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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Médecine | Medicine | Medizin | Medicina | Medicina
61 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0006 | TE003392 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 39 (11) | Jacques de Vitry a entendu parler du cas d’un prêtre qui avait avalé une araignée avec le vin de l’eucharistie. Comme on lui faisait une saignée, quelques jours après, l’araignée sortit vivante et intacte de son bras avec le sang. | |
TC0011 | TE003047 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 102a-103b | Le Christ est présenté comme un médecin qui soigne le genre humain malade de la goinfrerie, d’un refroidissement et d’une corruption du sang et des humeurs. Seuls le jeûne, la prière, l’aumône et les larmes de la contrition sont des remèdes valables. L’appétit, la force, le bon teint et l’agilité sont autant de signes de la guérison. |
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TC0011 | TE002946 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 52b (2) | La Passion du Christ est comparable à un calice en bois, contenant un remède amère. | |
TC0011 | TE003167 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 189b | Trois manières de soigner une plaie (péché) : par l’apposition d’un emplâtre (pénitence), par la brûlure et l’incision (tribulations) des parties putréfiées. | |
TC0020 | TE003792 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 267 | Un renard rétorque à une grenouille se vantant de guérir les animaux qu’elle est elle-même pâle et enflée. | |
TC0021 | TE003943 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 17 | On veut soigner une enflure en y posant l’hostie; le diable dit que l’hostie est une médecine pour l’âme, pas pour le corps. | |
TC0032 | TE005684 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 14 | Un pauvre clerc amoureux d’une grande dame la supplie de lui accorder ses faveurs. Elle prend prétexte de la différence de condition qui les sépare pour le convaincre de faire d’abord des études. Devenu maître ès arts, il revient la trouver. Elle pose alors successivement de nouvelles conditions pour accéder a sa requête: qu’il apprenne la médecine ; puis le droit; puis la théologie. Elle le met enfin au défi de trouver dans ses livres le texte qui l’autorise à rompre son mariage. Le clerc peu à peu comprend la vanité de son désir. Il est devenu bon clerc. |
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TC0034 | TE006408 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 160 | Un prince qui ne peut vaincre son ennemi par la force recourt à la mansuétude et au pardon sur les conseils de sa femme comme un médecin qui, devant l’échec d’une thérapie, en essaie une autre différente. Il confie un fief à celui-ci qui devient fidèle. |
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TC0106 | TE015970 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 228 | LE SERPENT TYRUS. — Le serpent appelé tyrus sert à la fois à la fabrication d’un poison mortel et à celle de la thériaque, qui est son antidote. | |
TC0106 | TE015916 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 177 | UN RELIGIEUX SE DÉFINIT COMME UN RAMASSEUR D’HERBES. Un religieux se présente à un autre homme comme un ramasseur d’herbes venu d’une région dont toutes les sources sont souillées. Il raconte qu’un roi lui avait confié la garde de sa fille mais elle devint lépreuse une fois arrivée sur cette terre. Depuis ce jour le religieux cherche des herbes pour la guérir. | |
TC0124 | TE015143 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIX, 5 [773] | Machétès l’ancien enseignait à ne juger personne. Il avait lui-même blâmé ses frères pour trois motifs : se faire enlever les amygdales, avoir une couverture dans sa cellule, et bénir de l’huile pour des laïcs. Il disait qu’il avait encouru lui-même ces trois reproches, ce qui lui avait prouvé qu’un moine se trouve parfois dans des situations qu’il blâmait chez les autres. | |
TC0124 | TE014413 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 18 [75] | Le serviteur d’un vieillard malade qui souhaitait guérir de son infection buvait l’eau avec laquelle il lavait les plaies pour dominer son aversion. | |
TC0124 | TE014412 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 17 [74] | Parole d’un ancien : « Le service aux malades vaut mieux que la mortification personnelle. » | |
TC0124 | TE014357 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 9 [19] | Placilla (Flacilla), l’épouse de l’empereur Théodose, prodiguait en cachette des soins et des secours aux infirmes et aux malades, en se chargeant des tâches ordinairement dévolues aux esclaves. A ceux qui voulaient entraver ses largesses, elle répondait que, sur l’or acquitté à l’empereur, elle offrait pour l’empire les biens qui lui étaient confiés. | |
TC0124 | TE015114 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 22 [745] | Un moine s’était promis de ne jamais toucher son sexe. Le diable lui fit éprouver une grande souffrance. Averti, saint Anselme conseilla au moine une auscultation, mais le moine refusa de palper pour s’informer. Finalement, on l’examina. Il n’avait rien et la douleur cessa. | |
TC0124 | TE014557 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIII, 6 [208] | Un moine de Cluny qui s’était fait saigner à diverses reprises sans la permission de l’abbé Odon, en mourut. | |
TC0124 | TE014838 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 7 [482] | Un jardinier distribuait aux pauvres tout son superflu. Un jour, il commença à mettre de l’argent de côté pour n’être à la charge à de personne s’il tombait malade. Sa jambe se mit à pourrir, et les médecins décidèrent de la lui couper. La nuit précédant l’opération, il se plaignit à Dieu. L’ange du Seigneur lui reprocha son épargne, mais le guérit. Au matin, le médecin le trouva au travail. |
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TC0124 | TE015200 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 5 [829] | Un moine de Clairvaux, de santé délicate, attachait une importance excessive aux aliments et à la recherche de médicaments. Une vision de la Vierge le remit sur la bonne voie. | |
TC0124 | TE014497 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 25 [149] | Un très saint moine nommé Etienne souffrait d’une maladie des parties sexuelles dont il fallut l’opérer. Pendant l’opération, absorbé par des pensées célestes, il ne ressentit aucune douleur. | |
TC0124 | TE014496 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 24 [148] | Benjamin l’Ancien qui avait le don de guérir en imposant les mains devint lui-même hydropique. Mais, tout énorme qu’il fût devenu, il continua de guérir les autres et leur demanda de prier pour son âme, sans se soucier de son corps. | |
TC0129 | TE007238 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 16a-b | Saint Thomas opère de nombreuses guérisons, soit par des médicaments (comme pour le roi des indes), soit en purifiant les malades de leurs péchés. | |
TC0131 | TE008089 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 554, 1-15 | LEGENDE DE PETRONILLE FILLE DE SAINT PIERRE. 1/ Dieu avait donné à saint Pierre le pouvoir de guérir les malades par son ombre. 2/ Mais il refusait de guérir sa fille qui souffrait jour et nuit d’une fièvre continue. 3/ Il la guérit cependant à la demande de ceux qui étaient avec lui, qui ne l’approuvaient pas. 4/ Il leur dit: "Pour que vous croyiez fermement que Dieu m'a donné le pouvoir de la guérir comme les autres, ma fille, je te commande au nom de Dieu de te lever." 5/ Aussitôt elle se trouva guérie si parfaitement qu’elle n'avait perdu ni ses couleurs, ni sa beauté, ni sa force, ni aucune qualité physique: Dieu lui avait tout rendu en la guérissant à la voix de saint Pierre. 6/ Quand le repas fut fini et les grâces rendues, saint Pierre lui demanda: "Ma fille, comment allez-vous? 7/ - Assurément, dit-elle, je me porte mieux que jamais. Je ne sens plus le moindre malaise dans mon corps. 8/ - Ma fille, dit saint Pierre, allez vous recoucher et soyez malade comme devant. 9/ En effet c'est le bon plaisir de Dieu que vous soyez malade; et c'est aussi le mien, car c'est pour votre bien." 10/ Comprenons que Dieu sait ce qu’il nous faut mieux que nous. 11/ Les médecins disent que les maladies nous viennent d’un excès de chaleur ou de froid ou de quelque incommodité. 12/ Mais quand de toute façon nous les avons, il plaît à Dieu que nous les ayons un certain temps pour l’une de ces quatre raisons: 13/ ou bien nous ne connaissions pas Dieu avant d’être malades; ou bien nous ne le craignons pas suffisamment; 14/ ou bien nous ne voulons pas nous garder de certains péchés auxquels nous sommes portés; ou bien nous refusons de faire pénitence pour les péchés que nous avons faits. 15/ C'est pour l’une de ces raisons qu’il plaît à Dieu que nous ayons parfois à souffrir, car nous pouvons en devenir meilleurs et cela ne peut nous nuire. |
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TC0131 | TE008154 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 699, 1-9 | CHIRURGIE DE NOTRE-DAME, SAINT COME ET SAINT DAMIEN. 1/ Un clerc était malade à l’église Notre-Dame de Paris; son cas était jugé désespéré. 2/ Pendant son sommeil Notre-Dame lui apparut avec saint Côme et saint Damien. 3/ Notre-Dame leur demanda: "Que ferons-nous de ce malade? - Madame, il faut l’ouvrir, répondirent-ils. 4/ -Ouvrez-le donc." Aussitôt ils l’ouvrirent et lui retirèrent du corps sa maladie comme un tas de pourriture et d’excréments tout puant. 5/ Puis Notre-Dame le recousit et tous les trois essuyèrent leurs mains au rideau. 6/ Au matin le clerc se trouva en bonne santé et il raconta sa vision. 7/ On trouva mis en tas ce qu’ils lui avaient tiré du corps; on trouva souillé de sang le rideau auquel ils s’étaient essuyé les mains. 8/ Le clerc montra la couture que Notre-Dame lui avait faite. 9/ Depuis ce jour il vécut longtemps, servant Notre-Dame de tout son coeur. |
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TC0133 | TE009421 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 8 | Une femme malade, originaire de Valliliariis, que les médecins ne pouvaient pas soigner, fut amenée au monastère Saint-Pierre-le-Vif de Sens par ses amis et fut guérie après une prière pleine d’humilité adressée à saint Savinien. | |
TC0134 | TE014011 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 38b | La soeur de Moïse est exclue du camp pendant sept jours. Cette exclusion signifie l’excommunication comparable à une médecine, à l’exemple de l’apôtre qui excommunia un fornicateur. | |
TC0134 | TE014008 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 38b | La main de Moïse apparaît recouverte de lèpre en la sortant de son sein mais est purifiée quand il la replace sur son sein. | |
TC0137 | TE012764 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 279 | Les pillules. Frère Philipe de Mazale O.P. étant malade, fut guéri par le médecin Zanibono de Ferrare qui lui donna des pillules à prendre pour éviter la mort. Phillipe ennuyé de prendre les pillules les laissa dans son sac, mais tenaillé par la peur de mourir, il alla trente fois à la selle. Le médecin revint le visiter et quand il apprit que le frère était allé à la selle tant de fois, il lui dit que les pillules avaient fait leur effet. Le frère confessa alors de n’avoir pas pris les pillules. | |
TC0137 | TE012561 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 99 | L’herbe qui empêchait le métal incandescent de brûler la main. Frère Inverando montra qu’en se frottant les bras avec la sève d’une plante, ils pouvaient être immergés sans risque dans du plomb fondu. | |
TC0137 | TE012761 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 276 | Le médecin d’Alexandre le Grand. Alexandre le Grand étant malade fut guéri par son médecin Phillipe qui lui apporta un remède à boire, au moment précis où arriva à l’Empereur une lettre de Parménion, lui disant de se méfier de Phillipe parce qu’il était une personne infidèle. Toutefois Alexandre, confiance dans la loyauté de son médecin, prit le remède. |
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TC0137 | TE012760 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 275 | Le portait d’Hippocrate. Les disciples d’Hippocrate dessinèrent son image et la portèrent à Philomon en lui disant d’apprécier les qualités et le profil moral; celui-ci répondit que la personne dessinée devait être un luxurieux. Les étudiants se mirent alors en colère et s’en allèrent raconter le fait à Hippocrate. Celui-ci répondit que Philomon avait dit la vérité, mais que son âme dominait ses vices et ses péchés. | |
TC0137 | TE012884 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 399 | Plus l’avare accumule plus Dieu lui soustrait. Un jardinier donna comme aumône tout son gain en vivant simplement. Puis il fut tenté par le diable et commença à accumuler les richesses pour sa vieillesse, mais à cause d’une maladie à un pied, il dépensa toute sa fortune pour payer les médecins. | |
TC0137 | TE012476 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 14 | Un paysan de Plaisance reste quarante jours sans manger. Un paysan de Plaisance reste quarante jours sans manger. Ses concitoyens pensent qu’il est un esprit. C’est seulement après lui avoir fait une saignée qu’ils sont convaincus qu’il s’agit bien d’un homme. | |
TC0137 | TE012689 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 204 | L’abbesse enceinte sauvée du déshonneur par l’intervention de la Vierge. Une abbesse, très rigide dans l’observation de la règle et à l’égard de ses consoeurs, fut mise enceinte par l’un de ses serviteurs. Les moniales, mises au courant, envoyèrent une lettre à l’évêque pour les libérer de l’abbesse. Mais la Vierge pour qui l’abbesse avait une grande dévotion, la libéra de sa grossesse et fit porter l’enfant à un ermite. Deux hommes envoyés par l’évêque ne trouvèrent aucun signe de grossesse chez l’abbesse. Toutefois, l’abbesse se confessa à l’évêque qui prit soin de l’enfant et lui succéda dans la charge épiscopale. | |
TC0137 | TE012491 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 29 | Aristote découvre les vertus d’une racine. Aristote, n’ayant pas réussi à guérir un malade, découvre, après la mort de ce dernier, qu’il possède dans le coeur une pierre très dure qu’il ne réussit pas à briser. Il en fait alors la manche d’un couteau qui, par hasard, vient en contact avec une racine et se liquéfie. |
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TC0137 | TE012681 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 196 | L’Impératrice très chaste. Un empereur romain, voulant visiter la Terre Sainte, laissa le pouvoir à sa femme et à son frère. Comme ce dernier la désirait, la femme de l’Empereur décida de l’enfermer dans une tour. Après cinq ans l’Empereur revint et vit son frère pâle à cause de l’enfermement continu. Le frère lui dit qu’il avait dû se défendre des avances de sa femme et ainsi la femme de l’Empereur fut condamnée à mort. Après toutes sortes de tribulations et avec l’aide de la Bienheureuse Vierge, elle réussit à échapper à son sort. Devenue guérisseuse de lépreux grâce à une herbe indiquée par la Bienheureuse Vierge, elle arriva à Rome où elle retrouva ses accusateurs et leur pardonna leurs actions. Ensuite la femme se retira dans un monastère et mourut en odeur de sainteté. |
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TC0137 | TE012793 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 308 | Le roi Charles, père du roi Robert, fut l’ami de l’Ordre Dominicain. Pendant sa vieillesse, le roi Charles II le Boiteux de Naples attrapa une maladie et on lui conseilla comme cure de coucher avec des jeunes femmes. Après sa mort, il apparut à un vieil homme et lui dit qu’il avait souffert de grandes peines à cause de cette cure, qu’il n’avait pas considérée comme dangereuse pour son âme. Cependant grâce aux mérites des prières des frères dominicains, à qui il avait fait beaucoup de faveurs, il était sauvé. | |
TC0137 | TE012743 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 258 | La saignée faite au couvent de Fermo. Un barbier ayant pratiqué une saignée sur un frère s’étonna qu’il ne sorte pas de sang. Il fit bouger le frère et subitement du sang commença à sortir; la même chose arriva aux autres frères saignés. Il pensa que celà était dû à une propriété de la pierre sur laquelle le barbier avait assis les frères pour les saigner. Cependant frère Alexandre de Fermo dit que la pierre n’était pas la cause mais que c?était dû à l’endroit et à la conjonction astrale. | |
TC0137 | TE012740 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 255 | La saignée. Un malade ne pouvait être guéri en aucune manière d’une maladie à la rate. Galien rêva qu’il lui faisait une saignée entre l’auriculaire et l’annulaire, le guérissant de cette manière. | |
TC0138 | TE014090 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 13 | Un dragon vorace vaincu grâce au jeûne d’un saint homme. | |
TC0140 | TE013900 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLI, 1. | Une riche femme dépense son argent pour se faire guérir par les médecins. Ne réussissant pas à retrouver la vue, elle demande le conseil à saint Hilaire qui lui suggère de donner son argent comme aumône. Ainsi, elle est guérie. |
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TC0140 | TE013492 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXXVIII, 3. | A Padoue, une femme souffrant depuis quatre ans d’une perte ininterrompue de sang est guérie non par la médecine, mais par sa foi dans le nom de Jésus. | |
TC0140 | TE013901 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLI, 2. | Un jardinier donne comme aumône tout ce qu’il gagne, en vivant simplement. Il est ensuite tenté par le diable et commence dès lors à accumuler des richesses pour sa vieillesse. A cause d’une maladie à un pied, il dépense toute sa fortune pour payer les médecins. | |
TC0140 | TE013559 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XI, 5. | Une femme commence à hurler à cause de douleurs dans le coeur; peu de temps après, elle meurt : des vers sortent de son nez et de sa bouche. On découvre trop tard que ces vers lui avaient rongé le coeur. |
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TC0142 | TE018763 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 16, 1 | Le frère Christian de Himmerod, quand il était encore étudiant, fut logé une fois chez une matrone, dont la fille souffrait de la gale [scabies]. L'hôtesse demanda à Christian s'il savait quelque chose contre cette maladie. Il dit que non, mais la matrone insista : les étudiants savaient tant de choses! Vaincu, il lui donna la recette d'une pommade. Malgré le fait que cette pommade était sans utilité contre la gale, la fille retrouva immédiatement la santé, sans doute, grâce à la simplicité de Christian. | |
TC0143 | TE014167 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 89-90 | Lionius de Elnete, chanoine de Cologne et bien connu de Césaire, décida de devenir novice à l’abbaye cistercienne d’Himmerod. Mais ses frères le persuadèrent de ne pas le faire avant qu’il n’ait réglé ses dettes. Lionius y consentit. L’abbé de Himmerod, apprenant la nouvelle, dit aux frères : " Aujourd?hui vous privez votre frère de la gloire du paradis et le mettez en enfer." Sa prédiction se réalisa peu après : le chanoine tomba malade, perdit la raison. En guise de remède, on plaça sur sa tête des chats écorchés vifs, mais sans succès; il mourut d’une mort pitoyable, sans pénitence ni confession et en hurlant le nom des femmes avec lesquelles il avait péché. |
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TC0148 | TE015369 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 977 | VERTU DE LA THÉRIAQUE. — C’est du serpent nommé tyrus que proviennent à la fois le venin mortel et la thériaque qui agit contre. | |
TC0148 | TE015385 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 992 | LA PURIFICATION DU SERPENT. — Le serpent vomit son venin, venant boire à une source et entrant dans un trou étroit pour y déposer sa vieille peau. | |
TC0148 | TE015620 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1222 | UN FRÈRE DOMINICAIN A HÂTE D’ALLER À LA PRIÈRE. — Un frère sacristain se cassa le bras alors qu’il puisait de l’eau. Atteint par la gangrène, les chirurgiens décidèrent de l’amputer. Alors qu’il était attaché, il entendit sonner pour les heures. Il demanda à ceux qui le liaient et qui pleuraient de se hâter afin de pouvoir s’y rendre. | |
TC0148 | TE015351 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 959 | LA GUÉRISON DU CERF. Blessé par les flèches des chasseurs, le cerf se réfugie dans les montagnes et y cherche une herbe, le dictame, qui expulse les traits des blessures et guérit les plaies. | |
TC0148 | TE015479 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1085 | LE JEÛNE DU CERF, DU SERPENT ET DE L’AIGLE. | |
TC0148 | TE015486 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1092 | PAROLE DE SAINTE SYNCLÉTIQUE SUR LE JEÛNE. — Sainte Synclétique dit: ?De même que les drogues les plus âcres expulsent les animaux venimeux, ainsi le jeûne et la prière chassent-ils les pensées sordides de l’âme. — | |
TC0148 | TE015480 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1086 | LES OISEAUX DE PROIE SE PURGENT. | |
TC0148 | TE015463 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1069 | PAROLE DE SAINTE SYNCLÉTIQUE SUR LE JEÛNE. — Sainte Synclétique dit: ?De même que les drogues les plus âcres expulsent les animaux venimeux, ainsi le jeûne mesuré chasse-t-il les pensées diaboliques et même le diable. — | |
TC0148 | TE015370 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 978 | LE CERF SE SOIGNE PAR LE DICTAME. | |
TC0157 | TE017500 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 161, p. 138, l. 18 – p. 139, l. 2 | Le Cardinal Étienne s’élevait contre la pratique de la flagellation du vendredi. C’est ce qui a incité les moines destinataires de sa lettre à l’abandonner. Ce cardinal Étienne était un homme de grande vertu, mais jeune et fier. Le même jour où il avait donné ce conseil aux moines, il prit un médicament. Alors qu’il se leva en bonne santé pour la fête de sainte Scholastique, lui et son jeune frère moururent soudainement ce même jour. Ce fut peut-être la volonté divine. |
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TC0157 | TE017076 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 44, p. 20, l. 4 – p. 21, l. 2 | Leon Prezensis [nommé en titre, mais pas dans le corps du texte] est un homme très vieux. Malgré la faiblesse de l’âge, il ne se relâche pas dans la militia Christi. Il est très méticuleux dans ses prières nocturnes, de sorte que chaque nuit, même la plus courte de l’année, il parvient à chanter, avant l’office commun, le psautier et ses litanies, et à réciter, selon la coutume de l’ermitage, le psautier pour les morts. Bien qu’il ait, de l’avis de certains, dépassé les 140 ans, il se soumet chaque jour, depuis sa réclusion, au fouet, selon la règle qu’il s’est imposée. Et il ne mange qu’après le coucher du soleil, excepté pour les fêtes les plus solennelles. De toute sa vie, il n’a jamais subi une saignée ou pris un médicament. Il est touché par la grâce de la joie, et même son isolement ne l’a pas rendu rude : il est toujours souriant, joyeux et serein. |
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TC0158 | TE017041 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 499 | Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avadâna concernant «Fille de Manguier » (Amrapâlî) et K'i-yu (Jîvaka).– Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka, qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Il fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. II). |
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TC0158 | TE016622 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 178 | Le paysan battu et le crottin de cheval.– Un paysan ayant vu un homme qui avait subi la peine du fouet s'enduire de crottin de cheval, pour que ses blessures guérissent plus facilement, croit avoir acquis une recette merveilleuse, et, pour en éprouver l'efficacité, se fait donner deux cents coups de fouet par son esclave, puis il enduit ses blessures de crottin de cheval. | |
TC0158 | TE016971 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 429 | L'étudiant et l'ermite.– Les disciples d'un sage ermite se prêtent les uns aux autres une aide réciproque; seul un jeune étudiant ne pense qu'à lui. Aussi, quand il tombe malade, il ne se trouve personne pour le soigner. L'ermite vient le voir et lui enseigne que, dans la vie en communauté, chacun doit traiter son upâdhyâya comme son père et ses condisciples comme ses frères. |
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TC0158 | TE016861 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 387 | Les singes, le médecin et les éléphants du roi.– Des singes ont endommagé la récolte d'un médecin; plus tard les éléphants du roi ayant reçu des brûlures lors d'un incendie provoqué par un mouton qu'une servante a frappé avec un tison enflammé, le médecin pour se venger conseille de frotter les éléphants avec de la graisse de singe. Les chasseurs vont aussitôt tuer tous les singes (cf. t. III, p. 145). |
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TC0163 | TE018160 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 91. | A) L’ORGUEIL DE L’ASCÈTE QUI S’IMMOLE PAR LE FEU OPPOSÉE À B) LA SAGESSE D’UN VOLEUR.– A) L’ascète de Nishio et l’ascète de Higashio, se ressemblant fortement, s’adonnent tous deux, dans une vive émulation, à des pratiques méritoires durant des années. Les fidèles s’en remettent à l’un ou l’autre pour nouer un lien. [Un lien de salut que l’homme cherche à établir avec le Bouddha par l’intermédiaire d’un saint homme]. Or un jour on entend dire que l’ascète de Nishio veut s’immoler par le feu. Tous les fidèles qui souhaitent nouer avec lui un lien se rassemblent pour lui rendre hommage. L’ascète de Higashio ne croit pas à cette folle nouvelle. Le jour dit, les disciples mettent le feu au bûcher et on entend une voix qui prononce deux cents fois l’invocation au Bouddha, et qui, avant de mourir, prononce ces mots « Maintenant, je l’ai pour de bon emporté sur l’ascète de Higashio ! ». Ceux qui entendent ces propos sont très déçus, regrettent d’avoir noué un lien avec lui et pensent que l’ascète est certainement devenu un démon-des-montagnes. B) Une nuit, un empereur de Chine qui se repose sur sa couche distingue à la lueur de sa lampe un voleur qui s’empare de ses biens. Saisi de crainte et feignant de dormir, l’empereur voit le voleur avaler une poignée de cendres déposées près de l’empereur et destinées à la préparation de ses remèdes. Puis l’empereur fort perplexe voit le voleur sortir tous les objets de son sac et les remettre en place. L’empereur interpelle le voleur avant qu’il ne reparte à pas de loup et le questionne sur son attitude si étrange. Le voleur répond qu’à la mort de son père qui était ministre, il était jeune et sans ressource. Répugnant à devenir domestique, il a décidé de devenir voleur. Etant gêné de dépouiller un homme du commun, il est venu au palais. Tenaillé par la faim, il a cru que les cendres placées ici étaient ce qu’il cherchait et il les a avalées. Une fois rassasié, il a compris qu’en cas de nécessité, on peut se nourrir même avec ce genre de chose. Et il a alors subitement regretté son projet insensé. Très ému par la sagesse et la pureté de cet homme, l’empereur le laisse repartir chez lui et lui promet de le convoquer et de lui rendre la place qu’occupait son père. Ainsi l’homme, comme il l’avait toujours souhaité, sert l’empereur et succède à son père. Le révérend de Nishio renonce à la vie pour l’amour de la gloire, mais ce pauvre voleur, lui, s’il vole des trésors, a un cœur pur et délicat. |
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