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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Baiser | Kiss | Kuss | Beso | Bacio
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001416 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 51 | Une jeune fille raconte en confession à Thomas de Cantimpré qu’elle a frappé un prêtre qui voulait l’embrasser, et lui a fait saigner le nez. Il lui ordonne d’agir toujours de même pour protéger sa chasteté. Ce qui fait rire tous ceux qui étaient là. |
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TC0003 | TE001570 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 10(3) | Un saint père baise les mains d’un frère qui lui avait volé du pain. | |
TC0010 | TE000838 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 78, 2 | Le diable donne peine et tourment à ceux qui le servent. Sur la promesse que désormais rien ne lui manquera, un homme fit hommage au diable en l’embrassant sur la bouche. Il put alors s’enrichir en volant impunément de l’argent et des draps dans les foires; et quand il était mis en prison, il était aussitôt délivré. Un jour cependant, le diable le laissa en prison, lui faisant croire qu’il l’aiderait au moment de la pendaison. Il lui fournit en effet la corde pour le pendre, qui était la seule chose dont il avait besoin à ce moment précis. | |
TC0011 | TE003126 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 157a | Le Christ en croix a penché la tête comme le fait un ami pour obtenir un baiser de son ami. Dieu a deux lèvres pour embrasser l’homme : la gloire et la grâce; l’homme en a aussi deux pour embrasser Dieu : la vérité et la paix. | |
TC0011 | TE003147 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 172b (2) | Les quatre baisers faits au Christ : ceux de sa mère en signe d’amour, de Syméon en signe de révérence et d’honneur, de Marie Madeleine en signe de réconciliation et de Judas en signe de trahison. | |
TC0020 | TE003767 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 242 | Dans certains endroits, les concubines des prêtres sont honnies, au point que personne ne veut donner ou recevoir d’elles le baiser de paix durant la messe pour ne pas en perdre le mérite. Pour ce moquer d’elle, le peuple utilise une formule magique en français - " je vaus convie sorriz et raz, que vos n’aies part en ces tas, ne plus que n’a part en la messe, cil qui prent pais a la presteresse" - qui est prononcée à l’encontre des souris et des rats afin de les tenir éloignés du grain. |
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TC0032 | TE005704 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 34 | Avant d’être pendu, un fils fait mine de vouloir embrasser son père. Il lui arrache le nez avec les dents pour le punir de ne pas l’avoir corrigé. | |
TC0033 | TE006093 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 239 | UN FILS ARRACHE LE NEZ A SON PERE. Un père, fréquentant les tavernes, y emmenait son fils. Celui-ci prit l’habitude des tavernes et des jeux. Devenu grand, il vola son père, puis les voisins, sans que son père ne le corrigeât. Il devint un grand voleur. Condamné à être pendu, il demanda qu’il fût permis à son père de venir. Le fils lui demanda de l’embrasser et de lui pardonner. Il le mordit au point de lui arracher le nez et la lèvre. On l’en blâma. Il répondit qu’il l’aurait tué, s’il avait pu. Car ce n’étaient pas les baillis qui l’avaient conduit au gibet mais son père qui ne l’avait pas corrigé mais bien plutôt corrompu par son exemple. On dit que cela lui valut d’être relâché et qu’il s’amenda. |
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TC0034 | TE006293 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 90 | Avant de mourir, le fils de Lucrèce, condamné à mort, coupe le nez de son père en deux en le mordant pour ne pas lui avoir donné de bons conseils. | |
TC0035 | TE006517 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 7, n° 30b | Joab haïssait Abner. Faisant semblant de l’étreindre, il le tua par ruse d’un coup de poignard. | |
TC0038 | TE006761 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 34 | Une femme embrasse un homme pour le soigner d’une maladie qu’il avait attrapé à cause de son amour. | |
TC0123 | TE006963 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 30 | Un prêtre très pieux priait Dieu sans cesse de lui montrer la véritable nature du corps et du sang du Christ. Un jour, pendant la messe, un ange lui annonça que sa prière avait été exaucée. En regardant sur l’autel, il vit le Christ sous la forme d’un enfant. Il le prit dans ses bras et l’embrassa. Puis, à sa prière, l’enfant reprit la forme de l’hostie. |
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TC0123 | TE007113 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 170 | Un chevalier breton vit en songe les ordres religieux rassemblés autour d’une échelle dressée vers le ciel, sur laquelle se tenait un moine. Le Christ descendit du ciel le long de l’échelle et embrassa le moine. Un évêque apprit au chevalier que ce moine, un Cistercien nommé Pierre, vivait dans un monastère voisin. Le lendemain, le chevalier se rendit dans le monastère, fit appeler le moine et lui raconta la vision. | |
TC0123 | TE006971 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 38 | Un paroissien voyait régulièrement, à la messe, le Christ apparaître et embrasser le prêtre. Un jour, le prêtre envoya son chien tuer le porc d’un voisin pauvre, car l’animal piétinait son jardin. Au cours de la messe qui suivit, le Christ n’apparut pas. Le paroissien prévint aussitôt son curé. Celui-ci fit pénitence et la vision réapparut. |
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TC0123 | TE007014 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 81 | Un frère mourant désespérait de son salut et refusait les derniers sacrements, malgré les exhortations de tous ses frères. Un frère médecin, après avoir longuement prié pour lui, se saisit du crucifix de l’oratoire, le cacha dans ses vêtements, et le présenta brusquement au mourant en lui disant de l’embrasser. Cédant à tant de sollicitude, celui-ci s’exécuta. Au contact de la croix, il fondit en larmes et retrouva enfin l’espérance. Je tiens ce récit du frère médecin, mais il ne voulut pas me donner le nom du moine en question. | |
TC0124 | TE015221 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 26 [850] | Un frère de Clairvaux eut la vision du Seigneur le bénissant et lui-même étreignant et baisant la main céleste. | |
TC0124 | TE015231 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 36 [860] | Vision rapporté par Ménard, abbé de Mores : le Christ de la croix qu’embrassait saint Bernard détacha ses bras pour étreindre son adorateur. | |
TC0129 | TE007336 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 229a | Saint Pierre guérit la fille du prince Bojas en l’embrassant et libère le pape Alexandre emprisonné. |
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TC0131 | TE008936 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 054, 1-17 | ARRESTATION DE JESUS. 1/ Ensuite arrivèrent les juifs avec des épées et des lanternes. 2/ Jésus leur demanda trois fois: Qui cherchez-vous? Et trois fois ils tombèrent. 3/ Et ils ne purent s’emparer de lui jusqu’au moment où il leur permit de le faire. 4/ Saint Pierre coupa alors l’oreille à un valet et Jésus la lui remit en disant: 5/ Pierre, range ton épée. Quiconque frappera de l’épée périra par l’épée. Ne crois-tu pas que si je le voulais mon Père du ciel m'enverrait douze légions d’anges pour me défendre de mes ennemis ? 6/ Celui qui reçoit le corps de Jésus-Christ indignement, il est semblable à Judas qui le trahit en l’embrassant. 7/ En lui rendant son baiser Jésus lui dit: Mon ami, qu’es-tu venu faire? 8/ Lui qui était la vérité, comment pouvait-il l’appeler ami sans mentir? 9/ Il fit exprès de l’appeler ami justement parce que sa trahison lui permettait de racheter le genre humain qui s’était perdu par le péché. 10/ Il lui dit : Qu'es-tu venu faire ? Il faut comprendre : 11/ Toi qui étais si grand qu’on te plaçait parmi les douze princes qui siègeront au Jugement sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël; 12/ Toi qui étais l’intendant de la maison de l’empereur du monde et qui portais la bourse de tout ce qu’il possédait dans la vie qu’il s’était choisie; 13/ pour trente malheureux deniers, tu livres à une mort honteuse celui qui t'avait comblé de bienfaits et que tu trahis sans qu’il l’ait mérité. 14/ On peut poser la question: Pourquoi donc lui confiait-il sa bourse en sachant qu’il était traître et voleur? 15/ Il voulait montrer qu’il faisait peu de cas des richesses en les confiant à un voleur. 16/ Il n'avait pas l’intention de lui confier sa véritable épouse et amie notre mère sainte Eglise, 17/ qu’il confia à saint Pierre, le sachant honnête homme et solide. |
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TC0131 | TE008153 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 698, 1-3 | NOTRE-DAME EMBRASSE UN MOINE SUR LA BOUCHE. 1/ Notre-Dame apparut une nuit à un saint moine qui la pria de daigner lui permettre de lui baiser les pieds. 2/ Elle répondit: "A Dieu ne plaise que la bouche qui si souvent a célébré nos louanges, à mon fils et à moi, me baise les pieds." Et aussitôt elle l’embrassa sur la bouche. 3/ Le moine eut ainsi la meilleure raison d’avoir la plus grande joie qu’il ait eue en sa vie. | |
TC0131 | TE009249 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 014, 1-7 | LE PROCES DES QUATRE VERTUS. 1/ On voit ici illustré ce que dit le Saint-Esprit par le prophète: Miséricorde et Vérité se rencontrèrent et Justice et Paix s’embrassèrent. 2/ Ce sont les quatre vertus qui règnent en Dieu, ses quatre filles, dont la reine est Miséricorde, qui procure le salut du genre humain. 3/ Les théologiens imaginent une discussion au ciel entre ces quatre vertus: 4/ Justice et Vérité avaient de leur parti Dieu en la personne du Père. 5/ Miséricorde et Paix avaient de leur côté Dieu en la personne du Saint-Esprit. 6/ Dieu en la personne du Fils en fut juge et partie et il en paya pour nous les dépens quand il souffrit la mort sur la croix; 7/ car selon Justice et Vérité nous avions mérité d’être damnés, mais Miséricorde et Paix obtinrent de la Trinité notre salut. | |
TC0131 | TE008155 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 702, 1-7 | MIRACLE DES FEMMES RIVALES. 1/ Une femme pratiquait plusieurs exercices de dévotion à Notre-Dame et de tout son coeur elle la priait de couvrir de honte une femme qui lui détournait son mari. 2/ Notre-Dame lui dit de retourner chez elle, car elle ne l’exaucerait pas, parce que cette autre femme lui témoignait la même piété. 3/ Quand elle rencontra sa rivale, elle lui dit: "Ah, méchante femme, ce sont les diables qui t'ont rendue si pieuse! 4/ En effet, parce que tu dis tous les jours cinq Ave Maria en son honneur, Notre-Dame m'a dit qu’elle ne me rendrait pas justice contre toi." 5/ A ces mots, l’autre lui demanda pardon et lui dit: "Puisque Notre-Dame se souvient de moi, je te promets que ton mari ne viendra plus chez moi. 6/ Et je te prie que tu me pardonnes de lui avoir par ma lâcheté permis d’y venir. 7/ Ainsi Notre-Dame réconcilia ces deux femmes. Elles s’embrassèrent en faisant la paix. | |
TC0131 | TE008469 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 335, 1-4 | SAINT MARTIN BAISE UN LEPREUX. 1/ Le très humble saint Martin sur le grand pont de Paris embrassa un lépreux qui fut aussitôt guéri de sa lèpre. 2/ Dieu fit voir là que la vraie humilité lui plaisait dans le bon saint Martin et dans tous les coeurs où elle réside. 3/ Cette vertu est une de ses filles préférées et qui nous est à tous plus nécessaire. 4/ Car, autant orgueil est la source de tous les péchés, autant humilité est celle de toutes les vertus. |
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TC0131 | TE008257 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 139, 1-9 | MIRACLE DE LA PAIX DE LA MESSE. 1/ Un chevalier demanda à son écuyer de lui rapporter le baiser de paix qu’il recevrait à la messe, 2/ car il ne pouvait y aller, étant trop malade; l’autre le fit. 3/ Et quand il eut reçu la paix de son écuyer, le chevalier ne tarda guère à rendre saintement son âme à Dieu. 4/ Et à cause de la grande foi qu’il avait eu à recevoir la paix, l’hostie consacrée 5/ apparut à tous les assistants fixée à sa bouche. 6/ Nous pouvons comprendre ici que si nous recevons avec piété le baiser de paix à la messe, 7/ nous recevons Dieu spirituellement avec une participation à tous les mérites de la messe. 8/ Celui qui a conscience d’être en péché mortel ne doit pas recevoir ce baiser de paix 9/ et on ne doit pas le recevoir si on n'est pas à jeun. |
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TC0138 | TE019814 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 672 | La main coupée d'un pape rendue miraculeusement par la Vierge. |
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TC0138 | TE020206 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 906B | Un quêteur donne à baiser une croix brûlante à une femme pour se venger de son avarice. | |
TC0139 | TE016059 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple142 pp.103-104 du texte hébreu | Un homme avait trois filles, l’une voleuse, la deuxième paresseuse, et la troisième médisante. Un homme vint lui demander la main de ses trois filles pour ses trois fils, mais le père le prévint qu’elles avaient chacune un vice. L’autre insista malgré tout, et tous se marièrent. Le beau-père donna à la paresseuse tous les serviteurs qu’elle désirait; à la voleuse il confia les clés de toute la maison et elle n’avait plus besoin de voler; quant à la médisante, il venait chaque matin la saluer et l’embrasser sur le front après le départ de son mari en espérant qu’elle serait heureuse ainsi et n’aurait pas besoin de médire. Un jour, le père vint rendre visite à ses filles. Les deux premières bénirent leur père pour leur mariage et se déclarèrent très heureuses, mais la troisième se plaignit amèrement de son beau-père en l’accusant de vouloir la séduire. Elle proposa à son père de se cacher et de voir la scène le lendemain. Lorsque le beau-père vint à son habitude la saluer et l’embrasser, le père se méprenant sur ses intentions, le tua. Les fils trouvant leur père mort, tuèrent leur beau-père. Entendant sa fille pleurer amèrement, ils la tuèrent également. Voilà où mène la médisance. Elle tue au moins trois personnes, celle qui médit, celle qui entend la médisance, et celle sur qui l’on médit. | |
TC0140 | TE013631 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), VII, 2. | Un fils, mal éduqué par son père, mène une mauvaise vie et est condamné au gibet : sur le point de mourir, le garçon se rapproche du père, comme pour le baiser, et lui arrache le nez avec ses dents, lui reprochant de ne l’avoir jamais corrigé. |
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TC0142 | TE018923 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 88 | Un convers cistercien apporta à son monastère des cranes de quelques-unes des onze mille vierges de Cologne. Plein de dévotion, il en lava un avec du vin et le baisa. La nuit, cette vierge lui apparut et lui dit qu'elle voulait l'embrasser en signe de sa reconnaissance. Le convers, en se rappelant de ses vœux, détourna la tête et se réveilla ainsi. |
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TC0142 | TE018844 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 2 | En célébrant une messe privée le jour de la Nativité, Godescalc, un moine de Heisterbach, vit l'hostie se transformer en un très bel enfant, juste après avoir prononcé les mots de l’introït Puer natus est nobis (Un enfant nous est né). Émerveillé, Godescalc embrassa l’enfant et le reposa sur l'autel. Afin de ne pas empêcher la célébration, le Sauveur reprit la forme du pain. |
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TC0142 | TE018577 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 33 | Un après-midi, alors que les convers cisterciens dormaient dans leur dortoir, le diable sous l'aspect d'une religieuse bénédictine y pénétra et fit le tour en inspectant les dormeurs. Elle s’arrêta ensuite près d'un convers, l'embrassa sur la bouche et disparut. Un autre frère qui l'avait vu s'approcha et découvrit que ce convers dormait d'une manier très défaite et impudique. Le convers, embrassé par le démon, tomba malade et mourut peu après. |
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TC0142 | TE018790 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 32 | Un jeune chevalier désirait la femme de son seigneur. Désespéré de vaincre la tentation, il vint voir un saint ermite pour lui demander conseil. L'ermite lui suggéra d'invoquer la Vierge Marie pendant un an, ce que le chevalier fit. Au bout d'un an, en sortant de l’église, il vit une dame d'une beauté extraordinaire. La dame lui demanda s'il la trouvait belle et si oui, s’il voulait l’épouser. Le chevalier déclara que oui, et la dame l’embrassa sur la bouche. Puis, elle ajouta: Les noces commencent bientôt et tel jour tu seras présenté à mon fils. Le chevalier comprit alors que c’était la Vierge Marie. Sa tentation cessa complètement. Le jour prédit, chevalier mourut sans ressentir la moindre douleur. |
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TC0142 | TE018876 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 50 | En Espagne, dans un monastère cistercien, il y avait deux moines d'une vie exemplaire. Après dix-sept ans dans l'ordre, l'un d'eux, un fervent dévot de la Vierge Marie, tomba malade. Placé à l’infirmerie, il révéla à son ami que Notre Dame lui avait annoncé qu’il partirait vers le Seigneur le septième jour et qu’elle lui avait donné un baiser pour le remercier de sa dévotion. Le septième jour, il mourut et le prieur du monastère vit en songe une armée de personnes célestes vêtues en blanc entrer dans la cellule du mourant pour l’emmener à la Vierge. |
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TC0142 | TE017955 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 28 | Un jeune homme en se confessant a eu tort de nommer une religieuse qu'il a embrassé. Il nuit alors à sa réputation auprès du confesseur. | |
TC0143 | TE014154 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 59-60 | A l’abbaye de Heisterbach, au temps de la Nativité, un prêtre très simple nommé Godescalc vit, après la transsubstantiation, une hostie prendre l’apparence d’un très bel enfant. Godescalc embrassa alors l’enfant et le reposa sur l’autel où il se transforma à nouveau en pain qu’il put dès lors avaler. Ce même prêtre rapporta à Césaire que la Vierge lui était aussi apparue et la lui décrivit. |
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TC0143 | TE014296 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 135, col. B | En embrassant un crucifix et en se confessant, Christian, autrefois jeune moine de l’abbaye de Heisterbach, obtint de nouveau le don de larmes qui lui avait été soustrait. | |
TC0158 | TE016795 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 341 | Le roi des cerfs couleur d'or.– La première épouse du roi Ta-ming-tch'eng (Grande renommée) a vu un cerf couleur d'or qui volait du Sud au Nord et elle exprime le désir d'avoir sa peau pour en faire un coussin. Le chasseur Chanchö s'engage à retrouver la trace du cerf et à le ramener. Un ermite qu'il rencontre dans la forêt lui indique le lieu où le cerf vient manger les feuilles d'un très grand arbre; mais les flèches ne pouvant atteindre le sommet de l'arbre où se tient le cerf, le chasseur revient auprès de la reine et lui demande par quel moyen il pourrait le prendre. La reine lui dit d'enduire de miel les feuilles jusqu'au pied de l'arbre; il exécute son conseil; le cerf mange ces feuilles et il est pris dans un filet. Quand il est amené devant la reine, celle-ci, dans sa joie, embrasse le roi des cerfs qui perd aussitôt sa couleur d'or. |
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TC0159 | TE017557 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un philosophe en guenilles se voit refuser l’accès au roi. Empruntant de beaux vêtements, les portes du palais lui sont grand ouvertes. Arrivé devant le roi, il embrasse ses propres habits et, quand le roi l’interroge, il lui explique qu’il honore ce qui l’a honoré car les richesses lui ont obtenu ce que sa vertu n’était pas parvenue à faire. | |
TC0165 | TE018310 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 58, pp. 129-130 | L'abbé Abraham de La Prée raconte à Herbert des secrets de sa propre vie. Dans son jeune âge, il cache dans son lit, et ce dès son entrée au monastère, un morceau de tissu neuf pour réparer ses vêtements. Un jour, il le cherche, ne le trouve pas et se confesse. Peu de temps après, alors qu'il fait la vaisselle dans la cuisine, le morceau de tissu tombe du plafond. Le diable responsable du vol ne sait plus quoi en faire après la confession. Homme pieux, pur de corps et d'esprit, il reçoit un jour la visite de la Vierge, à laquelle il est particulièrement dévot, elle lui annonce quelques événements futurs et lui donne un chaste baiser sur les lèvres. Un jour, se disputant avec des Juifs au sujet du christianisme, il sent une terrible odeur qui lui reste dans les narines pendant des jours et qui revient chaque fois qu'il leur parle ou les voit de près. |
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TC0165 | TE018217 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 21, pp. 51-52 | Richard de Curcy, abbé de Savigny, raconte qu'un prêtre de Normandie avait parmi ses paroissiens un homme qui craignait Dieu, et qui voyait chaque jour pendant la messe un enfant glorieux redonner le baiser de paix que le prêtre donnait à l'hôte. Un jour, le prêtre, pris de colère, fait tuer le cochon d'un voisin et le paroissien, n'ayant plus la vision, avertit le prêtre. La vision reprend lorsque le prêtre fait la paix avec son voisin. Le paroissien lui-même, aux jours des Rogations, voit deux groupes d'esprits distincts accompagner les processions. Les bons esprits s'approchent et applaudissent les prêtres qui chantent les psaumes, mais ils s'en vont quand les mauvais esprits rient après avoir entendu les femmes qui chantent des chansons légères. |
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TC0165 | TE018278 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 38, pp. 77-78 | Un autre moine de Clairvaux a une vision dans laquelle il serre et embrasse la main de Dieu qui le bénit. |
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