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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: vache | cow | Kuh | vaca | vacca
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001238 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 32 | Un bouvier aveugle reconnaissait la couleur des vaches qu’il gardait. Une fois confessé et confirmé par un évêque, le don du berger disparaît : preuve de l’origine diabolique de ce don. | |
TC0020 | TE003683 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 158 | Un loup, un renard et un lion attrapent un taureau, une vache et un mouton; le lion demande au loup de procéder au partage. Finalement, les trois proies reviennent au lion. Il faut donc quitter Babylone et la compagnie des méchants pour vivre en paix au service de Dieu. | |
TC0020 | TE003839 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 314 | De peur de perdre sa vache, un homme lui attache une cloche autour du cou. On peut comparer cette vache à la femme qui mène une danse comme si elle avait une cloche diabolique au cou. Au son de la musique, le diable dit : " Je n’ai pas encore perdu ma vache" . | |
TC0020 | TE003627 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 102 | Un paysan en danger promet sa vache et son veau à saint Michel. Une fois hors de danger, il renie sa promesse: saint Michel n’aura " ne la vache, ne le veel" . |
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TC0020 | TE003663 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 138 | De nombreuses personnes (chevaliers?), face au reproche d’avoir volé la vache d’un pauvre paysan, disent : " Il suffit au paysan de lui avoir laissé le veau et de l’avoir laissé en vie. Si je l’avais voulu, j’aurais pu lui faire davantage de mal, comme la fois où je lui ai volé une oie et ne lui ai laissé que les plumes." |
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TC0029 | TE005224 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : T. Le dit des annelés, p. 188-216 | Préambule (v. 1-20). ~ L’exemple du roi Antiochus (v. 21-62). L’exemple du paysan qui avait promis une vache et un veau à saint Michel (v. 63-84). ~ Une dame du Boulonnais part en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle avec son mari (v. 85-108). Celui ci la surprend un soir dans une auberge au moment où elle se met au lit avec un chevalier qu’ils avaient rencontré en route et qui lui avait fait la cour (v. 109-211). Dans son égarement, elle va jusqu’à renier son mari, qui doit prouver sa qualité dans un combat judiciaire. Finalement la femme se repent, mais son époux ne veut pas lui pardonner (v. 212-360). Revenu dans son pays, le chevalier trompé convoque les parents de la femme et leur raconte l’aventure sans nommer les personnages. Tous sont d’avis que la coupable mérite d’être brûlée (v. 361-457). Le mari se contente pourtant d’exposer l’épouse infidèle, au large de Wissant, dans un bateau sans agrès, après avoir jeté son anneau d’or dans la mer et enfoncé dix anneaux de fer (les "annelés") dans ses doigts (v. 456-83). La femme est emmenée par le courant jusqu’à une île déserte; elle est recueillie par un riche et généreux seigneur qui aborde par hasard en ce lieu. Elle repousse une offre de mariage (v. 484-610). Le seigneur l’établit avec douze béguines sur le chemin de Saint Jacques (v. 611-38). Un jour, le mari retrouve, l’anneau d’or de sa femme dans un poisson préparé pour' sa table. Troublé par ce signe de Dieu, il part en pèlerinage à Compostelle dans l’espoir d’obtenir du saint des renseignements sur le sort de son épouse (v. 639-70). Ils se rencontrent, et les anneaux de fer, qui lui avaient causé de violentes souffrances, tombent d’eux mêmes au moment où le mari lui pardonne (v. 671-771). ~ Conclusion (v. 772-80). |
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TC0033 | TE005876 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 25 | LE VEAU, LA VACHE ET SAINT MICHEL. Un Breton qui se rendait au marché du Mont-Saint-Michel pour vendre une vache et un veau fut menacé par l’avancée du flot et promit de donner le veau, puis la vache et le veau à saint Michel s’il le sauvait. Le danger passé, il se dédit. Il fut emporté par le flot. | |
TC0035 | TE006497 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5, n° 16 | Une pauvre veuve accuse un moine cistercien, successeur de saint Thomas de Canterbury, d’avoir mangé sa vache, puisqu’il a exigé le remboursement de ses dettes. A ces mots, il lui fait restituer la vache. | |
TC0106 | TE015760 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 23 | LE VEAU, LA VACHE ET SAINT MICHEL. Un paysan se rendait au Mont-Saint-Michel avec sa vache et son veau. Menacé par l’avancée de la mer, il promit à saint Michel son veau, puis sa vache et son veau. Il fut finalement englouti, ayant renoncé à sa promesse. |
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TC0131 | TE008084 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 528, 1-13 | LE BRAVE HOMME QUI ATTENDAIT CENT VACHES. 1/ Un brave homme vendit sa vache et en distribua le prix aux pauvres parce qu’il avait entendu prêcher que Dieu rendait au centuple ce qu’on donnait aux pauvres. 2/ Il alla donc au bois préparer des liens; et l’évêque du pays qui passait par là lui demanda ce qu’il voulait faire de tous ces liens. 3/ "Je vais, dit-il en attacher cent vaches que Dieu me doit pour une que je lui ai donnée; 4/ car j'ai entendu dire qu’il rendait au centuple ce qu’on donne aux pauvres pour l’amour de lui." 5/ L’évêque l’invita à venir souper avec sa femme à l’évéché qui était tout près. 6/ Quand ils furent à table pour souper, ils demandèrent à Dieu de leur envoyer une chandelle contre une de leurs vaches: 7/ de cette façon il ne leur en devrait plus que quatre-vingt-dix-neuf. Aussitôt Dieu la leur envoya. 8/ Un garçon voulut l’emporter parce qu’il n'y en avait pas d’aussi belle devant l’évêque. 9/ Mais il lui dit bien haut qu’il ne l’emporterait pas, car cette chandelle lui avait coûté une vache. 10/ En voyant ce miracle, l’évêque fit donner au brave homme cent vaches pour ne pas décevoir sa confiance; et il conserva avec respect la chandelle envoyée par Dieu. 11/ Ainsi, en faisant confiance à Dieu le brave homme et sa femme atteignirent le but qu’ils s’étaient proposé. 12/ Ils gagnèrent plus en donnant leur vache aux pauvres que s’ils avaient prêté de l’argent comme usuriers. 13/ Car Dieu veut que nous soyons usuriers envers lui, mais pratiquer l’usure entre nous, c'est ce qu’il nous défend par dessus tout. |
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TC0131 | TE008085 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 530, 1-6 | LA VACHE AU PRETRE. 1/ Un curé riche disait du haut de la chaire que tout ce qu’on donnait aux pauvres et à l’Eglise, Dieu le rendait au centuple. 2/ Une pauvre femme, dans l’espoir de recevoir cent vaches, donna la sienne à son curé, lequel parce qu’il était avare, l’accepta volontiers. 3/ Mais Dieu fit que la vache de la pauvre femme ramena avec elle toutes les vache du curé, qui étaient plus de cent. 4/ Le curé l’assigna devant le tribunal de son évêque. Quand la bonne femme eut raconté ce qui était advenu, le tribunal décida que toutes les vaches seraient à elle, 5/ attendu que le curé avait un tel troupeau et qu’elle n'avait qu’une vache, que le curé avait acceptée par avarice. 6/ Car si quelqu’un voulait agir selon la justice, il n'accepterait ni don ni aumône de plus pauvre que lui à moins de prévoir une compensation. | |
TC0131 | TE009348 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 539, 1-4 | LES SEPT VACHES MAIGRES. 1/ Le roi Pharaon vit en songe sept vaches maigres dans un gras pâturage et sept vaches grasses en maigre pâture. 2/ Les sept vaches maigres représentaient ceux qui en cette vie ne veulent prendre aucune précaution ni prévision pour leur vie après la mort. 3/ Les sept vaches grasses représentaient ceux qui pour l’amour de Dieu supportent et endurent patiemment la pauvreté et les épreuves, 4/ car ils en récolteront le profit au ciel. Ce sera un bon échange que de passer des épreuves temporelles aux joies éternelles. | |
TC0134 | TE013940 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 267b | Certains errent à cause de la présomption, la pusillanimité, la tempérance ou l’impatience. Au contraire, des vaches attelées au chariot avec l’arche d’alliance, qui marchent droit dans la direction de Beth-Chémech, suivent toujours une même voie tout en mugissant et ne s’en écartent ni à droite ni à gauche. | |
TC0137 | TE012529 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 67 | Le moine qui, par naïveté, mange de la viande et fait du bien à son monastère. Un moine se rend chez un châtelain qui à l’habitude de voler les bêtes du monastère. Désireux de récupérer autant que possible du butin, le moine est invité à la table du chatelain; ce dernier lui demandant pourquoi il a mangé de la viande, le moine répond qu’ainsi il a recupéré au moins une partie des bêtes volées. | |
TC0137 | TE012537 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 75 | Le boeuf, la vache, l’avocat et sa femme. Deux hommes qui sont en procès, tentent tous deux de corrompre le juge : le premier lui fait cadeau d’un boeuf, le second donne à la femme du juge une vache. Au procès, le juge donne gain de cause au second; le premier demandant pourquoi son boeuf ne parle en sa défense, le juge repond que la vache ne le lui permet pas. | |
TC0137 | TE012735 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 250 | Un homme voit sa femme sous les traits d’une génisse. Un homme voit sa femme transformée en génisse et ainsi la porta à saint Macaire. Le saint qui voyait toujours la femme lui expliqua qu’il s’agissait d’une illusion diabolique. | |
TC0137 | TE012535 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 73 | Le possédé qui ne voulait pas manger de la viande provenant du vol. Un diable entre dans le corps d’un homme et reconnait que la viande que ses compagnons mangent provient d’une vache volée quatre générations auparavant. | |
TC0138 | TE019178 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 123 | Tentative de corruption d'un bailli par des presents (un taureau et une vache). | |
TC0138 | TE019851 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 709 | Prodige dans un temple après la mort du Christ. | |
TC0138 | TE020134 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 441B | Un usurier rachetant son vœu de croisade et emporté par les diables. |
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TC0138 | TE019373 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 318 | « Ni la vache, ni le veau ». | |
TC0139 | TE016115 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 188 p.130.du texte hébreu | Les Juifs avaient besoin de trouver une pierre précieuse qui manquait au plastron (Hochen) du grand-prêtre. Ils allèrent donc l’acheter chez le non-juif Dima bar Netina. Mais ce dernier refusa de réveiller son père qui dormait, et sous l’oreiller duquel se trouvait la clef du coffre-fort. Les Juifs le pressèrent et lui offrirent encore plus d’argent, mais il maintint son refus, et ils durent trouver un autre vendeur. En récompense de son respect pour ses parents, Dieu lui envoya dans son troupeau une vache rousse dont les Juifs avaient absolument besoin pour le sacrifice du Temple. Une fois de plus, ils se tournèrent vers Dima bar-Netina, et cette fois, il leur vendit la vache, mais au même prix qu’il aurait reçu pour la pierre précieuse, ne voulant pas faire de profit sous prétexte de respect pour son père. | |
TC0139 | TE013194 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 33, p 24 du texte hébreu | Un non-juif demanda à Rabbi Yohanan ben Zakkai la raison du rituel de la vache rousse en lui disant que cela ressemblait à de la sorcellerie. Il lui répondit :" Comment libérez-vous une personne possédée par le diable ?" Le non-juif lui répondit:" Nous utilisons des herbes et des fumigations et le démon s’enfuit." Rabbi Yohanan lui dit :" Si ceci est efficace pour faire fuir le démon, notre rituel l’est encore bien plus pour faire fuir le démon de l’impureté." Lorsque le non-juif sortit, ses élèves lui demandèrent une véritable explication. Il leur expliqua que les morts ne rendaient pas impurs par eux-mêmes, ni l’eau ne purifiait par elle-même, mais tout dérivait des décisions de Dieu. Il leur raconta l’exemple de la femme dont l’enfant avait sali le palais du roi, et le roi exigea qu’elle vienne nettoyer les excréments du fils. Ainsi la vache (rousse) purifie-t-elle du péché du veau (d’or) | |
TC0142 | TE018582 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 38 | Un homme riche offrit un repas aux pauvres. Un possédé ne put manger la viande et dit qu’elle provenait de rapines, parce que le veau descendait, à la cinquième génération, d’une vache volée. | |
TC0158 | TE016649 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 202 | Le brahmane qui cesse de traire sa vache un mois.– Un brahmane cesse de traire sa vache pendant un mois dans l'espérance d'avoir au bout d'un mois trente fois plus de lait qu'il n'en a en un jour. Aussi sottement agit celui qui cherche à accumuler des richesses en se proposant de se montrer charitable plus tard (cf. n° 238). | |
TC0158 | TE016601 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 159 | L'artiste qui reçut une vache en échange de sa musique.– Un maître de maison promet une vache au musicien qui la lui demande à condition qu'il lui joue des airs de musique jour et nuit pendant un an. L'artiste ayant joué, sans discontinuer, pendant trois jours et trois nuits, le maître de maison, lassé de l'entendre, lui fait donner la vache. | |
TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0158 | TE016687 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 238 | Le sot qui amassait le lait de sa vache.– Un sot cesse de traire sa vache pendant un mois dans l'espérance d'avoir beaucoup de lait à la fois : quand il veut traire sa vache, le lait est tari (cf. n° 202). | |
TC0161 | TE017746 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIX, 38 | COMMENT UNE MÈRE VACHE TUE UN LOUP EN LE FRAPPANT DE SES CORNES.– Un maître de maison et son garçon oublient de ramener, avant la nuit, leur vache qui broute avec son petit dans les rizières. Un grand loup surgit, prêt à dévorer le veau. La vache fonce sur lui et l’encorne le long d’un escarpement. Craignant d’être dévorée s’il elle le lâche, elle reste ainsi toute la nuit, sans voir que le loup est déjà mort, usant de toutes ses forces, avec son petit pleurant à ses côtés. Lorsque le maître de la vache se rend compte qu’il l’a oubliée dans les rizières, le garçonnet de ses voisins lui dit qu’il a vu un loup rôder autour de sa vache la veille au soir. Le maître retrouve sa vache immobile, maintenant de ses cornes un grand loup, avec son petit en larmes. Voyant son maître arriver, la vache lâche le loup mort. Le maître, très étonné, repart avec le veau et la vache dont il loue les qualités de sagesse et de courage. | |
TC0162 | TE017766 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVII, 42 | COMMENT BISHAMONTEN VAINC UN DÉMON À TÊTE DE VACHE POUR SAUVER UN MOINE QUI S’ARRÊTE DANS UN VIEUX TEMPLE DE LA PROVINCE DE TAJIMA.– Deux moines entrent dans un temple, ignorant qu’il est occupé par un démon depuis plus d’un siècle. L’un est jeune et croit fermement au Sûtra du Lotus, et l’autre est un vieil ascète. Pendant la nuit, une chose accompagnée d’une odeur pestilentielle, pareille au souffle de naseaux d’une vache, entre en perçant un trou dans le mur. Cette chose se jette sur le jeune moine qui récite avec ferveur le Sûtra du Lotus, puis le lâche et soulève avec ses griffes le vieil ascète et le dévore. Le jeune moine, épouvanté, se réfugie sur l’autel et embrasse le tronc d’un Bouddha, tout en implorant et récitant en son cœur le sûtra. Le démon s’approche de lui et s’effondre au pied de l’autel. Le moine, apeuré, pense que le démon l’épie dans le silence. Lorsque le jour se lève enfin, il s’aperçoit qu’il serre avec adoration le Bouddha Bishamonten. Au pied de l’autel gît un démon à tête de vache coupé en trois morceaux. Voyant sa pointe de lance couverte de sang, le moine comprend qu’il a été sauvé par Bishamonten. Ainsi le Sûtra du Lotus protège les fidèles de toute maladie ou de tout malheur. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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