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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Platon | Plato | Plato | Platón | Platone
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0010 | TE000845 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 7, 1 | Il faut penser à la mort. Interrogé par un disciple sur la meilleure parole qu’il connaissait, Platon répondit que la philosophie suprême était de méditer assidûment sur la mort. | |
TC0011 | TE003145 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 172a | Débat sur l’emplacement du principe de l’âme : le cerveau, le coeur, le sang ou le corps. | |
TC0027 | TE004878 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 95-97, chapitre 5 | Anecdote sur Platon. On dit que le sage Platon s’est servi de cet argument contre un de ses disciples que rongeait l’amour d’une servante et qui avait abandonné sa place au centre du public de ses leçons. Platon ordonna de le chercher et de le lui amener. Quand il se présenta à lui, il lui dit : « Dis moi, Untel, est ce que tu doutes de ce qu’inévitablement tu seras un jour séparé de cette femme que tu aimes ? Je n'en doute pas », répondit-il. Platon lui dit : « Cette amertume que tu avaleras ce jour là, prends la aujourd?hui, et supprime ce qu’il y a entre ces deux jours : la crainte de ce à quoi on s’attend, laquelle persiste pour un état dont il est inévitable qu’il vienne, et la difficulté de la traiter une fois que cette passion sera consolidée, associée à la familiarité et aidée par elle. » On dit que le disciple répondit à Platon : « Ce que tu dis, sage maître, est vrai, mais, comme je m'attends à ce que le passage des jours me console, cela me pèse moins.» Platon lui dit: «Comment comptes tu sur la consolation qu’apportent les jours sans craindre la familiarité qu’ils renforcent ? et qui te garantit que tu seras séparé de l’objet aimé avant d’être consolé et après que la passion se sera consolidée, que le morceau dur à avaler sera plus gros, et l’amertume multipliée ? » On dit que cet homme se prosterna sur le champ devant Platon, le remercia, pria pour lui, le loua, et qu’il ne recommença plus rien de ce qu’il faisait; on ne le vit plus en proie à l’accablement ou à la concupiscence, et, après cela, il ne cessa de fréquenter les cours de Platon sans en manquer absolument aucun. On dit aussi que Platon, après avoir fini de parler, se tourna vers ses disciples, les blâma et leur reprocha d’avoir abandonné cet homme et de l’avoir laissé à lui même, et d’avoir dirigé son attention vers les autre, domaines de la philosophie avant d’avoir corrigé son âme désirante et de l’avoir réprimée et humiliée devant l’âme rationnelle. |
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TC0027 | TE004887 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 167, chapitre 17 | Le philosophe naufragé. On raconte d’un philosophe qu’il avait fait naufrage et que tout son argent s’était perdu. Quand il eut atteint la côte, il vit sur le sol la trace d’une figure géométrique. Il se sentit alors heureux et sut qu’il était tombé sur une île dans laquelle se trouvaient des savants. Ensuite, on raconte qu’il trouva chez ces gens la fortune et le pouvoir, et qu’il resta chez eux. Il passa par là des bateaux qui se dirigeaient vers son pays. On lui demanda s’il avait un message à porter de sa part aux gens de son pays. Il répondit: « Si vous arrivez chez eux, dites leur d’acquérir et d’épargner ce qui ne peut pas sombrer. » |
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TC0123 | TE007045 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 137 | L’abbé Serlon, avant d’être moine, était professeur et enseignait à Oxford, à l’invitation du roi d’Angleterre. Un de ses élèves, nommé Richard, l’affronta en disputatio, mais fut ridiculisé. Rentré chez lui, il tomba malade et mourut peu après en refusant les sacrements. La nuit suivante, il apparut à son maître, dépouillé de sa peau, et lui révéla qu’il était livré aux supplices. Le maître se demanda s’il pourrait, par son intermédiaire, soumettre à Aristote, Platon et aux autres philosophes défunts une sentence qu’il venait d’élaborer. Le lendemain soir, Richard revint, drapé dans une cape de parchemin. Il déclara qu’il ne servirait à rien d’envoyer sa sentence à Aristote ou Platon car, dit-il, leur seule préoccupation était : qu’est-ce que " ne pas souffrir" . Il apparut une troisième fois sous la forme d’un bouclier qui renvoyait au maître son reflet, d’abord petit, puis grand, enfin malade et mourant. Richard avertit maître Serlon qu’il était menacé du même sort que lui. Serlon se convertit. |
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TC0129 | TE007406 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 315b | Saint Jérôme passait beaucoup plus de temps à lire des auteurs profanes (Platon, Cicéron...) que les textes sacrés. Dieu lui envoya une maladie et l’emmène devant le tribunal divin. Le juge lui reproche ses lectures profanes mais lui permet de retourner dans son corps. |
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TC0134 | TE013968 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.290b | Un philosophe, neveu de Platon, dit à un adulateur : " Cesse de m’aduler puisque j’ai compris ta ruse. Tu n’en tireras aucun profit" . | |
TC0137 | TE012684 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 199 | "La mort de Platon. Platon demande à des pêcheurs qui avaient fini de pêcher ce qu’ils étaient en train de faire. Ils répondent : "Ce que nous avons attrapé, nous ne l’avons pas et ce que nous n’avons pas pris, nous l’avons". Platon fut si troublé qu’il se tua." | |
TC0138 | TE019122 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 67 | Platon refuse d’écouter les propos détracteurs sur un ami. | |
TC0159 | TE017620 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | On lit que des philosophes s’arrachèrent les yeux pour ne pas être attirés par les beautés temporelles et ne pas être tentés dans leur contemplation. Le philosophe Démocrite a agi de la sorte. Certains disciples de Platon passaient leur vie dans les bosquets et les arcades d’un temple. Dans cette demeure restreinte, ils ne pensaient qu’aux vertus. Certains se seraient alors arraché les yeux pour pouvoir s’écarter de cette vision de sagesse que leurs yeux contemplaient. | |
TC0159 | TE017647 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | À l’âge de 81 ans, Platon, mourant, garde sous sa tête les ouvrages de Sophron pour les étudier. Même à la fin de sa vie il cherche à gagner des connaissances par l’étude. Il montre ainsi que certains n’ont pas assez de temps et que pour d’autres il abonde. | |
TC0159 | TE017563 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Platon avait légué un terrain à l’Académie sur lequel se produisaient régulièrement des séismes. Platon s’en expliqua en disant que les étudiants, terrifiés par les tremblements de terre, contempleraient la mort et refreineraient leurs vices. |
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TC0159 | TE017574 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Valère Maxime rapporte qu’Archytas de Tarente avait appris la philosophie loin de chez lui, auprès de Pythagore. Lorsqu’il revint dans son domaine, il le trouva dévasté par la négligence de son curateur. Furieux, Archytas refusa de le punir car il valait mieux qu’il reste impuni plutôt qu’il le soit injustement et excessivement sous le coup de la colère. De la même manière, offensé par un serviteur, Platon entra dans une colère noire. Craignant de manquer de modération dans sa punition, il confia à son ami et neveu Speusippe le soin de l’exécuter car l’incartade d’un domestique et sa punition excessive sont toutes deux à proscrire. Valère Maxime estime que Platon est plus modéré qu’Archytas, qui est trop généreux. |
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TC0159 | TE017571 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Platon demanda à Socrate comment éviter d’envier ses élèves. Socrate lui répondit « Sois comme Thersite ». |
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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