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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: cupidité | cupidity | Habsucht | codicia | cupidigia
5occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0163
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0163 | TE018076 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 14. | UN MAÎTRE EN DISCIPLINE YÔKAN AU MONASTÈRE ZENRIN-JI.– 1) Le maître en discipline Yôkan demeure toujours au service de l’empereur, malgré sa profonde piété envers l’invocation au Bouddha. Retiré sur des collines au Zenrin-ji, il vit en prêtant aux gens. Chacun le respecte et ne commet de malhonnêteté à son endroit. Si un indigent ne rembourse pas son prêt, Yôkan se dédommage en lui faisant réciter les invocations, en plus ou moins grand nombre selon le montant de l’emprunt. Puis l’empereur nomme Yôkan intendant du Tôdai-ji. Contre toute attente, celui-ci accepte. Ses disciples se disputent âprement les terres du Todai-ji exemptées d’impôt. Mais l’intendant, lui, les consacre [les revenus] de toutes les terres pour la réfection du monastère. Il se déplace sur une étrange monture pour se rendre au monastère. Dès la fin des travaux de restauration, il donne sa démission. Il n’a détourné aucun bien du monastère pour son propre usage et les gens comprennent que l’empereur a estimé que Yôkan était le seul à pouvoir prendre soin du monastère délabré. 2) Le maître Yôkan fait distribuer aux malades du Yakuô-ji les fruits d’un prunier du monastère. Cet arbre surnommé « le prunier champ de compassion » demeure encore aujourd’hui, témoin du passé. 3) Un jour au monastère, un visiteur voit le maître étaler un grand nombre de bâtonnets à calculer. L’homme pense que Yôkan calcule les intérêts de ses prêts mais ce dernier lui répond qu’il a oublié le nombre d’invocations au Bouddha qu’il a prononcées ces années passées. 4) Le maître en discipline se rend à la cérémonie d’intronisation de sa fonction d’intendant vêtu d’habits peu ragoûtants, monté sur un cheval étique et d’aspect misérable. Les enfants lui demandent si la cérémonie va bien avoir lieu, et le maître répond qu’en fait les enfants se demandent si c’est bien lui l’intendant du Tôdai-ji ! 5) Ensuite Yôkan désire devenir chapelain du monastère Hosshô-ji, édifié par un empereur retiré, car « qui accepte l’aumône peut bien accepter la royauté » ainsi que le dit ce verset relevé dans les Ecritures. Là aussi, il se rend à son palais dans une tenue non conforme aux usages. Par la suite, il ne se rend jamais au monastère pour s’acquitter des ses fonctions. Les moines se plaignent auprès de l’empereur qui rétorque que l’indiscipline de Yôkan est d’un autre prix que la discipline de tout un chacun et n’émet aucun blâme. 6) A la fin de sa vie, le maître fait venir auprès de lui un ascète comme ami de bien. Il lui demande de réciter le texte des douze catégories d’écriture du Grand Véhicule. Yôkan est très mécontent car l’ascète ne fait qu’énumérer les titres des douze catégories. Dans ses derniers moments de lucidité, il fait réciter l’invocation au Bouddha et écoute en purifiant son cœur. Il prononce ensuite à plusieurs reprises un verset et accomplit sa Renaissance. |
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TC0163 | TE018099 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 35. | LE MAÎTRE EN DISCIPLINE SHÔKÛ EST DÉVORÉ D'AMBITION.– Quand l’administrateur du monastère meurt, le vieux maître en discipline Shôkû, qui s’est retiré depuis longtemps, dit aux disciples qu’il désire se porter candidat pour occuper le poste vacant. Les disciples tentent de le dissuader, au vu de son grand âge. Ils ajoutent que les gens ont pensé qu’il avait quitté ses anciennes charges pour réaliser un beau projet et vont être fort déçus de le voir briguer ce poste. Mais Shôkû n’est nullement convaincu par les vives remontrances et les multiples arguments des disciples. Ceux-ci tiennent conseil et décident de faire peur à Shôkû en lui racontant un songe. Quelques jours plus tard, un disciple vient voir Shôkû et lui raconte son rêve. Une troupe de démons terrifiants répare un énorme chaudron dans la cour. Questionnés, les démons répondent que c’est pour le maître en discipline qui dirige cette communauté. Le disciple qui assure avoir eu cette vision, demande à Shôkû quel grave péché il a pu commettre. Pensant que le maître va être terrifié par ses propos, le disciple voit alors un très large sourire fendre sa bouche jusqu’aux oreilles. Shôkû dit au disciple que son vœu va donc sûrement se réaliser. Qu’il se réjouisse ainsi à soixante-dix ans de ce rêve montre la profondeur de sa cupidité, malgré son érudition. Aucune comparaison avec ce vieillard ignare du récit précédent qui obtient la compréhension subite d’éveillé solitaire. | |
TC0163 | TE018165 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 96. | UNE VIEILLE NONNE SE TRANSFORME, APRÈS SA MORT, EN VERS ATTAQUANT UN MANDARINIER.– Un grand mandarinier produit abondamment chez un moine des fruits d’une saveur exceptionnelle. Sa voisine, une nonne gravement malade, ne pouvant plus rien avaler, a très envie pourtant de manger des mandarines. Mais son voisin refuse sans pitié. La nonne, si près de mourir, enrage de ne pouvoir se régaler de deux ou trois de ces fruits. Elle qui aspirait à renaître au paradis désire désormais devenir vers pour dévorer toutes les mandarines. Tant qu’elle n’a pas déchargé sa colère, pas question de renaître dans la Terre Pure. Sur ces mots elle meurt. Après plusieurs jours, le moine, ignorant le décès de sa voisine ramasse une mandarine, la pèle, et aperçoit au moment de la déguster, un gros vers logé dans chaque quartier du fruit. Tous les fruits de l’arbre sont véreux et le moine, au bout de quelques années, finit par couper et jeter le mandarinier. |
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TC0163 | TE018080 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 18. | L’ASCÉTE RAKUSAI DU MONASTÉRE MYÔHÔ-JI AU PAYS DE TSU.– 1) Rakusai décide de se retirer du monde et de vivre en ermite après avoir vu un homme travailler la terre en frappant durement son bœuf. En effet, c’est un horrible péché de jouir sans rien faire des productions dues aux efforts d’hommes et aux souffrances des bêtes. L’ascète parcourt tout le pays et arrive au monastère Myôhô-ji. Il se rend dans l’ermitage d’un moine qui est absent, met quelques fagots dans le feu et se chauffe le dos. Lorsque le moine revient, il est furieux devant les façons intolérables de Rakusai. Ce dernier lui dit être un ascète itinérant qui a éveillé son cœur. Pensant que son hôte est aussi un disciple du Bouddha, Rakusai s’étonne de son avarice. Il propose de lui rendre le bois qu’il a brûlé. Le maître des lieux demande alors à Rakusai de se mettre à l’aise et éprouve de la sympathie au récit de ses intentions. L’ascète défriche un coin de montagne et s’installe dans un ermitage construit avec des branchages. 2) Quelques années plus tard, un ministre entré en religion dépêche le guerrier Moritoshi pour rencontrer Rakusai avec ordre de constater la sainteté de cet homme. Le guerrier remet une lettre très bienveillante à l’ermite ainsi que des présents. Rakusai répond qu’il n’est rien pour bénéficier de telles paroles. Comme il serait malséant de refuser les cadeaux, il les accepte, mais seulement pour cette fois. Il ajoute qu’il n’a rien à demander au ministre et qu’il ne peut aucunement lui être utile. Le messager rapporte ces propos au seigneur qui trouve l’ermite véritablement digne de respect et décide de ne plus s’adresser à lui. Rakusai distribue tous ses présents à ses confrères du monastère sans rien garder pour lui. A un moine qui s’étonne de cette conduite, l’ermite répond que rendre ces offrandes serait, par crainte de convoitise, manquer de compassion. En effet, refuser serait contraire à l’esprit du Bouddha. 3) Près de ce monastère une veuve âgée vit dans un affreux dénuement. L’ermite lui fait constamment des dons provenant des offrandes qu’il reçoit de tous côtés. Un jour, il lui apporte des gâteaux de riz et en chemin laisse tomber son chapelet. L’ayant égaré dans une épaisse végétation, il renonce à le chercher et consulte un fabricant pour lui en commander un autre. Mais un corbeau vient alors se poser sur l’un des toits du monastère avec le chapelet de Rakusai dans son bec. L’ermite récupère son chapelet et depuis l’oiseau devient son familier. Par la suite, à voir ses façons, l’oiseau se fait pour ainsi dire le protecteur de la Loi. 4) De très nombreux lotus poussent dans un étang devant l’ermitage. Or, un été, aucune fleur n’éclot. A ceux qui s’en étonnent, l’ermite répond que c’est cette année qu’il doit quitter ce monde et que les lotus fleuriront dans le lieu où il se trouvera. Il s’éteint en effet cette année là, son esprit restant toujours aussi droit jusqu’à la fin. |
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TC0163 | TE018068 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 6. | LE RÉVÉREND DU TSUKUSHI QUITTE LE MONDE ET MONTE SUR LE KÔYA.– Un homme très vénérable et fortuné, propriétaire de nombreuses rizières, décide de renoncer à ses biens et à sa famille, et de pratiquer la Voie du Bouddha. Il part vers la capitale, et sur son chemin, il rencontre sa fille éplorée qui tente de le retenir. Mais, refusant tout obstacle à sa décision, il se coupe les cheveux pour preuve de son entrée en religion. Puis il monte sur le mont Kôya et s’adonne à l’ascèse. Sa fille se fait nonne, s’installe au pied de la montagne, nettoie et coud les vêtements de son père jusqu’à sa mort. Le saint homme, apprécié de tous, fait construire une chapelle et, ne trouvant pas d’officiant pour la consécration, voit en rêve un homme qui lui prédit l’arrivée d’un pieux laïc pour célébrer la cérémonie. Au jour dit, un moine de piteuse apparence paraît et le révérend lui demande de consacrer sa chapelle. Le moine est réticent mais accepte après avoir entendu le récit de la prédiction. En réalité, cet officiant est le maître instructeur Myögen, de l’école du Tendai, venu secrètement vénérer la sainte montagne. Le révérend, gardant son esprit droit jusqu’à sa dernière heure, devient très renommé, et le Kôya commence à connaître un éclat particulier. Selon les enseignements des sages, la cupidité engendre les souffrances en cette vie comme dans la prochaine. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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