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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: exorcisme | exorcism | Teufelsbeschwörung | exorcismo | esorcismo
55 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001552 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 67 | Thomas de Cantimpré interroge le démon qui a pris possession d’une veuve. L’exorcisme réussit après quelques jours. |
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TC0001 | TE001435 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 36, 4 | Une jeune fille ayant dansé tout un dimanche est possédée par le diable. Cette danseuse est exorcisée par un jeune enfant. Le diable sort par sa bouche sous la forme d’un ver hirsute qui souille la main de l’enfant qui l’avait saisi. Seule l’eau bénite permit d’enlever les tâches. |
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TC0003 | TE001633 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 53(1) | Une jeune femme pèche avec son mari la nuit précédent la consécration d’une église de Todi; elle est possédée par des démons et libérée par l’évêque Fortunat. |
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TC0010 | TE000891 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 133, 2 | On acquiert l’amitié de Dieu par la miséricorde, en sachant disposer des richesses superflues et mal acquises. Un saint homme racontait dans sa prédication qu’il avait voulu exorciser un possédé, mais que le démon l’avait supplié d’attendre le lendemain, car il devait alors rejoindre ses comparses dans la ville voisine, à l’occasion de la mort imminente d’un usurier. Dans l’assistance du prédicateur, se trouvait précisément un usurier. Terrifié, il rentra chez lui, feignit la maladie grave, se confessa, puis fit apporter ses richesses, qui se montrèrent incapables de le secourir dans sa maladie. Il procéda alors à des restitutions, puis il distribua le reste de ses biens en aumônes. |
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TC0012 | TE002673 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 37 | Un homme est renommé parce qu’il exorcise les possédés. Il devient orgueilleux. Il prie Dieu d’être possédé par le diable. Il s’exorcise et redevient modeste. | |
TC0021 | TE004030 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 102 | L’évêque Fortunat chasse un démon d’une épouse qui sans s’être abstenue la veille était venue fêter la dédicace d’une église. |
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TC0021 | TE003990 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 63 | Saint Benoît chasse d’un moine agité un diable sous l’aspect d’un Ethiopien. | |
TC0123 | TE007044 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 136 | À Lodi, en 1173, des démons avaient pris possession d’une noble dame. Sous la contrainte d’un abbé cistercien du voisinage, nommé Ambroise, ils avouèrent avoir pris possession de la dame grâce à deux complices, la colère et le désespoir. La victime raconta ce qui lui était arrivé : au cours d’une dispute avec sa servante, les deux femmes avaient échangé des malédictions. La démoniaque fut amenée à l’église Saint-Bassien. Elle résista aux invocations et dénonca en public les péchés de tous ceux qui s’approchaient d’elle sans s’être confessés. On la conduisit ensuite à l’église Saint-Pierre. Là, le démon dénonça un parent de sa victime appartenant à une secte manichéenne à Milan, et se retira un instant, la femme ayant communié, pour la laisser parler et prouver ses dires (de la même façon que la fille d’un prêtre avait vu un chat sortir de la bouche de son père avant la consécration, et y rentrer après). ~ Le démon révéla ensuite où étaient enterrés les corps de trois des saints Innocents. Puis il prononça malgré lui un long sermon sur la passion. Il fut enfin confronté avec une autre démoniaque, venue de Milan, et possédée, disait-il, par son maître. Le démon milanais accabla le premier de menaces et d’injures pour avoir ainsi conforté les chrétiens dans la foi. Puis la possédée fut guérie. ~ |
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TC0123 | TE007012 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 79 | Deux démoniaques étaient conduits à Saint-Jacques de Compostelle pour y être guéris. À l’approche de la ville, un archidiacre et quelques autres clercs sortirent à leur rencontre. L’un des démons dévoila en public tous leurs péchés et leur recommanda de ne pas perdre leur salut. Il révéla qu’il serait prêt, si la pénitence pouvait lui valoir le salut, à monter et à descendre sans cesse une colonne faite de lames coupantes et de flammes dressée jusqu’au ciel. Les deux démons furent chassés, mais l’un d’eux tua, en le quittant, le corps qu’il possédait. |
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TC0124 | TE014499 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 27 [151] | Saint Paphnuce enfant avait tant de qualités qu’il faisait des jaloux. Un condisciple l’accusa de lui avoir volé son livre. Après enquête et fouille des cellules, on trouva le livre chez Paphnuce qui ne nia pas et subit le cachot pendant deux semaines. Mais un diable s’emparant du calomniateur le força à avouer son crime. Seul Paphnuce put l’exorciser. |
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TC0124 | TE014847 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 9 [491] | Saint Hilarion refusa les présents d’un certain Orion qu’il avait délivré d’un démon, en lui disant : « Tu sais ce qui est advenu de Simon et de Gehazi ? » Il lui conseilla de tout donner aux pauvres. L’appellation de pauvre est souvent une ruse de l’avarice. | |
TC0124 | TE014775 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 3 [420] | Un saint exorcisait les possédés, ne buvait jamais et mangeait sept figues par jour. Sa réputation grandit et les visiteurs affluèrent. La vanité l’envahit et il perdit son pouvoir d’exorciste. Revenu à Dieu, après cinq mois de prières, il fut délivré de la tentation de vanité. | |
TC0124 | TE014777 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 5 [422] | L’évêque Fortunat chassa un esprit immonde d’un possédé. L’esprit parcourut la cité sous l’apparence d’un pèlerin, accusant l’évêque de lui avoir refusé l’hospitalité. Un homme accueillit le faux pèlerin pour montrer qu’il était meilleur que l’évêque, mais le mauvais esprit jeta dans le feu l’enfant de son hôte. |
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TC0124 | TE014776 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 4 [421] | Un homme, laissant femme et enfants, se retira dans un ermitage. En peu de temps, sa réputation de sainteté grandit. Le diable lui inspira le désir de retrouver sa famille. Les frères le laissèrent s’en aller. Mais à peine parti, il s’écroula, attaqué par le démon, se lacérant avec ses propres dents. Les frères le ramenèrent au monastère et l’attachèrent. Libéré de l’esprit immonde après deux ans de prières, il retourna dans son ermitage. |
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TC0124 | TE014789 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 17 [434] | L’esprit de vaine gloire souffla à saint Macaire d’aller à Rome soigner les possédés. Il se jeta sur le seuil de sa cellule et jura de n’en pas bouger jusqu’au soir pour résister aux démons. | |
TC0124 | TE014778 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 6 [423] | L’abbé Éleuthère emmena dans son monastère un oblat tourmenté par un démon et l’en délivra. Comme il s’en glorifiait, le démon s’empara de nouveau du jeune homme et n’en fut chassé que par les prières de tous les frères. | |
TC0124 | TE014378 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 30 [40] | Leur fille étant la proie du démon, ses parents cherchèrent un ermite pour la guérir. Ils en trouvèrent un, venu au marché pour vendre ses corbeilles. Sous le prétexte d’en acheter, ils le menèrent chez eux. A peine entré, il reçut une gifle de la possédée, mais, tendant aussitôt l’autre joue, il força le démon hurlant à libérer la jeune fille. | |
TC0124 | TE014344 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 7 [7] | Saint Benoît, en délivrant un clerc du démon, lui avait interdit d’accéder à un ordre sacré. Après quelques années, oublieux de l’interdiction, le clerc se fit consacrer et fut immédiatement ressaisi par le démon. | |
TC0129 | TE007315 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 152a | A Milan, un démon quitte un possédé en disant qu’il est terrorisé par le pouvoir de saint Ambroise. | |
TC0131 | TE007985 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 352, 1-9 | CLOCOEUR, CLOBOURSE ET CLOBOUCHE. 1/ Un saint ermite chassait un diable d’un homme en qui il était entré. 2/ Il lui disait: "Je t'ordonne au nom de Dieu de sortir de cet homme". 3/ Le diable répondait: "Tu crois que je suis tout seul, mais nous sommes trois". 4/ "Si vous êtes trois, dit l’ermite, quels sont vos noms? 5/ -Personnellement je m'appelle Clocoeur et mes compagnons s’appellent l’un Clobouche et l’autre Clobourse. 6/ Car je ferme le coeur pour que nulle bonne pensée n'y entre; mon compagnon ferme la bouche pour que nulle bonne parole n'en sorte; 7/ et l’autre ferme la bourse pour que nul bien n'en soit fait aux pauvres. 8/ Par ces trois points nous tenons en nos filets plusieurs misérables humains". 9/ Alors l’ermite les chassa de l’homme, qui devint par la suite un saint homme. |
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TC0134 | TE012906 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 81a | Un exorciste juif chasse un démon en présence de l’empereur Vespasien. Comme preuve de sa présence, l’exorciste demande au démon de renverser une bassine en sortant : le démon lui obéit. | |
TC0134 | TE014043 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 154b | Jésus ordonne à une légion de démons de quitter le corps d’un homme et d’entrer dans celui de porcs. | |
TC0138 | TE014059 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 5 | Le diable chassé du monastère par le chant " Te Sanctum Dominum" fait l’éloge de l’abstinence. |
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TC0138 | TE019225 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 169 | Le diable sort de la bouche d'un clerc trop bon chanteur. | |
TC0138 | TE014146 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 77 | Épisode de la vie de saint Basile: il libère un homme du pacte qu’il avait passé une nuit avec le diable dans le cimetière des juifs. |
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TC0138 | TE019844 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 702 | Le chevalier pénitent chasse le démon qui était à son service. | |
TC0138 | TE019228 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 173 | Un saint homme délivre un possédé en vertu de sa charité qui fait fuir le démon. | |
TC0138 | TE019412 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 356 | Un possédé est délivré par une hostie consacrée. | |
TC0139 | TE016399 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 213b p.140 du texte hébreu | Rabbi Hananya se rendit à Capharnaüm, mais là il fut envoûté par des chrétiens, et il entra le jour du shabatt à Tibériade juché sur un âne. Rabbi Joshua réussit à le délivrer de cette emprise grâce à un certain onguent, mais il l'envoya à Babylone pour ne pas risquer de retomber sous cette influence. | |
TC0139 | TE013180 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 19, pp.15-16 du texte hébreu | L’Empereur de Rome émet un décret interdisant aux juifs de respecter le sabbath, de circoncire leurs fils et d’observer les lois rituelles de pureté. Ruben ben Astroboulos, déguisé en conseiller réussit à convaincre le conseil de l’inutilité de ce décret puisque les lois rituelles affaiblissent en réalité les juifs. Il est reconnu comme juif et le décret remis en vigueur. Deux sages sont envoyés comme émissaires, Rabbi Schimon Bar Yohai et Rabbi Elazar ben Yossi. Sur leur chemin se présente un démon du nom de Bar Tamalion qui leur propose son aide et se glisse dans le corps de la fille de l’ empereur. Arrivés au palais, Rabbi Schimon exorcise la jeune fille. L’Empereur alors est prêt à réaliser leurs souhaits en récompense et le décret est déchiré et annulé. |
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TC0140 | TE013736 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIV, 3. | Saint Bernard à Milan délivra une possédée avec l’aide du nom de Jésus. | |
TC0140 | TE013734 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIV, 1. | A Brescia, une possédée est délivrée par l’imposition de la tablette avec le nom de Jésus. | |
TC0140 | TE013785 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], X, 2. | Un possédé est présenté au Christ et celui-ci le délivre de 6666 diables. Ceux-ci demandent de pouvoir entrer dans les corps de certains cochons qui subitement se jettent en courant dans la mer de Galilée. | |
TC0142 | TE018924 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 89 | L'abbaye cistercienne d'Altenberg obtint plusieurs reliques des onze mille vierges de Cologne. On nettoya les ossements et on les plaça sur les sièges de la salle capitulaire pour sécher. Du coup, on sentit une odeur répugnante. L’abbé, supposant qu'il s’agissait d'une machination diabolique, mit son vêtement sacerdotal et ordonna à l'esprit malin de se manifester. À ces paroles, un os de cheval sauta d'un des sièges au centre de la salle. La puanteur disparut et on sentit la bonne odeur de sainteté. |
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TC0142 | TE019057 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 3,2 | Quand saint Patrice chassa le diable du meurtrier de son cocher, le corps tomba en poussière. C’était le diable qui avait animé son corps pendant des années. | |
TC0142 | TE018572 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 29, 2 | Guillaume, abbé du Val-Dieu, commanda au diable de quitter le corps d’une possédée, mais le diable refusa : Dieu ne le voulait encore, de plus, où devait-il aller ? L’abbé lui proposa d'entrer dans sa bouche, puis, dans ses doigts, mais le diable refusa de nouveau, car tant la bouche que les doigts de l’abbé avaient été en contact, ce jour même, avec le Corps du Christ. | |
TC0142 | TE018549 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 11 | L’abbé de Heisterbach, célébra un jour la messe à Salvatorberg près d'Aix-la-Chapelle. Après la messe, on lui amena une femme possédée. L’abbé essaya de chasser le démon mais celui-ci refusa de sortir. Dieu, lui-dit-il, ne le voulait encore pas. Comme on le découvrit plus tard, le mari de la femme lui avait dit d'aller au diable et le démon était entré dans son corps par l'oreille. | |
TC0142 | TE019058 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 4 | Un clerc avait une voix d’une douceur extraordinaire. Un religieux affirma que c’était une voix diabolique. Il adjura le démon de sortir et celui-ci obéit, laissant un cadavre qui se décomposa rapidement. | |
TC0142 | TE018684 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 11 | Un chevalier tournoyeur nommé Albert Scodehart rencontra une fois une jeune fille de douze ans possédée par un démon. Le démon salua le chevalier comme son bon ami. Albert, touché par ces paroles et par les souffrances de la jeune fille, proposa au diable d'aller avec lui au tournoi, où plusieurs personnes allaient être tuées ou capturées. Le démon dit que la proposition lui plaisait et demanda la permission d'entrer dans le corps du chevalier. Celui-ci refusa, mais finalement accepta que le diable entrât dans un feston de son manteau, à condition de ne lui faire aucun mal. À partir de ce moment, le chevalier devint encore plus victorieux aux tournois. Cependant, ému par la prédication de la croisade, il prit lui-même la croix, et le diable fut obligé de le quitter. Deux ans après, le chevalier entra la religion et fonda un hôpital pour les pauvres et les pèlerins. |
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TC0142 | TE019029 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 40 | Par loin de Cologne, une usurière nommée Jutta mourut sans faire pénitence pour son péché. Le diable s'empara de son cadavre et lui fit faire le geste de compter des pièces de monnaie. Le curé tenta un exorcisme, mais le démon résistait jusqu'au moment où le curé mit son étole sur le cou de l’usurière. | |
TC0142 | TE018680 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 8 | Un abbé prescrit à un moine malade de manger de la viande. Le malade l'invita à partager son écuelle, et l’abbé consentit par charité. Le jour suivant l’abbé libéra un possédé, en ordonnant au diable de sortir au nom de la même charité dont il avait fait preuve en mangeant la viande avec son moine. | |
TC0143 | TE014084 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 25 | Les astrologues affirment que beaucoup de démons ne peuvent pas supporter la musique. C’est ainsi qu’un philosophe chassa un démon du corps d’un possédé en jouant de la cithare - en outre, l’effet du nom de la Vierge Marie est beaucoup plus fort. L’esprit saint de Dieu s’est révèlé en Élisée au son de la musique et l’esprit mauvais s’est retiré de Saül grâce aux sons de la cithare. |
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TC0148 | TE015585 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1187 | FORTUNAT LIBÈRE PAR LA PRIÈRE UNE FEMME POSSÉDÉE DU DÉMON. — Une femme venue pour la dédicace de l’église de saint Fabien martyr se voua durant la nuit à la luxure avec son mari et fut saisie par le diable. Il en fut de même pour le prêtre qui voulut la libérer. Confiée aux sorciers, un démon fut chassé, mais une légion l’envahit de nouveau. Ses parents la menèrent à Fortunat qui grâce à la prière mit les démons en fuite. | |
TC0148 | TE015321 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 929 | GRÂCE À SAINT BASILE UN JEUNE HOMME ÉCHAPPE AU DIABLE. — Un sénateur nommé Procerius plaça sa fille dans un couvent pour la consacrer à Dieu. Un jeune homme qui en était tombé amoureux se donna au diable par un pacte signé de son sang. Le diable provoqua l’amour dans le coeur de la jeune fille, dont le père fut contraint de consentir au mariage. Elle avertit saint Basile que son mari n’allait que rarement à la messe; et quand il y allait, c?était seulement jusqu’au canon. Basile convoqua le jeune homme qui lui avoua toute la vérité. Basile le tint enfermé pendant trois jours dans un lieu consacré, lui ayant donné une pénitence à faire et l’absolution. Au bout de trois jours, Basile rendit visite au jeune homme qui lui dit que des démons lui étaient apparus pendant ces trois jours. L’ayant réconforté, Basile le garda enfermé pendant encore quelques jours : les démons se contentèrent de le menacer sans se faire voir. Basile, lors de sa visite, lui enjoignit encore quarante jours de pénitence. Lors de la visite suivante, le jeune homme avoua à Basile que ses prières l’avaient protégé. Alors Basile le conduisit à l’église malgré l’opposition des démons et des plaintes du diable, et enjoignit des prières au peuple. Le démon face à ses prières et devant les adjurations de Basile fut obligé, à la vue de tous, de remettre à l’évêque le pacte que le jeune homme reconnut comme étant le sien. Basile rendit le jeune homme à l’Eglise et à son épouse. | |
TC0148 | TE015405 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1012 | UN POSSÉDÉ DÉNONCE LES PÉCHÉS. — Un possédé (lat. " demon" ) révélait les péchés de ceux qui venaient le voir. Deux évêques allèrent le trouver pour l’exorciser et se confessèrent mutuellement en cours de route. Le devin reconnut qu’il avait perdu toutes les charges qu’il avait contre eux. | |
TC0155 | TE016359 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 238 | Un démon chassé par l’évêque Fortunat († 537) prend l’aspect d’un pauvre pèlerin et accuse l’évêque de l’avoir privé de sa maison. Un homme, touché par ses lamentations, l’invite à loger chez lui. Le démon prend alors le fils de son hôte et le jette dans le four. | |
TC0157 | TE017067 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 445, l. 3 – p. 445, l. 27 | L’évêque Raimbaldus de Fiesole menait une si mauvaise vie que son propre frère, un laïc très honorable, refusait d’avoir affaire à lui. Mais il était doté de pouvoirs miraculeux : durant une consécration d’église, il guérit cinq possédés, publiquement. Néanmoins, au moment de la mort, son corps fut puni avant qu’il ne soit envoyé en enfer : son pied porta un abcès, qui gagna peu à peu toute la plante, puis la jambe et jusqu’à la hanche. Ce mal brûla ces organes comme le feu éternel allait le dévorer. Même dans ces circonstances, il refusa de reconnaître ses péchés, se prévalant des exorcismes qu’il avait accomplis. Il ne comprenait pas que c’est le Saint Esprit qui accomplit ces actions, et pas la personne à travers laquelle elles sont réalisées. De même, Samson, malgré ses propres péchés, n’avait pu recevoir la force de milliers d’ennemis que parce que l’Esprit Saint agissait à travers lui. |
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TC0157 | TE017062 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 440, l. 18 – p. 442, l. 15 | Un certain Marin, prêtre de son état, vivait publiquement avec une femme, et avait un fils, Eluchadius, très honorable et devenu par la suite abbé au monastère de la Sainte Mère de Dieu, près des murs de la ville de Faenza. La divine providence l’avait doté de la grâce : l’eau bénite par lui faisait fuir les nuisibles des champs (vers de terre, chenilles, sauterelles). Cependant, un jour, le seigneur de Marin, Jérémie fut rempli de haine et de jalousie pour un rival, proche parent mais très hostile. Il craignait que cet homme n’ensorcelle ses chiens de chasse. Il fit donc appel à Marin, et lui demanda un seau d’eau bénite, afin de procéder à un exorcisme sur ses chiens; il savait que cette action était blâmable, mais ignorait la portée du sacrement. Il mêla l’eau à la nourriture des chiens. Alors, la Providence le punit : les chiens tombèrent morts sur le coup. Ébranlé, Jérémie vint demander à Marin une pénitence pour avoir commis ce sacrilège. Marin déclara qu’il n’était pas habilité, et qu’il voyait pour seul remède de consulter le conseil apostolique. Jérémie suivi ce conseil et se plia à la pénitence prescrite. |
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TC0157 | TE017102 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 174, l. 13 – p. 175, l. 10 | Hildebrand, destinataire de cette lettre, rapporta ce récit, qu’il tenait de Léon, évêque de Rome. Il y avait un évêque dont la vie était tournée vers la chair et qui, malgré cette absence de mérite, avait reçu la grâce de Dieu. Il réalisait fréquemment des miracles, et détenait notamment le pouvoir de chasser les démons du corps des possédés. Ce fait se produisit en présence dudit Léon. L’évêque ordonna à l'esprit impur de partir, et le diable répondit en des termes grossiers jusqu’à ce que, par l’invocation du Christ, il ne puisse plus résister. Il secoua la tête de l’homme de manière terrible et dressa de peur les cheveux sur sa tête. L’homme fit plusieurs fois mine de vomir. Mais l’évêque objecta : il commanda au démon de sortir non par la bouche, mais par le derrière, comme il convenait à un être impur. Il avait à peine fini son injonction que le démon fut éjecté par un mouvement des entrailles. |
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TC0157 | TE017061 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 439, l. 5 – p. 440, l. 17 | Raimbaldus, évêque de Fiesole, est doublement simoniaque : il a acheté sa charge d’évêque, et il se fait payer pour ordonner les prêtres et pour consacrer les églises. De plus, il est marié et a fréquenté plusieurs autres femmes, de sorte que sa descendance est nombreuse. Néanmoins, de nombreux miracles ont été accomplis à travers sa personne. Un seul de ces miracles suffira à donner une idée des autres. Rozo, maître du choeur, prêtre de l’Église de Florence, homme très lettré, rapporta ce miracle à une grande réunion de ses clercs, en présence de l’évêque Gérard. Un jour, une femme possédée fut amenée à l’église épiscopale, lors de la fête de l’invention de la croix. Au moment de l’offertoire, à la récitation du verset « alors qu’un homme de haute gloire venait à Constantin[opl ?]e », les clercs oublièrent leur mélodie. Cette femme se leva, comme pour venir en aide aux clercs, et chanta avec une voix si belle la fin de la mélodie, que tous l’admirèrent. Lorsque le démon fut prié de quitter son corps, il déclara que seul Romulus pouvait le chasser. Ils se rendirent donc à Fiesole, devant l’autel de Romulus. Alors, le démon réclama la venue de Raimbaldus. Le démon décrivit les actions de Raimbaldus alors qu'il était encore en chemin. À son arrivée, Raimbaldus invoqua le nom du Christ et chassa l’esprit malin. |
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TC0157 | TE017371 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 131, l. 9 – p. 131, l. 19 | Dans l’ermitage de Fonte Avellana, où réside Pierre Damien, il y avait autrefois un prieur nommé Jean. Il était malade et paraissait toujours émacié. Il récitait souvent les complies au lit. Dans les environs, un homme possédé par le démon révélait les secrets et mauvaises actions des gens. Alors que Jean voulait chasser le démon, celui-ci lui dit : toi qui récites les complies dans ton lit, tu penses maintenant me chasser ? Et Jean fut assailli par la honte, car il savait que c’était là la vérité. |
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TC0157 | TE017372 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 131, l. 20 – p. 132, l. 10 | Un ermite nommé Jean d’Anso voulut exorciser le démon qui possédait un homme et lui faisait révéler les mauvaises actions des autres. Mais le démon lui rappela le rêve qu’il avait fait la nuit précédente : il avait poursuivi un sanglier comme s’il était un chasseur. Mais c’était le démon sous la forme d’un sanglier. Alors, le démon prit l’apparence d’une belle femme qui l’embrassa afin de provoquer une pollution nocturne – avec succès. Si le démon peut se réjouir ainsi d’un rêve, les actions réelles sont d’autant plus condamnables. |
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TC0158 | TE016623 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 179 | Le nâga qui se réfugie dans la cruche d'un exorciste.– Un nâga est obligé de se réfugier dans la cruche d'un exorciste pour échapper à l'incendie suscité par ce magicien. | |
TC0162 | TE017765 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 32 | COMMENT UN HOMME INVISIBLE, GRÂCE À L’AIDE DU KANNON DU TEMPLE DE ROKKAKU, REDEVIENT VISIBLE.– Un jeune servant se rend avec assiduité au temple de Rokkaku pour y prier. Une nuit, il rend visite à une connaissance, et, sur le chemin du retour, il voit une foule de gens avec des torches. Pensant avoir affaire au cortège d’un éminent personnage, il se dépêche de disparaître sous un pont. Jetant un regard furtif, il s’aperçoit que ces porteurs de torches ne sont pas des hommes, mais d’affreux démons. Effrayé, il attend sans bouger, mais un démon, sentant son odeur, le soulève et l’attrape. La troupe de démons, rassemblée, décident de le relâcher et quelques uns lui crachent dessus avant de disparaître. L’homme, très soulagé d’avoir été épargné, se sent malgré tout souffrant. Il rentre chez lui, impatient de tout raconter à sa femme. Mais une fois rentré, il se rend compte que ses proches ne le voient pas. Il comprend qu’il est devenu invisible à cause des crachats des démons. Sa famille, le croyant mort, pleure son absence. L’homme se retire au temple de Rokkaku où il supplie le Bodhisattva Kannon de lui rendre son apparence première. Là, il rêve qu’un moine lui conseille de partir le lendemain et de faire ce que lui dira la première personne qu’il rencontrera. Il part et se trouve face à face avec un bouvier, tirant un énorme bœuf, qui lui demande de le suivre. Le servant se réjouit en pensant qu’il est redevenu visible, et part avec le bouvier. Ils arrivent devant une immense porte fermée. Ils se glissent à travers une étroite fente du vantail dans une vaste résidence remplie de monde, et parviennent aux appartements intérieurs. Là, une noble demoiselle est couchée, malade. Le bouvier tend un petit maillet à l’homme et lui demande de lui taper sur la tête et les reins. La jeune fille secoue sa tête de douleur et ses parents pensent que sa fin est proche. Un exorciste est appelé et commence à réciter le Sûtra du Cœur. Le servant se sent ému et une onde glacée le parcourt. Le bouvier, voyant cela, détale vers la sortie. Dès que le moine commence à exorciser la malade, les habits du servant s’enflamment et l’homme redevient visible. Tous les gens présents dans la pièce voient apparaître un homme d’aspect misérable, assis au chevet de la jeune fille, et s’emparent de lui. Ils trouvent le récit de son histoire vraiment extraordinaire. Quant à la jeune fille, elle a été guérie au moment même où l’homme est redevenu visible. L’exorciste demande de relâcher le servant qui est innocent de toute faute et dit qu’il a reçu un bénéfice du Kannon. L’homme rentre chez lui et retrouve sa femme. Le bouvier, lui, était un suivant du dieu du mal qui avait pris possession de la demoiselle et la tourmentait. Miraculeusement, le servant et la demoiselle n’ont jamais été malades depuis. |
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TC0163 | TE018134 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 68. | LE CHAMBELLAN ET GRAND CONSEILLER [NARIMICHI], ENCORE ENFANT, EMPÊCHE QU’ON FASSE APPEL À UN SECOND EXORCISTE.– Le chambellan et grand conseiller Narimichi contracte la malaria à l’âge de neuf ans. Ses parents font appel à un contrôleur monacal qui pratique depuis quelques années les conjurations. Mais l’enfant est pris d’un accès de fièvre. Alors que ses parents se demandent s’ils doivent appeler un autre moine, Narichimi demande à revoir le même moine, car c’est grâce à lui qu’il a vécu jusque là sans accident. Il serait désolant que ce moine soit contrarié par sa maladie. Il ne désire la présence d’aucun autre moine, même si celui-ci peut faire tomber sa fièvre. L’enfant ajoute que sa maladie n’est pas mortelle et qu’il finira bien par guérir. Lors du prochain accès de fièvre ils font venir le moine à qui ils racontent tout. Ce jour-là le moine éploré procède aux conjurations en y mettant tout son cœur. La fièvre du garçon tombe net. Cet enfant devient plus tard un homme sensible, délicat et doté d’une merveilleuse élégance de cœur. |
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