ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Jean Baptiste | John the Baptist | Johannes der Täufer | Juan Bautista | Giovanni Battista
28 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0001 | TE001370 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 11b | Saint Jean Baptiste et saint Jean l’Evangéliste apparaissent à deux clercs pour confirmer par un signe corporel leur foi dans l’Assomption de la Vierge. |
|
TC0001 | TE001369 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 11a | Deux clercs se disputent fréquemment sur les mérites respectifs de leurs saints patrons : saint Jean Baptiste et saint Jean l’Evangéliste. Les deux saints leur apparaissent pour les réconcilier. | |
TC0123 | TE006939 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 8 | Un pieux moine, malade, prédit la date et l’heure de sa mort et réclama avec insistance d’y être préparé. Sur son lit de mort, il déplora les fautes de deux autres moines. Après avoir reçu le viatique, il vit apparaître saint Jean Baptiste, saint Jean l’Évangéliste, la Vierge Marie et enfin le Christ. Il entonna l’antienne ’Subvenite sancti Dei’ et mourut. |
|
TC0129 | TE007396 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 286b | Les reliques de Jean Baptiste actuellement conservées à Gênes guérissent beaucoup de malades et agissent sur les quatre éléments : elles ont arrêté un incendie, ont calmé la tempête sur la mer et arrêté la sécheresse sur la terre (procession avec les reliques). |
|
TC0129 | TE007331 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 203a | Après sa mort, Jean Baptiste va dans les limbes des patriarches et leur annonce la naissance du Christ, son baptême et sa prochaine venue dans les limbes. |
|
TC0131 | TE008921 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 019, 1-4 | ANNONCIATION A ZACHARIE. 1/ Peu de temps après, Gabriel, l’archange de Dieu, annonça dans le temple au prêtre Zacharie que sa femme concevrait un enfant qui s’appellerait Jean: 2/ toute créature se réjouirait de sa naissance; et il ne boirait ni vin ni bière. 3/ Zacharie eut du mal à le croire, sa femme étant stérile et âgée. 4/ Pour le punir, l’ange lui dit qu’il serait muet jusqu’à la naissance; et il le fut. |
|
TC0131 | TE008922 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 029, 1-7 | LA CIRCONCISION. 1/ De même que la pierre angulaire est à la fois le bout du pignon et le début de l’arêtier, 2/ ainsi Notre-Seigneur Jésus-Christ paracheva la loi des juifs quand il voulut être circoncis huit jours après sa naissance; 3/ et il marqua le début de la foi de baptême quand il reçut le baptême de saint Jean-Baptiste après vingt-neuf ans et huit jours. 4/ Personne ne devait recevoir la circoncision s’il n'était pas souillé du péché originel; 5/ mais il voulut la recevoir en nous donnant l’exemple: car aucun humain ne peut vivre si saintement dans son corps mortel 6/ qu’il ne doive pas se considérer comme pécheur devant Dieu et devant les hommes. 7/ Tout ce qu’il a dit et fait était toujours destiné à notre instruction. | |
TC0131 | TE007873 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 244, 1-21 | LES NOCES DU CANA. 1 Jésus assista au mariage d’Archedéclin. 2 Ces noces furent doubles, car c'était celles de Jésus avec l’Eglise 3 qu’il avait épousée ce jour-là en recevant le baptême de Jean Baptiste dans le Jourdain; 4 et c'était aussi, au dire de certains, les noces de saint Jean l’Evangéliste et de Marie Madeleine. 5 Notre Dame, qui aidait au service parce qu’elle était de la parenté, dit à son fils: "Fils, il n'y a plus de vin." 6 Il répondit: "Femme, ni toi ni moi n'y sommes pour rien. 7 Nous n'y pouvons rien. (Sous-entendu: si la Divinité du ciel ne s’en occupe)." 8 Elle dit alors aux responsables du vin: "Allez voir mon fils et faites ce qu’il vous dira." 9 Jésus leur dit d’emplir leurs grands vases avec de l’eau. Ce qu’ils firent. 10 Dès qu’il eut fait sa bénédiction, les vases furent remplis de vin si bon qu’on n'en avait jamais goûté sur terre d’aussi bon. 11 En allant aux noces Jésus montra que le mariage lui plaisait; 12 et en emmenant le jeune marié il montra qu’il estimait la virginité plus précieuse 13 d’autant que le vin valait mieux que l’eau qu’il avait employée. 14 Qu'on ne dise pas que saint Jean s’abaissa en se mariant, car c'était alors la situation la plus noble 15 et on ne connaissait guère le noble état de virginité. 16 C'est même pourquoi certains disent que Marie-Madeleine se fit pécheresse après avoir été abandonnée par son époux. 17 Jésus-Christ assista aux noces, mais il n'y dansa pas; 18 c'est de cette façon qu’on peut y aller, car tout ce qu’il fit et dit était pour nous instruire. 19 D'ailleurs l’évangile ne dit pas qu’il y ait eu à ces noces des danses. 20 Elles ne sont indispensables à aucun mariage; ce sont les jeunes écervelés qui en ont introduit anciennement la coutume. 21 Cela ne diminue pas la gravité du péché, car les mauvaises coutumes mènent en enfer comme la piété mène au paradis. |
|
TC0131 | TE009256 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 023, 1-6 | NAISSANCE DE JEAN BAPTISTE. 1/ Après cette salutation de sainte Elisabeth, la vierge Marie demeura avec sa cousine jusqu’à la naissance de saint Jean Baptiste. 2/ Jean Baptiste fut un grand saint: Il reconnut son créateur dès le ventre de sa mère. 3/ Il obtint pour elle l’esprit de prophétie et fut sanctifié avant de naître. 4/ Dieu fit pour son amour un miracle à sa naissance en rendant la parole à son père qui était muet depuis neuf mois et demi. 5/ Sur l’ordre de Dieu, il fut élevé dans le désert dès son jeune âge. 6/ Et par la suite Jésus dirait de lui que parmi tous les hommes nés de femmes il n'y en avait pas de plus grand que lui. |
|
TC0131 | TE008192 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 28-49 | LE JUGEMENT DERNIER. 28/ Jésus siègera alors comme juge en tant que Fils du Dieu tout-puissant. 29/ Il séparera les chevreaux et les brebis, c'est à dire les bons et les méchants. 30/ Il siègera en l’air avec ses douze apôtres sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. 31/ Seront présents tous les habitants du ciel de nature humaine. 32/ Tous les humains qui seront sauvés flotteront sur l’air et les damnés seront sur la terre. 33/ Certains disent (et ils y comptent bien) que la vierge Marie sera à genoux d’un côté de son fils et le Baptiste de l’autre côté pour le prier d’avoir pitié des pécheurs. 34/ Mais il est tout à fait naïf et déraisonnable de le croire et de compter sur une telle prière: en effet aucun habitant du ciel n'oserait demander à Dieu qu’un homme ou une femme soit sauvé qui serait mort en état de péché mortel sans repentir. 35/ Lorsque toute l’assemblée du genre humain, bons et mauvais, sera devant le souverain juge, il dira aux bons: 36/ "Venez, les bénis de mon Père, au royaume éternel du ciel qui a été prévu pour vous dès avant le commencement du monde. 37/ Vous l’avez bien mérité, car lorsque j'ai eu faim vous m'avez nourri, 38/ quand j'ai eu soif vous m'avez abreuvé, quand j'étais nu vous m'avez vêtu, 39/ quand j'avais froid vous m'avez réchauffé, quand j'étais sans abri vous m'avez accueilli, 40/ quand j'étais malade vous vous êtes occupés de moi, quand j'étais en prison vous m'avez visité." 41/ Alors les bons répondront: "Ah, Seigneur, quand vous avons-nous vu dans ces situations?" 42/ Le tout-puissant juge leur répondra: "Chaque fois que pour l’amour de moi vous avez nourri les pauvres ou leur avez fait du bien d’une manière ou d’une autre, c'est à moi que vous l’avez fait. 43/ Car quiconque a reçu en mon nom le plus petit d’entre les miens, c'est moi qu’il a reçu. 44/ Et comme vous avez été généreux avec eux pour l’amour de moi, je suis disposé à vous rendre la pareille. 45/ C'est pourquoi vous viendrez au royaume éternel qui vous attend." 46/ De la même façon qu’il aura approuvé et loué les oeuvres des bons, il reprochera leurs actions aux méchants. 47/ Ils répondront tristement: "Mais, Seigneur, nous ne vous avons jamais vu dans ces situations." 48/ Il répondra: "Vous avez pourtant agi ainsi: car chaque fois que vous avez vu les pauvres avoir grand besoin des biens que vous possédiez en abondance et que je vous avais confiés pour vous et pour eux, 49/ quand vous leur refusiez, c'est à moi que vous refusiez. Aussi comme vous n'avez eu pour moi ni bonté ni bienfaisance, je ne vous connais pas. |
|
TC0131 | TE008169 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 717, 1-8 | DECOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE. 1/ Hérode et la femme de son frère complotèrent pour faire discrètement mourir saint Jean-Baptiste qui blâmait leurs relations coupables. 2/ C'est pour cela qu’ils firent danser la fille devant eux et sur le conseil de la dame, elle demanda la tête de saint Jean. 3/ La femme n'aurait jamais osé faire une telle demande si elle avait su que cela devait vivement déplaire à Hérode. 4/ Et lui, s’il avait vraiment été si chagriné qu’il voulait le paraître, ne l’aurait pas fait mourir, quoi que la fille ait demandé: c'était un coup minutieusement monté. 5/ Hérode ne pouvait faire cadeau à personne de la tête de saint Jean; et un serment contre Dieu n'engage personne. Hérode fit un plus grand péché en tenant sa parole qu’il n'aurait pu faire en se parjurant. 6/ Ainsi le bon Baptiste eut la tête coupée par loyauté. 7/ Ensuite ils incinérèrent son corps et firent disparaître sa tête, de peur qu’il ne s’y produise des miracles 8/ et qu’on les accuse de l’avoir fait mourir sans motif. | |
TC0131 | TE008250 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 093, 1-9 | LES MERITES DE LA REDEMPTION. 1/ Jésus-Christ est semblable à un grand personnage 2/ qui pour trois deniers que son fils avait dépensés donna à son hôte une pleine bourse d’argent. 3/ Car s’il n'avait répandu qu’une goutte de son sang, c'était suffisant pour racheter le monde; mais il voulut le verser entièrement. 4/ C'est sur cette libéralité folle de Dieu que sont fondés les sept sacrements de l’Eglise et spécialement l’efficace sacrement de confession. 5/ Le sang qu’il répandit à la Circoncision, le sang des saints Innocents et de saint Jean-Baptiste, 6/ la surabondance de son sang sur la croix, le sang des martyrs, le grand mérite des confesseurs et des vierges, 7/ c'est là que sont prises les indulgences que l’Eglise dispense, le pape d’abord et les prélats après lui. 8/ Du trésor de confession le pape détient la maîtresse clef et chaque prêtre un loquet; 9/ car la sainte Eglise retient les cas graves à bon escient, mais à l’article de la mort, tous leurs pouvoirs sont égaux. |
|
TC0131 | TE008929 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 044, 1-6 | BAPTEME DE JESUS. 1/ Quand il eut vingt-neuf ans accomplis et treize jours, Jésus-Christ reçut le baptême de saint Jean-Baptiste dans le fleuve du Jourdain 2 / A ce sujet on a dit : Il était une chose, qui n'avait jamais été; Et celui qui ne la possédait pas, la donna à celui qui la possédait. 3/ Dieu possède tout ce qui existe. Quand saint Jean-Baptiste le baptisa, il lui donna donc ce qu’il possédait déjà. 4/ Il vit Dieu en la personne du Saint-Esprit sous l’apparence d’une colombe et il entendit la voix de Dieu le Père qui disait: C'est mon cher Fils qui me plaît tant: Ecoutez-le. 5/ Ce jour-là la Trinité se manifesta très clairement à saint Jean-Baptiste, 6/ quand il eut connaissance d’un seul Dieu en trois personnes et de trois personnes en un seul Dieu. |
|
TC0131 | TE007748 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 097, 1-20 | LE FILS DE ROI QUI EPOUSA UNE DAME VEUVE. 1/ Il était une dame veuve que ses ennemis voulaient dépouiller de son fief. 2/ Le fils du roi, ému de pitié, l’épousa et entreprit de défendre son fief. 3/ Il eut tant à faire qu’il mourut au combat, non sans avoir reconquis ce qu’on lui avait pris et remporté une victoire décisive. 4/ Son écu portait d’argent billeté d’azur à cinq rosettes de gueules. 5/ Quand la noble dame sut que son cher seigneur et époux était mort pour défendre son droit, 6/ elle prit l’écu de son mari et le suspendit avec toutes ses armes devant son lit. 7/ Et chaque fois qu’elle les voyait, elle pensait à la noble conduite de son mari 8/ qui avait trouvé la mort en lui défendant son fief. 9/ Cela la faisait pleurer et elle recommandait à ses enfants de graver dans leur coeur les armes de leur cher père qui avait trouvé la mort en défendant leur héritage. 10/ Cette noble dame veuve, c'est notre mère sainte Eglise qui était au pouvoir des païens 11/ quand le fils du roi du ciel, Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme vint du sein de son Père sur la terre 12/ et pour rendre à sainte Eglise sa noblesse et sa condition libre il voulut l’épouser 13/ quand il reçut le baptême de saint Jean-Baptiste dans le Jourdain à l’âge de vingt-neuf ans et treize jours; 14/ et ensuite, pour restaurer les droits de sainte Eglise, il fut cruellement mis à mort dans sa Passion et lui vainquit tous ses ennemis. 15/ C'est pourquoi notre mère sainte Eglise nous prie, nous ses enfants, de graver cet écu en nos coeurs 16/ et nous garantit que si nous l’y gravons nous vaincrons tous nos ennemis, nous serons victorieux dans tous nos combats. 17/ On y trouve en effet tous les outils qui servirent au crucifiement de Jésus-Christ. 18/ Nous devons nous souvenir de l’écu billeté d’azur aux cinq rosettes de gueules. 19/ Car ce sont les méchants coups qu’on lui donna dont certains lui ont laissé des marques et des bleus. 20/ Et les cinq rosettes sont les cinq cruelles plaies qui doivent être définitivement gravées dans le coeur des vrais fidèles. |
|
TC0137 | TE012796 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 311 | Un chevalier est averti de sa mort imminente. Un chevalier allemand donna un grand dîner. La nuit suivante, alors qu’il dormait, il entendit une voix lui disant de se lever et d’aller faire pénitence car il allait bientôt mourir. L’homme ne fit pas attention à la voix, mais la troisième fois qu’il l’entendit répéter la même phrase, il décida d’aller au couvent des frères prêcheurs; il se confessa et mourut immediatement après. Il avait été averti par saint Jean Baptiste pour lequel le chevalier avait toujours eu une dévotion particulière. |
|
TC0140 | TE013752 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIX, 2. | Hérode fit tuer et décapiter saint Jean Baptiste pour ne pas rompre la promesse qu’il avait faite à Hérodiade. | |
TC0142 | TE018893 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 54 | Le chevalier Henri d’Ulmen, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, vouait une grande dévotion à cette précieuse relique et ne voulait pas s'en séparer, malgré les demandes de sa sœur, la supérieure du couvent de Stuben, qui voulait l'obtenir pour ses amis les moines de Heisterbach. Captif de son adversaire, Henri d’Ulmen fut libéré de prison dès que la relique fut en possession des cisterciens. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amena à Heisterbach un chevalier possédé par le diable ; le signe de croix et le contact avec la relique libérèrent le possédé immédiatement. |
|
TC0142 | TE018892 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 53 | Un marchand allemand en voyage en Terre Sainte vit un bras de Jean-Baptiste conservé dans l'Hôpital Saint-Jean. Sachant que le gardien des reliques avait une relation avec une prostituée, le marchand approcha la femme et lui promit une somme importante d'argent si elle persuadait son amant de vendre la relique. La femme réussit à le faire. Le marchand s’installa à Groningue et cacha la relique dans sa maison. La possession du bras de Jean-Baptiste favorisa ses affaires. Un jour, un grand incendie se déclara dans la ville. On avertit le marchand mais il ne se fit pas de souci, en disant qu'il avait un bon gardien. Son secret fut vite dévoilé et les citoyens s’emparèrent de la relique, la mirent en châsse et la déposèrent dans l’église. Pour protéger le bras précieux, ils construisirent une maisonnette en bois derrière l'autel, où le prêtre pouvait dormir. La première nuit la maisonnette bougea comme par un tremblement de terre, et la deuxième nuit le prêtre fut jeté dehors. Un riche citoyen de Groningue tomba malade et demanda d'apporter la relique dans sa maison. Il trouva le bras couvert de sang récent. Le prêtre, en effet, en avait coupé secrètement un morceau, mais n'avait pas pu l'emporter car ce morceau était devenu chaud comme un charbon. Orale : Haec [le prêtre] mihi ore suo retulit. |
|
TC0142 | TE018890 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 51 | Deux moniales de Fraulautern vénéraient, l’une Jean-Baptiste, l’autre Jean l’Évangéliste, et elle se disputaient sans cesse sur leurs mérites respectifs. Chacun des deux saints apparut à sa dévote, disant que l'autre est plus grand que lui et qu'elle devait demander pardon à sa sœur. Le matin, les deux moniales échangèrent leurs visions, firent la paix et depuis vivent dans la concorde. |
|
TC0142 | TE018891 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 52 | Un chanoine de Bonn nommé Jean visitait souvent des moniales de Dietkirchen mais n’inclinait jamais la tête devant l’autel de saint Jean-Baptiste et saint Pierre, patrons de l’église. Une nuit, saint Jean-Baptiste lui apparut et le frappa au ventre. Le chanoine qui s’était réveillé de terreur et de douleur, développa une maladie et mourut quelques jours après. |
|
TC0142 | TE018574 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 30 | Deux jeunes cavaliers se promenait, une nuit de la saint Jean, le long d'une rivière. L'un d'eux vit, sur la rive opposée, une figure féminine. Croyant qu’il s’agissait d’une sorcière, ils lui donnèrent la chasse, mais la figure ombrageuse était toujours devant eux. Ils comprirent alors que c’était le diable, ils firent alors un signe de croix, et la figure disparut. Suite à cette rencontre, les cavaliers et les chevaux tombèrent gravement malades. |
|
TC0142 | TE018839 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 37 | Au Te Deum laudamus, Henri, frère-convers à Himmerod, vit une colombe toute blanche descendre de la croix sur la tête du prieur Hermann et y reposer pendant qu’il surveillait le chœur des convers. Cette vision revint pendant la lecture de l’évangile. Le convers affirma, par ailleurs, avoir eu une telle vision chaque fois qu'Hermann, en passant par le chœur des convers, baissait humblement la tête devant l’autel de saint Jean Baptiste. |
|
TC0142 | TE018888 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 49 | Un jeune moine de Clairvaux nommé Jean était avait une grande dévotion pour saint Jean-Baptiste. Une nuit, comme il chantait le Cantique de Zacharie, un autre moine vit – au verset 'Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut' – une flamme briller sur sa tête. |
|
TC0142 | TE018889 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 50 | La sœur Hildegonde, moniale à Stuben avait une grande dévotion pour saint Jean-Baptiste et, comme elle était lettrée, elle écrivait même des poèmes à sa louange. L'heure de sa mort approchant, elle laissa la sœur qui la soignait aller dormir. En rêve, cette dernière entendit une voix disant : « Pourquoi dors-tu ? Saint Jean-Baptiste vient chercher la sœur Hildegone ! » La moniale, ainsi réveillée, accourut vers Hildegonde et la trouva morte et la chambre emplie d'une odeur merveilleuse. |
|
TC0143 | TE014285 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 121, col. A-B | Alors que le choeur des convers chante l’hymne " Te Deum laudamus" , un frère cistercien vit une colombe descendre plusieurs fois de la croix sur sa tête pendant qu’il surveille ce ch?ur; cette vision revient pendant la lecture de l’Evangile et quand il baisse humblement la tête devant l’autel de saint Jean Baptiste. |
|
TC0143 | TE014286 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 121 col. B - p. 122 col. A | Un chanoine de Bonn visitait souvent des moniales de Ditkirgin mais n’inclinait jamais la tête devant l’autel de saint Jean Baptiste et saint Pierre, patrons de l’église. Une nuit, saint Jean Baptiste lui apparut et le frappa au ventre. Le chanoine qui s’était réveillé de terreur et de douleur, développa une maladie et mourut quelques jours après. |
|
TC0143 | TE014287 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 122, col. A-B | Le chevalier Henry d’Ulm, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, adorait beaucoup cette précieuse relique qu’il lègua à l’abbaye de Heisterbach. Captif de son adversaire, Werner de Bolanden, il fut libéré de prison dès que la relique fut en possession du monastère. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amené à l’abbaye un chevalier possédé par le diable; le signe de croix et le contact avec la relique libèrèrent le possédé immédiatement. |
|
TC0155 | TE016384 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 261 | Les citadins d’Antioche offrent au dragon terrorisant leur ville une jeune vierge en sacrifice. Un homme, dont le tour arrive de donner sa fille, fait une prière devant les reliques de saint Jean-Baptiste. En cachette, il coupe le petit doigt de saint Jean. Ayant conduit la fille au dragon, il prend le petit doigt et le fourre dans la gueule du dragon. Celui-ci meurt sur place. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0