ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: revenant | ghost | Gespenster | aparecido | fantasma
6occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0162
(view allvoir toutalle anzeigenvedi tuttover todos)
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0162 | TE017782 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 36 | COMMENT, À INAMINO EN LA PROVINCE DE HARIMA, EST TUÉ UN SANGLIER.– Un voyageur s’arrête dans une cabane pour passer la nuit. Il voit arriver un cortège bruyant de moines et, restant caché, il assiste à un enterrement, à quelques mètres de son abri. Après le départ de l’assemblée, effrayé, il voit quelque chose s’agiter au-dessus de la tombe fraîchement creusée. C’est un homme nu, le corps en feu, s’ébattant pour l’éteindre et courant vers la cabane. L’homme, pensant qu’il a affaire à un démon, se précipite et coupe le démon en deux avec son sabre. Puis il s’enfuit, se cache en attendant le lever du jour, et raconte son histoire aux villageois. Ces derniers l’accompagnent sur les lieux de l’enterrement, où ils ne trouvent aucune tombe, ni stûpa, ni aucune trace de feu. Mais là gît un énorme sanglier éventré. Celui-ci s’est montré stupide et a trouvé la mort en voulant jouer ce tour au voyageur. |
|
TC0162 | TE017767 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 43 | COMMENT LE VASSAL DE YORIMITSU, TAIRA NO SUETAKE, RENCONTRE LA FEMME AU BÉBÉ.– Suetake , un guerrier défié par ses compagnons, parie qu’il traversera le gué de Watari, où apparaît une femme qui fait pleurer son bébé et demande qu’on le prenne dans ses bras. Chaque guerrier promet de donner une récompense à Suetake s’il réussit. Suetake dit qu’il plantera une flèche sur l’autre berge comme preuve de sa réussite. Trois jeunes guerriers très curieux suivent Suetake dans la nuit. Ils l’entendent traverser la rivière et croient reconnaître le bruit d’une flèche fichée en terre. Puis pendant que Suetake traverse dans l’autre sens, ils entendent au-milieu de la rivière des pleurs de bébé et la voix d’une femme qui demande qu’on le prenne dans ses bras. Les guerriers épouvantés sentent une odeur de putréfaction qui monte de la rivière. Suetake accepte de porter le bébé qu’il prend sur sa manche, et quand la femme crie de le lui rendre, il refuse et galope vers la rive. Revenu à la salle de garde, il se vante d’avoir réussi à traverser le gué et d’avoir même ramené l’enfant. Mais en ouvrant sa manche il ne trouve que quelques feuilles d’arbre. Suetake , n’accepte aucun cadeau de ses compagnons et dit que chacun serait capable d’accomplir la même chose. Certains disent que cette femme est une renarde à forme humaine, et d’autres, l’âme errante d’une femme morte en couches. |
|
TC0162 | TE017772 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 02 | COMMENT LE FANTÔME DU MINISTRE DE GAUCHE KAWARA NO IN NO TÔRU APPARAÎT À L’EMPEREUR RETIRÉ UTANO.– Le ministre de gauche Tôru a habité dans le Kawara no In, une résidence merveilleuse qu’il a créée lui-même. Après sa mort, un de ses descendants offre le palais à l’empereur retiré Utano. Or, un soir, vers minuit, la porte de la chambre de l’empereur s’ouvre, et un homme vêtu d’un costume de cérémonie apparaît. Il dit être le grand ministre Tôru, et que, maître des lieux, il se sent à l’étroit dans le palais depuis que l’empereur s’y est installé. L’empereur, courroucé, répond qu’un héritier lui a fait don de cette demeure, et que ces paroles sont désobligeantes, même venant d’un esprit. Ainsi sermonné, l’esprit se volatilise dans un tourbillon et n’est plus jamais réapparu. | |
TC0162 | TE017758 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 31 | COMMENT LE CONSEILLER D’ÉTAT MIYOSHI NO KIYOTSURA EMMÉNAGE DANS SA NOUVELLE MAISON.– Le conseiller d’Etat du nom de Zen Saishô s’apprête à emménager dans une vieille maison délabrée que l’on dit hantée. N’écoutant pas les mises en garde de ses proches, il part dans sa nouvelle demeure à l’heure du coq (six heures du matin) en n’emportant qu’une fine natte. Il l’étale au milieu de la pièce principale et il fait allumer des lampes. Il renvoie tous ses serviteurs et leur demande de venir le rechercher le lendemain à l’aube. Saishô, resté seul, somnole assis, tourné vers le sud. Vers minuit, il entend des grattements et voit apparaître des visages. Il reste impassible et ceux-ci disparaissent. Puis une cinquantaine de petits êtres montés sur des chevaux passent l’un après l’autre dans la pièce. Saishô les observe sans bouger d’un pouce. Une femme ravissante entre alors à genoux. Mais Saishô ne se laisse pas troubler. Quand l’éventail de la femme lui échappe, il voit un nez éclatant de rouge et d’horribles crocs sortant de sa bouche. Resté imperturbable devant ce spectacle, il voit sous la pâle lueur de la lune de l’aube, un vieil homme sortir des buissons du jardin. Celui-ci tombe à genoux et se prosterne devant Saishô qui lui demande qui il est. Le vieillard lui dit qu’il vient humblement présenter sa plainte, car il trouve très regrettable de voir Saishô occuper cette maison qu’il habite lui-même depuis des années. Saishô se met en colère contre ce vieillard menaçant, et occupant ces lieux de force, dit qu’il a parfaitement le droit d’habiter ici. Le vieillard accepte d’aller s’installer ailleurs, et quand Saishô lui dit de rassembler sa famille et de partir, une cinquantaine de voix acquiescent en même temps que celle du vieillard. Au lever du jour, Saishô repart avec ses domestiques. Depuis, Saishô, homme intelligent et plein de sagesse, a remis la maison en état et il y vit dans la quiétude. |
|
TC0162 | TE017770 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXIV, 20 | L’ÉPOUSE D’UN HOMME ÉTANT DEVENUE UNE ÂME MAUVAISE, HISTOIRE DU MAÎTRE DU YIN ET DU YANG QUI A EU RAISON DE SON INFLUENCE NÉFASTE.– Une épouse abandonnée par son mari tombe malade et meurt de chagrin. N’ayant aucun proche, la femme n’est pas enterrée et ses voisins, épouvantés, voient son squelette portant toujours ses cheveux, aperçoivent une lumière bleue et entendent un bruit sourd. Le mari informé de cette affaire, fort effrayé, demande à un maître du Yin et du Yang de l’aider à échapper au danger de l’âme de son épouse. Le maître le conduit à la maison de sa femme et lui demande de monter sur elle comme sur un cheval et de tirer fortement en arrière les cheveux de la morte, et de ne point les lâcher. Le maître sort de la maison et prévient le mari que quelque chose d’effrayant va se produire pendant son absence, mais qu’il doit rester ainsi jusqu’à son retour. Alors vers minuit, la morte se lève, dit que c’est trop lourd et elle part. Plus tard, elle revient, reprend sa place, et cesse de faire du bruit. Le mari totalement effrayé et suivant l’enseignement du maître, n’a pas lâché les cheveux durant tout ce temps. Le maître du Yin et du Yang revient, pratique quelques gestes rituels et repart avec l’homme qui a vécu ensuite longtemps sans que rien ne lui arrive. |
|
TC0162 | TE017771 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 27 | COMMENT LE BŒUF DU RÉVÉREND MOINE KÔCHI EST EMPRUNTÉ PAR UNE ÂME.– Au cours d’une traversée, Sadaifu et le nouveau gouverneur de la province périssent lors du naufrage de leur bateau. Le révérend Kôchi, apparenté à Sadaifu attelle son bœuf pour le conduire chez un homme qui désire l’emprunter. Pendant le trajet, à l’entrée d’un pont, une roue de la voiture glisse dans le vide. La voiture tombe et se brise, mais le bœuf a résisté sans bouger d’un pouce. Personne ne perd la vie, car la voiture est vide, et les hommes sont admiratifs devant la force de ce bœuf qui ne s’est pas laissé entraîner dans le vide. Mais ce bœuf, depuis, bien soigné par tous, disparaît soudain. Le révérend Kôchi le fait chercher, sans aucun résultat. Une nuit, il rêve que le défunt Sadaifi est à sa porte. Cet homme explique que depuis sa mort en mer, il va à l’entrée du pont une fois par jour pour y recevoir son châtiment. Et comme son corps pèse très lourd à cause de ses fautes, aucun véhicule ne peut le supporter et il est obligé de marcher à pied. C’est si harassant qu’il a emprunté le bœuf du révérend Kôchi pour le porter. Il lui promet de lui rendre dans cinq jours. Après son réveil, le révérend raconte son rêve à tout le monde et plus personne ne cherche le bœuf qui revient d’un pas paisible le sixième jour. |
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0