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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: relique | relic | Reliquie | reliquia | reliquia
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001512 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 10 | En Hollande, les reliques de sainte Catherine sont conservées dans un hôpital. En 1205, en plaçant en cercle ces reliques, neuf hommes, en prière au centre de ce cercle, évitent la noyade. |
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TC0001 | TE001506 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 2 | Dans la ville de Trêves, on retrouve miraculeusement un petit oratoire auprès duquel on lit une inscription attestant de la présence du corps de Théodulphe. Ce corps est retrouvé en parfait état. Thomas de Cantimpré prélève la main du saint pour la donner aux dominicains de Louvain. Il retrouve également des reliques de saint Thierry dans une église de Trêves qui proviennent du même sépulcre. Thomas fait des recherches et lit dans une chronique qu’au temps de Clovis, les deux frères Théodulphe et Thierry vécurent très saintement. Il rappelle enfin avoir vu les corps non corrompus de saints martyrisés dans l’antiquité. |
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TC0001 | TE001222 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 25, 7 | Une jeune fille vierge saigne par le stigmate du Christ en son côté. | |
TC0006 | TE003369 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 8 (1) | Quelqu’un ayant lacéré la chape de Foulques de Neuilly de manière effrontée, ce dernier s’adressa à la foule : " Ne déchirez pas mes vêtements, qui ne sont pas bénis. Je vais bénir la chape de cet homme. " Après qu’il eut fait le signe de croix, la foule lacéra ladite chape et en conserva des fragments, comme des reliques. |
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TC0031 | TE005527 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 B | Naaman respectait tellement le lieu où le Dieu qui l’avait guéri était honoré qu’il en ramena de la terre chez lui. | |
TC0031 | TE005512 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 28, col. 573 C - D | Les miracles s’arrêtent à l’église de Sainte-Gualburgis. La sainte apparaît à un infirme et lui explique que ses reliques sont posées sur l’autel où seule l’Eucharistie doit être célébrée. Une fois les reliques retirées de l’autel, les miracles se produisent à nouveau. |
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TC0034 | TE006296 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 94 | Une religieuse de noble origine qui néglige d’aller entendre la messe comme elle en a coutume, voit apparaître en songe la vierge Marie dans un beau temple. Un évêque célèbre la message et le religieuse refuse de rendre le cierge qui lui a été donné en début de l’office, on essaye de la lui arracher par force, il se casse et lorsqu’elle se ré veille, elle a conservé un morceau du cierge qu’elle garde comme relique. | |
TC0123 | TE006950 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 18 | Grégoire avait remis des reliques à des visiteurs. Ceux-ci, s’apercevant qu’il s’agissait de pièces de tissu, les crurent sans valeur et revinrent protester. Saint Grégoire perça alors des trous dans le tissu, qui se mit à saigner. | |
TC0123 | TE007044 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 136 | À Lodi, en 1173, des démons avaient pris possession d’une noble dame. Sous la contrainte d’un abbé cistercien du voisinage, nommé Ambroise, ils avouèrent avoir pris possession de la dame grâce à deux complices, la colère et le désespoir. La victime raconta ce qui lui était arrivé : au cours d’une dispute avec sa servante, les deux femmes avaient échangé des malédictions. La démoniaque fut amenée à l’église Saint-Bassien. Elle résista aux invocations et dénonca en public les péchés de tous ceux qui s’approchaient d’elle sans s’être confessés. On la conduisit ensuite à l’église Saint-Pierre. Là, le démon dénonça un parent de sa victime appartenant à une secte manichéenne à Milan, et se retira un instant, la femme ayant communié, pour la laisser parler et prouver ses dires (de la même façon que la fille d’un prêtre avait vu un chat sortir de la bouche de son père avant la consécration, et y rentrer après). ~ Le démon révéla ensuite où étaient enterrés les corps de trois des saints Innocents. Puis il prononça malgré lui un long sermon sur la passion. Il fut enfin confronté avec une autre démoniaque, venue de Milan, et possédée, disait-il, par son maître. Le démon milanais accabla le premier de menaces et d’injures pour avoir ainsi conforté les chrétiens dans la foi. Puis la possédée fut guérie. ~ |
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TC0123 | TE006964 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 31 | Lanfranc raconte que lorsqu’il était enfant, en Italie, un prêtre vit réellement sur l’autel la chair et le sang du Christ. Son évêque les fit insérer dans l’autel comme reliques. | |
TC0124 | TE015036 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 5 [679] | Le roi Clovis sombra dans la folie après avoir cassé et volé le bras de saint Denis. | |
TC0124 | TE014710 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 9 [359] | Le saint ermite Paul accompagné de l’abbé Archebius se rendait chez un autre ermite lorsqu’ils rencontrèrent une femme. Malgré les objurgations d’Archebius, Antoine prit la fuite et rentra dans son monastère. La grâce de ses vertus fut telle que les miracles de guérison se multiplièrent dans le lieu que son corps avait touché. | |
TC0124 | TE014882 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 6 [526] | Fulbert, évêque de Chartres, a institué la fête de la Nativité de la Vierge dans toute la Gaule en remerciement d’un miracle : quand il était malade, la Vierge lui apparut, lui jeta trois gouttes de son lait sur le visage et le guérit. Il conserva ces gouttes dans un vase d’argent. | |
TC0124 | TE014348 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 1 [11] | Rapportant la sainte Croix à Jérusalem, Héraclius dut s’abaisser et se déchausser afin que s’ouvrit la porte par laquelle Jésus avait quitté la ville pour aller vers sa croix. | |
TC0124 | TE014615 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVIII, 15 [267] | Un prêtre nommé Euloge priait pour les âmes des morts. Il mourut et fut enterré avec les pauvres dans la maison des chanoines. Leur sacristain vit les morts prier Dieu pour lui. Dès lors, moines clunisiens et chanoines réguliers se disputèrent le corps qui, par jugement, resta aux chanoines. | |
TC0124 | TE014359 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 11 [21] | L’évêque d’Hébron étant mort à Constantinople, l’empereur Théodose demanda son cilice et s’en ceignit, croyant ainsi gagner un peu de sa sainteté. | |
TC0129 | TE007396 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 286b | Les reliques de Jean Baptiste actuellement conservées à Gênes guérissent beaucoup de malades et agissent sur les quatre éléments : elles ont arrêté un incendie, ont calmé la tempête sur la mer et arrêté la sécheresse sur la terre (procession avec les reliques). |
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TC0129 | TE007390 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 274b | Les miracles de saint Barthélemy agissent sur les quatre éléments : il purifie l’air de la présence du diable, ses ossements apparaissent comme un feu rayonnant et ses reliques sont portées par la mer d’Arménie jusqu’en Sicile et il éloignent une montagne de sept stades. |
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TC0129 | TE007339 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 231b-232a | Prodiges lors de la translation du corps de saint Etienne : pluie miraculeuse, manifestations diverses de démons et d’anges, tempête apaisée et mort subite des porteurs quand ils se trompent de corps. |
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TC0129 | TE007264 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | Les miracles de saint Etienne ont guéri les corps des fidèles. De son vivant, il a ressuscité sept morts et guéri un frère et une soeur blessés. Lors de l’invention de ses reliques, soixante-dix malades furent guéris. | |
TC0131 | TE008892 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 749, 1-6 | SAINT CREPIN ET SAINT CREPINIEN. 1/ Saint Crépin et saint Crépinien furent jetés à l’eau, une pierre au cou, dans la rivière au dessous de Soissons. 2/ Ils remontèrent se courant une bonne lieue sous la glace. 3/ Alors on les tira de l’eau vivants et on les martyrisa cruellement. Dieu convertit par eux toute la cité de Soissons, avant leur mort et après. 4/ Ils rendirent saintement leur âme à Dieu par le martyre. 5/ On trouve maintenant une abbaye de chanoines réguliers à l’endroit où ils furent jetés à l’eau et une autre de bénédictins à l’endroit où on les en tira. 6/ Les pierres qu’ils avaient au cou y sont encore; on y va en pélerinage. | |
TC0131 | TE008138 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 667, 1-8 | INVENTION DE LA TETE DE SAINT PAUL. 1/ Des bergers trouvèrent une tête d’homme et après s’en être amusés ils la plantèrent sur un bâton au milieu des champs. 2/ Comme elle produisait de la lumière pendant la nuit, on se dit que ce pourrait être la tête de saint Paul et on la plaça aux pieds de son corps. 3/ Le pape et les cardinaux prièrent Dieu de leur montrer si c'était elle. 4/ Dieu voulut qu’elle reprît sa place; on sut ainsi que c'était la tête de saint Paul et on la conserva avec respect. 5/ Dieu a voulu que ces deux saints fassent plusieurs miracles après leur mort parce qu’ils sont les deux piliers sur lesquels repose l’Eglise 6/ et pour détruire l’erreur de ceux qui n'ont pas une foi solide en la résussection générale. 7/ En effet certains ne veulent croire que les corps puissent ressusciter parce qu’ils les voient pourris. 8/ Mais ce n'est pas aussi difficile de rendre vivant ce qui est mort que de créer toutes choses de rien; et ils n'est pas plus difficile pour Dieu de faire de grandes choses que des petites. | |
TC0131 | TE008063 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 491, 1-9 | LA MAIN QUI NE POURRIT PAS. 1/ Il était un roi qui voulait que tous les pauvres soient nourris et aidés par ses aumônes dans toutes les villes où il s’arrêtait pour manger ou dormir. 2/ Et comme c'était la famine dans une ville où il était, il commanda qu’un plat d’argent soit découpé par morceaux et distribué aux pauvres. 3/ Par la voix d’un de ces pauvres le Saint-Esprit cria: "Puisse ne jamais pourrir la main qui a distribuée une si généreuse aumône!" 4/ Et depuis cette main n'a jamais pourri et on la garde avec respect à Constantinople. 5/ Nous pouvons croire que son âme est au paradis, puisque Dieu a fait en sa main un si beau miracle. 6/ Il récolte maintenant le bien qu’il a distribué aux pauvres, car personne ne peut faire de sa richesse un placement plus sûr. 7/ Ce qu’on a dans son coffre, on peut le perdre par l’incendie ou par un cambriolage; mais ce qu’on place dans la main des pauvres n'est jamais perdu sans être rendu sur terre ou au ciel. 8/ Car si ceux qui donnent aux pauvres sont damnés à cause de quelque péché, Dieu trouvera moyen de les récompenser sur terre d’une manière ou d’une autre. 9/ Et même ils ne seront pas damnés aussi sévèrement que s’ils n'avaient fait aucun bien. |
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TC0131 | TE008140 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 676, 1-20 | LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE. 1/ Saint Christophe, considérant sa taille, sa force et sa beauté, pensa qu’il s’efforcerait de se mettre au service du plus puissant roi du monde. 2/ Aussi il se mit au service d’un puissant roi qui tremblait chaque fois qu’il entendait parler du diable. 3/ Saint Christophe lui demanda si le diable était plus puissant que lui. Le roi répondit oui. 4/ Saint Christophe lui dit qu’il voulait passer à son service et il quitta la cour. 5/ Il rencontra dans la campagne un personnage qui lui dit qu’il était le diable. "C'est vous que je cherchais," dit saint Christophe. 6/ Le diable le fit passer par un chemin plein d’épines à cause d’un calvaire qui était sur la route. 7/ "Pourquoi me faire passer par cette mauvaise sente et avoir quitté la bonne route? 8/ - Vois-tu cet arbre-là? dit le diable. - Oui, bien sûr. - Je t'avoue que je ne puis passer trop près de lui parce que sur un arbre semblable fut crucifié le Dieu de toues les créatures." 9/ Saint Christophe reprit: "Est-il donc plus puissant que vous? - En vérité, dit le diable, je n'ai que le pouvoir qu’il veut bien me donner. 10/ - C'est à son service que je veux être," déclara saint Christophe. Et le diable le quitta. 11/ Saint Christophe alla demander à un ermite comment il pourrait trouver Dieu. 12/ L’ermite lui enseigna la foi et le baptisa. Il le chargea de faire passer une rivière aux gens pour faire pénitence pour l’amour de Dieu. 13/ Il fit même passer Notre-Seigneur sous l’aspect d’un enfant, qui lui demanda qui il avait fait passer. 14/ Il répondit: "Je ne sais, mais je n'ai jamais porté rien d’aussi lourd." Notre-Seigneur lui répondit: "C'est que tu as porté le monde entier." 15/ Il lui fit planter en terre son bâton, qui devint aussitôt vert et feuillu. Saint Christophe crut alors que c'était vraiment Notre-Seigneur. 16/ Il s’en alla prêcher la foi chrétienne. Un roi lui fit subir beaucoup de souffrances. 17/ Il fit tirer des flèches contre lui et elles s’arrêtaient en l’air sans l’atteindre. 18/ Une flèche s’en revint frapper l’oeil du roi. Saint Christophe lui dit: "Quand je serai mort, frotte ton oeil avec un peu de mon sang et il sera guéri." Il le fit et fut guéri. 19/ Saint Christophe eut la tête coupée et rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 20/ Quand le roi eut récupéré son oeil, il fit ensevelir le saint martyr avec respect et se convertit avec bien d’autres. |
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TC0131 | TE008168 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 716, 6-7 | LE COEUR DE SAINT AUGUSTIN. 6/ Son coeur est conservé pieusement à Pavie, en Lombardie. Chaque fois qu’on parle de la sainte Trinité devant ce coeur, il s’agite dans son reliquaire. 7/ Dieu montre par là qu’il a bien parlé de la Trinité, puisqu’il fait un si beau miracle pour l’honorer. | |
TC0131 | TE008132 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 655, 1-6 | SAINTE HELENE DECOUVRE LA CROIX. 1/ Sainte Hélène, la mère de Constantin, après son baptême, retourna à Jérusalem pour trouver la croix de Notre-Seigneur. 2/ Les juifs ne voulaient pas la renseigner spontanément; mais sous la contrainte, trois croix furent découvertes par un brave homme; 3/ il s’appelait Judas, c'était le frère de saint Etienne, on l’appelle maintenant saint Cyriaque de Provins. 4/ On sut laquelle était celle de Notre-Seigneur quand on la mit en contact avec un mort qui en fut ressuscité. 5/ Sainte Hélène la fit apporter à Rome en grande fête et on l’y conserva avec respect. 6/ Et maintenant nous l’avons à Paris. |
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TC0131 | TE008864 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 684, 1-3 | LES CHAINES DE SAINT PIERRE A ROME. 1/ Une noble dame de Rome alla en pélerinage à Jérusalem. 2/ Pour lui complaire les docteurs de la loi lui offrirent les chaînes de saint Pierre. 3/ Elle les rapporta pieusement à Rome. Aussitôt et depuis Dieu a fait par ces chaînes bien des miracles. | |
TC0131 | TE008860 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 674, 1-2 | SAINT JACQUES ET LE PELERIN ENCHAINE. 1/ Un pélerin de saint Jacques était en prison. Saint Jacques lui brisa ses chaines et lui dit d’en emporter un tronçon à son église en Galice. 2/ Cette chaine faisait fuir devant lui les brigands et les bêtes sauvages. C'est ainsi qu’il fut délivré. | |
TC0131 | TE008256 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 136, 1-3 | MIRACLE DE BRAINE. 1/ La face de Jésus dessinée de plusieurs traits de sang apparut entre les mains d’un prêtre 2/ pour convertir une comtesse de Braine au diocèse de Soissons. 3/ Elle se trouve encore conservée avec respect dans une abbaye de cette ville; on la montre aux pélerins qui demandent à la voir par piété. |
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TC0131 | TE008903 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 766, 1-4 | LE DIABLE REPAND DES POIS SUR L’ESCALIER. 1/ Le diable répandit des pois sur l’escalier par où saint Martin venait à matines. 2/ En tombant il se brisa une côte. Mais Notre-Dame la lui guérit avec une pommade miraculeuse. 3/ Comme preuve de son intervention elle laissa sa boîte, que l’on garde encore respectueusement à la cathédrale de Tours. 4/ On la montre aux pélerins qui par piété demandent à la voir. |
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TC0131 | TE008889 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 746, 1-11 | VOL DU CORPS DE SAINT MAGLOIRE. 1/ Quand saint Magloire fut retourné à Dieu, des moines vinrent en pélerinage. 2/ Ils demandèrent qu’on les laisse veiller le saint corps; et on le leur permit. 3/ Ils le volèrent pour lui rendre honneur en leur pays; ils marchèrent toute la nuit. 4/ Le lendemain ils s’arrêtèrent pour déjeuner dans le jardin d’un bon bourgeois. 5/ Ils posèrent leur saint sur la branche d’un pommier et les pommes tombaient sur leur table. 6/ Le bourgeois leur déconseilla d’en manger parce qu’elles n'étaient pas bonnes. 7/ Un moine y mordit cependant et les trouva si bonnes qu’il n'en avait jamais mangé d’aussi bonnes. 8/ Il dit au bourgeois: "Eh, cher monsieur, goûtez donc comme sont bonnes les pommes que vous nous défendez de manger! 9/ - Ah! excusez-moi, messieurs, car jamais ce pommier n'avait produit de bonnes pommes." 10/ Ils trouvèrent que les pommes de l’autre branche étaient aigres et amères. 11/ Mais par la suite, par la volonté de Dieu, cette branche qui avait supporté le saint corps les porta bonnes et douces. | |
TC0133 | TE009422 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 9 | A Saint-Pierre-le-Vif de Sens, un laïc, nommé Héribert, avait l’habitude de dormir devant les reliques (sacrariis). Une nuit, il fut réveillé par les lumières des lampes et la présence des saints. Soudain, un homme lui apparut, lui demanda s’il connaissait le martyr Savinien et lui donna un coup violent. On le retrouva à demi-mort le lendemain matin et il mit une année à s’en remettre par la grâce des saints. |
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TC0133 | TE009423 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 10 | L’abbé du monastère Saint-Pierre-le-Vif de Sens confia à un religieux nommé Théobald le soin des reliques. Une nuit, il vit en extase la Vierge et les apôtres devant l’autel, accompagnés de saint Savinien qui se conduisait comme le procurateur du monastère. Le lendemain, il annonça cette vision à ses frères et mourut trois jours plus tard. |
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TC0133 | TE009430 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 17 | Par crainte des païens, l’abbé Sanson (de l’abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens) enterra dans un lieu secret des corps saints. Longtemps après, l’archevêque Leothericus et l’abbé Regnaldus retrouvèrent les corps saints le 8 des calendes de septembre (25 août), ce qui déclencha des guérisons et une odeur très suave comme lors de la première invention. | |
TC0133 | TE009431 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 18 | Un aveugle, de Fontanis in Wastino (?) partit en pèlerinage mais en revint sans en avoir rien obtenu. Une révélation divine durant son sommeil lui apprit qu’il retrouverait la vue en venant au monastère Saint-Pierre-le-Vif de Sens. A cet endroit, les os des saints étaient lavés dans une liqueur très pure que l’on donnait ensuite à boire aux infirmes; une fois bue, ils recouvraient intégralement la santé. | |
TC0133 | TE009432 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 19 | A propos d’une liqueur qui s’écoulait de la châsse de saint Savinien; moi, frère Geoffroy de Courlon, moine et prêtre indigne de ce lieu (Saint-Pierre-le-Vif de Sens), je suis digne d’écrire ce que j’ai vu. L’année du Seigneur 1282, notre monastère, suite au décès du seigneur Gaufridus, se trouvait sans abbé; il arriva que le jour de la fête de la Saint Jean devant la porte latine qui était célébrée, cette année-là, le jour de l’Ascension, par une procession du couvent, la châsse de saint Savinien fut posée sur l’autel, par moi, alors diacre, et par le frère Jean Rigaud, prêtre, après l’avoir portée durant la procession. Par des petits trous s’échappa alors très discrètement une liqueur très suave de la châsse jusqu’à l’autel, puis tombant rapidement de l’autel jusqu’au pavement, goutte à goutte et de manière très abondante. Nous essuyâmes cette liqueur avec une très grande révérence à l’aide d’anciens corporaux pour les conserver (ensuite) au milieu des autres reliques. | |
TC0133 | TE009429 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 16 | Durant la translation des saints martyrs Savinien et Potencien et de leurs compagnons, à l’autel majeur de Saint-Pierre (Saint-Pierre-le-Vif de Sens), organisée par le sire Wenilo, archevêque de Sens, au temps de l’abbé Anastase, en 847, les saints se levèrent de leurs sarcophages et une odeur très suave envahit le monastère durant quinze jours. La nuit même de la translation des voix angéliques résonnèrent et de nombreux malades guérirent durant toute la semaine suivante alors qu’une pluie bienfaisante arrosa toute la région. |
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TC0137 | TE012617 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 132 | Saint Dominique ressuscite un prêtre hongrois. Un prêtre hongrois très dévot envers saint Dominique mourut à cause de calculs à la vessie. Les frères dominicains versèrent dans la bouche du mort de l’eau dans laquelle avaient été mises des reliques de saint Dominique, le mort cracha alors un grand calcul et recommença à vivre. |
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TC0137 | TE012852 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 367 | La main de saint Thomas l’Apôtre. Dans une église est conservée la main de saint Thomas l’Apôtre avec la chair encore rose. Sur la main les ongles poussent encore et le prêtre les coupe tous les dimanches et les conserve comme reliques. Au jour de la fête du saint, sa main prend directement l’eucharistie et aide le prêtre. | |
TC0137 | TE012851 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 366 | Le pèlerin ramené rapidement par le diable. Un chevalier nommé Gérard donna hospitalité à un démon sous les traits d’un pauvre, lequel lui vola un manteau. Avant de partir pour visiter les reliques de saint Thomas, le chevalier partagea un anneau et en donna une moitié à sa femme comme moyen de reconnaissance et lui demanda de ne se marier qu’après cinq années suivant son départ. Arrivé en Inde, Gérard rencontra le démon avec son manteau qui lui annonça qu’en ce moment sa femme était en train de se remarier car les cinq années s’étaient écoulées. Le démon le ramèna immediatement en Allemagne au banquet de noces où il se fit reconnaître par sa femme grâce à l’anneau. |
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TC0137 | TE012519 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 57 | L’eau dans laquelle était mis le doigt de saint Etienne le protomartyr. Dans une région d’outre-mont, il y a un monastère qui possède un petit doigt de saint Etienne protomartyr comme relique. Si celui-ci est mis dans une cuvette d’eau et tombe au fond cela signifie que l’abbesse doit mourir dans un an, si le doigt reste à la surface l’abbesse continuera à vivre longtemps. | |
TC0138 | TE020205 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 906A | Un frère quêteur utilise une prétendue relique de saint Laurent (une dent puis un charbon). | |
TC0138 | TE020085 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 946 | Déception d'un clerc qui, sur la foi d'un rêve, comptait devenir évêque. | |
TC0142 | TE018922 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 87 | Un pèlerin se plaignit à une matrone de Cologne de n'avoir trouvé aucune relique des onze mille vierges, malgré ses efforts pendant dix ans. Ayant pitié de lui, la matrone alla au couvent sainte Ursule pour demander aux sœurs de partager un morceau des reliques avec lui. En priant devant un tombeau d'une des vierges, elle essaya de bouger le couvercle en pierre très lourd avec son genou. La vierge, par miséricorde, lui permit d’entrouvrir son tombeau : le couvercle céda facilement à la poussée et la matrone prit quelques os pour le pèlerin. |
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TC0142 | TE018923 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 88 | Un convers cistercien apporta à son monastère des cranes de quelques-unes des onze mille vierges de Cologne. Plein de dévotion, il en lava un avec du vin et le baisa. La nuit, cette vierge lui apparut et lui dit qu'elle voulait l'embrasser en signe de sa reconnaissance. Le convers, en se rappelant de ses vœux, détourna la tête et se réveilla ainsi. |
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TC0142 | TE018921 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 86 | Euphémie, l'abbesse du couvent sainte Ursule de Cologne, quand elle était encore petite, vit en songe deux des onze mille vierges qui se plaignaient d’être enterrées sous le mur du dortoir. Euphémie n'osa pas révéler cette vision. Devenue adulte, elle eut encore une fois cette même vision, et réussit à persuader les sœurs de commencer des travaux d'exhumation. On trouva les corps au lieu indiqué. Quand Euphémie devint abbesse, elle offrit les reliques à l'abbaye de Heisterbach. |
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TC0142 | TE018920 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 85, 2 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe à Otton de Brunswick, les reliques des deux des onze mille vierges de Cologne, conservées dans l'abbaye de Volkenroda, furent cachées dans un lieu secret, puis négligées. Indignées, les vierges firent grand bruit et apparurent au sacristain. Ne pouvant rien obtenir, un jour solennel, pendant les matines et face à tous les moines réunis, elles quittèrent l’église en passant à travers la porte fermée. Après avoir trouvé le reliquaire vide, l’abbé se dépêcha à Cologne : les ossements des deux vierges étaient dans leur lieu avant d’être emportées au monastère de Volkenroda. |
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TC0142 | TE018854 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 38, 2 | Quand le chevalier Walter de Birbech, futur moine à Himmerod, assista à la messe, le prêtre trouva sous le pied de son calice une croix d'or adressée au chevalier Walter de Birbech de la part de la Vierge Marie. Devenu moine, Walter offrit la croix au monastère et ne protesta point quand la comtesse de Hollande voulut l'obtenir pour sa collection de reliques. |
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TC0142 | TE018893 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 54 | Le chevalier Henri d’Ulmen, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, vouait une grande dévotion à cette précieuse relique et ne voulait pas s'en séparer, malgré les demandes de sa sœur, la supérieure du couvent de Stuben, qui voulait l'obtenir pour ses amis les moines de Heisterbach. Captif de son adversaire, Henri d’Ulmen fut libéré de prison dès que la relique fut en possession des cisterciens. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amena à Heisterbach un chevalier possédé par le diable ; le signe de croix et le contact avec la relique libérèrent le possédé immédiatement. |
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TC0142 | TE018924 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 89 | L'abbaye cistercienne d'Altenberg obtint plusieurs reliques des onze mille vierges de Cologne. On nettoya les ossements et on les plaça sur les sièges de la salle capitulaire pour sécher. Du coup, on sentit une odeur répugnante. L’abbé, supposant qu'il s’agissait d'une machination diabolique, mit son vêtement sacerdotal et ordonna à l'esprit malin de se manifester. À ces paroles, un os de cheval sauta d'un des sièges au centre de la salle. La puanteur disparut et on sentit la bonne odeur de sainteté. |
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TC0142 | TE018703 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 29 | Dans l’archevêché de Trêves, un prêtre passait son temps dans une taverne, quand une grosse tempête éclata. Le prêtre se dépêcha vers l’église avec le sonneur. Quand ils se mirent à sonner les cloches, une forte rafale les jeta par terre. La foudre frappa le prêtre et le tua, le sonneur en rechapa. On trouva le corps du prêtre intact, seules les parties génitales furent brûlées, parce que le prêtre avait été fornicateur. Entre-temps, le sonneur vit des démons insulter l’église, mais les saints dont les reliques y étaient se levèrent et mirent les démons en fuite. |
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TC0142 | TE018919 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 85, 1 | Un abbé de Volkenroda eut une révélation concernant deux des onze mille vierges, enterrées en dehors de l’église du monastère sainte Ursule de Cologne. Il en parla avec l’abbesse et obtint la permission de les exhumer. Lors de l'exhumation on trouva un très beau peigne dont une moniale s'empara en secret. Alors que l’abbé était en route vers son abbaye avec les précieux ossements, les deux vierges lui apparurent en songe et dirent qu'elles ne voulaient pas partir avec lui, car il à l’une manquait son peigne, un cadeau de sa mère. Le peigne fut retrouvé, et l’abbé put doter son monastère de précieuses reliques. |
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TC0142 | TE018892 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 53 | Un marchand allemand en voyage en Terre Sainte vit un bras de Jean-Baptiste conservé dans l'Hôpital Saint-Jean. Sachant que le gardien des reliques avait une relation avec une prostituée, le marchand approcha la femme et lui promit une somme importante d'argent si elle persuadait son amant de vendre la relique. La femme réussit à le faire. Le marchand s’installa à Groningue et cacha la relique dans sa maison. La possession du bras de Jean-Baptiste favorisa ses affaires. Un jour, un grand incendie se déclara dans la ville. On avertit le marchand mais il ne se fit pas de souci, en disant qu'il avait un bon gardien. Son secret fut vite dévoilé et les citoyens s’emparèrent de la relique, la mirent en châsse et la déposèrent dans l’église. Pour protéger le bras précieux, ils construisirent une maisonnette en bois derrière l'autel, où le prêtre pouvait dormir. La première nuit la maisonnette bougea comme par un tremblement de terre, et la deuxième nuit le prêtre fut jeté dehors. Un riche citoyen de Groningue tomba malade et demanda d'apporter la relique dans sa maison. Il trouva le bras couvert de sang récent. Le prêtre, en effet, en avait coupé secrètement un morceau, mais n'avait pas pu l'emporter car ce morceau était devenu chaud comme un charbon. Orale : Haec [le prêtre] mihi ore suo retulit. |
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TC0142 | TE018822 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 46 | Dietrich, l’archevêque de Cologne, fit bâtir un château sur la colline de Godesberg. Il avait là une chapelle dédiée à l’archange Michel. Un jour, un prêtre venant de Cologne vit l'archange Michel voler du château de Godesberg vers Stromberg où se trouvait la chapelle de Saint-Pierre. En même temps, un homme nommé Théodoric, eut la même vision : il vit, en plus, Saint-Michel transporter une châsse avec des reliques, privant ainsi le château de Godesberg de sa protection car il avait été construit grâce à l’usure d’un Juif. Dietrich, fut déposé avant même que les murailles fussent achevées. |
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TC0142 | TE018552 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 14 | Une jeune possédée séjourna à Stuben, couvent augustinien de femmes, fameux pour ses reliques. Un jour, pour tenter une épreuve sur elle, un clerc prit une pochette avec des épines de la sainte couronne, et, la tenant dans le poing d'une manière à ce que la possédée ne la voyait pas, tint la relique au-dessus de sa tête. Le démon poussa des cris terribles. Interrogé sur les raisons de ses cris, le démon répondit : « Cette chose qui avait était sur la tête du Sauveur me fait tellement mal à la tête, et tu me demandes pourquoi je crie ? » Les sœurs apprirent alors que les épines étaient authentiques et que la jeune fille ne simulait pas. | |
TC0142 | TE019106 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 44,2 | Alors que saint David de Himmerod venait de mourir, Sainte Asceline reçut une de ses tuniques. Elle vénérait beaucoup cette relique. Une fois, saint David lui apparut disant qu'elle n'en avait plus besoin, et qu'il fallait donner la tunique à un certain pécheur récemment converti à Himmerod, nommé Gérard. Ce qu'elle fit. Ce Gérard donna ensuite la moitié de la tunique à son frère charnel, moine à Heisterbach, où la relique guérit plusieurs malades. |
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TC0142 | TE019104 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 43 | L'abbesse de Dietkirchen mourut saintement. Quand il apparut à sainte Asceline, celle-ci lui demanda pourquoi elle n'était pas apparu plus tôt, durant les premiers trente jours. L’abbesse répondit qu'elle était dans la gloire du paradis, de plus, elle ne voulait pas déranger Asceline, occupée avec les reliques des Onze Mille Vierges. | |
TC0142 | TE018902 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 65 | Lors des travaux de rénovation à l’église de Bonn, on trouva des reliques des martyrs de la légion thébain, et on en offrit ce qu'on croyait être un corps à l'abbaye de Heisterbach. Une nuit, un moine se vit en rêve devant le reliquaire. Quelqu'un lui demanda s'il savait qui était dans ce reliquaire. « Le corps de notre martyr », – répondit le moine. « Non, dit la personne inconnue, ceci n'est pas un corps, mais un corps et demi ! » Telle était la vertu de ces reliques, que l'eau qu'on y versait guérissait les malades. |
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TC0142 | TE018862 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 38, 10 | Un chevalier paralysé apprit que Walter de Birbech, moine de Himmerod d'une vie sainte, s’était endormi dans le Seigneur. Il envoya tout de suite un messager à Himmerod pour obtenir ses chaussures. Par les vertus de Walter, le chevalier se rétablit, et fit construire une chapelle pour la relique. | |
TC0142 | TE019014 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 26 | Un saint abbé cistercien fut invité, une fois, chez le duc de Bavière. La nuit, un incendie éclata dans le chambre de l'abbé et celui-ci mourut asphyxié. Sur son corps on trouva une capside avec des reliques et des chaînes d’ascète. L’abbé fut enterré dans la cathédrale de Regensburg. Un jour, un signe s'y manifesta. Un chevalier qui passait sur sa tombe se mit à crier qu'elle lui brûlait les pieds. |
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TC0142 | TE018695 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 21 | Des voleurs pillèrent l’église Saint-Martin d’Utrecht. Il s’emparèrent, entre autres trésors, d'une croix très précieuse (avec une relique du bois de la croix du Christ) et la confièrent à deux complices. Le matin, alors que l’évêque et les chanoines se lamentaient, les deux quittèrent la ville et échappèrent aux chevaliers lancés à leur poursuite. Le Christ qu'il avaient ainsi insulté, brouilla leurs sens et les voleurs s’égarèrent et se retrouvèrent dans un marais. Arrêtés, ils cachèrent la croix et l’échangèrent contre l'impunité accordée par l’évêque, mais se firent pendre ailleurs après avoir tenté dès le lendemain de voler dans une autre église. | |
TC0142 | TE018904 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 67 | Bernard, le moine à Heisterbach, quand il vivait encore dans le siècle, se mit une fois en route en portant sur lui un coffret avec des reliques des martyres saint Paul et saint Jean. Chaque fois qu'il éprouva des sensations et mouvements illicites de la chair, il sentit un coup dans le flanc, là où était le reliquaire. | |
TC0142 | TE018906 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 70 | Un mauvais prêtre vendit à un chevalier une fausse relique de saint Thomas de Cantorbéry. Cependant, pour l'honneur du saint et la foi du chevalier, Dieu fit plusieurs miracles à travers cette relique. |
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TC0142 | TE018898 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 60 | Un recluse avait dans sa collection de reliques une dent de saint Barthélemy qu'elle vénérait beaucoup. Un prêtre qui célébrait les messes pour elle, voulait obtenir la dent. La recluse refusant, le prêtre menaça de l’abandonner. Elle donna à contrecœur son accord pour partager la relique. Quand le prêtre commença à la couper en deux, la dent se mit à saigner. Terrifié, le prêtre laissa la relique à la recluse. | |
TC0143 | TE014287 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 122, col. A-B | Le chevalier Henry d’Ulm, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, adorait beaucoup cette précieuse relique qu’il lègua à l’abbaye de Heisterbach. Captif de son adversaire, Werner de Bolanden, il fut libéré de prison dès que la relique fut en possession du monastère. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amené à l’abbaye un chevalier possédé par le diable; le signe de croix et le contact avec la relique libèrèrent le possédé immédiatement. |
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TC0148 | TE015547 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1152 | APPARITION DE SAINT GEORGES À UN PRÊTRE. — Les croisés assiégeaient Jérusalem quand un saint apparut à plusieurs reprises à un prêtre lui demandant de porter avec eux les reliques de cinq saints qui reposaient en l’église Saint-Laurent. Les croisés n’en prirent que quatre, délaissant la cinquième. Un jeune homme très beau apparut au même prêtre, disant être saint Georges, chef de l’armée des chrétiens, et demanda d’emporter ses reliques avec eux: il serait ainsi avec les croisés. Lors du siège de Jérusalem, les croisés n’osaient pas escalader les remparts. Saint Georges leur apparut ainsi que l’évêque du Puy qui les incitèrent à monter. Ainsi encouragés, ils prirent la ville. | |
TC0148 | TE015729 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1328 | UN MOINE OBTIENT UN DOIGT DE SAINTE CATHERINE. — Un moine de Rouen s’était rendu au mont Sinaï et était resté durant sept ans au service de sainte Catherine. Au bout de ce temps il lui demanda de lui donner un fragment de son corps, enfermé par les anges dans la pierre. Il vit un doigt se détacher de la main de la vierge. Il le reçut dans un récipient placé près d’un petit trou du tombeau par où était recueillie la liqueur qui coulait de ses membres, et il l’emporta avec joie dans son monastère. | |
TC0148 | TE015700 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1299 | UN AVEUGLE EST GUÉRI PAR SAINT MACAIRE. — Un aveugle vint à la cellule de Macaire et, ne le trouvant pas, se frotta les yeux de la boue du mur et de l’eau de son puits. Il vit et lui en fut très reconnaissant. | |
TC0148 | TE015728 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1327 | UNE FEMME OBTIENT PAR SA PERSÉVÉRANCE UN POUCE DE SAINT JEAN BAPTISTE. — Sous le règne d’Heraclius, une femme de Maurienne avait une grande dévotion pour saint Jean. Elle demanda durant trois ans dans ses prières au Christ et au saint de lui envoyer une relique de saint Jean. Devant son échec, elle décida de ne plus manger jusqu’à ce qu’elle eût obtenu satisfaction. Au bout de sept jours elle vit sur l’autel un pouce d’une éclatante blancheur. Elle le prit avec joie. Comme trois évêques voulaient en prendre une partie, trois gouttes de sang en coulèrent, à leur grand étonnement. Ils en remportèrent chacun une. | |
TC0155 | TE016385 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 262 | Un jeune homme enflammé par le désir de la chair, s’abstient cependant de commettre le péché avec une femme de passage avant d'enlever une amulette portant des reliques de son ange gardien et la mettre dans un endroit digne. A ce moment-là, quelqu’un frappe à la porte, le visiteur devine l’état du jeune homme et lui explique que son ange l’a préservé du péché mortel. | |
TC0155 | TE016384 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 261 | Les citadins d’Antioche offrent au dragon terrorisant leur ville une jeune vierge en sacrifice. Un homme, dont le tour arrive de donner sa fille, fait une prière devant les reliques de saint Jean-Baptiste. En cachette, il coupe le petit doigt de saint Jean. Ayant conduit la fille au dragon, il prend le petit doigt et le fourre dans la gueule du dragon. Celui-ci meurt sur place. |
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TC0155 | TE016295 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 173 | Un jour, saint Grégoire de Tourovsk (Tours) est surpris par une grande tempête. Grâce aux reliques qu’il élève contre la nuée, la foudre l’épargne. Ayant pensé que cette faveur céleste lui a été accordée moins par le mérite des saints que par le sien, il tombe de son cheval et comprend aussitôt que cela lui est arrivé à cause de sa vanité. | |
TC0157 | TE017247 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 80, p. 412, l. 8 – p. 413, l. 5 | Alphanus, évêque de Salerno († 1085), et l’abbé du Mont-Cassin, Didier, ont rapporté cette histoire. Un évêque allait consacrer une église dans une ville fortifiée. Il demanda au prêtre responsable de Bénévent de lui prêter les reliques de Saint Barbatus. Le prêtre donna son accord, et envoya au jour dit les reliques scellées, portées par un moine digne de confiance. Mais à l’arrivée, lorsque le sceau fut brisé, le reliquaire fut trouvé vide. Surpris, mais pris par le temps, l’évêque consacra tout de même l’église. Au retour, le moine pensait porter un reliquaire vide, mais sentant que quelque chose se mouvait à l’intérieur, il l’ouvrit, et fut tout étonné d’y trouver les saintes reliques. Plus tard, l’église fut détruire avec les fortifications de la ville. On ne peut savoir si c’est à cause de cet évêque ou pour une autre cause. | |
TC0159 | TE017618 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Audomar, évêque de Thérouanne, devint aveugle à cause de son âge. Il recouvra miraculeusement la vue lors de la translation des reliques de saint Vaast dans la ville d’Arras. Cependant, il regretta sa cécité, pria et obtint d’être de nouveau aveugle. Ainsi, aveugle de l’extérieur, Audomar était éclairé intérieurement, ses yeux étant tournés vers les cieux. | |
TC0161 | TE017709 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XI, 10 | COMMENT DENGYO-DAISHI EST PASSÉ À LA CHINE ET RENTRE EN TRANSMETTANT LA SECTE DU TENDAI.– Le moine ermite Dengyô-daishi voit surgir dans des cendres d’encens une relique de Bouddha, et un vase en or dans lequel il met la relique qu’il adore jour et nuit. Il décide de fonder à cet endroit un monastère pour y propager la Loi de la Secte du Tendai. Il se rend en Chine pour étudier les textes de la Loi et y est reconnu comme celui digne de les propager dans son pays. De retour au Japon, il se rend en pèlerinage au temple d’Usa où il demande la protection du Grand Bodhisattva pour réaliser ses vœux : construire un monastère, y installer des moines pour propager la Parole sainte, et façonner une statue du Bouddha Yakushi pour guérir tous les êtres. Une voix merveilleuse et divine répond à Dengyô- daishi en lui accordant sa protection et en lui donnant une robe violette qu’il devra porter quand il façonnera la statue. Après l’accomplissement de ces tâches, lors d’un autre pèlerinage, un nuage violet s’élève de la montagne et recouvre la cour dans laquelle Dengyô- daishi explique un sûtra. Et c’est ainsi que la Secte du Tendai est devenue prospère. |
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TC0165 | TE018339 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 86, p. 170 | Le roi Louis raconte un autre miracle eucharistique, qui se produit la même année près de Chartres. Le prêtre, au moment de l'Eucharistie, voit l'hostie se transformer presque complètement en une chair pure et belle, ne demeurant pain que là où se trouvent ses doigts, à son grand étonnement et à celui de tous ceux qui sont présents. Le corps du Christ est ensuite placé dans un reliquaire en cristal, où il est vu par un membre de la cour du roi Louis qui confirme la vérité des faits. Herbert pense que la récente abondance de miracles, notamment eucharistiques, s'explique par une volonté de fortifier les fidèles contre la propagation de l'hérésie en France. |
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TC0165 | TE018340 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 87, p. 171 | Un prêtre de vie honnête, au moment de l'Eucharistie, voit l'hostie transformée en chair et le vin en sang et communie sans crainte. L'évêque le réprimande de ne pas avoir tout conservé pour le lui montrer. La semaine suivante, le miracle se produit à nouveau devant l'évêque et les personnes présentes, le saint sacrement est alors conservé comme une relique. |
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TC0165 | TE018337 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 85, pp. 168-169 | Huit ans plus tôt à Dommartin-lès-Toul, la veille de Pâques, une bougie négligemment posée sur une planche de bois tombe et le feu brûle tout ce qui se trouve près de l'autel. Le lendemain, le prêtre constate que tout a été réduit en cendres, à l'exception de l'hostie et du tissu de soie qui recouvre la pyxide en bois et le corporal, tous deux intacts. Personne ne se plaint des dégâts de l'incendie, ayant reçu en retour un tel miracle et tant de reliques. Le neveu du prêtre, plus tard devenu moine à Clairvaux, a allumé la bougie qui a donné naissance à l'incendie. De plus, il a pu être témoin de l'incendie lui même. | |
TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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