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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Puanteur | Stench | Gestank | Hedor | Puzza
48 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE002985 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 71a-b | Les caractères puant, effrayant et contagieux de la lèpre la rendent comparable aux péchés de luxure, avarice et orgueil. | |
TC0011 | TE002986 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 72a (1) | La puanteur de l’enfer provient de celle du cloaque infernal, des démons, des supplices et des damnés. | |
TC0020 | TE003817 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 292 | Le blaireau est très propre et ne supporte pas les odeurs fétides. Le renard empuantit le terrier du blaireau, et en prend ainsi possession. | |
TC0020 | TE003751 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 226 | A cause de son haleine fétide et avinée, un homme ivre, ayant une relation sexuelle avec sa femme enceinte, provoque la mort de l’enfant qu’elle portait. |
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TC0020 | TE003550 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 25 | Une guenon a deux petits, l’un qu’elle préfère et porte par devant, l’autre qu’elle aime moins et porte par derrière. Poursuivie par un chasseur, elle ne peut se débarrasser de celui qu’elle aime le moins et doit lâcher son préféré. Elle est finalement capturée, embarrassée par celui qu’elle aime le moins. |
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TC0020 | TE003629 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 104 | Un ange n’est pas incommodé par la puanteur d’un cadavre mais l’est par l’odeur d’un jeune pécheur. | |
TC0020 | TE003588 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 63 | Un confesseur méprisant se bouche le nez en entendant une confession : le pécheur scandalisé sort du confessionnal. Un autre confesseur crache au visage des pécheurs venus se confesser. | |
TC0020 | TE003773 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 248 | Une femme adultère feignant auprès de son mari d’être malade, s’enferme dans sa chambre et attend son amant. Ce dernier lui réclamant une preuve de son amour, elle décide de lui apporter les meilleures dents de son mari. Pour les obtenir, elle prétend être incommodée par son haleine fétide, et conseille à son mari de retirer la dent dont provient l’odeur. Le mari s’arrache alors les dents gâtées et les dents saines. |
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TC0033 | TE005958 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 107 | PUANTEUR D’UN HERETIQUE BRULE. Alors qu’Etienne de Bourbon se trouvait dans la ville et qu’un hérétique abominable, dit l’Auvergnat, était brûlé loin de la cité, une puanteur se répandit subitement dans la ville sur ceux qui n’étaient pas sortis pour le brûler. | |
TC0033 | TE006217 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 356 | LA PUANTEUR DU CADAVRE ET DU PECHE. Un ancien parcourant le désert se boucha le nez devant un cadavre. Deux anges qui l’accompagnaient le firent devant un beau jeune homme: eux, êtres d’esprit, ils sentaient la puanteur spirituelle du péché, lui, homme de chair, celle du corps. | |
TC0033 | TE006149 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 288 | DANGER DES MINES. Dans les mines d’argent, un léger nuage peut tuer les hommes, à moins qu’ils ne placent immédiatement devant leur nez quelque chose qui sente mauvais. | |
TC0033 | TE005863 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 12 | VOYAGE DANS L’AU-DELA D’UN PERE DE FAMILLE. Un père de famille considéré comme mort se leva, partagea ses biens et devint ermite. Il fit pénitence alternativement dans un fleuve glacé et dans de l’eau très chaude. Interrogé sur les raisons de cette attitude, il raconta son voyage dans l’au-delà. Un guide éclatant le conduisit dans une immense vallée dont les versants étaient couverts d’âmes torturées alternativement par le feu et le gel. Il le mena ensuite dans les ténèbres et disparut. Il vit des globes de feu surgir d’un grand trou. En sortaient des hommes en feu tels des escarbilles; il sentit une puanteur insoutenable; il entendit des pleurs et des cris et vit des démons très noirs tenant des tenailles et des fourches de feu qui voulaient les capturer et les jeter dans l’abîme de feu. Son guide apparut au milieu des ténèbres comme une étoile et empêcha les démons de le toucher, car le Juge avait ordonné qu’il revînt dans son corps pour faire, s’il le voulait, pénitence. |
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TC0033 | TE006196 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 335 | MORT DE JULIEN L’APOSTAT. Saint Basile avait appelé le peuple à se rassembler dans l’église de la Vierge pour y prier contre les menaces de Julien l’Apostat. Il vit la Vierge accompagnée d’une multitude de saints, qui demandait à être vengée de ce blasphème. Mercure, martyr de fraîche date, se leva de son tombeau, prit son cheval et ses armes et alla transpercer l’empereur de sa lance. On dit que du tombeau de Julien l’Apostat, à Constantinople, émane une puanteur intolérable. |
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TC0033 | TE006218 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 357 | LA PUANTEUR DU PECHE. Le diable disait par la bouche d’un possédé que le péché pour lui sentait mauvais. Le possédé lui demanda pourquoi il le provoquait. Il répondit que c?était pour le bénéfice qu’il en retirait, comme le vidangeur pénètre dans les latrines bien qu’elles aient pour lui une odeur repoussante. | |
TC0033 | TE005908 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 57 | VISION DE L’ENFER. Un soldat romain, de retour de l’au-delà, rapporta qu’un pont haut et étroit surplombait un fleuve très noir qui dégageait une vapeur fétide d’une odeur insupportable. Il conduisit les seuls justes à des prés verdoyants, à la suave odeur. les maisons y étaient grandement éclairées. Là était édifiée une maison aux briques d’or. Certains logis étaient touchés par la vapeur fétide, d’autres non. Les mauvais glissaient dans le fleuve, les bons passaient. Il a vu Pierre, chef du personnel ecclésiastique, enchaîné et plongé dans le fleuve. Il endurait cela car pour infliger une sanction, il avait administré les coups plus par cruauté que par obéissance. Il vit aussi un prêtre étranger passant avec d’autant plus d’assurance qu’il avait vécu dans la pureté. Il vit aussi Etienne qui glissait: des hommes très noirs surgirent du fleuve pour le tirer par les hanches vers le bas; des hommes très blancs et très beaux le tirèrent par les bras vers le haut. Ce qu’il advint de lui, il l’ignorait. |
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TC0033 | TE006151 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 290 | L’HALEINE QUI TUE. L’haleine de la dipsade (situla) et du serpent roi (basilic) tue l’homme. | |
TC0034 | TE006299 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 97 | Dieu punit une duchesse qui ne se baigne que dans de l’eau de pluie recueillie à grande peine par ses serviteurs, par une odeur fétide qui se dégage de son corps. | |
TC0035 | TE006587 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 10 b, n° 45 l | La femme parée et peinte est pleine de puanteur à l’intérieur comme le fumier recouvert de belle étoffe. | |
TC0035 | TE006531 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8, n° 38e | Il est stupide de placer sa bête de somme sur un beau tapis et soi-même dans la fange; ainsi font ceux qui parent leur corps de beaux habits, c'est-à-dire de la puanteur des vices. | |
TC0106 | TE015967 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 225 | LA PUANTEUR DU CADAVRE ET DU PÉCHÉ. — Un ancien parcourant le désert se boucha le nez devant un cadavre. Il est accompagné d’un ange qui, lui, ne se boucha pas le nez. L’ange ne sent en effet que la puanteur du péché, pas celle du corps. | |
TC0106 | TE015983 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 241 | UNE FEMME FABRIQUANT DU FROMAGE. — Une femme fait son fromage au milieu de la saleté, entourée de mouches et d’animaux. Son fromage est exécrable. | |
TC0106 | TE015969 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 227 | LA PUANTEUR DU PÉCHÉ. — Un possédé disait que le péché sentait mauvais. On lui demanda alors pourquoi il en faisait commettre. Il expliqua que c?était pour le nombre des âmes qu’il pouvait récolter. | |
TC0106 | TE015831 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 93 | LE PAYSAN CHASSÉ DES NOCES. Un paysan invité à des noces n’attendit pas de boire l’excellent vin qui lui serait offert et boit en chemin de l’eau croupie. Son haleine fétide le fit interdire d’entrée. | |
TC0123 | TE006977 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 44 | Un religieux, assistant à la messe célébrée par un prêtre indigne, vit le Christ à l’autel se détourner lorsque le prêtre s’adressait aux fidèles. Et lorsque le prêtre célébra le sacrifice, le Christ se tint derrière le calice et se boucha le nez. |
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TC0124 | TE014960 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 21 [604] | Le diable décida d’exposer à la tentation un évêque qui, quoique fort mêlé aux affaires profanes, se montrait néanmoins miséricordieux envers les pauvres. La tentation se présenta sous les traits d’une noble dame durant le sermon qu’il faisait à son peuple lors d’une solennité. L’évêque, conquis, l’invita à déjeuner, mais Dieu lui envoya un ange sous l’apparence d’un pèlerin qui fit poser à l’évêque par l’intermédiaire du portier les trois questions suivantes : en quel lieu le ciel est-il le plus proche de la terre ? Quel lieu n’est pas plus grand qu’un pied et porte en lui plusieurs variétés ? De toutes les créatures, quelle est la plus haute et la plus abyssale ? La dame fournit à l’évêque la matière des réponses : pour la première, c'est l’homme; pour la seconde, c'est le visage de l’homme, et pour la troisième, c'est le ciel et l’enfer. Le pèlerin fit dire à l’évêque que la dame venait de cet abîme, et elle s’évanouit alors en laissant derrière elle une odeur épouvantable. Désormais l’évêque se consacra à pratiquer les plus hautes vertus. |
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TC0124 | TE015276 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 82 [888] | L’abbé de Pré-sur-Arnon avait caché dans sa paillasse un bout de tissu pour réparer son vêtement, un esprit immonde s’en empara. Intrigué par sa disparition, il se confessa et l’esprit immonde qui s’en était emparé, ne sut plus que faire de ce bout de chiffon. Il fut gratifié à plusieurs reprises de consolations célestes, de la part de la mère de Dieu notamment. A noter également qu’une odeur intolérable atteignait son nez dès qu’un ou plusieurs juifs se trouvaient près de lui. | |
TC0124 | TE014815 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVIII, 20 [460] | Hilarion avait chassé un frère trop avide d’argent. Celui-ci tenta de rentrer en grâce, avec l’aide d’Hésychius qu’Hilarion aimait bien. Hésychius ayant apporté sur la table des pois et des herbes, Hilarion trouva qu’ils dégageaient une puanteur insupportable, et ordonna de les donner aux b?ufs. Ceux-ci terrifiés s’enfuirent. | |
TC0124 | TE015017 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 14 [661] | Un païen qui saccageait l’église Saint-Martin fut changé en statue que l’on y voit encore; elle a la couleur de la tunique du Sarrasin et elle dégage une odeur nauséabonde. | |
TC0124 | TE015177 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXVI], 1 [807] | Christian, un jeune homme originaire du Maine, entra à l’abbaye de Gastines située dans l’archevêché de Tours. Là, il dut lutter contre des tentations charnelles. Le diable lui conseilla alors des pèlerinages pour lui faire quitter son ordre. Mais, ayant invoqué Dieu devant une église, il sentit une odeur épouvantable à côté de lui, comprit la ruse du diable et retourna chez ses frères. | |
TC0124 | TE014641 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 11 [293] | La belle et aristocratique Sophie obtint de faire construire son tombeau dans le monastère de Saint-Christophore, elle décéda peu après et y fut enterrée. Mais une odeur épouvantable se répandit dans le cloître, peut-être pour éloigner les moines de la tentation. | |
TC0129 | TE007253 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 27b | Un homme a cinq maladies morales (tumeur de l’orgueil etc.) guéries par cinq remèdes du Christ. | |
TC0131 | TE009392 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 371e, 1-17 | CINQUIEME RAISON DE SE CONFESSER. 1/ La cinquième raison pour laquelle il est nécessaire de nous confesser souvent est que quand nous sommes en état de péché le bien que nous faisons nous valent peu de mérite. 2/ A ce propos on lit qu’un clerc récitait chemin faisant les heures de Notre-Dame tout en allant voir une petite amie qu’il avait. 3/ Une dame lui apparut dans un petit bois où il passait et lui dit: "Sire clerc, soyez le bienvenu!" 4/ Il répondit:"Dame, bon jour à vous! -Sire clerc, dit la dame, je vous prie de me dire quel est votre mets préféré. 5/ -Assurément, dame, des pigeons rôtis. - Assurément, beau sire, je veux que vous en ayez". 6/ Aussitôt un jeune homme en apporta deux beaux et bien préparés, sur un plat qui puait horriblement. 7/ La dame dit: "Sire clerc, mangez de ce mets. ~ -Assurément, dame, le mets est beau et bien préparé; 8/ mais le plat sur lequel il est servi est puant et me coupe l’appétit, si bien que je ne saurais en manger dans ces conditions. 9/ -Ah, mon pauvre petit clerc, dit la dame, c'est pourtant une nourriture comme celle-là que vous me servez, à moi qui suis la Vierge Marie. 10/ Vous allez disant les heures, qui sont faites à la louange de mon nom, avec un coeur tout souillé de péché. 11/ Assurément, vous me servez vos beaux pigeons sur un plat puant". En apprenant que c'était Notre-Dame, le clerc se répandit en larmes. 12/ Elle lui dit: "Rentrez chez vous et revenez me parler dans huit jours; ce sont mes instructions". 13/ Il obéit et revint repentant et confessé. Notre-Dame lui fit servir deux pigeons sur un plat si précieux qu’il semblait valoir tout l’or de deux cités. 14/ Le clerc lui dit: "Je vous assure que je n'ai jamais vu si riche vaisselle". 15/ Notre-Dame répondit: "Si vous voulez être mon ami, vous me servirez de tels plats; car ni mon fils, ni moi, ni personne de la cour du ciel ne veut qu’on le serve avec un coeur souillé de péché. 16/ Rentrez chez vous et gardez-vous soigneusement du péché et des occasions de péché, sinon vous ne pouvez être mon ami". C'est pourquoi le clerc prit l’habitude de se confesser souvent. 17/ La cinquième raison de se confesser souvent, c'est que le bien que nous faisons en état de péché nous est de peu de profit. |
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TC0131 | TE008301 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 181, 1-7 | UNE FOLIE: LE VILAIN IVRE MET SA CHARRETTE DANS L’ECURIE. 1 Cette sorte de gens qui pour trop choyer leur corps négligent leur âme 2 ressemble au vilain ivre qui met dehors son cheval que les loups mangeront et rentre sa charrette pour empêcher les loups de la manger. 3 Car ils mettent en péril leurs âmes qui sont si belles que leur beauté est inestimable: ils la mettent dans la gueule des loups d’enfer 4 à cause de l’amour qu’ils témoignent à leur corps qui n'est qu’une civière à quatre bras toute pleine de fumier. 5 Car même si une civière pleine de fumier était revêtue d’une étoffe de soie, il n'en resterait pas moins que le fumier serait toujours dessous tout puant. 6 Ainsi donc ceux qui prennent tant de soin de leur merveilleux corps (qui n'est que fumier), ceux-là se montrent plus fous 7 que le vilain ivre qui aime mieux sa charrette que son cheval. | |
TC0131 | TE009063 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 153, 1-6 | INTERDICTION DE LA CHAIR ETOUFFEE.1 Dieu permit aux descendants de Noé de manger de la viande 2 à condition de ne pas la manger avec le sang: c'est pourquoi ils en faisaient sortir le sang. 3 Cela signifiait qu’ils ne devaient pas vivre de bien mal acquis: car celui qui vole le bien d’autrui, il mange la viande avec le sang. 4 Ainsi le loup a toujours la gueule puante parce qu’il mange la chair crue. 5 Quand on dévore le bien que les pauvres gens ont gagné à la sueur de leur front, c'est cela la chair crue qui fait la gueule puante. 6 Car bonnes oeuvres ni oraison ni aucun bien qu’on fasse ne peuvent plaire à Dieu jusqu’à ce qu’on ait réparé les torts qu’on a causés. | |
TC0134 | TE014070 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 224b | Trois exemples de pécheurs devenus saints : Paul (orgueil), Mathieu (avarice), Marie Madeleine (luxure). |
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TC0134 | TE012897 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 34b | Le vieux Duellius, à qui l’on reproche d’avoir une haleine puante, demande à sa femme pourquoi elle ne le lui a jamais dit. Elle répond qu’elle a toujours pensé que les hommes avait une telle haleine. | |
TC0137 | TE012726 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 241 | Contre ceux qui vivent avec luxe dans ce monde. Un doge vénitien avait une femme de Constantinople, habituée à vivre dans le luxe et les délices. Cependant elle fut punie par Dieu avec une maladie qui fit pourrir ses membres et la fit sentir horriblement jusqu’à sa mort. | |
TC0138 | TE019269 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 214 | Les jeux du diable avec les fantasmes d'un homme. | |
TC0138 | TE019706 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 564 | La puanteur des hérétiques. | |
TC0138 | TE019538 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 436 | Le paysan au festin royal. | |
TC0138 | TE019969 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 828 | Des deux anges qui se bouchent le nez devant un jeune homme pécheur. | |
TC0138 | TE020094 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 955 | Le fumier comme unique remède à la maladie d'un paysan. | |
TC0142 | TE018924 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 89 | L'abbaye cistercienne d'Altenberg obtint plusieurs reliques des onze mille vierges de Cologne. On nettoya les ossements et on les plaça sur les sièges de la salle capitulaire pour sécher. Du coup, on sentit une odeur répugnante. L’abbé, supposant qu'il s’agissait d'une machination diabolique, mit son vêtement sacerdotal et ordonna à l'esprit malin de se manifester. À ces paroles, un os de cheval sauta d'un des sièges au centre de la salle. La puanteur disparut et on sentit la bonne odeur de sainteté. |
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TC0142 | TE019007 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 19 | Un noble chevalier de Saxe, nommé Allard se fit moine à l'abbaye cistercienne de Locсum. Quelques temps après, il fut frappé par une maladie au point que dans ses plaies grouillaient des vers. Allard endurait tout cela avec une grande patience. Personne ne voulait l'approcher, seul un moine nommé Adam se porta volontaire pour le soigner et réussit à réduire la puanteur. Quand Allard sentit l'heure de sa mort approcher, il l’annonça aux frères, mais les laissa partir pour célébrer une messe. Par l'esprit prophétique il vit tout ce qui passait dans l’église. Quand les frères revinrent, Allard dit que le Christ et Marie venaient pour emporter son âme au ciel, puis il expira. |
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TC0162 | TE017766 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVII, 42 | COMMENT BISHAMONTEN VAINC UN DÉMON À TÊTE DE VACHE POUR SAUVER UN MOINE QUI S’ARRÊTE DANS UN VIEUX TEMPLE DE LA PROVINCE DE TAJIMA.– Deux moines entrent dans un temple, ignorant qu’il est occupé par un démon depuis plus d’un siècle. L’un est jeune et croit fermement au Sûtra du Lotus, et l’autre est un vieil ascète. Pendant la nuit, une chose accompagnée d’une odeur pestilentielle, pareille au souffle de naseaux d’une vache, entre en perçant un trou dans le mur. Cette chose se jette sur le jeune moine qui récite avec ferveur le Sûtra du Lotus, puis le lâche et soulève avec ses griffes le vieil ascète et le dévore. Le jeune moine, épouvanté, se réfugie sur l’autel et embrasse le tronc d’un Bouddha, tout en implorant et récitant en son cœur le sûtra. Le démon s’approche de lui et s’effondre au pied de l’autel. Le moine, apeuré, pense que le démon l’épie dans le silence. Lorsque le jour se lève enfin, il s’aperçoit qu’il serre avec adoration le Bouddha Bishamonten. Au pied de l’autel gît un démon à tête de vache coupé en trois morceaux. Voyant sa pointe de lance couverte de sang, le moine comprend qu’il a été sauvé par Bishamonten. Ainsi le Sûtra du Lotus protège les fidèles de toute maladie ou de tout malheur. |
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TC0163 | TE018082 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 20. | SHINJÔ-BÔ DEVIENT, POUR UN TEMPS, DÉMON-DES-MONTAGNES.– Le moine Shinjô-bô, disciple du recteur du monastère de Toba, désirant se retirer du monde des hommes, demande à son maître d’intercéder en sa faveur pour occuper un poste vacant de moine adepte de la concentration au monastère de Hosshô-Ji, à Kyoto. Le recteur accepte et le moine passe ses jours à invoquer Bouddha. Dans l’ermitage voisin de Shinjô-bô vit le moine Éisen-bô qui distribue de la nourriture à des lépreux matin et soir. Shinjô-bô, lui, nourrit les mendiants. Ces deux détenteurs de l’esprit de la Voie vivent séparés par une simple haie, et chacun reste de son côté. Apprenant que le recteur est très souffrant, Shinjô-bô lui rend visite. Au recteur qui dit vivre leur dernière rencontre avant de quitter ce monde, le moine, ému de compassion, répond qu’il le retrouvera dans l’autre monde où il continuera de le servir. Shinjô-bô s’en retourne et peu de temps après, le recteur s’éteint. Quelques années plus tard, Éisen-bô, le voisin de Shinjô-bô, est souffrant, et trépasse de façon merveilleuse, suscitant l’admiration de tous. Deux ans plus tard, Shinjô-bô, frappé par un mal étrange qui le rend fou, succombe à son tour. Sa vieille mère est très attristée et finit par être possédée elle aussi par un esprit. De sa bouche sortent les mots de son fils défunt. Il explique qu’il a passé un contrat avec son recteur monacal, ce qui l’a entraîné dans la condition de démon-des-montagnes. Il ajoute que cette condition dure six ans, et qu’il la quittera l’an prochain pour gagner enfin le paradis. Il demande à tous de prier pour lui et n’ayant pas survécu à sa mère, il se lamente de ne pas avoir pu être pour elle un ami de bien et de n’avoir pu prier pour son salut après sa mort. Au contraire, parti avant elle, il devait la conduire au paradis, mais au lieu de cela, au vu de sa condition actuelle, il en est réduit à la tourmenter. La vieille mère éclate en sanglots, bâille, et revient à son état ordinaire. Puis elle écrit des textes sacrés dont elle fait offrande à son fils. L’hiver venu, la parole de Shinjô-bô sort à nouveau de la bouche de la vieille femme. Le moine exprime sa joie d’avoir bénéficié des prières pour son salut dans l’autre monde. A l’aurore, il obtiendra enfin la délivrance. Pour preuve, il demande à tous de sentir la puanteur de son corps infect. Sur ces mots la mère retient son souffle, puis l’expulse, libérant une odeur nauséabonde qui emplit la maison. A l’aurore, la voix assure avoir régénéré ce corps impur et être arrivé au paradis. La mère de Shinjô-bô souffle et une haleine embaumée d’un parfum suave se répand dans la maison. Il faut absolument se garder de promettre à quiconque de le suivre, si haut que soient les mérites dus à son austérité ! |
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TC0165 | TE018199 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 5, pp. 21-23 | Acardus (plus tard maître des novices alors qu'il est également le maître d'Herbert) fait son noviciat à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard. Un jour, le saint le prend à part avec deux autres novices pour les avertir qu'un quatrième novice va s'échapper, emmenant avec lui des biens du monastère. Résistant à la tentation de dormir, Acardus reste seul éveillé et voit deux énormes Éthiopiens qui, après être entrés dans le dortoir, circulent parmi les novices avec un poulet rôti sur la broche. Le seul qui se réveille est le novice mentionné par Bernard, qui va immédiatement chercher des livres à voler. Acardus réveille ses deux frères et ensemble, ils arrêtent le fugitif. Le lendemain, impénitent, il est chassé, et peu après, il devient fou. Au cours de son noviciat, Acardus subit de nombreuses tentations qu'il raconte à ses novices une fois devenu maître. Par exemple, les lumières qui s'allument dans l'église et s'éteignent lorsque le nom de Dieu est prononcé, ou une vision dans laquelle Acardus combat un démon qui lui est apparu vêtu comme un gladiateur, et qu'il vainc en lui brisant la tête. Quand Acardus le prend par les cheveux pour le traîner dehors, divers fragments d'os et de chair restent attachés à sa main, qui continue à exhaler une horrible puanteur pendant toute une année. Herbert décide alors de raconter une histoire qu'Acardus racontait aux novices, faisant d'Acardus lui-même le narrateur de l'extrait. |
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TC0166 | TE018459 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 39, 1 | Les Sodomites, qui s'étaient adonnés aux vices de la chair, ont pris plaisir à leur propre puanteur. Dieu les a puni en faisant pleuvoir du feu et du souffre. Tandis que le feu les brûlait, le souffre les asphyxiait par sa puanteur. |
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