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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: écriture | writing | Schrift | escritura | scrittura
45 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001294 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 8, 2 | Bruno, chapelain d’un monastère cistercien de Paris, passait sa journée dans la prière, l’étude, la confession, l’écriture en ne prenant qu’un maigre repas. |
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TC0003 | TE001697 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 82 (1) | Pour obéir à son abbé, un jeune moine interrompt sur le champ une lettre qu’il était en train d’écrire. | |
TC0004 | TE002689 | Jordanus de Pisis | Esempi : 61 | Saint Paul, Thomas d’Aquin et l’amour du Christ. Parmi les textes sacrés, les Epîtres de saint Paul sont excellentes; Thomas d’Aquin les adorait jusqu’à se prosterner devant elles. Ces Epîtres qui le font brûler de la plus grande dévotion envers le Christ. | |
TC0010 | TE000937 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D179, 2 | Il est plus difficile de dompter sa langue que des bêtes sauvages. Un chameau, à Crémone, a été capable d’écrire l’alphabet. Un serpent était si familier de la maison de son maître qu’il venait à table avec les autres animaux domestiques de la maison. Quand son petit mordit l’enfant de son maître, il le tua sous les yeux de celui-ci et refusa ensuite de venir dans la maison. | |
TC0011 | TE003028 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 89a-b | Dieu inscrit les noms des saints dans son palais, dans son livre, dans ses mains et dans son coeur. | |
TC0012 | TE002658 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 22 | Un étudiant n'arrive pas à avouer ses péchés. Le prêtre lui conseille de les écrire. Mais lorsqu’ il lui apporte sa confession écrite, la feuille est miraculeusement blanche. | |
TC0020 | TE003604 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 79 | Un copiste obéissant laisse une lettre inachevée quand on l’appelle. | |
TC0028 | TE005034 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 2 §18, p. 355-356 | Le Christ écrit sur le sol une lettre dans laquelle chacun peut lire son péché. | |
TC0028 | TE005048 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 61 §8, p. 810 | Un avare avait caché son argent derrière une pierre, sur laquelle il avait écrit : « Hic sunt » (Ils sont ici). Son compagnon trouva l’argent, s’en empara, et remit la pierre en place avec : l’inscription : « Hic non sunt » (Ils n’y sont plus). | |
TC0028 | TE005039 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 29 §5, p. 564 | Un convers cistercien savait seulement dire l’Ave Maria. A sa mort, un arbre, enraciné dans son coeur et sortant de sa bouche, poussa sur sa tombe, garni de feuilles qui portaient en lettres d’or l’Ave Maria. |
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TC0032 | TE005674 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 04 | Un barbier qui voulait tuer son roi s’aperçoit que celui ci a fait écrire sur toutes ses serviettes la maxime: "En toutes tes actions considère la fin". Songeant qu’il sera pris et pendu s’il réalise son projet, il se met a trembler. Le roi comprend qu’il a eu de mauvaises intentions. Bon gré, mal gré, il les lui fait avouer. |
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TC0124 | TE014921 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 6 [565] | Ayant passé six mois auprès de saint Jérôme, Postumianus témoigna : « Haï par les hérétiques comme par les clercs, admiré aussi, il travaille nuit et jour, soit qu’il lise, soit qu’il écrive. » | |
TC0124 | TE014564 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 7 [215] | L’abba Silvain frappa à la porte de la cellule de son disciple Marc qui sortit, laissant inachevée la lettre « o » qu’il était en train de tracer. | |
TC0129 | TE007326 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 195a | Alors qu’il écrivait son livre sur la Trinité, saint Augustin ne répondit pas au salut d’une veuve; très attristée, la femme a, le lendemain, une vision durant la messe où saint Augustin dispute de la Trinité : une voix lui explique que pour cette raison, il ne l’a pas saluée. |
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TC0129 | TE009399 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 427a - 2 | Liens forts entre saint Marc et l’Italie : c’est là qu’il écrivit son Evangile, qu’il prêcha et que son corps est conservé. | |
TC0131 | TE009384 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 738, 1-3 | S. LUC ET LA FIGURE DU BOEUF. 1/ Saint Luc évangéliste écrivit les Evangiles. 2/ Il représente Dieu sous la figure du boeuf parce que des quatre évangélistes c'est lui qui détaille le plus les cruels supplices de sa Passion. 3/ Ces supplices, il les écrivit si parfaitement dans son coeur qu’il en arriva au port du salut, et bien d’autres qu’il en a instruits. | |
TC0131 | TE009391 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 371c, 1-8 | TROISIEME RAISON DE SE CONFESSER. 1/ La troisième raison est que chaque fois que nous n'avons pas de péché mortel, nous sommes inscrits au livre de vie; 2/ et chaque fois que nous sommes en péché mortel, nous sommes effacés de ce livre béni et sommes inscrits au livre de damnation. 3/ A ce propos, on lit que saint Augustin voyant un diable qui portait un livre lui demanda à quoi servait ce livre qu’il portait. 4/ Il répondit: "C'est la livre de damnation où sont inscrits tous ceux qui sont en péché mortel. 5/ - Laisse-moi voir, dit saint Augustin, si j'y suis inscrit". 6/ Il trouva alors qu’il y était inscrit pour un seul office de Complies qu’il avait oublié de dire; et quand il s’en fut confessé, il se trouva effacé de ce maudit livre. 7/ Entendons que chaque fois que nous sommes en péché mortel il est nécessaire de nous en repentir et confesser 8/ pour nous effacer de ce maudit livre et nous réinscrire au livre de vie dont notre péché mortel nous avait effacés. |
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TC0131 | TE008662 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 529, 1-12 | LES PAUVRES ONT PROCURATION DE DIEU. 1/ Il était un roi qui avait deux royaumes, mais de l’un des deux il ne faisait pas grand cas. 2/ Les revenus qui lui étaient dus dans ce royaume-là, il les donna à de pauvres parents qu’il y avait du côté de sa mère; il leur établit une procuration pour percevoir ses revenus et y trouver leur subsistance. 3/ Certains de ces parents n'avaient qu’une procuration provisoire, et les autres avaient une procuration scellée avec cire verte et soie. 4/ Si quelqu’un devait de l’argent au roi, il pouvait s’en acquitter en le leur payant, à condition de retenir copie de leur procuration. 5/ Ce roi, c'est Dieu le Tout-Puissant, qui est roi du ciel et de la terre. 6/ De ce qui lui est dû sur terre il a établi percepteurs les pauvres parents qu’il a du côté de sa mère; il leur a établi une procuration. 7/ La nécessité dans laquelle ils se trouvent, c'est leur procuration: 8/ les pauvres enfants jusqu’à ce qu’ils soient capables de gagner leur vie, les pauvres malades jusqu’à leur guérison, 9/ ce sont les deux catégories qui ont une procuration provisoire. 10/ Les pauvres estropiés et les pauvres vieillards sont les deux catégories qui ont une procuration définitive, avec cire verte et soie. 11/ Et éprouver une profonde pitié de leur nécessité, c'est retenir copie de leur procuration. 12/ C'est ainsi qu’ils sont les percepteurs des revenus de Dieu. | |
TC0131 | TE008074 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 508, 1-8 | LA CHAPELLE DE SAINTE SOPHIE DE ROME. 1/ Un homme riche de Rome fit construire une chapelle qu’il paya de ses propres deniers. 2/ Au portail il fit écrire son nom, disant qu’il offrait à Dieu et à sa vierge mère cette chapelle, qu’il avait en effet élevée en leur honneur par piété. 3/ Le lendemain il y trouva écrit le nom de Sophie à la place du sien. Il demanda à Sophie si elle avait fait quelque chose pour sa chapelle. 4/ Elle répondit que non, excepté une poignée de foin sur laquelle elle était assise pour faire sa couture et qu’elle avait donnée par piété aux chevaux qui amenaient la pierre de construction. 5/ Le riche lui dit: "Hélas, chère amie, parce que tu n'es pas riche cette poignée de foin t'a plus coûté à toi que tout ce que j'ai dépensé pour la chapelle. 6/ Je constate que Dieu est juste, car il regarde plus l’intention que les frais qu’on peut faire." 7/ Le riche voulut que la chapelle soit appelée sainte Sophie, ayant vu que c'était le bon plaisir de Dieu. 8/ C'est ainsi que fut construite la chapelle sainte Sophie de Rome. | |
TC0131 | TE008473 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 343, 1-6 | LE JEUNE HOMME NEGLIGE ET LE COQUET. 1/ Deux jeunes gens habillés très différemment se confessaient à leur curé. 2/ Le curé reprocha à l’un d’être trop coquet. 3/ Il répondit: " Vraiment, Sire, il n'y a aucune pénitence que mon corps soit incapable de faire si je le veux; c'est pourquoi j'ai tant de soin de ma tenue". 4/ L’autre répondit: "Certes, Sire, j'ai une tenue si négligee, vous le voyez, parce que si je veux faire la moindre chose pour le salut de mon âme, mon corps veut le contraire. 5/ Et comme il me fait le plus de mal qu’il peut, je lui ferai le plus de mal que je pourrai, excepté la mort: voilà pourquoi je me présente si mal". 6/ En entendant les manières opposées de ces deux garçons, le curé les consigna par écrit. | |
TC0131 | TE009382 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 722, 1-2 | S. MATTHIEU EVANGELISTE EN FIGURE D'HOMME. 1/ Saint Matthieu l’évangéliste en écrivant les Evangiles de Notre-Seigneur 2/ le représente en forme d’homme: c'est celui des quatre évangélistes qui parle le plus de sa généalogie et de ses actions d’homme. | |
TC0131 | TE008200 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 560, 1-22 | LA MALADIE ET LA MORT DE SAINT GREGOIRE. 1/ Saint Grégoire demanda à Dieu qu’un empereur païen soit sauvé à causes des beaux jugements qu’il avait rendus et qu’on pouvait lire sur son tombeau. 2/ Dieu le sauva à sa prière, mais un ange lui dit: "Comme tu as demandé qu’un homme soit sauvé sans avoir été baptisé, 3/ Dieu te donne à choisir entre ces deux pénitences: ou bien être après ta mort deux jours en purgatoire, ou bien être malade toute ta vie. 4/ - Hélas, dit saint Grégoire, il n'y a aps d’aussi bonne prison que celle de Dieu. 5/ J'aime encore mieux être toute ma vie malade que deux jours en purgatoire." 6/ Dès lors une maladie le prit qui lui faisait rendre tout ce qu’il mangeait, si bien qu’il ne pouvait tenir debout. 7/ Et couché sur son lit il dictait à Pierre son diacre les beaux livres qui instruisent encore l’Eglise. 8/ Pierre en écartant le rideau du lit vit le Saint-Esprit qui lui soufflait ce qu’il dictait. Aussitôt il perdit la vue, mais Dieu la lui rendit à la demande de saint Grégoire. 9/ Saint Grégoire mourut saintement quand il eut supporté cette maladie quatorze ans. 10/ Après sa mort l’empereur voulait faire brûler ses livres, prétendant que ce n'était que bourdes et mensonges, 11/ que pour les écrire il avait dissipé le trésor de l’Eglise; et certains ecclésiastiques étaient de cet avis. 12/ En réalité il l’avait dépensé à nourrir les pauvres et à faire les bons livres qu’il nous a laissés. 13/ Alors Pierre le diacre dit devant tout le monde: "Ne dites pas que les livres de saint Grégoire ne sont pas vrais, car je vous le dis en vérité: 14/ J'ai vu très nettement le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe lui enseigner ce qu’il me faisait écrire. 15/ Et pour que vous soyez certains que que je dis la vérité et que ces livres contiennent la vérité, je vais mettre ma main sur les livres: 16/ Si je ne meurs, brûlez-moi avec les livres et si je meurs, considérez-les comme vrais." 17/ Aussitôt il mourut saintement; c'est pourquoi on n'osa pas brûler les livres. C'était la preuve que le maître et son secrétaire étaient tous deux des saints. 18/ Le bon saint Grégoire ne doutait pas de ce que le Saint-Esprit avait dit par sa bouche 19/ (il avait dit que le feu de purgatoire est plus chaud que le nôtre d’autant de degrés que notre feu réel est plus chaud que celui qui est peint sur le mur) 20/ puisque pour éviter deux jours de purgatoire il choisit d’être toute sa vie gravement malade. 21/ Cependant la théologie enseigne qu’un seul jour de pénitence ou d’épreuves supportées patiemment pour l’amour de Dieu efface un an du feu de purgatoire. 22/ Ils sont donc fous ceux qui refusent les épreuves de ce monde, alors qu’elles si profitables après la mort. |
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TC0131 | TE008542 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 415a, 1-4 | RATURES AU LIVRE DE VIE. 1/ Un pécheur vit dans une vision qu’un ange l’inscrivait au livre de vie devant Dieu. 2/ Mais le parchemin lui parut tout usé parce que ses péchés l’en avait plusieurs fois fait effacer et ses repentirs plusieurs fois réinscrire. Dès lors il se garda soigneusement de retomber dans le péché. 3/ Ceux qui se repentent sans se confesser ressemblent à la ménagère malpropre qui pousse derrière la porte les balayures de sa maison, au point que les gens doivent se boucher le nez à cause de l’odeur. 4/ Le plus sûr est de se repentir et confesser souvent. |
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TC0131 | TE009370 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 645, 1-4 | S. MARC EVANGELISTE. 1/ S. Pierre fit écrire son Evangile à s. Marc l’évangéliste. 2/ S. Marc représente Notre-Seigneur comme un lion, parce que c'est l’évangéliste qui parle le plus de sa résurrection. 3/ Cette représentation en lion signifie que le genre humain le trouve et le trouvera depuis sa nativité jusqu’au Jugement doux comme un agneau, 4/ mais qu’envers les pécheurs qui se seront mal comportés il se montrera au Jugement plus féroce qu’un lion. | |
TC0131 | TE008052 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 464a, 1-27 | VARIATIONS RHETORIQUES SUR LE COEUR. 1/ Dieu est appelé dans l’écriture le noble oiseau qui ne veut que le coeur de sa proie.2/ C'est très juste, car une armée ne peut être plus vite neutralisée ni vaincue que si on s’empare du chef de cette armée. 3/ Et parce que tous nos sens et tous nos membres obéissent au coeur, c'est lui que Dieu veut avoir. 4/ Car s’il en est parfaitement maître, il disposera de toutes nos pensées comme de toutes nos actions. 5/ Et il est juste qu’il en dispose, parce que nous lui appartenons tous et devons lui appartenir et aussi parce qu’il connaît mieux que personne le prix, la valeur, les propriétés de nos coeurs que voici: 6/ Le coeur humain renferme la science de tous les clercs. 7/ Il vole mieux qu’un oiseau. Il est le plus agile des êtres qui sont sous le ciel. 8/ Il est plus pénétrant qu’une flèche. Il est plus tranchant qu’un couteau. 9/ Il est plus attaqué qu’un château, mais il est capable de battre et vaincre n'importe quel ennemi s’il reste loyal à Dieu. 10/ Il doit être plus doux qu’un agneau. Il est plus apte à être sacrifié qu’un veau. 11/ Il doit être plus que tout être terrestre aimable et loyal. Il a dans le ciel une demeure plus noble qu’aucun prince sous le ciel. 12/ Il est de tous les cadeaux que nous pouvons offrir à Dieu le plus beau. 13/ Il est plus précieux que tout joyau. Il est une garantie plus fiable que toute signature. 14/ Il est une église construite pour Dieu sans maillet ni ciseau. Il est plus profond que tout vase. 15/ On voit bien qu’il est profond puisqu’aucune chose terrestre ne peut le remplir; seul peut le remplir celui qui l’a créé pour s’y héberger lui-même. 16/ C'est pourquoi si on épèle le mot COR, on y trouve trois lettres. Le C signifie Chambre; le O Omnipotent: chambre du tout-puissant; le R, chambre du tout-puissant roi. 17/ Et puisque notre coeur est la chambre du tout-puissant roi, nous n'y devons loger que le roi et ceux qui sont les amis du roi. 18/ Nos coeurs sont en nous comme un oeuf tranché par le milieu, la pointe vers la terre. 19/ Cela signifie que nous devons être lents et paresseux à penser aux choses de la terre, puisque c'est la partie la plus étroite du coeur qui est dirigée vers la terre, 20/ et que nous devons être généreux et empressés et dispos pour penser aux biens du ciel, puisque c'est la partie la plus large de notre coeur qui est dirigée vers le ciel. 21/ Notre coeur est suspendu dans notre poitrine comme une lampe grâce à deux petits vaisseaux qui le supportent. 22/ Ce qui signifie que bien que nous demeurions sur la terre, nos coeurs doivent être plantés et enracinés en direction du ciel parce que c'est là-haut que réside celui qui nous aime sans limite. 23/ Il est vrai qu’il réside partout où il veut, mais c'est là son habitation principale. 24/ Et il est notre père par bonté pour nous: aussi devons-nous tous désirer être pour l’éternité bénéficiaires de son héritage, car c'est pour cela qu’il nous a créés. 25/ Aussi devons-nous désirer être toujours avec lui, car lui par gentillesse reste toujours avec nous, tant que nous ne le jetons pas dehors par un péché mortel. 26/ Mais chaque fois que nous péchons mortellement, nous le chassons de nos coeurs honteusement et y recevons le diable. 27/ Et notre coeur ne peut être reconsacré de nouveau à Dieu si un vrai repentir avec pieuses larmes et confession n'en chasse le diable. |
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TC0131 | TE009362 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 617, 1-7 | S. JEAN DEVANT LA PORTE LATINE. 1/ S. Jean l’évangéliste fut bouilli dans l’huile devant la porte latine à Rome. 2/ Dieu permit qu’elle ne lui fasse pas plus de mal qu’un bon bain. Ainsi il fut martyr d’intention et non de fait. 3/ Il fut envoyé en exil, où il écrivit son Evangile et l’Apocalypse. 4/ Il eut l’apparition d’un ange, devant qui il s’agenouilla. 5/ Mais l’ange lui dit: "Lève-toi. Qu'il ne t'arrive plus jamais de t'agenouiller devant nous, toi ou quiconque du genre humain: 6/ jusqu’ici nous étions plus grands que vous, mais maintenant vous êtes plus grands que nous, 7/ car Dieu est votre frère par votre humanité qu’il prit en sa vierge mère." |
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TC0131 | TE008080 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 518, 1-4 | PESEE D'UNE FORMULE D'ABSOUTE. 1/ Un écuyer apporta cent livres à un couvent de moines pour qu’ils prient pour une sienne dame qui était morte et dont il était exécuteur testamentaire. 2/ Il se trouva frustré du peu de mots qu’il avait entendus au chapitre pour l’absoute de sa dame. 3/ Le prieur, plein de confiance en Dieu, fit écrire ces paroles sur une feuille de parchemin qu’en présence de l’écuyer ils mirent dans la balance en face de ses cent livres. 4/ Dieu voulut que la formule soit plus lourde dans la balance. Quand l’écuyer vit ce miracle, il rapporta cent autres livres pour une nouvelle absoute de sa dame. |
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TC0134 | TE014042 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 154a | Charlemagne demande à Alcuin de compiler un livre sur la Sainte Trinité pour éliminer les erreurs et enseigner la doctrine catholique. ~ | |
TC0137 | TE012605 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 120 | La coupe enchantée et les femmes qui sont toujours méchantes. Le roi Salomon faisait écrire à un de ses scribes le verset biblique dans lequel on dit que le Christ avait choisi un homme entre mille mais aucune femme. Le scribe refusa, prenant comme preuve le fait que sa femme était bonne et fidèle. Alors Salomon lui donna une coupe enchantée qui avait la vertu de conserver l’amour. Mais la femme du scribe utilisa la coupe avec son amant et tous les deux restèrent paralisés pendant qu’ils l’utilisaient. |
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TC0137 | TE012665 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 180 | Vertu du nom Jésus de Nazareth. Pendant que saint Edmond était occupé à méditer, un enfant lui apparut. Il écrivit sur son front, avec des lettres célestes, "Yesu Naçarenus" et lui dit que ces paroles lui serviront pour éviter une mort subite. | |
TC0137 | TE012850 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 365 | On ne peut pas empêcher la volonté de Dieu. En 1025, le comte Conrad, craignant la colère de l’empereur, alla se réfugier avec sa femme dans une forêt. Pendant une battue, l’empereur se fit donner hospitalité et la même nuit la femme du comte eut un fils. L’empereur, reconnaissant en celui-ci le nouvel empereur, ordonna à ses gardes de le tuer. Pris de pitié, ceux-ci abandonnèrent l’enfant sous un arbre qui fut trouvé et élevé par un noble qui le prénomma Henri. Un jour Henri fut demandé à la cour. L’empereur, se doutant que c?était le même enfant qu’il avait ordonné de tuer, l’envoya à sa femme avec une lettre dans laquelle il ordonnait de le tuer. Mais un prêtre changea le texte de la lettre et la reine fit épouser à Henri sa propre fille. |
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TC0137 | TE012682 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 197 | Le philosophe Second très fameux pour son savoir. Le philosophe Second, ayant entendu à l’école que toutes les femmes étaient impudiques, décida de mettre sa mère à l’épreuve. Il retourna chez lui travesti en pèlerin et paya pour que sa mère couche avec lui. Après avoir passé la nuit avec elle seulement à dormir, la mère demanda à l’hôte pour quelle raison il n’avait pas voulu la connaître charnellement et alors Second lui dit qu’il était son fils. La mère troublée par ces paroles mourut de chagrin. Second se donna alors la pénitence de ne plus parler. Rencontrant dans la rue l’empereur Hadrien et ne répondant pas à son salut, il fut emprisonné et torturé, sans réussir à le faire parler. Il fut conduit devant Hadrien qui lui posa quelques questions auxquelles Second répondit en écrivant sur des tablettes de cire. |
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TC0137 | TE012817 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 332 | Un homme est absout après la mort. Un abbé rapporta au pape Grégoire le Grand qu’un moine était mort et qu’il était sûrement damné parce qu’il avait rompu le voeu de pauvreté en détenant trois deniers. Grégoire écrivit alors un parchemin et le fit mettre dans la tombe du moine défunt. Le jour suivant, le moine apparut à l’abbé et lui dit qu’il avait été libéré. |
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TC0138 | TE019797 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 655 | La Vierge, le diacre et le diable au parchemin. | |
TC0138 | TE020149 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 608B | Le nom de Jésus inscrit sur le front dissipe la rancune. | |
TC0138 | TE020148 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 608A | Un moine se guérit en écrivant le nom de Jésus sur l'eau qu'il boit. | |
TC0138 | TE020024 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 883 | De l’évêque d'une île qui notait les faits de tous ses sujets. | |
TC0138 | TE020052 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 913 | Apparition de saint Augustin à un religieux qui copiait ses œuvres sans les comprendre. | |
TC0139 | TE016042 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 126 pp.86-7 du texte hébreu | Cet exemple raconte la mort de Rabbi Eliezer le Grand. C’était un vendredi soir et le Shabatt avait déjà commencé.Ses disciples, venus à lui malgré son excommunication s’assirent non loin de lui et lui posèrent des questions de droit rabbinique sur la pureté.Il prédit à tous la manière dont ils mourraient et particulièrement à Rabbi Akiba, son plus proche disciple. En pleurant parce qu’à cause de son exclusion, il n’avait pu enseigner tout son savoir sur la Torah, il leur dit" Si toutes les mers se transformaient en encre, et tous les roseaux en plumes, et tous les hommes en scribes, tout cela ne suffirait pas à transcrire tout ce que j’ai appris et enseigné." Il mourut en prononçant le mot " pur" . |
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TC0140 | TE013568 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XIV, 2. | Iacopone qui avait composé des laudes demandant la maladie se lamente de ses maux et un frère le lui reproche. Le texte est « O Seigneur s’il Vous plaît envoyez moi la maladie ». | |
TC0143 | TE014293 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 133, col. B | En composant un ouvrage, saint Bernard voulait réserver une preuve efficace pour la fin. Il entendit une voix lui disant : " Si tu la réserves, il ne t’en sera pas fournie une autre" . | |
TC0148 | TE015452 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1058 | Saint Augustin, une fois converti, s’adonnait aux jeûnes et à la prière tout en écrivant des livres et en instruisant les ignorants. | |
TC0148 | TE015455 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1061 | LE PARCHEMIN. — Sur un parchemin humide et gras les lettres ne tiennent pas bien. | |
TC0161 | TE017745 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIX, 26 | COMMENT ***, GOUVERNEUR DE HYÛGA, TUE L'UN DE SES ÉCRIVAINS.– En attendant son successeur, le gouverneur de Hûga fait écrire de façon falsifiée les documents de la province qu’il doit transmettre. Il enferme chez lui un écrivain fort sagace et doué d’une belle écriture. Celui-ci soupçonne rapidement le gouverneur de vouloir le tuer pour qu’il ne raconte rien, une fois sa tâche terminée. Il ne peut s’enfuir et lorsqu’il achève l’écriture de ces actes, malgré les pièces de soie offertes par le gouverneur, il reste très inquiet. Il voit le gouverneur murmurer des paroles à des valets d’armes qui l’emmènent pour le tuer dans un endroit secret. L’écrivain demande une dernière faveur à ses bourreaux : voir une dernière fois le visage de sa vieille mère et de son petit garçon. Les valets d’armes acceptent et le mènent à sa maison. L’écrivain dit à sa mère qu’il va mourir et qu’il s’afflige pour sa mère et pour le fait que son enfant deviendra celui d’un autre. A ses mots, les valets se mettent à pleurer, et sa mère meurt de chagrin. Puis ils l’emmènent et le tuent. Ceux qui ont entendu cette histoire pensent que le gouverneur mérite un châtiment à la hauteur de ses péchés. |
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TC0165 | TE018405 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 152, pp. 272-275 | Herbert rapporte un récent miracle qui a eu lieu à Nantes, qu'il a lu à la fin d'un manuscrit et dont il se souvient du contenu, mais pas des mots. Deux clercs experts en littérature, aspirant à l'honneur et à l'argent, liés par l'amour charnel, deviennent prêtres la même année. Se plaignant de la brièveté de la vie, ils promettent de revenir dans les trente jours si l'un d'eux venait à mourir. L'un des deux meurt mais apparaît au-delà des termes établis, expliquant que la volonté divine ne peut être pliée par l'orgueil des hommes et que pour cela, et pour bien d'autres maux innombrables, il a été puni. Le vivant est surpris car il lui semble que le mort ne souffre pas, mais le mort confirme qu'il souffre et fait tomber trois gouttes de sueur sur le vivant, créant ainsi trois trous, un sur son front et deux sur ses joues, le faisant tellement souffrir qu'il en meurt presque. Le défunt lui dit alors qu'il ne mourra pas, mais qu'il peut comprendre combien il est douloureux d'être dans le feu éternel. Il sort un grand parchemin écrit des deux côtés. La personne vivante ne peut pas lire un des deux côtés, même si elle reconnaît les lettres, mais quand l'autre retourne le rouleau elle comprend le texte. Il s'agit d'une lettre dont la teneur (mais pas les mots) se trouve dans le manuscrit vu par Herbert. Dans cette lettre, Belzébuth salue et remercie les prélats qu'il considère comme ses alliées et en lesquelles il a pleinement confiance pour faire sortir d'innombrables âmes du chemin de la vérité par l'exemple de leur vie. La lettre se termine par la promesse d'une rémunération adéquate pour leurs efforts. Le vivant critique les prélats infidèles et demande au mort s'il peut faire quelque chose pour lui ou pour lui-même. Le défunt répond qu'il est trop tard pour lui, mais que les vivants peuvent encore se sauver et même vivre parmi les élus en abandonnant tout pour la vie religieuse. Après la fin de la vision, le vivant donne tous ses biens aux pauvres et entre au monastère de Sainte-Mélaine, à Rennes, où il guérit de ses brûlures (même si les cicatrices demeurent pour le restant de sa vie). Herbert commente en disant que les âmes des morts peuvent revenir pour aider les autres, même lorsqu'elles-mêmes ne peuvent plus recevoir d'aide. |
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