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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: esclave | slave | Sklave | esclavo | schiavo
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001426 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 33, 1 | Le pouvoir fruit du péché selon saint Augustin. | |
TC0001 | TE001285 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 14 | En 1213, la croisade des enfants se rend à Jérusalem. Il périrent ou furent vendus comme esclaves. | |
TC0008 | TE002596 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 32 | Un prince, homme honorable et bon, avait une nombreuse maisonnée, qui comprenait des fils, des esclaves et des affranchis. Selon les mérites (ou les démérites) des uns et des autres, il les faisait passer d’une classe à l’autre. | |
TC0009 | TE002630 | Paulus, Monembasiae episcopus | Récits édifiants [Wortley, 1987] : 8 | Trois moines de Calabre, et un enfant esclave racheté par un autre moine, sont faits prisonniers par des Sarrasins d’Afrique. Le maître de l’enfant part les racheter. Sa conduite exemplaire et ses miracles (mains desséchées guéries; eau salée transformée en eau douce) entraînent l’admiration (mais non la conversion) des Sarrasins. | |
TC0009 | TE002624 | Paulus, Monembasiae episcopus | Récits édifiants [Wortley, 1987] : 2 | Trois jours avant sa mort, lors d’une vision, et après confession, un moine se voit demander des comptes par un eunuque et des démons noirs sur ces actions passées (vol ; affranchissement anticipé d’un esclave de sa mère). | |
TC0011 | TE003138 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a-b (2) | Pour sauver Athènes, le roi Codrus se fait tuer en habit d’esclave. | |
TC0011 | TE003129 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 161b-162a | Le luxurieux est comparable à un porc qui est plus à sa place dans la boue que dans un pré fleuri, l’avare à un esclave, plus à sa place dans un égoût que dans une chambre décorée et l’orgueilleux à un voleur plus à sa place à la potence que sur un trône. | |
TC0020 | TE003837 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 312 | Des marins transportant des pèlerins les affament, les abandonnent sur une île déserte, ou encore les vendent comme esclave aux Sarrasins (312a). Jacques de Vitry a vu des marins engagés à la condition de ne rien payer si le bâteau coulait en mer. Approchant de leur destination, ils coulent l’embarcation et s’échappent sur des canots, emportant les biens des pèlerins, qui, restés à bords, meurent noyés (312b). |
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TC0033 | TE006115 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 254 | PIERRE LE PERCEPTEUR LIBERE DU JUGEMENT A CAUSE DE SES AUMONES. Saint Jean l’Aumônier rapporta que des pauvres, au soleil, dans une ville, parlaient de ceux qui étaient ou non larges en aumônes. L’un d’eux fit le pari d’obtenir une aumône d’un homme riche, nommé Pierre, qui ne leur avait jamais rien donné. A force d’être harcelé, Pierre lui jeta un pain de pur froment, de ceux qui sortaient du four. L’homme riche, malade, fut enlevé pour être jugé. Il vit toutes ses actions placées sur un seul plateau de la balance. Des esprits très noirs l’accusaient, d’autres, blancs et lumineux déploraient de ne rien trouver de bon dans ses actions. Quelqu’un apporta alors le pain de froment qu’il avait donné au pauvre et le plaça sur l’autre plateau de la balance. Revenant sur terre, il devint abstinent, pieux et miséricordieux. Se rendant au bureau de péage, il rencontra un marin naufragé nu auquel il donna son vêtement que le marin vendit, n’osant pas le porter, le trouvant trop précieux, à la grande désolation de Pierre qui se crut indigne de vêtir un pauvre. Dieu lui apparut pendant la nuit revêtu de son habit. Aspirant à la pauvreté, il vendit tous ses biens, à l’exception d’un esclave à qui il demanda d’aller le vendre comme esclave et d’en donner le produit aux pauvres. Il fut vendu à un banquier, à Jérusalem, qui l’affecta à la cuisine où il subit patiemment les mauvais traitements de la part des serviteurs, refusant la liberté que lui offrait son maître. Des banquiers de Constantinople le reconnurent. Il s’enfuit et on ne le retrouva pas. A la vue de ce miracle, les serviteurs se repentirent du mal qu’ils lui avaient fait. |
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TC0033 | TE005947 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 96 | LE DIABLE QUI DECHAUSSE. Le prêtre Etienne dit à son esclave: "Ici diable! déchausse-moi!" A ces mots, le diable accourut pour le déchausser. | |
TC0105 | TE012933 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 3 | A l’époque où Saint Paulin est élu évêque de Nole, la ville de Rome connaît de nombreuses intrigues, dont l’assassinat de l’empereur romain Valentinien III par Maxime, pour pouvoir épouser l’impératrice Eudoxie. Afin d’échapper aux mains de Maxime, cette dernière demande de l’aide au premier roi vandale d’Afrique, Geiséric, qui, poussé par l’unique envie d’acquérir une foule de richesses, monte immédiatement à Rome, s’empare du Palais impérial et fait prisonnières Eudoxie et ses deux filles, qu’il conduisit en Afrique. Saint Paulin dépense alors tous ses biens pour délivrer des prisonniers. Mais une veuve vient lui demander secours pour son fils unique qui est emmené à Carthage. Comme saint Paulin n’a plus rien, il se met en esclavage chez le gendre du roi Geiséric. Il cultive son jardin et prend plaisir, peu à peu, à s’entretenir avec lui. Peu après, saint Paulin prévoit la fin prochaine du roi Geiséric. Celui-ci demande à voir la personne qui a fait cette prédiction. Il reconnaît alors saint Paulin qu’il avait vu en songe condamner son comportement. Immédiatement libéré, saint Paulin rejoint l’Italie avec tous les autres prisonniers. | |
TC0106 | TE015918 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 179 | PIERRE LE PERCEPTEUR LIBÉRÉ DU JUGEMENT À CAUSE DE SES AUMÔNES. Saint Jean l’Aumônier rapporte que des pauvres parlaient de ceux qui sont ou non larges en aumônes. L’un d’eux fait le pari d’obtenir une aumône d’un homme riche, nommé Pierre, qui ne leur a jamais rien donné. A force d’être harcelé, Pierre lui jette un pain de pur froment. L’homme riche, malade, est enlevé pour être jugé. Il voit toutes ses actions placées sur un seul plateau de la balance ; des esprits très noirs l’accusent, tandis que des esprits de lumière déplorent de ne rien trouver de bon dans ses actions. Quelqu’un apporte alors le pain de froment qu’il a donné au pauvre et le place sur l’autre plateau de la balance. Revenant sur terre, il devient abstinent, pieux et miséricordieux. Il donne ses habits à un naufragé. Dieu lui apparaît pendant la nuit revêtu de son vêtement. Aspirant à la pauvreté, il vend tous ses biens, puis se fait vendre lui-même et fait donner le gain aux pauvres. |
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TC0123 | TE006956 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 24 | Un riche percepteur nommé Pierre, irrité par un pauvre qui lui demandait la charité, faute d’avoir sous la main un autre projectile, lui jeta un pain. Peu après, il tomba gravement malade, vit en songe au jugement de son âme et se rendit compte que cette aumône involontaire était sa seule bonne action. Dès lors, il fit l’aumône le plus souvent possible. Finalement il se fit vendre comme esclave par son notaire et fit donner aux pauvres le prix de la vente. Son nouveau maître, impressionné par sa vertu, lui proposa de l’affranchir, mais il refusa. Alors qu’il servait à table, il fut reconnu par d’anciens amis. Ils s’apprêtaient à se saisir de lui, mais il s’enfuit, en guérissant au passage le portier affecté de surdité. |
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TC0124 | TE015043 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 12 [686] | Comme saint Paulin avait tout donné aux pauvres, il s’offrit comme esclave en Afrique pour racheter le fils d’une veuve. Devenu le jardinier du gendre du roi, il avertit celui-ci de réfléchir parce que le roi des Vandales devait bientôt mourir. Ayant demandé à le voir, le roi fut stupéfait de reconnaître l’une des figures des juges qu’il avait vues en songe. Le gendre intrigué finit par obtenir la véritable identité de son jardinier. Frappé de crainte, il le laissa repartir avec ses compagnons d’infortune et des navires chargés de blé. | |
TC0124 | TE015056 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 2 [699] | Un chevalier blessé sur le champ de bataille fut fait prisonnier. Guéri mais chargé de chaînes, on constata que celles-ci tombaient d’elles-mêmes. Le prisonnier avait un frère prêtre et abbé qui le croyant mort avait trouvé sur le lieu du combat un cadavre lui ressemblant, lui avait donné une sépulture et disait des messes pour lui. A ces messes correspondait la chute des chaînes. Le chevalier fut vendu à Londres à un Frison puis, s’étant rendu en Cantie (Kent), il reçut du roi le prix de sa rançon. |
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TC0131 | TE008934 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 052, 1-12 | JOSEPH VENDU PAR SES FRERES. 1/ Joseph le fils de Jacob vit en songe plusieurs gerbes dans un champ qui avec le soleil et la lune adoraient une gerbe qui était là. 2/ Quand il eut raconté ce songe à son père, il lui dit: Fils, cela signifie que tu seras un jour si grand que ta mère, tous tes frères et moi nous t'adorerons sur terre. 3/ Dès lors ses frères le jalousèrent et, un jour qu’il leur portait à manger aux champs, ils le vendirent trente deniers à des marchands égyptiens. 4/ Le Saint Esprit voulut par là signifier que Jésus serait vendu trente deniers par Judas. 5/ Il est facile de voir que ce fut une disposition du Saint Esprit, car, de même que la vente de Jésus nous fut profitable au plan spirituel, 6/ ainsi la vente de Joseph fut profitable par la suite à tous ses amis au plan matériel. 7/ Ils vendirent leur frère bon marché en le vendant trente deniers; mais Judas vendit Jésus encore plus à perte. 8/ Car Joseph avait une certaine valeur,tant matérielle que spirituelle; 9/ mais on ne peut ni on ne doit mettre de prix sur celui qui vaut tout, qui peut tout, qui sait tout, qui possède tout, qui comprend tout, qui maintient tout, qui contient tout: car rien n'a de valeur que par lui. 10/ C'est pourquoi Judas est plus à blâmer de l’avoir donné pour si peu que s’il l’avait vendu très cher. 11/ Si quelqu’un blasphème le nom de Dieu pour gagner cent livres, du moins il montre qu’il l’estime cent livres; et si on le blasphème pour un denier, on ne l’estime qu’un denier. 12/ Et celui qui le blasphème sans aucun profit, il ne l’aime ni ne l’estime pas du tout. |
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TC0131 | TE008195 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 428, 1-6 | LE CASTOR. 1/ Il existe une sorte de bête qu’on appelle castor, que les chasseurs poursuivent pour avoir ses génitoires qui sont très utiles comme remèdes. 2/ L’animal, instinctivement, par suite de la sagesse que Dieu lui a donnée, les coupe lui-même et les laisse au chasseur sur sa piste, ce qui met fin à la poursuite. 3/ De même, chaque fois que nous sommes en péché mortel le diable a une raison de nous poursuivre, 4/ parce qu’il veut avoir nos âmes en contrepartie de ce que nous avons qui lui appartient, 5/ si bien que nous sommes ses serfs et ses obligés: nous ne pouvons nous libérer de lui plus vite qu’en nous repentant et en nous confessant; ainsi il n'aura plus de raison de nous poursuivre. 6/ Et ainsi nous serons délivrés de lui comme le castor de libère du chasseur. |
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TC0134 | TE013044 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 235b | Diogène dit à Alexandre qu’il n’est qu’un esclave de ses serviteurs : Diogène domine l’orgueil, la luxure, la gloutonnerie et la colère, tandis que Alexandre les sert. |
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TC0136 | TE009872 | anon. | Rothschild Canticles : 10 | A l’inverse du loup qui préfère être affamé, mais libre, le chien bien nourri supporte sa chaîne. De même le chapelain préfère sa concubine à sa paroisse, qu’il délaisse. Mais cela fait, sa concubine le quitte car elle ne restait avec lui que par amour des revenus de l’église. |
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TC0138 | TE019746 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 603 | Un prince maîtrise sa colère envers un esclave. | |
TC0138 | TE019598 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 474 | Le marchand de Bordeaux et la jeune fille d'Alexandrie. |
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TC0138 | TE014130 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 54 | Les angoisses de l’ambitieux esclave de son vice | |
TC0138 | TE019952 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 811 | Générosité absolue d'un noble à l’imitation du Christ. | |
TC0139 | TE016098 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 174 p.124.du texte hébreu | Un Grec acheta une jeune juive comme esclave et elle grandit sous son toit. Arrivée à l’âge adulte, le " Maître des rêves" lui apparut et lui ordonna sous peine de mort de libérer cette jeune fille, ce qu’il fit malgré l’opposition de sa femme. Il la suivit de loin, voulant connaître le sort qui lui était réservé. Elle arriva à une source, voulut boire, mais un serpent la mordit et la tua. Son ancien maître l’enterra et dit: " En vérité, il n’y a que leur Père qui est aux cieux qui puisse être ainsi en colère contre eux!" | |
TC0139 | TE013222 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 60, p. 37 du texte hébreu | Zophnat, fille du grand-prêtre Paniel est prise en esclavage. Elle était célèbre pour sa beauté. Le marchand, à la demande d’un acheteur potentiel, l’oblige à ôter ses vêtements. Arrivée au dernier vêtement, Zophnat le déchire elle-même et déclare à l’acheteur : " Non seulement je suis la plus belle femme au monde, mais je suis la fille du grand-prêtre !" . C'est sur elle qu’il est dit dans Osée II,5 : " de peur que je ne la déshabille à nu." | |
TC0139 | TE013221 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 59, pp. 36-37 du texte hébreu | Les enfants de Rabbi Yichmaël, réputés pour leur beauté, sont pris en esclavage. Espérant les faire produire des descendants aussi beaux qu’eux, ils sont enfermés dans une même chambre sans qu’ils sachent l’identité l’un de l’autre. Chacun d’eux passe la nuit dans un coin à pleurer sur son sort, et le matin ils se reconnaissent et rendent l’âme en s’embrassant. | |
TC0139 | TE013224 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 62, p. 38 du texte hébreu | Au temps d’Alexandre, le peuple d’Afrique réclama le butin pris par les enfants d’Israël lors de leur sortie d’Egypte. Gaboha, fils de Pesisa demanda aux Sages la permission de plaider la cause d’Israël, et ils la lui accordèrent. Il dit aux Egyptiens que de la même façon qu’ils prenaient la Torah à témoin, lui aussi la prenait à témoin, et qu’il réclamait le salaire de leurs centaines d’années d’esclavage, et une compensation pour tous les nouveaux-nés mâles noyés dans le Nil à leur naissance. Et les Egyptiens se turent. | |
TC0139 | TE017532 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 277 pp.181-182 du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai explique que la raison pour laquelle on poinçonne l'oreille d'un esclave hébreu qui refuse de se laisser libérer, est que les juifs ont entendu au mont Sinaï qu'ils n'étaient les esclaves que de Dieu et non d'un homme. | |
TC0139 | TE013177 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 16, pp.14-15 du texte hébreu | Une matrone romaine demande à Rabbi Joshua à quoi s’occupe le Créateur depuis la Création. Celui-ci lui répond : " Il assortit les couples." La matrone, pensant qu’elle peut faire aussi bien que Dieu, rassemble mille esclaves de chaque sexe et les marie entre eux. Le lendemain, ils reviennent l’un avec la tête fracturée, l’autre avec l'oeil blessé, le troisième avec la jambe cassée, etc... La matrone admet que Dieu sait s’y prendre mieux qu’elle. Rabbi Joshua lui raconte également que Dieu construit des échelles, les uns montant et devenant riches, les autres descendant et devenant pauvres. | |
TC0139 | TE013167 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 6a, p 9 du texte hébreu | Au temps d’Alexandre, le peuple d’Afrique réclama la terre de Canaan aux Israëlites. Gaboha, fils de Pesisa demanda aux Sages la permission de plaider la cause d’Israël en leur disant :" si je perds,vous pourrez dire qu’ils ont vaincu le plus humble des fils d’Israël, et si je gagne, c'est à la loi de Moïse que reviendra la victoire." Gaboha démontra que puisque Canaan a été déclaré esclave (Gen.9,25), son peuple et ce qu’il possède appartiennent à son maître. Bien au contraire, les fils d’Israël doivent recevoir des arriérés de gain pour toutes les années où ils ne vivaient pas sur la terre de Canaan. Malgré trois jours de réflexion, les Africains ne donnèrent pas de réponse convaincante, et ils quittèrent le pays. | |
TC0139 | TE013173 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 12, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome demande à Rabbi Gamliel : " Si Dieu existe, pourquoi ne se manifeste-t-il pas et ne vient-il pas parler à ses créatures qui le respecteraient encore plus ?" Il lui répondit :" Dieu est un feu qui dévore" . L’empereur ne fut pas satisfait de cette réponse. Le lendemain, en sa présence, R. Gamliel souffleta son esclave, provoquant ainsi la colère de l’empereur. Il expliqua son geste en racontant que l’esclave lui apportait la bonne nouvelle que son navire perdu depuis longtemps était revenu chargé de marchandises, mais sans marins ni capitaine. L’empereur s’écria que c'était impossible. Rabbi Gamliel dit alors : " Si telle est ta pensée, comment un monde créé par Dieu pourrait-il exister et se nourrir tout seul, sans Dieu pour le diriger ?" Et toute l’assemblée l’applaudit. | |
TC0139 | TE014186 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 73 p 47 du texte hébreu | Histoire de deux fiançés qui furent pris comme esclaves et que l’on maria. L’épouse pria l’époux de ne pas la toucher puisqu’ils n’avaient pas de contrat de mariage rituel (ketouba). Et il ne la toucha pas jusqu’à son dernier jour. A sa mort, sa veuve le compara à Joseph et dit qu’il le surpassait puisque Joseph avait réfréné ses instincts une seule fois et pour une femme qui n’était pas la sienne, alors que son mari avait su être chaste toute sa vie et pour sa propre femme. Histoire du prix de l’eau qui avait monté de façon incompréhensible. On découvrit qu’un père et son fils avaient violé une jeune fiancée le jour de Kippour. On les jugea et ils furent lapidés. Le prix de l’eau revint à son taux normal. | |
TC0139 | TE016044 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 128 p.88 du texte hébreu | Rabbi Eliezer perdit une servante et ses disciples vinrent lui présenter leurs condoléances. Il leur enseigna qu’on ne prend pas le deuil pour des esclaves. | |
TC0140 | TE013551 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), IX, 3. | Les Hébreux sortis d’Egypte sont nourris avec de la manne dans le désert; ils regrettent l’abondance de la nourriture d’Egypte même si là-bas, ils étaient esclaves. Pour cette erreur, seuls deux parmi eux vont entrer dans la terre promise. | |
TC0140 | TE013392 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), IV, 1. | Le mari ne se préoccupe pas de la maladie de sa femme, mais il prend soin de l’esclave infirme. | |
TC0142 | TE018718 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 44 | Césaire de Heisterbach se souvient d'avoir été gravement malade à un certain moment dans son enfance. Sa tante avait une jeune esclave païenne qu'elle avait l'intention de faire baptiser. Quelqu’un conseilla à la mère de Césaire de prendre sa serviette de baptême encore humide et en envelopper l'enfant malade. Ce qu'elle fit et Césaire se trouva guérit. | |
TC0148 | TE015530 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1135 | SAINT JACQUES LIBÈRE UN PÈLERIN. — Un homme alla en pèlerinage de Barcelone à Saint-Jacques [de Compostelle]. Là il ne demanda au Christ que sa libération s’il venait à être prisonnier. Il s’en revint, fut fait prisonnier par les Sarrasins et conduit pour être vendu sur les marchés. Mais chaque fois qu’il était vendu, ses chaînes tombaient. La treizième fois, comme on le conduisait tout enchaîné pour être vendu et qu’il invoquait saint Jacques, le saint lui apparut en disant: ?Alors que tu étais dans mon église, tu n’as rien demandé pour le salut de ton âme mais seulement pour la liberté de ton corps. D’où les maux qui t?ont affligé. Mais maintenant le Christ m’a envoyé pour te récompenser. — Ses chaînes se rompirent et le saint disparut. Un maillon resta cependant comme témoignage du miracle. Il mettait en fuite Sarrasins et bêtes sauvages. | |
TC0152 | TE015104 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : X | Exemple pour les pauvres et pour l’aumône. Histoire de Pierre le percepteur (le Télonier) libéré du jugement à cause de ses aumônes ~ Á l’époque de saint Jean l’aumônier, patriarche d’Alexandrie, il y a dans une ville, un homme très puissant et très riche qui a pour nom Pierre. Il est si dur avec les pauvres qu’il ne veut leur faire du bien : lorsqu’il en voit un à sa porte, il lui jette une pierre ou un bâton ou tout ce qu’il peut trouver. Un jour, les pauvres, assis au soleil, en parlant des bons et des mauvais aumôniers, en arrivent à Pierre et constatent que jamais l’un d’eux ne réussit à obtenir l’aumône auprès de lui. L’un d’eux dit aux autres : « Que me donnerez-vous si j’arrive à obtenir quelque chose de cet homme ? ». Ils lui promettent alors de payer son pari. Celui-ci se rend chez le riche homme et lui demande l’aumône. Lorsque Pierre le voit, il n’a rien sous la main à lui jeter à la tête. Il voit un de ses valets qui porte du pain de seigle pour les pourceaux. Il en prend un et lui jette avec colère. Le pauvre prend le pain qu’il a eu par dépit et le montre à ses compagnons. Deux jours plus tard, Pierre tombe malade et meurt. Il est appelé à son jugement : il voit les diables mettre ses mauvais actes dans une balance et les anges tout tristes, ne sachant que mettre contre les diables. Un ange dit alors : « nous n’avons qu’à mettre le pain de seigle qu’il donna avant-hier au Christ ». Ils posent le pain sur la balance et le pain vaut autant que ses mauvaises actions. Les anges lui disent alors de s’en aller et de faire l’aumône. Revenu à lui, Pierre se dit que si un seul pain de seigle valait autant, tout ce qu’il ferait de bonne volonté pour Dieu vaudrait encore davantage. ~ Une fois guéri, il s’en alla un jour en ville, vêtu de son plus bel habit. Il voit un pauvre tout nu et lui donne son beau vêtement. Le pauvre, qui n’ose porter un si riche habit, le vend. Quand Pierre passe devant la maison de celui qui l’a achetée, il reconnaît aussitôt son vêtement. De retour chez lui, il commence à pleurer et se dit qu’il n’est pas digne car le pauvre a refusé de porter son vêtement. La nuit, une fois endormi, il voit le Christ, une croix sur son épaule et vêtu de l’habit qu’il a donné au pauvre. Le Christ le remercie de l’avoir vêtu car il avait froid. Á son réveil, Pierre décide de devenir pauvre. Il commence à répartir ses biens, fait venir son serviteur et lui demande de le conduire en ville et de le vendre. Celui-ci exécute les ordres de son maître et le vend à un argentier trente deniers qu’il reverse, comme son maître le souhaitait, aux pauvres. Pierre sert alors son seigneur avec grand dévouement et s’occupe des tâches des plus ingrates, ce qui lui vaut le mépris des autres serviteurs. Le Christ lui apparaît souvent pour le réconforter. Un jour, ses anciens voisins viennent à Constantinople et logent chez son maître. Au moment du repas, l’un d’eux le reconnaît et veut l’emmener avec lui. Á ces mots, Pierre se cache derrière la porte et demande au portier, qui est sourd et muet, de lui ouvrir. Á ces mots, le portier retrouve la parole et l’ouïe. Laissant Pierre s’enfuir, il court prévenir le maître et ses invités qui sont ébahis de le voir ainsi. Il explique alors ce miracle : une flamme est sortie de la bouche de Pierre et a touché la langue et les oreilles du portier. Ils sortent tous de la maison et tentent de le retrouver, sans succès. ~ |
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TC0155 | TE016184 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 57 | Un homme nommé Étienne dit à son esclave: " Viens donc, diable ! déchausse-moi !" Alors, le diable apparaît. | |
TC0157 | TE017484 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 149, p. 552, l. 25 – p. 553, l. 5 | Shiméï, fils de Gera, avait pour interdiction de sortir de chez lui et se déplacer. Mais un jour, ses esclaves s’enfuirent. Il voulut les récupérer, et en mourut. | |
TC0158 | TE016879 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [D] | Avadânas de Kacangalâ.– Avadânas destinés à expliquer pour quelle cause la femme esclave Kacangalâ a obtenu de devenir bhiksunî, puis d'atteindre la dignité d'arhat. | |
TC0158 | TE016438 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 13 | Sûtra du roi Sa-ho-t'an.– Wen-tchou-che-li (Manjuçrî) transformé en brahmane met à l'épreuve la libéralité de ce roi. Il l'oblige à être son esclave et à lui donner sa propre femme comme servante en exigeant qu'ils le servent tous deux pieds nus. Il vend séparément l'homme et la femme. L'homme reçoit de son nouveau maître l'ordre de ne pas laisser faire d'enterrement, sans autorisation, dans le terrain dont il a la garde. La femme, enceinte, accouche d'un fils que sa maîtresse exige qu'elle tue. Quand elle veut l'enterrer dans le terrain gardé par son mari, celui-ci, se conformant aux ordres reçus, refuse d'ensevelir l'enfant. Alors ils sont miraculeusement transportés dans leur palais où l'enfant ressuscité reparaît également. Assis au haut des airs, sur une fleur de lotus, Wen-tchou-che-li loue le roi et la reine. |
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TC0158 | TE016997 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 455 | Récompenses et châtiments de ceux qui favorisent les offrandes et de ceux qui s'y opposent.– Des récompenses merveilleuses sont accordées à un homme et à sa femme qui ont donné des offrandes à un temple bouddhique; le père et la mère deviennent, pour s'y être opposés, des démons affamés; la servante et l'esclave qui ont transmis la donation sont, eux aussi, récompensés. |
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TC0158 | TE016813 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 359 | L'esclave qui donnait des coups de bâton à tort et à travers.– L'esclave A-mo-yeou se met à battre les gens à tort et à travers. La cause en est qu'il se trouve, à son insu, dans un endroit où il y a un trésor caché. | |
TC0158 | TE016814 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 360 | L'esclave devenu brahmane.– Un esclave fugitif se fait passer pour un brahmane et épouse la fille d'un savant docteur. Mais son ancien maître le reconnaît et enseigne à la femme du faux brahmane une gâthâ qui mettra instantanément son mari à la raison quand il se plaindra de la nourriture qu'on lui donne. |
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TC0158 | TE016917 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [F] | L'homme et la femme qui se vendent comme esclaves .– Un homme et sa femme décident de se vendre comme esclaves afin de pouvoir faire les frais d'un repas offert aux religieux. | |
TC0159 | TE017566 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | A Rome, un esclave fugitif est condamné à mort. On le jette aux lions. Lorsque le fauve entre dans l’arène, il se met à lécher affectueusement l’esclave. Lorsque César lui demande la raison de ce miracle, l’esclave lui raconte qu’il a partagé, lors de sa fuite dans le désert d’Afrique, une grotte avec ce lion après l’avoir soigné. César le libère lui et le lion. Ceux qui sont indifférents aux faveurs divines devraient avoir honte devant la gratitude des animaux sauvages envers ceux qui leur sont bienveillants. |
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