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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: cadavre | cadaver | Leiche | cadáver | cadavere
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0161
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0161 | TE017740 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVII, 24 | COMMENT L'ÉPOUSE D'UN HOMME, APRÈS QU'ELLE EST MORTE, REPREND SA FIGURE PREMIÈRE ET RENCONTRE SON ANCIEN MARI.– Un gouverneur nouvellement nommé propose à un pauvre servant de l’accompagner et de s’installer dans sa province. Celui-ci accepte et avant de partir, il quitte l’épouse avec laquelle il a habité et partagé sa pauvreté pendant des années. Il se marie avec une autre femme plus aisée. Peu à peu, il s’enrichit dans la province, mais soudain il éprouve l’envie de revoir son épouse d’avant. Après quelques années, la charge du gouverneur étant terminée, l’homme repart vers la capitale et décide de retourner vivre avec elle. Il trouve une maison affreusement délabrée, et se sent soudain très mélancolique. Il pénètre dans la maison et voit son épouse, seule, à l’endroit où elle se tenait jadis. Elle lui parle joyeusement et après de longues conversations, ils se couchent en s’étreignant dans leurs bras et s’endorment. Le matin, le soleil pénètre dans la pièce. L’homme se réveille en sursaut, et voit que celle qu’il étreint dans ses bras est un cadavre complètement desséché. Effrayé, il demande aux habitants de la maison voisine s’ils ont vu la femme d’à côté. Les voisins lui racontent que cette femme, ayant été quittée par son mari, est tombée malade et est morte de chagrin et qu’elle est restée là, car personne n’est venu l’enlever de la maison. L’homme, épouvanté, ne dit rien et s’en retourne. Ainsi l’âme de cette épouse est restée sur place pour rencontrer son mari et s’unir à lui. C’est pourquoi, en pareil cas, il faut s’informer pour éviter de se retrouver avec un fantôme ! |
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TC0161 | TE017733 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIV,05 | COMMENT KUDARA NO KAWANARI ET L'ARCHITECTE DE HIDA SE DÉFIENT.– Le serviteur du peintre Kawanari s’étant enfui est retrouvé grâce à son portrait réalisé par le peintre. Suite à un défi dans leurs arts respectifs, l’architecte invite le peintre à venir voir un pavillon qu’il a construit, pour décorer le mur avec ses peintures. Kawanari arrive devant ce pavillon qui a une porte ouverte sur chacune des quatre faces. Mais les portes se ferment ou s’ouvrent de telle sorte qu’il ne peut y pénétrer. L’architecte se met à rire, fier de sa farce. Kawanari convie plus tard l’architecte à venir voir une chose dans sa maison. L’architecte, méfiant, finit par venir et, entré dans le corridor de la maison, trouve un homme de grande taille étendu et en état de putréfaction. Il lui semble sentir la puanteur et recule en criant. Alors Kawanari se met à rire car il s’agit en réalité de la forme d’un cadavre peinte sur une cloison de papier. |
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TC0161 | TE017716 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XII, 31 | COMMENT, APRÈS QU'UN MOINE EST MORT, SA LANGUE DEMEURE ET SE TROUVANT DANS LA MONTAGNE Y RÉCITE LE LOTUS DE LA LOI.– Le Bodhisattva du Sud, renommé pour son enseignement, reçoit la visite d’un moine pourvu d’un pot à eau en cuivre blanc, d’une chaise à méditation, et d’un exemplaire du Sûtra du Lotus de la Loi qu’il ne cesse de réciter. Après un an passé près du Bodhisattva, le moine annonce son départ vers la montagne, donne sa chaise au Bodhisattva et part accompagné de deux laïcs. Le moine, ne gardant que son pot à eau et une corde offre le reste de ses biens aux deux laïcs avant de les renvoyer. Deux ans plus tard, des villageois venus dans la montagne pour construire des bateaux, entendent une voix qui récite sans cesse le Sûtra du Lotus de la Loi. Emplis de respect, ils décident de trouver l’homme qui récite pour lui faire offrande. Mais ils ne trouvent personne. Quand ils reviennent plus tard dans l’année pour tirer leurs bateaux, ils entendent toujours cette voix merveilleuse et en informent le Bodhisattva. Celui-ci se rend dans la montagne et trouve le cadavre d’un homme qui s’est suicidé en se jetant sur les rochers. Il comprend qu’il s’agit du moine quand il voit le pot à eau près du corps. Trois ans plus tard, le Bodhisattva retourne dans cette montagne et entend toujours la voix. Comme il regarde à l’intérieur du crâne du cadavre, il découvre que la langue, miraculeusement, n’a pas pourri. Le Bodhisattva éploré prie pour le moine et passe sa vie très pieusement en récitant le Sûtra du Lotus de la Loi. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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