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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: aveu | acknowledgment | Geständniss | confesión | assenso
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0010 | TE000835 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 72, 1 | La crainte du jugement et des peines de l’enfer dissuade de commettre des péchés. Un barbier qui voulait tuer son roi s’aperçut que celui-ci avait fait écrire sur toutes ses serviettes la maxime : " En toutes tes actions, considère la fin ". Songeant qu’il serait pris et pendu s’il réalisait son projet, il se mit à trembler. Le roi comprit qu’il avait eu de mauvaises intentions. Bon gré, mal gré, il les lui fit avouer. | |
TC0020 | TE003788 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 263 | Une veuve romaine, coupable d’inceste et d’infanticide, est cependant réputée pour sa grande dévotion à la Vierge. Le diable, se faisant passer pour un astrologue, dénonce ses péchés à l’empereur qui convoque la veuve à sa cour pour se justifier. Celle-ci se confesse et prie la Vierge Marie de l’aider. Le jour-dit, le diable-astrologue ne peut supporter la présence de la veuve car il voit la Vierge près d’elle; il hurle et disparaît, laissant derrière lui une puanteur. Dès lors, la veuve consacra le reste de sa vie à Dieu. |
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TC0028 | TE005046 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 44 §21, p. 680-681 | Le péché que le roi de France Charlemagne ne voulait pas avouer lui est pardonné par l’intercession des prières de saint Gilles. | |
TC0030 | TE005382 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 56,2 | Un abbé capture une puce. Il veut la tuer. La puce réclame le droit de dire une dernière confession. L’abbé accepte. Il ouvre sa main et la puce disparaît. | |
TC0032 | TE005682 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 12 | Charlemagne ne peut se résoudre à avouer certains péchés qui lui font honte. Dieu voulant le visiter envoie d’abord à saint Gilles, par l’intermédiaire d’un ange, un feuillet qui l’informe de ces péchés. Saint Gilles vient alors convaincre le roi qu’il doit se confesser, en lui disant que l’ange lui a révélé son péché. |
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TC0032 | TE005674 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 04 | Un barbier qui voulait tuer son roi s’aperçoit que celui ci a fait écrire sur toutes ses serviettes la maxime: "En toutes tes actions considère la fin". Songeant qu’il sera pris et pendu s’il réalise son projet, il se met a trembler. Le roi comprend qu’il a eu de mauvaises intentions. Bon gré, mal gré, il les lui fait avouer. |
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TC0034 | TE006464 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 224 | Saint Léonard est un voleur qui se repent et se confesse. Comme pénitence, il doit prendre dans ses bras la première créature qu’il rencontre et c'est un serpent. Il dort avec la bête dans un grenier à foin. Le jour suivant, on ne trouve de lui que des os blancs entourés d’une lampe et de cierges. |
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TC0036 | TE006612 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 4 | Au monastère de Saint-Jean d’Angely, un prêtre, devenu moine, tombe malade et se meurt veillé par les moines de son monastère. Soudain il reprend ses esprits et récite la profession de foi habituelle du monastère. Le sachant ignorant et illettré, ses compagnons s’en étonnent. Grégoire, le prieur interroge le mourant. Celui-ci révèle alors qu’il a vu une personne vêtue de blanc et d’aspect imposant venue le purifier en lui lavant les pieds, lui rappelant ainsi que s’il souhaite être sauvé, il lui faut confesser ses péchés encore inavoués. Après s’être confessé au prieur, il meurt paisiblement. |
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TC0036 | TE006613 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 5 | Le prieur du monastère de Tours-sur-Marne parvenu au seuil de la mort, appelle à son chevet l’abbé Raoul du monastère de Châlons-sur-Marne pour le confesser et lui administrer le viatique. Mais le prieur n’avoue que ses péchés véniels, taisant les plus graves. Aussi, lorsqu’il reçoit l’hostie et le vin, il lui est impossible de les avaler et doit les recracher. Craignant un châtiment divin, il se confesse entièrement et peut dès lors avaler l’hostie. Le prieur meurt paisiblement trois jours après. |
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TC0036 | TE006611 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 3 | A Charlieu, un homme qui se complaît dans la concupiscence, tombe gravement malade et parvient à la dernière extrémité de sa vie. Mais alors qu’un prêtre vient vers lui pour recevoir sa confession et administrer le viatique, l’homme omet les péchés de chair commis avec une femme mariée. Malgré l’insistance du prêtre pour obtenir un aveu total de ses fautes, le pécheur nie celles qu’on lui reproche. Il reçoit alors l’hostie qui reste inexplicablement coincée dans sa gorge et se voit contraint de la recracher. Il rappelle dès lors le prêtre pour lui confesser la totalité de ses fautes et reçoit de nouveau le viatique qu’il peut facilement avaler. L’homme meurt en paix peu de temps après. |
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TC0036 | TE006614 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 6 | Rentré malade d’un voyage à Rome (1147), Pierre le Vénérable se rend en convalescence au monastère de Sauxillanges. Durant tout le Carême, il entend les plaintes et les appels au secours d’un moine malade et assailli par la vision d’un cheval menaçant. Ce moine est un ancien chevalier connu pour être honnête et digne de confiance. Dès qu’il fut capable de se déplacer, Pierre le Vénérable se rend au côté de l’ancien chevalier et comprend que celui-ci est en proie au démon qui se présente à lui sous la forme d’un cheval lui talonnant le visage. Pierre fait alors asperger le lieu d’eau bénite, mais le mal venant de l’intérieur de l’homme, celle-ci s’avère inefficace. L’abbé de Cluny exhorte alors le malade à se confesser pour le libérer du mal qui le dévore. Lorsque celui-ci entame sa confession, un autre démon - sous l’apparence d’un homme qui récite la liste de ses péchés et l’empêche de parler- vient le tourmenter pour l’empêcher de faire sa confession. À force de persévérance et grâce à son excellente mémoire, le moine parvient à l’aveu complet de ses péchés (notamment l’un lié à la possession d’un autel portatif) et peut recevoir l’absolution. Les démons ayant disparu, le malade soulagé s’éteint dans la paix peu de temps après, son salut assuré. |
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TC0038 | TE006773 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 46 | Une pieuse femme qui a un mari pécheur demande l’aide de Dieu pour changer son époux. Un jour, le visage de celui-ci se déforma de telle manière que personne ne voulut le regarder et que lui-même prit peur en se voyant dans un miroir. Il ne retrouva son apparence normale qu’après s’être repenti et confessé. | |
TC0038 | TE006747 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 20 | Un homme pécheur qui récite chaque jour l’Ave Maria meurt sans confession. Les diables veulent emporter son âme en enfer mais la Vierge demande que l’on pèse ses péchés et ses prières. Bien que les péchés pèsent plus lourds, la Vierge incline la balance en mettant sa main sur le plateau opposé. Devant les protestations des diables, le Christ décide de ressusciter le pécheur. Ce denier se confesse et fait pénitence avant de mourir et d’être sauvé. |
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TC0038 | TE006736 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 9 (10) | La parabole du publicain. Le pécheur n'ose pas entrer dans le temple, mais après s’être repenti, il est pardonner par le Christ. | |
TC0038 | TE006737 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 10 (11) | Un pécheur repenti devant le Christ est pardonné. | |
TC0106 | TE015786 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 48 | MORT DE SAINT BERNARD DANS LA CRAINTE. Parlant de sa dernière heure, saint Bernard avoue avoir peur. | |
TC0106 | TE015920 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 181 | LES DEUX FRÈRES, LE FOU ET LE SAGE. — Deux frères, l’un fou l’autre sage, ont le choix entre deux chemins pour rentrer chez eux : l’un est difficile, l’autre facile mais conduit chez un mauvais hôte. Le sage préfère le premier, mais à la demande du fou, il accepte d’emprunter le second. Ils sont capturés et détroussés par des brigands, puis ils se retrouvent en jugement devant le roi de ce pays. Aux reproches du sage, le fou répond que celui-ci savait qu’il était fou. Ils sont pendus tous les deux. | |
TC0106 | TE015926 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 185 | MAXIME DE SAGESSE. — Dans une foire, un jeune homme noble achète une maxime de sagesse pour cent marcs à un vieillard. Cette sentence dit : " En toute entreprise, pense d’abord à quel terme elle te mènera" . Le jeune homme écrit cette maxime partout dans sa maison, jusque dans la serviette avec laquelle on le rase. Or son barbier avait conclu un pacte avec ses ennemis pour l’assassiner. En lisant la phrase, comprenant sa trahison, il prend peur et avoue son projet. | |
TC0124 | TE014705 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 4 [354] | Didyme finit par avouer à Antoine la tristesse que lui causait sa cécité. | |
TC0124 | TE014499 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 27 [151] | Saint Paphnuce enfant avait tant de qualités qu’il faisait des jaloux. Un condisciple l’accusa de lui avoir volé son livre. Après enquête et fouille des cellules, on trouva le livre chez Paphnuce qui ne nia pas et subit le cachot pendant deux semaines. Mais un diable s’emparant du calomniateur le força à avouer son crime. Seul Paphnuce put l’exorciser. |
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TC0124 | TE014399 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 4 [61] | Saint Spiridion évêque distribuait ses revenus aux pauvres ou prêtait à ceux qui voulaient : la règle était que chacun entrait dans sa cellule pour prendre ce dont il avait besoin comme pour rapporter l’équivalent de son emprunt. Un jour, un débiteur transgressa cette règle et quand il voulut emprunter à nouveau, il trouva la grange vide. Son péché avoué, il put emporter ce qu’il était venu chercher. | |
TC0124 | TE014395 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : III, 3 [57] | Pierre, abbé d’Igny, regardait les moines qui se rendaient à la communion lorsqu’il vit l’ange du Seigneur leur donner l’hostie et une clarté illuminer chaque visage, à l’exception d’un seul, tout au contraire enveloppé d’une ombre noire. Il interrogea le frère qui avoua de mauvaises pensées à l’égard d’un confrère. Le lendemain, le coupable pardonné montra un visage plus rayonnant encore que celui des autres moines. |
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TC0124 | TE014379 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 31 [41] | Le diable avoua à Macaire que, de toutes les armes utilisées contre lui par le saint homme, seule l’humilité parvenait à le vaincre. | |
TC0124 | TE014443 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VII, 3 [105] | Tourmenté par le diable devant le roi et les grands du royaume, Charles, fils du roi des Germains Louis, avoua qu’il conspirait contre son père. | |
TC0131 | TE008879 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 735, 1-9 | HUMILITE DE S. FRANCOIS. 1/ Un jour s. François fut malade. Une fois guéri il se mit une corde au cou et alla au gibet. 2/ Les gens le suivirent, croyant qu’il perdait la raison. Quand tous furent assis autour de lui, il leur dit: 3/ "Bonnes gens, je vais vous dire pourquoi je suis venu ici. J'ai l’habitude de m'abstenir de viande, vous le savez tous. 4/ Pour ne pas devenir escroc et hypocrite devant Dieu, je vous annonce à tous que mes compagnons m'ont fait manger de la poule pendant ma maladie. Je ne veux pas mener une vie qui ne soit connue de tous. 5/ On voit ici que nous devons tous être meilleurs en nous-mêmes que nous ne paraissons à l’extérieur. 6/ Nous ne devons pas être honorés pour notre apparence, mais pour les moeurs et les vertus qui doivent se trouver en nous. 7/ Car ce n'est pas le costume qui doit faire honneur au maître, mais c'est au maître à faire honneur au costume. |
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TC0131 | TE009092 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 400, 1-10 | CELUI QUI AVAIT MANGE LE ROGNON. 1/ Deux garçons écorchaient une bête la nuit, en cachette du maître de maison. 2/ Le cadet, ayant faim, fit cuire le rognon tout en attisant le feu et il le mangea en se cachant de son compagnon, mais il nia absolument l’avoir mangé. 3/ En les entendant discuter, on se leva, on les arrêta et ils furent jugés à pendre. 4/ L’aîné demanda plusieurs fois à l’autre de lui dire s’il avait mangé le rognon: s’il le lui disait il le sauverait de la pendaison. 5/ Ce fut en vain, pour rien au monde ils n'aurait avoué. Voyant qu’il se laisserait plutôt pendre, l’aîné déclara aux juges: 6/ "Vous n'avez pas lieu de nous pendre, car c'était la viande d’une biche que nous avions trouvée." 7/ Quand on eut contrôlé qu’il disait vrai, on les laissa aller et ils vendirent leur biche quinze sous. 8/ L’aîné en fit trois tas et dit à l’autre: "Ces cinq sous sont pour toi et ceux-ci pour moi. 9/ Et les cinq autres seront pour celui qui mangea le rognon". Le cadet répondit: "Ils seront donc pour moi, car je l’ai mangé". 10/ Ceux qui ne veulent pas se confesser ressemblent à celui qui avait mangé le rognon: pour un peu d’argent ils diraient leurs péchés à plusieurs, mais ils refusent de les avouer en confession. | |
TC0131 | TE009085 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 375, 1-11 | L’ANESSE DE BALAAM. 1/ Balaam ne s’émut pas quand il entendit parler son ânesse, 2/ parce qu’étant prophète il avait appris à entendre des choses plus surprenantes; 3/ il avait appris à entendre des secrets de Dieu de manières diverses. 4/De même non seulement un prêtre ne s’étonne pas de tout ce qu’un pécheur peut lui dire en confession; 5/ mais il est indispensable que nous dévoilions le fond de nos coeurs en confession 6/ comme les malades montrent le plus horrible de leurs plaies pour recevoir les aumônes de ceux qui voient leurs plaies. 7/ Et c'est ainsi que nous obtiendrons la grâce de Dieu, en mettant à nu le plus laid de nos coeurs quand nous disons toutes nos fautes en confession. 8/ Car si on porte vingt péchés en confession et qu’on en retient un, on en rapporte vingt-et-un. 9/ Ou bien Dieu nous pardonne tout, ou bien il ne nous pardonne rien. 10/ Celui qui cache un péché en confession, il le publie au monde entier, car tous ceux qui seront au Jugement dernier le verront. 11/ Et celui qui le dit en confession, il le cache au monde entier. |
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TC0131 | TE008157 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 704, 1-6 | L’ABBESSE GROSSE. 1/ Une abbesse était grosse d’un enfant; Notre-Dame l’en délivra pendant son sommeil 2/ et le fit porter par un ange à un ermite, chez qui une biche venait l’allaiter tous les jours. 3/ Quand l’abbesse s’éveilla, elle se trouva délivrée. L’évêque, qui à la demande des religieuses était venu pour la déposer, la fit examiner. 4/ Elle ne présentait aucune apparence d’avoir jamais connu d’homme ni porté d’enfant. C'est ainsi que Notre-Dame l’innocenta. 5/ Alors en plein chapitre, devant l’évêque et toute sa communauté, elle avoua en pleurant que c'était Notre-Dame qui l’avait délivrée. 6/ Par la suite son enfant devint un saint homme et elle une sainte femme, et plusieurs autres à la vue de ce beau miracle que Dieu avait fait en elle. |
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TC0133 | TE009425 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 12 | Quatre voleurs désirant cambrioler la nuit le monastère Saint-Pierre-le-Vif de Sens s’y cachèrent; cependant survint une foule de saints moines dans le ch?ur durant quatre nuits. Découragés, ils quittèrent le monastère; pris par les juges, ils avouèrent tout cela. | |
TC0138 | TE019309 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 254 | Maître Thomas et le diable effarouché par la confession. |
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TC0142 | TE018008 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 24 | Un moine, poussé par la jalousie, accuse un jeune moine de crimes graves. L’abbé ne le croit pas, il s’adresse alors à un visiteur qui accuse le jeune moine en plein chapitre et le met en prison. Mais le jaloux, frappé par la maladie et craignant la mort, avoue qu'il a calomnié par envie, et le jeune moine est libéré. | |
TC0148 | TE015430 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1036 | LA COMMUNION IMPOSSIBLE. — Un homme, malade, voulait cacher ses plus gros péchés et ne disait que les petits en confession. Tant qu’il ne les eut pas tous avoués, il ne put avaler le corps du Christ. | |
TC0148 | TE015435 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1041 | LA CONFESSION FRÉQUENTE D’UN ABBÉ. — Comme on demandait à un abbé pourquoi il se confessait aussi souvent, il répondit qu’il craignait toujours de ne s’être pas bien confessé, qu’il lui revenait toujours à la mémoire quelque chose qu’il n’avait pas dite, et enfin qu’il sortait toujours plus humble de la confession. | |
TC0148 | TE015331 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 939 | LA LÉGENDE DE ROBERT LE DIABLE. — L’épouse d’un comte n’avait pas de descendance et ne cessait de prier le Christ pour en avoir. Mais sans résultat. A la fin des fins, elle promit au diable de lui donner l’enfant s’il lui faisait en avoir un. Elle eut un fils que l’on nomma Robert. Plus il grandissait et plus il devenait méchant. Il commença par mordre les seins de ses nourrices, puis, devenu plus grand, il frappa d’autres gens. Il réduisait tous ceux qui lui tenaient tête, enlevait les vierges, et mêmes les épouses, et les violait; il tuait les hommes. Fait chevalier il n’en devint que plus méchant. Une fois, sa mère, que les plaintes à son sujet peinaient beaucoup, lui dit qu’on chercherait en vain à le rendre meilleur car elle voyait bien qu’il ne ferait jamais que le mal. Robert se jeta alors sur elle, l’épée à la main, lui disant que soit il la tuait, soit elle lui avouait pour quelle raison elle lui avait dit cela et le pourquoi de sa méchanceté. Sa mère, terrifiée, lui raconta comment elle l’avait donné au diable. Sur ces mots il alla à Rome, cherchant à se confesser au pape. Celui-ci l’ayant finalement l’envoya à un saint reclus qui au cours de sa messe demanda au Christ de lui faire connaître la pénitence à imposer, car ce qu’il avait entendu l’avait laissé perplexe. Il lui fut envoyé par une colombe un feuillet sur lequel se trouvait écrite la nature de la pénitence: ne plus parler sans la permission de l’ermite, se faire fou, supporter sans impatience les offenses des enfants et des autres gens, coucher avec les chiens, ne rien manger qui ne leur fut arraché. Robert accepta cette pénitence avec joie et promit de la mener à bien. Tondu comme le sont les fous par l’ermite, il se rendit à la capitale du royaume. Suivi par les enfants, il monta dans la grande salle au palais royal, se battit avec les chiens, arracha de leurs crocs ce qu’il leur était jeté; les courtisans leur lancèrent alors des os et d’autres choses pour le voir combattre avec les chiens. Le roi remarquant qu’il ne voulait manger que ce qui était jeté aux chiens, leur lança beaucoup de choses afin que celui qu’il croyait fou pût en manger. Robert refusait de coucher ailleurs qu’avec les chiens, sous l’escalier. Ses nuits s’y passaient en pleurs et en prière. Les Barbares avaient fait irruption dans le royaume et le dévastaient. Le roi et ses hommes marchèrent au combat. Alors que Robert s’apitoyait beaucoup sur son sort et priait pour lui, l’ange du Seigneur lui apparut, lui demandant de le suivre, d’accepter les armes envoyées par Dieu, d’aller porter secours à son seigneur et après avoir remporté la victoire, de remettre les armes là où il les avait prises. Il le mena près d’une fontaine, dans le jardin, lui remit de blanches armes frappées d’une croix rouge et le fit monter sur un cheval blanc. Volant vers le champ de bataille, il pénétra les rangs de l’ennemi, le mit en fuite et l’anéantit. Ayant remporté la victoire, il revint là d’où il était parti et déposa les armes et le cheval où l’ange le lui avait dit. Ce que vit la fille unique du roi, qui était muette, de la fenêtre de sa chambre. Le roi revint et demanda à ses hommes qui était ce chevalier aux blanches armes qui s’était ainsi comporté. Il fut introuvable. La fille désignait du doigt le fou, mais elle fut vivement réprimandée par son père. Les ennemis revinrent avec une armée plus forte. Robert, averti par l’ange, libéra le roi et son armée. Ce que voyant, le roi demanda à ses chevaliers de le capturer afin qu’il le promût aux plus grands honneurs. L’un des chevaliers, ne pouvant le capturer malgré tous ses efforts, planta sa lance dans la cuisse de Robert. Le fer resta dans la blessure. Robert déposa les armes près de la fontaine, enleva le fer, le jeta et mis de la mousse sur sa blessure. Ce que voyant, la fille du roi accourut et s’empara du fer de lance. Le roi dit que si le chevalier vainqueur se présentait, il lui donnerait sa fille en mariage et le ferait héritier de son royaume. Son sénéchal se blessa alors la cuisse et apporta le fer d’une lance. Le chevalier qui avait blessé Robert ne fut pas dupe mais n’osa rien dire. Le sénéchal devait épouser la jeune fille qui protestait, montrait le fou et repoussait le sénéchal. Son père la réprimandait vivement et voulait la contraindre au mariage. Dieu la guérit alors. Elle raconta à son père ce qu’elle avait vu, apporta le fer de lance que le chevalier reconnut pour sien. Arriva l’ermite qui avait imposé la pénitence, enjoignant à Robert de parler et de révéler la vérité, ce qu’il fit avec peine. Le roi voulut lui donner sa fille unique, renoncer à son royaume et le lui laisser. Les hommes de son père lui demandèrent d’être leur chef. Mais il refusa de répondre à leurs souhaits. Il quitta tout et partit avec l’ermite. |
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TC0148 | TE015570 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1172 | ALEXANDRE, MÉDECIN DE LYON, NE CESSE PAS DE PRIER MALGRÉ LES TORTURES. — Un médecin de Lyon nommé Alexandre qui soutenait les chrétiens lors de leur procès fut arrêté et interrogé. Il avoua être chrétien. Malgré les tortures, il ne cessa pas de prier. | |
TC0155 | TE016182 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 55 | Un sorcier avoue sous la torture qu’il n'a pas réussi à faire du mal à saint Ambroise de Milan. | |
TC0158 | TE016982 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 440 | Le perroquet et la perle.– Un perroquet avale une perle; un religieux qui l'a vu faire se laisse rouer de coups plutôt que de le dénoncer; mais le perroquet ayant été tué par accident, il déclare qu'on trouvera la perle dans son corps. | |
TC0158 | TE016440 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 15 | Le roi Ho-mo et le voleur.– Le roi Ho-mo avait toutes les perfections. Un jour, dans son royaume, un homme, à bout de ressources, commet un vol et avoue sa faute. Le roi, se sentant responsable de la misère de ses sujets, leur donne ses biens et accroît ainsi la prospérité de toute la région. Le souverain obtient les cinq bonheurs : après sa mort, il naît parmi les devas Trâyastrimças et aucun de ses sujets ne va en enfer |
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TC0158 | TE016732 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 282 | Le bœuf volé.– Des villageois nient avoir volé un bœuf; on cesse d'admettre leurs dénégations quand ils vont jusqu'à dire que les directions de l'espace et que les moments du temps n'existent pas. | |
TC0165 | TE018346 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 93, pp. 175-176 | Herbert connaît une moniale ayant le don de prophétie. Un jour, Dieu lui apparaît dans une vision pour se plaindre des chrétiens qui le gardent dans une porcherie, le traitant encore plus mal que les païens et les juifs. Lorsque la religieuse rend publiques les paroles de Dieu, une recherche est effectuée jusqu'à ce que la personne responsable avoue avoir caché une hostie dans un trou du seuil, dans une porcherie. Lorsqu'on la retrouve, elle est presque intégralement transformée en chair. On la transporte ensuite de manière digne à l'église. |
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TC0165 | TE018352 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 99, pp. 184-186 | Dans le diocèse de Roskilde, au Danemark, vivait il y a quatre ans, Marguerite, une femme d'une grande simplicité, innocente et mariée à un homme impie et cruel qui se comporte avec elle comme un tyran. La sœur de son mari l'envie et décide avec son frère d'étouffer la femme puis de la pendre pour faire croire à un suicide. Appelée par les voisins, la femme est traînée comme un chien mort, et enterrée près de la mer, à côté de la tombe de deux voleurs. Deux ans plus tard, un aveugle s'arrête pour se laver le visage près de ces tombes. Sa vue est rétablie, ce qu'il annonce dans le village voisin. Tout le monde se précipite, et tous ceux qui avaient un mal quelconque en sont guéris. Désireux de comprendre l'origine de cette bénédiction, les deux voleurs sont d'abord déterrés, retrouvés dans un état de pourriture avancée et nauséabonds. Puis Marguerite est déterrée à son tour, son cadavre en si bon état qu'elle semble encore vivante, dégageant un parfum très doux. Ensuite, son mari est attrapé, interrogé et torturé jusqu'à ce qu'il avoue son crime. L'évêque fait emmener lr corps de Marguerite à l'église, où convergent encore des gens de tous types et où les miracles abondent. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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