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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Résurrection | Resurrection | Auferstehung | Resurrección | Resurrezione
232 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE003403 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 11 | Un enfant païen de la tribu des Comans est tué par un démon de l’eau; il ressuscite la nuit suivante alors que sa famille, déjà convertie, est en prière, réunie autour de lui. | |
TC0001 | TE001474 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 7 | Comment un mort peut-il ressusciter et se mouvoir ? Exemple du boulanger ressuscité par saint Benoît. | |
TC0001 | TE001367 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 8 | Un jeune homme très dévot à Marie meurt. Il ressuscite pour confesser ses péchés et les réparer. | |
TC0001 | TE001274 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 22 | Le dominicain Conrad ressuscite trois morts. | |
TC0001 | TE001225 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 3 | A Bologne, sept morts ressuscités par le dominicain Jean de Vicence. | |
TC0001 | TE001205 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 20, 3 | L’état de prélat est périlleux, dit saint Martin qui a constaté une baisse de sa puissance thaumaturgique après être devenu évêque. | |
TC0003 | TE001593 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 25(3) | Alors qu’ils mangent un poulet, deux compagnons blasphèment le Christ. Le poulet revenu à la vie les asperge de soupe qui les rend lépreux. | |
TC0003 | TE001555 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 2 | Un revenant annonce que sa contrition au moment de mourir n'était due qu’à sa peur. | |
TC0004 | TE002735 | Jordanus de Pisis | Esempi : 103 | Le mort ressuscité et les peines de l’enfer. Un homme ressuscité après avoir vu les peines de l’enfer effectue une pénitence constante. | |
TC0011 | TE003125 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 154a | Jacques, le frère du Seigneur, fit le voeu de ne rien manger jusqu’à ce qu’il ressuscite. | |
TC0011 | TE003134 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 164b-165a | Le serpent est l’ennemi du pélican; il lui tue ses petits. Après avoir pleuré pendant trois jours, le pélican asperge de son sang ses petits et les ressuscite le troisième jour. | |
TC0011 | TE003095 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 127a-b (2) | Lors de la résurrection des morts, il y aura une fête qui ne durera ni une année, ni un mois, ni une semaine, car cela n'existera plus; il n'y aura qu’un seul jour pour l’éternité. | |
TC0011 | TE003153 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 179a-180a | Les trois Marie vont au sépulcre parce que chacune d’entre elles avait reçu beaucoup de bienfaits du Christ et parce qu’elles croyaient que son corps (d’essence divine) avait besoin d’onguents comme un cadavre humain. Elles ont prouvé leur amour au Christ même après sa mort. La Vierge Marie, elle, n'est pas allée au tombeau car elle connaissait le caractère divin de son fils et le savait ressuscité. |
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TC0011 | TE003156 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 182a | Trois sortes de résurrections : le mort qui résuscite de lui-même, à l’exemple du Christ; le vivant qui ressuscite un mort, comme Pierre ressuscita Tabitha; le mort qui ressuscite des morts, comme Elisée et Lazare. | |
TC0011 | TE003154 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 180a-b | Jésus ressuscité apparaît en premier à sa mère : comme le prouve l’autorité de Sedulius, l’usage liturgique de l’Eglise romaine (station à Sainte-Marie-Majeure) et l’évidence morale " un bon fils " doit apparaître d’abord à sa mère. | |
TC0011 | TE003168 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 190a-191b | Le Christ s’est manifesté après sa résurrection par la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût et le toucher. | |
TC0011 | TE003159 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 186a | Après avoir nié le Christ, Pierre s’est caché dans une fosse durant trois jours durant lesquels il pleura sans discontinuer. C'est là que le Christ ressuscité lui serait apparu. | |
TC0012 | TE002639 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 1 | En 806 un homme meurt et ressuscite. Durant toute sa nouvelle vie il se plonge dans des bains d’eau chaude et froide, par pénitence afin de s’épargner les châtiments de l’enfer. | |
TC0012 | TE002660 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 24 | Une femme dévouée à saint François meurt sans avoir confessé un péché. Saint François la fait ressusciter, elle se confesse et l’enfer lui est épargné. | |
TC0020 | TE003684 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 159 | Belshazzar roi de Babylone fait démembrer le cadavre de son père en trois-cent parties qu’il donne à autant de renards afin d’empêcher sa résurrection. De même, le coeur des marchands est divisé en plusieurs parties et donné à dévorer aux renards infernaux. | |
TC0020 | TE003828 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 303 | Un mourant se confesse au diable déguisé en prêtre, en le suppliant de ne révéler ses péchés à aucun autre prêtre. Après sa mort, le diable réclame son âme au prétexte qu’il ne s’est pas confessé à un prêtre, mais un ange intervient en sa faveur et Dieu autorise l’âme à retourner dans le corps afin de se confesser à un véritable prêtre. |
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TC0020 | TE003771 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 246 | Un ermite se brûle les doigts à sa lanterne pour échapper à la tentation d’une femme venue lui demander l’hospitalité pour le tenter. Celle-ci, voyant ses doigts brûlés, meurt brutalement. Au matin, ses complices, venus la rechercher, obtiennent de l’ermite, sa résurrection. Après celà, elle se convertit. |
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TC0021 | TE004104 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 173 | Etienne, juge corrompu, est remis en vie pour un essai de trente jours grâce à l’intercession de saint Prix. | |
TC0021 | TE004101 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 170 | Un coléreux ne saurait plaire à Dieu, quand bien même il ressusciterait les morts, dit Agathon. | |
TC0021 | TE004177 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 199 | Un ressuscité incestueux décrit le puits d’enfer où les luxurieux et les luxurieuses se frappent avec des fouets. |
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TC0021 | TE003933 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 7 | L’heure de la résurrection du Christ est inconnue, pour Ambroise c'est au milieu de la nuit, pour Augustin c'est à l’aube. L’Eglise suit la position d’Augustin. | |
TC0021 | TE003934 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 8 | Apparitions du Christ le jour de la Résurrection et le jour de l’Ascension. | |
TC0022 | TE004215 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 16 | Un homme riche et très instruit tomba malade. Son évêque vint le visiter et, après avoir essayé par tous les raisonnements possibles de lui faire croire à la résurrection du corps et à l’existence de l’âme - dont il doutait - le quitta tristement. Peu après, le malade s’endormit. Pendant qu’il dormait, il aperçut un homme qu’il reconnut, à sa grande surprise, pour l’un de ses « privés », mort trente ans auparavant. Une conversation s’engagea, dans le cours de laquelle le mort réussit à convaincre le malade que l’âme existe en réalité. Le lendemain lorsque l’évêque vint faire sa visite habituelle, le malade s’empressa de lui faire part de ses nouvelles convictions. |
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TC0022 | TE004200 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 3 | Etienne, un riche homme vivant à Rome, s’est emparé d’un certain terrain appartenant à l’église de sainte Cécile. Peu de temps après il meurt. Il est amené au jugement et damné, non sans avoir d’abord subi la vengeance de sainte Cécile qui, passant près du coupable, lui saisit le bras qu’elle pince violemment. Sur le conseil des autres saints, Etienne s’adresse à saint Prix dont il a toujours célébré la fête en faisant l’aumône aux pauvres, pour qu’il intervienne en sa faveur auprès du juge. A la suite des prières de ce saint, il est permis à l’âme du malheu-reux de rentrer dans son corps. Revenu sur la terre, Etienne se hâte de rendre à sainte Cécile le terrain qu’il lui avait volé. | |
TC0029 | TE005219 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : O. Le dit du riche home qui geta le pain a la teste du povre, p. 120-126 | Préambule (v. 1-12). ~ Un riche bourgeois de Rome se signale par son avarice tous les pauvres qui lui demandent l’aumône sont bruta¬lement chassés (v. 13-43). Un jour, cependant, un pauvre mendiant fait un pari en s’engageant à obtenir un pain; il s’adresse au riche qui, ne trouvant pas de pierres à lui lancer, prend un grand pain dans une corbeille; le pauvre le ramasse et gagne ainsi son pari (v. 44-60). Le riche se repent de l’avoir traité si durement (v. 61-68). Les pauvres font un grand repas et prient Dieu de pardonner les péchés de l’avare (v. 69-96). Le bourgeois meurt la nuit même, et le diable s’apprête à prendre possession de son âme. Mais saint Michel et saint Gabriel l’arrachent de l’enfer à cause de l’aumône qu’il a donnée (v. 97-149). Le mort est ressuscité et mène désormais une vie pieuse en distribuant ses biens aux pauvres. Longtemps après il meurt en odeur de sainteté (v. 150-59). ~ Conclusion (v. 160-64). Prière (v. 165-68). |
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TC0029 | TE005210 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : F. Le dit de l’enfant rosti, p. 55-61 | Avant de mourir, un bourgeois très pieux recommande à, son fils de loger et de nourrir tous les jours deux pauvres (v. 6-40). La femme du jeune homme a accouché d’un fils huit jours avant Noël (v. 41-52). La veille de Noël, le diable frappe à la porte de la maison sous les apparences d’un pauvre malade; il est bien reçu (v. 53-56). Peu de temps après, le Christ, également sous l’aspect d’un pauvre, s’y présente à son tour; les deux malheureux sont bien servis (v. 56-66). Le lendemain, le jeune bourgeois se propose d’aller à la messe; le Christ tient à l’y accompagner, le diable reste dans la maison sous prétexte d’une maladie (v. 67-80). Il envoie la servante chercher de l’eau fraîche à une source lointaine; pendant son absence, il jette le petit enfant dans le brasier allumé et disparaît (v. 81-100). La servante, effrayée à la vue de l’enfant à moitié brûlé, court à l’église prévenir le père (v. 101-112). Celui ci, ayant imploré le Seigneur de le secourir, ordonne à la servante de ne faire semblant de rien et de cacher les restes de l’enfant dans un drap blanc (v. 113-31); puis il rentre à la maison avec son hôte et fait préparer le repas (v. 132-43). Le Christ refuse la nourriture offerte en disant qu’il préfère le mets enveloppé dans le drap; le bourgeois fort étonné et attristé le lui apporte (v. 144-59). Le Christ ressuscite l’enfant mort et le bourgeois comprend qu’il a reçu la visite du Seigneur (v. 160-72). ~ Conclusion (v. 173-78). Prière (v. 179-80). |
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TC0029 | TE005215 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : K. Le dit du cordouanier, p. 93-98 | Préambule (v. 1-18). ~ Un cordonnier a une femme très pieuse qui se rend tous les jours à l’église prier devant l’image de la Vierge (v. 19-28). Le diable, très mécontent de cet état des choses, fait croire au mari que sa femme le trompe avec le curé; le cordonnier la punit sévèrement (v. 29-52). Le diable revient et l’engage à tendre un piège à l’épouse pour voir si elle se rend à l’église chaque fois qu’il est absent; elle y va effectivement, et sur le conseil du diable, le mari la tue devant l’autel. Sur ce, il se pend, toujours avec l’aide de Satan qui espère obtenir son âme (v. 53-112). Mais Notre Dame ressuscite la bourgeoise qui sauve son mari à la dernière minute. Le diable s’enfuit bredouille (v. 113 30) ~ Conclusion (v. 137 48). Prière (v. 149 52). |
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TC0033 | TE006063 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 209 | RESURRECTION DE DEUX MORTS. Un prêtre païen ressuscite deux morts en touchant la tunique de saint Jean l’Evangéliste. | |
TC0033 | TE006062 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 208 | QUARANTE JEUNES GENS RESSUSCITES PAR SAINT ANDRE. Saint André prêchait au bord de la mer. Le flot rejeta un mort qui, après prière du saint, ressuscita. Celui-ci rapporta à ceux qui étaient là comment quarante jeunes gens, sur la réputation d’André, avaient décidé de venir, par mer, écouter prêcher le saint. Le diable avait englouti leur navire. Trente-neuf corps furent alors apportés par la mer. Par sa parole André les ressuscita. | |
TC0033 | TE006074 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 220 | DES LANCES PRENNENT RACINE. Les lances des chevaliers de Charlemagne qui devaient mourir au combat, plantées en terre le soir, portaient des feuilles le lendemain matin. Ils les cassèrent. De ce qui était resté en terre et avait pris racine, poussèrent de grands arbres pour signifier que ceux qui paraissaient devoir être privés de vie grandiraient dans l’éternité. | |
TC0033 | TE006061 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 207 | RESURRECTION DES LIONCEAUX. Les lionceaux sont ressuscités par le rugissement des lions. | |
TC0033 | TE006065 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 211 | RESURRECTION DE MATERNE. Saint Pierre avait envoyé ses trois disciples Eucher, Valère et Materne convertir les Allemands. Materne mourut en franchissant les Alpes. Les deux s’en revinrent à Rome et reçurent de Pierre son bâton. Ils déterrèrent le corps du défunt; ils posèrent sur lui le bâton; ils le ressuscitèrent, l’emmenèrent à Trêves et convertirent une grande partie de l’Allemagne. |
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TC0033 | TE006071 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 217 | RESURRECTION D’UN VEAU. Saint Germain d’Auxerre ressuscita l’unique veau qu’un porcher possèdait et qu’il sacrifia pour le recevoir, lui et ses compagnons, alors que le roi de Bretagne avait refusé de leur donner l’hospitalité, en rassemblant les os dans la peau de l’animal et en les plaçant près de sa mère. |
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TC0033 | TE006059 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 205 | LE PHENIX. Le phénix renaît de ses cendres. | |
TC0033 | TE006064 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 210 | RESURRECTION D’UN PRETRE. Saint Pierre envoya saint Martial dans le pays de Limoges avec deux prêtres. L’un mourut. Martial et l’autre prêtre s’en retournèrent à Rome. Ils reçurent de Pierre son bâton. Martial en toucha le prêtre qui ressuscita. | |
TC0033 | TE006072 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 218 | RESURRECTION D’UN ANE. Saint Germain d’Auxerre, reçut l’hospitalité de la reine, à Ravenne. Son âne mourut. Refusant le palefroi que la reine lui offrait, il ressuscita son âne. | |
TC0033 | TE006066 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 212 | RESURRECTION D’UN MOINE. Des moines de saint Benoît édifiaient un mur. Le diable apparut disant qu’il allait voir les frères au travail. Il renversa le mur et écrasa un jeune moine. Saint Benoît fit mettre les os du moine dans un sac. A sa prière et à sa voix, il le ressuscita et le renvoya au travail. | |
TC0033 | TE006073 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 219 | LE BATON DE SAINT CHRISTOPHE. Saint Christophe, pour prouver la résurrection à ceux à qui il prêchait, planta en terre son bâton et le fit reverdir. | |
TC0033 | TE005870 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 19 | LA PRIERE TROUBLEE PAR UN ANE. Quelqu’un pense plus à son âne qu’à lui-même. |
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TC0033 | TE005898 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 47 | UN MORT INFORME MACAIRE SUR L’ENFER. L’abba Macaire rencontra un mort qu’il ressuscita et qui lui raconta comment il avait été jeté dans le feu de l’enfer qui se trouvait à une profondeur égale à la distance qui séparait le ciel de la terre. | |
TC0033 | TE006228 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 367 | NICOLAS LE VIEILLARD DEBAUCHE. Un vieillard, nommé Nicolas, qui avait vécu soixante-dix ans dans la débauche, vint voir saint André pour se confesser à lui. Le saint lui donna l’évangile à porter sur sa poitrine: en cas de tentation, y penser, comme la propre force de l’évangile, lui feraient y renoncer. Mais poussé par le désir, il alla trouver une prostituée. Celle-ci lui cria: "Sors, vieillard, car je vois sur toi des merveilles." Se souvenant qu’il portait l’évangile, il s’en revint vers saint André implorer ses prières. André l’entretint de son péché puis demeura en prière jusqu’à la neuvième heure. Ne sachant pas s’il avait été exaucé, il décida de jeûner et de prier durant cinq jours. Il demanda alors à Dieu pourquoi il avait obtenu miséricorde pour des morts, sans réussir à obtenir celle de cet homme. Une voix lui répondit qu’il était exaucé mais que le vieillard devait s’adonner au jeûne et à la prière durant six mois. L’homme le fit, distribua ses biens aux pauvres et mourut. Une voix dit à l’apôtre qu’il avait été récompensé du vieillard. |
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TC0033 | TE006012 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 158 | LES DEMONS APPARAISSENT A SAINT MARTIAL; CELUI-CI RESSUSCITE LE FILS DU COMTE DE POITIERS. Saint Martial avait converti les Limousins ainsi que leur chef et quinze de ses chevaliers, qu’il avait baptisés. Il s’en revenait de Rome, où il avait vu saint Pierre, et logeait près d’un fleuve. Le fils du comte de Poitiers s’y baignait et fut étouffé par le diable. On ne pouvait le trouver. Saint Martial fit sortir du fleuve trois démons à l’aspect d’Ethiopiens, plus noirs que de la suie, pourvus de grands pieds, aux yeux terribles injectés de sang, dont les cheveux couvraient tout le corps, crachant du feu par la bouche et les narines, parlant d’une voix croassante. Ils dirent leur nom et avouèrent quelles étaient leurs fonctions. Le saint leur demanda de ne plus nuire à quiconque et de gagner les contrées désertes. Il ressuscita le jeune homme qui raconta comment l’ange du Seigneur l’avait sauvé, lui avait montré le feu du purgatoire, ses peines multiples, l’avait conduit à la porte du paradis. Les démons se battaient à son sujet quand une voix venue du ciel lui avait enjoint de réintégrer son corps. Il vivrait durant vingt-six ans. Il se tondit, vécut dans la plus grande abstinence, comme les anges le lui avaient enseigné, et se consacra à saint Martial. |
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TC0033 | TE006220 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 359 | LES PECHES PLAISENT AUX DEMONS. Un jeune homme ressuscité par saint Jean l’Evangéliste dit avoir vu les démons se réjouir de la ruine qu’entraînaient les péchés de certains convertis par le saint, et les anges le déplorer. |
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TC0033 | TE005868 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 17 | LA VANITE DU POUVOIR. Un philosophe montre à un roi la vanité de son pouvoir passé (il n’est plus), présent (il est momentané) et futur (il est douteux et ne durera pas). |
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TC0033 | TE006056 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 202 | LA RESURRECTION GRAVEE DANS LA TOMBE D’UN PHILOSOPHE. Sous l’empereur Théodose, des philosophes, des gens d’Eglise, ou plutôt des hérétiques, auraient émis l’opinion que la résurrection des corps n’aurait pas lieu dans le futur, sinon mystiquement. Alors que les catholiques assuraient qu’elle aurait lieu, et en toute réalité. Théodose ne savait que penser. Alors qu’on creusait la terre à Constantinople pour effectuer quelque fondation, on trouva la tombe d’un philosophe très ancien et très célèbre qui avait fait écrire et graver les articles de la foi catholique. Ainsi l’affirmation de la résurrection des corps conforta la foi catholique menacée par l’hérésie. |
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TC0033 | TE006042 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 188 | UN HOMME LIBERE POUR AVOIR INVOQUE LE NOM DE JESUS. Un homme se signait à son coucher et à son lever pour que le Christ lui permît de mourir en ayant confessé ses péchés. Il disait l’inscription triomphale ("Jésus de Nazareth, roi des juifs") et se signait trois fois sur la tête, le visage et la poitrine avec le pouce, et disait: "Jésus de Nazareth, roi des juifs, prends pitié de moi, Seigneur, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit." Il mourut subitement et les démons voulaient l’emporter quand un homme éclatant les mit en fuite. Et là où il avait l’habitude de se signer jaillissait une lumière splendide comme les étoiles. L’homme lui dit qu’il était le Juge suprême et qu’il l’épargnait, malgré ses péchés, car il avait marqué de la foi et de la dévotion pour son nom, sa passion, et avait invoqué son titre triomphal. Il pouvait donc revenir sur terre pour s’amender. Ce qu’il fit. |
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TC0033 | TE005992 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 138 | LES BATONS ET LE SABLE TRANSFORMES EN OR ET EN PIERRES PRECIEUSES. Des riches se dépouillèrent de tous leurs biens pour suivre saint Jean l’Evangéliste mais regrettèrent leur geste par la suite. Jean transforma des bâtons en or et du sable en pierres précieuses et leur rendit leurs biens. Mais un jeune homme ressuscité par Jean leur dit que leur attitude avait fait pleurer les anges et se réjouir les méchants: ils renoncèrent au monde et aux richesses. | |
TC0034 | TE006305 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 226 | Un homme est prêt à vendre son âme car il ne croit pas en la résurrection. Un ribaud la lui rachète en échange de vin et de fruits. Il l’emmène ensuite avec lui et on ne les voit plus. C'était le diable. | |
TC0034 | TE006395 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 149 | Après la résurrection, Jésus envoie, par l’intermédiaire d’un ange, les trois Marie (Marie Madeleine, Marie Salomé et Marie, mère de Jacques) annoncer la nouvelle à Pierre qui l’a pourtant renié trois fois le jour de sa crucifixion. |
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TC0036 | TE006670 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 32 | Mayeul, ancien abbé de Cluny est un saint très vénéré dans toute les Gaules. Depuis sa mort, il a accompli de nombreux miracles. Dans le village de Souvigny, un enfant âgé de trois ans meurt de maladie. Affligée d’une très grande douleur, la mère meurtrie se réfugie dans sa foi. Connaissant les multiples miracles accomplis par saint Mayeul, elle se précipite à son sépulcre et y dépose le corps de son enfant défunt à la grande surprise de tous. Après quelques heures, l’enfant renaît à la vie à la grande joie des témoins. La mère en liesse offre alors son enfant au saint puisque c’est grâce à son miracle qu’il est revenu à la vie. | |
TC0038 | TE006747 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 20 | Un homme pécheur qui récite chaque jour l’Ave Maria meurt sans confession. Les diables veulent emporter son âme en enfer mais la Vierge demande que l’on pèse ses péchés et ses prières. Bien que les péchés pèsent plus lourds, la Vierge incline la balance en mettant sa main sur le plateau opposé. Devant les protestations des diables, le Christ décide de ressusciter le pécheur. Ce denier se confesse et fait pénitence avant de mourir et d’être sauvé. |
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TC0106 | TE015852 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 114 | DEUX ETIENNE PUNIS. Etienne, illustre romain, mourut à Constantinople. Il ressuscita pour raconter tout ce qu’il avait vu en enfer. Mais le juge lui dit que c?était Etienne le forgeron qu’il voulait; il revint à son corps et le forgeron mourut. Le premier Etienne, qui ne s’était pas corrigé, mourut pendant la peste. Un chevalier mort et ressuscité le vit glisser d’un pont et être traîné par les démons. | |
TC0106 | TE015850 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 112 | LES BÂTONS ET LE SABLE TRANSFORMÉS EN OR ET EN PIERRES PRECIEUSES. Des riches qui se sont dépouillés de tous leurs biens pour suivre saint Jean l’Evangéliste regrettent ce qu’ils ont fait. Jean transforme des bâtons en or et du sable en pierres précieuses et leur rend leurs biens. Mais un jeune homme ressuscité par Jean arrive à les convaincre de renoncer au monde. | |
TC0106 | TE015808 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 70 | UNE VISION INFERNALE. L’ermite Pierre, alors qu’il était encore dans le siècle, était mort et avait vu les supplices de l’enfer et ses innombrables fournaises. Il avait vu quelques grands de ce monde suspendus dans les flammes. Alors qu’il devait être plongé dans les flammes, quelqu’un à l’habit étincelant lui ordonna de sortir et de veiller à sa façon de vivre. Il vécut ensuite dans la pénitence. | |
TC0106 | TE015968 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 226 | LES PÉCHÉS PLAISENT AUX DÉMONS. — Un jeune homme ressuscité par saint Jean l’Evangéliste dit avoir vu les démons se réjouir de la ruine de certains que saint Jean avait convertis. | |
TC0123 | TE007036 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 104 | Gennadius, célèbre médecin de Rome qui exerce à présent à Carthage, doutait de l’existence d’une autre vie. Un jeune homme lui apparut en songe et lui montra une ville d’où provenaient les chants des saints. Il considéra cela simplement comme un rêve. Le jeune homme lui apparut de nouveau et lui fit comprendre que, de même qu’il pouvait voir en rêve alors que ses yeux étaient fermés, ainsi, après la mort, il vivrait. | |
TC0123 | TE007025 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 92 | Un jeune Irlandais qui venait de mourir fut amené devant le Seigneur par saint Patrick. Par les mérites de saint Malachie, le Christ l’autorisa à revenir momentanément à la vie, et à gagner son salut en finissant ses jours à Jérusalem, sans boire ni toucher une femme. Pour soutenir ses efforts, saint Patrick lui versa sur la main une huile à l’odeur délicieuse. Le jeune homme revint à la vie au moment où son corps allait être enterré. Sa mère remarqua aussitôt l’odeur délicieuse qui flottait et lécha la main de son fils pour s’en pénétrer. Le jeune homme se présenta ensuite à Malachie et lui raconta sa vision. Malachie marqua le pénitent de la croix et le bénit. Cette histoire fut rapportée par un évêque irlandais qui, de passage à Pontigny, avait lu la Vita sancti Malachiae de saint Bernard et s’étonnait de ne pas y trouver mention de ce ce miracle. |
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TC0123 | TE007059 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 151 | Un moine de Westminster quitta son monastère pour Chertsey, malgré son abbé. Grand pécheur, il ne négligeait cependant jamais le service de la Vierge. Sentant sa fin prochaine, il désira faire réparation mais il perdit connaissance avant d’avoir pu se confesser. Ses frères, désolés de n’avoir pu lui donner le viatique, ne pouvaient se résoudre à l’enterrer. Mais il revint à la vie et retrouva la parole durant quelques instants. Il rendit grâce à la Vierge Marie pour lui avoir permis de ne pas mourir sans communier, reçut les sacrements et mourut paisiblement. |
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TC0124 | TE014887 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 1 [531] | En Angleterre, un convers cistercien simple, obéissant, très dévot à la Vierge, et ne connaissant que l’Ave Maria tomba malade. Seul dans l’infirmerie, il fut emporté par deux anges au Paradis où il rencontra la Vierge et le Christ. Il aurait voulu rester, mais il fut renvoyé à la vie pour trois jours pendant lesquels il dit le Psautier qu’il n’avait jamais appris et mourut comme le lui avait annoncé le Christ. |
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TC0124 | TE014886 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 10 [530] | En Angleterre, un abbé débauché et riche fut emmené à son jugement où il retrouva le Roi de gloire, la Vierge, les saints et le Juge suprême. Le réquisitoire fut terrible, il fut condamné à la damnation. Les saints n’eurent aucune compassion pour lui. Les démons trépignaient d’impatience. Il se tourna alors vers le Juge pour lui demander pardon, en vain, puis vers la Vierge qui intercéda longuement pour lui. Les saints et le Juge lui pardonnèrent. Il revint à la vie pour raconter, prier et mourir dans l’espérance de la miséricorde. |
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TC0124 | TE014503 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : X, 3 [155] | L’abba Agathon disait qu’un coléreux ne pouvait plaire à Dieu, quand bien même il ressusciterait les morts. | |
TC0124 | TE014798 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVIII, 3 [443] | L’âme de saint Fursy fut accusée par les démons devant le tribunal de Dieu parce qu’il avait reçu un manteau d’un usurier. Les anges plaidèrent en faveur de saint Fursy qui avait agi par charité. Furieux, un des démons saisit une âme damnée dans la géhenne et la lança sur saint Fursy. Rendu à la vie, saint Fursy garda sur son visage et sur son bras la trace de la brûlure reçue par son âme. | |
TC0124 | TE015039 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 8 [682] | Pour abuser l’évêque Epiphanius, un mendiant se coucha à terre comme s’il était mort, son compagnon feignant de le pleurer demanda l’aumône pour lui assurer une sépulture. L’évêque pria pour le mort, donna l’argent pour son inhumation et s’en fut, laissant le faux mort bien mort, et refusant de le ressusciter malgré les prières de son complice désolé. | |
TC0124 | TE014480 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 8 [132] | Un père de famille qui venait de mourir ressuscita et, après avoir partagé ses biens, se fit moine et ermite. Il habitait au bord d’un fleuve et supportait sans broncher les pires intempéries, disant qu’il avait vu pire. | |
TC0129 | TE007230 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 10a | Les miracles de saint Nicolas ont affecté les quatre éléments (il calme la mer, apaise une tempête, éteint le feu de Diane et rend fertile la terre) et le monde des hommes. Il ressuscita un garçon étranglé par le diable, un autre enfant noyé en mer, et rendit à son père un fils emprisonné par le Sultan. | |
TC0129 | TE007337 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 229b | Saint Pierre ressuscite un homme nommé Martinianus grâce à son bâton. | |
TC0129 | TE007462 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 354b-355b | Nombreuses vertus de saint Martin : confiance dans la providence, pauvreté radicale, prière continue (de l’âge de 10 ans ? sa mort), miracles importants (résurrection des morts, conversion de païens), réception de l’esprit saint sous forme visible et guérison d’un lépreux. |
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TC0129 | TE007264 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | Les miracles de saint Etienne ont guéri les corps des fidèles. De son vivant, il a ressuscité sept morts et guéri un frère et une soeur blessés. Lors de l’invention de ses reliques, soixante-dix malades furent guéris. | |
TC0129 | TE007414 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 333a | Simon ressuscite soixante-dix personnes noyées rejetées par les flots de la mer. Avec Juse, ils avaient le pouvoir d’expulser le démon du corps des hommes, de pacifier deux tigresses meurtrières, etc. |
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TC0131 | TE008310 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 209, 1-11 | LES DEUX FILLES ET LEUR ROBE. 1 Un homme riche qui avait deux filles les fit habiller de même étoffe. 2 Quand il revint d’un lointain voyage, 3 il trouva que l’une de ses filles avait sali, gâté, déchiré sa robe en plusieurs endroits et que l’autre avait gardé la sienne propre. 4 Il leur en donna deux autres: A celle qui avait abîmé la sienne il donna une robe très quelconque; 5 et à l’autre il en donna une magnifique parce qu’elle avait bien pris soin de sa robe précédente de pauvre étoffe. 6 Cet homme riche, c'est Dieu, qui a vêtu nos âmes de ce pauvre corps que nous avons. 7 Si pour l’amour de lui nous veillons à interdire à nos corps les péchés qu’il nous défend, 8 il nous rendra au Jugement nos propres corps, mais renouvelés, nobles, immortels, subtils et glorieux. 9 Quant aux damnés, puisqu’en ce monde ils se seront comportés misérablement, 10 il leur rendra leurs corps laids, méprisables, honteux, tout marqués par les péchés qui auront fait damner l’âme et le corps. 11 Car il n'y a pas de bien qui ne soit récompensé ni de mal qui ne soit puni en ce monde ou après la mort. |
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TC0131 | TE007745 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 084, 1-7 | LE PELICAN. 1/ Il arrive que lorsque le pélican revient vers ses petits, ils l’attaquent et aussitôt il les étrangle. 2/ Ensuite il se perce le côté pour les ressusciter avec son sang; et ils lui rapportent à manger jusqu’à ce qu’il soit guéri. 3/ Au moment où Adam pécha, il se mit en guerre avec Dieu. 4/ Justice le blessa mortellement et Notre-Seigneur Jésus-Christ en répandant son sang sur la croix le ressuscita 5/ et nous avec lui qui étions mort à cause de lui. 6/ C'est pourquoi nous tous ensemble et individuellement devons regretter sa mort jusqu’au Jugement. 7/ Et ainsi nous le nourrirons comme les petits pélicans nourrissent leur père. |
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TC0131 | TE008885 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 742, 1-13 | LES PECHERIES DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Quand saint Magloire eut adressé à Dieu cette prière, il alla sur le bord de mer. 2/ Les vagues de la mer, par la volonté de Dieu, lui rendirent son pêcheur tout vivant. 3/ Saint Magloire s’abstint sept jours de manger du poisson. 4/ Mais au bout de sept jours un ange lui dit que Dieu le déliait de son voeu 5/ et voulait qu’il mange du poisson parce qu’il était vieux et fragile. 6/ "Au premier poisson que ton pêcheur prendra, tu feras couper la queue et tu le rejeteras à l’eau. 7/ Et toute ta vie, tu feras pêcher tous les jours jusqu’à ce que revienne le poisson à la courte queue; alors, arrêtez la pêche." 8/ Dès lors cette règle de pêche fut observée jusqu’au dernier jour de saint Magloire. 9/ On pêchait parfois, avant que revienne le poisson à la courte queue, une si grande quantité de poissons qu’on se demandait ce qu’on en ferait. 10/ Mais ces jours-là il venait tant d’hôtes que le poisson était entièrement mangé, 11/ si bien que selon le plus ou moins grand nombre d’hôtes qui allaient venir, Dieu leur faisait prendre plus ou moins de poissons, 12/ par le poisson à la courte queue qui venait à certains jours plus tôt qu’à d’autres. 13/ De cette façon ils savaient exactement combien ils allaient avoir d’hôtes. |
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TC0131 | TE008891 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 748, 1-4 | SAINT MAGLOIRE RESSUSCITE UN FILS. 1/ Le fils d’une pieuse dame était mort et on chantait sa messe dans l’église de saint Magloire. 2/ Dieu le ressuscita à sa prière, à la vue des larmes de sa mère. 3/ Saint Martin dit aux anges qui emportaient son âme de la remettre dans son corps; il fut ainsi ressuscité. 4/ Ceux qui connaissent bien saint Martin disent qu’ils sont au ciel compagnons en plusieurs vertus. Ils étaient à peu près contemporains. | |
TC0131 | TE008113 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 609, 1-3 | SAINT ANDRE RESSUSCITE TRENTE-NEUF MORTS. 1/ Dieu par saint André ressuscita trente-neuf morts qui étaient noyés en mer. 2/ Dieu lui-même, dans les trente-deux ans qu’il fut sur terre, ne ressuscita personnellement que trois morts. 3/ Il lui plut d’en ressusciter quarante et un par saint André en montrant que c'était le plus gentil des saints. | |
TC0131 | TE008856 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 669, 1-10 | SAINTE MARIE MADELEINE ET LE COMTE DE PROVENCE. 1/ Sainte Marie Madeleine apparut une nuit au comte de Provence et à sa femme pendant leur sommeil. 2/ Elle leur dit d’entreprendre le pélerinage de Terre Sainte et de rendre visite d’abord à saint Pierre pour être plus assurés dans leur foi. 3/ S’étant communiqué leurs visions, ils partirent pour faire leur pélerinage. En mer la comtesse accoucha et mourut. 4/ Considérant qu’ils ne pouvaient pas nourrir le nouveau-né, ils déposèrent sur un rocher en mer la mère décédée et l’enfant vivant à côté d’elle, sa mamelle morte dans la bouche. 5/ Poursuivant leur pélerinage ils visitèrent saint Pierre; ils racontèrent comment la vision de Marie Madeleine les avait décidés à ce pélerinage et comment la comtesse était morte en mer. 6/ Saint Pierre leur rendit courage et leur dit de ne pas craindre, car Notre-Seigneur rendrait bien au comte sa femme et son enfant à la prière de son amie Marie Madeleine qui leur avait fait entreprendre ce pélerinage. 7/ Ils continuèrent donc jusqu’à Jérusalem et au retour ils passèrent près du rocher où ils avaient laissé la comtesse. 8/ Le comte y trouva sa femme et son enfant vivants. La comtesse lui dit que Marie Madeleine lui avait toujours tenu compagnie. 9/ Alors le comte ramena sa femme et son enfant à Marseille et ils racontèrent à Marie Madeleine tout ce qui leur était arrivé. 10/ En apprenant ce miracle tous les gens du pays se convertirent à la foi chrétienne. |
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TC0131 | TE009368 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 638, 1-6 | S. PIERRE A ANTIOCHE. 1/ S. Paul trouva s. Pierre à Antioche, en une prison où on l’avait jeté pour sa foi. 2/ S. Pierre était si mal en point qu’il fallut lui desserrer les dents avec un couteau. 3/ Et s. Paul dit au roi que s’il tirait s. Pierre de sa prison, il lui obtiendrait de Dieu la résurrection de sonfils. 4/ Le roi le fit tirer de prison et Dieu lui ressuscita à la prière de s. Pierre et de s. Paul son fils qui était depuis quatorze ans en terre. 5/ Le roi et toute la cité se convertirent et le roi intronisa s. Pierre comme pape. 6/ Il y siégea quatorze ans, après quoi lil s’en alla à Rome où Dieu par lui et s. Paul établit sa sainte Eglise. |
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TC0131 | TE009397 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 618, 1-3 | S. JEAN RESSUSCITE DRUSIENNE. 1/ Quand s. Jean revint d’exil, Dieu ressuscita à sa prière une sienne amie qui était morte, qui s’appelait Drusienne. 2/ Il lui dit d’aller préparer à manger et elle le fit. 3/ Ils mangèrent ensemble et elle vécut encore longtemps. | |
TC0131 | TE008944 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 065, 1-14 | JESUS MEURT SUR LA CROIX. 1/ Lorsque Jésus fut crucifié, il regarda sa chère mère et saint Jean l’Evangéliste. 2/ Alors il dit à la pauvre femme: Voici ton fils; et au disciple: Voici ta mère. 3/ Elle ne fut pas gagnante à cet échange, sa pauvre mère qui échangea son créateur contre une créature, 4/ son Dieu contre un simple homme, son seigneur contre un serviteur, son père contre son neveu, son maître contre un disciple, 5/ qui échangea le précieux fils qu’elle avait conçu vierge du Saint-Esprit contre un homme qui avait été conçu en péché et pouvait pécher. 6/ Pour tous ces échanges elle serait morte de douleur 7/ si deux considérations ne lui avaient rendu courage: elle savait que c'était pour notre profit et elle savait aussi qu’il ressusciterait le troisième jour. 8/ Alors le divin crucifié regarda sur le bras gauche de la croix où il aperçut un diable qui venait voir s’il n'avait rien à revendiquer chez le roi des justes. 9/ Il dit alors: Père, je remets mon esprit en ta main. 10/ Nous ne mentionnons pas ici tous les miracles qui arrivèrent au crucifiement, parce que ce livre en raconte ici ou là quelques-uns. 11/ Aussitôt après,le voile du temple se déchira, signe que cette mort mettait fin à la séparation entre Dieu le Père et le genre humain, 12/ qui étaient séparés depuis le péché d’Adam jusqu’à cette mort. 13/ C'est à ce propos que Jésus avait dit avant sa Passion: Si le grain de blé ne meurt, il reste seul; mais quand il meurt, il produit beaucoup de fruit. 14/ S’il n'avait pas subi la mort, il serait resté au ciel séparé des hommes, alors que par sa mort les sièges du ciel seront remplis. 15/ Quand deux hommes jouent aux dés, celui qui a gagné met la main sur l’argent. 16/ C'est pourquoi l’âme de Jésus descendit aux enfers toucher l’enjeu qu’il avait gagné. C'est là qu’il dit à Adam: La paix soit avec toi. 17/ Pendant ce temps-là son précieux corps restait suspendu sur la croix. Et ce fut la première démarche qu’il fit après sa mort. |
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TC0131 | TE009327 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 389, 1-21 | LES TROIS RESURRECTIONS DE L’EVANGILE. 1/ Il ressuscita une fille dans la maison de son père. 2/Bien qu’elle ne fût pas encore sortie de la maison, elle était morte; et en la ressuscitant il dit: "Lève-toi". 3/ Ensuite il ressuscita un jeune homme; à celui-ci qu’on était sur le point de mettre en terre il dit: "Assieds-toi". 4/ Ensuite il ressuscita le ladre qui avait été trois jours en terre et puait déjà et en le ressuscitant il pleura en disant: "Lazare, viens dehors". 5/ Ces trois résurrections nous font comprendre les bontés qu’il a pour nous quand il nous pardonne nos péchés. 6/ Quand il nous pardonne le péché par pensée, il nous fait une aussi belle faveur qu’à la fille qu’il ressuscita dans la maison de son père; 7/ car, bien qu’elle ne fût pas encore sortie de la maison, elle était morte. 8/ Entendons que même si l’intention de pécher n'est pas mise à exécution, on n'en serait pas moins damné, car si le péché imaginé est mortel, le consentement seul est mortel. 9/ S’il Il dit à la fille "Lève-toi", c'est pour indiquer que, bien qu’on doive se confesser de péché mortel, on en obtient facilement l’absolution, car tout prêtre peut la donner. 10/ S’il dit au jeune homme "Assieds-toi", c'est pour indiquer qu’après le péché mortel on doit confesser toutes les mauvaises pensées qu’on a eues avant et après et toutes les circonstances qui aggravent le péché. 11/ Car, de même que la tombe était déjà creusée pour le jeune homme, l’enfer a la gueule ouverte pour nous recevoir si nous devions mourir en cet état. 12/ Il était fils d’une veuve, ce qui signifie qu’en péchant mortellement nous renions notre Père du ciel. 13/ S’il dit au ladre "Lazare, viens dehors!" c'est pour indiquer que Dieu nous tire d’enfer chaque fois qu’il nous pardonne nos péchés d’habitude. 14/ Car de même qu’un homme riche par la seule force de son argent peut faire bâtir une maison dans une cité où il n'est jamais entré, 15/ ainsi un homme ou une femme peut être plein de si grands péchés et les avoir depuis si longtemps 16/ que sa chambre est faite et préparée par les diables en enfer pour le cas où il mourrait dans cet état. 17/ Donc quand Jésus pleura sur le ladre, il ne pleura pas tant sur lui que sur ce que signifiait sa résurrection 18/ car elle signifiait la triste condition à laquelle il nous fait échapper quand il nous pardonne le péché d’habitude, car il nous arrache à l’enfer et au pouvoir des diables. 19/ Les saints disent que, bien que Dieu puisse tout faire, il lui est plus pénible de faire un juste à partir d’un pécheur que de créer le ciel et la terre. 20/ Car il n'a eu qu’à dire "Que cela soit fait" et ce fut fait. Mais ici il nous arrache à l’enfer et au pouvoir des diables et il fait un bon à partir d’un mauvais, un propre à partir d’un crasseux, un tout-blanc à partir d’un tout-noir, un juste à partir d’un pécheur. 21/ C'est pourquoi, en considérant toutes les faveurs qu’il nous fait quand il nous arrache au péché, nous devons faire grande attention à nous gardes des rechûtes. | |
TC0131 | TE008207 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 038, 1-4 | RESURRECTION D'ENFANT A LA PLAGE. 1/ Bien que l’enfant Jésus ait été tout-puissant et qu’il ait su toute chose, il se comportait parfois comme un enfant. 2/ En allant jouer sur le rivage de la mer il fit trois bassins qu’un garnement lui démolit devant lui; aussitôt il tomba mort. 3/ Ses amis dirent à Notre-dame et à Joseph que s’ils permettaient à leur fils de faire des choses pareilles, ils ne pourraient demeurer là. 4/ Jésus le ressuscita aussitôt à la demande de sa mère. | |
TC0131 | TE008212 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 042, 1-9 | JESUS A L’ECOLE. 1/ On ne cessait d’insister auprès de Joseph et Notre-Dame pour qu’ils mettent leur fils à l’école. 2/ Mais ils savaient bien que personne ne pourrait rien lui apprendre; toutefois, pour avoir la paix, ils le placèrent chez un maître. 3/ Comme Jésus refusait de répéter après lui ce qu’il voulait, il lui donna une gifle. 4/ Et aussitôt le maître qui avait donné la gifle mourut subitement. 5/ Un autre maître dit à Notre-Dame et à Joseph de lui envoyer sans crainte leur fils et il lui enseignerait gentiment sans le frapper. Ils acceptèrent. 6/ Quand le noble enfant fut devant le maître, il prit une feuille de parchemin où il n'y avait rien d’écrit; et en lisant dedans, il disait beaucoup de belles choses. 7/ Alors le maître dit: Ah, très cher enfant, je suis assuré que le Saint-Esprit règne en vous; aussi je n'ai rien à vous apprendre. 8/ Jésus-Christ le divin enfant répondit: Pour ce que tu viens de dire, le maître qui est mort de m'avoir donné une gifle sera ressuscité. 9/ Et aussitôt il le fut. Aussi ne leur parla-t-on plus d’envoyer leur fils à l’école. |
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TC0131 | TE009326 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 388, 1-2 | LES TROIS RESURRECTIONS DE L’EVANGILE. 1/ Jésus ressuscita trois morts, figurant ainsi trois résurrections qu’il fait en nous 2/ quand il nous pardonne le péché par pensée, le péché accompli et le péché d’habitude. | |
TC0131 | TE008170 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 718, 1-5 | FETE DE L’EXALTATION DE LA CROIX. 1/ Un roi chrétien rapporta à Jérusalem la croix de Notre-Seigneur après l’avoir reprise au roi Chosroès qui s’en était emparé à Jérusalem. 2/ Il trouva la porte murée et un ange au-dessus de la porte lui dit: "Quand Jésus porta sa croix, il était pieds nus comme un pénitent. 3/ Le roi descendit de cheval et porta la croix à pieds nus: et la porte s’ouvrit. 4/ On plaça la croix sur un mort et il ressuscita: Notre-Seigneur montrait ainsi que sa croix est vraie résurrection du genre humain. 5/ La croix fut alors célébrée dans toute la chrétienté. C'est pourquoi on appelle cette fête l’Exaltation de la croix. | |
TC0131 | TE009278 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 112, 1-6 | LE RECIT DES FILS DE SAINT SIMEON. 1/ Garicius et Lancius qui étaient fils de saint Siméon ressuscitèrent 2/ au moment de la mort de Jésus, quand les pierres se fendirent et que les sépulcres s’ouvrirent. 3/ Ils racontèrent par écrit aux docteurs de la loi comment Jésus avait libéré de l’enfer les âmes 4/ qui à cause du péché originel y séjournaient depuis le commencement du monde jusqu’à la résurrection de Jésus; 5/ ils racontèrent aussi toutes les merveilles qui s’y étaient produites depuis. 6/ Et on ne trouva dans leurs écrits aucun mot de plus ou de moins en l’une qu’en l’autre. | |
TC0131 | TE007889 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 257, 1-7 | L’ERMITE QUI SE BRULA UN DOIGT. 1 Une femme de moeurs légères paria qu’elle amènerait un ermite à coucher avec elle. 2 Au bord du soir elle lui demanda l’hospitalité et il la lui accorda. 3 Et comme elle faisait son possible pour le tenter, il fit brûler l’un de ses doigts dans sa lanterne. Aussitôt elle mourut. 4 Quand ses amis qui avaient parié avec elle la trouvèrent morte, ils arrêtèrent l’ermite et il fut condamné à être pendu. 5 Mais Dieu ressuscita la femme. Elle fit voir au juge que l’ermite avait brûlé son doigt pour surmonter la tentation. 6 Cela lui valut d’être acquitté et la pécheresse devint par la suite une sainte femme. 7 Et le saint homme jouit au ciel d’un plus grand mérite pour avoir brûlé son doigt afin de vaincre la tentation. |
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TC0131 | TE009279 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 113, 1-12 | THOMAS L’INCREDULE. 1/ Jésus apparut le jour de Pâques à ses disciples, toutes portes closes, 2/ montrant ainsi que murs ni fermetures ne peuvent arrêter un corps glorieux. 3/ Il se tint debout parmi eux en disant: La paix soit à vous. 4/ En montrant qu’il était vraiment ressuscité, il mangea et but avec eux au cours d’une apparition 5/ où Thomas était absent. Ensuite Jésus les quitta. 6/ Quand saint Thomas fut revenu, ils lui dirent: Thomas, nous avons vu Notre-Seigneur. 7/ Il répondit: Je ne le croirai jamais si je ne vois ses mains et ses pieds et la plaie de son côté. 8/ Aussitôt revint Jésus comme précédemment disant: La paix soit à vous. 9/ Alors il appela Thomas et lui dit: Thomas, je ne veux pas que tu sois mécréant. Voici mes mains et mes pieds et la plaie de mon côté; mets-y ton doigt. 10/ Alors le bon Thomas lui dit plein de piété en mettant son doigt: Mon seigneur et mon Dieu! 11/ -Thomas, dit Notre-Seigneur, tu as cru parce que tu m'as vu. Que bénis soient tous ceux qui croiront sans m'avoir vu. 12/ Et béni soit le bon saint Thomas, puisqu’il nous a valu cette belle bénédiction. |
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TC0131 | TE008150 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 695, 1-5 | MIRACLE DU RESPECT DES FEMMES NOMMEES MARIE. 1/ Un chanoine de Normandie se noya dans une rivière en reprenant son oiseau de chasse. 2/ Quand sa compagnie rentra à la maison, ils le trouvèrent couché dans son lit, frais et dispos. 3/ Il leur dit que Notre-Dame l’avait tiré de là parce que, par respect pour elle il avait évité d’avoir des rapports avec toute femme nommée Marie, à la différence des autres. 4/ Depuis ce jour il garda la chasteté pour l’amour de Notre-Dame qui l’avait délivré par sa puissance. 5/ Pour publier sa bonté il fit connaître la faveur qu’elle lui avait faite. |
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TC0131 | TE008144 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 681, 1-7 | SAINT GERMAIN FAIT ROI D'UN VACHER. 1/ Saint Germain et saint Loup de Troyes allaient prêcher en Bretagne. 2/ Le roi ne voulut pas les recevoir; mais un vacher serf du roi les reçut dans son petit logis et leur fit manger de la viande d’un veau qu’il tua en leur honneur. 3/ Quand ils eurent mangé, saint Germain prit les os et les remit dans la peau du veau et Dieu ressuscita le veau. 4/ Alors saint Germain et saint Loup déposèrent le roi et la reine et vidèrent leur maison. 5/ Ils proclamèrent le vacher roi et sa femme reine et les couronnèrent. 6/ Toute la noblesse du pays se soumit au nouveau roi et leurs descendants occupa le trône après eux. 7/ Les deux saints évêques rentrèrent dans leur pays après cette mission où Rome les avait envoyés pour détruire plusieurs erreurs qui régnaient dans ce pays. |
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TC0131 | TE009111 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 640, 1-3 | SAINT BENOIT RESSUSCITE UN ENFANT. 1/Un homme apporta devant saint Benoit son fils mort et lui dit que s’il voulait le demander Dieu le lui ressusciterait. 2/ Saint Benoit répondit : "Je n'en suis pas capable. Que ta confiance te vienne en aide." 3/ Et aussitôt qu’il lui eut donné sa bénédiction, le fils fut ressuscité. | |
TC0131 | TE008569 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 482, 1-36 | L’APOTRE SAINT THOMAS CHEZ LE ROI D'INDE. 1/ Le roi d’Inde envoya un serviteur chercher un habile architecte pour lui fire un magnifique palais. 2/ A ce serviteur apparut Jésus qui promit de lui trouver un bon architecte; et il lui donna saint Thomas, qui n'avait aucune envie d’y aller. 3/ Mais Jésus lui dit d’y aller sans crainte, car il y trouverait la couronne du martyre. 4/ Saint Thomas s’en alla donc avec le messager du roi d’Inde. Ils passèrent par une cité où un roi mariait son fils; et ils furent invités aux noces. 5/ Un domestique donna une gifle à saint Thomas parce qu’il n'avait pas les bonnes manières du crû. 6/ Alors saint Thomas dit en hébreu: "Pour t'éviter d’en être puni dans l’autre monde, un lion te tuera à la fontaine où tu vas et un chien noir apportera ici le bras avec lequel tu m'as frappé, si bien que tout le monde le verra." 7/ Aussitôt le lion le tua et un chien noir apporta le bras comme saint Thomas l’avait annoncé. 8/ La jongleresse, qui comprenait l’hébreu, déclara: "Dieu est ici, ou l’un de ses serviteurs." Elle révéla au roi ce qu’elle avait entendu saint Thomas annoncer. 9/ Aussitôt le roi lui témoigna le plus grand respect et le pria de bénir le lit de la mariée. Il accepta. 10/ Jésus vint avec lui et conseilla au jeune marié et à sa femme de garder leur virginité et il leur enseigna sa précieuse foi qu’ils embrassèrent volontiers. 11/ Alors saint Thomas prêcha devant tout le peuple de la cité et Dieu par sa parole convertit toute la cité à sa foi. 12/ Quand saint Thomas eut instruit dans la foi du vrai Dieu tous ces gens et qu’il les eut baptisés, il se rendit en Inde avec son guide. 13/ Le roi lui témoigna beaucoup de respect à cause du bien que son serviteur Abanès disait de lui. 14/ Le roi lui donna les clés de son trésor pour lui construire son palais et il s’en alla demeurer dans une autre région en attendant que son palais soit construit. 15/ Dès que le roi s’en fut allé, saint Thomas se mit à distribuer le trésor aux pauvres; il prêchait et baptisait tous ceux qui voulaient recevoir la foi au vrai Dieu. 16/ Quand le roi apprit qu’il distribuait ainsi le trésor qu’il lui avait laissé pour faire son palais, 17/ il revint au pays et demanda à saint Thomas où était le palais qu’il lui avait fait. 18/ Saint Thomas fit venir tous les pauvres de la ville devant lui à la cour du roi; ils y vinrent volontiers, espérant recevoir encore quelquechose. 19/ Il les montra au roi: "Voici les ouvriers qui vous ont construit au ciel un palais immortel." 20/ Le roi à ces mots le fit mettre en prison: ce n'était pas un bilan! 21/ Quand saint Thomas fut en prison, le frère du roi mourut; un ange porta son âme au ciel et lui montra un palais si magnifique qu’aucun homme ne pourrait le concevoir ni le décrire. 22/ "Voici le beau palais que Thomas a construit pour le roi en distribuant son trésor aux pauvres. 23/ Si tu veux rendre au roi la somme que Thomas a distribuée de son trésor, le palais t'appartiendra et je te remettrai avec ton corps", dit l’ange à l’âme du frère du roi. 24/ Il accepta avec empressement; il fut immédiatement ressuscité, ce qui fit grand plaisir au roi et à toute la nation. 25/ Le ressuscité dit au roi: "Mon frère, un ange m'a montré au ciel un palais immortel que Thomas, l’apôtre de Dieu, a construit pour vous en distribuant votre trésor aux pauvres. 26/ Cet ange m'a dit de vous payer ce qu’il vous a coûté pour que ce palais soit à moi et j'en suis tout à fait d’accord. 27/ Le roi en l’entendant parler fut touché par la foi et répondit: "Mon frère, moi, je ne suis pas d’accord. Ce palais sera à moi et nous en ferons un autre pour toi." 28/ Ils firent donc tirer de prison saint Thomas et s’agenouillèrent respectueusement devant lui; ils eurent la foi et saint Thomas les baptisa et toute la cité se convertit à la foi au vrai Dieu. 29/ Le roi et son frère firent si bien qu’ils se trouvèrent en possession du palais immortel que saint Thomas leur avait construit au ciel par leurs aumônes et par la précieuse foi en Dieu qu’il inscrivit dans leur coeur. 30/ C'est ainsi que nous pouvons collectivement ou individuellement nous construire au ciel un palais immortel 31/ en évitant les défenses de l’Eglise, en accomplissant les commandements et en faisant l’aumône chacun selon sa position sociale et selon ses ressources, suivant l’enseignement du vieux Tobie à son fils: 32/ "Fils, si Dieu te prête abondamment, rends-lui abondamment. S’il te prête peu, de ce peu qu’il te prête rends-lui un peu. 33/ Quand on peut le faire, il faut donner aux pauvres: les sages ne pensent pas qu’on puisse être sauvé sansavoir pitié des pauvres. 34/ On ne garde pas le commandement de Notre-Seigneur si on n'aide les pauvres dans le besoin quand on peut le faire. 35/ Car son commandement est que nous aimions notre prochain comme nous-mêmes: 36/ C'est à dire que lorsque nous avons pourvu à nos besoins nous devons pourvoir aux leurs. |
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TC0131 | TE009273 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 106, 1-8 | LES TROIS MARIES. 1/ Les trois Maries arrivèrent au sépulcre 2/ avec leurs boîtes pleines de coûteux onguents pour mettre sur les plaies de leur seigneur et ami Jésus. 3/ Elles y trouvèrent un ange d’une grande beauté qui leur dit que Jésus était ressuscité et qu’elles le trouveraient en Galilée. 4/ Marie-Madeleine ne chercha pas à regarder la beauté de l’ange, car elle ne cherchait que celui qui lui avait donné cette beauté. 5/ Cela signifie que si nous aimions avec autant de sagesse qu’elle, nous ne chercherions que celui qu’elle cherchait. 6/ Et nous ne devons jamais regarder la beauté transitoire sans davantage contempler et aimer de tout coeur celui à qui appartient la beauté éternelle. 7/ Si les trois Maries ne purent pas verser sur le corps de Jésus leurs onguents, elles y versèrent leurs pieuses larmes en abondance. 8/ Nous pouvons traiter de la même façon ses plaies avec nos larmes, nous qui sommes venus plus tard. |
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TC0131 | TE008145 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 682, 1-8 | VERTUS DE SAINT GERMAIN. 1/ Saint Germain était à la cour d’une grande dame qui le connaissait bien. 2/ Elle fit tuer son âne parce qu’elle voulait lui donner un cheval. 3/ Il refusa de l’accepter, et Dieu à sa parole ressuscita son âne qui était mort. 4/ Il revint à Auxerre dont il était évêque et y termina saintement sa vie. 5/ Saint Germain mérite spécialement nos louanges: il avait été dans le monde un grand personnage, étant né duc de Bourgogne; 6/ quand il fut évêque d’Auxerre, où les vins sont réputés, il ne but du vin qu’aux quatre grandes fêtes de l’année, et encore bien peu. 7/ Il ne s’alimentait que de pain d’orge pétri avec une lessive, avec un peu de poireaux. 8/ Toute sa vie il coucha dans sa haire et dans la cendre. C'est ainsi qu’il rendit saintement son âme à Dieu. |
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TC0131 | TE008152 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 697, 1-5 | LA MERE QUI AVAIT ENLEVE L’ENFANT JESUS. 1/ Un autre jeune malfaiteur fut pendu à Rome. 2/ Sa mère bouleversée et en larmes enleva l’enfant de la statue de Notre-Dame et dit en pleurant qu’elle ne le lui rendrait pas jusqu’à ce que Notre-Dame lui ait rendu le sien que était pendu. 3/ Aussitôt Notre-Dame ressuscita le fils et lui dit: "Va dire à ta mère qu’elle me rende mon enfant comme je lui ai rendu le sien." 4/ Sans tarder la femme rapporta avec joie l’enfant à la statue de Notre-Dame. 5/ Dès lors elle et son fils et quelques autres se mirent au service de Notre-Dame à la vue de ce beau miracle. |
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TC0131 | TE008191 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 21-27 | LES SIGNES DU JUGEMENT DERNIER. 21/ Quand toutes les sortes de gens auront vécu un certain temps dans cette sainte foi, le Jugement aura lieu quand il plaira à Dieu. 22/ Plusieurs signes l’annonceront dans le ciel et sur la terre. Le soleil retiendra ses rayons, la lune sera rouge comme du sang, certaines étoiles tomberont du ciel et il pleuvra du sang. 23/ Le soleil qui retiendra ses rayons représente ceux qui auront fait usage de leur beauté pour pécher. 24/ La lune rouge comme sang représente ceux qui auront été lumière ténébreuse et auront amené en enfer eux-mêmes et ceux qui les auront suivis. 25/ Les étoiles qui tomberont représentent ceux qui auraient dû remplir le ciel et qui rempliront l’enfer. 26/ Après cela la terre brûlera avec tout ce qu’elle contient; et aussitôt Dieu la refera toute neuve. 27/ Alors chacun, sauvé ou damné, retrouvera son corps à l’âge qu’avait Jésus quand il monta au ciel. | |
TC0131 | TE008185 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 768, 1-6 | SAINT MARTIN ET LE FAUX MORT. 1/ Deux ribauds voulurent tromper saint Martin. 2/ L’un d’eux fit le mort et l’autre demanda l’aumône en criant: 3/ "Hélas, monseigneur, donnez-moi votre aumône pour ensevelir mon compagnon qui est mort." 4/ Saint Martin lui donna son aumône en disant: "Tiens, et qu’il soit mort!" 5/ Revenu à son compagnon il le trouva mort. Mais Dieu le ressuscita à sa prière. 6/ Dès ce jour les deux jeunes gens évitèrent le péché et ils moururent saintement. | |
TC0131 | TE009274 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 107, 1-17 | APPARITION A MARIE MADELEINE. 1/ Sainte Marie Madeleine prit Jésus pour le jardinier. 2/ N'écoutant que son amour elle lui dit: Si c'est toi qui as déplacé le corps de mon ami, dis-moi où il est et je l’emporterai. 3/ Alors Jésus se fit connaître à elle et l’appela Marie. 4/ Elle le reconnut alors et voulut le toucher, mais il lui dit: Ne me touche pas car je n'ai pas encore été chez mon Père. 5/ Marie eut raison d’appeler Jésus jardinier, car il l’était. 6/ En effet, de même que les jardiniers ôtent les mauvaises plantes de leur jardin et y replantent les bonnes, 7/ ainsi Jésus vint du sein de son Père sur la terre pour y détruire les vices et planter les vertus. 8/ Bien qu’elle l’eût vu plus d’une fois, elle ne le reconnut pas aussitôt qu’elle le vit, pour deux raisons : 9/ La première, c'est que c'était le vrai Jonas qui depuis trois jours avait souffert beaucoup plus que Jonas ne souffrit pendant les trois jours qu’il fut dans la baleine; 10/ aussi la Passion pouvait l’avoir pas mal changé depuis qu’elle l’avait vu dans toute sa beauté. 11/ La seconde raison pour laquelle elle ne le reconnut pas, c'est que son corps était maintenant un corps ressuscité et que les corps glorieux sont d’une autre nature que les nôtres. 12/ Sa première apparition attestée par l’Evangile fut pour Marie-Madeleine, pour trois raisons. 13/ La première, comme elle avait été pécheresse, c'était pour réconforter les pécheurs. 14/ La seconde, parce qu’elle fut, après sa vierge mère, la femme qui l’aima le mieux. 15/ La troisième, c'est que autant les mauvaises femmes aiment répéter le mal, autant les bonnes aiment raconter le bien. 16/ Car elle était bonne et Dieu voulait qu’elle répète à tout le monde sa puissance, sa perfection et la réalité de sa résurrection 17/ pour rendre courage à ses vrais disciples et à tous ses amis actuels et à venir. |
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TC0131 | TE008208 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 039, 1-5 | MIRACLE DU POISSON MORT. 1/ Bien des fous tirent un dommage de ce dont les sages tireraient du profit. 2/ Ainsi Notre-Dame et Joseph avec leur enfant furent mis à la porte de la maison où ils étaient logés, 3/ parce que le saint enfant avait fait nager un poisson mort dans un bassin d’eau et l’avait rendu vivant, alors qu’auparavant il était puant et pourri. 4/ Pour avoir vu ce miracle, la propriétaire le traita de sorcier et les jeta dehors; 5/ et bien des gens s’en seraient réjouis et se seraient émerveillés de sa puissance. |
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TC0131 | TE008209 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 037, 1-7 | RESURRECTION DE L’ENFANT TOMBE DE L’ETAGE.1/Notre Dame, Joseph et leur enfant se logèrent dans une ville d’Egypte, à l’étage. 2/ Comme ils étaient nouveaux venus, on vint leur rendre visite. 3/ Et un enfant de ces visiteurs se tua en tombant de l’étage. 4/ Faute de connaître le coupable, certains déclarèrent que c'était le jeune Jésus qui l’avait poussé. 5/ Quand il sut qu’on l’accusait, il ressuscita l’enfant et lui demanda devant tous s’il l’avait poussé. 6/ Il répondit publiquement: Assurément pas, très saint et très noble enfant. 7/ Ainsi se libéra Notre-Seigneur de cette accusation d’homicide. |
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TC0131 | TE009275 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 108, 1-6 | LA COMPASSION DE JEREMIE. 1/ Le prophète Jérémie pleurait la mort de Notre-Seigneur, 2/ longtemps avant sa venue sur terre, avec autant d’émotion que s’il l’avait vu crucifier devant lui. 3/ Nous devons donc le pleurer aussi nous qui venons après. 4/ Car de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre de la baleine, 5/ ainsi Jésus fut mort trois jours et trois nuits quant à sa nature humaine. 6/ Et le troisième jour il apparut vraiment ressuscité, cinq fois selon l’Evangile. | |
TC0131 | TE009277 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 110, 1-5 | APPARITION A SAINT PIERRE. 1/ Jésus apparut à saint Pierre dans une caverne 2/ où il pleurait pour l’avoir renié trois fois de bouche et non de coeur par crainte de mort. 3/ Il n'en avait pas moins commis trois péchés mortels, car on ne peut le renier de coeur ou de bouche sans pécher gravement. 4/ Et c'est un des plus grands honneurs qui puisse arriver à un chrétien que d’être mis à mort parce qu’il ne veut pas le renier. 5/ Et c'est ce qui constitue le martyre: car ce n'est pas la grandeur des supplices qui fait le martyr, mais le motif de ces supplices. | |
TC0131 | TE008443 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 299, 1-9 | ELISEE RESSUSCITE UN ENFANT. 1/ Le prophète Elisée donna à une dame son bâton à placer le long de son enfant qui était mort pour le ressusciter; mais il ne ressuscita pas. 2/ Alors le prophète y alla lui-même et s’étendit contre l’enfant; il lui souffla trois fois dans la bouche très doucement et alors Dieu par l’intermédiaire du prophète ressuscita l’enfant. 3/ Que le bâton d’Elisée n'ait pas ressuscité l’enfant signifie que l’on fait plus par douceur que par autorité: 4/ On convertit plus vite un pécheur en lui remontrant gentiment qu’en le menaçant ou en lui faisant de violents reproches. 5/ C'est la raison pour laquelle Jésus recommanda à ses disciples de ne pas porter de bâton: 6/ il ne voulait pas qu’ils fassent rien par autorité, mais par douceur et gentillesse, 7/ à la manière d’Elisée qui en soufflant doucement dans la bouche de l’enfant le ressuscita. 8/ Il leur dit aussi de ne pas porter de besace: c'est à dire de ne pas prêcher pour obtenir des dons, car il était assez riche pour les payer. 9/ Il leur défendit de saluer personne en chemin: c'est à dire qu’ils ne donnent pas aux pécheurs la sécurité dans leur péché. |
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TC0131 | TE008127 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 644, 1-12 | LEGENDE DE SAINT GEORGES. 1/ Les gens d’une cité donnaient tous les jours une personne à dévorer à un monstre qui habitait dans un lac devant cette cité, pour obtenir qu’il ne leur fasse pas davantage de tort. 2/ Saint Georges, trouvant la fille du roi de la cité qui attendait le monstre, lui demanda ce qu’elle faisait. 3/ "Je suis aujourd’hui livrée au monstre parce que c'est le jour où mon père doit le nourrir; telle est la règle dans cette cité. 4/ Aussi je vous prie de vous en aller, pour que le monstre ne vous dévore pas avec moi." 5/ Mais saint Georges ne voulait pas s’en aller. Quand le monstre sortit de l’eau, saint Georges lui passa autour du cou la ceinture de la demoiselle. 6/ Et le monstre suivait docilement comme un agneau. 7/ Saint Georges le tua devant les gens de la cité et il fallut seize boeufs pour sortir de la ville le cadavre. 8/ Les habitants se convertirent au Christ et à saint Georges; on les appelle les Géorgiens. 9/ Saint Georges s’en alla dans un autre pays. A sa prière Dieu fit reverdir le bois du palais du roi Dacien; 10/ Dieu ressuscita par lui tous les morts d’un cimetière et fit jaillir une fontaine pour les baptiser. 11/ Cependant le roi ne voulait pas se convertir pour autant; il infligea à saint Georges de telles souffrances qu’il mourut deux fois et deux fois Dieu le ressuscita. 12/ A la troisième fois il rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE009364 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 620, 1-6 | S. JEAN BOIT LE POISON. 1/ S. Jean l’évangéliste but sans dommage le poison dont deux hommes étaient morts. 2/ Un clerc nommé Aristodimus dit qu’il croirait si saint Jean voulait ressusciter ces deux hommes. 3/ S. Jean lui donna son manteau en disant: "Mets-le sur eux. 4/ Dis-leur que je leur commande de par Dieu de se lever." 5/ Quand Aristodimus leur eut dit cela en mettant sur eux le manteau de saint Jean, ils furent ressuscités. 6/ A la vue de ce miracle se convertirent plus de douze mille personnes. | |
TC0131 | TE008132 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 655, 1-6 | SAINTE HELENE DECOUVRE LA CROIX. 1/ Sainte Hélène, la mère de Constantin, après son baptême, retourna à Jérusalem pour trouver la croix de Notre-Seigneur. 2/ Les juifs ne voulaient pas la renseigner spontanément; mais sous la contrainte, trois croix furent découvertes par un brave homme; 3/ il s’appelait Judas, c'était le frère de saint Etienne, on l’appelle maintenant saint Cyriaque de Provins. 4/ On sut laquelle était celle de Notre-Seigneur quand on la mit en contact avec un mort qui en fut ressuscité. 5/ Sainte Hélène la fit apporter à Rome en grande fête et on l’y conserva avec respect. 6/ Et maintenant nous l’avons à Paris. |
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TC0131 | TE008252 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 096, 1-8 | LE LION RESSUSCITE SES LIONCEAUX. 1/ Quand la lionne veut faire ses petits, elle vomit un morceau de viande et elle monte la garde auprès de lui pendant trois jours. 2/ Au bout de trois jours, selon la volonté de Dieu, le rugissement du lion en fait un lionceau vivant. 3/ Cela figure la résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ. 4/ Car de cette façon son corps resta trois jours humainement mort et couché dans le sépulcre, 5/ gardé par notre mère sainte Eglise qui était dans le coeur de ceux qui l’y déposèrent pieusement; 6/ et au bout de trois jours le puissant lion Dieu le Père ressuscita son cher Fils à l’insu des trois soldats qui le gardaient. 7/ Le troisième jour il apparut cinq fois selon l’Evangile, vraiment ressuscité. 8/ C'est pourquoi le prêtre se retourne cinq fois vers l’assistance selon le rite prescrit par l’Eglise. |
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TC0131 | TE008055 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 467, 1-12 | L’ERMITE QUI FUT RAMENE AU MONDE. 1/ On va voir ici combien les tentations du diable sont dangereuses. 2/ Un moine demanda à son abbé la permission de vivre en ermitage; la Règle de saint Benoit le permettait, mais l’abbé le lui permit à regret. 3/ Dès son départ de l’abbaye, il vit un aigle qui lui montrait le chemin et le mena jusqu’au pied d’un bel arbre de la forêt. 4/ Le moine croyait que c'était saint Jean l’Evangéliste, parce qu’on le représente sous la forme d’un aigle; en fait, c'était un démon. 5/ Il resta là sept ans à vivre très saintement et les diables qui l’avaient amené là eurent bien peur qu’il soit sauvé malgré eux. 6/ Un diable donc se déguisa en messager et lui dit qu’il le cherchait depuis longtemps pour distribuer aux pauvres les biens de ses parents qui étaient morts en faisant de lui leur exécuteur testamentaire: 7/ Il fallait donc qu’il vienne pour distribuer ces richesses aux pauvres. Le moine ne voulait pas, disant que ce n'était pas le rôle d’un moine. 8/ Le diable répondit: "Vous pourrez toujours revenir dans votre ermitage. Mais ce serait une mauvaise action, un péché, si les pauvres perdaient à cause de vous leur aumône." 9/ Il fit si bien que l’ermite accepta. En arrivant à sa ville, il perdit son guide qui l’avait amené et il trouva ses parents bien vivants. 10/ Ceux-ci, qui l’avaient cru mort, invitèrent leurs amis et les musiciens. 11/ Ils firent une telle fête de son retour que les honneurs du monde l’aveuglèrent et qu’il fut damné. 12/ Ceux que le diable ne peut attraper par l’attrait du mal, dit saint Grégoire, il les attrape par l’attrait du bien. Et c'est ainsi qu’il tente les plus parfaits. |
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TC0131 | TE009389 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 604a, 1-61 | 1/ Ensuite le prêtre commence le Credo, qui rassemble tous les articles de notre foi 2/ et dont le contenu doit être connu par tous les chrétiens mieux que tout autre texte dont on parle dans l’Eglise, 3/ car il contient les principaux points de notre foi, ce que nous devons nécessairement croire et sans quoi nous ne pouvons être sauvés. 4/ Et puisque ce livre est en français et que tous ceux qui le liront ne comprennent pas le latin, 5/ ils pourront en noter ici le contenu, qui est conforme à l’enseignement que Notre-Seigneur nous a transmis par ses disciples. 6/Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, 7/ et en Jésus-Christ son Fils notre seigneur, qui est une même chose avec le Père; 8/ qui fut conçu du Saint-Esprit et saintement né de Marie sa vierge-mère; 9/ qui souffrit sous Ponce-Pilate juqu’à être crucifié, mort et enseveli; qui descendit aux enfers et ressuscita de la mort le troisième jour; 10/ qui monta au ciel, siège à la droite de Dieu le Père tout-puissant et reviendra juger les vivants et les morts. 11/ Je crois au Saint-Esprit, en la sainte Eglise et en toute la compagnie des saints, 12/ en la rémission des péchés, en la résurrection de la chair et en la vie éternelle. 13/ Il faut que chacun connaisse et croie fermement ces derniers articles. 14/ Bien sûr nous croyons tous et devons croire à Dieu en trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit, trois en personnes et un en divinité, 15/ mais nous devons croire aussi que tout ce qu’on chante ou qu’on lit dans l’Eglise et tous ses commandements, 16/ tout cela est l’oeuvre du Saint-Esprit et qu’il n'y a pas un mot de la théologie reconnue par l’Eglise qui ne soit pure vérité. 17/ Nous devons aussi croire fermement que tous ceux que l’Eglise déclare saints et saintes sont bien au ciel. 18/ Nous devons aussi croire fermement que tous les péchés dont nous nous confessons avec repentir, pleurant se les avoir faits et résolus à les éviter de toutes nos forces à l’avenir, 19/ dès quele prêtre nous en absout, Dieu nous les pardonne, si bien qu’ils cesseront de nous valoir l’enfer, 20/ si nombreux qu’ils soient, si laids, si énormes, si répugnants, si honteux qu’ils soient; 21/ il nous en reste à faire la pénitence ici ou en purgatoire, ou ici et là; mais les indulgences, les pénitences, les larmes et les bonnes prières en effacent une partie et parfois le tout. 22/ Nous devons aussi croire en la résurrection de la chair, en telle manière que ce même corps que nous avons, même s’il est pourri ou brûlé ou noyé en mer, Dieu nous le rendra au Jugement. 23/ Car ce n'est pas aussi extraordinaire de changer une chose en une autre que de tout créer à partir de rien. 24/ Si un charpentier sait bien édifier une grande salle, il saurait certainement construire une petite maison. 25/ Par conséquent, puisque Dieu a créé de rien le monde entier, il nous refera bien au Jugement, à partir de la cendre que nos corps seront devenus, des corps vivants et rénovés; 26/ car étant capable de grandes choses, il peut en faire des moindres. 27/ Que personne ne mette en doute ces articles de la foi: 28/ Si quelqu’un les croyait tous sauf un seul, il en serait damné aussi éternellement que s’il n'en croyait aucun. |
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TC0131 | TE007749 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 100, 1-4 | LE PHENIX. 1/ Quand le phénix est devenu vieux, il se brûle sur un feu de sarments et de bois précieux et le troisième jour il apparaît tout rajeuni. 2/ Jésus fut grillé et rôti sur la croix au feu de son amour déraisonnable et en l’ardeur de sa charité, 3/ pour effacer et détruire la vieillesse et la ruine de nos péchés et en nous rétablissant la robe d’innocence qu’Adam avait perdue pour lui et pour nous. 4/ Il fut donc le vrai phénix qui au troisième jour apparut ressuscité. | |
TC0131 | TE009374 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 654, 1-7 | LA PISCINE PROBATIQUE. 1/ Jésus trouva un malade à la piscine et lui demanda ce qu’il faisait là. 2/ Il répondit qu’il y était depuis trente-huit ans, parce qu’il n'avait pas d’ami pour le jeter à l’eau dès qu’elle avait été agitée; il restait donc toujours au bord. 3/ Jésus lui dit: "Prends ton lit et va-t-en." Aussitôt il prit son lit et s’en alla guéri. 4/ Les théologiens disent que ce fut lui qui donna par la suite la gifle à Jésus pendant sa Passion, devant Anne le grand-prêtre, comme il est dit plus haut. 5/ Quand Jésus fut crucifié, sa croix fut faite avec cet arbre. 6/ Il montrait ainsi que sa croix était la véritable guérison et resurrection du genre humain, 7/ puisqu’avant la crucifixion elle guérissait miraculeusement les malades et que plus tard elle ressuscita plusieurs morts. | |
TC0131 | TE008724 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 608, 1-4 | SAINT ANDRE RESSUSCITE UN FILS UNIQUE. 1/ Saint André interrogea un brave homme qui avait un fils mort: 2/ "Beau seigneur, si quelqu’un ressuscitait votre fils, que lui donneriez-vous? 3/ - Assurément, répondit-il, il n'y a chose au monde après moi que j'aime autant que mon fils. 4/ Ressuscitez-le moi et je vous le donnerai." Alors Dieu à la prière de saint André le ressuscita. Et il devint son disciple. |
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TC0131 | TE007827 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 199, 1-5 | L’HABIT RECU D'UN USURIER. 1 Les diables réclamaient l’âme d’un saint ermite parce qu’il était mort dans un habit que lui avait donné un usurier. 2 Dieu lui fit cette faveur de le ramener à la vie et il mourut la seconde fois dans un autre habit. 3 Cela nous montre qu’aucun bien mal acquis ne peut être donné licitement sinon à celui de qui on a eu le tort de le recevoir. 4 Personne d’autre ne doit accepter ce cadeau du moment qu’il sait que c'est du bien mal acquis. 5 On doit conseiller qu’il soit rendu à ceux dont on l’a reçu. |
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TC0131 | TE008862 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 678, 1-7 | LEGENDE DE SAINTE MARTHE. 1/ Quand sainte Marthe prêchait autour d’Avignon, elle mit à mort un monstre qui mangeait les gens d’Avignon: 2/ Quand elle lui mit sa ceinture autour du cou, le monstre la suivit comme un agneau. C'est ainsi qu’elle en délivra le pays. 3/ Dieu ressuscita à sa prière un jeune homme qui s’était noyé dans le Rhône en venant à son sermon. 4/ Vers la fin de sa vie, Notre-Seigneur lui apparut avec une grande escorte de saints et lui dit: 5/ "Marthe, ma bonne hôtesse, tu m'as reçu plus d’une fois dans ta maison; je viens t'inviter à te joindre dans trois jours à notre compagnie. 6/ Car tout comme tu m'as reçu chez toi, je veux te recevoir chez moi. 7/ Alors sainte Marthe se prépara et rendit saintement son âme au Seigneur. |
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TC0134 | TE013045 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 236a | De même que Dieu purifie le pécheur avant que le prêtre ne l’absolve, le Christ a ressuscité Lazare avant que ses disciples ne le délivrent de son linceul. | |
TC0134 | TE013963 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 278b | Jésus ressuscite Lazare avec difficulté (prière, cris, émoi, larmes), alors qu’il est mort depuis quatre jours. | |
TC0134 | TE013942 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 268b | Lors de la résurrection de Lazare : Jésus ordonne aux disciples de rouler la pierre, de délier Lazare et de le laissez aller. De même, le prêtre accomplit symboliquement les mêmes gestes quand il donne la pénitence puis l’absolution. |
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TC0134 | TE014027 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 111b | Ayant renié le Christ, l’Apôtre Pierre s’enfuit dans une caverne qui s’appelle " Galli cantus" . Il y passe trois jours dans les larmes, jusqu’à l’apparition du Christ. |
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TC0134 | TE014026 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 110b | Le corps d’Élisée ressuscite un mort et Pierre ressuscite Tabitha. | |
TC0134 | TE014045 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 157a | Jésus pleure en ressuscitant son ami Lazare. | |
TC0136 | TE009864 | anon. | Rothschild Canticles : 2 | A sa mort un saint homme est accusé par les démons d’avoir acquis son manteau d’un usurier. Dieu lui rend la vie pour qu’il ait le temps de s’en repentir. Furieux, les démons lui jettent au visage l’âme de l’usurier. Après sa résurrection, la marque du feu infernal demeure sur son visage. Il semble à l’auteur de l’exemplum qu’il fut seulement coupable de négligence, mais pas d’avoir commercé avec l’usurier. Il aurait dû être plus vigilant, comme lorsqu’on achète de la viande à un boucher. |
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TC0137 | TE012759 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 274 | Même une brève période en purgatoire semble durer longtemps. Un malade qui invoquait la mort fut visité par un ange qui lui dit de choisir entre mourir tout de suite et supporter deux jours de peines en purgatoire ou vivre encore deux années malade. L’homme choisit la première solution. Après une heure en purgatoire, il fut visité par l’ange et l’homme se lamenta, disant qu’il avait passé beaucoup d’années en souffrant les peines du purgatoire. L’ange lui expliqua que le temps lui paraissait plus long, et ainsi l’homme demanda à retourner à la vie et à vivre deux années de maladie. Il fut immédiatement exaucé. | |
TC0137 | TE012617 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 132 | Saint Dominique ressuscite un prêtre hongrois. Un prêtre hongrois très dévot envers saint Dominique mourut à cause de calculs à la vessie. Les frères dominicains versèrent dans la bouche du mort de l’eau dans laquelle avaient été mises des reliques de saint Dominique, le mort cracha alors un grand calcul et recommença à vivre. |
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TC0137 | TE012841 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 356 | Un enfant tué par le diable est ressuscité par saint Pierre et saint Paul. Chez les romains il était d’usage qu’à la veille de Noël on donne à manger aux pauvres, mais un riche ne trouva aucun pauvre, sauf un qui se révèla être un diable déguisé en pauvre, et qui jeta dans le chaudron le fils de l’hôte. L’enfant mort fut caché par la mère dans un coffre. Le jour suivant l’homme amèna à la maison deux pauvres qui demandèrent le contenu du coffre; quand ils l’ouvrirent ils trouvèrent l’enfant vivant et les deux se presentèrent comme saint Pierre et saint Paul. |
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TC0137 | TE012670 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 185 | La Bienheureuse Vierge aide un mort qui devait être damné. Le frère portier d’un monastère, poussé par les démons dans l’eau alors qu’il traversait une rivière, mourut noyé. Son âme fut portée devant le tribunal divin. La Bienheureuse Vierge le défend parce que celui-ci l’honorait chaque jour. Ainsi le frère fut ressuscité pour faire pénitence. |
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TC0137 | TE012525 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 63 | Les chapons de Saint Benoît. Les disciples de saint Basile vont rendre visite à saint Benoît est sont scandalisés parce qu’il leur offre des chapons à manger. Saint Benoît ressuscite alors des moines morts qui témoignent que pendant leur vie ils n’ont jamais eu la permission de manger des chapons. | |
TC0137 | TE012645 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 160 | Un prêtre de l’Ordre des Templiers raconta que, du temps où il était enfant, il fut en danger de mourir sans avoir reçu l’extrême onction. Un ange le défendit contre le diable l’accusant d’avoir volé un cadeau à son frère de sang. Dieu décida qu’il ne soit pas damné mais le plongea quelque temps dans un puits enflammé, avant que sa vie ne lui fut rendue. Le prêtre confirma son histoire en faisant voir les brûlures qu’il avait sur le corps. |
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TC0137 | TE012730 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 245 | Le moine ressuscité après avoir été dans le feu de l’enfer. Pendant que dans une église les moines récitaient la messe pour un frère defunt, celui-ci se leva et commença à maudire disant qu’il était damné dans le feu de l’enfer. Alors ses confrères commencèrent à prier et à se flageller, et le mort confessa qu’il avait commis le péché de fornication. Ce moine, ressuscité, mourut le jour suivant après avoir été libéré de son péché. |
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TC0137 | TE012644 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 159 | L’âme de saint Fursy brûlée. L’âme de saint Fursy, au moment de sa mort, fut traînée par les diables devant le tribunal des péchés; cependant les diables ne trouvèrent aucune accusation sauf d’avoir accepté un manteau d’un usurier. Les anges prièrent pour lui et Dieu décida que l’âme devait regagner le corps de saint Fursy afin qu’il fasse pénitence. Un diable en colère prit la cape brûlante de l’usurier et la lui jetta au visage. Quand saint Fursy retourna à la vie, il retrouva sur son corps les brûlures provoquées par le démon. |
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TC0137 | TE012693 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 208 | Saint Pierre. Un homme obtient de saint Pierre la résurrection de sa femme en échange de la moitié des années qui lui restent à vivre. La femme le quittant ensuite pour un autre homme, le mari demande alors la restitution de tout ce qui lui appartient et la femme meurt à l’instant. | |
TC0137 | TE012485 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 23 | L’hospitalité apporte aussi la puissance temporelle, ou le veau de saint Germain. Pendant sa prédication en Bretagne, saint Germain se voit refusé l’hospitalité du roi, mais est accueilli par un paysan qui tue son seul veau et le prépare pour lui. Après le repas le saint ressuscite le veau puis, se retournant contre le roi, il le dépose et le remplace par le paysan. | |
TC0137 | TE012654 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 169 | Le moine ressuscité après avoir été dans le feu de l’enfer. Dans une église, alors que des moines disaient la messe pour un confrère défunt, ce dernier se leva et commença à maudire, disant qu’il était damné en enfer. Les confrères prièrent et se flagellèrent; le mort confessa alors avoir commis le pêché de fornication et, ressuscité, mourut le jour suivant après avoir été libéré de son péché. |
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TC0137 | TE012536 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 74 | Le coq ressuscité. A Bologne, deux clercs tuent un coq et le coupent en petits morceaux pour le manger. L’un des deux clercs dit à l’autre pour plaisanter que même saint Pierre ne réussirait pas à remettre ensemble tout le coq; l’autre repond que Jésus Christ en personne ne pourrait réussir non plus. Le coq se lève, chante et, en battant des ailes, projette tout la sauce sur les deux clercs blasphémateurs qui attrapèrent ainsi la lèpre. Cette maladie fut également infligée à tous leurs descendants. |
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TC0137 | TE012469 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 7 | Saint Jean l’Evangéliste et le poison. Saint Jean l’Evangéliste détruit le temple de Diane avec la seule force de sa parole, et convertit les prêtres de la déesse. Leur chef Aristonide, pas encore convaincu, lui demande de boire un poison qui a déjà tué deux hommes, le saint boit le poison sans subir aucun mal et ressuscite les deux morts. |
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TC0137 | TE012839 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 354 | L’enfant né mort ressuscité par Maître Jourdain. Maître Jourdain ressuscita en Bohême un enfant mort-né; la mère lui donna le nom de son sauveur. | |
TC0138 | TE019802 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 660 | L’enfant juif baptisé tué par son père ressuscite au moment de la conversion de celui-ci |
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TC0138 | TE020098 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 959 | Conversion d'un chevalier qui avait tenté de violer une pieuse femme. |
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TC0138 | TE019967 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 826 | Vision de l’Au-delà avec un pont étroit au-dessus d'un fleuve sombre. | |
TC0138 | TE019608 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 484 | Un grand pécheur est sauvé de la damnation et de la mort par ses aumônes. | |
TC0138 | TE014113 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 37 | Saint André convertit une concubine qui est sauvée d’un viol par un ange. | |
TC0138 | TE019457 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 381 | L'invention de la Sainte Croix. | |
TC0138 | TE020227 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 939B | L'ermite qui se brûle les doigts pour échapper à la tentation de luxure. La coquette qui voulait sa chute meurt de honte, il la ressuscite par ses prières et elle se convertit. |
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TC0138 | TE019310 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 255 | Le diable sous l'apparence d'un prêtre reçoit la confession d'un mourant. | |
TC0138 | TE019879 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 737 | Des moines qui calomniaient leur frère mourant. | |
TC0138 | TE019918 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 777 | Le fils d'un roi fait démembrer le cadavre paternel pour éviter sa résurrection. | |
TC0138 | TE019764 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 622 | Macération d'un luxurieux pénitent. | |
TC0138 | TE020046 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 907 | Ruses de deux quêteurs pour faire croire à la résurrection d'un coq. | |
TC0138 | TE020091 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 952 | Saint Paul ressuscite un homme tombé d'une fenêtre. | |
TC0138 | TE019822 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 680 | Un clerc sauvé de la noyade grâce à sa dévotion à la Vierge. |
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TC0138 | TE019981 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 840 | Victoire des Chrétiens au siège d'Antioche après la résurrection et le discours d'un Chrétien. | |
TC0138 | TE019215 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 160 | Châtiment de deux blasphémateurs en plein repas. |
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TC0138 | TE019820 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 678 | Un sacristain noyé sauvé grâce à sa dévotion à la Vierge. |
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TC0139 | TE016099 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 175 pp.124-125.du texte hébreu | Les laboureurs de Rabbi Nahman ben Yitshak déblayaient un monticule de terre de son champ, lorsqu’un homme surgit de dessous la terre. Ils coururent l’annoncer à Rabbi Nahman. Ce dernier demanda à l’homme d’où il venait et il répondit:" De l’autre monde. Est-ce que le jour de la Résurrection est arrivé?" Rabbi Nahman répondit par la négative et lui demanda comment il se faisait qu’il ne soit pas réduit en poussière après avoir été enterré tout ce temps. L’homme répondit qu’il n’avait jamais envié son prochain, jamais parlé à la synagogue ou à la maison d’étude et c’est pourquoi il avait été préservé. Il exigeait d’être réenterré au même endroit pour attendre le jour de la Résurrection des morts. Rabbi Nahman exécuta son souhait immédiatement, mais se tourmenta toute la journée pour avoir dérangé le repos de ce juste. Dans la nuit, le juste lui apparut en rêve reposant dans un nouveau cercueil et rayonnant de joie, et Rabbi Nahman comprit qu’il était pardonné. |
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TC0139 | TE016065 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple148 pp.108-109 du texte hébreu | L’empereur Antonin était un grand ami de Rabbi Yehuda Hanassi. (Président du Sanhedrin, l’assemblée des sages). Il venait régulièrement le voir en secret pour prendre conseil et étudier la Torah. Un tunnel reliait sa maison à celle de Rabbi Yehuda et il se faisait accompagner par deux esclaves qu’il tuait de sa main une fois arrivé à destination. Il exigeait également que personne n’assiste à ces entretiens. Un jour, il rencontra chez Rabbi Yehuda Rabbi Hanina ben Hama, et fut très en colère, mais Rabbi Yehuda lui dit qu’on pouvait lui faire confiance, car " il n’était pas un simple humain" , voulant dire par là qu’il était un ange. Antonin voulant le tester, l’envoya chercher son esclave. Les deux rabbins ignoraient les habitudes d’Antonin et Rabbi Hanina fut effrayé de trouver l’esclave mort. Il se mit à prier et l’esclave revint à la vie. L’empereur fut très impressionné et dit: " Même le plus humble d’entre vous peut ramener un mort à la vie!" Antonin et Rabbi Yehuda avaient entre eux un code qui leur permettait de se comprendre. Un jour l’empereur lui demanda conseil, car il voulait faire de son fils son successeur et également libérer la ville de Tibériade des impôts. Or il ne pouvait faire passer qu’un seul décret par an. Rabbi Yehuda mit un homme sur les épaules d’un autre en lui donnant à la main un oiseau qu’il ferait s’envoler, voulant dire par là qu’il nomme son fils à sa suite et que ce dernier libèrerait Tibériade. Une autre fois, il lui demanda comment juguler la révolte des nobles contre lui, et Rabbi Yehuda déracina chaque jour une plante de son jardin, lui suggérant d’éliminer les nobles un par un. Une autre fois encore, il lui demanda comment se conduire avec sa fille qui était adultère, et Rabbi Yehuda lui envoya une plante dont le nom signifiait :" Epargne-la" . |
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TC0139 | TE013179 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 18, p.15 du texte hébreu | La reine Cléopâtre demande à Rabbi Meïr :" Lorsque les morts ressusciteront, seront-ils nus ou habillés ?" Il lui répondit : " Ils seront habillés. Si même le blé qui est semé nu pousse enveloppé, comment les justes qui ont été enterrés enveloppés de leurs vêtements ne se lèveraient-ils pas eux aussi habillés ?" | |
TC0139 | TE016391 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 206 pp.137-138 du texte hébreu | Rabbi Shimon bar Yohaï et son fils restèrent cachés dans une caverne pendant 13 ans par peur des persécutions romaines. Ils se nourrissaient de caroubes et buvaient l’eau d’une source jaillie miraculeusement dans la caverne. Lorsque les décrets furent annulés, ils sortirent et virent un chasseur qui n’arrivait à tuer les oiseaux qu’après qu’une voix céleste ait prononcé leur décret de mort. Ainsi, ils comprirent que les Romains ne pouvaient rien contre eux, sauf si Dieu avait décrété leur mort. Arrivé à Tibériade, Rabbi Shimon purifia la ville de ses morts qui se levèrent de terre à sa demande. Un païen qui se moquait de lui et mettait son pouvoir en doute fut transpercé par son regard et transformé en sac d’os. | |
TC0139 | TE013172 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 11, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome interrogea Rabban Gamliel sur la résurrection des morts." Comment des morts étant faits de poussière peuvent-ils vivre?" La fille de l’empereur lui répondit : " Il y a deux sortes d’artisans dans notre ville, celui qui crée à partir de l’eau et celui qui crée à partir de la terre, quel est le plus admirable ?" L’Empereur lui répondit :" Celui qui crée à partir de l’eau." Sa fille lui répondit :" Et Dieu a tout créé à partir de l’eau. Combien plus facile est-il de faire revivre des morts faits de poussière !" |
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TC0139 | TE013211 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 49, p. 30 du texte hébreu | Un non-juif et Rabbi Ami discutent de la résurrection des morts, alors qu’ils sont déjà poussière. R. Ami répond par une parabole. Un jour un roi ordonna à ses serviteurs de construire un palais là où il n'y avait ni poussière ni eau, et ils le construisirent, mais après un certain temps, il s’écroula. Alors le roi ordonna à ses serviteurs de le reconstruire dans un endroit où il y avait de l’eau et de la poussière, mais ils déclarèrent que c'était impossible. Le roi se mit alors en colère, leur demandant quelle était la logique de leur attitude. Il convient également de noter que les souris des champs naissent de la poussière, et qu'après la pluie les roches sont couvertes de champignons. Combien plus facile est-il de faire renaître ce qui a déjà existé ! | |
TC0139 | TE013212 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 50, p. 31 du texte hébreu | Un non-juif et Gaboha ben Pesisa discutaient de la résurrection des morts. Le non-juif disait : " Vous pouvez être sûrs de mourir, mais comment ceux qui disparaissent peuvent-ils revenir ?" La réponse fut :" Ceux qui n'existaient pas auparavant sont nés, et pourtant vous ne pouvez croire que ceux qui ont déjà existé peuvent renaître ? En réalité vous, pécheurs, vous ne croyez pas que des morts puissent vivre, mais alors que vous vous croyez vivants, vous êtes déjà morts." Le non-juif, irrité, le menaça de le battre jusqu’à lui enlever sa bosse, et Gaboha lui répondit :" si tu réussis cela, je te considèrerai comme le meilleur des médecins !" | |
TC0140 | TE013640 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), VIII, 2. | Lazare resta quatre jours dans la tombe, et Jésus peine pour le ressusciter. | |
TC0140 | TE013814 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXII, 2. | Saint Pierre ressuscite Tabitha à la demande d’un groupe de veuves. | |
TC0140 | TE013799 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XVII, 3. | Le prophète Elie réussit à ressusciter le fils d’une veuve pour la foi que celle-ci a dans la miséricorde de Dieu. | |
TC0140 | TE013772 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], III, 3. | Deux disciples vont vers Emmaüs et ont le coeur enflammé par les paroles du Christ. | |
TC0142 | TE019025 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 36 | Dans l'abbaye cistercienne de Maizières un moine se mourait. Comme il faisait très chaud, il demanda la permission d'enlever sa coule, et l’infirmier le lui permit par compassion. Le moine mourut, mais pendant que ses confrères priaient autour de son corps dans l’oratoire, il se redressa et demanda que l’on appelle l’abbé. Il raconta ensuite que saint Benoît lui avait refusé l’entrée du Paradis parce qu’il ne portait pas sa coule. Il la revêtit et s’endormit en paix. |
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TC0142 | TE019024 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 35 | Un convers de Zinna fut envoyé par son abbé en voyage pour une affaite quelconque. Il devait traverser l'Elbe, mais n’avait plus d'argent pour payer le batelier. Il demanda alors d’être transporté à crédit, et promit de payer sa dette d'un demi denier le plus vite possible. De retour, le convers oublia sa promesse. Il tomba ensuite malade et mourut. Son âme voulait s'envoler vers le ciel, mais un énorme denier lui bloquait le passage. Comme le convers n'avait pas d'autres péchés, son âme retourna dans le corps. L’abbé paya sa dette, et au moment où le batelier reçut l'argent, le convers s'endormit en paix. |
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TC0142 | TE019026 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 37 | À Strasbourg, un mari qui venait de mourir, revint à la vie pour restituer avec sa femme les richesses qu'ils avaient mal acquises. | |
TC0142 | TE019082 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 23 | Un clerc nommé Everwach fut faussement accusé de détournement d'argent devant son maître, l’évêque d'Utrecht. Ayant perdu ses notices, il avait peur d’être mis en examen public, et conclut, par désespoir, un pacte avec le diable. Avec son aide, Everwach devint encore plus riche et puissant, tout en blasphémant contre Dieu. Quand Olivier, l’écolâtre de Cologne, arriva dans le diocèse d'Utrecht pour prêcher la croisade, Everwach s'opposa violemment à lui et voulut même le tuer. Armé d'un couteau, il suivit le prédicateur pendant trois jours, mais le troisième jour il mourut subitement et subit diverses tortures infernales. Dieu cependant eut pitié de lui, et Everwach retourna à la vie pour faire pénitence. Comme il avait péché contre la Croix, il devait racheter son péché dans la croisade. Il le fit d'une manière exemplaire, en faisant une pénitence sévère. Peu après son retour de la croisade, il tomba malade, atteint du feu sacré. Une nuit, il eut une révélation : pour se guérir il devait aller prier à l’église de Saint Nicolas. Il y alla et y fit quatorze prières, sans résultat. Désespéré, il invoqua saint Nicolas. A la quinzième prière, la maladie cessa. Everwach fit reconstruire l’église avec ses propres moyens et y servait, en habit monacal, avec sa femme. |
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TC0142 | TE017861 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 32 | Un étudiant devait sa science à une pierre magique donnée par le diable. Malade et proche de la mort, il se confessa et rejeta la pierre. Les démons emportèrent son âme et lui firent subir des tourments infernaux. Renvoyé sur terre après sa mort par l’intervention divine, le ressuscité se fit moine cistercien. Par la suite, en raison de mérite de sa vie, il devint abbé à Morimond. |
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TC0142 | TE019118 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 57 | Un jeune garçon nommé Einolf mourut sans l’extrême onction. L’ange du Seigneur donna l’extrême onction à l’âme, puis la conduisit devant le Juge, dont le visage sévère était comme couvert d'une voile. Le diable accusa Einolf d’avoir volé une pièce de monnaie à son frère. Le Juge miséricordieux lui pardonna mais envoya son âme dans un puits de feu un petit moment. Puis l'ange l'emmena encore une fois devant le Juge : cette fois son visage gentil et doux était visible. Près de lui, le garçon vit Marie, des anges et des saints. Le diable proposa de renvoyer l’âme dans le corps, en espérant que le garçon tomberait dans le péché. Le Juge, bien conscient de son plan, cependant consentit. Einolf, en se souvenant de peines infernales et de la gloire céleste, entra en religion et se fit templier quelque temps après. |
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TC0142 | TE019116 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 54 | Un maître parisien tomba malade. En réfléchissant sur la glorification du corps, il commença à en douter : comment une chose si terrestre et sale pourrait devenir resplendissante comme le soleil ? Il regarda ses pieds et n'en put supporter l'éclat. Sa foi fut ainsi restaurée. | |
TC0142 | TE018999 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 11 | À l'abbaye cistercienne de Himmerod, il y avait un convers nommé Mengoz, un homme très simple et pieux. Une fois, il fut gravement blessé à la jambe. Son abbé qui était sur le point de partir pour le chapitre général à Cîteaux, lui défendit de mourir avant son retour. Quand il revint, l’abbé apprit que Mengoz venait de mourir. Il rappela toutefois au mort son ordre et aussitôt Mengoz revint à la vie. Il dit être au paradis où un siège d'or était préparé pour lui. Cependant, un saint prieur de Himmerod, qui était mort quelque temps avant, lui reprocha sa désobéissance et l’obligea à revenir sur terre pour parler à l’abbé. Mengoz raconta tout ce qu'il avait vu au ciel et s’endormit en paix. |
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TC0142 | TE017842 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 16, 1 | Saint Bernard refuse de recevoir Henri (un homme âgé et saint, au corps paralysé et brisé) s'il exigeait de n'être jamais envoyé hors de Clairvaux. Il accepte de se convertir quand saint Bernard lui promet qu’il mourra à Clairvaux. Un des serviteurs d’Henri, un arbalétrier, furieux de la conversion de son maître, tire sur saint Bernard ; un ange arrête son geste et provoque la mort subite de l’arbalétrier. Saint Bernard ressuscite ce dernier et l'envoie combattre en Terre Sainte. |
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TC0142 | TE019000 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 12 | Quand Hermann, futur abbé de Heisterbach, était encore novice à Himmerod, on lui présenta Gozbert, un convers qui était mort et puis ressuscité. Hermann lui demanda de raconter quelque chose d’édifiant, et Gozbert lui dit que, étant tombé malade, il avait vu près de son lit un inconnu. Cette personne lui palpa les jambes, puis le ventre et enfin la poitrine. Quand il toucha sa tête, le convers expira et se vit au paradis où un siège lui était réservé aux pieds de Marie. Gozbert revint sur terre, mais l'heure de sa délivrance était proche : il mourut trois jours après la conversation avec Hermann. |
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TC0142 | TE019038 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 49 | En France, un clerc noble et riche se leva de son brancard pour annoncer qu'il avait été jugé, condamné et livré aux mains des impies. | |
TC0148 | TE015636 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1237 | PATROCLE RESSUSCITE GRÂCE AUX PRIÈRES DE SAINT PAUL. | |
TC0148 | TE015635 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1236 | DRUSIENNE RESSUSCITE GRÂCE AUX PRIÈRES DE SAINT JEAN L’EVANGÉLISTE. | |
TC0148 | TE015322 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 930 | UN PÈRE DE FAMILLE RESSUSCITE POUR FAIRE PÉNITENCE. — Un père de famille demanda au prêtre Sévère de venir lui donner une pénitence et de prier pour lui. Le prêtre termina son travail dans sa vigne, et, tardant un peu, le trouva mort. Il se mit à pleurer, à se traiter d’assassin et à se frapper la tête contre le sol. Le mort, à ses pleurs, ressuscita. On lui demanda où il avait été. Il répondit que des hommes épouvantables l’avaient conduit par des lieux obscurs. De leur bouche et de leurs narines sortait un feu qu’il ne pouvait pas supporter. Un jeune homme très beau avait dit à ceux qui l’entraînaient de le ramener car le prêtre Sévère pleurait. Le malade fit pénitence pendant huit jours. Le huitième, il mourut tout joyeux. |
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TC0148 | TE015687 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1286 | LE POIDS DES SYLLABES AVALÉES. — Dans le diocèse de Sens, un prêtre mort ressuscita pour dire qu’il avait vu une infinité de prêtres et de clercs écrasés sous le poids des mots et des syllabes qu’ils avaient omis dans leurs psaumes. | |
TC0148 | TE015537 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1142 | SAINT JACQUES SAUVE UN ENFANT DE LA MORT. — Des gens n’avaient pas d’enfants et promirent à saint Jacques d’aller en pèlerinage à son sanctuaire s’il leur en donnait un. Ils l’obtinrent. Alors que l’enfant était âgé de quinze ans, ils accomplirent leur v?u, mais l’enfant, malade, mourut en cours de route. Alors qu’on le portait en terre, il revint à la vie et dit que saint Jacques l’avait sauvé de la mort. | |
TC0148 | TE015538 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1143 | RÉSURRECTION D’UN PÈLERIN DE VÉZELAY. — Un chevalier avait l’habitude de faire tous les ans le pèlerinage de sainte Marie Madeleine à Vézelay. Il mourut sans confession lors d’une guerre. Ses parents s’en prirent violemment à la sainte qui avait permis qu’il mourût sans confession. Le chevalier reprit vie, à la stupéfaction générale, réclama un prêtre, se confessa, et reçut la communion. Son âme rejoignit Dieu dans la paix. | |
TC0148 | TE015316 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 924 | SAINT JEAN L’EVANGÉLISTE ET LES DEUX RICHES. — Deux hommes riches, convertis par les paroles de saint Jean, vendirent leurs biens et suivirent l’apôtre. Se voyant pauvres alors que leurs esclaves étaient devenus riches, ils se repentirent de leur acte. Saint Jean, le remarquant, transforma leurs bâtons en or et le sable en pierres précieuses, en leur montrant tout ce qu’ils perdaient. Un jeune homme ressuscité par l’apôtre leur fit les mêmes reproches. Touchés par ces paroles, ils demandèrent pardon à saint Jean. Ils durent faire pénitence jusqu’à ce que les bâtons et le sable revinssent à leur état premier. | |
TC0148 | TE015529 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1134 | SAINT JACQUES SAUVE DE L’ENFER UN SUICIDÉ. — Un jeune homme allait à Saint-Jacques [de Compostelle] quand il rencontra le diable, qui sous l’aspect de saint Jacques, lui montra la triste condition de l’homme et lui conseilla le suicide. Le pèlerin se tua. Ses compagnons le trouvèrent mort, le ramenèrent à l’auberge, accusant l’aubergiste d’être l’assassin. Le pèlerin revint à la vie et raconta comment saint Jacques l’avait sorti de l’enfer. | |
TC0155 | TE016306 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 184 | Un chevalier harcèle une jeune fille pieuse en route pour écouter un sermon. Il la met sur son cheval et l’enlève, mais, en traversant un pont, il tombe dans la rivière et se noie. Miraculeusement épargnée, la fille prie pour le chevalier et celui-ci ressuscite et se repentit. |
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TC0155 | TE016346 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 225 | Un jeune homme britannique très dévot à la Vierge Marie meurt. Il ressuscite pour confesser ses péchés (il a acquis injustement quelques uns de ses biens) et les réparer. | |
TC0155 | TE016379 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 256 | Un père, une mère et leur fils, en pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Compostelle s’arrêtent dans une auberge. Injustement accusé par la fille de l’aubergiste du vol d’une coupe d’argent, le fils est condamné à être pendu. Le père et la mère continuent le pèlerinage. À leur retour, ils visitent le lieu où leur fils a été exécuté. La femme pleure amèrement. Tout à coup, le fils s’adresse à sa mère en lui annonçant qu’il est encore vivant grâce à l’aide de saint Jacques et lui demande de raconter tout au juge. Celui-ci dit, qu’il croira si le coq et la poule rôtis, qu'il s’apprête à déguster, se mettent à chanter. Les volailles sautent aussitôt du plat. Le fils est donc disculpé et libéré. |
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TC0155 | TE016382 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 259 | Saint Malachie (†1148) visite une femme malade tard dans la soirée. Celle-ci lui demande d’ajourner le sacrement de l’extrême-onction. Dans la nuit, la femme meurt. En s’accusant de négligence, saint Malachie prie jour et nuit pour l’âme de la femme. Celle-ci est alors ressuscitée en parfaite santé. | |
TC0155 | TE016381 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 258 | Un meunier usurier entend la nuit tourner la meule de son moulin. Etant sorti de la maison, pour voir ce qui se passe, il rencontre un diable qui l’emporte en enfer sur un cheval noir. Dans les enfers, il voit une chaise enflammée préparée pour lui. Le diable lui annonce qu’il va retourner dans sa maison et qu’il mourra dans trois jours. Désespéré de son salut, il refuse de faire pénitence, meurt dans les trois jours et est damné. |
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TC0155 | TE016083 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 99 | Une femme très pieuse ne confessa pas un grand péché commis dans sa jeunesse. Pourtant elle le confia - plusieurs fois - à l’image de la Vierge Marie. Etant tombée malade, la femme mourut. Lors des obsèques, elle fut ressuscitée. Elle raconta que son âme avait été damnée, mais la Vierge avait persuadé son Fils de lui pardonner. Le Christ ordonna à un ange de ramener son âme dans son corps. La femme confessa son péché et mourut paisiblement. |
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TC0157 | TE017383 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 171, l. 4 – p. 174, l. 4 | Pierre Damien entendit cette histoire d’Étienne, cardinal apostolique, cinq jours avant d’écrire cette lettre (datée de 1064). Un vassal originaire de Bourgogne s’en fut prier à l’église de la Vierge au Puy d’Annecy (sic). Alors qu’il s’en retournait, il passa par un prieuré, tomba malade et mourut. On lava son corps selon la coutume, et on veilla auprès de son cercueil. Juste avant l’aube, le corps se releva. Tous furent terrifiés. Le mort cria qu’on priât et chantât les psaumes afin de faire fuir les démons qui infestaient la maison. Lorsque les démons eurent été chassés, l’homme, rassuré, expliqua : alors qu’il quittait son corps, dit-il, deux anges voulurent l’emporter au ciel, mais les démons insistaient, car il avait vécu charnellement. Les anges maintinrent que comme il était mort au service de la Vierge, Dieu jugerait qu’il était sauvé. Les démons continuèrent à essayer de l’attraper, et les anges le défendaient de moins en moins. Alors, dans une grande lumière, la Vierge apparut, et le défendit. Mais les démons rappelèrent qu’il avait commis un péché non-confessé. La Vierge lui accorda alors la grâce de revenir à son corps pour confesser son péché et faire pénitence. Il mourut ensuite paisiblement, prouvant ainsi la vérité de ce qu’il avait narré. |
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TC0157 | TE017269 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 478, l. 13 – p. 479, l. 12 | Le pélican est plus qu’un symbole, une mise en action de l’histoire sainte elle-même. Quand ses petits grandissent, ils commencent à se rebeller, et les parents les châtient. Mais comme ils ne savent pas modérer leurs coups de bec, ils tuent les petits. Alors, au troisième jour, la mère perce son propre flanc, et verse son sang sur les petits morts, qui ressuscitent. Il est dit aussi dans Isaïe que les hommes se sont rebellés contre Dieu. Et Dieu leur a envoyé la captivité et la guerre. Mais la sagesse divine, par la croix et son sang versé, a rendu la vie à ceux qui étaient morts. |
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TC0157 | TE017256 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 465, l. 1 – p. 466, l. 22 | Le lion est courageux et ingénieux. Lorsque des chasseurs le poursuivent, il perçoit leur odeur et balaye ses traces avec sa queue, afin de les dérouter. De même, les démons cherchent à attraper les hommes. Celui qui est comme le lion détecte leur présence, et pour leur échapper, il efface les traces de ses péchés passés grâce à sa vie exemplaire présente. Par ailleurs, le lion ne mange jamais les restes de sa nourriture de la veille. De même, l’homme ne doit pas retourner à son péché passé, comme un chien à son vomi. Enfin, le lion dort avec les yeux ouverts, de même que l’homme doit veiller pour le Seigneur. Quand le lionne donne naissance aux lionceaux, ils restent morts pendant trois jours, jusqu’à ce que le lion vienne les ressusciter. De même, quand l’homme mène une vie contemplative, il est mort au monde, et ainsi l’esprit peut ressusciter en lui la vraie vie. |
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TC0157 | TE017265 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 474, l. 8 – p. 475, l. 16 | Le phoenix est aussi un symbole du Christ. Quand il a cinq-cents ans, il se rend dans les montagnes du Liban, et y couvre ses ailes d’aromates. Un prêtre prépare alors un bûcher de branchages. Le phoenix l’allume et s’y consume. Quand le prêtre revient, il trouve un petit vermisseau. Mais le lendemain, la larve est déjà devenue oisillon. Et le jour suivant, c’est un phoenix. De même, le Christ est venu du ciel en portant sur ses ailes les aromates des deux Testaments : il est venu accomplir la parole, non l’abolir. Puis il a dit, « je ne suis qu’un vermisseau, pas un homme ». Comme le vers coupe la vigne vierge qui s’étend au-dessus de Jonas, de même le Christ de ses petites dents de vermisseau a coupé la Synagogue qui s’est desséchée. Comme le phoenix, le Christ a alors retrouvé son plumage et est sorti victorieux de la mort. Le croyant aussi possède des ailes : les vertus spirituelles. Mais s’il n’en fait pas usage, il tombera dans l’abîme du vice. | |
TC0157 | TE017263 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 472, l. 10 – p. 472, l. 25 | L’hydre est la pire ennemie du crocodile. Lorsque celui-ci sommeille au bord de l’eau, la bouche ouverte, l’hydre se couvre de boue, afin de mieux glisser, et s’introduit dans son gosier. Celui-ci avale immédiatement – mais l’hydre, alors, le détruit de l’intérieur et émerge victorieuse du corps du crocodile mort. L’hydre, c’est le Christ, qui entre dans le gosier de la mort – car le crocodile est une image de la mort et de la chair. Le Christ, ainsi, comme l’hydre se couvrant de boue, s’est abaissé à prendre forme humaine. Il est entré dans la vie charnelle, et dans la mort – mais c’était pour vaincre la mort et en ressortir, au bout de trois jours, disant, comme l’apôtre, et comme le prophète : « Mort, en quoi es-tu victorieuse ? » |
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TC0157 | TE017377 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 136, l. 11 – p. 138, l. 6 | Hugues l’abbé de Cluny raconta cette histoire, et Pierre Damien l’entendit aussi directement de la bouche de celui qui la lui rapporta. Un jeune homme en Aquitaine discutait de spiritualité avec des camarades. Ils firent le pacte entre eux d’entrer au monastère. Mais le temps passa, et ce jeune homme perdit le souvenir de sa promesse et, poussé par le désir charnel, décida de se marier. Mais par la grâce de Dieu, il tomba malade et mourut peu après. Tandis que les serviteurs et la famille discutaient de ses funérailles, deux hommes noirs entrèrent et attrapèrent le corps violemment. Ils l’emportèrent comme une proie attachée à un bâton. Ils lui montrèrent de nombreux supplices. Mais l’apôtre Pierre arriva et le délivra, au grand dépit des démons. Il l’emmena au monastère de Cluny, et le laissa attendre à la porte pendant qu’il y réglait quelques affaires. Alors, les hommes noirs le capturèrent de nouveau et le firent souffrir. Ils le suspendirent par ses parties génitales. Mais Saint-Pierre revint le délivrer, les balayant de sa grande clef. Il réunit l’âme et le corps du jeune homme. Immédiatement ressuscité, il régla ses affaires et entra au monastère de Cluny, où il mena une vie exemplaire. |
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TC0158 | TE016674 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 227 | L'oiseau qui renaît sous forme de deva.– Un oiseau est atteint par la flèche d'un chasseur au moment où il écoutait un çramana qui récitait les livres saints; il renaît en qualité de deva. |
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TC0158 | TE016660 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 213 | Le roi Ajita sous la forme d'un serpent.– Un serpent qui fut autrefois le roi Ajita, obtient d'un religieux qu'il lui explique les livres saints et renaît ensuite dans la condition de deva. | |
TC0158 | TE016933 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [F] | Les huit devas.– Huit histoires concernant des hommes qui obtiennent de renaître dans la condition de deva pour avoir éprouvé des sentiments bienveillants envers le Buddha. Dans la quatrième, le Buddha, pour assurer un mérite à un homme qui est venu le chercher en char, consent à monter dans le char, au lieu de se transporter par quelque moyen surnaturel. |
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TC0158 | TE017027 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 485 | Le chien méchant dont un çramana conquit l'affection. – Un chien méchant a de l'affection pour un çramana; il renaît dans la condition humaine et entre en religion à l'âge de dix-sept ans. |
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TC0158 | TE016470 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 43 | Chan(Çyama), qui nourrissait son père et sa mère aveugles, blessé par le roi de Kaçî.– Chan, qui nourrissait son père et sa mère aveugles, meurt de la blessure que lui fait involontairement le roi de Kâçi qui chassait le cerf. En expirant il charge son meurtrier d'annoncer la nouvelle à ses parents. Ils se lamentent si douloureusement que Çakra ému rend vie à Chan. | |
TC0158 | TE016671 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 224 | La vieille mère qui a perdu son fils.– Une mère est inconsolable de la mort de son fils; le Buddha lui promet de faire un sacrifice pour ramener ce fils à la vie, mais il faut, pour cela, que la mère lui apporte du feu pris dans une maison où il n'y a jamais eu de mort; la mère ne peut pas trouver une telle maison; elle comprend alors que l'impermanence est la loi pour tous les êtres vivants. |
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TC0158 | TE016665 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 218 | Le boucher et le religieux.– Un religieux rit en compagnie d'un boucher sans lui adresser des remontrances. Le boucher meurt et renaît dans la condition de deva supplicié; il veut alors se venger du religieux qui a causé sa perte en ne le réprimandant pas; il ne peut être apaisé qu'après que le religieux a réuni une assemblée et prononcé des vœux magiques en sa faveur. |
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TC0158 | TE016664 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 217 | Les deux lionceaux qui deviennent çrâmaneras.– Deux lionceaux élevés par des religieux sont tués par un chasseur; ils renaissent dans la condition de fils de maître de maison; ils deviennent des çrâmaneras, disciples des religieux qui les avaient soignés quand ils étaient des lionceaux; assis sur des sièges recouverts de leurs peaux de lionceaux, ils reconnaissent leurs peaux d'autrefois et remercient leurs maîtres de leur avoir fait obtenir la sagesse. |
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TC0158 | TE016943 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 410 [D] | Les cinq cents oies sauvages.– Cinq cents oies sauvages qui ont crié à l'unisson du ton sur lequel le Buddha a expliqué la Loi, renaissent en qualité de devas et deviennent srotâpannas. |
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TC0158 | TE016438 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 13 | Sûtra du roi Sa-ho-t'an.– Wen-tchou-che-li (Manjuçrî) transformé en brahmane met à l'épreuve la libéralité de ce roi. Il l'oblige à être son esclave et à lui donner sa propre femme comme servante en exigeant qu'ils le servent tous deux pieds nus. Il vend séparément l'homme et la femme. L'homme reçoit de son nouveau maître l'ordre de ne pas laisser faire d'enterrement, sans autorisation, dans le terrain dont il a la garde. La femme, enceinte, accouche d'un fils que sa maîtresse exige qu'elle tue. Quand elle veut l'enterrer dans le terrain gardé par son mari, celui-ci, se conformant aux ordres reçus, refuse d'ensevelir l'enfant. Alors ils sont miraculeusement transportés dans leur palais où l'enfant ressuscité reparaît également. Assis au haut des airs, sur une fleur de lotus, Wen-tchou-che-li loue le roi et la reine. |
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TC0158 | TE016940 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 410 [A] | Le grand homme fort qui convertit une bande de brigands.– Un homme fort triomphe de cinq cents brigands et fonde une ville; les citoyens, par reconnaissance, lui accordent le droit de jambage; ce droit finit cependant par soulever la conscience populaire; une femme se met nue et urine en public en déclarant qu'elle n'y voit aucun mal puisque tous les habitants de la ville ne sont pas véritablement des hommes; cet incident déchaîne l'indignation de la foule qui fait périr l'homme fort en incendiant sa maison. L'homme fort renaît sous la forme d'un démon anthropophage auquel les gens de la ville doivent livrer une personne par jour; le sort étant venu à tomber sur le fils d'un notable, ce dernier intercède auprès du Buddha; le démon de la région déserte Atavikâ (K'ouang-ye) est converti, et de sa propre main (cheou), il place dans le bol du Buddha l'enfant qu'il devait dévorer; de là vient le nom de K'ouang-ye-cheou (en pâli Hatthâlavaka) qui fut donné à cet enfant. Dans une existence antérieure le démon avait été déjà converti par un homme qui, ayant tous ses membres et même sa tête, pris dans le corps du démon avait déclaré que son énergie n'était point abattue (cf. n° 89). |
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TC0158 | TE016436 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 11 | Le roi qui s'est tué pour offrir sa tête, mise à prix, à un pauvre brahmane, reçoit les honneurs posthumes de son ennemi.– Le roi Po-ye de P'o-lo-nai (Bénarès), attaqué par un roi ennemi, abandonne son royaume pour ne pas causer de souffrance à son peuple. Un brahmane lui demande la charité; il lui donne sa tête qui a été mise à prix; le roi vainqueur, touché de tant de vertu, replace la tête de l'ancien roi sur son corps; il recouvre toute sa personne de feuilles d'or et l'assied à la place d'honneur; au bout de trente-deux ans, il met sur le trône le fils de cet ancien roi (cf. n° 10 et 191). |
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TC0158 | TE016585 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 144 | Le roi qui descend de son char pour rendre hommage à un religieux.– En descendant de son char pour rendre hommage à un religieux, un roi ne descend pas, il monte, car il renaîtra parmi les devas. | |
TC0158 | TE016655 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 208 | Le gardien de bœufs tué par un bœuf.– Un gardien de bœufs est frappé à mort par un bœuf au moment où il cueillait des fleurs pour les offrir au Buddha; à cause de sa bonne intention, il renaît comme deva; dans cette nouvelle condition, il se remet à cueillir des fleurs afin d'accomplir son désir primitif; il atteint ainsi la sagesse. |
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TC0158 | TE016454 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 28 | L'éléphant à six défenses et le chasseur.– Un éléphant à six défenses abandonne son épouse pour une autre femelle. L'épouse négligée meurt de rage. Elle renaît dans la condition de femme d'un roi et exige qu'on lui apporte les six défenses de l'éléphant. Un chasseur, revêtu d'un kâsâya, s'approche de l'animal. L'éléphant, apprenant ce que le chasseur désire, arrache lui-même ses défenses et les lui donne. Il lui conseille de se retirer à reculons de peur que le troupeau des éléphants ne le suive d'après la trace de ses pieds. L'éléphant meurt et la reine tombe foudroyée en regardant les défenses (cf. le n° 344, t. II, p. 289-293). |
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TC0158 | TE016493 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 66 | Sûtra du jeune enfant qui, dès qu'il entendit la Loi, l'expliqua.– Un jeune enfant est tué au moment où il venait d'entendre réciter le livre saint de la Prajnâpâramità; il renaît dans le ventre d'une femme qui, pendant qu'elle est enceinte, se trouve capable de réciter la Prajnàpâramitâ; quand elle a accouché, elle perd sa science, mais le fils qu'elle met au monde récite dès sa naissance la Prajnàpâramitâ; cet enfant convertit au Grand Véhicule une multitude de personnes. |
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TC0158 | TE017016 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 474 | La vieille femme qui construisit une demeure pour un bhiksu.– Une vieille femme construit de ses propres mains une habitation pour un religieux; elle renaît en qualité de devî et offre d'une manière miraculeuse un repas au Buddha et à l'assemblée des religieux. |
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TC0158 | TE016527 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 97 | Le chien qui devient arhat.– Un chien qui a écouté la récitation des livres saints renaît sous la forme de fille et finit par devenir un arhat. | |
TC0159 | TE017666 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | En Angleterre, au temps de Constantin II, l’âme d’un propriétaire foncier fut présentée devant Dieu et, grâce à l’intercession de la Vierge, il fut autorisé à contempler les peines de l’Enfer et à ressusciter. De retour à la vie, il distribua ses biens aux pauvres, paya ses serviteurs et amis et partit s’isoler en forêt. Il vécut dans une grande pénitence et se baignait dans les rivières, même en plein hiver. À ses amis qui se questionnaient, il répondait qu’il avait vu de bien plus sévères peines. |
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TC0160 | TE017415 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°99 | Quand le phénix va mourir, il se rend sur la plus haute et la plus chaude partie de l'air, puis s'enflamme et renaît de ses cendres. Le phénix est comparable à Jésus Christ qui est sans père sur terre et qui par amour brûle sur la croix de l'autel. Le phénix symbolise aussi la sainte âme spirituelle qui rassemble les espèces de bonnes vertus. | |
TC0160 | TE017404 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°89 | Un homme, qui a vécu dans le manteau d'un usurier, meurt vêtu de ce vêtement. Les diables viennent le chercher mais un ange s'y oppose en expliquant qu'il a pris le manteau sans vice. | |
TC0161 | TE017694 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 13 | COMMENT DES GENS DE L'INDE QUI RENCONTRENT AU MILIEU DE LA MER UN MAUVAIS DRAGON ÉCHAPPENT À SA NUISANCE GRÂCE AU PRÊCHE D'UN MOINE.– Les gens de l’Inde sont accompagnés dans leurs voyages par un moine qui les protège. Un commerçant qui voyage sur la mer trouve sous son bateau un roi dragon qui veut faire couler le navire. Dans une vie antérieure le moine qui se trouve sur ce bateau, l’a laissé, alors qu’il était sous forme humaine, commettre des péchés malgré ses offrandes. Il a été alors transformé en serpent et condamné à être tranché trois fois par jour avec une épée. Le moine récite des sûtra au roi dragon qui change son corps et renaît au Ciel après un jour et une nuit. |
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TC0161 | TE017734 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIV, 20 | L'ÉPOUSE D'UN HOMME ÉTANT DEVENUE UNE ÂME MAUVAISE, HISTOIRE D'UN MAÎTRE DU YIN ET DU YANG QUI ÉCARTE SA NUISANCE.– Une épouse abandonnée par son mari tombe malade et meurt de chagrin. N’ayant aucun proche, la femme n’est pas enterrée et ses voisins, épouvantés, voient son squelette portant toujours ses cheveux, aperçoivent une lumière bleue et entendent un bruit sourd. Le mari informé de cette affaire, fort effrayé, demande à un maître du Yin et du Yang de l’aider à échapper au danger de l’âme de son épouse. Le maître le conduit à la maison de sa femme et lui demande de monter sur elle comme sur un cheval et de tirer fortement en arrière les cheveux de la morte, et de ne point les lâcher. Le maître sort de la maison et prévient le mari que quelque chose d’effrayant va se produire pendant son absence, mais qu’il doit rester ainsi jusqu’à son retour. Alors vers minuit, la morte se lève, dit que c’est trop lourd et elle part. Plus tard, elle revient, reprend sa place, et cesse de faire du bruit. Le mari totalement effrayé et suivant l’enseignement du maître, n’a pas lâché les cheveux durant tout ce temps. Le maître du Yin et du Yang revient, pratique quelques gestes rituels et repart avec l’homme qui a vécu ensuite longtemps sans que rien ne lui arrive. |
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TC0161 | TE017718 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIV, 03 | COMMENT UN MOINE DU DÔJÔJI DE LA PROVINCE DE KII A SECOURU DES SERPENTS EN COPIANT LE LOTUS DE LA LOI.– Deux moines partis en pèlerinage s’arrêtent dans la maison d’une veuve qui tombe amoureuse du moine le plus jeune. Elle lui demande de l’épouser, mais il refuse de rompre son vœu. La femme tente de le séduire pendant toute la nuit et le moine lui promet de s’unir à elle dès son retour. Mais, effrayé par cette idée, le moine s’enfuit par un autre chemin. La femme ayant appris la nouvelle se désole et meurt. Un serpent sort de sa chambre et part à la poursuite des deux moines qui se réfugient dans le monastère du Dôjôji. Les moines enferment alors le jeune moine dans leur cloche. Le serpent parvient à entrer et s’enroule autour de la cloche et la frappe pendant des heures. Les moines intrigués voient des larmes de sang sortir des yeux du serpent qui repart à vive allure. La cloche s’embrase et le jeune moine se consume entièrement. Plus tard, le doyen du monastère voit en songe un très grand serpent qui lui dit avoir été le moine enfermé dans la cloche et s’être marié avec la mauvaise femme transformée en serpent venimeux. Ce grand serpent implore le vieux moine de copier le Lotus de la Loi afin de lui enlever toute douleur. Le doyen copie alors le sûtra et le célèbre avec les moines à l’intention des deux serpents .Après cela, le doyen voit en songe un moine et une femme qui lui disent avec un air très joyeux qu’ils sont dépouillés de leur corps de serpent pour renaître au ciel. |
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TC0161 | TE017690 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : I, 01 | COMMENT SHAKA-NYORAI S’EST LOGÉ EN SA MÈRE DANS LE MONDE DES HOMMES.– Le Bodhisattva Shaka-bosatu laisse voir les cinq marques de déchéance pour descendre des cieux et renaître dans le monde des hommes. Il choisit le roi Jôbon comme père et se loge dans la matrice de la dame Maya. Ceux-ci interrogent le brahmane Zensô après avoir vu en songe le Bodhisattva entrer dans le flanc droit de la dame Maya. Le brahmane répond que l’enfant porte en lui des signes bons et merveilleux et deviendra un bouddha révéré des dieux. Le roi et la dame Maya, emplis de bonheur offrent de nombreux trésors au brahmane avant son retour chez lui. |
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TC0161 | TE017699 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : VI,12 | COMMENT HOKYO DU GYOKANJI, DE CHINE, OBTIENT DE REVENIR À LA VIE PARCE QU'IL A FABRIQUÉ UNE IMAGE DE SHAKA.– Le moine Hôkyô fabrique une statue de Shaka, empereur des dieux. Il meurt, ainsi que Daichi, un autre moine du monastère Gyôkanji. Daichi renaît après trois jours et raconte aux moines qu’il a vu Hôkyô au royaume des morts et qu’un moine très distingué a demandé au roi Emma, qui juge les morts, de renvoyer Hôkyô à la vie pour terminer sa statue. Hôkyô se nourrit de feuilles de lotus et revient à la vie. Il achève la statue de Shaka et meurt La statue se trouve toujours au monastère. |
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TC0162 | TE017784 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 03 | COMMENT UN MOINE DU TEMPLE DE DÔJÔJI, EN LA PROVINCE DE KI, SAUVE DES SERPENTS EN COPIANT LE SÛTRA DU LOTUS DE LA LOI.– Deux moines partis en pèlerinage s’arrêtent dans la maison d’une veuve qui tombe amoureuse du moine le plus jeune. Elle lui demande de l’épouser, mais il refuse de rompre son vœu. La femme tente de le séduire pendant toute la nuit et le moine lui promet de s’unir à elle dès son retour. Mais, effrayé par cette idée, le moine s’enfuit par un autre chemin. La femme ayant appris la nouvelle se désole et meurt. Un serpent sort de sa chambre et part à la poursuite des deux moines qui se réfugient dans le monastère du Dôjôji. Les moines enferment alors le jeune moine dans leur cloche. Le serpent parvient à entrer et s’enroule autour de la cloche et la frappe pendant des heures. Les moines intrigués voient des larmes de sang sortir des yeux du serpent qui repart à vive allure. La cloche s’embrase et le jeune moine se consume entièrement. Plus tard, le doyen du monastère voit en songe un très grand serpent qui lui dit avoir été le moine enfermé dans la cloche et s’être marié avec la mauvaise femme transformée en serpent venimeux. Ce grand serpent implore le vieux moine de copier le Lotus de la Loi afin de lui enlever toute douleur. Le doyen copie alors le sûtra et le célèbre avec les moines à l’intention des deux serpents .Après cela, le doyen voit en songe un moine et une femme qui lui disent avec un air très joyeux qu’ils sont dépouillés de leur corps de serpent pour renaître au ciel. |
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TC0162 | TE017770 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXIV, 20 | L’ÉPOUSE D’UN HOMME ÉTANT DEVENUE UNE ÂME MAUVAISE, HISTOIRE DU MAÎTRE DU YIN ET DU YANG QUI A EU RAISON DE SON INFLUENCE NÉFASTE.– Une épouse abandonnée par son mari tombe malade et meurt de chagrin. N’ayant aucun proche, la femme n’est pas enterrée et ses voisins, épouvantés, voient son squelette portant toujours ses cheveux, aperçoivent une lumière bleue et entendent un bruit sourd. Le mari informé de cette affaire, fort effrayé, demande à un maître du Yin et du Yang de l’aider à échapper au danger de l’âme de son épouse. Le maître le conduit à la maison de sa femme et lui demande de monter sur elle comme sur un cheval et de tirer fortement en arrière les cheveux de la morte, et de ne point les lâcher. Le maître sort de la maison et prévient le mari que quelque chose d’effrayant va se produire pendant son absence, mais qu’il doit rester ainsi jusqu’à son retour. Alors vers minuit, la morte se lève, dit que c’est trop lourd et elle part. Plus tard, elle revient, reprend sa place, et cesse de faire du bruit. Le mari totalement effrayé et suivant l’enseignement du maître, n’a pas lâché les cheveux durant tout ce temps. Le maître du Yin et du Yang revient, pratique quelques gestes rituels et repart avec l’homme qui a vécu ensuite longtemps sans que rien ne lui arrive. |
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TC0163 | TE018112 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 48. | LE VÉNÉRABLE DE L’ERMITAGE CHINOIS ÉVEILLE SON CŒUR.– Kunisuké, fils d’un gouverneur est profondément épris d’une femme qu’il doit quitter quand son père est nommé dans la province du Tajima. Loin de son aimée, Kunisuké se lamente. Toutes ses lettres restent sans réponse, et les années passant, son inquiétude grandit. Il finit par retourner à la capitale et, il apprend que la femme, souffrante, a quitté les lieux. Kunisuké est désespéré et ses recherches demeurent vaines. Il part alors à l’aventure sur un cheval. Il se rend dans la partie ouest de la capitale, où il pense trouver une connaissance de la femme. Devant une maison, il aperçoit une jeune fille qui a été au service de celle qu’il recherche. Il entre dans la maison et trouve enfin celle qu’il aime tant. Celle-ci se coiffe et détourne son visage. Il l’entoure de ses bras, s’épanche sur toutes les souffrances qu’il a endurées. Mais elle ne répond mot et se met à sangloter. Alors qu’elle lui tourne toujours le dos, il la force à se retourner et s’aperçoit qu’elle a perdu ses deux yeux. La femme, questionnée, secouée de sanglots est incapable de répondre. C’est la servante qui raconte à Kunisuké que sa maîtresse, n’ayant aucune nouvelle, ne recevant aucune lettre, est tombée malade et a quitté le palais où elle servait. Elle est arrivée là où elle se trouve aujourd’hui et a fini par succomber, malgré les soins qu’elle lui prodiguait. Alors elle a déposé le corps de la femme dans une lande proche, mais vers midi, elle est revenue à la vie. Mais entre-temps les corbeaux l’ont défigurée. Depuis la femme désire rester cachée de tous. Alors Kunisuké se demandant quel péché peut entraîner une telle rétribution, décide de se retirer et monte sur le mont Hiéi, où il devient le disciple de Keiso qui lui transmet les liturgies secrètes du Shingon. |
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TC0165 | TE018383 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 130, pp. 240-241 | Charles, abbé du monastère cistercien de Staffarda, avant de devenir évêque de Turin, raconte à Herbert un miracle qui s'est produit dans la maison de son père. Un homme qui travaille pour le père de l'évêque tombe malade et décède. Dans la nuit, on entend un gémissement ; le père se précipite et trouve le mort ressuscité, se plaignant du prince de Clermont-Ferrand qui, rencontré après sa mort au sein d'une foule de damnés, a mis son armure brûlante sur ses épaules, laissant des traces visibles à son réveil. A partir de ce moment, guéri, l'homme vit une vie meilleure. |
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TC0165 | TE018385 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 132, pp. 243-245 | Arnold, abbé du monastère cistercien de Beaulieu-en-Rouergue, raconte à Herbert un miracle que le prieur du Chalard a vu de ses propres yeux. Une femme de la région de Limoges, mariée, vit religieusement, priant et jeûnant régulièrement. Mais elle ne trouve pas le courage de confesser un grave péché commis dans sa jeunesse, malgré l'insistance de son prêtre et de son prieur. Cependant presque tous les jours, la femme confesse son péché à la Vierge Marie avec pénitence et souffrance. Elle meurt sans confession, son enterrement est retardé jusqu'à l'arrivée de sa fille. C'est alors qu'elle ouvre les yeux comme si elle se réveillait. Interrogée par le prêtre, elle confesse son péché de jeunesse et explique ce qui lui est arrivé. Après sa mort, elle est confiée aux démons afin de recevoir un juste châtiment, mais Marie arrive et réprimande les démons pour avoir osé attaquer sa servante avant le jugement divin. Devant Dieu, Marie demande que la femme soit pardonnée, mais comme il n'est pas possible d'être sauvé sans confession, Dieu renvoie l'âme de la femme dans son corps. Une fois confessée, elle meurt une seconde fois. |
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TC0165 | TE018384 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 131, pp. 241-243 | Éverard des Barres, maître des Templiers depuis 1148, quitte la vie séculière pour devenir moine à Clairvaux, où il vit pendant vingt-huit ans. Inquiet de ses erreurs passées, il a un jour une vision du Christ annonçant que ses péchés lui sont pardonnés. Il raconte à Herbert un événement mémorable en Allemagne, dont il a entendu parler à son tour par des compagnons fiables. Un noble chevalier meurt, et après un certain temps, rouvre les yeux. Tous lui demandent avec étonnement ce qui s'est passé. Il répond à sa femme et à son frère présents qu'après sa mort, il a été conduit devant un tribunal. Le verdict tombé, il comprend qu'il est condamné - mais grâce à l'intercession de quelques saints, il a la possibilité de revenir à la vie pour compenser deux péchés : des dettes et un mariage illicite. S'adressant à sa femme, il lui dit que puisqu'ils étaient parents de sang, ils n'auraient pas dû se marier ; il lui demande d'entrer au monastère et de prier pour eux deux. Elle accepte volontiers, et le chevalier appelle ses débiteurs, demandant à son frère de leur rembourser ce qu'il leur doit. Un juif arrive et réclame une dette de 300 sous. Éverard lui dit qu'il n'a aucun droit au ciel ou sur terre, mais ne voulant pas le juger avant sa mort, il le paie malgré tout. Après une longue discussion, il meurt. |
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TC0165 | TE018282 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 42, pp. 81-85 | Un adolescent allemand de 14 ans s'arrête à Clairvaux, sur la route de Paris. Son professeur, dès qu'il voit le lieu et les moines, décide d'entrer dans l'ordre cistercien et l'invite à faire de même. Mais le jeune homme, hostile aux Cisterciens (et qui prie même Dieu de ne jamais lui donner envie d'entrer dans cet ordre), s'obstine à refuser. Cette nuit-là, il fait un rêve dans lequel on lui dit qu'il mourra s'il va à Paris ; le lendemain, il fait un autre rêve dans lequel il se trouve plongé dans laboue d'un puits, avec saint Jean et un autre saint qui lui apparaît sous la forme de saint Bernard et de Gérard, le portier du monastère. Le jeune homme leur promet de devenir moine. Il est libéré du puits et le lendemain il est accueilli par Saint Bernard dans l'ordre, où il reste, malgré le fait que son maître (ayant changé d'avis) tente de l'en détourner. Un confrère voit le Christ descendre de la croix pour embrasser l'adolescent, et raconte sa vision à Herbert. Une autre fois, le jeune garçon rêve qu'il entre dans une pièce où se trouve le Christ crucifié avec sa mère et saint Jean sur le côté. L'odeur de cette pièce l'accompagne pendant trois jours. Un jour, il entend l'harmonie des voix angéliques, ce qui le comble de bonheur pendant longtemps, même après que le son ait disparu de ses oreilles. Un jour de Pâques, alors que la résurrection est célébrée dans le chœur, il a une vision du Christ lui montrant ses mains percées de clous, sur lesquelles il pleure de joie, ne sachant pas que la vision lui est réservée. Dans sa vision la plus importante, un jour de Pentecôte, il voit la Trinité, mais il ne peut l'expliquer avec des mots. Après 26 ans à Clairvaux, le moine décède. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'Herbert peut divulguer les visions que le moine lui a racontées. |