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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: mer | sea | See | mar | mare
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001512 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 10 | En Hollande, les reliques de sainte Catherine sont conservées dans un hôpital. En 1205, en plaçant en cercle ces reliques, neuf hommes, en prière au centre de ce cercle, évitent la noyade. |
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TC0001 | TE001467 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 48, 3 | Alors que saint Augustin était en train de composer son livre sur la Trinité, il voit sur la plage, un enfant essayer de mettre la mer dans un petit trou avec une cuiller d’argent. L’enfant se leva, et dit à saint Augustin, qu’il lui était plus possible de faire ceci qu’il ne l’était à saint Augustin d’expliquer dans un petit livre le mystère de la Trinité. |
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TC0001 | TE001390 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 38 | A Rome, une jeune fille nommée Jacqueline s’enfuit, travestie en homme pour éviter un mariage arrangé. Elle se jette dans la mer pour échapper à ses poursuivants; par miracle, elle marche sur l’eau. Elle rejoint un ermite, puis reste seule dans un arbre pendant neuf ans. Elle revient à Rome mener une vie ascétique. | |
TC0001 | TE001384 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 27 | Pour se rendre en Angleterre, un dominicain, à défaut de bateau, marche sur la mer. | |
TC0001 | TE001236 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 29 | Près d’Acre, les frères assemblés pour suivre une conférence de frère Henri, prieur provincial d’Outre-mer, voient apparaître momentanément un château sur la mer. | |
TC0003 | TE001685 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 75 (1) | Saint Augustin voit un enfant au bord de la mer qui tente de vider la mer en la mettant dans un trou. Il s’aperçoit qu’il s’agit en réalité d’un ange et que son action est aussi vaine que de tenter de percer le mystère de la Trinité. | |
TC0011 | TE003135 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a (1) | Moïse adoucit les eaux amères en y jetant du bois; de la même manière, de l’eau de mer devient douce lorsqu’on la verse dans un vase en cire. | |
TC0011 | TE002954 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 55a-b | Socrate, ayant accumulé une grande masse d’or, la jeta dans la mer en disant : " Je vous noie, pour ne pas être noyé par vous ". | |
TC0011 | TE003040 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 98b (2) | Le monde peut être comparé à un océan, au fond duquel se trouvent les pécheurs, alors que les saints hommes restent sur le littoral le plus éloigné. | |
TC0011 | TE003080 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 122b-123a | A partir de l’étymologie de " Pontifex " pour désigner le Christ comme celui qui fait un pont, présentation du monde comme une mer dangereuse où l’homme risque le naufrage. Il est aidé par le navire de l’innocence, la table de la pénitence et le pont de la Passion; il peut ainsi atteindre le port du Paradis. La table de la pénitence est faite de quatre bois : olivier, palmier, cèdre et cyprès. Le Christ peut être appelé " Pontifex " à cause de ses vêtements liturgiques, du mystère de l’onction et de son office (prier pour le peuple, offrir le sacrifice et distribuer les prébendes). |
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TC0011 | TE002878 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 13a (1) | La pénitence est comparée à un navire qui mène l’homme sur la mer du monde au port du paradis. La tentation est comparée à un vent contraire. |
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TC0011 | TE002880 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 13b | Le monde est comparé à une mer dans laquelle les pécheurs attachés aux biens terrestres se noient. | |
TC0011 | TE002882 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 14b-15b | La vierge est comparée à un navire dont les marchandises sont les symboles de ses vertus; le bois est le Christ assimilé au cèdre; la voile blanche blanche, rouge et dorée représente le Christ; les pécheurs pénitents sont l’image de la mer. | |
TC0020 | TE003615 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 90 | " Saltus Templarii" (le saut du Templier) est le nom d’un lieu situé entre Tyr et Acre: à cet endroit un Templier échappa aux Sarrasins en sautant d’une falaise dans la mer. | |
TC0020 | TE003728 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 203 | Pris dans une tempête en mer, un histrion mange une grande quantité de viande salée. A ceux qui l’interrogent sur la cause de cet appétit soudain, il répond : " aujourd’hui, je vais avoir à boire comme jamais je n’ai eu de toute ma vie, aussi je dois manger de la viande salée" . | |
TC0022 | TE004208 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 11 | Il y avait à Rome un évêque qui, par un temps de famine, s’était complètement dépossédé en faveur des pauvres. N?ayant rien de plus à leur donner, il se mit à vendre les calices et les vases de l’église pour avoir de quoi satisfaire à leurs besoins, et attira ainsi sur lui la colère et les reproches de ses ouailles, qui craignaient que les saints ne se vengeassent de ce sacrilège. Il arriva un jour dans le port trois navires chargés d’or, de froment et de fromages. Aussitôt débarqués, les matelots coururent chez l’évêque, et, se jetant à ses pieds, le remercièrent de les avoir sauvés et le prièrent d’accepter leurs marchandises. Comme l’évêque leur demanda de quoi il s’agissait, l’un d’eux raconta qu’ils avaient été surpris par une tempête affreuse et qu’ils allaient abandonner tout espoir lorsqu’un homme leur était apparu et leur avait commandé de se diriger vers Constantinople et de faire offrande de leur cargaison à jean, son serviteur. La mer s’était apaisée alors et ils avaient pu continuer leur voyage. |
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TC0028 | TE005043 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 40 §16-17, p. 653-654 | Un marchand qui devait s’embarquer à Pise pour ses affaires en est empêché par un accident de cheval qui lui brise la jambe. Son épouse, qui avait fait chanter une messe à son intention, se répand en récriminations, jusqu’à ce qu’elle apprenne I'arraisonnement du bateau par les Sarrasins, auquel le marchand a ainsi échappé. |
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TC0033 | TE006249 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 386 | . MONSTRES MARINS. Les monstres marins qui ont le corps d’un poisson et la tête de divers animaux. | |
TC0033 | TE006062 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 208 | QUARANTE JEUNES GENS RESSUSCITES PAR SAINT ANDRE. Saint André prêchait au bord de la mer. Le flot rejeta un mort qui, après prière du saint, ressuscita. Celui-ci rapporta à ceux qui étaient là comment quarante jeunes gens, sur la réputation d’André, avaient décidé de venir, par mer, écouter prêcher le saint. Le diable avait englouti leur navire. Trente-neuf corps furent alors apportés par la mer. Par sa parole André les ressuscita. | |
TC0033 | TE006265 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 402 | DANGERS DE LA MER MEDITERRANEE. En Méditerranée, sur quatre navires qui font la traversée, il en coule à peine un. Dans ce monde, sur quatre, ou plutôt sur quarante, c'est à peine si un homme échappe au danger. | |
TC0033 | TE005876 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 25 | LE VEAU, LA VACHE ET SAINT MICHEL. Un Breton qui se rendait au marché du Mont-Saint-Michel pour vendre une vache et un veau fut menacé par l’avancée du flot et promit de donner le veau, puis la vache et le veau à saint Michel s’il le sauvait. Le danger passé, il se dédit. Il fut emporté par le flot. | |
TC0033 | TE005875 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 24 | PROMESSES DE PIRATES. Les pirates, pendant la tempête, font des promesses qu’ils oublient aussitôt après pour revenir au jeu. | |
TC0033 | TE005927 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 76 | L’HUILE INFERNALE. Le diable sous l’apparence d’une grande dame, donna une boîte à des pèlerins, disant qu’elle contenait un onguent précieux destiné au tombeau de saint Nicolas. Celui-ci apparut et conseilla de jeter cette huile infernale à la mer: les eaux s’enflammèrent. |
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TC0033 | TE006269 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 406 | SAUVETAGE EN MER. L’évêque Maximien allant de Constantinople à Rome fut pris dans une tempête en mer Adriatique. Lui-même et ses compagnons se confessèrent et communièrent. Le navire ne coula qu’au bout de neuf jours, une fois tous les passagers évacués. | |
TC0106 | TE015803 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 65 | UNE PIERRE JETÉE À LA MER. Une pierre jetée dans la mer ne peut remonter à la surface. | |
TC0106 | TE015758 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 21 | PROMESSES DE PIRATES. Les pirates, pendant la tempête, font des promesses qu’ils oublient aussitôt après pour revenir au jeu. | |
TC0106 | TE015763 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 26 | LE PHILOSOPHE ET LE CHICANEUR. Un philosophe est la risée d’un chicaneur parce qu’il a peur en bateau. Il lui répond qu’il faut craindre pour la vie d’un honnête homme. | |
TC0106 | TE015760 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 23 | LE VEAU, LA VACHE ET SAINT MICHEL. Un paysan se rendait au Mont-Saint-Michel avec sa vache et son veau. Menacé par l’avancée de la mer, il promit à saint Michel son veau, puis sa vache et son veau. Il fut finalement englouti, ayant renoncé à sa promesse. |
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TC0123 | TE007056 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 148 | À Byzance, un chrétien ruiné n’eut d’autre ressource que d’emprunter de l’argent à un juif. Comme caution, il lui proposa le Christ, c’est-à-dire une statue de la Vierge à l’enfant, devant laquelle il s’engagea à rembourser son créancier à une date donnée. Ce dernier accepta la caution et versa l’argent, qui permit au chrétien d’acheter un navire de commerce. Ses affaires prospérèrent, mais, l’échéance venue, il était trop loin de Byzance pour rembourser sa dette à temps. Il confia alors à la mer une cassette contenant l’argent, qui vint miraculeusement s’échouer au pied de la maison de son créancier. Celui-ci récupéra l’argent et cacha la cassette. Lorsque le chrétien regagna Byzance, le juif feignit de n’avoir rien reçu, mais la statue, prise à témoin par le créancier, attesta le remboursement. Le juif, confondu, se convertit et reçut le baptême. |
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TC0123 | TE007052 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 144 | Des pèlerins étaient en route vers Jérusalem sur la Méditerranée. Le pilote, découvrant une voie d’eau, prépara une barque et avertit les passagers de leur perte prochaine. Puis il quitta le bord avec un évêque et quelques notables. L’un d’entre eux glissa et disparut dans la mer. Le navire sombra et les passagers de la barque virent les âmes des morts s’élever de la mer sous forme de colombes et gagner les cieux. L’évêque se désola de n’être pas parmi eux. En arrivant à terre, les rescapés retrouvèrent le passager tombé de la barque, qui raconta qu’il avait été sauvé par la Vierge. |
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TC0129 | TE007396 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 286b | Les reliques de Jean Baptiste actuellement conservées à Gênes guérissent beaucoup de malades et agissent sur les quatre éléments : elles ont arrêté un incendie, ont calmé la tempête sur la mer et arrêté la sécheresse sur la terre (procession avec les reliques). |
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TC0129 | TE007382 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 272b | Le corps de saint Barthélemy jeté à la mer atteint la Sicile par miracle. | |
TC0129 | TE007230 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 10a | Les miracles de saint Nicolas ont affecté les quatre éléments (il calme la mer, apaise une tempête, éteint le feu de Diane et rend fertile la terre) et le monde des hommes. Il ressuscita un garçon étranglé par le diable, un autre enfant noyé en mer, et rendit à son père un fils emprisonné par le Sultan. | |
TC0129 | TE007320 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 193a | Alors que saint Augustin était en train de rédiger son livre sur la Trinité, il rencontra un enfant au bord de la mer qui, à l’aide d’une cuiller, tentait de vider toute l’eau de la mer dans un petit trou. Ce dernier explique ce son geste est plus facile à faire que de comprendre le mystère de la Trinité. |
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TC0129 | TE007333 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 226b | Le corps de saint Jacques a été emporté par ses disciples, menés par un ange. |
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TC0129 | TE007263 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | Saint Etienne a fait des miracles en rapport avec les quatre éléments : lors de la translation de son corps, il y eut un tremblement de terre, la pluie s’arrêta, la tempête se calma et un feu animé par les démons s’éteignit. | |
TC0129 | TE007465 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 364b | "Clément est exilé puis condamné à être jeté à la mer avec une ancre autour du cou; des anges construisent un tombeau sous la mer pour son corps et emportent son âme au ciel. La mer se retire ensuite." |
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TC0129 | TE007464 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 363a | Les anges construisent un temple sous la mer à la mémoire de saint Clément. La mer s’étant retirée permet de retrouver indemne un enfant oublié un an auparavant. |
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TC0129 | TE007338 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 229b | Saint Pierre a le pouvoir de faire d’un malheur une action positive : alors que le diable apparaît sous l’apparence de Moïse ? des juifs pour les tuer, certains se convertissent ; lorsqu’il apparaït sous la forme d’un dragon, saint Donat le tue en crachant dans sa gueule et enfin, la chaîne de saint Pierre permet de libérer un possédé. |
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TC0129 | TE007414 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 333a | Simon ressuscite soixante-dix personnes noyées rejetées par les flots de la mer. Avec Juse, ils avaient le pouvoir d’expulser le démon du corps des hommes, de pacifier deux tigresses meurtrières, etc. |
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TC0131 | TE008886 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 743, 1-10 | SAINT MAGLOIRE ET LE CONGRE. 1/ Un garçon allait voir son amie. 2/ En traversant un bras de mer, il fut attaqué par un congre. 3/ Terrifié, il invoqua en vain plusieurs saints. 4/ Mais aussitôt qu’il se recommanda à saint Magloire, il le vit au dessus de lui, qui lui conseillait de lui enfoncer son couteau dans le ventre; il obéit et ainsi fut délivré de ce congre. 5/ Un abbé qu’il servait et qui était un bon ami de saint Magloire, en l’entendant raconter cette aventure, lui dit qu’il retrouverait son couteau dans un congre; ce qui se produisit. 6/ Il alla donc remercier saint Magloire de l’avoir délivré du congre. 7/ A l’heure-même où il entrait dans l’abbaye, saint Magloire racontait l’aventure à ses moines. 8/ Le garçon s’agenouilla devant lui en le remerciant de l’avoir délivré. 9/ Saint Magloire dit à ses moines que c'était le garçon dont justement il était en train de leur parler. 10/ Ses moines surent ainsi qu’il leur avait dit la vérité. | |
TC0131 | TE008207 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 038, 1-4 | RESURRECTION D'ENFANT A LA PLAGE. 1/ Bien que l’enfant Jésus ait été tout-puissant et qu’il ait su toute chose, il se comportait parfois comme un enfant. 2/ En allant jouer sur le rivage de la mer il fit trois bassins qu’un garnement lui démolit devant lui; aussitôt il tomba mort. 3/ Ses amis dirent à Notre-dame et à Joseph que s’ils permettaient à leur fils de faire des choses pareilles, ils ne pourraient demeurer là. 4/ Jésus le ressuscita aussitôt à la demande de sa mère. | |
TC0131 | TE008573 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 489, 1-7 | L’ODYSSEE DES JEUNES MOINES DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Une bande de jeunes moines prenaient leur récréation sur une vieille barque en mer, avec la permission de leur abbé saint Magloire. 2/ Dieu voulut que la barque se mette en route sans pilote humain. Ils voyaient toujours saint Magloire au dessus d’eux, qui les dirigeait avec sa crosse. 3/ Ils arrivèrent au port d’un pays étranger dont le roi vint les voir quand il apprit leur arrivée. 4/ Comprenant que c'était Dieu qui les avait amenés, il les combla de ravitaillement et les laissa repartir sans pilote. 5/ Ils revirent saint Magloire qui les dirigeait et arrivèrent dans l’île de Jersey d’où ils étaient partis. 6/ Dieu fit tout cela pour son ami saint Magloire pour le récompenser de ses aumônes. 7/ C'est donc bien de donner aux pauvres, puisque Dieu rend sur terre ce qu’on leur donne pour l’amour de lui et qu’on y gagne la vie éternelle. | |
TC0131 | TE009268 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 073, 1-12 | MISSION DE MOISE. 1/ Après son départ de la cour du Pharaon, Moïse entendit la voix de Dieu lui dire: 2/ Va dire au roi Pharaon qu’il laisse vivre mon peuple en paix dans son royaume. -Ah, Seigneur, répondit Moïse, qui êtes-vous? 3/ La voix de Dieu répondit: Je suis celui qui suis. Tu diras au roi Pharaon: Celui qui est m'envoie vous dire de laisser son peuple vivre en paix dans votre royaume. 4/ Par Moïse Dieu accomplit plusieurs grands prodiges devant Pharaon; mais il refusa obstinément de se convertir, tant devant les miracles que devant les paroles. 5/ Le nom que se donne Dieu en parlant à Moïse, celui qui est, indique plusieurs grandes puissances et propriétés qui sont en lui sans commencement ni fin. 6/ Car c'est celui qui est puissant en toutes choses; c'est celui qui est le très haut et le très humble; 7/ c'est celui qui est le très courtois et le très noble; c'est celui qui est le très riche et le très généreux, 8/ puisqu’en plus de tous les biens du ciel et de la terre qu’il donne à ses amis, il se donne lui-même à tous ceux qui veulent bien le recevoir. 9/ C'est celui qui est si beau que tous ceux qui le voient sans cesse ne peuvent se rassasier de le voir. 10/ C'est celui qui est si rempli de pitié, de douceur et de miséricorde que la bonté qui est en lui ne peut être mesurée ni par les anges ni par les hommes. 11/ C'est celui qui par Moïse délivra les enfants d’Israël de la main de Pharaon et leur fit passer la Mer Rouge tandis que Pharaon s’y noyait avec toute son armée, 12/ en montrant que de la même façon il nous délivrerait dans les siècles suivants de la domination des diables d’enfer par son cher Fils, vrai Dieu et vrai homme, et par la puissance de son précieux sang répandu sur la croix. | |
TC0131 | TE008189 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 777, 1-7 | SAINT CLEMENT ET SA CHAPELLE SOUS-MARINE. 1/ Saint Clément, le quatrième pape de Rome, fut envoyé en exil à cause de sa foi. 2/ Il y rencontra de braves chrétiens qui n'avaient pas d’eau; à sa demande Dieu leur donna une source. 3/ Quand l’empereur sut qu’il rendait courage aux chrétiens, il le fit jeter à la mer avec au cou une ancre de fer. 4/ Dieu ordonna à ses anges de faire pour lui une chapelle, que chaque année la mer découvre le jour de sa fête et la semaine qui suit. 5/ Une femme y oublia son enfant et au bout d’un an elle l’en ramena vivant: 6/ Dieu fit ce miracle en l’honneur de saint Clément. 7/ L’enfant disait que saint Clément l’avait protégé. |
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TC0131 | TE009295 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 279, 1-10 | LA TEMPETE APAISEE. 1 Jésus était dans une barque en mer et il paraissait dormir (car selon sa nature humaine il pouvait dormir). 2 La mer se mit à s’agiter et les disciples l’éveillèrent en disant: "Seigneur, sauvez-nous, nous périssons." 3 Alors il s’éveilla et commanda au vent et à la mer d’arrêter la tempête et ils obéirent aussitôt. 4 Les anges, les diables, le ciel et toutes les planètes, la terre, les mers, les vents obéissent tous à son commandements. 5 Et nous autres du genre humain qui sommes doués de raison, nous pour qui ont été faites toutes ces créatures qui n'en sont pas douées, nous refusons parfois d’y obéir. 6 Il reprocha à ses disciples d’avoir eu peur, en leur disant: 7 "Il y a encore peu de lumière en vous. Avez-vous peur que je vous aie abandonnés?" 8 Cela signifie que si nous l’aimons par dessus toute chose rien ne pourra nous faire peur, excepté l’idée de faire chose qui lui déplaise. 9 C'est pourquoi le prophète dit que la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse: Car si nous craignions vraiment Dieu, nous n'oserions jamais pécher. 10 Chaque fois que nous péchons, c'est par manque d’amour et de crainte. | |
TC0131 | TE008568 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 477, 1-8 | LE MALADE POUR QUI ON PECHA UNE PERDRIX. 1/ Un ermite était malade. Ceux qui le soignaient comprirent qu’il demandait une plie. 2/ Ils allèrent à la pêche et ne purent trouver de plie; mais ils pêchèrent dans la mer une perdrix. 3/ Ils dirent donc à l’ermite qu’ils n'avaient pu trouver de plie, mais avaient pêché une perdrix, ce qui les étonnait beaucoup. 4/ Il répondit: "Vous ne m'aviez pas bien compris: c'est une perdrix que je vous avais demandée." 5/ Il prit donc la perdrix et la laissa aller à Dieu qui la lui avait envoyée. 6/ Nous pouvons en conclure que Dieu accomplit bien au ciel les désirs de ses amis, 7/ puisque pour faire plaisir au saint homme il lui envoya la perdrix dans la mer. 8/ Cela se produisit dans l’évêché de Coutances. | |
TC0131 | TE007909 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 277, 1-5 | ALEXANDRE EXPLORE L’AIR ET LA MER. 1 Selon certaines histoires, au temps de Mardochée régnait le roi Alexandre. 2 Cet Alexandre se fit porter par quatre griffons sur un siège en l’air; 3 il avait un morceau de viande fiché sur une lance, qu’il tournait dans la direction où il voulait aller, parce que les griffons étaient affamés. 4 Ensuite il se fit descendre en mer dans un tonneau de verre: il faisait cela pour explorer la terre et la mer. 5 On peut conclure qu’à plus forte raison nous devons désirer connaître la beauté du ciel, quand Alexandre risquait ainsi sa vie pour voir la terre et la mer. | |
TC0131 | TE008292 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 164, 1-10 | LA QUEUE DU DIABLE FAISAIT LA TEMPETE. 1 Un ermite qui habitait au bord de la mer accusait le diable de causer toutes les tempêtes de la mer. 2 Un jour il le trouva à genoux dans sa chapelle - mais sa queue était si longue qu’elle lui permettait de troubler la mer. 3 L’ermite lui demanda: "Que fais-tu ici?" Il répondit: "Je suis en oraison. 4 Tu prétends que je cause toutes les tempêtes de la mer, mais tu vois bien que je n'y suis pour rien actuellement, puisque je suis ici." 5 Le saint homme répondit: " Je vois bien que tu es ici. Mais c'est ta queue qui fait la tempête dans la mer." 6 Cela signifie que si un personnage est assez honnête pour ne vouloir personnellement rien faire de mal, et s’il a des subordonnés qui causent du tort en son nom, 7 il ressemble au diable qui avec sa queue troublait la mer. 8 C'est pourquoi le proverbe dit : "Tel patron, telle équipe." 9 Car la tête ne peut être en bonne santé si les membres sont malades faute d’être bien commandés et les membres ne peuvent être en bonne santé si leur tête est malade. 10 Car de même que les bons vont ensemble au ciel par leurs bons exemples, les méchants vont en enfer s’ils prennent modèle les uns sur les autres. |
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TC0131 | TE008859 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 672, 1-10 | MARTYRE ET SEPULTURE DE SAINT JACQUES. 1/ Quelque temps après, saint Jacques fut condamné à mort et traîné brutalement pour être martyrisé. 2/ Pendant qu’on le traînait il baptisa un homme. Sa Légende dit que dans toute sa vie il ne convertit que trois personnes. 3/ On lui coupa la tête et il rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 4/ Ensuite ses disciples l’emportèrent avec eux dans une barque sur la mer. 5/ Et sans autre pilotage que celui de Dieu ils arrivèrent dans le pays de la reine Louve à qui ils demandèrent un emplacement pour mettre en terre le corps du saint apôtre. 6/ Pour se moquer d’eux elle leur dit de prendre deux taureaux sauvages dans un désert qu’elle leur indiqua. 7/ Ils se laissèrent prendre sans plus de difficulté que s’ils avaient passé toute leur vie sous le joug; et ils menèrent le saint corps tout droit dans son palais. 8/ Quand la reine vit le miracle, elle se convertit et tout le pays avec elle. 9/ Ces gens qui n'avaient pas voulu recevoir saint Jacques ni se convertir en l’entendant, 10/ Dieu les convertit par les grands miracles qu’il faisait autour de son corps. |
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TC0131 | TE008068 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 498, 1-16 | AUBERT LE FEVRE DE BORDEAUX. 1/ Une voix du ciel avertit un riche que le trésor qu’il avait ne lui appartenait pas, mais appartenait au forgeron Albert de Bordeaux. 2/ En entendant cette voix il cacha son trésor dans une souche en terre pour empêcher Albert de le lui prendre. 3/ Mais bientôt une grosse inondation emporta la souche et tout ce qu’elle contenait. 4/ Albert la trouva au bord de la mer et l’emporta pour y planter son enclume. 5/ Avec le trésor qu’il y trouva il donnait l’hospitalité aux pauvres et parmi eux un jour à l’ancien détenteur du trésor. 6/ Celui-ci, quand il fut reçu, se mit à pleurer et leur dit qu’une voix l’avait averti que son argent appartenait au forgeron Albert de Bordeaux. 7/ Mais ils ne lui dirent pas qu’ils l’avaient trouvé parce qu’il en avaient déjà dépensé une partie en bonnes oeuvres. 8/ Ils lui donnèrent comme aux autres cent sous cachés dans un pain 9/ et lui dirent: "Beau sire, comme vous n'avez pas l’air d’un miséreux, nous vous donnons six deniers pour vous loger; 10/ et vous mangerez notre pain: tant qu’il vous durera, vous n'aurez pas faim." 11/ Quand il fut dans la campagne, il jeta son pain dans un buisson parce qu’il lui semblait trop lourd. 12/ Des jeunes gens qui étaient venus y prendre l’air le trouvèrent et le rapportèrent chez Albert en disant: 13/ "Nous avons trouvé ce pain dans un buisson: donnez-le donc aux pauvres que vous recevez." 14/ Albert dit à sa femme: "Elle avait vraiment raison la voix qui disait à ce brave homme que le trésor ne lui appartenait pas!" 15/ Dieu montra là que les biens matériels ne devraient appartenir qu’à ceux qui les dépensent comme il faut. 16/ On peut penser qu’ils font plus de tort que de bien à ceux qui les détiennent sans avoir pitié des pauvres; Dieu le leur reprochera durement dans l’autre monde. | |
TC0134 | TE012993 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 161a | Le philosophe Crates jette dans la mer son argent en disant : " je te noie avant que tu le fasses avec moi." | |
TC0134 | TE014020 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 84a | La traversée de la mer rouge. |
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TC0134 | TE013997 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 28a | Les fils d’Israël ne peuvent recueillir la manne qu’après avoir traversés la mer, car personne ne peut recevoir de consolation spirituelle s’il ne traverse pas des tribulations de l’esprit. | |
TC0134 | TE012988 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 159b | Saint Augustin se promène un jour au bord de la mer, absorbé par une profonde réflexion : il cherchait à comprendre le mystère de la sainte Trinité. Il aperçoit un jeune enfant allant et venant sans cesse du rivage à la mer : cet enfant avait creusé dans le sable un petit bassin et allait chercher de l’eau avec un coquillage pour la verser dans son trou. Augustin lui demande ce qu’il fait. L’enfant répond qu’il veut mettre toute l’eau de la mer dans son trou. Augustin dit que ce n’est pas possible. L’enfant répond qu’il est plus facile pour lui d’accomplir cette tâche que pour Augustin de comprendre le mystère de la sainte Trinité. Sur ces paroles, l’enfant disparaît. | |
TC0137 | TE012840 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 355 | La mort de Maître Jourdain. Maître Jourdain mourut sur un bateau pendant le voyage en Terre Sainte; des frères de Saint-Jean-d?Acre allèrent en barque prendre son corps et ceux des deux autres frères et les enterrèrent dans l’église des prêcheurs à Ancône. | |
TC0137 | TE012685 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 200 | La mort d’Aristote. Aristote ne réussissant pas à comprendre le fonctionnement des marées de la Mer Noire se noya dans ses flots. | |
TC0137 | TE012790 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 305 | Le purgatoire des marins. Le serviteur de certains frères prêcheurs voit une barque qui débarquait des passagers et les reconnaît comme étant des personnes de Chioggia mortes. Il leur demanda ce qu’elles faisaient et elles répondirent que parce qu’elles avaient été des marins, elles accomplissaient leur peine en navigant sur mer. Un des revenants marins demanda de prévenir ses parents à Chioggia pour qu’ils fassent célébrer des suffrages pour son âme. L’une après l’autre, les âmes repartirent en barque et le serviteur s’évanouit de peur. | |
TC0138 | TE019236 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 181 | Tribulations de la chaste fille de l'empereur de Constantinople et d'un marchand toulousain. |
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TC0138 | TE019785 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 643 | Le manteau de la sainte Vierge sauve un écuyer naufragé. |
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TC0138 | TE019784 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 642 | Le manteau de la sainte Vierge protège des flots une femme sur le point d'accoucher. | |
TC0138 | TE019838 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 696 | L'argent mal acquis jeté à la mer par un singe. | |
TC0138 | TE019319 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 264 | La confession apaise la tempête et est aussitôt oubliée. | |
TC0138 | TE019737 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 595 | Un comte mourant fait jeter sa fortune à la mer. | |
TC0138 | TE019865 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 723 | Homme miraculeusement sauvé de la noyade grâce à sa dévotion pour la messe. |
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TC0138 | TE019465 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 389 | Trois crois jetées dans la mer par saint Hilaire la font reculer. | |
TC0138 | TE019464 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 388 | Les tempêtes de l'Adriatique calmées par une croix fabriquée avec deux clous de la croix du Christ. | |
TC0138 | TE019510 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 408 | Les âmes des croisés noyés montent au ciel sous la forme de joyaux. | |
TC0138 | TE019500 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 398 | La croix et la sainte Vierge protègent un naufragé. | |
TC0138 | TE019850 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 708 | L’épouse infidèle précipitée de la falaise. | |
TC0138 | TE019148 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.5 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 5. Un fou croit que l'eau de la mer s’écoule. | |
TC0138 | TE019158 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 103 | Le philosophe (Diogène) dans son tonneau. | |
TC0138 | TE019777 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 636 | Le Christ donné comme garant d'emprunt. | |
TC0138 | TE019239 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 184 | L’épouse calomniée guérit les lépreux. |
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TC0139 | TE013181 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 20, pp.16-17 du texte hébreu | L’empereur de Rome interdit aux juifs d’étudier la Torah. Pappos fils de Yehouda rencontra Rabbi Akiba en train d’enseigner la Torah à ses nombreux disciples malgré le décret, et le lui reprocha. Rabbi Akiba lui répondit :" Je vais te donner un exemple : Il y avait une fois un renard qui se promenait au bord de la mer, il y vit les poissons qui se cachaient au fond de la mer à cause des filets de pêcheurs; il leur proposa de venir vivre avec lui sur la terre ferme, et ils lui répondirent :" toi un animal intelligent, comment peux-tu nous proposer cela ? Si dans notre cadre naturel nous ne sommes pas en sécurité, nous le serons d’autant moins sur la terre ferme !" Il en est de même pour nous: Même lorsque nous étudions la Torah, de terribles persécutions pèsent sur nous. Qu'en sera-t-il si nous cessons d’étudier ?" Quelques jours plus tard, Rabbi Akiba fut pris et emmené en prison pour être exécuté. Il y rencontra Pappos, arrêté lui aussi mais pour des broutilles, et qui s’écria : " Tu es un homme heureux, Akiba, toi qui as été emprisonné à cause de l’étude de la Torah !" On commença à exécuter la sentence en peignant la peau du supplicié avec des peignes de fer. C'était justement l’heure de la prière du matin et son âme quitta son corps à l’instant où il prononça le mot 'Ehad’ (L’Eternel est Un). A ce moment, une voix céleste se fit entendre : " Heureux sois-tu, Akiba, toi qui es appelé à la vie éternelle!" |
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TC0139 | TE014235 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 99, p. 69 du texte hébreu | Rabbi Akiba voit un homme monter dans un bateau et le bateau sombrer dans la mer. Peu de temps après, il rencontre le même homme sur la terre ferme et lui demande s’il n’est pas celui qui est monté sur le bateau naufragé. L’homme répondant par l’affirmative, Rabbi Akiba lui demande qui l’a sorti des profondeurs de la mer. L’homme raconte qu’il a entendu des voix disant l’une à l’autre que cet homme a fait la charité toute sa vie et qu’il faut donc le sauver. | |
TC0139 | TE016393 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 208 pp.138 -139 du texte hébreu | Rabbi Eliezer et Rabbi Joshua naviguaient en pleine mer lorsqu’ils furent détournés de leur route par une tempête et atteignirent un endroit où l’eau était immobile. Ils se dirent qu’ils étaient là pour être témoins d’un miracle et ils emplirent une cruche pleine de cette eau. L’empereur Adrien leur demanda comment était l’océan et ils lui dirent que les eaux de l’océan avalaient les eaux qui se mêlaient à elles. L’empereur ne les croyant pas, ils emplirent d’eau la cruche qu’ils avaient rapportée et elle ne déborda pas. | |
TC0139 | TE013164 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 5, p.8 du texte hébreu | Après avoir conquis le monde entier, Alexandre le Grand décide d’explorer le ciel; il lie deux aigles l 'un à l’autre en déposant de la viande devant eux et vole avec eux de plus en plus haut jusqu’à ce que ses sourcils tombent à cause du froid. Puis il décide d’explorer le fond de la mer dans une cage de verre, mais une voix l’avertit qu’ " une petite hache est en train de tomber dans la mer depuis sept ans déjà et n'a pas encore atteint le fond" . Alexandre renonce alors à son projet. | |
TC0139 | TE016042 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 126 pp.86-7 du texte hébreu | Cet exemple raconte la mort de Rabbi Eliezer le Grand. C’était un vendredi soir et le Shabatt avait déjà commencé.Ses disciples, venus à lui malgré son excommunication s’assirent non loin de lui et lui posèrent des questions de droit rabbinique sur la pureté.Il prédit à tous la manière dont ils mourraient et particulièrement à Rabbi Akiba, son plus proche disciple. En pleurant parce qu’à cause de son exclusion, il n’avait pu enseigner tout son savoir sur la Torah, il leur dit" Si toutes les mers se transformaient en encre, et tous les roseaux en plumes, et tous les hommes en scribes, tout cela ne suffirait pas à transcrire tout ce que j’ai appris et enseigné." Il mourut en prononçant le mot " pur" . |
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TC0140 | TE013708 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXVIII, 7. | Un jour, comme un homme transportait des brebis par la mer, la première, en voyant la terre de loin, sauta dans la mer, suivie de toutes les autres qui périrent noyées. | |
TC0140 | TE013550 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), IX, 2. | Les eaux de la Mer Rouge s’ouvrent au passage du peuple d’Israël guidé par Moïse et se referment sur Pharaon et son armée. | |
TC0140 | TE013785 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], X, 2. | Un possédé est présenté au Christ et celui-ci le délivre de 6666 diables. Ceux-ci demandent de pouvoir entrer dans les corps de certains cochons qui subitement se jettent en courant dans la mer de Galilée. | |
TC0142 | TE018720 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 46 | Lors de la première croisade, le navire du roi Richard Cœur de Lion fut surpris un soir par une horrible tempête. Le roi demanda à quelle heure les Cisterciens se réveillaient pour la prière. Il leur avait fait beaucoup de bien, il était donc sûr qu'ils iraient prier pour lui et que leur prière l'aiderait. À l'heure des matines, la tempête, effectivement, s'apaisa. |
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TC0155 | TE016316 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 194 | Le roi Kanut (Knut le Grand, 995[4]– 1035) ordonne à la mer de se retirer. Ayant compris les limites de son pouvoir, il ôte humblement sa couronne et la place sur la tête du crucifix. | |
TC0155 | TE016174 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 46 | Tiokh, le roi de Norvège et d'Angleterre ordonne en vain à la mer de reculer. Ayant compris les limites de son pouvoir, il ôte humblement sa couronne et la place sur la tête du crucifix. | |
TC0155 | TE016203 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 76 | Un prêtre célèbre la messe le jour de Pâques sur une baleine, croyant avoir débarqué avec d’autre passagers d’un navire sur une île. La baleine commence à bouger, mais le prêtre assure les fidèles qu’elle ne se plongera pas avant la fin de la messe. | |
TC0155 | TE016232 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 108 | Saint Raymond († 1275) exhorte le roi Jacques d’Aragon (Jacques Ier d'Aragon dit le Conquérant, 1208 - 1276) de quitter sa maîtresse. Le roi promet de le faire mais ne tient pas sa parole. Un jour, le roi entreprend un voyage à Majorque avec saint Raymond. Incapable de s’abstenir de son péché, il emmène aussi sa maîtresse. Le saint le réprouve violemment et lui annonce son intention de s'en aller. Le roi interdit de prendre le saint à bord. Alors, saint Raymond fait un radeau de sa coule et traverse la mer. A la vue de сe miracle, le roi se repent. | |
TC0155 | TE016123 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 1 | Alors que saint Augustin était en train de composer son livre sur la Trinité, il vit sur la plage un enfant essayer de mettre la mer dans un petit trou avec une cuillère d’argent. L’enfant se leva, et dit à saint Augustin, qu’il lui était plus possible de faire ceci qu’il ne l’était à saint Augustin d’expliquer dans un petit livre le mystère de la Trinité. | |
TC0157 | TE017319 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 493, l. 7 – p. 493, l. 10 | Lorsqu’elle veut copuler, la vipère s’approche de la mer et appelle la murène. Elles produisent ainsi une nouvelle race. | |
TC0157 | TE017266 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 475, l. 17 – p. 476, l. 14 | La sarra (serra) est un animal marin ailé. Quand elle voit un bateau, elle étend ses ailes pour le suivre. Mais au bout de quarante stades, épuisée, elle renonce et doit repartir d’où elle vient. De même, le croyant est parfois inconstant : il s’élance avec ferveur, mais n’a pas la force de suivre le bateau, c’est à dire l’Église porteuse de la Croix, jusqu’au bout. Il renonce en chemin. Il faut encourager les âmes qui pourraient faiblir, et se laisser engloutir par les eaux au milieu de la mer dangereuse. | |
TC0157 | TE017267 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 476, l. 15 – p. 476, l. 24 | L’oursin de mer est un petit poisson, mais capable d’arrêter en mer le plus gros bateau, et de le maintenir immobile. C’est une action bien étonnante. Comme l’oursin immobilise le bateau, le prêtre doit pouvoir stabiliser une âme dans les eaux mouvantes de la tentation : une fois converti, l’homme doit tendre une main secourable à son frère. Le prêtre doit empêcher les âmes sauvées de retourner aux péchés du monde et à leur vomi. | |
TC0157 | TE017329 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 503, l. 3 – p. 503, l. 17 | La baleine est énorme et vit dans l’océan. Elle est couverte de sable, et lorsqu’elle émerge, elle semble une île. Alors, les marins s’approchent pour accoster, mettent pied à terre, allument un feu... mais quand la baleine sent la chaleur, elle plonge, et submerge bateau et marins. Du reste, Gérard, un moine, vit et rapporta en effet comme une baleine échouée en Normandie était énorme. Comment s’étonner de ce que le marin ne puisse faire confiance à la baleine quand dans ce monde, un homme ne peut faire confiance à sa femme ? |
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TC0157 | TE017277 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 483, l. 11 – p. 484, l. 6 | L’alcyon, ou martin-pêcheur, pond ses œufs en hiver au bord de la mer, quand les vagues frappent le rivage. Mais dès qu’il pond, la tempête cesse, par divine providence. Le calme dure sept jours durant lesquels l’oiseau couve, puis sept jours pendant lesquels il nourrit ses petits. Puis, les petits sont capables de voler. C’est une image de l’Église qui couve et nourrit à travers les sept grâces de l’esprit. | |
TC0158 | TE016852 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 378 | K'iao-jong et la machine à voler.– Accompagné d'un mécanicien un jeune homme peut aller chercher sa fiancée sur une machine à voler. Plus tard, il veut voler seul, mais il ne sait pas faire revenir la machine et tombe dans la mer. | |
TC0158 | TE016855 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 381 | Les deux frères «Excellente action » et «Mauvaise action».– Le roi de Vârânasî a deux fils; l'un, qui est né sous d'heureux auspices, est appelé Chan-hing; le second dont la naissance a été entourée de mauvais présages est appelé Ngo-hing. Le roi d'un autre royaume promet sa fille en mariage à Chan-hing. Celui-ci va sur mer pour faire fortune. Ngo-hing l'accompagne et quand son frère aîné s'est procuré la perle qui fait se réaliser les désirs, il la lui dérobe après lui avoir crevé les yeux, et revient dans son pays où il est proclamé roi à la mort de son père. L'aveugle Chan-hing arrive à la cour du roi qui lui avait promis sa fille ; cette jeune fille, sans le reconnaître, déclare qu'elle ne veut que lui pour époux; Chan-hing recouvre la vue. |
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TC0158 | TE016459 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 33 | Le Bodhisattva abandonné sur un radeau par ses compagnons.– Le dieu de la mer persuade au chef des marchands d'abandonner le Bodhisattva pour mettre fin à un calme plat qui immobilise son bateau depuis sept jours. On l'abandonne sur un radeau. Le bateau fait naufrage et le Bodhisattva seul est sauvé. | |
TC0158 | TE016942 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 410 [C] | Conversion de cinq cents Nirgranthas et de cinq cents marchands.– Cinq cents Nirgranthas, désespérés de ce que le Buddha a triomphé de leur maître, veulent se tuer; ils sont convertis. Un marchand jette à la mer ses joyaux pour sauver ses compagnons en péril de faire naufrage; ses joyaux lui sont rendus par un dieu de la mer; il en fait des largesses, entre en religion et ses compagnons suivent son exemple. |
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TC0158 | TE016638 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 193 | Le nâga qui met à l'abri dans la mer une petite goutte d'eau.– Un nâga qui pouvait faire pleuvoir sur tout le Jambudvîpa à l'aide d'une seule petite goutte d'eau, voulant la mettre à l'abri, la dépose dans la mer pour qu'elle ne se dessèche pas. | |
TC0158 | TE016805 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 351 | Le brahmane qui veut vider la mer.– Un brahmane, qui a trouvé des joyaux dans une île merveilleuse, les laisse tomber dans la mer; il se propose de mettre la mer à sec en épuisant l'eau avec une écope; le dieu de la mer, touché de la fermeté de sa résolution, lui rend ses joyaux (cf. n° 9). | |
TC0158 | TE016434 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 9 | Le çramana qui veut vider la mer avec sa calebasse. – P'ou-che (Libéralité universelle) s'est fait çramana pour convertir le monde. Il arrive dans un royaume où un homme de grande famille, lui offre sa fille en mariage. Puis, au delà des mers, il atteint successivement une ville d'argent où il reste une saison et où il reçoit une perle qui éclaire à 40 li à la ronde, puis une ville d'or où il reste deux saisons et où il reçoit une perle qui éclaire à 80 li à la ronde, enfin une ville de vaidûrya où il reste trois saisons et où il reçoit une perle qui éclaire à 160 li à la ronde. A son retour, les nâgas, jaloux de ses perles, les font tomber dans la mer. Il ne se décourage pas et entreprend d'épuiser avec une calebasse l'eau de la mer : puisqu'il a pour lui l'éternité des existences futures auxquelles il sera appelé, il parviendra tôt ou tard à vider entièrement la mer. Les nâgas effrayés lui rendent ses perles (cf. n° 351). |
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TC0158 | TE016426 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 3 | Le Bodhisattva, les poissons et les courges pleines de riz. – Pour faire acte de libéralité, le Bodhisattva se jette dans la mer afin de nourrir les poissons. Plus tard, étant un grand poisson, il s'échoue sur le rivage afin de nourrir les hommes. Plus tard, étant prince héritier d'un royaume, ses vertus attirent cinq cents Buddhas qui sauvent le peuple de la famine en lui faisant semer des céréales qui se transforment en courges pleines de riz. | |
TC0158 | TE016432 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 8 | Le Bodhisattva, précipité dans un puits, sauve ses agresseurs condamnés .– Un maître de maison, nommé Sien-t'an, se ruine en libéralités; pour refaire sa fortune, il va sur la mer; mais au retour ses compagnons, pour lui ravir ses joyaux, le précipitent dans un puits; il réussit à s'en échapper; de retour dans son pays, il reçoit de grandes richesses des marchands, ses compagnons, qu'il a sauvés du châtiment en intercédant pour eux auprès du roi. | |
TC0158 | TE016976 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 434 | La tortue gigantesque.– Une tortue gigantesque s'étant endormie près du rivage de la mer, des marchands abordent sur son dos qu'il prennent pour une colline; ils allument du feu afin de préparer leur repas; quand la tortue sent la brûlure de la flamme, elle plonge dans la mer et toute la caravane est noyée (cf. t, III, p. 29). | |
TC0158 | TE016752 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 302 | Le pilote ignorant.– Le fils d'un notable, habile à réciter par quels procédés on gouverne en pleine mer un bateau, veut remplacer le capitaine décédé au cours du voyage. Mais il est incapable de diriger la manœuvre et tous les voyageurs sont noyés avec lui. |
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TC0158 | TE016785 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 334 | Le petit enfant qui avait pris une grande tortue.– Un enfant trouve une grande tortue et veut la tuer; on lui conseille de la faire périr en la jetant à la mer et ainsi la tortue s'échappe aussitôt. | |
TC0158 | TE016494 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 67 | Sûtra du Bodhisattva sacrifiant sa personne pour sauver des marchands.– Le Bodhisattva est allé sur mer avec cinq cents marchands; pour calmer une tempête qui menace d'engloutir le bateau, il se fait égorger au-dessus des eaux. Ému de son dévouement, Çakra lui rend la vie. |
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TC0158 | TE016708 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 258 | Celui qui alla sur la mer pour chercher de l'aloès.– Un homme qui a recueilli de l'aloès dans un voyage sur mer ne parvient pas à vendre cette denrée; il le brûle pour en faire du charbon de bois parce qu'il a vu que le charbon se vendait aisément. | |
TC0158 | TE016684 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 235 | Les singes qui se noient.– Cinq cents singes se noient successivement en voulant aller s'ébattre sur une montagne d'écume que la mer a portée près du rivage. | |
TC0158 | TE016486 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 59 | Les marchands en proie aux femmes démoniaques et le roi-cheval volant qui les sauve.– Des marchands sont en proie à des femmes démoniaques : un cheval merveilleux (le Bodhisattva) sauve ceux d'entre eux qui se cramponnent à lui et leur fait traverser la mer (cf. le n° 37). | |
TC0158 | TE016651 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 204 | Le naufragé qui sacrifie sa vie.– Dans un naufrage, un religieux abandonne la planche qui aurait pu le sauver afin que son supérieur ne soit pas noyé. | |
TC0159 | TE017632 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Quand Socrate était en route pour Athènes pour y étudier, il jeta à la mer une quantité importante d’or, la noyant pour ne pas être noyé par elle. | |
TC0160 | TE017203 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°20 | Un puissant seigneur commande à la mer de ne pas venir sur ses terres. Mais l’eau se referme sur son royaume et il faillit être noyé. Il constate alors qu’il n’existe pas de seigneur plus puissant que Dieu. La puissance de Dieu surmonte toute seigneurie car elle est permanente alors que celle d’un seigneur est courte et ne dure qu’une vie. | |
TC0161 | TE017694 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 13 | COMMENT DES GENS DE L'INDE QUI RENCONTRENT AU MILIEU DE LA MER UN MAUVAIS DRAGON ÉCHAPPENT À SA NUISANCE GRÂCE AU PRÊCHE D'UN MOINE.– Les gens de l’Inde sont accompagnés dans leurs voyages par un moine qui les protège. Un commerçant qui voyage sur la mer trouve sous son bateau un roi dragon qui veut faire couler le navire. Dans une vie antérieure le moine qui se trouve sur ce bateau, l’a laissé, alors qu’il était sous forme humaine, commettre des péchés malgré ses offrandes. Il a été alors transformé en serpent et condamné à être tranché trois fois par jour avec une épée. Le moine récite des sûtra au roi dragon qui change son corps et renaît au Ciel après un jour et une nuit. |
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TC0161 | TE017707 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X,36 | COMMENT UNE VIEILLE FEMME REGARDE CHAQUE JOUR S'IL Y A DU SANG SUR UN STÛPA..– Une vieille femme, bravant les intempéries, monte chaque jour au sommet d’une montagne pour adorer un stûpa. Des jeunes garçons, la voyant tourner autour du monument lui demandent la raison de ses efforts. La vieille femme raconte que ses aïeux l’ont prévenue que le jour où il y aurait du sang sur le stûpa, la montagne s’écroulerait et deviendrait une mer. Les garçons se moquent d’elle et décident de peindre le stûpa avec du sang pour l’effrayer. Quand la vieille voit le sang, elle court vers le village pour prévenir de l’arrivée de la catastrophe, et s’enfuit avec ses biens et sa famille. Alors la montagne s’écroule, devient une mer et tous ceux qui se sont moqués de cette prédiction meurent. Aussi faut-il croire ce que nous disent les gens âgés. |
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TC0161 | TE017748 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXX, 11 | COMMENT UN HOMME D'UNE NATURE QUI N’EST POINT VULGAIRE AYANT QUITTÉ SON ÉPOUSE REVIENT ENSUITE HABITER AVEC ELLE.– Un homme quitte son épouse attristée pour vivre avec une autre femme. Au cours d’un voyage, il fait envoyer à sa nouvelle épouse pour se distraire, une palourde et une algue qu’il a trouvées au bord d’un rivage. Mais le petit serviteur chargé de cette tâche, se trompe de maison, et apporte les objets à la première femme qui comprend que c’est une méprise. Mais elle fait mettre le coquillage et l’algue dans de l’eau pour qu’on puisse se divertir en les regardant. Quand l’homme regagne la maison de son épouse d’à présent, il lui demande si les objets sont toujours là. Celle-ci dit que si jamais elle les avait vus, elle aurait fait griller le coquillage pour le manger, ainsi que l’algue qu’elle aurait fait mariner. L’homme apprend qu’ils ont été portés à l’épouse d’avant et, furieux, demande au petit serviteur de lui rapporter les objets. L’épouse d’avant les emballe délicatement, en écrivant quelques vers avec de jolis jeux de mots. L’homme, touché par tant d’élégance et de délicatesse, quitte la maison de l’épouse d’à présent, et s’en retourne vivre avec celle d’avant. | |
TC0162 | TE017787 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 06 | COMMENT, GRÂCE AU SECOURS DE KANNON, UN HOMME DE LA PROVINCE DE MUTSU, QUI PREND DES FAUCONS AU NID, CONSERVE LA VIE.– Une mère faucon construit son nid au sommet d’un arbre accroché à un éperon rocheux, au-dessus de l’océan, pour échapper à un homme qui, chaque année, capture son petit pour le vendre. L’homme finit par trouver le nouveau nid mais constate qu’il est inaccessible. Son voisin propose de l’aider. Ils plantent un gros pieu au sommet du rocher et attachent au bout d’une corde un grand panier dans lequel l’homme prend place. Son voisin ayant saisi la corde le fait descendre jusqu’au nid. Là, l’homme saisit le jeune faucon, le dépose dans le panier pour que son voisin le remonte et attend le retour de la nacelle pour remonter à son tour. Mais le voisin s’empare du jeune faucon et s’en retourne chez lui, abandonnant notre homme à son sort. Il raconte à la femme de l’homme que la corde a cassé et qu’il est mort, suite à une chute vertigineuse. L’homme, resté au bord du nid, passe des jours à se lamenter, et malgré sa piété (chaque dix-huitième jour de chaque mois, après s’être purifié, il lit le livre de Kannon) il pense que sa mort est un châtiment mérité, car il a péché toutes ces années en capturant ces oiseaux. Il implore Kannon pour ne pas tomber pendant sa vie ultérieure dans les trois voies (de l’enfer, des démons et des bêtes) et être accueilli en Terre Pure. Un énorme serpent venimeux surgit des flots, gravit le flanc de la roche et s’apprête à avaler l’homme qui lui plante sa dague dans la tête. Le serpent surpris continue de monter. Alors l’homme s’accroche à son dos et parvient à escalader la falaise. Il comprend que c’est Kannon, transformé en serpent qui l’a sauvé. Il retrouve sa famille et le dix-huitième jour du mois, quand il ouvre la boîte aux sûtras pour y prendre le livre de Kannon, il reconnaît sa dague fichée dans un rouleau. A l’instant il conçoit l’esprit de la Voie et se fait moine. |
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TC0163 | TE018093 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 31. | UNE DAME SE REND AU TENNÔ-JI ET SE JETTE À LA MER.– Une mère et sa fille sont dames de compagnie chez une personne de naissance princière. Après quelques années, la fille meurt. Sa mère est extrêmement affligée et sa douleur ne fait que croître au fil des ans. La femme ne peut restreindre les manifestations de sa tristesse, même lorsque les circonstances l’exigent. Or, au début de la troisième année, la dame d’atour, sans avertir quiconque, quitte la ville avec sa jeune servante qui se charge de son sac dans lequel se trouvent quelques vêtements et un coffret. Elles finissent par arriver toutes deux au Tennô-ji. Elles logent chez un habitant à qui la dame explique qu’elle a l’intention de rester sept jours pour accomplir l’invocation au Bouddha, et offre à son hôte un vêtement. Chaque jour la dame d’atour fait ses dévotions, et fait offrande au reliquaire du coffret et de deux vêtements. La septaine accomplie, l’hôte pense que la dame va repartir, mais celle-ci se sentant merveilleusement purifiée, décide de rester encore sept jours. Après ce temps écoulé, elle dit à son hôte qu’elle veut encore prolonger son séjour d’une semaine. Elle lui donne de nouveau un vêtement. Mais l’homme tente de refuser son cadeau, disant qu’il en a suffisamment mais elle le force à accepter. Elle invoque ainsi le Bouddha pendant trois semaines. Puis elle demande à son hôte de la conduire, avant son départ, à la baie de Naniwa. L’homme la guide sur la plage. Là, ils embarquent et tout en ramant, l’hôte mène la dame ça et là. Se trouvant loin au large, la dame reste tournée vers l’ouest, en invoquant le Bouddha, et d’un bond se jette dans la mer. L’homme horrifié tente de la sauver, mais la dame a coulé comme une pierre. Une nuée apparaît alors et recouvre la barque, accompagnée d’un parfum suave. Profondément ému l’homme rejoint le rivage, où des gens se sont assemblés, intrigués par un nuage violet au large. A son retour, l’homme trouve dans son logis des écrits de la dame dans lesquels elle décrit des songes. A la fin de chaque semaine, elle a vu des Bodhisattvas venir la chercher. Ainsi, le septième jour de la troisième septaine, elle a vu Amida avec le cortège des bodhisattvas venir la chercher. |
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TC0163 | TE018131 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 65. | UN EMPLOYÉ DE LA CHANCELLERIE PRIVÉE DE L’EMPEREUR HORIKAWA ENTRE DANS LA MER PAR NOSTALGIE DE SON SOUVERAIN.– L’empereur Horikawa apprécié de tous, nobles et manants, pour sa délicatesse, son raffinement et son règne admirable dans un monde en paix, meurt à l’âge de vingt-neuf ans. Un employé assidu de la chancellerie privée de l’empereur, ne supportant pas cette disparition, se lamente et finit par prendre la tonsure. Il ne fait qu’implorer les bouddhas pour connaître le lieu de Renaissance de l’empereur. Or plusieurs années plus tard il voit apparaître en songe l’empereur qui est devenu un dragon dans la mer de l’ouest. Un jour de grand vent l’homme embarque sur un canot et prend la mer. Ballotté par les flots, il finit par disparaître. Il est certain qu’il a rejoint le défunt empereur, et qu’il continue de le servir. On connaît plusieurs exemples de simples domestiques qui offrent leur vie, alors que d’autres sur qui on compte se montrent plus négligents. Cela tient aux liens noués dans une existence antérieure. |
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TC0163 | TE018091 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 29. | GENDAYÛ, DU PAYS DE SANUKI, ÉVEILLE SOUDAINEMENT SON CŒUR ET ACCOMPLIT SA RENAISSANCE.– Gendayû égorge les êtres vivants et cause la perte des humains, inspirant une immense terreur autour de lui. Revenant de la chasse, il passe devant une maison où l’on célèbre l’installation d’une effigie du Bouddha. Trouvant cette cérémonie amusante, il met pied à terre, enjambe le dos des fidèles agenouillés, s’installe près du célébrant et lui demande ce que signifie son homélie. Effrayé, le moine cesse son prêche, et lui explique que le serment d’Amida [le Bouddha sauveur] est digne de confiance, lui décrit les joies du paradis et les souffrances de ce monde, et tout le reste. Gendayû dit qu’il aimerait bien devenir moine et qu’il ignore le chemin pour se rendre dans la contrée où réside le Bouddha. Il demande si le Bouddha lui répondra s’il l’appelle de toutes ses forces. Le moine répond que s’il éveille profondément son cœur, il obtiendra sans nul doute sa réponse. Gendayû demande alors d’être fait moine sur le champ. Mais son serviteur lui suggère de rentrer chez lui pour régler ses affaires avant de se retirer du monde. Gendayû est furieux et le menace de son sabre. Tous sont épouvantés. Mais Gendayû se glisse à genoux devant le célébrant et exige d’avoir le crane rasé immédiatement, menaçant le moine à son tour. Le moine obtempère et fait de lui un moine. Vêtu d’un froc et d’une étole, Gendayû prend le chemin de l’ouest en criant « Hommage au Bouddha Amida ». Tous ceux qui l’entendent sont très émus. Cheminant au fil des jours Gendayû arrive dans un monastère de montagne. Un des moines, suspicieux, est très touché par le récit de ce voyageur, et lui offre un peu de riz séché. Mais Gendayû dit qu’il n’a pas envie de se nourrir et que sa seule pensée est de marcher à travers monts, forêts, lacs et rivières jusqu’à ce que le Bouddha daigne lui répondre. Il reprend sa marche vers l’ouest, suivi par un moine qui le trouve installé sur un rocher à la pointe d’un éperon montagneux dominant la mer. Gendayû explique au moine que c’est ici que le Bouddha répond à ceux qui l’invoquent. En effet, à ses appels, l’auguste voix résonne légèrement du côté de la mer. Gendayû demande au moine de partir et de revenir dans sept jours, pour voir ce qu’il est devenu. Sept jours plus tard le moine, accompagné de nombreux confrères, trouvent Gendayû dans la même position, assis, paumes jointes tourné vers l’ouest, les yeux fermés. Sur la pointe de sa langue a poussé une fleur de lotus bleue. Les moines lui rendent hommage, détachent la fleur et l’offrent au gouverneur du pays qui la donne ensuite au seigneur d’Uji. Même si on n’accumule pas de mérites, on accomplit sa Renaissance quand on met toute sa confiance dans le Bouddha au plus profond de son cœur. |
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TC0165 | TE018372 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 119, pp. 222-223 | A Vitskøl, au Danemark, un démon vit comme employé salarié pendant trois ans, travaillant avec diligence. Une nuit, alors qu'il voyage avec certains des moines, il se réveille et écoute, puis annonce à haute voix qu'il a entendu un grand coup de foudre provenant du Groenland. Il se rend en Islande et arrive en Norvège. C'est à partir de là qu'il prend la fuite. Lorsqu'il arrive au niveau de la mer, il est frappé par la foudre qu'il cherchait à éviter. Les moines comprennent qu'il s'agissait d'un démon, se souvenant que personne ne l'avait jamais vu entrer dans l'église. | |
TC0165 | TE018352 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 99, pp. 184-186 | Dans le diocèse de Roskilde, au Danemark, vivait il y a quatre ans, Marguerite, une femme d'une grande simplicité, innocente et mariée à un homme impie et cruel qui se comporte avec elle comme un tyran. La sœur de son mari l'envie et décide avec son frère d'étouffer la femme puis de la pendre pour faire croire à un suicide. Appelée par les voisins, la femme est traînée comme un chien mort, et enterrée près de la mer, à côté de la tombe de deux voleurs. Deux ans plus tard, un aveugle s'arrête pour se laver le visage près de ces tombes. Sa vue est rétablie, ce qu'il annonce dans le village voisin. Tout le monde se précipite, et tous ceux qui avaient un mal quelconque en sont guéris. Désireux de comprendre l'origine de cette bénédiction, les deux voleurs sont d'abord déterrés, retrouvés dans un état de pourriture avancée et nauséabonds. Puis Marguerite est déterrée à son tour, son cadavre en si bon état qu'elle semble encore vivante, dégageant un parfum très doux. Ensuite, son mari est attrapé, interrogé et torturé jusqu'à ce qu'il avoue son crime. L'évêque fait emmener lr corps de Marguerite à l'église, où convergent encore des gens de tous types et où les miracles abondent. |
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TC0166 | TE018193 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 10, 1 | Des voyageurs, au beau milieu d'une traversée en bateau entre la Sicile et Rome, sont pris d'une vision. Ils voient l'âme d'un homme qui mène une vie érémitique dans le Samnium s'envoler vers le ciel. Une fois arrivés, ils enquêtent et découvrent que cet homme est mort au moment même où ils ont eu leur vision. |
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