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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: servante | maidservant | Magd | criada | serva
43 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001417 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 52 | Une jeune servante sérieuse frappe un soldat qui voulait l’embrasser. | |
TC0001 | TE001415 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 47 | Un prêtre âgé pèche avec sa vieille servante vierge. Cette dernière meurt de contrition, tandis que lui persiste dans le vice. | |
TC0008 | TE002565 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11B | Suite de la parabole 11. La matrone cède au chef de famille une servante capable de faire des vêtements de qualité. Quand elle arrive, elle voit à l’intérieur des servantes en tenue déshonnête; trois particulièrement lui sont hostiles. Elle s’enfuit. L’homme chasse les servantes. La vierge revient et lui fabrique un habit resplendissant d’or, de grand prix, et d’une merveilleuse et incorruptible éternité. |
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TC0008 | TE002564 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11A | Une noble matrone avait dans sa maison d’innombrables domestiques, hommes et femmes. Un chef de famille qui habitait sa propres maisons avec ses fils et ses domestiques à gages n'avait pas de servante. Il s’en alla chez la matrone pour en avoir une. Elle finit par lui en donner une. La servante est choquée par leurs manières de vivre (elle avait été élevée chez la matrone dans la vertu et la gravité) et dit à sa maîtresse qu’elle ne pourrait rester dans cette maison que s’ils se corrigeaient. Comme ils souffraient de l’absence de la servante (manque d’eau, vêtements sales), ils modifièrent leur comportement, et la servante s’en revint. Mais elle ne donnait jamais aux vêtements qu’elle lavait une parfaite blancheur. Le chef de famille alla se plaindre auprès de la matrone. Celle-ci lui répondit que la servante ne savait laver qu’avec de l’eau souterraine et non avec de l’eau de pluie. Elle pouvait lui donner une servante vierge et libre (et non pas esclave). S’il méritait de la recevoir, il serait émerveillé de la propreté de ses habits. Il promit de changer de comportement. Et la servante rendit tout resplendissants les vêtements qu’elle lavait. | |
TC0008 | TE002566 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11C | Suite de la parabole 11. Un troisième homme vient voir la matrone et lui demande un bon intendant (le sien est d’un caractère dur et sévère). Tout se passe bien mais une femme de mauvaise vie fréquente la maison. Un jour qu’elle arrive, il lui claque la porte au nez, la faisant abondamment saigner. |
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TC0008 | TE002567 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11D | Suite de la parabole 11. Un quatrième homme vient voir la matrone : il acquiert de grandes richesses par ses travaux et ceux de ses serviteurs mais il n'a pas de cellérier pour conserver cet avoir. La matrone lui répond qu’il a parmi ses serviteurs un bavard qui proclame partout que son maître est riche et heureux, provoquant les voisins à lui nuire. Elle peut lui donner une servante, à condition qu’il chasse le mauvais serviteur. Ce qu’il fit, à son plus grand profit. |
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TC0008 | TE002568 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11E | Suite de la parabole 11. Un cinquième homme vient chez la matrone : il est poursuivi par un ennemi sanguinaire et elle doit lui prêter ses serviteurs pour le tuer. Elle refuse. Il revient de nouveau, mais elle refuse encore. La troisième fois, car elle a vu qu’il s’est enfin humilié, elle lui donne un domestique qui le protégera. |
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TC0008 | TE002553 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 5 | Une noble et puissante matrone a des filles qu’elle revêt d’habits précieux, nourrit de mets raffinés et qu’elle fait demeurer dans une chambre intérieure. Les servantes, pauvrement habillées et chichement nourries, vaquent à l’extérieur en de difficiles tâches. | |
TC0010 | TE000904 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 155, 1 | Il ne suffit pas d’être patient en privé, il faut l’être aussi publiquement. Une noble béguine qui avait entendu prêcher sur la patience, demanda à sa servante, en rentrant chez elle, de la blâmer et de lui dire de méchantes paroles. Celle-ci n'osait pas obtempérer, ce qui suscitait l’impatience de sa maîtresse. Un jour où des parents et des amis étaient venus en visite, elle s’y décida. La béguine, furieuse, la chassa, puis elle avoua qu’elle n'avait pas été capable de supporter cet affront public. | |
TC0020 | TE003777 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 252 | Une épouse vertueuse fait battre sa servante et la fait jeter, par la fenêtre, dans une rivière pour sa mauvaise conduite (entremetteuse). |
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TC0020 | TE003749 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 224 | Une dame bonne et pieuse reste parfois à la maison pour permettre à sa servante d’aller à l’église écouter la prédication. | |
TC0027 | TE004878 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 95-97, chapitre 5 | Anecdote sur Platon. On dit que le sage Platon s’est servi de cet argument contre un de ses disciples que rongeait l’amour d’une servante et qui avait abandonné sa place au centre du public de ses leçons. Platon ordonna de le chercher et de le lui amener. Quand il se présenta à lui, il lui dit : « Dis moi, Untel, est ce que tu doutes de ce qu’inévitablement tu seras un jour séparé de cette femme que tu aimes ? Je n'en doute pas », répondit-il. Platon lui dit : « Cette amertume que tu avaleras ce jour là, prends la aujourd?hui, et supprime ce qu’il y a entre ces deux jours : la crainte de ce à quoi on s’attend, laquelle persiste pour un état dont il est inévitable qu’il vienne, et la difficulté de la traiter une fois que cette passion sera consolidée, associée à la familiarité et aidée par elle. » On dit que le disciple répondit à Platon : « Ce que tu dis, sage maître, est vrai, mais, comme je m'attends à ce que le passage des jours me console, cela me pèse moins.» Platon lui dit: «Comment comptes tu sur la consolation qu’apportent les jours sans craindre la familiarité qu’ils renforcent ? et qui te garantit que tu seras séparé de l’objet aimé avant d’être consolé et après que la passion se sera consolidée, que le morceau dur à avaler sera plus gros, et l’amertume multipliée ? » On dit que cet homme se prosterna sur le champ devant Platon, le remercia, pria pour lui, le loua, et qu’il ne recommença plus rien de ce qu’il faisait; on ne le vit plus en proie à l’accablement ou à la concupiscence, et, après cela, il ne cessa de fréquenter les cours de Platon sans en manquer absolument aucun. On dit aussi que Platon, après avoir fini de parler, se tourna vers ses disciples, les blâma et leur reprocha d’avoir abandonné cet homme et de l’avoir laissé à lui même, et d’avoir dirigé son attention vers les autre, domaines de la philosophie avant d’avoir corrigé son âme désirante et de l’avoir réprimée et humiliée devant l’âme rationnelle. |
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TC0131 | TE008422 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 234, 6-14 | LA SERVANTE INDÉLICATE. 6 Si une femme de chambre couchait un lépreux dans le lit de sa dame, sa dame aurait une bonne raison de la battre et corriger. 7 Comprenons que ceux qui par fol amour se reçoivent dans leur coeur, là où ils devraient recevoir Dieu, doivent craindre 8 que Dieu ne les en punisse et corrige au temps à venir. 9 Car la personne que nous aimons le mieux au fond de notre coeur et à qui nous pensons le plus, nous en faisons notre dieu. 10 Et tout comme on offre à son seigneur sa première récolte, 11 ainsi les jeunes gens doivent d’abord offrir leur coeur à Dieu 12 sans restriction ni gaspillage, si ce n'est qu’ils peuvent aimer les gens de bien pour l’amour de Dieu. 13 Nous devons haïr tout ce que Dieu déteste et aimer tout ce qu’il aime; il déteste les péchés et nous les interdit. 14 Et nous n'aimons pas Dieu si de toutes nos forces nous ne fuyons et haïssons les péchés en nous-mêmes et chez les autres. | |
TC0131 | TE008656 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 519, 1-3 | SAINTE ZITA DONNE LE MANTEAU DE SON MAITRE. 1/ Sainte Zita portait à réparer le manteau de son maître et en chemin elle le donna à un pauvre qui en avait grand besoin. 2/ Quand son maître lui demanda son manteau, elle alla dans sa chambre: pleine de confiance elle regarda dans la penderie et y retrouva le manteau de son maître qu’elle avait donné à ce pauvre. 3/ Dès lors elle fut plus animée et plus audacieuse pour donner des biens de son maître, en voyant que cela plaisait à Dieu. | |
TC0131 | TE008653 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 514, 1-3 | SAINTE VAUBOR ET LES PAINS CHANGES EN PIERRES. 1/ Sainte Vaubor portait du pain aux pauvres et son maître lui demanda ce qu’elle avait dans son tablier. 2/ Elle répondit: "Deux pierres". Aussitôt les pains devinrent deux pierres, l’une blanche et l’autre brune, selon la couleur des pains. 3/ Ces deux pierres sont toujours à Montigny près de Châtillon-sur-Marne en l’évêché de Soissons. | |
TC0134 | TE014032 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 117b | Pierre renie le Christ devant la servante. | |
TC0134 | TE012971 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.138b | La reine Esther entre chez le roi avec deux servantes. L’une d’entre elles soutient la reine et l’autre tient ses vêtements qui tombent jusqu’à terre. ~ | |
TC0138 | TE019637 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 513 | Gorgias de peut faire régner la concorde chez lui à cause des femmes. | |
TC0139 | TE013196 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 34a, p. 25 du texte hébreu | Rabbi Akiba était retenu captif à Rome, et on lui envoya deux belles servantes pour le séduire pendant toute la nuit, sans succès. Le matin, on lui demanda pourquoi il ne se conduisait pas comme le font ordinairement les hommes. Il répondit que l’odeur des servantes était celle des porcs et autres animaux impurs. | |
TC0139 | TE013195 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 34, pp. 24-25 du texte hébreu | Rabbi Zadok était retenu captif à Rome chez une matrone qui lui envoya sa servante pour le séduire, mais il resta assis à étudier toute la nuit. Le matin, la matrone lui demanda comment il se faisait qu’il ne se conduisait pas comme le font ordinairement les hommes. Il lui répondit qu’il était le descendant d’une noble famille de grand-prêtres, et qu’il mettrait au monde des bâtards s’il commettait ce péché. A ces paroles, la matrone le libéra. | |
TC0142 | TE018670 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 34 | A Louvain, un couple de bourgeois se proposait de se retirer dans le monastère cistercien de Villers. Après avoir réglé leurs affaires, ils collectèrent une somme importante d'argent, ce qui parvint aux oreilles des certains criminels. Tard le soir, les malfaiteurs vinrent chez les bourgeois, sous prétexte de chercher un logement. Ils envoyèrent la nièce et la servante du couple, nommée Marguerite, chercher du vin. Entre-temps, ils tuèrent les hôtes et leurs domestiques, puis, quand Marguerite rentra, la kidnappèrent. De peur qu'elle ne les dénonçât, ils décidèrent de la tuer. L'un des criminels lui coupa la gorge et la jeta dans une rivière. Le corps de Marguerite fut trouvé quelques jours plus tard par des pêcheurs qui, craignant d’être eux-mêmes accusés de la meurtre, enterrèrent la jeune fille au bord de la rivière. Une nuit, ils virent une lumière mystérieuse émaner de sa tombe, exhumèrent la fille et la transférèrent à Louvain, où on lui construisit une chapelle. Le père de famille assassiné apparut aux moines de Villers, disant que seule Marguerite avait obtenu la gloire du martyre par son innocence et sa simplicité. |
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TC0142 | TE018932 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 97 | Un chanoine d'Oldenzaal, nommé Rudolph, était un homme très pieux qui ne négligeait jamais les heures canoniales. Tombé malade, il ne pouvait plus les réciter. Il vit alors des chanoines venir réciter les heures avec lui. Comme sa servante ne les voyait pas, Rudolph comprit que c’étaient les âmes de ces confrères pour lesquelles il avait prié. | |
TC0142 | TE019052 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 63 | Deux chevaliers nommés Gunther et Hugues habitaient à Stammheim avec leurs familles. Une nuit, une servante emmena les enfants de Gunther (lui-même absent à ce moment-là) dans la cour pour faire leur besoins. Du coup, elle vit une personne toute blanche regarder les enfants. Puis, l'apparition se tourna et alla vers la maison voisine de Hugues. Peu de temps après, les enfants de Gunther, leur mère et la servante moururent, Hugues et son fis les suivirent. |
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TC0142 | TE018961 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 38 | Erkembald [Archambaud] de Bourbon, homme noble et puissant, était malade. Apprenant que son neveu avait voulu violer une servante, il ordonna à deux chevaliers de le pendre ; ceux-ci n’en firent rien et avertirent le jeune homme de s’éloigner. Cinq jours après il se présenta à son oncle qui le tua. L’évêque, venu entendre la confession d’Erkermbald, lui refusa la communion parce qu’il n’avait pas confessé le meurtre de son neveu. Erkembald lui dit que c’était un acte de justice et que Dieu lui-même lui donnerait la communion, et l’évêque découvrit qu’il manquait une hostie dans la pyxide. |
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TC0142 | TE018973 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 50 | La servante d'un prêtre fut harcelée par un diable sous la forme de son amant. Il la terrifia tellement qu'elle perdit complètement connaissance. Le prêtre essaya de réveiller la femme en lui administrant une hostie non consacrée, sans résultat. Il mouilla alors de salive son doigt, toucha une hostie consacrée et mit le doigt dans sa bouche. La servante retrouva aussitôt ses esprits. | |
TC0142 | TE018526 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 100 | La servante d’une maison avait fait son lit au pied du lit préparé pour un frère convers de passage. Ayant découvert la femme, il passa la nuit debout | |
TC0146 | TE014269 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXVII Exemplum de Maimundo servo | Un jeune homme demande à un vieil homme de lui raconter des anecdotes sur Maimundo, domestique jaloux, paresseux, idiot et bavard. Le vieil homme raconte que Maimundo était particulièrement paresseux, c'est pourquoi quand son maître lui demandait, par exemple, de fermer la porte, il la laissait ouverte alléguant comme excuse que le lendemain le maître aurait voulu qu’il l’ouvre de nouveau. Après quelques courtes anecdotes sur sa paresse légendaire, suit un récit sur la loquacité excessive du domestique : Maimundo raconte à son maître qui revenait du tribunal que sa petite chienne est morte. Quand le maître lui demande la cause du décès de l’animal, Maimundo évoque une série d’accidents qui étaient arrivés dans sa maison, dont la mort de la bête n’est que le dernier, et le moins tragique, des événements. En effet, il raconte que le mulet, effrayé par la chute mortelle du fils du maître du grenier, avait écrasé la petite chienne; puis sa femme, à cause de la douleur excessive, avait perdu la vie; ensuite, la domestique pour veiller sur le corps de la femme, avait oublié une bougie sur son lit, générant ainsi un terrible incendie qui avait reduit tout ce qui se trouvait dans la maison, et la maison elle-même, en cendre. Maimundo explique ensuite qu’il a échappé à la mort car, voyant la servante morte, il s’était enfui. Le récit se termine par le dialogue entre le maître et un ami qui essaie de le consoler. |
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TC0157 | TE017387 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 180, l. 9 – p. 181, l. 18 | Atto, citoyen d’Osimo, homme prudent et honnête, raconta cette histoire en présence de Pierre Damien. Une femme était veuve et avait fort confiance en un prêtre pour obtenir le salut de son mari. Elle lui envoyait de nombreux présents et lui rappelait d’inclure l’homme dans ses prières. Mais le prêtre était avaricieux et ne proposait jamais à manger à la servante, pas même de la nourriture qu’elle apportait. Elle commença à s’en offusquer. Un jour, la servante s’arrêta en chemin, mangea elle-même la nourriture et pria pour l’homme, puis elle prit le chemin du retour. Cette même nuit, la femme reçut un rêve : pour la première fois, la prière avait réellement été efficace pour soulager l’homme. La femme trouva cela très mystérieux. Elle interrogea de nouveau sa servante, et insista jusqu’à enfin obtenir la vérité. Par là il apparaît que les aumônes faites aux pauvres sont plus utiles que les cadeaux faits aux prêtres de mauvaise vie. |
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TC0157 | TE017451 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 119, p. 373, l. 25 – p. 374, l. 4 et lettre 121, p. 393, l. 8 – p. 393, l. 16 | Un philosophe, alors qu’il était préoccupé par les choses célestes, tomba dans un puits. Sa servante, Iambe, composa un vers (iambique) à son sujet, disant que sans savoir ce qui était à ses pieds, il avait tenté de s’élever au ciel. C’est ce qui arrive à ceux qui visent au-delà de leurs possibilités. | |
TC0158 | TE017021 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 479 | La servante laide qui devient belle et qui est épousée par son maître.– Un Pratyeka Buddha ayant repoussé les propositions déshonnêtes de la femme d'un maître de maison, se voit refuser par elle toute nourriture; la servante laide lui en apporte et à cause de cela, devient belle et elle est prise comme première épouse par le maître de maison. |
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TC0158 | TE016868 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 394 | Le lion, le bœuf et le chacal.– Une bonne a épargné un jeune veau qu'elle élève avec son lionceau. Quand le veau et le lionceau sont devenus grands, ils forment une paire de bons amis; mais les calomnies du chacal les ayant désunis, ils se tuent l'un l'autre (cf. n° 336). |
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TC0158 | TE017022 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 480 | La servante laide qui croit voir son image dans l'eau.– Une servante laide croit voir son image en apercevant dans l'eau le reflet d'une belle femme pendue; elle prétend agir comme si elle était belle; elle est confuse quand on lui montre son erreur. |
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TC0158 | TE016438 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 13 | Sûtra du roi Sa-ho-t'an.– Wen-tchou-che-li (Manjuçrî) transformé en brahmane met à l'épreuve la libéralité de ce roi. Il l'oblige à être son esclave et à lui donner sa propre femme comme servante en exigeant qu'ils le servent tous deux pieds nus. Il vend séparément l'homme et la femme. L'homme reçoit de son nouveau maître l'ordre de ne pas laisser faire d'enterrement, sans autorisation, dans le terrain dont il a la garde. La femme, enceinte, accouche d'un fils que sa maîtresse exige qu'elle tue. Quand elle veut l'enterrer dans le terrain gardé par son mari, celui-ci, se conformant aux ordres reçus, refuse d'ensevelir l'enfant. Alors ils sont miraculeusement transportés dans leur palais où l'enfant ressuscité reparaît également. Assis au haut des airs, sur une fleur de lotus, Wen-tchou-che-li loue le roi et la reine. |
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TC0158 | TE016997 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 455 | Récompenses et châtiments de ceux qui favorisent les offrandes et de ceux qui s'y opposent.– Des récompenses merveilleuses sont accordées à un homme et à sa femme qui ont donné des offrandes à un temple bouddhique; le père et la mère deviennent, pour s'y être opposés, des démons affamés; la servante et l'esclave qui ont transmis la donation sont, eux aussi, récompensés. |
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TC0158 | TE016983 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 441 | Mallikâ devî.– Pour avoir fait une offrande au Buddha une humble servante devient femme du roi Prasenajit; c'est elle que l'on appelle Mallikâ devî. | |
TC0158 | TE016964 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 422 [C] | La servante et le bélier.– Une servante frappe un bélier avec un brandon; le bélier dont la toison a pris feu, incendie tous les endroits où il passe (cf. n° 387). | |
TC0158 | TE016913 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [B] | Les trois devis et les deux devas.– Deux servantes et une mendiante, un notable et un marchand renaissent en qualité de devis ou de devas pour avoir accompli des œuvres pies. |
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TC0158 | TE016737 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 287 | Les cinq hommes et leur servante.– Une servante est battue successivement par cinq hommes dont chacun prétend avoir un droit égal à être servi le premier. | |
TC0158 | TE017015 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 473 | La vieille femme avare.– Une vieille femme avare est transportée en esprit dans les enfers où elle voit que des supplices l'attendent, tandis que sa servante, qui est bienfaisante, sera merveilleusement récompensée. |
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TC0158 | TE016861 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 387 | Les singes, le médecin et les éléphants du roi.– Des singes ont endommagé la récolte d'un médecin; plus tard les éléphants du roi ayant reçu des brûlures lors d'un incendie provoqué par un mouton qu'une servante a frappé avec un tison enflammé, le médecin pour se venger conseille de frotter les éléphants avec de la graisse de singe. Les chasseurs vont aussitôt tuer tous les singes (cf. t. III, p. 145). |
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TC0163 | TE018166 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 97. | UNE FEMME AU SERVICE DE LA PRINCESSE DE LA QUATRIÈME AVENUE DEVIENT UNE MENDIANTE POUR AVOIR PRONONCÉ UNE MALÉDICTION.– Voici ce qu'une vieille nonne mendiante raconte de sa vie. Servante chez la princesse de la quatrième avenue, elle entretient alors une liaison avec un homme qui est nommé gouverneur dans une province. Ce dernier lui propose de venir avec lui. Celle-ci fait ses adieux à la princesse et à tous ceux de sa maison. Tous la comblent de cadeaux d’adieu. Mais à l’heure du départ, aucune voiture ne se présente pour l’emmener. Elle apprend alors que l’homme est parti, accompagnée de son épouse qui avait feint jusque là de ne rien savoir, mais qui a soudain pesté contre l’intention de son époux de l’abandonner. La nonne explique que, honteuse de cette trahison, elle ne se montre plus au palais, accomplit dorénavant les purifications et entreprend cent nuits de pèlerinage nocturne à Kibuné [sanctuaire où la divinité est censée protéger les amants malheureux]. C’est là qu’elle implore la divinité de l’aider à décharger sa colère. Elle demande que le mal frappe la femme de son amant en échange de sa propre vie. Elle ajoute que si elle demeure saine et sauve par la suite, elle s’engage à mendier le reste de sa vie et à accepter de tomber en enfer dans sa prochaine vie. Un mois après l’arrivée du couple dans la province, l’épouse qui prend son bain aperçoit soudain à travers les vapeurs un être qui fait pendre du plafond une jambe longue d’un empan, revêtue d’une chaussette. Cette chose n’étant visible que d’elle seule, elle est frappée sur l’heure d’un mal sévère et meurt. La nonne se réjouit de cette mort, mais finit par être tourmentée par toutes sortes de contrariétés, des songes terribles et demeure dans un état misérable. Etant vieille à présent, la nonne regrette ses pensées coupables qui lui interdisent le salut en cette vie, mais ces regrets resteront stériles. |
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TC0163 | TE018179 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 106. | UNE DIVINITÉ FAIT DES REPROCHES AU PRÉDICATEUR TANSHU AU SUJET DE L'IMPURETÉ.– Le chambellan et grand conseiller Narimichi est à l’agonie. Le prédicateur Tanshû demeure à ses côtés pour obtenir sa guérison. Une jeune suivante, Jûzengi [en réalité divinité protectrice du monastère du roi de la montagne], s’assoit devant le prédicateur et lui fait reproche d’impureté. Le prédicateur se défend et finit par admettre ce que dit Jûzengi. |
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TC0163 | TE018130 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 64. | UNE SUIVANTE DU PALAIS DE L’IMPÉRATRICE ÉPROUVE DU CHAGRIN LORSQUE DISPARAÎT LE RECTEUR MONACAL DE L’ICHIJÔ-JI.– Après le décès du recteur monacal du monastère de lIchijô-ji, lors de l’office de clôture, la dernière cérémonie de deuil, une jeune femme ne cesse de pleurer. Certains participants trouvent sa conduite inadmissible et veulent la chasser, alors que d’autres sont plutôt curieux d’obtenir une explication. Quelqu’un finit par l’aborder pour la questionner. La femme explique qu’elle a bénéficié de la compassion du révérend recteur quand celui-ci l’a recueillie, alors qu’enfant elle avait été abandonnée et gisait sur les bords d’une rivière. Le révérend l’a confiée à des parents adoptifs qui l’ont élevée. Mais ils sont décédés tous deux quand elle avait treize ans. Après quelques années d’errance, elle finit par entrer au palais de l’impératrice comme servante. Elle ne se sent plus délaissée sous la protection de ce haut personnage, mais ignorant tout de ses parents géniteurs, et souffrant de la mort de ses parents nourriciers, elle ressent une reconnaissance infinie à l’égard du révérend. C’est grâce à lui qu’elle est devenue une personne à part entière. Elle ne savait que faire pour le remercier. Sa condition de femme l’empêchait de se mettre à son service. Parfois elle l’apercevait au-loin et ressentait un immense bonheur. Quand elle a appris son décès, elle a eu l’impression que le monde l’avait plongée dans le noir et que sa vie était terminée. Alors elle s’est absentée du palais en prétextant un empêchement pour assister à cette cérémonie de l’office de clôture. Elle éclate ensuite en sanglots et tous, même ceux qui se montraient méfiants, sont saisis de pitié et versent des larmes. Ainsi une faible femme est douée d’une sensibilité assez profonde pour conserver le souvenir d’un bienfait. C’est ce que fait aussi un personnage qui porte toute sa vie un vêtement qu’il a pris pour le deuil de sa majesté l’empereur Murakami. |
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