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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: moquerie | mockery | Spott | burla | derisione
6occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0161
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0161 | TE017743 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVIII, 21 | COMMENT ***, GRAND OFFICIER DE LA CAPITALE-À-GAUCHE, EST AFFLIGÉ D'UN SOBRIQUET.– De hauts personnages de la Salle d’En-Haut du palais de l’empereur, se moquent d’un Grand officier particulièrement laid, à la couleur verdâtre, et l’affligent du sobriquet « Messire Vert-toujours ». Le souverain, excédé d’entendre ces rires et ces moqueries, et craignant de contrarier le Prince, père du Grand officier, exprime son mécontentement. Les garçons de la Salle d’En-Haut s’engagent à ne plus rire, et à ne plus employer l’appellation de Vert-toujours. Une amende, consistant à offrir du saké et divers aliments, sera demandée à celui qui romprait ce serment. Peu de temps après, un lieutenant-général de la Garde oublie le serment, et prononce le sobriquet en voyant passer le Grand officier. Ceux de la salle d’En- Haut, l’ayant entendu, le pressent de s’acquitter de son amende. Le lieutenant-général, après avoir refusé en plaisantant, invite les hauts personnages à se rassembler le surlendemain pour assister au paiement de son amende. Ce jour là, le lieutenant-général et ses gardes se présentent à la cour dans une tenue entièrement verte et ne portent que des nourritures vertes. Tous éclatent d’un énorme rire qui intrigue le souverain. Celui-ci regarde ce qui se passe à travers le petit auvent de sa salle et, ne pouvant se mettre en colère devant un tel spectacle, éclate de rire à son tour. |
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TC0161 | TE017747 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXX, 01 | COMMENT TAIRA NO SADABUMI A COURTISÉ HON-IN NO JIJÛ.– Un bel homme surnommé Heichû s’éprend de Jijû, une jeune femme qu’il courtise durant des années. Mais celle-ci ne répond pas à ses avances et se moque même de lui. Quand il lui demande dans une lettre de lui répondre les deux mots « j’ai vu » (pour s’assurer qu’elle lit bien ses lettres), jijû lui renvoie ces deux mots de sa lettre découpés et collés. Heichû se désole, tente de l’oublier, mais ne pouvant résister à son attirance, il décide, lors d’une nuit très pluvieuse, de se rendre dans les appartements de Jijû. Après une longue attente, il s’allonge près de la femme qui se lève pour aller mettre le crochet d’accroche de la cloison de séparation. Mais elle ne revient pas, et Heichû constate que le fer a été accroché de l’autre côté. Il se met à se lamenter, décide de rester couché dans l’appartement, mais à l’aube, il finit par sortir. Il essaie de se détacher de son désir et il se dit que cette personne, aussi admirable et plaisante soit-elle, doit produire des excréments comme ceux de tout le monde. Il vole la boîte à la nettoyeuse de la lunette. Quand il l’ouvre, il sent des parfums tellement suaves qu’il goûte à son contenu, et, pense que cette femme n’est point de ce monde, et a su recréer ses excréments à l’aide d’un bouillon de clou de girofle et d’igname macéré introduit dans le manche d’un gros pinceau. Eperdument amoureux, Heichû tombe malade et meurt. |
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TC0161 | TE017696 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : V, 04 | COMMENT L'ERMITE UNICORNE S’EN EST ALLÉ DE LA MONTAGNE À LA VILLE DU ROI EN PORTANT UNE FILLE SUR SON DOS.– L’ermite Unicorne furieux enferme les rois-dragons responsables des intempéries dans un pot. Pour lutter contre la sécheresse qui s’est installée, les rois décident d’envoyer cinq cents belles filles dans la montagne pour charmer l’ermite. Celui-ci s’éprend de l’une d’elle. Les rois-dragons se libèrent alors et la pluie tombe pendant cinq jours. La fille restée auprès de l’ermite décide de repartir. L’ermite, attristé de son départ la guide et la porte sur son dos jusqu'à la ville. Le roi n’ose pas se moquer de cet homme saint ridicule. |
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TC0161 | TE017731 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXII, 01 | COMMENT TAISHOKKAN REÇOIT LE PREMIER LE NOM DE FUJIWARA.– Iruka, fils du ministre âgé Soga no Emishi, joue au lancer de la balle au pied avec le prince Tenchi. Taishokkan, futur haut dignitaire de la Cour, se joint à eux. Quand le prince frappe la balle, son soulier quitte son pied et saute en l’air. Iruka, par moquerie, envoie d’un coup de pied ce soulier au dehors. Taishokkan rechausse le prince qui, très reconnaissant, pense que Taishokkan ressent une inclinaison pour lui. Ce sentiment réciproque rapproche les deux hommes. Par la suite, le prince annonce à Taishokkan qu’il a l’ intention de tuer Iruka qui est trop orgueilleux et récuse les ordres du souverain. Lors d’une assemblée officielle, Iruka décapite Taishokkan avec son épée. La tête de ce dernier bondit jusqu’à la loge impériale, et demande pourquoi il est tué, alors qu’ il n’a pas commis d’offense. La tête retombe sous les yeux effrayés de l’empereur-femme. Les suivants d’Iruka vont informer son père Soga no Emishi, qui, affligé, met le feu à sa maison et meurt brûlé avec les trésors d’Etat transmis depuis l’Auguste Epoque des dieux. Puis le prince devient empereur, nommant Taishokkan Grand Ministre de l’intérieur du palais, lui confie le gouvernement du pays et lui donne une de ses épouses déjà enceinte. Cette épouse accouche d’un enfant, puis d’un deuxième qui deviendront tous deux de hauts dignitaires. Le ministre Taishokkan tombe malade et meurt. L’empereur se déplace exceptionnellement pour lui faire cortège à la montagne des funérailles et publie un décret conférant au ministre le nom posthume de Taishokkan. (Son nom personnel étant Kamatari). |
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TC0161 | TE017733 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIV,05 | COMMENT KUDARA NO KAWANARI ET L'ARCHITECTE DE HIDA SE DÉFIENT.– Le serviteur du peintre Kawanari s’étant enfui est retrouvé grâce à son portrait réalisé par le peintre. Suite à un défi dans leurs arts respectifs, l’architecte invite le peintre à venir voir un pavillon qu’il a construit, pour décorer le mur avec ses peintures. Kawanari arrive devant ce pavillon qui a une porte ouverte sur chacune des quatre faces. Mais les portes se ferment ou s’ouvrent de telle sorte qu’il ne peut y pénétrer. L’architecte se met à rire, fier de sa farce. Kawanari convie plus tard l’architecte à venir voir une chose dans sa maison. L’architecte, méfiant, finit par venir et, entré dans le corridor de la maison, trouve un homme de grande taille étendu et en état de putréfaction. Il lui semble sentir la puanteur et recule en criant. Alors Kawanari se met à rire car il s’agit en réalité de la forme d’un cadavre peinte sur une cloison de papier. |
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TC0161 | TE017707 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X,36 | COMMENT UNE VIEILLE FEMME REGARDE CHAQUE JOUR S'IL Y A DU SANG SUR UN STÛPA..– Une vieille femme, bravant les intempéries, monte chaque jour au sommet d’une montagne pour adorer un stûpa. Des jeunes garçons, la voyant tourner autour du monument lui demandent la raison de ses efforts. La vieille femme raconte que ses aïeux l’ont prévenue que le jour où il y aurait du sang sur le stûpa, la montagne s’écroulerait et deviendrait une mer. Les garçons se moquent d’elle et décident de peindre le stûpa avec du sang pour l’effrayer. Quand la vieille voit le sang, elle court vers le village pour prévenir de l’arrivée de la catastrophe, et s’enfuit avec ses biens et sa famille. Alors la montagne s’écroule, devient une mer et tous ceux qui se sont moqués de cette prédiction meurent. Aussi faut-il croire ce que nous disent les gens âgés. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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