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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Lumière | Light | Licht | Luz | Luce
116 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001542 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 5 | Les blattes fuient la lumière et se promènent la nuit; elles ressemblent en cela aux démons des songes, qui trompent les hommes. | |
TC0001 | TE001407 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 32 | Guy de Nivelle apparaît après sa mort avec une pierre précieuse sur la poitrine. | |
TC0001 | TE001313 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 29 | Durant la persécution des ordres mendiants, un homme, en Brabant, a la vision de l’Eglise universelle réunie : dans les ténèbres, les dominicains apparaissent brandissant des rayons de lumière. | |
TC0001 | TE001190 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 14, 2 | A la mort d’un saint prêtre, en Brabant, une très grande lumière apparaît en pleine nuit. | |
TC0001 | TE001181 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 9, 3 | Les doigts de Conrad le mystique, après avoir consacré l’hostie, deviennent lumineux. | |
TC0003 | TE001635 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 53(3) | La consécration chrétienne d’un temple païen est accompagnée de phénomènes diaboliques. |
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TC0003 | TE001637 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 55 | La lumière du soleil empêche saint Antoine de voir le " vrai soleil ". | |
TC0004 | TE002794 | Jordanus de Pisis | Esempi : 157 | Prière d’un pécheur. Les pécheurs qui se tournent vers la Vierge sont dans le vrai car elle est la lumière du monde. | |
TC0011 | TE002883 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 15b | La Vierge est assimilée à la lune et au soleil. | |
TC0011 | TE003009 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 84a (1) | Une lanterne allumée donne de la lumière; quand on l’éteint, elle donne de mauvaises odeurs : il en est ainsi du péché d’envie. | |
TC0011 | TE003104 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 138b | Ceux qui fréquentent les pécheresses sont comme les chauves-souris aveuglées par la lumière, comme les serpents qu’une bonne odeur fait mourir et comme une bouche infectée qui ne distingue plus les saveurs. | |
TC0011 | TE003115 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 146b | De même que le miroir en verre donne une triple vision de soi-même, du miroir et de l’environnement, le miroir de la clarté divine permet de connaître Dieu, soi-même et toute chose. | |
TC0012 | TE002649 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 13 | Saint Antoine se couche dans un sépulcre. Des diables arrivent et le battent. Brusquement une grande lumière apparaît et les diables s’enfuient. | |
TC0024 | TE004384 | : 1, 13 | En célébrant la messe, un moine-prêtre de l'abbaye cistercienne de Vaucelles vit autour de lui une lumière mirifique et deux couronnes : l'une mise sur sa tête, et l'autre sur la tête de son assistant. | ||
TC0033 | TE006274 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 411 | LA REPONSE D’UN PHILOSOPHE A CINQ QUESTIONS. Un roi posa cinq questions à un philosophe, auquel celui-ci répondit ainsi. Première question: "Qu?est-ce que l’homme?". Il répondit: "La propriété de la mort, un hôte, un voyageur qui passe". Il ne peut échapper à la main de la mort; la mort lui prend tous ses jours et toutes ses peines; et selon les mérites de l’homme, elle en acquitte le prix. Il est dit hôte car il est vite rejeté dans l’oubli, bien qu’ayant été reçu avec joie. Il a donné à manger et à boire à des ingrats et ne peut rien emporter le matin; à son arrivée on lui a promis beaucoup mais sans le lui donner. Il est un voyageur qui passe, ne se reposant à aucun moment, soit en dormant, soit en mangeant. Deuxième question: "A quoi est-il semblable?" Il répondit: "A un tas de neige, à la rose du matin, à un fruit frais." La neige fond dès la moindre chaleur. L’homme, né de la pourriture, y retourne dès la moindre maladie. A la rose du matin qui d’une couleur vive dans sa jeunesse, se fane dans sa vieillesse. A un fruit frais qui pendant sur l’arbre et parvenu à maturité est rongé à l’intérieur par un ver et tombe, inutile. Ainsi l’homme frappé par la maladie dans son enfance et gagné par la mort, devient inutile aux siens. Troisième question: Comment l’homme se comporte-t-il? Comme la lanterne au vent qui vite est éteinte; une étincelle sur la mer qui est absorbée vite par les ondes; l’écume dispersée par la tempête; la laine que le vent disperse; la fumée rapidement disparue. Quatrième question: Où est l’homme? Dans les guerres multiples. Cinquième question: En quelle compagnie l’homme est-il? Avec sept compagnons: la faim, la soif, le chaud et le froid, la fatigue, la maladie et la mort. |
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TC0033 | TE005888 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 37 | PAROLE SUR LA CRAINTE DE DIEU. Apophtegme de l’abba Jacob sur la crainte de Dieu: la crainte de Dieu éclaire comme une lampe les ténèbres du coeur. | |
TC0033 | TE006140 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 279 | LA LANTERNE QUI S?ETEINT. L’homme est semblable à une lanterne qui exposée au vent s’éteint tout à coup. | |
TC0033 | TE005932 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 81 | UNE VISION INFERNALE. L’ermite Pierre, encore dans le siècle, mourut et vit les supplices de l’enfer et ses innombrables fournaises. Il vu quelques grands de ce monde suspendus dans les flammes. Alors qu’il devait être plongé dans les flammes, quelqu’un à l’habit étincelant lui ordonna de sortir et de veiller à sa façon de vivre. Il revint vécut ensuite dans la pénitence. | |
TC0033 | TE006235 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 372 | UN EVEQUE VOIT SES PAROISSIENS SOUS DIFFERENTES FORMES. Un saint évêque, le jour de Pâques, au moment de donner la communion à ses paroissiens, vit certains d’entre eux noirs comme de la poix, d’autres le visage enflammé comme du fer rouge, d’autres le visage ensanglanté, d’autres lumineux comme le soleil. Un ange lui apparut disant que les premiers étaient les luxurieux, les deuxièmes les avares, les troisièmes les coléreux, les derniers ceux qui bénéficient de la grâce de Dieu. |
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TC0033 | TE005933 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 82 | L’ERMITE QUI BRULA SES DOIGTS. Des jeunes gens envoyèrent à un solitaire une prostituée qui se faisait fort de le faire tomber dans le péché. Le solitaire, au cours de la nuit, brûla ses doigts à sa lanterne pour ne pas succomber à la tentation. Le matin, les jeunes gens trouvèrent la prostituée morte. Le solitaire la ressuscita. Elle rapporta qu’elle avait vu une flamme de la hauteur du ciel dans laquelle elle devait être jetée. | |
TC0033 | TE005890 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 39 | APPARITION LUMINEUSE D’UN SAINT. Un saint apparut revêtu d’une robe resplendissante, disant que sa crainte au moment de la mort l’avait entièrement purifié. | |
TC0033 | TE006150 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 289 | DANGER DES PUITS. Alors qu’on vient de creuser un puits, ceux qui y pénètrent tombent morts. Croyant qu’un basilic s’y trouve, un médecin fait descendre une lanterne qui s’éteint. Après évaporation, tous peuvent descendre dans le puits sans danger. | |
TC0033 | TE005920 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 69 | LAMPES EN AMIANTE. Dans un temple de Vénus se trouvent, à ciel ouvert, des lampes en amiante qui ainsi ne s’éteignent jamais, malgré les intempéries. | |
TC0033 | TE006031 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 177 | LE PERE D’UN CHEVALIER LIBERE DU PURGATOIRE GRACE A L’INDULGENCE DE CROISADE. Un chevalier avait combattu pendant quarante jours en terre albigeoise et refusait de rester plus longtemps, même contre salaire. Le légat Guillaume, archidiacre parisien, lui dit qu’il concèderait l’indulgence à son père s’il combattait encore quarante jours. Ce que le chevalier fit. Son père lui apparut plus clair que la lumière, lui rendant grâce pour sa délivrance. |
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TC0033 | TE006068 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 214 | UNE LAMPE REPAREE. Un moine reconstitua grâce à la prière une lampe qu’il avait cassée. | |
TC0033 | TE005994 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 140 | UNE JEUNE FILLE EDIFIEE PAR A LA VISION EN GLOIRE DE SON PERE ET DE LA PUNITION DE SA MERE. Une jeune fille prit pour modèle la vie pieuse de son père alors que sa mère menait une vie débauchée. S?étonnant que la mort de son père ait été accompagnée d’un orage tel qu’il fut enseveli à grand peine alors que sa mère le fut dans le calme, entourée d’honneurs grâce à ses aumônes, elle eut la vision des lieux où sa mère était torturée par les démons d’une part, du lieu de clarté dans lequel son père était transporté de joie. Elle lui demanda de pouvoir rester avec lui. Il lui répondit que si elle voulait demeurer avec lui, elle devait mener cette vie et faire cette pénitence qui lui avaient permis d’obternir ces bienfaits. Si elle imitait sa mère, elle serait punie. Après sa vison, elle imita son père. |
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TC0033 | TE006046 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 192 | APPARITION D’UN ETUDIANT. Deux étudiants de la même nation étaient entrés en religion et avaient la meilleure conduite, envers Dieu et les hommes. L’un, à l’agonie, consola l’autre lui promettant de lui faire part de son sort, après sa mort. Il lui apparut disant qu’il était au purgatoire car, sur terre, quand de nouvelles chaussures étaient données, il conservait les anciennes, à l’encontre du statut de la règle. Elles étaient encore cachées au pied de son lit. Il lui demanda de les rendre à l’abbé, de l’absoudre de cela en chapitre et de faire prier pour lui. Ce qu’il fit. Il lui apparut une seconde fois, resplendissant, lui demanda de venir avec lui et lui montra une procession d’hommes de plus en plus beaux et de plus en plus blancs et qui portaient sur l’épaule des croix très belles, alors qu’ils montaient au ciel. Une autre procession survint, plus belle encore, avec des croix encore plus belles, et ils furent reçus au ciel. Suivit une troisième procession plus belle encore avec à sa tête un ange qui portait devant lui une croix brillante de pierres précieuses et très belle. Il demanda à son compagnon ce que cela signifiait. Il répondit que les premiers étaient ceux qui étaient entrés dans l’ordre à l’état de vieillesse; les deuxièmes y étaient entrés à l’âge adulte; les troisièmes y étaient entrés dans leur adolescence; et c'est ce qu’il adviendrait de lui s’il persévérait dans ce que qu’il avait entrepris: il serait bienheureux et lui il monterait avec eux par la grâce de Dieu. Et cela dit, il suivit les autres, l’ange le précédant et portant sa croix sur le dos. |
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TC0034 | TE006464 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 224 | Saint Léonard est un voleur qui se repent et se confesse. Comme pénitence, il doit prendre dans ses bras la première créature qu’il rencontre et c'est un serpent. Il dort avec la bête dans un grenier à foin. Le jour suivant, on ne trouve de lui que des os blancs entourés d’une lampe et de cierges. |
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TC0036 | TE006667 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 29 | Un paysan, pauvre et dévot se lia d’amitié avec les moines chartreux. Ceux-ci, par affection pour lui, accueillirent ses deux fils pour leur fournir une éducation religieuse. Mais peu de temps après être arrivé, un des deux enfants décéda. L’autre fut alors confié à un chartreux, saint homme qui avait été le témoin d’une apparition céleste (II 29). L’homme et l’enfant devinrent très proches, comme père et fils dans la religion. Mais peu de temps après, cet enfant mourut à son tour au grand désespoir de son moine éducateur. Ce dernier très affecté ne cessait pas de prier pour le salut de son âme. Afin de réconforter son fidèle dans le désarroi et pour lui manifester son mérite ainsi que celui de son fils spirituel, Dieu accorda au moine chartreux le privilège d’une vision céleste. ~ Une nuit, alors que le moine, se consacrait à l’oraison en plein air, il vit une lumière déchirer le ciel et l’envelopper. De cette lumière, le saint homme aperçut son fils dans la religion, joyeux et rayonnant descendre du ciel jusqu’à lui. Celui-ci le rassura et le remercia pour ses suffrages qui lui avaient permis d’obtenir le salut. Le défunt lui assura que désormais il pourrait intercéder en sa faveur auprès de Dieu. Sur ce, l’enfant s’éloigna en faisant face à son maître, happé par la lumière céleste. |
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TC0036 | TE006669 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 31 | Au monastère de Charlieu, un oblat est témoin d’une apparition de défunts durant la nuit qui précède la Nativité, alors qu’il était couché dans le dortoir des frères, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Soudain, il vit entrer dans le dortoir et venir à lui, deux hommes qu’il reconnaît bien que ne les ayant jamais vus. Il s’agit d’Achard, son oncle et ancien prieur du monastère et le prieur Guillaume (cf. II, 25), tous deux défunts. Après leur conversation, le seigneur Guillaume quitte les lieux, laissant Achard seul assis près de l’enfant. Le défunt invite ce dernier à se lever et à l’accompagner au cimetière. Mais l’oblat, d’abord apeuré, puis rassuré par son oncle, craint d’être puni en quittant le dortoir. Son oncle défunt le rassure, lui affirmant qu’il ne lui arrivera rien. L’enfant moine et le défunt sortent du dortoir et se dirigent vers le cimetière des moines où se trouve déjà une assemblée des défunts. Comme il l’avait annoncé au jeune vivant, à peine est-il assis, qu’Achard doit essuyer une accusation pour son retard. Il se lève pour faire pénitence, laissant sa place au jeune visiteur, et s’avance au milieu. Celui-ci observe l’assemblée du cimetière qui baigne dans une clarté surnaturelle. Il voit son oncle défunt faire pénitence devant son juge assis sur un siège imposant trônant sur une lanterne des morts. Après sa pénitence, le défunt retrouve sa place. L’enfant voit alors l’assemblée quitter les lieux, non par la porte par laquelle elle était entrée, mais par une autre porte au seuil de laquelle se trouve un feu qui les purifie. Achard raccompagne son neveu au dortoir avant de disparaître. |
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TC0037 | TE006696 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 14 | Les aumônes des parents sauvent de la mort. Pierre de Cluny (le Vénérable) racontait qu’un marchand qui exploitait des mines d’argent avait été enseveli par accident. Son épouse, le croyant mort, avait déposé du pain et du vin et un cierge en aumône pour le repos de son âme, pendant une année sauf un jour. Retrouvé vivant, l’homme raconta qu’il avait été miraculeusement nourri et éclairé par une jeune fille, sauf un jour. | |
TC0105 | TE012969 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 9 | Saint Narcisse, patriarche à Jérusalem, est un vaillant homme, témoin de miracles. Un jour, alors que la lumière diminue, n’ayant pas d’huile, il fait remplir les lampes d’eau pure et par sa prière, la lumière réapparaît. Mais il est diffamé par des médisants et sa loyauté est condamnée. Ils l’accusent d’un faux crime et témoignent contre lui. Les trois accusateurs souhaitent sa mort par les flammes, par la maladie, et la perte de sa vue. Saint Narcisse s’enfuit alors loin de tout. Beaucoup pensent alors que s’il a quitté la cité, c'est parce qu’il est coupable. Mais Dieu se venge des trois accusateurs : la maison du premier brûle ; le second meurt du mal royal et le troisième perd la vue. Une grande fête est organisée pour saint Narcisse et son honneur est rétabli. |
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TC0106 | TE015797 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 59 | L’AMIANTE. L’amiante, une fois allumée, ne s’éteint jamais. Ainsi dans un temple de Vénus se trouvent, à ciel ouvert, des lampes en amiante qui ne s’éteignent jamais, malgré les intempéries. | |
TC0106 | TE015775 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 38 | PAROLES SUR LA CRAINTE DE DIEU. Apophtegme d’un abba : la crainte de Dieu éclaire comme une lampe les ténèbres du coeur. | |
TC0123 | TE006932 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 5 | En Angleterre, une jeune fille pleine de piété et de charité désirait se vouer au Christ. Ses parents projetaient de la marier contre son gré lorsqu’elle tomba malade et mourut. Son corps fut placé sur un char funèbre, et jusqu’à l’inhumation, la maison fut éclairée par un rayon de lumière céleste. Voyant cela, une paralysée rampa jusqu’au lit funèbre, se glissa dessous et fut immédiatement guérie. | |
TC0123 | TE007096 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 153 | On peut lire sur saint Dunstan le récit suivant : une nuit, Dunstan alla prier dans l’église des apôtres Pierre et Paul à Cantorbéry. Il entendit chanter, dans l’oratoire de la Vierge, l’antienne : Gaudent in celis anime sanctorum. S?approchant, il aperçut un ch?ur d’êtres vêtus de blanc, baignés d’une lumière éblouissante. Une autre nuit, il se rendait de nouveau à l’oratoire de la Vierge, lorsque celle-ci vint en personne à sa rencontre, entourée de nombreuses vierges chantant l’hymne : Cantemus Domino socie, cantemus honorem. | |
TC0124 | TE015057 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 3 [700] | Un prêtre admirable vit des anges aux étoles étincelantes entourer l’autel au moment de la messe. | |
TC0124 | TE015263 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 69 [881b] | Gravement malade et reposant à l’écart dans une petite maison, Gérard de Farfa était servi par un frère, qui fit rallumer à un feu inattendu la lampe éteinte et disparut aussitôt. | |
TC0124 | TE014395 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : III, 3 [57] | Pierre, abbé d’Igny, regardait les moines qui se rendaient à la communion lorsqu’il vit l’ange du Seigneur leur donner l’hostie et une clarté illuminer chaque visage, à l’exception d’un seul, tout au contraire enveloppé d’une ombre noire. Il interrogea le frère qui avoua de mauvaises pensées à l’égard d’un confrère. Le lendemain, le coupable pardonné montra un visage plus rayonnant encore que celui des autres moines. |
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TC0124 | TE014345 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 8 [8] | Le moine chargé de la lampe qui éclairait la table de saint Benoît en vint à se juger supérieur à cet office. Devinant sa pensée, saint Benoît le reprit vivement et lui fit retirer la lampe. | |
TC0124 | TE014805 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVIII, 10 [450] | La papauté tirait d’une terre proche de Babylone du baume dont le revenu assurait le luminaire devant l’autel de Saint-Pierre. Le pape s’appropria la terre. Peu après, un vieillard lui apparut lui reprochant d’avoir éteint sa lumière et l’avertit qu’il éteignait la sienne devant le Seigneur. Immédiatement, le pape s’effondra et mourut peu de temps après. | |
TC0124 | TE014958 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 19 [602] | Près de Grenoble, à Ferrières, en cherchant du fer, un paysan fut englouti dans la terre. Le croyant mort, sa femme fit dire chaque semaine une messe offrant au prêtre un pain et une chandelle; elle n’y manqua qu’une seule fois. Libéré au bout d’un an, l’homme raconta qu’il avait vécu nourri tous les sept ou huit jours par un pain et éclairé de même par une chandelle à l’exception d’une semaine. | |
TC0124 | TE014681 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIV, 6 [332] | Craignant que saint Antoine ne lui échappe, le diable l’attaqua si violemment qu’il perdit connaissance. Il fut transporté comme mort dans une maison, mais, au milieu de la nuit, il demanda à être ramené à son ermitage. Là, il recommença à prier. Une multitude de démons l’assaillit. Il appela Dieu à son secours. Il vit alors s’ouvrir le ciel, les ténèbres et les démons disparaître et luire un rayon de soleil; il s’adressa alors à Jésus : « Où étais-tu ? » La voix répondit : « Ici, j’attendais de voir ton combat. Désormais, je ne cesserai de te secourir. » | |
TC0129 | TE007420 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 438b | Diogène demande à Alexandre de s’écarter de la lumière du soleil et lui déclare ne pas craindre son pouvoir qui n'est que temporaire. |
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TC0129 | TE007385 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 272b | Saint Barthélemy réprouve les biens mal acquis. Une femme a voulu mettre de l’huile, injustement acquis, dans la lampe de saint Barthélemy qui l’empêcha miraculeusement de le faire. | |
TC0129 | TE007393 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 282b | Un moine ravi en extase voit saint Augustin (dont le corps exhale un parfum merveilleux) siègeant sur un nuage avec des yeux si rayonnant qu’ils illuminent toute l’Eglise. |
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TC0129 | TE007267 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34b | De même que l’enfant veut sortir du sein de la mère pour avoir une meilleure vie, saint Etienne veut sortir du sein de l’Eglise terrestre pour obtenir les bienfaits de la vie éternelle. |
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TC0129 | TE007413 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 332b-333a | Jude est envoyé, comme disciple de Jésus, au roi Abgar qui aperçoit alors une spendeur divine sur son visage; cette lumière signifiant ses oeuvres lumineuses. | |
TC0129 | TE009401 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 430a - 2 | Saint Pierre martyr a déclaré aux hérétiques qu’il le ferait plus de torts mort que vivant; il demandait souvent à Dieu de mourrir en martyr. Sa mort a converti beaucoup de païens et d’hérétiques. Il est semblable à Samson qui par sa mort, a tué plus de Philistins qu’il n’en avait abattu de son vivant. Le jour de la mort de saint Pierre martyr, deux luminaires sont vus dans le ciel qui le représentent lui-même et saint Dominique. Au ciel, il prit pour l’humanité toute entière. | |
TC0131 | TE008311 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 210, 1-10 | VISION MYSTERIEUSE D'UN ECUYER. 1 Les oeuvres et les miracles de Dieu dépassent les limites de notre entendement. 2 Un écuyer se vit en songe traverser un cimetière. 3 Il trouva deux chandeliers qui brûlaient devant deux corps mis en bières. 4 Jugeant qu’ils ne servaient là à rien, il les prit et les mit dans son bagage. 5 L’un de ces morts le poursuivit; quand il passa sous un gibet, un pendu le retint par la tête entre ses jambes et le mort qui le suivait lui donna un coup de couteau dans le coeur. 6 Quand son hôte l’entendit crier, il alla lui demander ce qu’il avait. 7 Il lui raconta tout son rêve sincèrement et devant le prêtre à qui il se confessa. 8 On trouva le couteau dans sa plaie et les chandeliers dans son bagage et on les alluma devant son corps après sa mort. 9 Tout cela se produisit à Cantorbéry, en Angleterre. Les chandeliers y sont encore conservés à l’abbaye saint Thomas et on les montre aux pélerins. 10 Dieu a montré par ce miracle et par d’autres que sa puissance dépasse notre intelligence. |
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TC0131 | TE008138 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 667, 1-8 | INVENTION DE LA TETE DE SAINT PAUL. 1/ Des bergers trouvèrent une tête d’homme et après s’en être amusés ils la plantèrent sur un bâton au milieu des champs. 2/ Comme elle produisait de la lumière pendant la nuit, on se dit que ce pourrait être la tête de saint Paul et on la plaça aux pieds de son corps. 3/ Le pape et les cardinaux prièrent Dieu de leur montrer si c'était elle. 4/ Dieu voulut qu’elle reprît sa place; on sut ainsi que c'était la tête de saint Paul et on la conserva avec respect. 5/ Dieu a voulu que ces deux saints fassent plusieurs miracles après leur mort parce qu’ils sont les deux piliers sur lesquels repose l’Eglise 6/ et pour détruire l’erreur de ceux qui n'ont pas une foi solide en la résussection générale. 7/ En effet certains ne veulent croire que les corps puissent ressusciter parce qu’ils les voient pourris. 8/ Mais ce n'est pas aussi difficile de rendre vivant ce qui est mort que de créer toutes choses de rien; et ils n'est pas plus difficile pour Dieu de faire de grandes choses que des petites. | |
TC0131 | TE009272 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 105, 1-9 | APPARITION A MARIE. 1/ Jésus apparut d’abord à sa mère à l’aube de Pâques. 2/ Les évangélistes n'en ont pas parlé parce qu’il ne voulait pas que sa résurrection soit prouvée par le témoignage de sa mère. 3/ C'est donc par piété que nous devons croire à cette apparition, car elle n'est pas un dogme de foi. 4/ A l’office des Ténèbres, la coutume de l’Eglise veut qu’on éteigne successivement tous les cierges 5/ excepté une que l’on cache dans une armoire jusqu’à ce qu’on ait frappé sur les livres, après quoi on rallume autant de lampes et de cierges qu’on veut. 6/ C'est pour signifier que la nuit du Jeudi saint tous les apôtres et disciples abandonnèrent leur maître par crainte de mort. 7/ La lumière de la foi s’éteignit chez tous excepté la vierge Marie, en qui fut toujours la foi. 8/ Elle fut la vraie armoire en qui la lumière de la foi ne s’éteignit jamais, mais elle fut tout le temps qu’elle vécut sur la terre celle qui rendait courage aux apôtres. 9/ Car elle est la vraie lumière auprès de qui tous ceux qui ont perdu la lumière de la foi peuvent la retrouver. |
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TC0131 | TE009262 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 033, 1-9 | LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE. 1/ Le bon vieillard Siméon reçut Jésus le jour de la purification de la vierge Marie. 2/ Selon l’usage les pauvres femmes offraient pigeons et tourterelles et les riches offraient des agneaux. 3/ Et la noble vierge mère offrit les trois offrandes: elle offrit pigeons et tourterelles et en plus son doux fils qui était le véritable agneau sans tache. 4/ Car tous les sacrifices de boeufs, de veaux, d’agneaux de l’Ancien Testament ne faisaient qu’annoncer ce noble agneau. 5/ Quand ce bon vieillard Siméon eut dans ses bras le noble enfant, il se mit à chanter en grande piété: 6/ Que maintenant soit faite ta volonté sur ton serviteur, car mes yeux ont vu la vraie lumière du salut. 7/ Il annonça à sa vierge mère qu’elle aurait un jour à son sujet si grande douleur que l’arme qui percerait le côté du fils percerait aussi l’âme de la mère. 8/ Jamais depuis la douce vierge n'oublia cette prédiction, dont elle trouva l’accomplissement à la Passion, où elle fut la mère la plus torturée qui ait jamais été. 9/ Et elle aurait encore souffert davantage si elle n'avait pas su le grand profit qui devait nous revenir de cette mort. |
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TC0131 | TE008245 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 078, 1-4 | LA LUMIERE ALLUMEE, IMAGE DU CRUCIFIX. 1/ Quand une ménagère a perdu son fuseau, elle allume sa lampe pour le retrouver. 2/ De même Dieu a voulu que son cher fils soit accroché en l’air sur l’arbre de la croix, 3/ lui qui était la vraie lumière du ciel et de la terre, pour retrouver le genre humain qui s’était perdu par le péché. 4/ C'est pour cela qu’il avait dit avant sa Passion: Je suis la lumière du monde; celui qui me suivra ne marchera pas dans les ténèbres, mais il possèdera la lumière de vie. | |
TC0133 | TE009422 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 9 | A Saint-Pierre-le-Vif de Sens, un laïc, nommé Héribert, avait l’habitude de dormir devant les reliques (sacrariis). Une nuit, il fut réveillé par les lumières des lampes et la présence des saints. Soudain, un homme lui apparut, lui demanda s’il connaissait le martyr Savinien et lui donna un coup violent. On le retrouva à demi-mort le lendemain matin et il mit une année à s’en remettre par la grâce des saints. |
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TC0133 | TE009424 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 11 | Un certain Robert, par ambition, se parjura d’un serment qu’il avait fait sur l’autel de Saint-Pierre-le-Vif de Sens, devant l’abbé Regnald et d’autres témoins dignes de foi. Il mourut trois jours plus tard. Souvent les gardiens trouvaient les lampes miraculeusement allumées devant l’autel. | |
TC0133 | TE009414 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 1 | Les gardiens de l’église [de Sens] ont été témoins de manifestations diverses des saints de l’église et les ont rapportées à l’auteur Geoffroy de Courlon. Souvent la nuit, quand tous sont endormis, les gardiens sont réveillés terrorisés par les luminaires qui s’allument seuls et qui éclairent une foule immense, toute vêtue de blanc dans l’église (évêque, clercs, laïcs, enfants). | |
TC0134 | TE014012 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 42b | L’apôtre Pierre est délivré de la prison par un ange de lumière qui brise ses chaînes et le réveille. |
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TC0137 | TE012477 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 15 | Histoire des vers qui même s’ils ne mangent pas vivent. Il existe un cristal qui possède à l’intérieur deux vers qui dorment et ne bougent pas, mais si la pierre est exposée au soleil soudain les vers commencent à bouger. Cette pierre a la vertu de protéger de la mort celui qui la porte à la bataille. | |
TC0137 | TE012494 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 32 | La chandelle bénie. Un vénitien avait une chandelle bénie; se trouvant au milieu des sarrasins et manquant de lumière, il essaya de l’allumer, mais la chandelle ne put pas être allumée par aucun moyen en présence des infidèles. | |
TC0137 | TE012791 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 306 | Les prières des confrères libèrent un frère du purgatoire. Un prieur des frères prêcheurs prit dans l’Ordre un jeune et lui enseigna la logique et tous les bons enseignements. Mais celui-ci tomba malade et comme il était à l’agonie, le prieur lui demanda de lui apparaîre après sa mort. Le jeune homme apparut tout en flammes au prieur dans l’église après les matines ; il lui dit qu’il était en purgatoire et lui demanda des suffrages pour son âme. Alors le prieur rassembla tous ses frères pour dire la messe pour les morts durant laquelle le prieur pleurait avec une vraie compassion pour le sort du jeune. La nuit suivante, le jeune homme apparut au prieur, avec quarante hommes et femmes entourés d’une lumière brillante, le remercia pour ce qu’il avait fait car, grâce à lui, il était en train d’aller au paradis. |
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TC0137 | TE012592 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 107 | De quelle manière Anaxagore fut tué avec du poison. Anaxagore fut tué avec du poison parce qu’il avait soutenu que le soleil était une pierre incandescente même si les athéniens le vénéraient comme un dieu. | |
TC0138 | TE019154 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.11 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 11. Un fou porte sa lumière derrière lui dans un passage dangereux. | |
TC0138 | TE019604 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 480 | Vie et mort d'un chanoine très généreux qui refuse à sa mort une hostie non consacrée. |
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TC0138 | TE019417 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 361 | Transformations miraculeuses de l'hostie devant des Sarrasins ébahis. | |
TC0138 | TE019364 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 309 | Une pieuse femme meurt de contrition avant de se confesser. | |
TC0139 | TE016107 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 181 p.127.du texte hébreu | Il y avait un aubergiste dont l’auberge se trouvait sur le bord de la route, et lorsque les voyageurs étaient surpris par la nuit, ils n’avaient d’autre choix que de s’ y arrêter. L’aubergiste leur demandait alors quelle était leur destination, les réveillait en pleine nuit pour partir, et une fois dehors, des brigands les attaquaient et partageaient avec lui le butin. Rabbi Meïr se retrouva ainsi dans cette auberge, mais quand l’aubergiste le réveilla pour partir, il lui dit qu’il attendait son frère " Ki Tov" qui n’était pas encore arrivé. La même scène se reproduisit jusqu’au matin. A ce moment, Rabbi Meïr lui dit que son frère était arrivé et qu’il pouvait se mettre en route. Son frère " Ki tov" était la lumière du matin, d’après le verset de la Genèse, " Et Dieu vit que la lumière était bonne" . -ki tov en hébreu- (Genèse,I,4) Ainsi Rabbi Meïr fut sauvé des brigands. | |
TC0139 | TE017068 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 267 p.176 du texte hébreu | Rabbi Eliezer et Rabbi Joshua se trouvaient sur un bateau. Le premier dormait, mais le second fut soudain ébloui par une lumière intense. Réveillé, Rabbi Eliezer lui dit qu'il s'agissait probablement des yeux du Léviathan, ainsi qu'il est dit dans le livre de Job: " Ses yeux sont comme les paupières de l'aurore" (Job, 41,10). | |
TC0139 | TE016409 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 223 p.146 du texte hébreu | Rabbi Johanan alla rendre visite à son disciple Rabbi Elazar qui était malade. Lorsque l’obscurité envahit la chambre, Rabbi Johanan découvrit son bras et la chambre s’emplit de lumière. Rabbi Elazar versa des larmes devant tant de beauté vouée à disparaître comme tout corps charnel. | |
TC0139 | TE016392 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 207 p.138 du texte hébreu | Un empereur romain exigea de l’assemblée des Sages qu’elle lui envoie un luminaire. Ils envoyèrent Rabbi Meïr qui éclairait le monde par sa sagesse. Les Romains lui demandèrent pourquoi le porc était appelé " hazir" en hébreu, et il leur expliqua que dans le futur, tous ceux qui n’auraient pas mangé de porc ni d’autres animaux impurs recevraient leur récompense. | |
TC0139 | TE016387 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 202 p:135 .du texte hébreu | Rabbi Joshua ben Levi demanda au prophète Elie de lui montrer les joyaux de la future Jérusalem. Il lui promit de les lui révéler par un miracle. Sur un bateau pris par la tempête se trouvait un jeune homme juif. Le prophète Elie lui apparut et lui assura qu’il aurait la vie sauve s’il apportait à Rabbi Joshua ces pierres précieuses. Mais le jeune homme n’était pas convaincu que Rabbi Joshua, une telle sommité du monde rabbinique, accepterait de le recevoir. Elie le rassura et lui décrit Joshua comme un homme modeste, en lui conseillant de ne pas lui montrer les pierres en public. Et ainsi fut fait. Rabbi Joshua suivit le jeune homme à trois milles de la ville de Lud jusqu’à une caverne, et là il découvrit les joyaux. Toute la ville fut éclairée d’une lumière éblouissante, et les pierres disparurent. |
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TC0139 | TE013170 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 9, p 10 du texte hébreu | L’empereur de Rome voulait voir Dieu. On lui répondit que c'était impossible. Pour le convaincre, on le conduisit en plein mois de Tammouz (été) face au soleil et on lui demanda de le regarder, ce qu’il ne put faire. Comment aurait-il pu voir la lumière de Dieu, s’il était incapable de voir celle d’un de ses humbles serviteurs ? | |
TC0140 | TE013654 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XI, 1. | Grâce à sa sainteté, saint Benoît eut une vision mystique de tout l’univers. | |
TC0140 | TE013593 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XXXVI, 1. | A la naissance du Christ apparut une grande lumière et vers minuit tous les sodomites décédèrent et s’enfoncèrent dans l’abysse infernal. | |
TC0140 | TE013541 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), VI, 1. | Saint Paul, qui persécutait les chrétiens, est aveuglé par une grande lumière et est touché par la voix du Christ; il se convertit. | |
TC0140 | TE013613 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), LVI, 1. | Les cinq vierges sages et les cinq vierges folles attendirent toute la nuit l’arrivée de l’époux; quand celui-ci arriva, les cinq vierges folles se rendirent compte qu’elles n'avaient plus d’huile pour les lampes et furent obligées d’aller en chercher. Seules les cinq vierges sages entrèrent dans la maison avec l’époux. | |
TC0142 | TE018670 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 34 | A Louvain, un couple de bourgeois se proposait de se retirer dans le monastère cistercien de Villers. Après avoir réglé leurs affaires, ils collectèrent une somme importante d'argent, ce qui parvint aux oreilles des certains criminels. Tard le soir, les malfaiteurs vinrent chez les bourgeois, sous prétexte de chercher un logement. Ils envoyèrent la nièce et la servante du couple, nommée Marguerite, chercher du vin. Entre-temps, ils tuèrent les hôtes et leurs domestiques, puis, quand Marguerite rentra, la kidnappèrent. De peur qu'elle ne les dénonçât, ils décidèrent de la tuer. L'un des criminels lui coupa la gorge et la jeta dans une rivière. Le corps de Marguerite fut trouvé quelques jours plus tard par des pêcheurs qui, craignant d’être eux-mêmes accusés de la meurtre, enterrèrent la jeune fille au bord de la rivière. Une nuit, ils virent une lumière mystérieuse émaner de sa tombe, exhumèrent la fille et la transférèrent à Louvain, où on lui construisit une chapelle. Le père de famille assassiné apparut aux moines de Villers, disant que seule Marguerite avait obtenu la gloire du martyre par son innocence et sa simplicité. |
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TC0142 | TE019030 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 41 | Une usurière mourante vit une multitude de corbeaux qui venait chercher son âme. Elle mourut en poussant des cris affreux. La nuit suivante les démons élevèrent son corps jusqu’en haut du toit et le laissèrent tomber près de la porte. Les lumières s’éteignirent et les gens qui étaient présents s'enfuirent, saisis d'horreur. | |
TC0142 | TE018570 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 28 | Albero, convers à Heisterbach, quand il était encore novice, veilla, une nuit dans la cour du cloître avec un autre convers, à cause des frayeurs de la nuit. Du coup, il vit une ombre en forme humaine près du lavabo. Croyant que c’était le moine Frederick, Albero s’approcha pour lui faire un signe d'aller dormir. Comme ce Frederick était dément, le novice s’écarta un peu et vit l'ombre devenir si grande qu'elle touchait le toit. A ce moment, sonna la cloche du dortoir. Albero entra dans la boulangerie du monastère, y vit du feu briller dans le four, et aussitôt tomba grièvement malade, sans doute, suite au choc d'avoir contemplé d'abord le feu ténébreux (l'ombre diabolique), puis le feu lumineux, qui étaient antagonistes. | |
TC0142 | TE018576 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 32 | Une femme assise devant sa maison attendait, une nuit, son mari ivrogne revenir de la taverne. Du coup, elle vit s'approcher deux hommes vêtus en blanc. L'un d'eux la serra contre lui. La femme cria et les hommes disparurent. Elle s'enfuit dans la maison, mais, dès qu'elle alluma la lumière, elle perdit la raison et mourut peu après. | |
TC0142 | TE018819 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 17 | Deux frères convers de Himmerod, virent, après avoir dit Complies, le crucifié leur apparaître dans le ciel. La croix était si lumineuse que tout était éclairé, comme s'il faisait jour. | |
TC0142 | TE018825 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 22, 1 | Une moniale cistercienne fut, tard le soir, enfermée dans l’église par le sacristain qui ne l'avait pas remarquée. Elle n'osa pas frapper à la porte et décida d'y passer la nuit. Une lumière vive émana alors des bras du crucifix et lui permit de lire les psaumes, comme s'il faisait jour. | |
TC0142 | TE019116 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 54 | Un maître parisien tomba malade. En réfléchissant sur la glorification du corps, il commença à en douter : comment une chose si terrestre et sale pourrait devenir resplendissante comme le soleil ? Il regarda ses pieds et n'en put supporter l'éclat. Sa foi fut ainsi restaurée. | |
TC0142 | TE018779 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 21, 1 | Christine, moniale de Walberberg, eut une vision mirifique concernant l'abbaye de Heisterbach le jour de la fête de l'Assomption. Elle vit le ciel s’ouvrir au-dessus de l’église de Heisterbach. Au Te Deum chanté par les moines elle vit dans le ciel la Vierge Marie entourée par des saints. Quand les moines commencèrent le Sanctus, la Vierge Marie fait descendre une couronne de lumière (à l'instar de celles qu'on suspendait aux églises) d'une beauté extraordinaire. Au In te Domine speravi, Marie reprit la couronne et dit que les moines de Heisterbach seront avec elle dans l’éternité. | |
TC0142 | TE018958 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 34 | Une demoiselle laïque très pieuse, nommée Richmude, vit une lumière illuminant l'autel de l’église de Walberberg pendant la messe. Elle s'approcha et comprit que ce n’étaient pas les rayons du soleil, mais l'hostie qui brillait. Cette Richmude était par ailleurs si dévote envers le Saint Sacrement, qu'elle s’évanouissait souvent avant ou après la communion. | |
TC0142 | TE018536 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 5 | Hermann, prieur de l'abbaye cistercienne de Himmerod, vit, lors de la vigile nocturne, une lumière étrange et juste après un démon sous l’aspect d’un grand et horrible Éthiopien entrer et sortir du chœur de l’église. | |
TC0143 | TE014088 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 52B | Saint Arsène était tellement ardent dans sa foi, que son disciple Daniel le vit en feu. | |
TC0143 | TE014202 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 104, col. A [1] | Un moine cistercien vit, lors de la vigile nocturne, une lumière étrange et juste après un démon sous l’aspect d’un grand et horrible Ethiopien entrer et sortir du ch?ur de l’église. | |
TC0143 | TE014217 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 120, col. B | Alors que Maximian, évêque de Jérusalem, baptisait saint Basile de Césarée, on vit un rayonnement apparaître au-dessus d’eux; du rayonnement, une colombe apparut et descendit sur l’eau du Jourdain avant de s’envoler vers le ciel. | |
TC0143 | TE014177 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 102 | La nuit de la Nativité, quand un moine chanta " Intuemini quantum sit iste qui ingreditur ad salvandas gentes" , un autre vit au-dessus du ch?ur abbatial un cercle lumineux à l’intérieur duquel il y avait une étoile rayonnante. | |
TC0143 | TE014309 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 147, col. B [4] | Le jour de la mort de Saint Benoît, apparut une voie jonchée de tapis, brillant d’innombrables feux et qui conduisait droit vers l’Orient, de sa cellule jusqu’au ciel. | |
TC0143 | TE014087 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 45 | Une femme, qui niait le fait d’être redevable d’une taxe en cire pour un saint, fut terriblement tourmentée par un démon. Si les transgresseurs de cette taxe sont si durement punis, combien plus seront récompensés ceux qui la payent avec dévotion ? |
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TC0143 | TE014278 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 52 col. B - p. 53 col. A | Le visage de saint Sisoes mourant devint radieux, tout en faisant peur à tous ceux qui le regardaient. | |
TC0158 | TE017033 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 491 | Origine du nom de Çâriputra .– Le brahmane Mathara a une fille nommée Çârî et un fils nommé Kosthila. Il est vaincu dans la discussion par un brahmane étranger nommé Tisya qui est venu avec une lumière sur la tête et une feuille de cuivre sur le ventre; il lui donne sa fille en mariage. Çâriputra est le fils de Çârî; mais son vrai nom est Upatisya, nom qui donne à entendre que cet enfant sera supérieur à son propre père Tisya. Kosthila, vaincu dans la discussion par sa sœur Çârî, quand celle-ci était enceinte, s'exile de peur d'être vaincu plus tard par son neveu; il n'est autre que Dîrghanakha, l'ascète aux longs ongles (cf. 66 et 121). |
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TC0158 | TE016561 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 121 | Le brahmane qui porte en plein jour un flambeau.– Un brahmane parcourt la ville avec un flambeau en plein jour sous le prétexte que le royaume est plongé dans l'obscurité; un çramana le provoque à une discussion et réfute tous ses arguments. | |
TC0159 | TE017581 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Tout comme l’ours est aveuglé par une lampe, la personne cupide est aveuglée par son amour des choses terrestres. | |
TC0159 | TE017562 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les personnes aux yeux clairs voient moins le jour et mieux la nuit que les autres. Elles tournent tous leurs sens vers les questions terrestres et sont comme la taupe. Sous terre, elle est sage mais à l’air libre elle agit sottement. Dès lors, les personnes aux yeux clairs sont faibles spirituellement mais sur les questions terrestres et temporelles, elles sont pleines de sagacité. | |
TC0160 | TE017414 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°98 | Quand un corbeau voit une personne ou une charogne et qu'il n'ose l'attaquer, il se cache et lui monte sur la tête par derrière et lui arrache d'abord les yeux avant de manger le reste. C'est ce que fait le diable quand il ôte en se cachant les yeux du cœur afin que l'homme ne puisse plus regarder et penser à Dieu et ainsi il fait de l'homme ce qu'il veut. De même quand un voleur entre dans une maison, la première chose qu'il fait est d'éteindre le feu de la cheminée car le mauvais hait la lumière. | |
TC0161 | TE017714 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XII, 08 | COMMENT ON CÉLÈBRE AU YAKUSHIJI L'ASSEMBLÉE DES DIX MILLE LAMPES.– Etatsu, moine du monastère Yakushiji , célèbre une assemblée de la Loi d’un jour lors d’une fête à laquelle tous les moines assistent, après avoir revêtu leurs vêtements de la Loi. La nuit, des lampes offertes par des donateurs et préparées par les moines sont allumées dans tout le monastère. Cette fête aura lieu chaque année à date fixe. Après la mort d’Etatsu, il y a toujours une lumière sur sa tombe la nuit de l’Assemblée des Dix mille lampes | |
TC0163 | TE018089 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 27. | UNE LUMIÈRE IRRADIE SUR LA TÊTE D’UN CONVERS AU SERVICE DU CONTRÔLEUR MONACAL DE L’IYO.– Un moine très pieux au service du contrôleur monacal de l’Iyo récite sans relâche l’invocation au Bouddha. Une nuit, le contrôleur monacal sort pour une affaire. Le moine marche devant la voiture, un flambeau à la main. C’est alors que le contrôleur voit, dans les reflets de ce feu une lumière irradier au-dessus de la tête du convers. Stupéfait devant un tel prodige, il fait porter le flambeau à un autre homme, mais le moine reste toujours illuminé. Plus tard, le contrôleur convoque le moine et le soustrait de son service, en lui demandant de se consacrer dorénavant uniquement à l’invocation. Et pour sa subsistance il lui cède une parcelle de rizière. Le moine répond qu’il est fort désappointé devant cette proposition car, pour lui, le servir ne nuit en rien à sa pratique de l’invocation. Le contrôleur lui détaille les raisons de sa décision, et le moine finit par accepter. Il partage la rizière entre ses deux fils qui le nourrissent et il bâtit un ermitage dans lequel il demeure jusqu’à sa mort, récitant l’invocation sans jamais se laisser distraire. Pour accomplir sa Renaissance on peut avoir un esprit borné et il n’est pas non plus nécessaire d’aller se perdre dans les montagnes au fond des forêts. |
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TC0165 | TE018328 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 76, pp. 151-152 | Étienne, un convers de Grandselve, et le cellérier du même monastère sont tous deux mourants. Le cellérier meurt le premier et rend visite à Étienne en rêve, lui ordonnant de manger quelque chose, car le fait qu'il n'ait pas mangé depuis trois jours représente un jeûne excessif. Le moine infirmier, sachant que le cellérier vient de mourir, est surpris lorsqu'il entend parler de l'ordre donné à Étienne. Étienne explique alors qu'il a vu le cellérier entrer dans un endroit si lumineux qu'il ne pouvait pas être observé. Il affirme qu'il a échappé à la mort grâce à cette vision, pour vivre une vie meilleure. Mais peu de temps après avoir mangé, Étienne meurt (non sans avoir promis à l'infirmier de l'aider après sa mort, s'il le peut). Quelques jours plus tard, il apparaît en vision à l'infirmier pour lui rappeler un péché qu'il a commis douze ans plus tôt et qu'il n'a toujours pas confessé. Dès qu'il se réveille, l'infirmier se souvient du péché, se confesse et reconnaît l'importance du sacrement de la confession. |
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TC0165 | TE018303 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 51, pp. 117-120 | Gérard, un moine de Farfa, en Toscane, a une vision dans laquelle il se voit déjà à Clairvaux, où il ira ensuite laver les mains des moines. Très dévoué, il pleure fréquemment et abondamment, surtout pendant la messe. Quiconque voit son visage est amené à penser à un ange. D'une grande modestie et d'une inlassable ferveur, il dissimule ses vertus. Jusqu'à près de quatre-vingt-dix ans, bien que malade, il insiste pour travailler dans les champs. Une nuit, déjà gravement malade, la lumière s'éteint, et le moine en charge de l'assister ne parvient pas à la rallumer. Lorsque Gérard se lève pour ses besoins, le moine se désole face à l'absence de lumière. Mais à ce moment-là, un feu apparaît soudainement, lui permettant d'allumer la lampe avant de disparaître immédiatement, sans produire aucune chaleur. Un autre jour, un novice nommé Julien voit un esprit impur errer dans le chœur, sous la forme d'une chèvre. L'esprit se moque de Julien et le menace, puis il cherche à en faire de même pour Gérard, mais ce dernier parvient à le faire disparaître. Alors qu'il est sur le point de mourir, il a une vision de saint Bernard qui le bénit. Après sa mort, il apparaît à un convers, Lorenzo, paré de vêtements légers et précieux, en signe de sa gloire éternelle. Il affirme regretter le fait que, par excès de précipitation, ses frères l'aient enterré avant son dernier souffle. |
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TC0165 | TE018338 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 85b, pp. 169-170 | Le pieux roi des Francs Louis raconte à Herbert un miracle eucharistique qui s'est produit deux ans plus tôt à Arras. Le jour de Pâques, une mère demande à son fils qui va à la messe de ramener des hosties pour ses plus jeunes enfants. A l'insu du prêtre, le fils ramène deux hosties chez lui. La mère en donne une aux deux enfants et met l'autre, recouverte d'une bande de tissu, dans une boîte sous clé. Quelques jours plus tard, un des enfants voit une énorme lumière sortir de la boîte et appelle la mère. Ne voyant rien et ne pouvant pas ouvrir le coffret, la femme appelle le prêtre qui, même s'il ne voit pas la lumière que l'enfant voit, parvient à ouvrir le coffret. Il y trouve un tissu ensanglanté, et à l'intérieur, une hostie ayant conservé sa forme, mais transformée en chair. Chacun vénère le corps du Christ, puis ils l'apportent à l'église où elle est dignement placée. |
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TC0165 | TE018311 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 59, pp. 130-132 | Hugues de Flavigny, autrefois prieur de l'abbaye de Fontenay, raconte cette histoire qu'Herbert rapporte sous une forme synthétique. Un moine de Fontenay voit un individu rayonnant proposer à son voisin malade de l'accompagner dans un lieu de paix et de joie. Mais le moine ne témoigne pas un grand intérêt pour l'offre, et ainsi l'individu se tourne vers le premier moine, qui accepte avec enthousiasme. Ayant prévenu ses frères, le moine dit qu'il les appellera au bon moment. Et lorsque le moment de mourir arrive, la lumière brille, même en l'absence de lampes, et le moine meurt heureux. L'autre moine, celui qui avait répondu froidement, ne se lève plus de son lit où il reste quelques temps avant de mourir. Ayant parlé de Hugues, Herbert décide d'ajouter une histoire à son sujet qui lui a été racontée par Guillaume d'Epiry, moine de Fontenay et neveu de Saint Bernard. | |
TC0165 | TE018375 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 122, pp. 227-229 | Un prêtre de Bretagne demande à son diacre Daniel d'apporter l'hostie à un paroissien proche de la mort. Après la communion, sur le chemin du retour, Daniel passe près d'un cimetière. Il ne peut plus bouger et entend les morts qui se préparent à aller à l'église pour célébrer un de leurs amis, qui prie toujours pour eux quand il passe par là. Les morts se lèvent, vont à l'église et prient ; à leur retour, les lumières qui ont été miraculeusement allumées s'éteignent et Daniel peut bouger. De retour chez lui, il annonce au prêtre que le paroissien vient de mourir. Touché par le miracle auquel il a assisté, il devient moine au monastère de Saint-Martin de Tours, dont l'abbé, ayant entendu la vision, recommande à ses moines de réciter lorsqu'ils passent dans un cimetière, au moins un "Notre Père" pour les morts. |
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TC0165 | TE018349 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 96, pp. 178-180 | En Sardaigne, un prêtre d'une église, isolé et hors de la ville, trouve l'hostie qu'il avait laissée intacte, cassée en deux. Après la messe, resté seul, il sort de l'église et en s'appuyant le dos à l'abside, regarde vers l'est, en pensant à ce qui s'est passé. Au bout d'un certain temps, il se sent horrifié et raidi au point de ne plus pouvoir bouger. Ouvrant les yeux, il voit une grande multitude d'âmes, à pied et à cheval, des deux sexes et de divers états sociaux. Il en reconnaît certaines, dont une qui s'approche, s'arrête et lui parle familièrement. Elle lui explique qu'il s'agit des âmes qui errent sur la terre à cause de leurs fautes. Le prêtre reconnaît Baudouin, évêque de Pise, qui, malgré sa sainteté, n'est pas encore au Paradis car c'est à cause de lui que les habitants de Pise et de Lucques sont en guerre. Il voit alors un chevalier autoritaire et pervers, ralenti par le poids de l'or qu'il avait apporté en pèlerinage à Jérusalem pour les pauvres, mais qu'il avait ensuite ramené pour le dépenser à des œuvres malfaisantes. Puis une colonne très lumineuse apparaît, dirigée vers l'âme de Constantin, juge de Torrès, qui après avoir purgé sa peine est emmenée au ciel. Après la vision de beaucoup d'autres qui prendrait beaucoup de temps à raconter, Herbert dit qu'à la fin le prêtre demande à son ami s'il y a quelque chose pour lui. L'ami répond que le prêtre mourra la même année et qu'il sera récompensé en fonction de ce qu'il aura fait. Puis il disparaît. Le prêtre vit une vie encore plus chaste à partir de ce moment, puis meurt comme prévu, avant la fin de l'année. |
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TC0165 | TE018199 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 5, pp. 21-23 | Acardus (plus tard maître des novices alors qu'il est également le maître d'Herbert) fait son noviciat à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard. Un jour, le saint le prend à part avec deux autres novices pour les avertir qu'un quatrième novice va s'échapper, emmenant avec lui des biens du monastère. Résistant à la tentation de dormir, Acardus reste seul éveillé et voit deux énormes Éthiopiens qui, après être entrés dans le dortoir, circulent parmi les novices avec un poulet rôti sur la broche. Le seul qui se réveille est le novice mentionné par Bernard, qui va immédiatement chercher des livres à voler. Acardus réveille ses deux frères et ensemble, ils arrêtent le fugitif. Le lendemain, impénitent, il est chassé, et peu après, il devient fou. Au cours de son noviciat, Acardus subit de nombreuses tentations qu'il raconte à ses novices une fois devenu maître. Par exemple, les lumières qui s'allument dans l'église et s'éteignent lorsque le nom de Dieu est prononcé, ou une vision dans laquelle Acardus combat un démon qui lui est apparu vêtu comme un gladiateur, et qu'il vainc en lui brisant la tête. Quand Acardus le prend par les cheveux pour le traîner dehors, divers fragments d'os et de chair restent attachés à sa main, qui continue à exhaler une horrible puanteur pendant toute une année. Herbert décide alors de raconter une histoire qu'Acardus racontait aux novices, faisant d'Acardus lui-même le narrateur de l'extrait. |
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TC0165 | TE018213 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 19, pp. 46-49 | Un moine de Clairvaux, encore vivant du temps d'Herbert, depuis déjà quarante ans au monastère, vierge et de grande sainteté, a la grâce particulière de pouvoir voir chaque fois qu'il lève les yeux des démons, monstrueux et nombreux. Une nuit, alors qu'il prie seul, il ressent une forte perturbation et voit une énorme foule de démons remplir la pièce, hurlant et le frappant. Il les renvoie avec le signe de la croix et en priant la Vierge. Le lendemain, les démons reviennent et cette fois, il en remarque un en particulier, assis à la fenêtre, ailé et menaçant. Ils disparaissent tous grâce à l'invocation du nom du Sauveur et au signe de croix. Une nuit, le moine voit une lampe suspendue dans les airs qui l'éclaire pendant qu'il prie ; il essaie de l'atteindre, mais elle s'éloigne toujours, pour revenir au même endroit lorsque le moine est de retour à son poste. Après un certain temps, la lampe disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Herbert raconte une autre vision du moine, dans laquelle saint Augustin l'emmène voir les damnés et les âmes bénies, pour lui faire choisir où il veut aller après la mort. Suite à cette vision, le moine consacre toute sa dévotion au saint. Un jour, il tombe malade à l'infirmerie de l'abbaye de Noirlac, près de Bourges ; c'est alors qu'un moine meurt en l'absence des infirmiers. Son âme se détache de son corps et reste suspendue au dessus de lui comme un globe lumineux, jusqu'au retour de la communauté. Un autre jour, dans une paroisse, il voit le Christ sous la forme d'un enfant qui montre tout son dégoût pour le prêtre officiant, prouvant ainsi que la valeur du sacrement est indépendante des vertus du prêtre. |
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TC0165 | TE018366 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 113, p. 216 | Le corps de Pallante, fils d'Evandre dont parle Virgile, est retrouvé intact et avec une lampe inextinguible près de la tête. Un trou est fait sous le feu que l'air a éteint. Au bout de quelques jours, le corps est corrompu, comme cela arrive aux simples mortels. | |
TC0165 | TE018197 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 3, pp. 9-13 | Vie d'un moine de Clairvaux, Pierre de Toulouse, qui avant de devenir moine a mené une vie ascétique et résisté aux tentations. Il entre à Clairvaux en ayant entendu parler de saint Bernard. Dans sa jeunesse, il a une vision dans laquelle Dieu l'invite à lutter, afin d'obtenir le salut éternel. Soumis à des tentations continuelles, il se soumet à une pénitence corporelle constante, au point de penser qu'il se fuit lui-même. Il a une première vision d'un diable menaçant habillé en moine, mais aux manches raccourcies jusqu'aux coudes, qui disparaît face à un signe de croix. La seconde vision lui révèle un monstre, mi-lion mi-aigle, qui menace de le dévorer mais disparaît lorsque Pierre prononce le nom de Dieu. Convaincu qu'il doit s'émasculer pour ne pas sombrer dans la luxure, il est sauvé par un ange habillé en médecin qui l'émascule en rêve. Quand il se réveille, il n'a plus de tentations. Parmi ses particularités, on trouve le don des larmes, ainsi que les innombrables visions dans lesquelles Dieu lui révèle des secrets. Herbert en relate un en particulier, très fréquent, raconté par Pierre lui-même (il ne voulait pas qu'il soit révélé avant sa mort) : au moment de l'Eucharistie, Dieu lui apparaît comme un bel enfant, et il continue à le voir même après avoir fermé les yeux devant l'immense splendeur. La vision est si fréquente et le moine si plein de foi que parfois il n'achève pas l'Eucharistie tant qu'il n'est pas béni de la vision. |
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TC0165 | TE018240 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 33, pp. 64-66 | Herbert rapporte une histoire racontée par Ælred de Rievaulx dans un de ses sermons. Dans un monastère de l'ordre des Gilbertines, une religieuse (qui vit peut-être encore au temps d'Ælred) a une vision dans laquelle une lumière lui communique la vérité divine. Secouée par ses sœurs, elle reprend ses esprits et raconte sa vision. D'autres religieuses ont la même expérience. L'une d'entre elles, cependant, non convaincue de l'origine divine des visions, a également peur d'oublier les personnes qui lui sont chères. Encouragée à croire aux visions, elle demande aux sœurs de prier pour elle et pour savoir si les visions viennent vraiment de Dieu. Le vendredi saint, elle a une vision dans laquelle la lumière divine se transforme en une vision du Christ sur la croix, doté de cinq blessures sanglantes; il la regarde avec douceur. |
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TC0165 | TE018322 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 70, pp. 146-147 | Ponce, abbé de Grandselve et de Clairvaux, devenu évêque de Clermont en Auvergne, raconte à Herbert diverses histoires sur le monastère de Grandselve. La première concerne un moine anonyme, maître des novices, qui le soir du Jeudi Saint, pendant l'Eucharistie, ressent une telle exultation qu'il souhaite mourir. Il demande au Christ, en se touchant la gorge avec un doigt, que plus jamais de nourriture ne passe. Après la prière, il perd immédiatement ses forces et meurt le jour de Pâques. Avant sa mort, Ponce (alors simple moine de Grandselve) demande au moine anonyme s'il ressent une quelconque douleur. Il demande également si, avec l'accord de Dieu, le moine consent à lui rendre visite après sa mort afin de lui décrire son état. Le moine répond immédiatement que la seule douleur qu'il ressent est située à l'endroit où il s'est touché la gorge avec le doigt. Quelques jours après sa mort, il réapparaît, brillant comme un cristal transparent. Il affirme ressentir un sentiment de béatitude, et que la seule tache que l'on voit sur un de ses pieds est due à une négligence commise au cours de sa vie. |
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TC0165 | TE018443 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 6, p. 308 | Dans un monastère se trouve un moine très religieux, qui brille par la purification de son corps et de son âme. Un jour, au temps de son noviciat, saint Paul lui apparaît dans une vision qui le rassure sur son salut. Plein de dévotion envers la Mère de Dieu, il a un jour une vision dans laquelle la Vierge le prend par la main et l'amène jusqu'à un palais impérial, plein de lumière. Elle entre mais lui dit d'attendre dehors, car son heure n'est pas encore venue. Une autre fois, la même Mère de la Miséricorde lui apparaît pour le consoler et lui dire de ne pas avoir peur, car là où elle est, dans le futur il y sera aussi. |
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TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
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TC0166 | TE018416 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 16, 1-7 | Redempta vit avec ses deux disciples dont l'une, Romula, est bien plus vertueuse que sa compagne. Afin d'éprouver la foi de Romula, Dieu la frappe de paralysie pendant plusieurs années. Une nuit, Romula appelle Redempta et l'autre disciple. À minuit, une lumière céleste éblouissante apparaît, accompagnée d'un très grand bruit puis d'un parfum. Quatre nuits plus tard, Romula appelle de nouveau Redempta et sa compagne. Cette fois, elles entendent des chœurs au moment où Romula meurt. Lorsque son âme arrivent aux cieux, le parfum cesse de se faire sentir et les voix de se faire entendre. | |
TC0166 | TE018457 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 37, 7-16 | Durant une peste, un jeune soldat est frappé par la maladie et meurt. Dans son périple, il voit un pont qui mène à des prairies verdoyantes et qui surmonte des eaux noires. Le pont est une épreuve permettant de séparer les justes des mauvais. Tandis que les justes peuvent traverser le pont, les mauvais s'enfoncent dans les eaux ténébreuses. Ainsi, le soldat voit, enchaîné au fond des eaux, Pierre, l'ancien chef du personnel ecclésiastique qui faisait preuve de cruauté. Il voit également Étienne traverser le pont. Des hommes noirs tentent de l'attirer vers le bas tandis que des hommes blancs l'attirent vers le haut. Sa vie ayant été marquée à la fois par la piété et les aumônes et par les vices charnels, son jugement n'est pas sûr. Le soldat ne connaît pas l'issue de la lutte. Cependant, il a le temps de voir, de l'autre côté du pont, une maison en or construite par les âmes illustres. Après ces visions, le soldat revient à la vie pour pouvoir raconter cela. |
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