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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Bateau | Boat | Schiff | Barco | Nave
77 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003080 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 122b-123a | A partir de l’étymologie de " Pontifex " pour désigner le Christ comme celui qui fait un pont, présentation du monde comme une mer dangereuse où l’homme risque le naufrage. Il est aidé par le navire de l’innocence, la table de la pénitence et le pont de la Passion; il peut ainsi atteindre le port du Paradis. La table de la pénitence est faite de quatre bois : olivier, palmier, cèdre et cyprès. Le Christ peut être appelé " Pontifex " à cause de ses vêtements liturgiques, du mystère de l’onction et de son office (prier pour le peuple, offrir le sacrifice et distribuer les prébendes). |
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TC0011 | TE002878 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 13a (1) | La pénitence est comparée à un navire qui mène l’homme sur la mer du monde au port du paradis. La tentation est comparée à un vent contraire. |
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TC0011 | TE002882 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 14b-15b | La vierge est comparée à un navire dont les marchandises sont les symboles de ses vertus; le bois est le Christ assimilé au cèdre; la voile blanche blanche, rouge et dorée représente le Christ; les pécheurs pénitents sont l’image de la mer. | |
TC0011 | TE002964 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 62a (2) | Si un navire heurte un rocher, le rocher n'est pas éloigné du navire, mais le navire du rocher; de même, plus le pécheur s’éloigne de Dieu, plus il se rapproche de lui. | |
TC0011 | TE003064 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 114b (2) | Les luxurieux, perdus sur la mer des voluptés charnelles, sont comme un bateau au gouvernail brisé. | |
TC0022 | TE004208 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 11 | Il y avait à Rome un évêque qui, par un temps de famine, s’était complètement dépossédé en faveur des pauvres. N?ayant rien de plus à leur donner, il se mit à vendre les calices et les vases de l’église pour avoir de quoi satisfaire à leurs besoins, et attira ainsi sur lui la colère et les reproches de ses ouailles, qui craignaient que les saints ne se vengeassent de ce sacrilège. Il arriva un jour dans le port trois navires chargés d’or, de froment et de fromages. Aussitôt débarqués, les matelots coururent chez l’évêque, et, se jetant à ses pieds, le remercièrent de les avoir sauvés et le prièrent d’accepter leurs marchandises. Comme l’évêque leur demanda de quoi il s’agissait, l’un d’eux raconta qu’ils avaient été surpris par une tempête affreuse et qu’ils allaient abandonner tout espoir lorsqu’un homme leur était apparu et leur avait commandé de se diriger vers Constantinople et de faire offrande de leur cargaison à jean, son serviteur. La mer s’était apaisée alors et ils avaient pu continuer leur voyage. |
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TC0024 | TE004383 | : 1, 12 | De retour de Terre Sainte, un navire avec des pèlerins fut pris dans une violente tempête. Comme il fut avéré plus tard, la cause de cette tribulation était la présence d'hosties à bord, ce qui, en fait, était interdit. Après une pénitence commune, les hosties furent distribuées aux personnes religieuses, et la tempête cessa. | ||
TC0027 | TE004887 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 167, chapitre 17 | Le philosophe naufragé. On raconte d’un philosophe qu’il avait fait naufrage et que tout son argent s’était perdu. Quand il eut atteint la côte, il vit sur le sol la trace d’une figure géométrique. Il se sentit alors heureux et sut qu’il était tombé sur une île dans laquelle se trouvaient des savants. Ensuite, on raconte qu’il trouva chez ces gens la fortune et le pouvoir, et qu’il resta chez eux. Il passa par là des bateaux qui se dirigeaient vers son pays. On lui demanda s’il avait un message à porter de sa part aux gens de son pays. Il répondit: « Si vous arrivez chez eux, dites leur d’acquérir et d’épargner ce qui ne peut pas sombrer. » |
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TC0028 | TE005043 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 40 §16-17, p. 653-654 | Un marchand qui devait s’embarquer à Pise pour ses affaires en est empêché par un accident de cheval qui lui brise la jambe. Son épouse, qui avait fait chanter une messe à son intention, se répand en récriminations, jusqu’à ce qu’elle apprenne I'arraisonnement du bateau par les Sarrasins, auquel le marchand a ainsi échappé. |
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TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0033 | TE006265 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 402 | DANGERS DE LA MER MEDITERRANEE. En Méditerranée, sur quatre navires qui font la traversée, il en coule à peine un. Dans ce monde, sur quatre, ou plutôt sur quarante, c'est à peine si un homme échappe au danger. | |
TC0033 | TE005903 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 52 | DES DEMONS CONDUISENT EBRO??N EN ENFER. Un moine a vu après les matines un bateau sans rames voler sur la Saône, non loin de L’Ile-Barbe, près de Lyon. Il demanda qui ils étaient. Ils répondirent qu’ils étaient des démons qui conduisait Ebroïn, maire du palais du roi des Francs, vers la marmite de Vulcain, pour y être torturé éternellement pour ses mauvaises actions. Ils notèrent le jour et l’heure, et trouvèrent qu’il était bien mort à ce moment. Ebroïn avait en effet aveuglé ce moine et tué saint Léger, évêque d’Autun. |
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TC0033 | TE005923 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 72 | LE FLEUVE DE FEU ISSU DU VOLCAN. L’Etna, avant la guerre civile entre César et Pompée vomit ses feux tel un fleuve de feu jusqu’à la mer, au point de calciner les rochers, fondre la poix des navires. | |
TC0123 | TE007052 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 144 | Des pèlerins étaient en route vers Jérusalem sur la Méditerranée. Le pilote, découvrant une voie d’eau, prépara une barque et avertit les passagers de leur perte prochaine. Puis il quitta le bord avec un évêque et quelques notables. L’un d’entre eux glissa et disparut dans la mer. Le navire sombra et les passagers de la barque virent les âmes des morts s’élever de la mer sous forme de colombes et gagner les cieux. L’évêque se désola de n’être pas parmi eux. En arrivant à terre, les rescapés retrouvèrent le passager tombé de la barque, qui raconta qu’il avait été sauvé par la Vierge. |
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TC0123 | TE007053 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 145 | Un navire était en péril non loin des côtes bretonnes. Chacun des passagers invoquait son saint favori ? certains faisant appel à saint Nicolas, d’autres à saint Clair, etc. Un abbé leur ordonna d’invoquer tous ensemble la Vierge. Tous prièrent à l’unisson, tandis que l’abbé et des moines entonnaient le répons ’Felix namque es, ora pro populo’. La tempête s’apaisa, et le navire put gagner la côte. |
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TC0129 | TE007333 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 226b | Le corps de saint Jacques a été emporté par ses disciples, menés par un ange. |
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TC0131 | TE008659 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 524, 1-2 | SAINT JOSSE RAVITAILLE PAR DIEU. 1/ Saint Josse, qui demeurait au bord de la mer reçut de Dieu quatre navires de ravitaillement parce qu’il donnait aux pauvres tout ce qu’il avait. 2/ Dès lors il leur donna tant qu’il avait de quoi donner; et il ne manqua jamais de rien. | |
TC0131 | TE008574 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 490, 1-8 | SAINT NICOLAS REQUISITIONNE DU BLE. 1/ Saint Nicolas réquisitionna du blé sur les navires de l’empire romain. 2/ Il en prit une telle quantité qu’il put en nourrir sa ville de Myre toute l’année; 3/ et il y en eut assez pour les semailles. Et cependant les marins retrouvèrent la quantité qu’ils avaient chargée. 4/ Dieu fit ce miracle pour l’amour de son ami saint Nicolas, parce qu’il lui nourrissait ses pauvres. 5/ Car personne ne les nourrit pour l’amour de lui sans en être récompensé ici-bas ou au ciel et le plus souvent des deux côtés. 6/ Un homme peut devenir pauvre en faisant du commerce ou en subissant telle ou telle perte; mais si on enrichit les pauvres on devient riche. 7/ En échange de petites choses qu’on donne ici-bas Dieu donne au ciel une richesse immortelle. 8/ On n'a jamais eu lieu de se moquer sans mentir de ceux qui donnent aux pauvres. |
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TC0131 | TE008573 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 489, 1-7 | L’ODYSSEE DES JEUNES MOINES DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Une bande de jeunes moines prenaient leur récréation sur une vieille barque en mer, avec la permission de leur abbé saint Magloire. 2/ Dieu voulut que la barque se mette en route sans pilote humain. Ils voyaient toujours saint Magloire au dessus d’eux, qui les dirigeait avec sa crosse. 3/ Ils arrivèrent au port d’un pays étranger dont le roi vint les voir quand il apprit leur arrivée. 4/ Comprenant que c'était Dieu qui les avait amenés, il les combla de ravitaillement et les laissa repartir sans pilote. 5/ Ils revirent saint Magloire qui les dirigeait et arrivèrent dans l’île de Jersey d’où ils étaient partis. 6/ Dieu fit tout cela pour son ami saint Magloire pour le récompenser de ses aumônes. 7/ C'est donc bien de donner aux pauvres, puisque Dieu rend sur terre ce qu’on leur donne pour l’amour de lui et qu’on y gagne la vie éternelle. | |
TC0131 | TE008021 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 396, 1-2 | CONFESSION EN PERIL DE MER. 1/ Le grand secret de la confession fut démontré dans le cas d’un homme qui dans le danger d’une tempête en mer cria son péché tout haut. 2/ Il n'y eut cependant aucun de ses compagnons qui l’ait entendu ni compris, excepté un prêtre qui lui donna l’absolution et lui imposa une pénitence. | |
TC0131 | TE008859 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 672, 1-10 | MARTYRE ET SEPULTURE DE SAINT JACQUES. 1/ Quelque temps après, saint Jacques fut condamné à mort et traîné brutalement pour être martyrisé. 2/ Pendant qu’on le traînait il baptisa un homme. Sa Légende dit que dans toute sa vie il ne convertit que trois personnes. 3/ On lui coupa la tête et il rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 4/ Ensuite ses disciples l’emportèrent avec eux dans une barque sur la mer. 5/ Et sans autre pilotage que celui de Dieu ils arrivèrent dans le pays de la reine Louve à qui ils demandèrent un emplacement pour mettre en terre le corps du saint apôtre. 6/ Pour se moquer d’eux elle leur dit de prendre deux taureaux sauvages dans un désert qu’elle leur indiqua. 7/ Ils se laissèrent prendre sans plus de difficulté que s’ils avaient passé toute leur vie sous le joug; et ils menèrent le saint corps tout droit dans son palais. 8/ Quand la reine vit le miracle, elle se convertit et tout le pays avec elle. 9/ Ces gens qui n'avaient pas voulu recevoir saint Jacques ni se convertir en l’entendant, 10/ Dieu les convertit par les grands miracles qu’il faisait autour de son corps. |
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TC0137 | TE012834 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 349 | Le navire sauvé par l’intercession de saint Dominique. Un navire, parti de Trapani en direction de Gênes, fut pris par une tempête et commença à couler. Alors un frère prêcheur qui se trouvait à bord dit de faire un voeu à saint Dominique et ainsi le navire arriva sain et sauf à Gênes. | |
TC0137 | TE012819 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 334 | Le fantôme de l’usurier. Un usurier mourut et fut enterré au cimetière de Pomposa. Mais le mort créait la confusion et effrayait les moines. L’abbé demanda à un brigand de Cadigoro d’emporter le corps de l’usurier; en échange il abrogerait son bannissement. Pendant le transport dans la barque, le mort se leva et lutta avec le brigand. Le jour suivant, les moines ne crurent pas le récit jusqu’à ce qu’il constatent la disparition du cadavre de l’usurier. |
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TC0137 | TE012840 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 355 | La mort de Maître Jourdain. Maître Jourdain mourut sur un bateau pendant le voyage en Terre Sainte; des frères de Saint-Jean-d?Acre allèrent en barque prendre son corps et ceux des deux autres frères et les enterrèrent dans l’église des prêcheurs à Ancône. | |
TC0137 | TE012504 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 42 | Le marin voleur puni par un singe. Les gains illicites d’un marin sont jetés à la mer par un singe. | |
TC0137 | TE012675 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 190 | Le batelier de Venise. Un batelier vénitien qui avait trouvé sa femme au lit avec un clerc, le raconte au Doge Rainier Dachazeno qui le rapporte à son tour à l’évêque. L’évêque donna au clerc la pénitence de ne pas pouvoir entrer dans l’église pendant trente jours. Le duc, étonné par la légèreté de la peine donnée au clerc, conseille au batelier de le battre. Le clerc ainsi battu demanda à son tour justice à l’évêque et celui-ci demanda au Doge que le batelier soit puni. Le Doge donna au batelier la peine de ne pas entrer dans sa barque durant trente jours. L’évêque comprit alors qu’il avait donné au clerc une peine trop légère et fut ainsi mis en embarras. |
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TC0137 | TE012680 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 195 | Le prêtre du Château d’Aiano dans l’évêché de Bologne. Un prêtre du château d’Aiano dans la région de Bologne, quand il avait 14 ans, décida de s’enfuir en Catalogne pour échapper à sa mère qui le battait, parce qu’il ne voulait pas aller à l’école. Arrivé en Espagne, il s’embarqua sur un bateau de marchands comme comptable, mais le navire fit naufrage sur les côtes de l’Afrique septentrionale. Un noble ayant demandé au jeune homme d’épouser sa fille, lui promettant en échange grandes richesses et honneurs, ce dernier accepta la proposition. Le jeune homme découvrit rapidement qu’il devait être jeté dans un puits comme sacrifice, parce qu’un dragon qui habitait là avait tué tous les habitants de la cité. Une fois jeté dans le puits, le jeune homme fit semblant d’être mort, échappa au dragon et, ayant trouvé dans une galerie des pierres précieuses, arriva sur une île dite du Dragon et fut sauvé par un navire de marchands avant de pouvoir retourner à Bologne. |
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TC0137 | TE012745 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 260 | La conversion du juriste. Un juriste ayant dépossédé une église de certains biens fit un rêve où il se trouvait dans une petite barque tandis que des cochons noirs tentaient de renverser la barque; arrivèrent deux hommes en capuchon blanc et manteau noir qui le ramenèrent sur la rive. Il raconta son rêve et aussitôt après arrivèrent deux frères dominicains, et lui, en se repentant de ce qu’il avait commis, entra dans l’Ordre et après quelques jours il mourut protégé par le sacrement de la confession. |
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TC0137 | TE012546 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 84 | De quelle manière le diable essaya de tuer un brave homme pendant la pêche. Un diable, prenant l’aspect d’un damné, offrit ses services à un noble pieux pour pouvoir le damner. Pendant la pêche, il essaye par tous les moyens de renverser la barque. Un évêque venant à la maison du noble comprit qu’une personne manquait à la messe; il envoya son serviteur pour l’interroger et apprit que c?était un diable et que celui-ci n’avait pas réussi son projet de perdre le noble à cause des prières quotidiennes de ce dernier. | |
TC0137 | TE012806 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 321 | Un soldat plein de dévotion pour la Vierge est emmené miraculeusement en France. Les soldats de saint Louis, roi de France, au retour de la Terre Sainte s’étaient arrêtés dans une île en attendant un vent favorable; mais un soldat dit qu’il voulait aller écouter la messe de la Bienheureuse Vierge parce que c?était samedi. Tous les autres partirent avec le navire dès que le vent leur fut favorable. Quand le soldat revint sur la plage après la messe il ne trouva pas le bateau de ses compagnons, mais un navire plein de tissus et de métaux précieux, avec des jeunes hommes très beaux et une dame magnifique. Celle-ci l’invita sur la bateau et, après lui avoir expliqué qu’elle était la Bienheureuse Vierge, le ramena en France plus vite que les autres soldats. |
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TC0138 | TE020066 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 927 | Sagacité du serviteur d'un marchand échoué en pays sarrasin. | |
TC0138 | TE019949 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 808 | Légende allégorique du roi Artus et de la lettre aux sept sceaux. | |
TC0138 | TE019838 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 696 | L'argent mal acquis jeté à la mer par un singe. | |
TC0138 | TE019192 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 137 | Exemple de la loyauté d'Aristide. | |
TC0138 | TE019241 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 186 | Jeune fille chaste sauvée miraculeusement des mains de soudards. | |
TC0138 | TE020211 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 915B | Le savetier d'un monastère revient de la foire du blé après une fructueuse transaction commerciale. | |
TC0138 | TE019863 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 721 | Marchand transporté miraculeusement chez lui grâce à sa dévotion pour la messe. | |
TC0138 | TE019283 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 228 | Compassion d'une sage pour les marins, ses compagnons d'infortune. | |
TC0138 | TE019319 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 264 | La confession apaise la tempête et est aussitôt oubliée. | |
TC0138 | TE019510 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 408 | Les âmes des croisés noyés montent au ciel sous la forme de joyaux. | |
TC0138 | TE019472 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 393 | Omniprésence de la croix dans la vie de l'Homme: elle est comparée à un pont, un navire; elle est marquée sur le visage de l'Homme, elle est la porte du ciel, le sceau du roi... | |
TC0138 | TE019500 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 398 | La croix et la sainte Vierge protègent un naufragé. | |
TC0138 | TE019598 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 474 | Le marchand de Bordeaux et la jeune fille d'Alexandrie. |
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TC0139 | TE016048 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 132 p.91 du texte hébreu | Quand Rabbi Yossi fut sur son lit de mort, les sages vinrent lui rendre visite et le trouvèrent en train de pleurer. Ils lui dirent : " Pourquoi pleures-tu ? Tu as étudié la Torah toute ta vie et enseigné à de nombreux disciples. Mais tu n’as pas beaucoup participé à la vie de la cour de justice rabbinique." Rabbi Yossi leur expliqua que justement il se lamentait pour cette raison, car il n’avait pas pris sur lui une partie du fardeau du peuple et donc négligé ainsi son devoir. Rabbi Yossi compara le peuple d’Israël à un bateau et chacun de ses membres à une des poutres qui le soutiennent. Tout l’équilibre du bateau repose sur chacune des poutres séparément mais si l’une d’elles n’est pas assez solide, tout le bateau peut couler. | |
TC0139 | TE016819 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 262 p. 173 du texte hébreu | Rabbi Gamliel se désolait parce qu'il avait vu sombrer un bateau avec Rabbi Akiba à son bord. Mais il le revit après sain et sauf sur la plage en train d'enseigner. Rabbi Akiba lui raconta qu'il s'était accroché à un bout de bois et secouait la tête à chaque vague qui le submergeait et fut ainsi sauvé. | |
TC0139 | TE017527 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 273 p.179 du texte hébreu | Rav avait vu un bateau approcher et s'était réjoui en pensant que c'était un bon signe. Par la suite, il refusa de participer à une fête familiale et de manger de la viande. Rabbi Johanan, lui, demanda à un enfant de lui citer le verset qu'il était en train d'étudier et le considérant comme un signe, décida de ne pas rendre visite à son maître à Babylone après la mort de Rav. | |
TC0139 | TE016823 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 266 p.175 du texte hébreu | Rabbi Gamliel et Rabbi Joshua étaient sur un bateau, mais le voyage se prolongeait, et Rabbi Gamliel n'avait pris qu'un morceau de pain. Rabbi Joshua, lui, avait pris plus de provisions, s'étant fié à sa connaissance des étoiles. Interrogé par Rabbi Gamliel, il lui expliqua sa théorie astronomique et lui raconta que deux de ses disciples, Rabbi Elazar Hahasma et Rabbi Johanan ben Gadgada étaient bien plus savants que lui, mais qu'ils mouraient de faim. Arrivés sur la terre ferme, Rabbi Gamliel fit appeler ces disciples pour leur donner une charge dans la maison d'étude, afin qu'ils puissent en vivre. Même faisant partie de la maison d'étude, ils étaient tellement modestes qu'ils restaient assis à la dernière rangée, jusqu'à ce que Rabbi Gamliel les oblige à s'asseoir devant. (Elazar ha hasma est ainsi appelé parce que il était trop modeste pour faire étalage de sa science et donc se taisait, et on se moquait de lui.) | |
TC0139 | TE017068 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 267 p.176 du texte hébreu | Rabbi Eliezer et Rabbi Joshua se trouvaient sur un bateau. Le premier dormait, mais le second fut soudain ébloui par une lumière intense. Réveillé, Rabbi Eliezer lui dit qu'il s'agissait probablement des yeux du Léviathan, ainsi qu'il est dit dans le livre de Job: " Ses yeux sont comme les paupières de l'aurore" (Job, 41,10). | |
TC0139 | TE016388 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 203 pp:135-136 du texte hébreu | Rabbi Johanan racontait que le portail du futur Temple serait fait d’une seule perle. Se trouvait là un hérétique qui se moqua de lui en disant qu’on ne pouvait même pas trouver une perle de la taille d’un oeuf, à plus forte raison de la taille d’un portail. Ce même homme entreprit un voyage en mer et son bateau fit naufrage et s’enfonça dans les profondeurs. Là il vit des anges en train de tailler et polir une immense perle. Il leur demanda ce qu’ils faisaient et ils lui racontèrent qu’ils préparaient le portail du futur Temple. Un miracle arriva et il fut immédiatement sauvé après cette vision. Rentré chez lui, il alla raconter à Rabbi Johanan ce qu’il avait vu. Ce dernier le regarda et l’homme se changea en un tas d’os. |
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TC0139 | TE014235 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 99, p. 69 du texte hébreu | Rabbi Akiba voit un homme monter dans un bateau et le bateau sombrer dans la mer. Peu de temps après, il rencontre le même homme sur la terre ferme et lui demande s’il n’est pas celui qui est monté sur le bateau naufragé. L’homme répondant par l’affirmative, Rabbi Akiba lui demande qui l’a sorti des profondeurs de la mer. L’homme raconte qu’il a entendu des voix disant l’une à l’autre que cet homme a fait la charité toute sa vie et qu’il faut donc le sauver. | |
TC0139 | TE016387 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 202 p:135 .du texte hébreu | Rabbi Joshua ben Levi demanda au prophète Elie de lui montrer les joyaux de la future Jérusalem. Il lui promit de les lui révéler par un miracle. Sur un bateau pris par la tempête se trouvait un jeune homme juif. Le prophète Elie lui apparut et lui assura qu’il aurait la vie sauve s’il apportait à Rabbi Joshua ces pierres précieuses. Mais le jeune homme n’était pas convaincu que Rabbi Joshua, une telle sommité du monde rabbinique, accepterait de le recevoir. Elie le rassura et lui décrit Joshua comme un homme modeste, en lui conseillant de ne pas lui montrer les pierres en public. Et ainsi fut fait. Rabbi Joshua suivit le jeune homme à trois milles de la ville de Lud jusqu’à une caverne, et là il découvrit les joyaux. Toute la ville fut éclairée d’une lumière éblouissante, et les pierres disparurent. |
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TC0139 | TE013173 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 12, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome demande à Rabbi Gamliel : " Si Dieu existe, pourquoi ne se manifeste-t-il pas et ne vient-il pas parler à ses créatures qui le respecteraient encore plus ?" Il lui répondit :" Dieu est un feu qui dévore" . L’empereur ne fut pas satisfait de cette réponse. Le lendemain, en sa présence, R. Gamliel souffleta son esclave, provoquant ainsi la colère de l’empereur. Il expliqua son geste en racontant que l’esclave lui apportait la bonne nouvelle que son navire perdu depuis longtemps était revenu chargé de marchandises, mais sans marins ni capitaine. L’empereur s’écria que c'était impossible. Rabbi Gamliel dit alors : " Si telle est ta pensée, comment un monde créé par Dieu pourrait-il exister et se nourrir tout seul, sans Dieu pour le diriger ?" Et toute l’assemblée l’applaudit. | |
TC0140 | TE013534 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), III, 3. | Alors qu’ils sont sur un bateau, les apôtres, surpris par une tempête, demandent alors de l’aide au Christ. | |
TC0140 | TE013870 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 14. | Pendant que saint François traverse en barque le lac Trasimène les poissons écoutent ses paroles. | |
TC0140 | TE013867 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 11. | Episode de la barque qui s’éloigne spontanément et revient au rivage, permettant à saint François de prêcher à la foule de Gaète. | |
TC0140 | TE013394 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), V, 1. | Dieu conseille à Noé de construire l’Arche pour se sauver du déluge universel. | |
TC0142 | TE018937 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 13 | Au temps de la [cinquième] croisade, il fut interdit de garder les hosties sur les navires. Un navire de Frise contrevint à la consigne et, par le jugement de Dieu, prit l'eau et sombra. La pyxide avec le saint sacrement surnagea et rejoignit un autre navire, sans subir aucun dégât. | |
TC0142 | TE019024 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 35 | Un convers de Zinna fut envoyé par son abbé en voyage pour une affaite quelconque. Il devait traverser l'Elbe, mais n’avait plus d'argent pour payer le batelier. Il demanda alors d’être transporté à crédit, et promit de payer sa dette d'un demi denier le plus vite possible. De retour, le convers oublia sa promesse. Il tomba ensuite malade et mourut. Son âme voulait s'envoler vers le ciel, mais un énorme denier lui bloquait le passage. Comme le convers n'avait pas d'autres péchés, son âme retourna dans le corps. L’abbé paya sa dette, et au moment où le batelier reçut l'argent, le convers s'endormit en paix. |
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TC0142 | TE018926 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 91 | Avant de partir pour fonder le couvent de Heisterbach, Hermann, à l’époque un simple moine à Himmerod, eut une vision merveilleuse. Il se vit lui-même à l’entrée du sanctuaire, et des hommes vêtus en blanc autour de lui. On lui donna une croix qu'on donnait à ceux qui partait en mission pour fonder une nouvelle maison. Puis il vit un fleuve très clair et puissant sortant du sanctuaire, et un bateau qui faillit se cogner contre une colonne, mais réussit à l'éviter grâce à son timonier. Le bateau arriva ainsi à un lieu où se trouverait plus tard l'infirmerie de Heisterbach. Puis, Hermann vit plusieurs ossements humains apparaître en dehors de la muraille monastique et tomber à l’intérieur. Finalement, il vit les moines entre le mont Stromberg et le lieu où le bateau s’était arrêté, et parmi les moines le Christ qui chassa assez durement un moine et éloigna, mais doucement, un autre. Tous cela prédisait la fondation de Heisterbach et les difficultés que le groupe fondateur (avec Hermann en tête) aurait à surmonter. |
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TC0142 | TE017947 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 21 | Lors d'une grande tempête, un grand pécheur se confesse tout haut sur le bateau ; la tempête s'apaise et les auditeurs ne se souviennent de rien. | |
TC0142 | TE018858 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 38, 6 | Walter de Birbech, moine à Himmerod, voyagea une fois en bateau pour les affaires du monastère. En Zélande, le bateau affronta une tempête affreuse. Walter prit une statuette de la Vierge en ivoire qu'il portait toujours avec lui, et pria pour son intervention. Fatigué, il s'endormit et entendit en rêve un moine de Himmerod nommé Arnold jouer de la cithare. Walter comprit qu'Arnold priait pour eux. Quand il se réveilla, la tempête cessa rapidement : par les mérites de la Vierge Marie et la vertu de la prière d'Arnold. Après être retourné au monastère, Walter apprit qu'Arnold faisait, à l'heure de la tempête, une prière mentale, en agitant les doigts comme s'il jouaient de la cithare. | |
TC0142 | TE018720 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 46 | Lors de la première croisade, le navire du roi Richard Cœur de Lion fut surpris un soir par une horrible tempête. Le roi demanda à quelle heure les Cisterciens se réveillaient pour la prière. Il leur avait fait beaucoup de bien, il était donc sûr qu'ils iraient prier pour lui et que leur prière l'aiderait. À l'heure des matines, la tempête, effectivement, s'apaisa. |
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TC0155 | TE016129 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 5 | Un laboureur de Naples voit sa femme kidnappée par des pirates. Il se jette dans la mer pour monter à bord du navire afin de partager avec sa femme tous les malheurs, comme le demandent les lois du mariage chrétien. Les pirates offrent le couple à leur roi. Celui-ci, touché par le dévouement du mari, rend sa liberté au couple et fait du mari son général. | |
TC0155 | TE016344 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 223 | Un usurier ayant eu une vision dans laquelle le diable l'emmenait en enfer, se rend à l’église, mais personne ne réussit à le pousser à une veritable contrition. Ses parents l’emmènent chez lui. Sur le chemin de retour, pendant que l’usurier traverse un pont, apparaît une barque chargée de démons qui l’appellent; celui-ci se jette alors du pont et est emporté par les diables. | |
TC0157 | TE017153 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 341, l. 1 – p. 342, l. 6 | Silvanus était rhéteur, élève de Troilus le sophiste. Mais il était un parfait chrétien et tenait la vie monastique en haute estime. Il refusait, du reste, de porter l’habit de docteur. L’évêque Attique devint son ami et le consacra évêque de Philippopolis. Mais en Thrace, le froid de l’hiver le faisait souffrir. Il demanda, pour cette raison, à être déchargé de son épiscopat. Cela lui fut accordé. De retour à Constantinople, il vivait pauvrement, et se déplaçait en sandales. Un jour, Attique cherchait quelqu’un pour prendre en charge l’évêché de Troie, et pensa à lui, et l’y envoya. Il ne faut pas mépriser cet homme d’avoir renoncé à sa première charge, car un miracle atteste qu’il était toujours touché par la grâce de Dieu. Un grand bateau était construit sur le côte de Troie, mais quand il fut terminé, les travailleurs ne parvinrent pas à le bouger. Ils finirent par suspecter l’oeuvre du démon, et par aller chercher l’évêque. En effet, en sa présence, le vaisseau bougea. Cela fit que le peuple de Troie le révéra grandement, et nous prouve qu’il n’avait pas offensé Dieu en renonçant à son premier siège épiscopal. |
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TC0157 | TE017330 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 503, l. 18 – p. 504, l. 4 | Ce fait se produit à l’époque présente. Un pécheur péchait avec son fils, qui s’asseyait à la proue. Il attrapa un poisson gigantesque et, se réjouissant, le posa dans la barque, la bouche grande ouverte et tournée vers le fils. Tandis que le pécheur se réjouissait, sur le chemin du retour, le fils avait grand peur de la bête. Mais le père ne le prenait pas au sérieux. Le poisson sauta, attrapa l’enfant et replongea. On ne revit plus ni l’un ni l’autre. On ne peut jamais avoir une confiance certaine. |
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TC0157 | TE017266 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 475, l. 17 – p. 476, l. 14 | La sarra (serra) est un animal marin ailé. Quand elle voit un bateau, elle étend ses ailes pour le suivre. Mais au bout de quarante stades, épuisée, elle renonce et doit repartir d’où elle vient. De même, le croyant est parfois inconstant : il s’élance avec ferveur, mais n’a pas la force de suivre le bateau, c’est à dire l’Église porteuse de la Croix, jusqu’au bout. Il renonce en chemin. Il faut encourager les âmes qui pourraient faiblir, et se laisser engloutir par les eaux au milieu de la mer dangereuse. | |
TC0157 | TE017267 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 476, l. 15 – p. 476, l. 24 | L’oursin de mer est un petit poisson, mais capable d’arrêter en mer le plus gros bateau, et de le maintenir immobile. C’est une action bien étonnante. Comme l’oursin immobilise le bateau, le prêtre doit pouvoir stabiliser une âme dans les eaux mouvantes de la tentation : une fois converti, l’homme doit tendre une main secourable à son frère. Le prêtre doit empêcher les âmes sauvées de retourner aux péchés du monde et à leur vomi. | |
TC0157 | TE017329 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 503, l. 3 – p. 503, l. 17 | La baleine est énorme et vit dans l’océan. Elle est couverte de sable, et lorsqu’elle émerge, elle semble une île. Alors, les marins s’approchent pour accoster, mettent pied à terre, allument un feu... mais quand la baleine sent la chaleur, elle plonge, et submerge bateau et marins. Du reste, Gérard, un moine, vit et rapporta en effet comme une baleine échouée en Normandie était énorme. Comment s’étonner de ce que le marin ne puisse faire confiance à la baleine quand dans ce monde, un homme ne peut faire confiance à sa femme ? |
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TC0158 | TE016459 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 33 | Le Bodhisattva abandonné sur un radeau par ses compagnons.– Le dieu de la mer persuade au chef des marchands d'abandonner le Bodhisattva pour mettre fin à un calme plat qui immobilise son bateau depuis sept jours. On l'abandonne sur un radeau. Le bateau fait naufrage et le Bodhisattva seul est sauvé. | |
TC0158 | TE016705 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 255 | Celui qui était sur un bateau et perdit une coupe.– Un sot fait une marque sur l'eau pour se rappeler où il a laissé tomber une coupe dans la mer. | |
TC0158 | TE016752 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 302 | Le pilote ignorant.– Le fils d'un notable, habile à réciter par quels procédés on gouverne en pleine mer un bateau, veut remplacer le capitaine décédé au cours du voyage. Mais il est incapable de diriger la manœuvre et tous les voyageurs sont noyés avec lui. |
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TC0158 | TE016451 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 25 | Les animaux reconnaissants et l’homme ingrat.– Une tortue sauvée de la mort par le Bodhisattva le prévient qu'une inondation va survenir. Le Bodhisattva monte sur un bateau et sauve un serpent, un renard et un homme. Le renard reconnaissant lui donne un trésor caché, mais l'homme le dénonce comme ayant pris cet or en violant une tombe. Le Bodhisattva jeté en prison est sauvé par le serpent qui lui remet une médecine capable de guérir le fils du roi, piqué par le serpent (cf. n° 49). |
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TC0161 | TE017694 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 13 | COMMENT DES GENS DE L'INDE QUI RENCONTRENT AU MILIEU DE LA MER UN MAUVAIS DRAGON ÉCHAPPENT À SA NUISANCE GRÂCE AU PRÊCHE D'UN MOINE.– Les gens de l’Inde sont accompagnés dans leurs voyages par un moine qui les protège. Un commerçant qui voyage sur la mer trouve sous son bateau un roi dragon qui veut faire couler le navire. Dans une vie antérieure le moine qui se trouve sur ce bateau, l’a laissé, alors qu’il était sous forme humaine, commettre des péchés malgré ses offrandes. Il a été alors transformé en serpent et condamné à être tranché trois fois par jour avec une épée. Le moine récite des sûtra au roi dragon qui change son corps et renaît au Ciel après un jour et une nuit. |
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TC0163 | TE018138 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 72. | UNE COURTISANE DE L’ESCALE DE MURO NOUE UN LIEN DE SALUT AVEC UN SAINT HOMME EN CHANTANT UNE CHANSON.– Un saint homme, lors d’une escale dans le port de Muro, voit la barque d’une courtisane s’approcher de son bateau. Celle-ci répète plusieurs fois un chant poétique puis s’adresse au moine : « Etre comme moi une grande pécheresse, c’est sans nul doute la rétribution attendue d’une vie antérieure. ». Puis elle le supplie de la secourir et noue un lien de salut avec lui de tout son cœur. L’homme raconte que cette rencontre l’a ému au plus haut point. | |
TC0163 | TE018092 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 30. | UN MAÎTRE EN MÉDITATION SE REND AU MONT FUDARAKU.– Le mari d’une nourrice, entré en religion, aspire à accomplir sa Renaissance. Pour garder l’esprit droit devant la mort, exempt de toute maladie, il se résout à subir l’autocrémation. Pour éprouver sa résistance, il plaque contre ses flancs deux fers de houe brûlants. Malgré des brûlures insupportables, le moine s’apprête à mettre son projet de crémation à exécution quand il songe soudain qu’il n’est en rien assuré d’aller renaître au paradis. Il décide alors de se rendre au mont Fudaraku [montagne mythique où réside le Bodhisattva Kannon]. Il panse ses plaies, loue une barque, s’exerce au maniement du gouvernail, et lorsque le vent devient propice à son départ, il met voile vers le sud. Sa femme et ses enfants ne peuvent le retenir et sont éplorés en voyant la barque disparaître au large. Tous pensent qu’il a dû atteindre le but de son pèlerinage, mû par une volonté aussi ferme. C’est aussi ce que fit, des années auparavant, un saint homme accompagné de son disciple. |
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TC0166 | TE018193 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 10, 1 | Des voyageurs, au beau milieu d'une traversée en bateau entre la Sicile et Rome, sont pris d'une vision. Ils voient l'âme d'un homme qui mène une vie érémitique dans le Samnium s'envoler vers le ciel. Une fois arrivés, ils enquêtent et découvrent que cet homme est mort au moment même où ils ont eu leur vision. |
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