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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Fruit | Fruit | Frucht | Fruto | Frutto
67 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0006 | TE003390 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 39 (9) | On dit qu’en Orient il y a des hommes que la seule odeur d’un fruit rassasie. | |
TC0011 | TE002941 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 50b (5) | L’arbre plonge sa racine dans le sol et tend ses rameaux vers le ciel. Celui qui plonge dans le sol de l’humilité, donne les fruits de la société divine. | |
TC0011 | TE002888 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 18b-19a (1) | L’arbre produit des feuilles, des pierres précieuses, des fleurs et des fruits : respectivement les symboles des bonnes paroles, des bonnes pensées, des bonnes volontés et des bonnes oeuvres. | |
TC0011 | TE003000 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 81b (1) | Lorsque l’amandier est vieux, il convient de l’inciser afin de faire s’écouler la sève; une fois purifié, il retrouve sa fertilité. De la même façon, le pécheur endurcis doit-il faire trois trous dans son coeur : douleur de la contrition, honte de la confession et travail de la satisfaction. | |
TC0011 | TE002998 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 79a-b | L’homme est comparé à un arbre à l’envers : il doit tourner ses fruits vers la vie présente, ses racines (cheveux) vers le ciel. | |
TC0011 | TE002999 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 81a | Les fruits que donnent les arbres des forêts sont plus nombreux, mais de moins bonne qualité que ceux produits par les arbres des vergers. De même, les aumônes des grands pécheurs sont plus nombreuses mais de moins bonne qualité que celle des justes. | |
TC0021 | TE004178 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 200 | Destruction de Sodome. Les fruits de la région de cette région ne sont que cendre et pourriture à l’intérieur, tout comme le fruit de la luxure. | |
TC0033 | TE006240 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 377 | L’EVEQUE ET LE PANIER DE POIRES. Un évêque portait plus d’attention à un panier de poires qu’à ses ouailles. Il confia un archidiaconé à son petit neveu. Quelqu’un lui apporta un panier rempli de poires et lui demanda à qui il pouvait le confier. Le petit neveu et archidiacre lui dit de le lui confier. L’évêque refusa disant qu’il n’avait pas confiance en lui et qu’il le lui garderait mal. Un maître rétorqua qu’il était un misérable: il avait confié au petit neveu un nombre infini d’âmes à quelqu’un à qui il n’osait confier un panier de poires. | |
TC0033 | TE006241 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 378 | LE FOU, LES TORTUES ET LES PRUNES. Un fou mangeait des tortues qu’il prenait pour des prunes, du fait de leur ressemblance. Comme on le lui reprochait, il répondit en mâchant: "Pourquoi donc s’est-elle fait prune?" | |
TC0033 | TE006091 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 237 | LE HERISSON VOLEUR. Le hérisson chargé de fruits plantés sur ses piquants est pris avec son larcin par le jardinier. | |
TC0036 | TE006660 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 21 | Peu de temps avant la Nativité, Matthieu d’Albano, mourant est le témoin privilégié d’une vision céleste le concernant. Ses compagnons l’entourent en chantant les louanges nocturnes quand l’âme de Matthieu est ravie par le ciel aux choses humaines, le rendant insensible. Le frère Pons, moine clunisien et ami de l’évêque d’Albano, entame alors la lecture de la Passion selon Matthieu, Marc et Luc. Mais alors qu’il achève sa lecture, l’évêque revient à lui et lui enjoint de lire aussi la Passion selon saint Jean. Une fois celle-ci terminée, Matthieu l’en remercie et lui promet de lui raconter le lendemain la vision céleste dont il a été témoin pendant sa brève mort. Au matin, Pons et ses compagnons sont présents. Matthieu leur révèle que la nuit précédente, tandis qu’il était mort, il s’était retrouvé face à la Vierge Marie et son fils Jésus Christ. Celui-ci avait accordé à l’évêque de voir la place qui l’attendait auprès de lui après sa mort. Ses compagnons, émerveillés et curieux de son récit le questionnent d’avantage sur ce qu’il a vu. Mais Matthieu peut difficilement décrire les joies célestes, mais surtout il regrette de ne pas avoir demandé au Seigneur le sort à venir de Cluny. Pons le rassure et lui dit qu’il pourra bientôt intercéder pour la communauté auprès du fils de Dieu. Le soir Mathieu reçoit la visite de Guillaume, évêque de Palestrina. A celui-ci, Matthieu révèle qu’il a été visité la nuit précédente par un homme vêtu de blanc qui l’avait mené à travers une prairie merveilleuse vers le Seigneur. Ensuite, un moine de Cluny, Jean, chapelain du pape, (qui deviendra Jean III, évêque de Pérouse), se présente devant Matthieu. Celui-ci lui dit que son heure n’était pas encore venue : il lui a été accordé de mourir le jour de la Nativité du Christ.Tous ces signes que Dieu lui envoya étaient des récompenses pour sa vie parfaite et des exemples pour les autres. |
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TC0037 | TE006714 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 32 | La véritable obéissance s’accomplit avec empressement, docilité et sans murmurer : un saint abbé voulait éprouver l’obéissance de l’un de ses moines. Ayant planté une tige en bois sec au milieu d’une clairière il ordonna à ce moine de l’arroser chaque jour jusqu’à ce qu’elle portât des fruits. Celui-ci obéit sans murmurer. Au bout de la troisième année le morceau de bois commence à fleurir et à produire des fruits. L’abbé les présente à la communauté comme les trois fruits de l’obéissance. | |
TC0106 | TE015985 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 243 | LES NOIX DES INDES. — Les noix des Indes sont grosses comme une tête humaine mais remplies de serpents. | |
TC0124 | TE014573 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 16 [224] | L’abbé Jean qui avait reçu des figues de Lybie les fit porter par deux frères à un vieillard malade. Les deux frères qui s’étaient perdus dans le désert préférèrent mourir plutôt que d’enfreindre l’ordre de l’abbé. | |
TC0124 | TE014416 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 21 [78] | Une grappe de raisin offerte à saint Macaire fit le tour des ermites avant de lui revenir. | |
TC0124 | TE014775 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 3 [420] | Un saint exorcisait les possédés, ne buvait jamais et mangeait sept figues par jour. Sa réputation grandit et les visiteurs affluèrent. La vanité l’envahit et il perdit son pouvoir d’exorciste. Revenu à Dieu, après cinq mois de prières, il fut délivré de la tentation de vanité. | |
TC0131 | TE008926 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 035, 1-8 | LA FUITE EN EGYPTE. 1/ Joseph et Notre-Dame emportèrent l’enfant en Egypte au commandement d’un ange pour fuir la terre du roi Hérode. 2/ Ils rencontrèrent un certain nombre de bêtes sauvages qui leur faisaient fête en reconnaissant la puissance de leur créateur, et qui auraient étranglé n'importe qui d’autre. 3/ Ils se reposèrent sous un bel arbre chargé de bons fruits et Notre-Dame dit à Joseph qu’elle en mangerait volontiers. 4/ Il répondit: Le plus ennuyeux c'est que nous manquons d’eau pour nous et pour nos bêtes. 5/ Aussitôt l’arbre abaissa ses branches pour que Notre-Dame prenne du fruit et il fit jaillir une source entre ses racines. 6/ Ils eurent donc abondamment de tout ce qu’ils désiraient. Et tout cela fut accompli pour obéir à l’enfant. 7/ Ensuite ils cheminèrent par les déserts plus en un jour que les autres gens en trois. 8/ Et pourtant ils marchaient tranquillement, mais le Tout-Puissant qui était avec eux leur raccourcissait la route à son gré. |
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TC0131 | TE008673 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 572, 1-12 | LES FRUITS CUEILLIS EN FLEURS. 1/ Un homme paria qu’il emplirait plus de sacs avec les fruits de son jardin que son voisin. 2/ Quand son jardin fut en fleurs, il mit toutes les fleurs dans un sac parce qu’il avait déjà vu son jardin fleurir sans produire de fruit. 3/ Son voisin prit le risque d’attendre jusque vers la saint Remi, quand les fruits sont gros et mûrs. 4/ Il n'avait pas assez de sacs pour y mettre tous ses fruits, parce qu’il avait attendu leur maturité. 5/ Comprenons que nous sommes tous créés par Dieu pour avoir joie et bonheur, noblesse et richesse, une part légitime et abondante de tous les biens, mais seulement en paradis. 6/ Celui qui ne désire avoir tous ces biens qu’ici-bas et avant sa mort, il ressemble à celui qui cueillit son fruit avant qu’il soit mûr. 7/ Pas plus qu’il ne put emplir son sac le coeur de l’homme ne peut être rempli de plaisirs terrestres. 8/ Celui qui dans le temps prend ces plaisirs terrestres, il gaspille et détruit plus de cent ans des joies éternelles, 9/ comme faisait cet imbécile qui mit les fleurs de son jardin dans un sac où elles se réduisaient à rien à mesure qu’il les y mettait. 10/ Je pense que nous devons refuser pour l’amour de Dieu ces plaisirs passagers; ainsi nous aurons au ciel nos coeurs remplis des joies éternelles; 11/ c'est ce que faisait le sage voisin qui ne put avoir assez de sacs pour sa récolte parce qu’il avait attendu la maturité. 12/ Supportons donc sans murmurer nos épreuves, car ce sont les fleurs qui nous donneront au ciel les consolations éternelles. |
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TC0131 | TE009097 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 451, 1-5 | LE FIGUIER MAUDIT. 1/ Jésus trouva un figuier tout chargé de feuilles, mais sans figues. 2/ Il lui dit: "Sois maudit, ne porte plus ni feuilles ni fruits." Aussitôt l’arbre devint tout sec. 3/ Si une mauvaise femme a douze enfants, elle peut ne pas porter pour autant du fruit. Et si une sainte femme n'a pas d’enfant, elle peut porter beaucoup de fruits devant Dieu. 4/ Celui qui n'aura pas fait de fruit de bonnes actions doit craindre de devenir plus tard le figuier maudit. 5/ Car belles paroles sans bonnes actions, c'est vert figuier sans figues et belle vigne sans raisins. | |
TC0131 | TE009280 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 115, 1-11 | LES FRUITS DE LA TERRE PROMISE. 1/ Josué et Caleb rapportèrent de la Terre Promise des figues et des grenades et une énorme grappe de raisin qu’ils portaient entre eux sur une perche. 2/ Josué ne voyait pas le raisin, mais il le sentait; Caleb le voyait et il en mangeait. Ces deux hommes représentent l’Ancien Testament et le Nouveau. 3/ Car ceux de l’Ancien Testament ne voyaient pas Notre-Seigneur, mais ils prophétisaient à son sujet et ils le désiraient. 4/ Et nous du Nouveau Testament, nous le voyons et nous en profitons si nous ne le refusons pas. 5/ Nous avons donc plus d’avantage et plus raisons particulières de l’aimer que ceux de l’Ancien Testament. 6/ Les figues qu’ils rapportaient représentaient la douceur de Dieu. 7/ Les grenades, dont l’intérieur est compartimenté, représentaient le grand nombre des demeures du ciel qui nous sont préparées. 8/ La perche qui reposait sur leur nuque annonçait la croix et la grappe de raisin figurait Jésus. 9/ C'est pour cela qu’il avait dit à ses disciples avant la Passion: Je suis la vraie vigne, mon Père est le vigneron et vous êtes les rameaux, 10/ comme pour dire: Je suis celui que signifiait le raisin rapporté de la terre promise, car je suis celui que mon Père a promis à l’humanité par les prophètes. 11/ Je suis celui qui se donne à tous ceux qui veulent le recevoir, celui qui demeure avec ceux qui l’aiment du fond du coeur. | |
TC0131 | TE009104 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 534, 1-4 | COMBAT D'ESAU ET DE JACOB A LA NAISSANCE. 1/ Jacob et Essaü luttèrent dans le corps de leur mère à qui naîtrait le premier. 2/ Esaü naquit avant Jacob, bien qu’il ne fût pas le meilleur. 3/ Car si les premiers fruits étaient les meilleurs, les meilleurs de tous seraient les groseilles, qui ont si peu de valeur. 4/ Si Esaü naquit avant Jacob, cela nous montre que parfois les aînés ont la terre et les cadets le ciel: car Jacob fut meilleur en tous domaines que son frère Esaü. |
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TC0131 | TE008421 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 234, 1-5 | LES COMMISSIONNAIRES INDELICATS. 1 Un garçon et une fille portaient des poires et des cerises pour les offrir au seigneur de leur ville. 2 Ils se mirent d’accord pour échanger leurs cadeaux aux dépens du seigneur. 3 Cela signifie que nos coeurs sont les cadeaux que nous devons offrir à Dieu. 4 Quand deux jeunes gens s’aiment d’amour, ils se donnent les cadeaux qu’ils auraient dû offrir à Dieu. 5 Ils l’oublient souvent pour penser l’un à l’autre et Dieu n'y trouve pas sa part. | |
TC0131 | TE007921 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 289, 1-10 | MARTYRE DE SAINTE DOROTHEE. 1 Celui qui fait pour Dieu ce qu’il peut, Dieu fait pour lui ce qu’il veut. 2 Nous disons cela à propos d’une bonne vierge appelée sainte Dorothée de Cappadoce, qu’un persécuteur voulait forcer à abandonner sa foi et sa virginité, deux vertus qu’elle gardait pour l’amour de Dieu. 3 Elle disait à ce persécuteur que son ami Jésus-Christ la conduirait dans son jardin et lui donnerait des roses et des "pommes grenades". 4 L’un de ses persécuteurs lui dit: "Hé, Dorothée, quand tu seras dans le jardin de ton ami, tu seras gentille de m'envoyer des roses et des grenades". Il disait cela pour se moquer d’elle. 5 Elle répondit: "C'est entendu, je t'en enverrai". Et sur le champ un ange lui apporta trois roses et trois pommes grenades dans un petit panier et elle l’envoya les porter à ce persécuteur. 6 En les recevant, il leva les yeux au ciel avec recueillement et dit qu’il voulait devenir chrétien. 7 Un autre persécuteur lui dit: "Il t'en faut si peu?" Il répondit: "Ce n'est pas peu! 8 As-tu vu souvent des roses fraîches et des pommes grenades en février? 9 Tu vois bien que c'est manifestement un miracle". Et il courut au martyre. 10 C'est ainsi que lui et sainte Dorothée rendirent saintement leur âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE008293 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 167, 1-12 | LE FIGUIER STERILE. 1 Un propriétaire dit à son jardinier: "Il y a trois ans que ce figuier n'a rien produit. Tu le couperas. 2 Le jardinier répondit: "Je vais mettre du fumier au pied: s’il produit vous en aurez le fruit; sinon, il sera toujours temps de le couper. 3 Ainsi à la prière de son jardinier, le propriétaire s’abstint de faire couper l’arbre. 4 Le propriétaire, c'est Dieu le tout-puissant. Le jardin, c'est ce monde où nous sommes. 5 Le figuier, c'est la créature humaine et le jardinier, c'est notre doux seigneur Jésus-Christ. 6 Notre seigneur Dieu le Père, en qui réside vraie Justice (qui consiste à rendre à chacun ce qui lui appartient) constate 7 que bon nombre d’entre nous passent trente ou quarante ans sans produire de fruit de bonnes oeuvres et sans reconnaître en rien sa puissance et sa bonté. Il veut en bonne justice les punir. 8 Et le doux Jésus-Christ, qui est son jardinier (car en nous il détruit les vices et cultive les vertus) répond comme notre vrai frère en tempérant la justice de son Père: 9 "Je vais les faire enseigner et prêcher par mes prédicateurs. S’ils les écoutent et se convertissent, vous aurez leurs âmes; et s’ils ne veulent se convertir, il sera toujours temps de les punir après leur mort." 10 Ainsi s’abstient le Père de punir les pécheurs avant leur mort, à la prière de notre seigneur et frère son doux Fils Jésus-Christ. 11 Donc celui qui retardera jusqu’à la mort sa conversion, il doit craindre d’être le figuier coupé et jeté au feu. 12 Car de même que le figuier porte un fruit doux et nourrissant, nous sommes tous créés par Dieu pour produire du fruit de bonnes oeuvres et rien d’autre. |
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TC0131 | TE007947 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 315 | QUATRE SORTES D'ARBRES. 1/ On voit ici quatre sortes d’arbres qui représentent des personnes de quatre sortes correspondant à la nature de ces quatre arbres. 2/ Il y a des arbres qui ne fleurissent ni ne portent de fruit; il y en a d’autres qui fleurissent sans porter de fruit. 3/ Le figuier porte ses fruits sans avoir fleuri; et il y a nombre de bons arbres qui font fleurs et fruits. 4/ L’arbre qui n'a ni fleurs ni fruits représente certains pécheurs qui ne font aucun bien, ni à eux-mêmes ni aux autres. 5/ L’arbre qui fleurit sans fructifier représente les hypocrites, qui font semblant d’être bons et ne le sont pas. 6/ Le figuier qui fructifie sans fleurir désigne les bonnes gens dont le coeur est bon et qui n'en font pas étalage. 7/ Mais les arbres qui produisent fleurs et fruits représentent ceux qui sont bons dedans et dehors, 8/ en moeurs, en manières, en façon de vivre et en propos édifiants, qui amènent les autres à aimer Dieu. 9/ Ces gens-là fleurissent et produisent des fruits qui les feront vivre dans le bonheur éternel avec Dieu. | |
TC0137 | TE012560 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 98 | Les cerises. Frère Inverando de Brescia O. P., évêque de Césène, étudiait avec l’accord du pape la nécromancie pour mieux pouvoir la combattre. Se trouvant une fois à table dans l’évêché de Forli, il ordonna de jeter des cerises dans un puits sans poulie ni corde; une heure plus tard les cerises sautèrent seules dans le plat. | |
TC0137 | TE012601 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 116 | Les douze marrons. Pendant le Carême, le cuisinier du pape mangea chaque soir douze marrons; reprimandé par le pape, il se justifia en disant que tous les prélats mangeaient des dattes le soir. N'ayant pas de dattes, il mangeait des marrons. |
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TC0137 | TE012475 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 13 | Le chevalier qui ne mangeait pas. Un chevalier, après avoir mangé un fruit trouvé dans un fleuve, n’a plus faim, jusqu’au moment où, cinquante jours après, il est contraint de manger à un banquet, et soudain éprouve la sensation de faim. Le fruit provenait peut-être du paradis terrestre. | |
TC0137 | TE012596 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 111 | Comment les hommes ont utilisé le mithridate avant que la thériaque existe. Le roi Mithridate mangeait souvent des noix, des figues et de la rue et ainsi il était accoutumé a tous les types de poison et ainsi les hommes avant d’utiliser la thériaque utilisèrent le mithridate, c'est à dire salade amère, noix et figues. | |
TC0138 | TE019355 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 300 | Comparaison entre le monde et l'arbre. | |
TC0138 | TE014129 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 53 | Un sage rappelle à Alexandre qu’il n’est qu’un homme |
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TC0138 | TE019227 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 172 | La charité comparée à la meilleure part d'un heritage. | |
TC0138 | TE019150 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.7 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 7. Un fou attend que l'ombre d'un arbre produise ses fruits. | |
TC0138 | TE019903 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 762 | Test de l’obéissance d'un novice: arroser une souche jusqu’à ce qu'elle fleurisse. | |
TC0138 | TE019532 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 430 | Le verger confié à un paralytique et un aveugle. | |
TC0138 | TE019735 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 593 | Le mariage de la poire et de la courge. | |
TC0138 | TE019930 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 789 | Choix entre deux poires: l'une appétissante mais blète et l'autre moins belle mais saine. | |
TC0139 | TE013187 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 26, p 19 du texte hébreu | L’empereur Hadrien rencontra un vieil homme en train de planter des arbres. Il le blâma, lui disant que s’il n'avait pas travaillé dans son jeune âge, pourquoi travaillait-il alors qu’il était déjà vieux ? Le vieil homme lui répondit qu’il avait travaillé autant qu’il le pouvait et que le reste dépendait de Dieu. L’empereur lui dit alors :" S’il advient que tu récoltes des figues de ces arbres, apporte-m'en quelques-unes. Ainsi advint-il et le vieil homme lui apporta un panier plein de figues. L’empereur lui remplit son panier de pièces d’or en récompense. Une voisine envieuse dit à son mari que visiblement l’empereur aimait les figues et qu’il devrait lui aussi lui en apporter. Lorsqu’il se présenta devant lui, Hadrien ordonna de le placer devant la porte du palais et que chaque passant lui jette une figue au visage. Rentré chez lui, sa femme lui dit:" Remercie le Créateur que l’on t'ait lancé des figues et non des cédrats, qu’elles aient été mûres et non pas dures !" | |
TC0140 | TE013446 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXIV, 1. | Une femme reçoit comme cadeau un panier de cerises de la part d’un paysan et, pour pouvoir les manger avec gourmandise, se retire dans une chambre, ne se rendant pas compte qu’elle est observée par l’homme. Le mari rentré, elle fait semblant de n'avoir pas mangé les cerises. | |
TC0140 | TE013479 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXXIII, 5. | Un figuier ne donne pas de fruits durant trois ans consécutifs; le propriétaire veut le faire couper. Le serviteur le sauve et après trois ans, l’arbre commence à produire abondamment des fruits. | |
TC0140 | TE013579 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XXVII, 2. | Un paysan surpris en train de voler des poires, parjure et quand on lui fait remarquer qu’il a commis un parjure, il jure qu’il n'a pas juré et ainsi plusieurs fois de suite. | |
TC0140 | TE013793 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XIV, 3. | Un patron veut faire couper un figuier qui ne donne plus de fruits depuis trois ans, mais le serviteur lui conseille d’attendre; par la suite, l’arbre donne beaucoup de fruits. | |
TC0140 | TE013427 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XV, 2. | Un paysan surpris en train de voler des poires, jure qu’il n'a pas volé et quand on lui dit qu’il se parjure, il jure de n'avoir pas juré et ainsi plusieurs fois de suite. | |
TC0140 | TE013806 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XX, 2. | Une femme reçoit comme cadeau un panier de cerises de la part d’un paysan et, pour pouvoir les manger voracement, se retire dans une chambre, ne se rendant pas compte qu’elle est observée par l’homme. Le mari rentré, elle fait semblant de n'avoir pas mangé les cerises. | |
TC0142 | TE018627 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 6, 1 | A l’église de Hildesheim, un certain Hermann, homme très simple et vertueux, demanda à Dieu un signe : si une greffe qui semble se dessécher finit par prendre, il sera prêtre. La branche se remit et porta bientôt des fruits, et Hermann reçut la prêtrise. | |
TC0142 | TE018496 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 77 | Un chevalier ne peut accomplir aucune pénitence. Un prêtre lui défend donc de manger des fruits amers du pommier de son jardin. Le chevalier, d’abord très content de cette pénitence légère, subit une tentation si forte que la résistance fait rompre son coeur. | |
TC0157 | TE017278 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 484, l. 7 – p. 484, l. 21 | Il y a un arbre en Judée, appelé peredixion en grec, et dont le fruit est très doux. La colombe aime cet arbre pour son fruit et l’ombre qu’il lui donne. De plus, il existe un dragon qui poursuit sans cesse la colombe, mais il se tient à distance de l’ombre de cet arbre. Nous sommes comme la colombe et devons rester à l’abri, à l’ombre des Écritures Saintes. | |
TC0157 | TE017260 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 469, l. 21 – p. 470, l. 11 | Le hérisson est couvert de piquants. Il se rend dans la vigne au temps des vendanges et secoue les meilleures grappes – alors le raisin tombe au sol, et il s’y roule jusqu’à ce que chaque grain se trouve planté sur un de ses piquants. De ces raisins, il nourrit ses petits. De même, le démon vient tirer profit des meilleures vignes et ramasse le profit des bonnes actions les plus éclatantes, au moment où elles allaient porter leurs fruits, et il s’en sert pour nourrir les bêtes les plus terribles. Il faut donc garder sa vigne avec vigilance, et ne pas se laisser leurrer par les esprits mauvais, comme celui qui, dans le Cantique des Cantiques, gémit : « On m’a chargé de veiller sur les vignes, mais j’ai négligé la mienne. » Le Diable est plein de ressources et de mauvais tours pour tromper les hommes, et ils doivent veiller continuellement. | |
TC0158 | TE016528 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 98 | L'homme qui devient arhat en récompense d'un don.– Pour avoir donné un fruit à un bhiksu (mendiant) malade, un homme renaît en qualité de deva et finit par devenir arhat. |
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TC0158 | TE016980 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 438 | La femme du brahmane et les fruits verts.– Un brahmane monté sur un arbre ne jette à sa femme que des fruits verts; comme elle s'en plaint, il l'invite à monter sur l'arbre et l'abandonne. Elle est sauvée par le roi qui fait d'elle son épouse. Entendant parler de l'habileté de la reine au jeu de dames, le brahmane, soupçonnant que la reine n'est autre que sa femme, vient jouer aux dames avec elle; il la reconnaît à son habileté au jeu et lui propose de reprendre la vie commune; mais elle se moque de lui. |
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TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0158 | TE017041 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 499 | Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avadâna concernant «Fille de Manguier » (Amrapâlî) et K'i-yu (Jîvaka).– Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka, qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Il fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. II). |
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TC0158 | TE016756 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 306 | Celui qui goûtait les mangues.– Un notable donne de l'argent à un autre homme pour qu'il aille lui acheter des mangues. Il lui recommande de prendre les fruits doux et beaux. Pour s'assurer qu'ils le sont, le commissionnaire les goûte tous. Quand le notable les reçoit, il refuse de les manger et les fait jeter. | |
TC0158 | TE016782 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 331 | Les deux pigeons.– Le pigeon mâle tue sa femelle sous le prétexte qu'elle a mangé la moitié des fruits conservés dans le nid. En réalité les fruits n'ont fait que diminuer de volume à cause de la sécheresse. |
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TC0158 | TE016595 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 154 | « Le vénérable roi au fruit ».– Le jeune homme qui a donné un fruit au Buddha deviendra plus tard un Buddha nommé « le vénérable roi au fruit». | |
TC0158 | TE016547 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 117 | –Résumé : La femme à l'orange ou les quatre hommes vertueux.– Une femme qui allait ramasser une orange rencontre un jeune homme qui a pris l'orange et ne consent à la lui rendre que si elle vient chez lui avant de se marier. Le mari la laisse aller; elle rencontre un voleur qui ne la dépouille pas, un démon qui ne la mange pas et le jeune homme qui ne la viole pas. Qui fut le plus vertueux des quatre hommes? | |
TC0158 | TE016550 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 120 | Comment trois religieux parvinrent à la sagesse.– Trois religieux ont compris l'irréalité du monde sensible, l'un en assistant à la cueillette des raisins, un autre en entendant s'entrechoquer les bracelets d'une femme, un troisième en voyant des lotus saccagés dans un étang par des hommes et des chevaux. | |
TC0158 | TE016866 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 392 | L'oiseau à deux têtes.– L'une des têtes, le futur Buddha, mange de bons fruits; l'autre tête, le futur Devadatta, mange un fruit vénéneux. | |
TC0158 | TE017007 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 465 | Les trois prodiges.– Un jeune homme, en allant chercher sa fiancée, rencontre trois prodiges : filet d'eau coulant dans un crâne sans le remplir, fruits parlant, chiens qui aboient dans le ventre de leur mère. Explication des prodiges par la jeune fille. |
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TC0158 | TE016873 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 399 | Le fruit du bilva.– Des lièvres, effrayés par le bruit que fait un fruit en tombant dans l'eau, prennent la fuite; leur frayeur se communique de proche en proche aux autres animaux; le lion met fin à cette panique en montrant quelle en est la cause initiale. | |
TC0158 | TE016865 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 391 | Les cinq cents singes et l'arbre à kakis.– Pour se débarrasser d'une bande de singes, des villageois les tiennent cernés sur un seul arbre et se mettent en devoir de couper l'arbre; mais un petit singe met le feu au village et sauve ainsi ses compagnons. | |
TC0158 | TE016719 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 269 | Couper l'arbre pour en prendre les fruits.– Pour manger les fruits que doit porter un grand arbre, un sot coupe l'arbre avant que les fruits soient produits. | |
TC0158 | TE016902 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [L] | L'oiseau à deux têtes.– Une des têtes mange d'excellents fruits; par jalousie l'autre tête mange des fruits empoisonnés qui font mourir en même temps les deux têtes (cf. n° 392). | |
TC0160 | TE017293 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°68 | Un chevalier, qui apprécie les victoires et l'honneur, se rend à une grande fête. En chemin, il croise une femme qui tient une poire dans une main. Il lui demande combien elle coûte. Elle lui répond qu'elle vaut un denier. N'ayant pas ce denier, il lui propose en échange son honneur et sa gloire mondaine. La femme refuse et lui dit qu'elle n'a que faire de ses honneurs. A ces mots, le chevalier descend de son cheval et se rend à la fête à pied. A son arrivée, tout le monde s'étonne de le voir ainsi. Il leur répond alors que chacun perd bien son temps à chercher les honneurs du monde et la gloire puisqu'il n'est même pas capable d'avoir une poire. Il renonce à la vie mondaine et décide de servir Dieu. | |
TC0160 | TE017303 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°78 | Un frère de petite condition, à Metz en Lorraine, est si obéissant que dès qu'on lui demande quelque chose il s'exécute et répond " Libenter" . Toute la ville le prénomme " Frère Libenter" . Or, une nuit où il fait très froid, les frères de saint François lui demandent d'aller cueillir la plus belle poire du jardin alors que celui-ci est couvert de neige. Le frère accepte volontiers et part chercher la plus belle poire tandis que les frères rient et se moquent de lui. Lorsque le frère arrive au poirier, il trouve une très belle poire qu'il ramasse et rapporte au couvent. Depuis ce jour, plus personne n'osa se moquer de lui ni lui demander des choses inutiles car les frères étaient incapables d'expliquer ce miracle. De nombreuses personnes viennent alors voir la magnifique poire, symbole du miracle de Dieu. | |
TC0163 | TE018165 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 96. | UNE VIEILLE NONNE SE TRANSFORME, APRÈS SA MORT, EN VERS ATTAQUANT UN MANDARINIER.– Un grand mandarinier produit abondamment chez un moine des fruits d’une saveur exceptionnelle. Sa voisine, une nonne gravement malade, ne pouvant plus rien avaler, a très envie pourtant de manger des mandarines. Mais son voisin refuse sans pitié. La nonne, si près de mourir, enrage de ne pouvoir se régaler de deux ou trois de ces fruits. Elle qui aspirait à renaître au paradis désire désormais devenir vers pour dévorer toutes les mandarines. Tant qu’elle n’a pas déchargé sa colère, pas question de renaître dans la Terre Pure. Sur ces mots elle meurt. Après plusieurs jours, le moine, ignorant le décès de sa voisine ramasse une mandarine, la pèle, et aperçoit au moment de la déguster, un gros vers logé dans chaque quartier du fruit. Tous les fruits de l’arbre sont véreux et le moine, au bout de quelques années, finit par couper et jeter le mandarinier. |
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TC0165 | TE019740 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 16, p. 318 | D'un ermite à qui la bienheureuse mère de Dieu envoya trois pommes du paradis, et qu'elle délivra miséricordieusement... |
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