec ces femmes-démons, elle serait liée à eux pour toujours. Ce démon a également prédit l'arrivée des autres démons et a dit que pour cela il serait sévèrement puni. Elle a également appelé la femme "sœur" et l'homme "frère" et a prétendu être la sœur de son mari, née des mêmes parents. Un jour, alors qu'elle était enfant et lui un peu plus âgé, à cause d'un incendie, elle est sortie de la maison de son père et laissée devant une autre pendant que ses parents s'occupaient du feu. Le feu était une illusion et disparut dès que les démons enlevèrent la petite fille qu'ils remplacèrent par un démon. Ce dernier, malade, ne mangeait que la tête des animaux et lorsqu'il mourut, il fut enterré comme s'il était la fille. Bien que la femme-démon jura au nom du Christ, de Marie et de tous les saints, Herbert ne sait pas si c'était pour une tromperie ou sincère. Herbert, ne pouvant raconter toutes les tortures endurées par la femme et son mari, en choisit quelques-unes. Un jour, des paysans passant devant la maison du couple entendent des voix de démons ; l'un d'eux, mû par l'imprudence plutôt que par la foi, prend une pierre et tente de frapper la source invisible de la voix ; il est frappé en retour par le démon et est blessé. Invitée à un mariage, une femme trouve chez elle des vêtements précieux, mais comme ils ne sont pas à elle, elle les met dans un coffre et part avec ses propres vêtements. Lors du banquet de mariage, elle est attaquée par un démon qui lui jette du fumier sur le visage et les vêtements, l'obligeant à rentrer chez elle où les précieux vêtements ont entre-temps disparu. Une autre fois, dans la cave, elle trouve une grosse somme d'argent ; avec son mari, ils décident de ne prendre qu'une seule pièce pour la donner en offrande ; quand la femme revient, il ne reste que l'argent pour le donner en offrande ; quand l'homme arrive, même cet argent a disparu. En sortant de la cave, ils trouvent un démon sous la forme d'une jeune et belle fille, qui lui ordonne de la suivre pour aller voir sa maîtresse. La femme retourne à la maison et sort avec son mari avec une faux et une hache, car la fille, transformée en une horrible vieille femme, commence à la battre. La femme se défend avec l'aide de son mari et alors que la vieille femme s'échappe, ils lui jettent la hache qui ouvre alors les pustules infectées de son dos. Après quelques jours, la démone revient, en pleurs et vêtue d'une robe sombre, pour reprocher à la femme d'avoir cassé trois côtes de sa maîtresse alors qu'elle s'était défendue quelques jours auparavant. Un 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, les démons entrent dans la maison et battent la femme jusqu'à presque la tuer. Ils lui donnent jusqu'au 15 août, fête de l'Assomption de Marie, pour se plier à leur volonté. Si elle n'obéit pas, ils reviendront n'importe quand pour la tuer, ainsi que son mari et son fils. Terrifié, le couple se rend à Cologne avec leur prêtre pour parler à l'archevêque, qui, cependant, se trouve à ce moment-là en Italie avec l'empereur. Après avoir raconté leur histoire au doyen de la cathédrale, une prière publique est décidée et le couple rentre chez lui accompagné de deux saints hommes : le curé Eberard et un moine de Clairvaux. À leur arrivée, ils tentent de purifier la maison, mais les démons parviennent à éteindre la bougie (bénite le 2 février en la fête de la Purification de la Vierge) apportée par Eberard et le moine. Le démon, qui a appelé la femme "sœur", s'approche d'elle et lui annonce que cette nuit-là, les autres démons, furieux de son voyage à Cologne, viendront pour la punir. La femme demande donc au prêtre et au moine de rester; accompagnés de six autres paroissiens, ils passent la nuit dans la maison. Lorsque la lumière s'éteint, ils entendent tous la voix du démon qui s'adresse à son mari, l'appelant frère et annonçant l'arrivée des autres démons. Terrifiés, ils pensent tous à s'enfuir, mais le prêtre demande à l'esprit de leur dire s'il sera blessé ou non. Le démon répond que le mal ne sera fait qu'à ceux qui veulent défendre sa sœur, et que les démons qui arrivent sont des anges déchus et des âmes damnées de meurtriers, de parjures, d'adultères et de toutes sortes de méchants, y compris un grand hérétique qui vient de mourir. A l'arrivée des démons, le démon se détourne, car il est détesté d'eux pour avoir parlé à la femme. Une foule de démons arrive pour battre la femme, ignorant son mari qui tente de la protéger en s'interposant. Ils la battent jusqu'au lendemain matin et alors le couple quitte la maison pour en rejoindre une autre. Mais les anges de Satan suivent les âmes (car ils ne sont pas liés à des lieux) et ne cessent de les persécuter. Jusqu'ici, c'est le récit du moine de Clairvaux, qui a vu et entendu en partie l'histoire racontée, mais qui ne sait pas comment elle s'est déroulée. Herbert, quant à lui, a récemment appris que, sept ans après ces événements, la femme a surmonté cette persécution grâce à la miséricorde de Dieu et vit désormais en paix à Cologne. |
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TC0165 | TE018447 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 9, pp. 312-313 | Walter, un noble chevalier du diocèse de Cologne, gît seul et malade, lorsqu'il voit apparaître au pied de son lit un diable en forme de singe à cornes. Passée la première frayeur, il en profite pour lui parler. Le diable le tente, mais Walter se fie au Christ et lui demande plutôt de lui parler de Guillaume, comte de Jülich, et d'Henry, comte de Sayn. Le diable répond de manière sarcastique à propos du premier, en disant que les châteaux de Wolkenburg et de Trachenvels se liquéfieraient en un clin d'œil si Guillaume s'en approchait. Au sujet du second, il dit qu'après vingt-et-un ans, il a été sauvé grâce aux prières de sa femme Monocula (elle a tellement pleuré qu'elle en a perdu un œil), et de Calvo, son fils et moine cistercien. Le diable ajoute que la femme était bonne et sainte, mais que Lambert, le frère de Walter, était à leurs ordres. Avant d'apparaître à Walter, le diable était aux funérailles d'une abbesse bénédictine, avec de nombreux autres diables. Ils ont reçu des coups de la part de l'archange Gabriel, mais uniquement parce qu'elle était une sainte femme. Avant cela, il était avec les autres diables aux funérailles de Gérard, un moine cistercien récemment décédé qui était lui aussi un saint homme. D'autre part, le diable a même osé assister à la mort du fils de Dieu, s'asseyant sur les bras de la croix. |
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TC0165 | TE018281 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 41, pp. 80-81 | Un novice de Clairvaux prie souvent avec les mains jointes ou en position d'offrant. Une nuit, au début de la veillée, alors qu'il prie les yeux fermés, il entend le Christ lui ordonner de lui tendre ses mains. Il ne sait pas s'il est dans un rêve ou à l'état de veille. Une fois devenu moine, alors qu'il prie dans la même église, de la manière habituelle, il est ravi en esprit et voit le Christ lui prendre les mains comme pour accueillir sa profession de moine. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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