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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: infirmité | infirmity | Gebrechlichkeit | enfermedad | infermità
35 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001548 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 63 | Un messager du comte Otton de Geld qui traitait saint Louis de papelard devient infirme. |
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TC0003 | TE001630 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 52(1) | Guéri au tombeau de saint Thomas de Canterbury, un infirme demande à redevenir paralytique. | |
TC0003 | TE001557 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 4 (1) | Un saint père qui avait demandé la santé, comprend que la maladie est une bénédiction. | |
TC0003 | TE001565 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 9 (1) | Tout au long de sa vie, Servolus remercie Dieu pour sa maladie; à sa mort, son âme est accompagnée dans les cieux par une douce musique. | |
TC0003 | TE001567 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 9(3) | A la mort de Romula, son âme est accompagnée dans les cieux par deux ch[s1][s2]oeurs d’anges. | |
TC0011 | TE003005 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 82a | Le pécheur est impur, ennemi de Dieu et boîteux; même s’il a le pied de la foi, il lui manque le pied des bonnes oeuvres. | |
TC0031 | TE005512 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 28, col. 573 C - D | Les miracles s’arrêtent à l’église de Sainte-Gualburgis. La sainte apparaît à un infirme et lui explique que ses reliques sont posées sur l’autel où seule l’Eucharistie doit être célébrée. Une fois les reliques retirées de l’autel, les miracles se produisent à nouveau. |
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TC0034 | TE006462 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 221 | A Capharnaüm, Jésus propose à un centurion de guérir son fils mais l’homme, bien qu’il soit puissant, s’estime indigne de recevoir le Christ chez lui. Le fils de Dieu, en admiration devant cette foi, guérit le fils. | |
TC0035 | TE006501 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5v, n° 20 | Un chanoine de Saint-Victor se plaint au Seigneur de ses infirmités physiques et de sa faiblesse. Une voix venue du ciel le réconforte dans ses épreuves. |
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TC0038 | TE006739 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 12 | La guérison du paralytique. | |
TC0038 | TE006761 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 34 | Une femme embrasse un homme pour le soigner d’une maladie qu’il avait attrapé à cause de son amour. | |
TC0038 | TE006734 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 7 | Un religieux, maître en théologie, se meurt et demande à ses frères de ne pas prier pour lui car le diable le tient par un raisonnement inssoluble. Le problème est résolu grâce à une prière à la Vierge. | |
TC0124 | TE014705 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 4 [354] | Didyme finit par avouer à Antoine la tristesse que lui causait sa cécité. | |
TC0124 | TE014703 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 2 [352] | Sainte Etheldrède souffrait d’un goitre, mais s’en réjouissait, car elle le considérait comme l’expiation de son goût passé pour les bijoux. | |
TC0124 | TE014552 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIII, 1 [203] | Un frère qui avait désobéi à son prieur fut enlevé et battu par des démons durant la nuit, au point qu’il en resta infirme. | |
TC0131 | TE007816 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 188, 1-6 | PEAGE PAR INFIRMITE. 1 Un roi accorda à son portier un denier pour chaque infirmité dont souffriraient les gens qui franchiraient la porte. 2 Le premier fit des difficultés pour payer son denier : du coup il en paya quatre, car il était boiteux, bossu, borgne et chenu; et il aurait été quitte pour un denier s’il avait payé sans contester. 3 Cela signifie qu’on peut multiplier ses pertes, par exemple en se tenant à ses anciens péchés ou en entamant des procès interminables : on ne saurait s’en libérer plus avantageusement que tout de suite et sans perdre de temps. 4 Car un péché en attire un autre et les longs procès font payer plusieurs fois la somme en litige et les frais. 5 Il n'y a donc aussi bien pour l’âme que pour le corps pas de meilleur accommodement que le plus rapide. 6 Car long péché ruine le corps et l’âme, comme longues dettes ou longs crédits détruisent les biens meubles et immeubles. |
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TC0137 | TE012738 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 253 | Les infirmités corporelles sont parfois souhaitées. Un vieil homme qui tombait souvent malade, se sentant bien pour une année entière se lamentait parce qu’il croyait que Dieu l’avait abandonné. | |
TC0137 | TE012661 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 176 | Comment un soldat soigna les malades. Un soldat, pris comme médecin par le roi de Grèce, établit comme cure qu’on devait brûler un infirme et donner à boire ses cendres aux autres malades; mais tous, par peur d’être brûlés, s’enfuirent de l’hôpital. | |
TC0140 | TE013392 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), IV, 1. | Le mari ne se préoccupe pas de la maladie de sa femme, mais il prend soin de l’esclave infirme. | |
TC0142 | TE018542 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 6, 1 | Christian, moine à l'abbaye cistercienne de Himerrod vit le diable se moquer d'un novice qui faisait semblant de boiter afin d’être admis à l’infirmerie et y bénéficier d'un régime alimentaire moins strict. Ce novice, jadis un prêtre séculier, ne réussit d'ailleurs pas sa probation et retourna dans le monde. |
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TC0158 | TE016470 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 43 | Chan(Çyama), qui nourrissait son père et sa mère aveugles, blessé par le roi de Kaçî.– Chan, qui nourrissait son père et sa mère aveugles, meurt de la blessure que lui fait involontairement le roi de Kâçi qui chassait le cerf. En expirant il charge son meurtrier d'annoncer la nouvelle à ses parents. Ils se lamentent si douloureusement que Çakra ému rend vie à Chan. | |
TC0158 | TE016465 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 38 | Le prince héritier muet.– Le prince héritier Mou-p'o (en pâli Mûgapakkha) est resté muet jusqu'à l'âge de treize ans. Il recouvre la parole au moment où son père veut le faire enterrer vivant; il explique alors son silence antérieur en montrant qu'une parole inconsidérée peut être cause que celui qui l'a prononcée endure de grands tourments dans des existences ultérieures. | |
TC0158 | TE016894 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [C] | La femme qui, sauvée par son mari, prend pour amant un estropié.– Une femme qui a été sauvée de la famine par son mari, prend pour amant un estropié. Elle essaie vainement de tuer son mari et revient dans le pays où celui-ci a été nommé roi, portant l'estropié sur ses épaules. Le roi lui pardonne. |
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TC0158 | TE016566 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 126 | Le prince Corps de Poisson et l'homme fort.– Un homme qui n'a ni mains ni pieds et qui ressemble à un poisson jouit d'une fortune considérable. Un homme fort, mais pauvre, s'indigne de l'opulence dont il jouit. | |
TC0158 | TE016437 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 12 | Le roi ascète, l'estropié et la femme adultère. – Le fils aîné du roi de Bénarès refuse de succéder à son père et se retire avec sa femme dans la solitude; il sauve de la mort un estropié; sa femme entretient un commerce adultère avec celui-ci et cherche à tuer son mari en le jetant dans un précipice; miraculeusement sauvé, le mari retourne à Bénarès où il est reconnu pour roi. Plus tard, sa femme portant l'estropié sur son dos vient demander l'aumône au roi; elle est reconnue et on la condamne à porter perpétuellement l'infirme qui sera cloué sur son dos (cf. n °31 et t. III, p. 21-22). |
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TC0158 | TE016736 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 286 | Le médecin qui voulut guérir le bossu.– Un médecin pour guérir un bossu le comprime entre deux planches. | |
TC0163 | TE018105 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 41. | ÉIJITSU PREND EN PITIÉ UN MALADE QUI GIT AU BORD DU CHEMIN.– Le maître instructeur Éijitsu est appelé auprès de l’empereur qui souffre d’une grave maladie. Après s’être récusé plusieurs fois, il finit par se mettre en route. Sur son chemin il rencontre un malade incapable de se servir de ses membres, couché au pied d’un mur. Éijitsu, très ému, et pris de pitié, prend soin de lui en faisant aménager un abri provisoire et en lui donnant de la nourriture. Le messager de l’empereur qui l’accompagne lui dit que ce retard pris par cette halte est très fâcheux. Mais Éijitsu répond qu’il n’ira pas au palais. Il explique que depuis qu’il suit la voie du Bouddha, il ne fait aucune différence entre l’empereur et ce pauvre diable qu’ils ont rencontré. Il ne manque pas de moines dotés de pouvoirs pour prier pour sa majesté, alors que personne ne voudra s’arrêter pour donner des soins à ce malade à l’aspect répugnant. Et s’il abandonne cet homme, il va mourir sous peu. Ce maître instructeur accomplit finalement plus tard sa Renaissance. |
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TC0163 | TE018104 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 40. | LE MAÎTRE EN DISCIPLINE ÉISHIN PREND EN PITIÉ UN MENDIANT.– Lors d’un pèlerinage, le maître en discipline Éishin, alors qu’il franchit un pont, entend des sanglots épouvantables provenant du lit de la rivière. Pris de pitié, il demande à qui il a affaire. L’homme lui répond qu’il est estropié, et que depuis son infirmité, tous se sont détournés de lui, sauf un autre infirme qui l’a hébergé en échange d’un travail éreintant. Il ajoute qu’il préfère vivre de mendicité. S’il se trouve là, c’est que des douleurs terribles le tenaillent durant la nuit, et qu’il est venu rafraîchir ses pieds pour se soulager. Le mendiant se demande quel crime odieux il a dû commettre dans des vies antérieures pour être affligé d’une telle rétribution. Il dit aussi qu’il médite sur un commentaire du sûtra du lotus, sur le vicié et le juste, qu’il a étudié autrefois sur la montagne. Et il ne peut réprimer ses cris et ses sanglots, suite à cette sentence qu’il juge digne de respect et de confiance. Éishin est pris d’une grande pitié, répond au mendiant qu’ils sont confrères, car tous deux sont de la montagne, et il lui donne sa cotte. Puis il lui explique le sens de la sentence : « Le vicié n’est autre que le juste » avant de le quitter. |
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TC0163 | TE018112 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 48. | LE VÉNÉRABLE DE L’ERMITAGE CHINOIS ÉVEILLE SON CŒUR.– Kunisuké, fils d’un gouverneur est profondément épris d’une femme qu’il doit quitter quand son père est nommé dans la province du Tajima. Loin de son aimée, Kunisuké se lamente. Toutes ses lettres restent sans réponse, et les années passant, son inquiétude grandit. Il finit par retourner à la capitale et, il apprend que la femme, souffrante, a quitté les lieux. Kunisuké est désespéré et ses recherches demeurent vaines. Il part alors à l’aventure sur un cheval. Il se rend dans la partie ouest de la capitale, où il pense trouver une connaissance de la femme. Devant une maison, il aperçoit une jeune fille qui a été au service de celle qu’il recherche. Il entre dans la maison et trouve enfin celle qu’il aime tant. Celle-ci se coiffe et détourne son visage. Il l’entoure de ses bras, s’épanche sur toutes les souffrances qu’il a endurées. Mais elle ne répond mot et se met à sangloter. Alors qu’elle lui tourne toujours le dos, il la force à se retourner et s’aperçoit qu’elle a perdu ses deux yeux. La femme, questionnée, secouée de sanglots est incapable de répondre. C’est la servante qui raconte à Kunisuké que sa maîtresse, n’ayant aucune nouvelle, ne recevant aucune lettre, est tombée malade et a quitté le palais où elle servait. Elle est arrivée là où elle se trouve aujourd’hui et a fini par succomber, malgré les soins qu’elle lui prodiguait. Alors elle a déposé le corps de la femme dans une lande proche, mais vers midi, elle est revenue à la vie. Mais entre-temps les corbeaux l’ont défigurée. Depuis la femme désire rester cachée de tous. Alors Kunisuké se demandant quel péché peut entraîner une telle rétribution, décide de se retirer et monte sur le mont Hiéi, où il devient le disciple de Keiso qui lui transmet les liturgies secrètes du Shingon. |
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TC0165 | TE018288 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44e, pp. 90-91 | Le même Gérard raconte également à Herbert d'autres épisodes de la vie de Saint Bernard. Un jour, son banc s'est élevé dans les airs alors qu'il prêchait au chapitre. Lors d'un voyage près de Provins, la mort d'un moine de Clairvaux lui a été révélée de manière divine et il s'est arrêté pour prier pour son âme. La dame de Chantemerle, qui l'accueille avec dévotion, a une fille malade ; Bernard la bénit et lui dit qu'elle n'aura plus qu'une seule attaque, et c'est ce qui se produit. Une autre fois, à la sortie de Lagny-sur-Marne, il rend l'ouïe et la parole à une petite fille après l'avoir bénie. Roger, un moine de Clairvaux, affirme que c'est ce miracle qui l'a convaincu de devenir moine. |
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TC0165 | TE018311 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 59, pp. 130-132 | Hugues de Flavigny, autrefois prieur de l'abbaye de Fontenay, raconte cette histoire qu'Herbert rapporte sous une forme synthétique. Un moine de Fontenay voit un individu rayonnant proposer à son voisin malade de l'accompagner dans un lieu de paix et de joie. Mais le moine ne témoigne pas un grand intérêt pour l'offre, et ainsi l'individu se tourne vers le premier moine, qui accepte avec enthousiasme. Ayant prévenu ses frères, le moine dit qu'il les appellera au bon moment. Et lorsque le moment de mourir arrive, la lumière brille, même en l'absence de lampes, et le moine meurt heureux. L'autre moine, celui qui avait répondu froidement, ne se lève plus de son lit où il reste quelques temps avant de mourir. Ayant parlé de Hugues, Herbert décide d'ajouter une histoire à son sujet qui lui a été racontée par Guillaume d'Epiry, moine de Fontenay et neveu de Saint Bernard. | |
TC0165 | TE018205 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 11, pp. 35-39 | Arnulfus de Majorque, originaire de Flandre, riche et membre d'une très grande famille, dépend de saint Bernard ; mais d'un commun accord, ils décident de ne pas rendre publique sa reconversion avant de s'occuper de l'entreprise familiale. Au même moment, une voix divine s'adresse à un fermier, lui disant d'aller avec Arnulfus à Clairvaux pour se convertir. Les deux hommes font le voyage ensemble. À Clairvaux, saint Bernard compare la conversion d'Arnulfus à la résurrection de Lazare et lui impose la récitation de trois "Pater" comme pénitence, lui recommandant de persévérer jusqu'à sa mort. Arnulfus, inquiet que la pénitence soit trop légère pour expier ses péchés, est rassuré par Bernard, qui lui assure qu'elle est suffisante, et qu'à sa mort il sera directement conduit à Dieu. Herbert ne se souvient pas d'avoir jamais vu quelqu'un d'aussi plein de sollicitude et de scrupules dans sa dévotion. Un soir, un moine voit un ange s'approcher d'Arnulfus, qui tente de l'embrasser, mais l'ange lui échappe et disparaît. Arnulfus pendant de nombreuses années, et jusqu'à sa mort, est tourmenté par de graves maladies, qu'il supporte avec une âme sereine. Un jour, de trop grandes douleurs lui font perdre conscience (à tel point qu'on choisit de lui administrer l'extrême onction). Une fois réveillé, il célèbre la vérité de la parole du Christ. On le prend tout d'abord pour un fou, mais il confirme ensuite que dans la vie éternelle, ce qui a été donné sur terre sera rendu au centuple. Tous les spectateurs sont surpris qu'un laïc illettré puisse s'exprimer de cette façon et y voient l'intervention du Saint-Esprit. |
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TC0165 | TE018213 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 19, pp. 46-49 | Un moine de Clairvaux, encore vivant du temps d'Herbert, depuis déjà quarante ans au monastère, vierge et de grande sainteté, a la grâce particulière de pouvoir voir chaque fois qu'il lève les yeux des démons, monstrueux et nombreux. Une nuit, alors qu'il prie seul, il ressent une forte perturbation et voit une énorme foule de démons remplir la pièce, hurlant et le frappant. Il les renvoie avec le signe de la croix et en priant la Vierge. Le lendemain, les démons reviennent et cette fois, il en remarque un en particulier, assis à la fenêtre, ailé et menaçant. Ils disparaissent tous grâce à l'invocation du nom du Sauveur et au signe de croix. Une nuit, le moine voit une lampe suspendue dans les airs qui l'éclaire pendant qu'il prie ; il essaie de l'atteindre, mais elle s'éloigne toujours, pour revenir au même endroit lorsque le moine est de retour à son poste. Après un certain temps, la lampe disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Herbert raconte une autre vision du moine, dans laquelle saint Augustin l'emmène voir les damnés et les âmes bénies, pour lui faire choisir où il veut aller après la mort. Suite à cette vision, le moine consacre toute sa dévotion au saint. Un jour, il tombe malade à l'infirmerie de l'abbaye de Noirlac, près de Bourges ; c'est alors qu'un moine meurt en l'absence des infirmiers. Son âme se détache de son corps et reste suspendue au dessus de lui comme un globe lumineux, jusqu'au retour de la communauté. Un autre jour, dans une paroisse, il voit le Christ sous la forme d'un enfant qui montre tout son dégoût pour le prêtre officiant, prouvant ainsi que la valeur du sacrement est indépendante des vertus du prêtre. |
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TC0165 | TE018223 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 27, pp. 56-57 | Le diable tente un moine de Clairvaux, qui se prépare à s'échapper du monastère. La nuit, il voit saint Bernard et saint Malachie en rêve, bénissant les moines dans le dortoir. Lorsqu'ils arrivent devant lui, Malachie l'accuse d'être un mauvais moine, et Bernard le frappe avec un bâton. Le moine se réveille dans la douleur et est conduit à l'infirmerie, où il confesse au prieur qu'il voulait s'échapper. Acceptant la pénitence, il est débarrassé des tentations. |
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TC0165 | TE018279 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 39, p. 78-79 | Un moine de Clairvaux, très malade, est en extase pendant la moitié d'une nuit ; il voit et entend beaucoup de choses qu'Herbert ne prend pas le temps de noter. Cette même nuit, un jeune moine décède, ayant souffert d'une longue et douloureuse maladie. Le premier moine pense que ses lamentations vont rapidement se transformer en un chant. Il sent alors une odeur très douce, accompagnée d'un sentiment agréable. Il voit ensuite le Christ descendre pour bénir le monastère. Lorsque la vision s'achève, le jeune frère meurt, réconforté par tous les moines; et lorsqu'un troisième moine est enterré, comme il le dit à Herbert, il voit un cercueil porté du tombeau au ciel. Le premier moine guérit, mais il continue à ressentir régulièrement cette douceur dans la prière, le chant ou d'autres activités. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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