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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Lait | Milk | Milch | Leche | Latte
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002783 | Jordanus de Pisis | Esempi : 149 | La femme qui sauva sa mère grâce au lait de son propre sein. Une femme est emprisonnée et condamnée au jeûne par l’empereur; sa fille la maintient en vie en lui donnant son propre lait; en l’apprenant, l’empereur la libère de la condamnation. | |
TC0011 | TE003083 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 126a-b | Le vin signifie la joie et la divinité du Christ; le lait signifie la pureté du corps et l’humanité du Christ. Nous pouvons acheter ce pain et ce lait par les prières afin de pouvoir contempler la divinité et l’humanité du Christ au paradis. | |
TC0011 | TE003142 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 169b (1) | Le lait est du sang cuit dans les seins. Le sang du Christ a été cuit dans son corps par l’amour et dans le coeur des hommes par la méditation et la dévotion. | |
TC0011 | TE002949 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 53b (2) | Seul le sang du christ peut blanchir, car il est de même nature que le lait. | |
TC0020 | TE003763 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 238 | Une femme allaite son époux prisonnier condamné, par son seigneur, à mourir de faim. Celui-ci, apprenant le dévouement de cette femme, libère le mari. |
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TC0020 | TE003576 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 51 | Une vieille laitière portant son lait au marché réfléchit en chemin à la façon dont elle peut devenir riche grâce à la vente de son lait. Absorbée par ses calculs, elle fait tomber son pot de lait. |
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TC0020 | TE003833 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 308 | Ceux qui au moment de la conversion sont enthousiastes, puis peu à peu s’attiédissent, sont comme l’oiseau que les Français appellent " bruer" : il commence par attraper de grands oiseaux, puis la deuxième année chasse des plus petits, enfin la troisième année il n’attrape plus que de la vermine, et finalement meurt de faim (308a). Ces mauvais chréétiens sont comparables aux enfants qui épuisent le lait de nombreuses nourrices sans jamais grandir et qu’on appelle " chamium" (changelin) en France (308b). |
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TC0029 | TE005228 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : X. D'une abesse que Nostre Dame délivra de confusion, p. 268-275 | Préambule (v. 1-12). ~ Tentée par le diable, une pieuse abbesse se laisse séduire par un abbé et devient enceinte (v. 13-20). Le diable donne l’alarme au couvent et dénonce le scandale à la prieure, qui tient conseil avec les autres religieuses (v. 21-40). Le chapitre est convoqué, et on annonce à l’abbesse confondue qu’on portera plainte à l’évêque (v. 41-52). Celui ci, informé de l’affaire, la fait examiner par trois dames qui constatent la grossesse (v. 53-76). L’abbesse emprisonnée se recommande à la Vierge qui apparaît pour la délivrer et confier l’enfant nouveau né à un saint ermite (v. 77-112). Celui ci s’inquiète sur la manière de nourrir le petit, mais le problème trouve une solution miraculeuse, une biche ayant cherché refuge dans sa cabane pendant une chasse dans la forêt (v. 113-36). L’abbesse, toujours en prison, proteste de son innocence et demande à être jugée (v. 137-68). Les trois dames l’examinent une seconde fois et doivent reconnaître qu’elles se sont trompées (v. 169-80). Après avoir été réintégrée dans ses droits, l’abbesse se confesse à l’évêque, avouant qu’elle a réellement péché et qu’elle n'a été sauvée que grâce à la Vierge Marie (v. 181-92). L’évêque se rend, avec une grande suite, à l’ermitage pour chercher l’enfant qu’il baptise et à qui il donne son propre nom (v. 193-200). L’abbesse sert désormais fidèlement Notre Dame (v. 201-04). ~ Prière (v. 205-08). |
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TC0033 | TE005977 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 124 | UNE SUBSTANCE AMERE ENDUISANT LE SEIN. Un ancien conseilla à un jeune homme en proie à la tentation d’imiter la nourrice qui applique sur son sein une substance amère pour sevrer le petit enfant. Pour résister à la tentation, il devait penser à l’amertume de l’enfer. | |
TC0124 | TE014883 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 7 [527] | Autrefois, un moine qui disait chaque jour les heures de la Vierge en privé tomba gravement malade et fut sauvé par celle-ci : elle l’allaita, lui parla, et le guérit en touchant de ses doigts son cou et sa gorge. |
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TC0131 | TE008159 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 705, 7-12 | JEUNESSE DE SAINT BERNARD. 7/ Après avoir fait ses études à Paris, il revint dans son pays et avec trente-cinq compagnons il demanda le vivre et le vêtement au deuxième abbé de Cîteaux, qui les reçut tous comme moines. 8/ Quelque temps après, l’abbé lui commanda de prêcher devant l’évêque de Châlons; saint Bernard voulut refuser, mais son abbé persista. 9/ Saint Bernard en oraison devant Notre-Dame s’endormit. Et Notre-Dame lui mit sa sainte mamelle dans la bouche et lui enseigna la science divine. 10/ Dès lors il devint l’un des plus intelligents prédicateurs de son temps et il prêcha devant l’évêque. 11/ Puis son abbé l’envoya sur le site de Clairvaux. Dieu construisit par lui l’église de Clairvaux et plusieurs abbayes cisterciennes. 12/ Il y reçut sept cents moines durant sa vie. |
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TC0137 | TE012522 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 60 | Le lait de la sainte Vierge. Un clerc très devoué à la Vierge est accablé par une maladie qui le pousse à se mordre la langue et les lèvres. Appellée par un ange, la Vierge lui apparaît et le guérit en l’allaitant à son sein. |
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TC0137 | TE012523 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 61 | La fille qui allaitait sa mère. Une femme condamnée à la mort est enfermée dans une prison afin qu’elle y meurt de faim. Sa fille obtient la permission de la visiter et pendant douze jours la nourrit de son lait. | |
TC0137 | TE012521 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 59 | Le palais démontable du Grand Khan et le lait des juments blanches. Le Grand Khan possède dans la cité de Xiandu un palais démontable avec un grand parc. Le Grand Khan habite ici seulement les mois de juin, juillet et août, et le 28 août de chaque année il fait recueillir le lait de ses 10000 juments blanches parce que les astrologues lui ont dit que sa famille, les animaux et les récoltes aspergés de e lait seront protègés. |
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TC0138 | TE019781 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 639 | La sainte Vierge guérit avec son lait un homme pieux. | |
TC0138 | TE020159 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 733A | La laitière et le pot au lait. | |
TC0140 | TE013809 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXI, 1. | Deux hommes de Vérone parient sur un cheval. Le vainqueur reçoit un poulain et est contraint de le faire allaiter par une chèvre. Une fois grand, celui-ci saute et se comporte comme une chèvre. | |
TC0142 | TE018568 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 26 | Le démon entra dans le corps d‘une fillette de cinq ans sur un mot de son père qui, irrité de la voir 'mâcher' du lait, l'envoya au diable. La fille n'en fut délivrée que plusieurs années plus tard, déjà adulte, quand on l'eut amenée à S. Pierre de Rome. | |
TC0155 | TE016157 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 29 | Un clerc très dévot à la Vierge Marie souffre d’une grave maladie de la bouche. Son ange gardien reproche à la Vierge de ne pas l’aider. La Vierge apparaît et allaite le clerc. Celui-ci est aussitôt guéri. | |
TC0157 | TE017503 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 166, p. 231, l. 9 – p. 232, l. 8 | Le neveu de Pierre Damien lui a rapporté cette histoire, qu’il a entendue lorsqu’il étudiait en Gaule. Un clerc du diocèse de Nevers tomba malade, et se trouva mourant. Il continuait à prier, comme à son habitude, les heures en l’honneur de Marie. Alors que tout espoir semblait perdu, la mère de Dieu lui apparut et lui donna de son lait. Il en fut guéri. On dit qu’alors, quand il rejoignit ses frères qui chantaient dans l’église, on pouvait encore voir une trace de lait sur ses lèvres. La vierge avait donné son lait aux lèvres-mêmes qui chantaient ses louanges. |
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TC0158 | TE016649 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 202 | Le brahmane qui cesse de traire sa vache un mois.– Un brahmane cesse de traire sa vache pendant un mois dans l'espérance d'avoir au bout d'un mois trente fois plus de lait qu'il n'en a en un jour. Aussi sottement agit celui qui cherche à accumuler des richesses en se proposant de se montrer charitable plus tard (cf. n° 238). | |
TC0158 | TE016449 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 23 | La fille de l'ascète et de la biche et ses cent fils.– La fille de l'ascète et de la biche a été épousée par un roi; elle accouche de cent oeufs; ces oeufs sont placés dans une cruche qu'on jette dans le fleuve : recueillis par le roi du royaume d'aval, ils donnent naissance à cent fils; quand ceux-ci sont devenus grands, ils vont attaquer le royaume d'amont; pour les arrêter, leur mère presse ses seins d'où jaillissent des jets de lait qui tombent dans la bouche des cent fils. | |
TC0158 | TE016882 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [G] | Les mille fils d'Uddiyâna (autre rédaction du conte précédent).– La fille de l'ascète et de la biche donne naissance à mille feuilles de lotus qui, jetées dans le Gange, sont recueillies par le roi d'Uddiyâna; sur chaque feuille, il y avait un petit garçon. Ces mille fils attaquent leur père, et la mère, montant sur une tour, presse ses seins et envoie un jet de lait dans la bouche de chacun d'eux. |
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TC0158 | TE016471 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 44 | Le Brahmane qui supporte les affronts.– L'ermite Ksântivàdin refuse d'indiquer au roi la direction qu'a prise un cerf poursuivi par celui-ci; le roi, irrité, coupe successivement toutes les parties du corps du saint homme; Ksântivâdin n'en conçoit aucun sentiment de haine et la preuve qu'il a pitié de ce méchant roi, « comme une mère aimante a pitié de son enfant », c'est que du lait ruisselle de ses bras. Le frère cadet de l'ermite survient et remet ses membres en place. |
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TC0158 | TE016881 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [F] | Les cinq cents fils d'Udayana.– La fille de l'ascète et de la biche épouse le roi Udayana; elle accouche de cinq cents œufs. De ces œufs naissent cinq cents fils. Le roi Sa-tan-pou, qui les a recueillis, entre en guerre contre Udayana. Celui-ci place sa femme face aux ennemis sur un éléphant blanc, de ses seins sortent cinq cents jets de lait qui tombent dans la bouche de ses fils qui reconnaissent leurs parents et, la guerre prend fin (cf. n° 23). |
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TC0158 | TE016763 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 313 | Traire l'ânesse.– Les habitants d'un royaume de la frontière ne connaissaient pas les ânes, mais ils avaient entendu dire que le lait d'ânesse est excellent. Ils se mirent donc à traire un âne, qui par l'oreille, qui par la tête, qui par le pied, qui par la queue, etc., et furent la risée de tout le monde. | |
TC0158 | TE016629 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 185 | Les deux laitiers.– Deux hommes pauvres portent chacun une jarre de lait fermenté au marché. Le chemin étant glissant après la pluie, l'un d'eux retire, au préalable, le beurre du lait et l'autre emporte ensemble le beurre et le lait. Ils tombent tous deux; mais le premier éprouve une perte légère et le second a perdu toute sa marchandise. | |
TC0158 | TE016981 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 439 | Le roi qui ne pouvait être guéri que par du lait de lionne.– Un roi ne peut être guéri que par du lait de lionne; un homme enivre une lionne et trait son lait qu'il apporte au roi. Mais les organes de cet homme sont en guerre entre eux: sa langue pour se venger des autres organes déclare que le lait n'est que du lait d'ânesse. Par bonheur, un arhat explique ce qu'il en est. |
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TC0158 | TE017042 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 500 | Le sûtra du prince héritier Sudâna (Siu-ta-na).– Le roi Çibi possédait ving mille épouses, mais n'avait pas de fils. Lorsque enfin une de ses femmes eut un garçon, on le nomma Sudâna parce qu'à sa naissance le lait jaillit spontanément du sein des vingt mille épouses (sanscrit Sudhâna; vraisemblablement racine dhâ qui signifie «téter»). Dès son enfance, il se distingue par sa libéralité. Il épouse la fille d'un roi, Mâdrî, dont il a un fils et une fille. Voulant se conduire selon la pâramitâ de charité, il demande à son père toutes les richesses du trésor royal pour les offrir à son peuple. Son père les lui donne. Un roi rival demande l'éléphant blanc du roi. Le prince héritier l'accorde et encourt ainsi la colère de son père, qui l'exile dans la montagne T'an-t'o. Sa femme exige qu'il l'emmène avec leurs deux enfants. Ils partent au milieu des larmes du peuple. En route, il cède son cheval à un brahmane qui le lui demande et s'attelle lui-même à son char. II donne successivement ses vêtements, ceux de sa femme et de ses enfants à d'autres brahmanes. Après mille aventures ils arrivent dans la montagne où un religieux enseigne la Loi au prince héritier tandis que Mâdrî et les enfants cherchent leur nourriture dans les bois. Un brahmane vient un jour lui demander ses deux enfants; il les lui donne en l'absence de Mâdrî, qui, après avoir exprimé son désespoir, reconnaît qu'elle s'est engagée à ne s'opposer à aucun désir de son mari. Çakra, transformé en vieux brahmane qui a douze sortes de laideurs, vient demander au prince héritier de lui donner son épouse. Il y consent. Çakra reprend alors sa forme de roi des devas et promet au prince que ses enfants seront vendus dans son pays, qu'ils ne souffriront pas de privations et que lui et les siens reviendront dans le royaume d'où ils sont exilés. Les enfants sont vendus par le brahmane à leur grand-père et le vieux roi donne l'ordre d'aller chercher son fils, qui est reçu en grande pompe, et qui, après sa mort, devient le Buddha. |
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TC0158 | TE016954 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 418 | Entretiens du roi Ménandre et de Nâgasena.– Le roi Ménandre veut s'entretenir avec le bhiksu Nâgasena; il lui envoie un vase de lait fermenté, plein jusqu'au bord, voulant signifier par là : «Ma sagesse est complète; qui pourrait y rien ajouter ?» Nâgasena renvoie le vase en enfonçant dans le lait fermenté cinq cents aiguilles. Alors le roi le fait venir et l'interroge sur la manière d'obtenir la sagesse, sur l'impermanence, sur la persistance de l'individualité après la mort, sur la raison pour laquelle le soleil nous chauffe moins en hiver qu'en été. |
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TC0158 | TE016439 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 14 | Le prince Sudàna.– Cf. vol. III, n° 5oo. Le sûtra du prince héritier Sudâna (Siu-ta-na).– Le roi Çibi possédait vingt mille épouses, mais n'avait pas de fils. Lorsque enfin une de ses femmes eut un garçon, on le nomma Sudâna parce qu'à sa naissance le lait jaillit spontanément du sein des vingt mille épouses (sanscrit Sudhâna; vraisemblablement racine dhâ qui signifie «téter»). Dès son enfance, il se distingue par sa libéralité. Il épouse la fille d'un roi, Mâdrî, dont il a un fils et une fille. Voulant se conduire selon la pâramitâ de charité, il demande à son père toutes les richesses du trésor royal pour les offrir à son peuple. Son père les lui donne. Un roi rival demande l'éléphant blanc du roi. Le prince héritier l'accorde et encourt ainsi la colère de son père, qui l'exile dans la montagne T'an-t'o. Sa femme exige qu'il l'emmène avec leurs deux enfants. Ils partent au milieu des larmes du peuple. En route, il cède son cheval à un brahmane qui le lui demande et s'attelle lui-même à son char. II donne successivement ses vêtements, ceux de sa femme et de ses enfants à d'autres brahmanes. Après mille aventures ils arrivent dans la montagne où un religieux enseigne la Loi au prince héritier tandis que Mâdrî et les enfants cherchent leur nourriture dans les bois. Un brahmane vient un jour lui demander ses deux enfants; il les lui donne en l'absence de Mâdrî, qui, après avoir exprimé son désespoir, reconnaît qu'elle s'est engagée à ne s'opposer à aucun désir de son mari. Çakra, transformé en vieux brahmane qui a douze sortes de laideurs, vient demander au prince héritier de lui donner son épouse. Il y consent. Çakra reprend alors sa forme de roi des devas et promet au prince que ses enfants seront vendus dans son pays, qu'ils ne souffriront pas de privations et que lui et les siens reviendront dans le royaume d'où ils sont exilés. Les enfants sont vendus par le brahmane à leur grand-père et le vieux roi donne l'ordre d'aller chercher son fils, qui est reçu en grande pompe, et qui, après sa mort, devient le Buddha. |
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TC0158 | TE016687 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 238 | Le sot qui amassait le lait de sa vache.– Un sot cesse de traire sa vache pendant un mois dans l'espérance d'avoir beaucoup de lait à la fois : quand il veut traire sa vache, le lait est tari (cf. n° 202). |
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