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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: infirmité | infirmity | Gebrechlichkeit | enfermedad | infermità
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0163
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0163 | TE018105 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 41. | ÉIJITSU PREND EN PITIÉ UN MALADE QUI GIT AU BORD DU CHEMIN.– Le maître instructeur Éijitsu est appelé auprès de l’empereur qui souffre d’une grave maladie. Après s’être récusé plusieurs fois, il finit par se mettre en route. Sur son chemin il rencontre un malade incapable de se servir de ses membres, couché au pied d’un mur. Éijitsu, très ému, et pris de pitié, prend soin de lui en faisant aménager un abri provisoire et en lui donnant de la nourriture. Le messager de l’empereur qui l’accompagne lui dit que ce retard pris par cette halte est très fâcheux. Mais Éijitsu répond qu’il n’ira pas au palais. Il explique que depuis qu’il suit la voie du Bouddha, il ne fait aucune différence entre l’empereur et ce pauvre diable qu’ils ont rencontré. Il ne manque pas de moines dotés de pouvoirs pour prier pour sa majesté, alors que personne ne voudra s’arrêter pour donner des soins à ce malade à l’aspect répugnant. Et s’il abandonne cet homme, il va mourir sous peu. Ce maître instructeur accomplit finalement plus tard sa Renaissance. |
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TC0163 | TE018104 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 40. | LE MAÎTRE EN DISCIPLINE ÉISHIN PREND EN PITIÉ UN MENDIANT.– Lors d’un pèlerinage, le maître en discipline Éishin, alors qu’il franchit un pont, entend des sanglots épouvantables provenant du lit de la rivière. Pris de pitié, il demande à qui il a affaire. L’homme lui répond qu’il est estropié, et que depuis son infirmité, tous se sont détournés de lui, sauf un autre infirme qui l’a hébergé en échange d’un travail éreintant. Il ajoute qu’il préfère vivre de mendicité. S’il se trouve là, c’est que des douleurs terribles le tenaillent durant la nuit, et qu’il est venu rafraîchir ses pieds pour se soulager. Le mendiant se demande quel crime odieux il a dû commettre dans des vies antérieures pour être affligé d’une telle rétribution. Il dit aussi qu’il médite sur un commentaire du sûtra du lotus, sur le vicié et le juste, qu’il a étudié autrefois sur la montagne. Et il ne peut réprimer ses cris et ses sanglots, suite à cette sentence qu’il juge digne de respect et de confiance. Éishin est pris d’une grande pitié, répond au mendiant qu’ils sont confrères, car tous deux sont de la montagne, et il lui donne sa cotte. Puis il lui explique le sens de la sentence : « Le vicié n’est autre que le juste » avant de le quitter. |
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TC0163 | TE018112 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 48. | LE VÉNÉRABLE DE L’ERMITAGE CHINOIS ÉVEILLE SON CŒUR.– Kunisuké, fils d’un gouverneur est profondément épris d’une femme qu’il doit quitter quand son père est nommé dans la province du Tajima. Loin de son aimée, Kunisuké se lamente. Toutes ses lettres restent sans réponse, et les années passant, son inquiétude grandit. Il finit par retourner à la capitale et, il apprend que la femme, souffrante, a quitté les lieux. Kunisuké est désespéré et ses recherches demeurent vaines. Il part alors à l’aventure sur un cheval. Il se rend dans la partie ouest de la capitale, où il pense trouver une connaissance de la femme. Devant une maison, il aperçoit une jeune fille qui a été au service de celle qu’il recherche. Il entre dans la maison et trouve enfin celle qu’il aime tant. Celle-ci se coiffe et détourne son visage. Il l’entoure de ses bras, s’épanche sur toutes les souffrances qu’il a endurées. Mais elle ne répond mot et se met à sangloter. Alors qu’elle lui tourne toujours le dos, il la force à se retourner et s’aperçoit qu’elle a perdu ses deux yeux. La femme, questionnée, secouée de sanglots est incapable de répondre. C’est la servante qui raconte à Kunisuké que sa maîtresse, n’ayant aucune nouvelle, ne recevant aucune lettre, est tombée malade et a quitté le palais où elle servait. Elle est arrivée là où elle se trouve aujourd’hui et a fini par succomber, malgré les soins qu’elle lui prodiguait. Alors elle a déposé le corps de la femme dans une lande proche, mais vers midi, elle est revenue à la vie. Mais entre-temps les corbeaux l’ont défigurée. Depuis la femme désire rester cachée de tous. Alors Kunisuké se demandant quel péché peut entraîner une telle rétribution, décide de se retirer et monte sur le mont Hiéi, où il devient le disciple de Keiso qui lui transmet les liturgies secrètes du Shingon. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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