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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: vierge | virgin | jungfer | virgen | vergine
74 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001509 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 7 | A Bruxelles, dans un hôpital pour les pauvres, une religieuse morte, se relève brusquement et ayant convoquée l’ensemble des soeurs, rapporte qu’elle est délivrée du purgatoire par l’intercession des Onze Mille Vierges. Elle meurt après avoir rappelé l’efficacité de ces suffrages. |
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TC0001 | TE001417 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 52 | Une jeune servante sérieuse frappe un soldat qui voulait l’embrasser. | |
TC0001 | TE001415 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 47 | Un prêtre âgé pèche avec sa vieille servante vierge. Cette dernière meurt de contrition, tandis que lui persiste dans le vice. | |
TC0001 | TE001389 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 32-33 | Capture de la licorne par une jeune fille vierge. Le Christ est comparé à la licorne. | |
TC0003 | TE001711 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 86 | Une vierge païenne, pour confirmer sa propre virginité, réussit à faire émerger du Tibre une embarcation par la seule force de sa ceinture. | |
TC0008 | TE002567 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11D | Suite de la parabole 11. Un quatrième homme vient voir la matrone : il acquiert de grandes richesses par ses travaux et ceux de ses serviteurs mais il n'a pas de cellérier pour conserver cet avoir. La matrone lui répond qu’il a parmi ses serviteurs un bavard qui proclame partout que son maître est riche et heureux, provoquant les voisins à lui nuire. Elle peut lui donner une servante, à condition qu’il chasse le mauvais serviteur. Ce qu’il fit, à son plus grand profit. |
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TC0008 | TE002568 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 11E | Suite de la parabole 11. Un cinquième homme vient chez la matrone : il est poursuivi par un ennemi sanguinaire et elle doit lui prêter ses serviteurs pour le tuer. Elle refuse. Il revient de nouveau, mais elle refuse encore. La troisième fois, car elle a vu qu’il s’est enfin humilié, elle lui donne un domestique qui le protégera. |
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TC0020 | TE003796 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 271 | Une vierge prétentieuse qui disait ne pas vouloir ressembler à Marie Madeleine tombe rapidement dans le péché de chair en se faisant déflorer par un homme concupiscent. |
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TC0020 | TE003797 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 272 | Une vierge chaste mais bavarde et vaniteuse meurt. Durant la nuit, les gardiens de l’église voient des démons déterrer son cadavre et le couper en deux au niveau de la ceinture : la moitié supérieure est brûlée, l’autre retourne dans la tombe. |
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TC0020 | TE003586 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 61 | Une vierge chrétienne, refusant de sacrifier aux idoles, est menée à un lupanar. Un soldat l’aide à s’échapper, mais ils sont repris et mis à mort. |
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TC0020 | TE003800 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 275 | Une jeune fille voit la Vierge accompagnée de jeunes vierges, et désire se joindre à elles. Pour cela, il faudra qu’elle s’abstienne de rire pendant trente jours. Après avoir tenu sa promesse, la jeune fille meurt et rejoint la Vierge et ses compagnes au ciel. |
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TC0020 | TE003589 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 64 | Certaines personnes ne mangent jamais de viande excepté du bacon frit (64a). Une jeune chrétienne mise au bordel est protégée par un lion (64b). | |
TC0020 | TE003832 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 307 | Une vierge, se rendant au martyre, est moquées par un païen à qui elle avait dit se rendre chez son ami pour un mariage. Le païen lui demande de recevoir des roses de cet ami. Après la mort de la martyre, un homme se présente et apporte des roses au païen qui se convertit. | |
TC0020 | TE003775 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 250 | Une vieille femme utilise un stratagème pour éveiller l’amour chez une vierge. Elle demande au jeune prétendant de dire à cette jeune fille qu’il est malade d’amour pour elle. La vieille se rend chez la vierge avec sa petite chienne qui pleurt et prétend que le jeune homme, malade, a été transformé en chienne, avec la permission de Dieu car la jeune fille a refusé de lui donner son amour. Craignant de subir la même métamorphose, cette dernière accepte cette relation amoureuse. | |
TC0024 | TE004376 | : 1, 5 | Une vierge de Nivelles nommée Tyedela, vit, une nuit de la Nativité, l’Enfant-Jésus qu'elle pouvait même embrasser. Remplie de joie, elle confia à Jésus qu'elle voulait partager cette vision admirable avec son ami, un moine de Villers. Aussitôt, elle se trouva transportée, avec l'Enfant, dans l'abbaye de Villers, près de l'autel, où le moine célébrait la messe. |
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TC0034 | TE006458 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 216 | La Vierge, entourée d’adolescentes, apparaît à une jeune fille et lui dit que si elle veut les rejoindre, il faut qu’elle se dispense de chants, danses ou autres futilités. La jeune obéit et meurt trente jours plus tard. | |
TC0034 | TE006377 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 145 | Lors de la fuite en Egypte de la Vierge avec Jésus, les dragons s’agenouillent devant l’enfant et les bêtes sauvages les guident dans le désert. Jésus a soif, un palmier s’incline jusqu’à lui et une source apparaît au pied de l’arbre. Le palmier est, dès lors, présent au paradis. | |
TC0034 | TE006357 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 132 | Une notable de Rome, Prexaida, veut pousser au mariage une jeune fille qui a décidé de consacrer sa vie à l’amour du Christ. La nuit, un ange apparaît devant elle et la menace de l’enfer si elle persiste dans cette voie. | |
TC0034 | TE006455 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 215 | Quand on lui retire sa charge, Théophile demande conseil à un juif magicien. Sur les instructions du diable, celui-ci lui dit d’écrire une lettre dans laquelle il renie sa religion. Théophile s’exécute puis s’en repent et appelle la Vierge à son secours. Elle lui rend la lettre. |
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TC0034 | TE006457 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 216 | Un homme promet au diable de lui donner sa femme en échange de la fortune qu’il a perdue. Il trouve un trésor et emmène sa femme au diable. En route, elle s’arrête dans une église, s’y endort et la Vierge la remplace. Les diables fuient devant la Vierge qui recommande au mari de se débarrasser de l’argent. |
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TC0034 | TE006456 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 216 | Une jeune fille dévouée à la Vierge tue les trois enfants qu’elle a de son frère. De désespoir, elle avale une araignée venimeuse, invoque la Vierge qui apparaît et la guérit. Elle lui consacre sa vie. |
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TC0036 | TE006617 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 8, 2 | Le jour de la fête de la Circoncision, dans une église dédiée à la Vierge du diocèse de Châlons-sur-Saône, dépendant du monastère de Cluny, le moine Gérard s’apprête à célébrer l’eucharistie. Observant l’hostie, il voit que celle-ci a disparu pour laisser place à un tout petit enfant entouré de la Vierge et d’un ange, ce dernier lui confirme la nature divine du nouveau-né. Une fois la vision céleste disparue, l’hostie reprend sa forme et Gérard achève la célébration. | |
TC0038 | TE006759 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 32 | La fille de roi de Grèce, sainte Catherine, ne veut pas se marier avec le fils de l’empereur de Rome avant d’avoir vu de ses yeux sa beauté. Un chrétien la pousse à connaître un époux vraiment beau; la nuit la Vierge lui apparaît avec l’Enfant-Jésus dont elle tombe amoureuse. | |
TC0038 | TE006745 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 18 | Un frère qui ne savait que dire l’Ave Maria meurt. Ses compagnons, le considérant comme un ignorant, refusent de l’enterrer dans un lieu sacré. Quand on découvre que de sa bouche sort un lys avec l’Ave Maria ecrit en lettres d’or, on reconnaît que son âme est au paradis. | |
TC0038 | TE006768 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 41 | Prophétie des "Deux hommes". Le pape ne veut pas confirmer la règle de saint Dominique et de saint François. Alors qu’ils sont tous deux en prière, il voit venir le Christ avec trois lances brandies contre le monde, et la Vierge qui le supplie de prendre pitié des pécheurs. | |
TC0038 | TE006734 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 7 | Un religieux, maître en théologie, se meurt et demande à ses frères de ne pas prier pour lui car le diable le tient par un raisonnement inssoluble. Le problème est résolu grâce à une prière à la Vierge. | |
TC0123 | TE006932 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 5 | En Angleterre, une jeune fille pleine de piété et de charité désirait se vouer au Christ. Ses parents projetaient de la marier contre son gré lorsqu’elle tomba malade et mourut. Son corps fut placé sur un char funèbre, et jusqu’à l’inhumation, la maison fut éclairée par un rayon de lumière céleste. Voyant cela, une paralysée rampa jusqu’au lit funèbre, se glissa dessous et fut immédiatement guérie. | |
TC0123 | TE007096 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 153 | On peut lire sur saint Dunstan le récit suivant : une nuit, Dunstan alla prier dans l’église des apôtres Pierre et Paul à Cantorbéry. Il entendit chanter, dans l’oratoire de la Vierge, l’antienne : Gaudent in celis anime sanctorum. S?approchant, il aperçut un ch?ur d’êtres vêtus de blanc, baignés d’une lumière éblouissante. Une autre nuit, il se rendait de nouveau à l’oratoire de la Vierge, lorsque celle-ci vint en personne à sa rencontre, entourée de nombreuses vierges chantant l’hymne : Cantemus Domino socie, cantemus honorem. | |
TC0129 | TE007248 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 24a | Un homme est guéri de son oeil malade grâce à une fleur apportée par la Vierge. | |
TC0129 | TE007403 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 299b | Matthieu préfère éprouver la colère du roi plutôt que de persuader Iphigénie d’épouser ce roi. Matthieu est alors tué. | |
TC0131 | TE007747 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 089, 1-9 | CAPTURE DE LA LICORNE. 1/ Pour attraper une licorne, deux pucelles vont chantant par le désert. 2/ Captivée par la douceur de leur chant, elle s’endort au giron de l’une d’elle. 3/ La seconde prend un glaive et la tue et la première, sur laquelle elle s’est endormie, recueille son sang. 4/ Ce sang sert à teindre les étoffes précieuses; on dit même qu’il n'y a pas de plus belle soie que celle que l’on a teinte avec le sang de licorne ou d’éléphant. 5/ Ces deux pucelles représentent la loi des juifs et notre mère sainte Eglise au giron de qui Jésus-Christ s’endormit séduit par leur chant. 6/ La loi des juifs le tua par le glaive de sa haine et notre mère sainte Eglise en recueille le sang. 7/ Avec ce sang ont teint leurs vêtements ceux qui au ciel suivent l’Agneau, c'est à dire les martyrs et les Innocents. 8/ Et tous ceux que ce sang a rachetés y doivent souvent teindre leur coeur en méditation compatissante; 9/ personne ne devrait s’en abstenir, car c'est le chemin le plus court et le plus sûr pour aller au ciel. |
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TC0131 | TE008882 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 739, 1-3 | LES ONZE MILLE VIERGES. 1/ Les onze mille vierges vinrent accueillir l’âme d’un saint homme, parce que toute sa vie il avait eu de la dévotion pour elles: 2/ Tous les jours il en faisait mention et se recommandait à elles. 3/ C'est pourquoi, avec la permission de Dieu elles vinrent le chercher quand il mourut et elles l’emportèrent au ciel en grande joie. | |
TC0131 | TE008079 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 517, 1-9 | SAINTE LUCE FAIT DONNER SA DOT AUX PAUVRES. 1/ Sainte Agathe avec une troupe de vierges apparut à sainte Luce et Dieu par son intermédiaire guérit la mère de sainte Luce qu’une triste maladie qu’elle avait. 2/ Quand elle fut guérie, sa fille lui demanda de donner aux pauvres tout l’argent que lui coûterait son mariage. 3/ Sa mère lui répondit: "Ma fille, quand je serai morte, tu en feras ce que tu voudras. 4/ - Il n'y a pas grand mérite à donner ce qu’on ne peut conserver, dit sainte Luce. 5/ Ce qui est très méritoire, c'est de donner du bien dont on pourra avoir besoin." Et elle insista tant que sa mère accepta. 6/ Sainte Luce avait raison de dire qu’il n'y a pas grand mérite à donner ce qu’on ne peut conserver. 7/ En effet un petit denier donné en bonne santé vaut mieux qu’un gros florin légué après sa mort. 8/ Et un denier donné quand on est malade vaut mieux qu’une livre tournois. Mais un denier légué après la mort, c'est un denier de plomb. 9/ Aussi ils sont stupides ceux qui attendent jusque là pour donner. |
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TC0131 | TE008296 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 176, 1-10 | INVENTION DU DE A JOUER. 1 Le diable donna à un chevalier de Rome deux dés d’or pour l’y faire jouer avec ses compagnons. 2 Il lui expliqua les différents points: "Le premier point est mépris de Dieu le Tout-Puissant; le second point mépris de Dieu et de sa douce Vierge mère; 3 le trois est contre la sainte Trinité; le quatre contre les quatre évangélistes; 4 Le cinq contre les cinq plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ; le six contre les six jours où Dieu créa le monde. 5 C'est pour cela que je veux que tu y joues et que tu l’enseignes à tes compagnons", dit le diable au chevalier. Il obéit, et à ses propres dépens: car il fut tué en jouant et plus d’un l’a été depuis tout comme lui. 7 Quand une maison a été construite sur de mauvaises fondations, tout le bâtiment ne vaut guère. 8 De même on peut dire que les dés ne peuvent rien produire de bon, puisqu’ils viennent du diable. 9 On ne peut obtenir l’absolution pour les gains qu’on y fait (ni à nul autre jeu qui fasse sortir argent de bourse) 10 si on ne les restitue ou si on ne les donne aux pauvres. |
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TC0134 | TE012898 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 34b | Une fille thébaine égorge son violeur endormi et se suicide. | |
TC0138 | TE020098 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 959 | Conversion d'un chevalier qui avait tenté de violer une pieuse femme. |
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TC0138 | TE014103 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 26 | «Aide-toi, le ciel t’aidera », leçon au cocher tombé dans la boue. |
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TC0138 | TE020101 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 962 | Un lion protège une jeune vierge chrétienne. | |
TC0138 | TE019323 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 269 | Un confesseur indiscret trouble une jeune fille. | |
TC0138 | TE019848 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 706 | Exemples d'actes miséricordieux accomplis par des hommes méprisables: Paphnuce trouve son égal. |
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TC0138 | TE019241 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 186 | Jeune fille chaste sauvée miraculeusement des mains de soudards. | |
TC0138 | TE014201 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 57 | Mort subite d’un évêque assassin de son prédécesseur: En Teutonie, un archidiacre, convoitant le siège épiscopal, tua son évêque en plaçant une pierre au-dessus de la porte que l’évêque empruntait pour aller prier la vierge. Il obtint le siège épiscopal. Au cours du banquet de réception, la vierge apparait avec la tête sanguinolente de l’ancien évêque. A cette vision, l’usurpateur meurt sur le coup. |
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TC0138 | TE019240 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 185 | Réclusion d'Alexandra. | |
TC0138 | TE019238 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 182 | Histoire d'Assenech et de Joseph. | |
TC0142 | TE018842 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 42 | En France, une demoiselle recluse subissait une tentation charnelle très forte. Elle pria pour en être délivrée et l’ange du Seigneur lui ordonna de réciter le psaume 118, verset 120 : Confige timore tuo carnes meas, a iudiciis enim tuis timui. La recluse fut délivrée de cette tentation, mais peu après, elle fut tentée par l’esprit de blasphème au point d'avoir des doutes sur Dieu et sur la foi chrétienne. L'ange lui apparut encore une fois et dit qu’elle ne pouvait vivre sans tentation. De celle de la chair ou de celle du blasphème, elle choisit la première. La tentation du blasphème cessa dès qu'elle récita le verset 121 du même psaume: Feci iudicium et iustitiam, non tradas me calumniantibus me, – et la tentation charnelle revint. | |
TC0142 | TE018922 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 87 | Un pèlerin se plaignit à une matrone de Cologne de n'avoir trouvé aucune relique des onze mille vierges, malgré ses efforts pendant dix ans. Ayant pitié de lui, la matrone alla au couvent sainte Ursule pour demander aux sœurs de partager un morceau des reliques avec lui. En priant devant un tombeau d'une des vierges, elle essaya de bouger le couvercle en pierre très lourd avec son genou. La vierge, par miséricorde, lui permit d’entrouvrir son tombeau : le couvercle céda facilement à la poussée et la matrone prit quelques os pour le pèlerin. |
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TC0142 | TE018923 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 88 | Un convers cistercien apporta à son monastère des cranes de quelques-unes des onze mille vierges de Cologne. Plein de dévotion, il en lava un avec du vin et le baisa. La nuit, cette vierge lui apparut et lui dit qu'elle voulait l'embrasser en signe de sa reconnaissance. Le convers, en se rappelant de ses vœux, détourna la tête et se réveilla ainsi. |
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TC0142 | TE018921 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 86 | Euphémie, l'abbesse du couvent sainte Ursule de Cologne, quand elle était encore petite, vit en songe deux des onze mille vierges qui se plaignaient d’être enterrées sous le mur du dortoir. Euphémie n'osa pas révéler cette vision. Devenue adulte, elle eut encore une fois cette même vision, et réussit à persuader les sœurs de commencer des travaux d'exhumation. On trouva les corps au lieu indiqué. Quand Euphémie devint abbesse, elle offrit les reliques à l'abbaye de Heisterbach. |
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TC0142 | TE018920 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 85, 2 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe à Otton de Brunswick, les reliques des deux des onze mille vierges de Cologne, conservées dans l'abbaye de Volkenroda, furent cachées dans un lieu secret, puis négligées. Indignées, les vierges firent grand bruit et apparurent au sacristain. Ne pouvant rien obtenir, un jour solennel, pendant les matines et face à tous les moines réunis, elles quittèrent l’église en passant à travers la porte fermée. Après avoir trouvé le reliquaire vide, l’abbé se dépêcha à Cologne : les ossements des deux vierges étaient dans leur lieu avant d’être emportées au monastère de Volkenroda. |
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TC0142 | TE018924 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 89 | L'abbaye cistercienne d'Altenberg obtint plusieurs reliques des onze mille vierges de Cologne. On nettoya les ossements et on les plaça sur les sièges de la salle capitulaire pour sécher. Du coup, on sentit une odeur répugnante. L’abbé, supposant qu'il s’agissait d'une machination diabolique, mit son vêtement sacerdotal et ordonna à l'esprit malin de se manifester. À ces paroles, un os de cheval sauta d'un des sièges au centre de la salle. La puanteur disparut et on sentit la bonne odeur de sainteté. |
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TC0142 | TE018919 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 85, 1 | Un abbé de Volkenroda eut une révélation concernant deux des onze mille vierges, enterrées en dehors de l’église du monastère sainte Ursule de Cologne. Il en parla avec l’abbesse et obtint la permission de les exhumer. Lors de l'exhumation on trouva un très beau peigne dont une moniale s'empara en secret. Alors que l’abbé était en route vers son abbaye avec les précieux ossements, les deux vierges lui apparurent en songe et dirent qu'elles ne voulaient pas partir avec lui, car il à l’une manquait son peigne, un cadeau de sa mère. Le peigne fut retrouvé, et l’abbé put doter son monastère de précieuses reliques. |
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TC0142 | TE018969 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 46 | Une pieuse demoiselle laïque voulait recevoir la communion, mais le prêtre le lui refusa en disant: «Vous, les femmes, voulez toujours communier quand il vous plaît ! » Elle fut cependant récompensée par une douceur extraordinaire qu'elle sentit dans sa bouche pendant toute la messe. La même demoiselle ressentit également une fois un parfum très agréable provenant d'une hostie. | |
TC0142 | TE018957 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 33 | Une demoiselle laïque très pieuse, nommée Richmude, vit l'hostie briller comme un cristal entre les doigts du prêtre célébrant dans le couvent de Walberberg. | |
TC0142 | TE018775 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 20, 1 | Dans le village français de Quida habitait une jeune fille paralysée. Elle était très pieuse et recevait souvent des moines cisterciens dans sa maison (tout en prédisant exactement qui viendrait). Une fois, le jour de chapitre général des Cisterciens, elle vit une échelle magnifique dressée vers le ciel et le Christ au sommet regardant les moines. |
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TC0142 | TE018007 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 22 | Une jeune fille acariâtre et querelleuse meurt et est enterrée dans l’atrium de l’église. Au matin, on voit de la fumée sortir de sa tombe, et on découvre la moitié supérieure de son corps complètement brûlée, tandis que la partie inférieure demeure intacte. Cela signifie que, bien que vierge, elle était excessivement irascible. | |
TC0142 | TE018777 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 20, 3 | Dans le village français de Quida habita une jeune fille paralysée, très pieuse et sage. Une fois, elle vit dans une vision une vierge comme de cristal et un enfant couronné dans son ventre. Sur la couronne de l'enfant étaient quatre fleurs qui se transformèrent en quatre arbres portant des fruits, et sous les arbres, symbolisant les quatre parties du monde, toute la race humaine : ceux qui sont prédestinés au salut et ceux qui seront damnés. |
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TC0142 | TE018776 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 20, 2 | Dans le village français de Quida habitait une jeune fille paralysée, très pieuse et sage. Une fois, le jour de la fête de la Purification de la Vierge, elle était seule à la maison, attristée par le fait qu'elle ne pouvait pas vénérer la Vierge Marie comme il fallait ce jour-là. Du coup, elle se vit, dans une vision, transportée à la Jérusalem céleste où elle assista à la messe célébrée par le Christ lui-même. A la fin de la messe, le Christ vint recueillir les cierges, selon l'usage cistercien. La jeune fille, sachant que l'heure du retour approchait, ne voulut pas restituer le sien. Alors, l’ange brisa le cierge dans sa main : il lui prit la partie supérieure et lui laissa la partie inférieure. Revenue à elle, la jeune fille trouva ce bout du cierge toujours serré dans sa main. |
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TC0142 | TE018801 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 7 | Richmude, une demoiselle laïque très pieuse, assista une fois aux Matines de l’Épiphanie dans l'abbaye de Walberberg. Au répons In columbae specie, elle vit, ravie en extase, Jésus dans sa crèche, entouré d'anges. Au Paterna vox audita est, elle entendit Dieu le Père lui-même répondre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection ». | |
TC0142 | TE018803 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 9 | Un jour de la fête de la Passion, une demoiselle laïque très pieuse, nommée Richmude, vit le Christ chez le grand prêtre, entouré par des Juifs qui, en se réunissant en groupes de dix ou de douze, parlaient de sa mort. | |
TC0142 | TE018778 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 20, 4 | Dans le village français de Quida habita une jeune fille paralysée, très pieuse et sage. Un jour, elle lava un corporal et le plaça sur ses genoux pour sécher. Tout à coup, une matrone très belle et noble entra, déposa un enfant sur le corporal et sortit. La fille confuse voulait déplacer l'enfant, mais il lui dit : « Laisse-moi sur mon linge ! » – puis disparut. La fille comprit alors que c’était le Christ. | |
TC0142 | TE018802 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 8 | En France, une pieuse demoiselle voulait voir Jésus à l’âge de trois ans déjà capable de parler. Un jour, elle resta dans l’église après la messe, et vit un enfant d'une beauté extraordinaire se promener tout seul. Elle lui demanda où était sa mère, mais l'enfant se taisait. Il ne répondit pas non plus à la question s'il savait dire le Pater noster. En revanche, il répéta l'Ave Maria avec joie, sauf, par humilité, la phrase « Et Jésus, le fruit de tes entrailles est béni ». Puis, l'enfant s’éleva au ciel et disparut de sa vue. |
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TC0142 | TE018806 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 10 | Une pieuse demoiselle voyait la Passion du Christ quand elle fermait les yeux. Sa dévotion était si fervente qu'elle ne pouvait ni penser à la Passion ni en parler sans laisser couler ses larmes. | |
TC0142 | TE018958 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 34 | Une demoiselle laïque très pieuse, nommée Richmude, vit une lumière illuminant l'autel de l’église de Walberberg pendant la messe. Elle s'approcha et comprit que ce n’étaient pas les rayons du soleil, mais l'hostie qui brillait. Cette Richmude était par ailleurs si dévote envers le Saint Sacrement, qu'elle s’évanouissait souvent avant ou après la communion. | |
TC0142 | TE019016 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 28 | Une noble demoiselle nommée Clémence vivait dans le monastère de Sainte Gertrude de Nivelles, faisant pénitence pour un péché charnel. Elle distribua toute sa fortune aux pauvres et ainsi resta, un hiver, sans argent et sans bon vêtement. Un jour, comme elle se tenait devant le tombeau de sainte Gertrude et se demandait comment elle pouvait la servir sans n'avoir rien à offrir. À ce moment-là, un pèlerin entra et lui jeta cinq sous, ce qu'elle prit pour un miracle. À la mort de Clémence, on trouva neuf ceintures de fer autour de son corps. |
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TC0142 | TE018914 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 80 | Alors que l’évêque Théodoric de Turaida présidait à une cérémonie de prise de voile, un certain moine vit sainte Marie Madeleine aux côtés des veuves et sainte Marguerite aux côtés des vierges. | |
TC0142 | TE017980 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 47 | Un prêtre interroge sans discernement une jeune fille vierge sur les péchés qu’elle ignorait. Elle est tentée aussitôt de les commettre. | |
TC0143 | TE014166 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 73 | Une jeune et honorable fille de France subissait une tentation charnelle. Un ange l’en libéra en lui faisant réciter le Ps. 118, verset 120; mais peu après, la fille fut tentée par l’esprit de blasphème qui disparut après avoir récité le Ps. 118, verset 121. L’ange lui proposa de choisir entre les deux; la jeune fille choisit la tentation charnelle qui revient. |
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TC0143 | TE014207 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 104 col. B - p. 105, col. A | Parfois les démons prennent l’apparence de corbeaux qui avalent avec avidité les syllabes ou les mots omis ou négligés par les moines qui les récitent avec négligence. Par ailleurs, un démon, sous la forme d’un beau jeune homme, tachait de séduire une jeune fille de Nivelles (Brabant) qui, comprenant à qui elle avait affaire, se refusa à lui. Le démon la poursuivant de ses ardeurs, elle demanda l’aide de femmes. Bien que le démon parlait avec beaucoup de monde, seule la jeune fille pouvait le voir. On lui demanda alors de dire le " Notre Père"; il s’exécuta mais le dit en commettant beaucoup d’erreurs et tout en sautant. " Je fait comme vous avez l’habitude de réciter vos prières" , dit-il. En outre, il ne put dire " Je crois en Dieu" , mais dit " Je crois Dieu"; en ce qui concerne l’" Ave Maria" , il ne put même pas commencer la prière. |
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TC0155 | TE016384 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 261 | Les citadins d’Antioche offrent au dragon terrorisant leur ville une jeune vierge en sacrifice. Un homme, dont le tour arrive de donner sa fille, fait une prière devant les reliques de saint Jean-Baptiste. En cachette, il coupe le petit doigt de saint Jean. Ayant conduit la fille au dragon, il prend le petit doigt et le fourre dans la gueule du dragon. Celui-ci meurt sur place. |
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TC0157 | TE017391 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 107, p. 187, l. 26 – p. 187, l. 27 | Le rhinocéros peut échapper au chien le plus féroce, mais se laisse capturer sur les genoux d’une belle jeune fille. | |
TC0157 | TE017450 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 119, p. 372, l. 17 – p. 327, l. 25 | Peut-être Pierre Damien a-t-il lu ce récit, mais en tout cas, il est très répandu. Lorsqu’il construisit Rome, Romulus prédit que son palais serait éternel. Or, il s’écroula lors de la naissance du sauveur. Cela paraît aussi impossible que la virginité de Marie, mais c’est arrivé. | |
TC0157 | TE017316 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 492, l. 1 – p. 492, l. 3 | La licorne échappe à tout chasseur à moins que, humblement, elle ne vienne d’abord s’étendre sur les genoux d’une vierge. | |
TC0165 | TE018213 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 19, pp. 46-49 | Un moine de Clairvaux, encore vivant du temps d'Herbert, depuis déjà quarante ans au monastère, vierge et de grande sainteté, a la grâce particulière de pouvoir voir chaque fois qu'il lève les yeux des démons, monstrueux et nombreux. Une nuit, alors qu'il prie seul, il ressent une forte perturbation et voit une énorme foule de démons remplir la pièce, hurlant et le frappant. Il les renvoie avec le signe de la croix et en priant la Vierge. Le lendemain, les démons reviennent et cette fois, il en remarque un en particulier, assis à la fenêtre, ailé et menaçant. Ils disparaissent tous grâce à l'invocation du nom du Sauveur et au signe de croix. Une nuit, le moine voit une lampe suspendue dans les airs qui l'éclaire pendant qu'il prie ; il essaie de l'atteindre, mais elle s'éloigne toujours, pour revenir au même endroit lorsque le moine est de retour à son poste. Après un certain temps, la lampe disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Herbert raconte une autre vision du moine, dans laquelle saint Augustin l'emmène voir les damnés et les âmes bénies, pour lui faire choisir où il veut aller après la mort. Suite à cette vision, le moine consacre toute sa dévotion au saint. Un jour, il tombe malade à l'infirmerie de l'abbaye de Noirlac, près de Bourges ; c'est alors qu'un moine meurt en l'absence des infirmiers. Son âme se détache de son corps et reste suspendue au dessus de lui comme un globe lumineux, jusqu'au retour de la communauté. Un autre jour, dans une paroisse, il voit le Christ sous la forme d'un enfant qui montre tout son dégoût pour le prêtre officiant, prouvant ainsi que la valeur du sacrement est indépendante des vertus du prêtre. |
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TC0165 | TE018391 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 138, pp. 252-253 | A la même époque, un homme part en pèlerinage avec sa femme et sa fille, âgée de quinze ans, belle et vierge. Ils passent par Châtellerault, près de Poitiers, où Hildevin, fils du seigneur du château local, tombe amoureux de la jeune fille et décide de la poursuivre. Le lendemain, en quittant la ville, la jeune fille sent que quelque chose de grave est sur le point d'arriver et convainc ses parents de trouver refuge dans un moulin inhabité près de la rivière. Hildevin arrive, jure devant le père qu'il ne fera de mal à personne, puis agresse la jeune fille. Les gémissements de la jeune fille et de ses parents atteignent saint Jacques. L'agresseur devient fou et meurt après trois jours de souffrance, prouvant de manière efficace qu'il ne faut pas nuire aux pèlerins de Saint-Jacques. Herbert a recueilli l'histoire auprès de deux frères de ce village, dont l'un était présent lors de ces événements et l'autre, un ermite des environs, avait appris l'épisode du père du défunt. |
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