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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: torture | torture | Folter | tortura | tortura
53 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001562 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 7 (1) | Force merveilleuse de saint Vincent lors de son martyre. | |
TC0033 | TE005910 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 59 | TORTURES INFLIGEES AUX FEMMES LUXURIEUSES ET INFANTICIDES. Paul vit les tortures infligées en enfer aux femmes luxurieuses et infanticides: enduites de poix et de soufre, elles étaient affligées de cornes de feu et torturées par des dragons et des serpents. |
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TC0033 | TE005929 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 78 | PEINES INFERNALES. Description des peines de l’enfer: arbre en feu auquel sont suspendus les damnés; fournaise de feux de sept couleurs; immense roue enflammée; fleuve de feu et de soufre dans lequel diverses bêtes féroces dévorent les pécheurs; femmes enduites de poix et de soufre en flammes; torture de la faim devant de magnifiques fruits inaccessibles; torture pour les oppresseurs des pauvres par le gel sur une moitié du corps, par le feu sur l’autre. |
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TC0033 | TE005934 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 83 | LA VISION D’UN NOVICE. Un croisé entré dans l’ordre cistercien songea à en sortir. Il fut frappé à mort par le diable sous l’apparence d’un singe. Saint Benoît le conduisit hors de son corps et lui montra les nombreuses demeures des élus et les supplices des méchants. Il vit un prince puissant et luxurieux brûler sur une chaise de feu et torturé par de belles femmes qui introduisaient des torches enflammées dans son corps, de la bouche aux partie sexuelles. Il vit ensuite un conquérant cruel écorché et salé sur une claie. Enfin, un homme ayant volé la chèvre d’une veuve chevaucha un cheval de feu, portant un bouclier enflammé et une chèvre de feu, traînant derrière son cheval un habit de moine. Il vit plusieurs hommes subir un châtiment correspondant à leurs fautes terrestres, ainsi que Judas tournant sur une roue de feu. |
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TC0033 | TE006241 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 378 | LE FOU, LES TORTUES ET LES PRUNES. Un fou mangeait des tortues qu’il prenait pour des prunes, du fait de leur ressemblance. Comme on le lui reprochait, il répondit en mâchant: "Pourquoi donc s’est-elle fait prune?" | |
TC0033 | TE005994 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 140 | UNE JEUNE FILLE EDIFIEE PAR A LA VISION EN GLOIRE DE SON PERE ET DE LA PUNITION DE SA MERE. Une jeune fille prit pour modèle la vie pieuse de son père alors que sa mère menait une vie débauchée. S?étonnant que la mort de son père ait été accompagnée d’un orage tel qu’il fut enseveli à grand peine alors que sa mère le fut dans le calme, entourée d’honneurs grâce à ses aumônes, elle eut la vision des lieux où sa mère était torturée par les démons d’une part, du lieu de clarté dans lequel son père était transporté de joie. Elle lui demanda de pouvoir rester avec lui. Il lui répondit que si elle voulait demeurer avec lui, elle devait mener cette vie et faire cette pénitence qui lui avaient permis d’obternir ces bienfaits. Si elle imitait sa mère, elle serait punie. Après sa vison, elle imita son père. |
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TC0034 | TE006387 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 143 | Anaxarque se coupe la langue et la crache au tyran qui a donné l’ordre de la lui couper. "Cette partie de mon corps ne dépend pas de toi". | |
TC0106 | TE015814 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 76 | VISION DE L’ENFER. Quelqu’un voit un prince puissant et luxurieux brûler sur une chaise de feu. Il est forcé de boire une boisson repoussante. Il est torturé par deux démons qui insufflent du feu dans tout son corps et qui déposent des serpents sur son cou et ses bras. | |
TC0106 | TE015841 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 103 | UNE MÈRE DE PRÊTRE APPARAÎT BRÛLÉE. Un prêtre célèbre une messe pour sa mère morte, quand il la voit tenue attachée par deux démons, portant sur la tête et autour du cou, telle une chevelure, des serpents crachant du feu, une flamme sortant de sa tête et de ses mains. Elle dit l’inutilité des prières en sa faveur, car elle est morte sans avoir accompli la pénitence susceptible de racheter ses adultères et le fait d’avoir accepté des parures et des bijoux. |
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TC0106 | TE015895 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 156 | MORT DE VALÉRIEN ET DE DÈCE. L’empereur Dèce et le préfet Valérien furent livrés à Laurent et Hippolyte, qu’ils avaient eux-mêmes torturés. | |
TC0106 | TE015830 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 92 | SUPPLICES DES PRISONNIERS. Les tyrans infligent à leurs prisonniers des peines variées. | |
TC0124 | TE014739 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 8 [385] | Au temps de Julien, à Ascalon et à Gaza, des tyrans offrirent aux porcs en nourriture de l’orge déposé dans les ventres de prêtres et de vierges vidés de leurs entrailles. | |
TC0124 | TE014475 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 3 [127] | Alors qu’il célébrait la Grande Litanie, les Romains arrachèrent au pape Léon la langue et les yeux. Il les recouvra par miracle, mais ils lui furent à nouveau arrachés. Il trouva refuge auprès de Charlemagne qui le ramena à Rome et fit justice. | |
TC0124 | TE014716 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 4 [365] | Le proconsul tenta en vain de convaincre Polycarpe de se vouer à César et de renoncer au Christ. Polycarpe fut livré aux flammes et, en brûlant comme un métal précieux, dégagea une odeur des plus merveilleuses. | |
TC0124 | TE014714 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 2 [363] | On raconte que saint Germanicus provoqua le fauve lâché contre lui alors que le proconsul tentait de le convaincre de refuser la mort. | |
TC0124 | TE014476 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 4 [128] | Saint Siméon (Simon), qui succéda à saint Jacques comme évêque de Jérusalem, souffrit le supplice de la croix à l’âge de cent vingt ans. | |
TC0124 | TE015033 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 3 [677] | Le corps d’Herculanus, évêque de Pérouse, décapité sur l’ordre du roi Totila, fut retrouvé intact. | |
TC0124 | TE014820 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIX, 3 [465] | Un chevalier avait vendu la charge d’une église à un clerc pour vingt-sept marcs d’argent. Pris de repentir, le chevalier partit en pèlerinage au tombeau du Seigneur et mourut. Emporté au purgatoire, il fut condamné à avaler brûlantes les pièces d’or qu’il avait reçues. | |
TC0124 | TE014995 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVIII, 2 [639] | La reine Brunehilde (Brunehaut) qui avait causé la mort de dix rois, fut condamnée sur l’ordre de Lothaire (Clothaire) à périr attachée à la queue d’un cheval sauvage. | |
TC0124 | TE014777 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 5 [422] | L’évêque Fortunat chassa un esprit immonde d’un possédé. L’esprit parcourut la cité sous l’apparence d’un pèlerin, accusant l’évêque de lui avoir refusé l’hospitalité. Un homme accueillit le faux pèlerin pour montrer qu’il était meilleur que l’évêque, mais le mauvais esprit jeta dans le feu l’enfant de son hôte. |
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TC0124 | TE014429 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : V, 3 [91] | La persécution fit rage sous Dioclétien. Les martyrs furent exposés au fouet, aux bêtes, au fer et au feu. La rage des hommes dépassa la sauvagerie des bêtes. | |
TC0124 | TE015050 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 5 [693] | Constantin supprima le supplice de la croix en usage à Rome. | |
TC0124 | TE014752 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXII, 3 [397] | En Angleterre, un moine cistercien visita en songe sous la conduite de saint Benoît un cloître dans l’au-delà réservé aux Cisterciens. Il y vit des enfants souffrir de tortures qui correspondaient aux péchés commis de leur vivant : des gouttes brûlantes tombaient sur leurs yeux, leurs mains, ou ailleurs sur leurs membres. Un homme brûlait attaché à une colonne : c?était un convers que son indiscipline avait rejeté de maison en maison, puis finalement rendu au siècle où il s’était marié. Le moine vit aussi la Vierge Marie faire sept fois le tour du lieu et exaucer la prière des souffrants : un vent léger se levait supprimant les gouttes brûlantes; il correspondait aux prières de l’ordre cistercien. |
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TC0124 | TE014341 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 4 [4] | Des évêques d’Afrique, la langue coupée par les Vandales, avaient miraculeusement retrouvé l’usage de la parole. L’un d’eux s’en glorifia et redevint aussitôt muet. | |
TC0124 | TE014350 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 3 [13] | Les martyrs de Lyon qui avaient subi de multiples tortures refusaient d’être considérés comme des martyrs, estimant que ce nom devait être réservé au Christ et à ses disciples. | |
TC0124 | TE014740 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 9 [386] | Un persécuteur fit couvrir de miel et exposer aux mouches un martyr qui avait surmonté tous les tourments. Un autre martyr cracha sa langue sur une femme envoyée pour le tenter. | |
TC0124 | TE014811 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVIII, 16 [456] | Une femme qui avait amassé beaucoup d’argent sous le couvert de la religion mourut. Sur le témoignage de sa servante, on trouva l’argent enterré dans la cellule et l’évêque le fit jeter sur le corps dans la tombe. Pendant trois jours et trois nuits, on entendit des hurlements. On ouvrit la tombe : l’or fondu coulait dans la bouche de la femme. Des prières firent cesser les hurlements. | |
TC0124 | TE014731 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 1 [378] | Martyre du diacre Sanctus qui, aux questions des juges, répondait seulement qu’il était chrétien. | |
TC0124 | TE014646 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 16 [298] | Vision d’un moine sur les supplices infligés dans l’autre monde à un prince oppresseur des pauvres qui espérait néanmoins un pardon pour sa générosité envers les moines. | |
TC0124 | TE014732 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 2 [379] | Martyre du noble Attale : assis sur un siège brûlant, il s’écria « Vraiment c'est manger de l’homme ce que vous faites », puis à quelqu’un qui lui demandait le nom de Dieu, il répondit : « Celui qui est unique n’a pas de nom ». | |
TC0124 | TE014734 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 4 [381] | En Mésopotamie, les chrétiens étaient suspendus et fumés comme des porcs. | |
TC0129 | TE007466 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 366a | Pour qu’elle sacrifie aux idoles, un tyran propose à Catherine des dignités et des richesses immenses, puis devant son refus, il la menace et la fait torturer. Il ne peut cependant pas nuire à une femme prête à mourir pour le Christ. |
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TC0134 | TE012981 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 156b | Le tyran Phalaris fait rôtir ses opposants à l’intérieur d’un taureau d’airain : sa première victime est celui qui avait fabriqué cette machine. | |
TC0138 | TE019778 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 635 | La Vierge dénonce des Juifs qui tourmentent une statue de cire à l'effigie du Christ. |
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TC0138 | TE019242 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 187 | Chasteté héroïque d'un chrétien soumis par les Sarrasins aux pires tentations: il crache sa langue sur une femme venue le séduire. |
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TC0142 | TE019031 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 42 | Dans le diocèse de Cologne, un chevalier-usurier nommée Thierry se mourait. Il faisait toujours le geste de mâcher. On lui demanda pourquoi et il répondit que des démons lui fonçaient des deniers dans la bouche. Il pria ensuite de l’emmener au monastère de Rolduc, pour chasser les démons, mais une fois arrivé, il hurla qu'il y en avait encore plus. On le ramena chez lui, et le chevalier mourut torturé par les démons. | |
TC0148 | TE015630 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1231 | LA PRIÈRE SAUVE DU FEU SEPT FEMMES. — Sept chrétiennes qui avaient recueilli le sang de saint Blaise furent arrêtées. Le gouverneur fit préparer d’une part une fournaise, sept tuniques de fer rougi et des peignes de fer, et d’autre part sept chemises de lin. L’une d’elles jeta ces dernières dans la fournaise. Rejetant les idoles, elles furent lacérées par les pointes de fer. Du lait jaillit au lieu de sang et leur chair devint resplendissante. Jetées dans le feu, elles prièrent et il s’éteignit. Elles furent finalement décapitées. Le fils de l’une d’elles, les voyant courir au martyre, les accompagna. |
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TC0148 | TE015632 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1233 | SAINT ANDRÉ AU SECOURS DE SAINT MATTHIEU. — L’apôtre Matthieu, après l’ascension du Christ, prêchait près de la ville de Smirmidon (Mirmidon). Les citoyens lui arrachèrent les yeux et le jetèrent en prison avec l’intention de le mettre à mort. Un ange apparut à saint André qui prêchait en Scythie, lui disant d’aller libérer saint Matthieu. Il dit qu’il ignorait le chemin. Sur ordre de l’ange, il alla au bord de la mer et trouva un navire qui le conduisit, grâce à l’ange, là où était emprisonné Matthieu. Il pleura, et après avoir prié, lui rendit la vue et le fit libérer, lui et d’autres. Prêchant à la place de saint Matthieu, il fut lié par les pieds et traîné sur la place par les habitants furieux. Il obtint leur conversion grâce à ses prières. |
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TC0148 | TE015335 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 943 | LA MAUVAISE PÉNITENCE D’UNE MANICHÉENNE. — Dans le diocèse de Châlons, aux environs du Mont-Aimé, une petite vieille du nom d’Alberea, manichéenne, ne mangeait du fait de ses faux principes ni viande, ni ?ufs, ni fromage et s’abstenait de beaucoup d’autres choses, pour suivre la doctrine de sa secte et non à cause de Dieu. Sa réputation était si grande que tous les habitants la jugeaient comme une très sainte femme. Pour dissimuler son erreur, elle communiait tous les dimanches mais n’avait en fait aucune dévotion pour le corps du Christ. Arrêtée, elle fut brûlée. Elle avoua suivant la procédure que tous ses actes étaient des oeuvres diaboliques destinées à corrompre les âmes. Une telle pénitence ne lui était non seulement d’aucun profit, mais plus encore lui était nuisible. |
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TC0148 | TE015411 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1018 | LE CLUNISIEN PERSÉCUTÉ PAR UN CHEVAL. — Un chevalier entra dans l’ordre clunisien. Alors qu’il était gravement malade, il lui sembla que durant tout le carême un cheval lui piétinait le visage de ses sabots de derrière. Il ne cessait de crier: ?Eloigne de moi ce cheval qui ainsi me piétine et me tue!? A la fin du carême vint l’abbé qui lui conseilla de se confesser. Ce qu’il fit, mais sans soin, interrompant la confession par des cris, et laissant sciemment des choses de côté. Ainsi, il ne trouva pas le repos. Mais quelqu’un lui apparut à la tête du lit, ayant en main un livre sur lequel étaient inscrits tous ses péchés, qui lui dit: ?Tu les vois bien tous: alors, soit tu les dis tous ici, soit c'est moi qui les dirai ailleurs. ?Bouleversé par ces mots, il fit appeler l’abbé auquel il se confessa sans oublier un péché et fut libéré du diable, et du danger que couraient son corps et son âme. |
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TC0148 | TE015628 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1229 | SAINTE CÉCILE N?EST PAS BRÛLÉE PAR L’EAU BOUILLANTE. | |
TC0155 | TE016182 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 55 | Un sorcier avoue sous la torture qu’il n'a pas réussi à faire du mal à saint Ambroise de Milan. | |
TC0155 | TE016094 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 47 | Le chambellan d’un tyran riche et puissant a une vision concernant son maître. Il le voit accusé par le peuple et condamné, puis ensuite emporté en enfer, devant le trône de Lucifer. Lucifer salue son « serviteur fidèle » et lui fait subir plusieurs tortures qui reproduisent ses péchés liés au plaisir : le tyran prend un bain de soufre, boit une boisson brûlante, écoute des trompettes crachant du feu. Finalement, Lucifer ordonne de le jeter dans un puits profond. Le chambellan se réveille et trouve son maître mort. Il raconte sa vision au peuple et se retire dans un monastère. |
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TC0157 | TE017382 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 170, l. 12 – p. 170, l. 25 | Phalaris était un tyran cruel. Un artisan, croyant lui plaire, construisit un instrument de torture : un taureau en métal qui pouvait être porté à de très hautes températures. Quand il devenait rouge, on y plaçait le supplicié. Ses cris semblaient être les mugissements du taureau. Phalaris ordonna que cet artisan fût le premier supplicié par son propre instrument. | |
TC0158 | TE016982 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 440 | Le perroquet et la perle.– Un perroquet avale une perle; un religieux qui l'a vu faire se laisse rouer de coups plutôt que de le dénoncer; mais le perroquet ayant été tué par accident, il déclare qu'on trouvera la perle dans son corps. | |
TC0162 | TE017779 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 41 | COMMENT LE RENARD DE LA RIVIÈRE KÔYA SE TRANSFORME EN FEMME ET MONTE EN CROUPE DERRIÈRE LES CAVALIERS.– Sur les bords d’une rivière, une jolie fille hèle tous les cavaliers qui passent sur le chemin de la capitale, et leur demande de monter en croupe sur leur cheval pour l’emmener à la capitale. Puis après avoir franchi quelques lieues, elle se laisse tomber de cheval, s’enfuit, et se transforme en renarde si on essaie de la poursuivre. Un garde du palais, au tempérament fougueux se vante d’attraper cette fille, et de la ramener auprès de ses compagnons de la salle de garde. Ceux-ci rétorquent que ce n’est que vantardise, et le défient de réussir. Le lendemain soir, il va à la rivière et quand il voit la fille devant lui, et qu’elle lui demande de l’emmener, il la laisse monter sur son cheval. Aussitôt, il passe une bride autour des ses hanches, et l’attache à la selle. Aux questions de la fille, le garde répond qu’il l’emmène passer la nuit avec lui. Après avoir aperçu un imposant cortège, éclairé par de nombreuses torches, et pensant c’est celui d’un important personnage, il prend un autre chemin pour arriver à la porte où l’attendent ses suivants. Ceux-ci les emmènent dans la salle de garde où ses compagnons sont réunis .Devant la fille qui implore qu’on la libère, ils demandent à leur compagnon de la lâcher au milieu d’un cercle qu’ils ont formé. Il refuse, mais finit par accepter quand les gardes arment leur arc et disent qu’ils perceront les flancs de la fille si elle essaie de s’enfuir. A l’instant où elle est libérée, elle se transforme en renard et disparaît. Les hommes s’évanouissent aussi et le garde se retrouve seul, plongé dans l’obscurité. Il finit par comprendre qu’il est au milieu de la plaine sauvage et sinistre de Toribeno, à l’est de la capitale. Il se demande s’il s’est perdu et si les lumières des torches aperçues lors de son retour, n’est pas un tour du renard. Il rentre péniblement chez lui et est pris de violentes nausées et reste alité pendant trois jours. Ses compagnons se moquent de lui quand il réapparaît dans la salle de garde. En effet, ils ont attendu toute la nuit après son départ, et n’ont toujours pas vu cette renarde. Le garde prétend qu’il était malade et promet de la ramener le soir même. Il repart avec une escorte et rencontre la fille avec un nouveau visage. A sa demande, il la fait monter sur son cheval, et l’attache avec une bride. Il réussit à la ramener au palais, et la traîne en la tirant par les cheveux dans la salle de garde. Les gardes la tourmentent tellement qu’elle finit par se transformer en renarde. Ils lui grillent les poils et lui décochent des flèches avant de la laisser partir. Le garde raconte alors à ses compagnons qu’il a été berné la première fois par la renarde, et qu’il s’est retrouvé dans la plaine de Toribeno. Par la suite, le garde retourne à la rivière, il voit une jeune servante à l’air bien malade, lui propose de la prendre sur sa monture, mais elle lui répond, avant de disparaître, qu’elle n’a pas envie de finir brûlée. |
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TC0163 | TE018092 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 30. | UN MAÎTRE EN MÉDITATION SE REND AU MONT FUDARAKU.– Le mari d’une nourrice, entré en religion, aspire à accomplir sa Renaissance. Pour garder l’esprit droit devant la mort, exempt de toute maladie, il se résout à subir l’autocrémation. Pour éprouver sa résistance, il plaque contre ses flancs deux fers de houe brûlants. Malgré des brûlures insupportables, le moine s’apprête à mettre son projet de crémation à exécution quand il songe soudain qu’il n’est en rien assuré d’aller renaître au paradis. Il décide alors de se rendre au mont Fudaraku [montagne mythique où réside le Bodhisattva Kannon]. Il panse ses plaies, loue une barque, s’exerce au maniement du gouvernail, et lorsque le vent devient propice à son départ, il met voile vers le sud. Sa femme et ses enfants ne peuvent le retenir et sont éplorés en voyant la barque disparaître au large. Tous pensent qu’il a dû atteindre le but de son pèlerinage, mû par une volonté aussi ferme. C’est aussi ce que fit, des années auparavant, un saint homme accompagné de son disciple. |
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TC0165 | TE018376 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 123, pp. 229-231 | En Islande s'élève une grande montagne, sous laquelle les habitants prétendent que l'enfer est situé, qui fait éclater le feu et les pierres liquéfiées, si grandes qu'elles font passer le célèbre volcan de Sicile pour un petit fourneau. Autrefois, une éruption a été si forte qu'elle a incendié les villes et les palais. Le feu était inextinguible, même sous l'eau ; l'éruption a rendu une zone fertile inhabitée et a fait disparaître une ville noble et peuplée. Il n'y a pas de plus grande merveille, et cela montre efficacement de quelle manière les âmes damnées seront torturées éternellement dans le feu. |
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TC0165 | TE018385 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 132, pp. 243-245 | Arnold, abbé du monastère cistercien de Beaulieu-en-Rouergue, raconte à Herbert un miracle que le prieur du Chalard a vu de ses propres yeux. Une femme de la région de Limoges, mariée, vit religieusement, priant et jeûnant régulièrement. Mais elle ne trouve pas le courage de confesser un grave péché commis dans sa jeunesse, malgré l'insistance de son prêtre et de son prieur. Cependant presque tous les jours, la femme confesse son péché à la Vierge Marie avec pénitence et souffrance. Elle meurt sans confession, son enterrement est retardé jusqu'à l'arrivée de sa fille. C'est alors qu'elle ouvre les yeux comme si elle se réveillait. Interrogée par le prêtre, elle confesse son péché de jeunesse et explique ce qui lui est arrivé. Après sa mort, elle est confiée aux démons afin de recevoir un juste châtiment, mais Marie arrive et réprimande les démons pour avoir osé attaquer sa servante avant le jugement divin. Devant Dieu, Marie demande que la femme soit pardonnée, mais comme il n'est pas possible d'être sauvé sans confession, Dieu renvoie l'âme de la femme dans son corps. Une fois confessée, elle meurt une seconde fois. |
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TC0165 | TE018420 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 164, pp. 289-290 | Ponce, évêque d'Auvergne, raconte l'histoire d'une de ses paroissiennes, mariée à un homme pervers. Un samedi de Pâques, elle est enlevée par des esprits et emmenée dans une grotte où se trouvent trois jeunes hommes qui veulent coucher avec elle. Elle résiste et fait le signe de croix, ne cédant même pas aux menaces de torture. Les hommes disent qu'ils ne peuvent rien lui faire à cause de la solennité du jour, mais qu'ils reviendront après Pâques. De retour chez elle, elle raconte ce qui lui est arrivée à Ponce, qui la confesse et ordonne aux esprits impurs, au nom du Christ, de ne plus oser la toucher. Il lui dit également que Dieu enverra un ange pour la protéger. Elle rentre chez elle rassurée et n'est plus harcelée par les esprits. |
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TC0165 | TE018352 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 99, pp. 184-186 | Dans le diocèse de Roskilde, au Danemark, vivait il y a quatre ans, Marguerite, une femme d'une grande simplicité, innocente et mariée à un homme impie et cruel qui se comporte avec elle comme un tyran. La sœur de son mari l'envie et décide avec son frère d'étouffer la femme puis de la pendre pour faire croire à un suicide. Appelée par les voisins, la femme est traînée comme un chien mort, et enterrée près de la mer, à côté de la tombe de deux voleurs. Deux ans plus tard, un aveugle s'arrête pour se laver le visage près de ces tombes. Sa vue est rétablie, ce qu'il annonce dans le village voisin. Tout le monde se précipite, et tous ceux qui avaient un mal quelconque en sont guéris. Désireux de comprendre l'origine de cette bénédiction, les deux voleurs sont d'abord déterrés, retrouvés dans un état de pourriture avancée et nauséabonds. Puis Marguerite est déterrée à son tour, son cadavre en si bon état qu'elle semble encore vivante, dégageant un parfum très doux. Ensuite, son mari est attrapé, interrogé et torturé jusqu'à ce qu'il avoue son crime. L'évêque fait emmener lr corps de Marguerite à l'église, où convergent encore des gens de tous types et où les miracles abondent. |
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TC0165 | TE018435 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 3, pp.304-305 | Un adolescent laïc (messager de Hugues, abbé de Bonnevaux) meurt dans le même monastère. Peu avant cela, alors qu'il était malade, il avait voulu se confesser devant le sous-prieur, qui lui avait alors imposé une très légère pénitence. Le jour de son enterrement, il apparaît à Hugues au milieu de l'après-midi pour se confesser à nouveau, car il est torturé et souffre de châtiments pour ne pas avoir accompli une pénitence à la mesure de son péché. Hugues le confesse et lui demande s'il pense pouvoir obtenir le salut. Le défunt répond par l'affirmative, il est confiant dans ses chances à partir du moment où ses frères prient pour lui. Lorsqu'il se réveille, Hugues trouve les larmes du mort sur ses vêtements et confirme la vérité de la vision alors qu'il en parle avec le sous-prieur. |
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TC0165 | TE018421 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 165, pp. 290-297 | Un moine de Clairvaux, qui fut en partie témoin oculaire des faits, raconte que dans une ville proche de Cologne, une femme a été tourmentée pendant neuf ans par des démons. Un soir, la femme et son mari entendent une voix qui leur ordonne de fermer les yeux pour ne pas voir les jeux des démons. Ils obéissent terrifiés et entendent les sons d'une foule de démons jouant et criant alors qu'ils sortent de la cave voisine pour entrer chez eux. Une fois, en rentrant chez eux, les démons trouvent un histrion avec sa femme, que les mauvais esprits ont forcé à sauter et à danser, battant et insultant la femme à cause de ses vêtements indécents. Des démons sous forme de femmes lui apparaissent souvent, essayant de la persuader d'aller les voir pendant deux ou trois ans, et la battant lorsqu'elle refuse. A noter en particulier un de ces démons qui vient souvent, avec une voix féminine, dire aux époux que si jamais la femme accepte d'aller avec ces femmes-démons, elle serait liée à eux pour toujours. Ce démon a également prédit l'arrivée des autres démons et a dit que pour cela il serait sévèrement puni. Elle a également appelé la femme "sœur" et l'homme "frère" et a prétendu être la sœur de son mari, née des mêmes parents. Un jour, alors qu'elle était enfant et lui un peu plus âgé, à cause d'un incendie, elle est sortie de la maison de son père et laissée devant une autre pendant que ses parents s'occupaient du feu. Le feu était une illusion et disparut dès que les démons enlevèrent la petite fille qu'ils remplacèrent par un démon. Ce dernier, malade, ne mangeait que la tête des animaux et lorsqu'il mourut, il fut enterré comme s'il était la fille. Bien que la femme-démon jura au nom du Christ, de Marie et de tous les saints, Herbert ne sait pas si c'était pour une tromperie ou sincère. Herbert, ne pouvant raconter toutes les tortures endurées par la femme et son mari, en choisit quelques-unes. Un jour, des paysans passant devant la maison du couple entendent des voix de démons ; l'un d'eux, mû par l'imprudence plutôt que par la foi, prend une pierre et tente de frapper la source invisible de la voix ; il est frappé en retour par le démon et est blessé. Invitée à un mariage, une femme trouve chez elle des vêtements précieux, mais comme ils ne sont pas à elle, elle les met dans un coffre et part avec ses propres vêtements. Lors du banquet de mariage, elle est attaquée par un démon qui lui jette du fumier sur le visage et les vêtements, l'obligeant à rentrer chez elle où les précieux vêtements ont entre-temps disparu. Une autre fois, dans la cave, elle trouve une grosse somme d'argent ; avec son mari, ils décident de ne prendre qu'une seule pièce pour la donner en offrande ; quand la femme revient, il ne reste que l'argent pour le donner en offrande ; quand l'homme arrive, même cet argent a disparu. En sortant de la cave, ils trouvent un démon sous la forme d'une jeune et belle fille, qui lui ordonne de la suivre pour aller voir sa maîtresse. La femme retourne à la maison et sort avec son mari avec une faux et une hache, car la fille, transformée en une horrible vieille femme, commence à la battre. La femme se défend avec l'aide de son mari et alors que la vieille femme s'échappe, ils lui jettent la hache qui ouvre alors les pustules infectées de son dos. Après quelques jours, la démone revient, en pleurs et vêtue d'une robe sombre, pour reprocher à la femme d'avoir cassé trois côtes de sa maîtresse alors qu'elle s'était défendue quelques jours auparavant. Un 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, les démons entrent dans la maison et battent la femme jusqu'à presque la tuer. Ils lui donnent jusqu'au 15 août, fête de l'Assomption de Marie, pour se plier à leur volonté. Si elle n'obéit pas, ils reviendront n'importe quand pour la tuer, ainsi que son mari et son fils. Terrifié, le couple se rend à Cologne avec leur prêtre pour parler à l'archevêque, qui, cependant, se trouve à ce moment-là en Italie avec l'empereur. Après avoir raconté leur histoire au doyen de la cathédrale, une prière publique est décidée et le couple rentre chez lui accompagné de deux saints hommes : le curé Eberard et un moine de Clairvaux. À leur arrivée, ils tentent de purifier la maison, mais les démons parviennent à éteindre la bougie (bénite le 2 février en la fête de la Purification de la Vierge) apportée par Eberard et le moine. Le démon, qui a appelé la femme "sœur", s'approche d'elle et lui annonce que cette nuit-là, les autres démons, furieux de son voyage à Cologne, viendront pour la punir. La femme demande donc au prêtre et au moine de rester; accompagnés de six autres paroissiens, ils passent la nuit dans la maison. Lorsque la lumière s'éteint, ils entendent tous la voix du démon qui s'adresse à son mari, l'appelant frère et annonçant l'arrivée des autres démons. Terrifiés, ils pensent tous à s'enfuir, mais le prêtre demande à l'esprit de leur dire s'il sera blessé ou non. Le démon répond que le mal ne sera fait qu'à ceux qui veulent défendre sa sœur, et que les démons qui arrivent sont des anges déchus et des âmes damnées de meurtriers, de parjures, d'adultères et de toutes sortes de méchants, y compris un grand hérétique qui vient de mourir. A l'arrivée des démons, le démon se détourne, car il est détesté d'eux pour avoir parlé à la femme. Une foule de démons arrive pour battre la femme, ignorant son mari qui tente de la protéger en s'interposant. Ils la battent jusqu'au lendemain matin et alors le couple quitte la maison pour en rejoindre une autre. Mais les anges de Satan suivent les âmes (car ils ne sont pas liés à des lieux) et ne cessent de les persécuter. Jusqu'ici, c'est le récit du moine de Clairvaux, qui a vu et entendu en partie l'histoire racontée, mais qui ne sait pas comment elle s'est déroulée. Herbert, quant à lui, a récemment appris que, sept ans après ces événements, la femme a surmonté cette persécution grâce à la miséricorde de Dieu et vit désormais en paix à Cologne. |
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