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9occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018304 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 52, pp. 120-123 | Laurent, un convers de Clairvaux, est particulièrement dévoué à saint Bernard et à saint Malachie. Un jour, alors qu'il est encore novice, il voit un démon qui se révèle au signe de la croix comme le responsable de la tentation de Job. Pris de peur, Laurent s'enfuit et ne revoit plus jamais le démon. Après la mort de saint Bernard, Philippe de Clairvaux envoie Laurent, alors prieur de Clairvaux, rencontrer le roi de Sicile, Roger. À Rome, Laurent apprend la mort du roi de Sicile. Ne sachant plus quoi faire, il invoque saint Bernard qui lui apparaît la nuit suivante pour le consoler. Le voyage se déroule remarquablement bien : Laurent est accueilli par le nouveau roi, et les cardinaux romains, au moment de son départ, lui offrent des buffles très forts et agressifs. Obligé de traverser une région dangereuse, il prie Dieu et saint Bernard de lui venir en aide. Il a alors la vision de deux hommes portant des bougies allumées et, lorsqu'il est attaqué par des voleurs, des personnes vénérables lui viennent en aide. Il parvient ainsi à rentrer sain et sauf à Clairvaux, où les buffles sont admirés et où la race se répand progressivement. |
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TC0165 | TE018411 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 159, pp. 283-285 | L'abbé de Fulda en Saxe (un monastère célèbre grâce au corps de saint Gall), s'assoit généralement à la droite de l'empereur. Un jour de Pentecôte, à Mayence, une querelle éclate entre le serviteur de l'abbé et celui de l'archevêque pour savoir qui doit s'asseoir à la droite de l'empereur Henri. La querelle dégénère et ils finissent par en venir aux mains, versant leur propre sang, jusqu'à l'arrivée de l'évêque et de l'abbé qui imposent la paix et nettoient l'église. On entend une voix qui prend la responsabilité de la querelle et l'empereur comprend qu'il s'agit du diable. Pour transformer un jour de guerre en un jour glorieux, il décide de donner aux pauvres toute la nourriture préparée pour ce jour. |
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TC0165 | TE018405 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 152, pp. 272-275 | Herbert rapporte un récent miracle qui a eu lieu à Nantes, qu'il a lu à la fin d'un manuscrit et dont il se souvient du contenu, mais pas des mots. Deux clercs experts en littérature, aspirant à l'honneur et à l'argent, liés par l'amour charnel, deviennent prêtres la même année. Se plaignant de la brièveté de la vie, ils promettent de revenir dans les trente jours si l'un d'eux venait à mourir. L'un des deux meurt mais apparaît au-delà des termes établis, expliquant que la volonté divine ne peut être pliée par l'orgueil des hommes et que pour cela, et pour bien d'autres maux innombrables, il a été puni. Le vivant est surpris car il lui semble que le mort ne souffre pas, mais le mort confirme qu'il souffre et fait tomber trois gouttes de sueur sur le vivant, créant ainsi trois trous, un sur son front et deux sur ses joues, le faisant tellement souffrir qu'il en meurt presque. Le défunt lui dit alors qu'il ne mourra pas, mais qu'il peut comprendre combien il est douloureux d'être dans le feu éternel. Il sort un grand parchemin écrit des deux côtés. La personne vivante ne peut pas lire un des deux côtés, même si elle reconnaît les lettres, mais quand l'autre retourne le rouleau elle comprend le texte. Il s'agit d'une lettre dont la teneur (mais pas les mots) se trouve dans le manuscrit vu par Herbert. Dans cette lettre, Belzébuth salue et remercie les prélats qu'il considère comme ses alliées et en lesquelles il a pleinement confiance pour faire sortir d'innombrables âmes du chemin de la vérité par l'exemple de leur vie. La lettre se termine par la promesse d'une rémunération adéquate pour leurs efforts. Le vivant critique les prélats infidèles et demande au mort s'il peut faire quelque chose pour lui ou pour lui-même. Le défunt répond qu'il est trop tard pour lui, mais que les vivants peuvent encore se sauver et même vivre parmi les élus en abandonnant tout pour la vie religieuse. Après la fin de la vision, le vivant donne tous ses biens aux pauvres et entre au monastère de Sainte-Mélaine, à Rennes, où il guérit de ses brûlures (même si les cicatrices demeurent pour le restant de sa vie). Herbert commente en disant que les âmes des morts peuvent revenir pour aider les autres, même lorsqu'elles-mêmes ne peuvent plus recevoir d'aide. |
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TC0165 | TE018412 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 160, pp. 285-286 | Au temps Conrad, père d'Henri, un ecclésiastique donne à Henri une paille en argent, une de celles avec lesquelles les enfants s'amusent à jeter de l'eau, en échange de la promesse qu'Henri le ferait évêque, une fois devenu empereur. Une fois devenu adulte, Henri tient sa promesse. Mais il tombe alors gravement malade, demeurant aux portes de la mort pendant trois jours entiers, n'étant sauvé que grâce aux prières des évêques. Encore convalescent, il retire son titre à celui qu'il avait injustement fait évêque et déclare qu'au cours des trois derniers jours, il a été attaqué par des démons jouant avec la paille d'où sortaient des flammes. Il a été sauvé par un jeune homme qui avait éteint le feu avec l'eau qu'il portait dans un calice d'or. Il s'agissait de saint Laurent, dont Henri fait reconstruire le toit de la cathédrale à Mersenburg, et pour laquelle il fait don d'un calice en or. Il vit de grands miracles, comme celui de la biche qui le porte sur son dos à travers une rivière infranchissable et bien d'autres encore. Henri meurt à Spire la dix-huitième année de son règne. |
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TC0165 | TE018358 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 105, pp. 193-196 | Sven, évêque de Viborg, et son frère Eskilo, un homme cruel et violent, sont issus d'une famille très noble. Sven, afin de sauver son frère, lui propose de faire un pèlerinage à Jérusalem. Eskilo accepte mais seulement si Sven l'accompagne. Ils partent ensemble et visitent le Saint-Sépulcre et les lieux saints, pour finalement arriver à un monastère près de Jérusalem appelé Pater noster, où se trouve une modeste petite église portant ce nom car, dit-on, le Christ y a enseigné cette prière. Les deux frères sont touchés par cette visite, et Eskilo, inquiet de retomber dans le vice à son retour, prie Dieu de l'appeler à lui immédiatement. Lorsqu'il a fini de prier, il n'a que le temps de communier et de saluer son frère avant de mourir. Sven demande la même grâce au Seigneur et ainsi, le même jour, ils meurent tous les deux et sont enterrés là. La petite église est ensuite reconstruite plus belle et plus grande grâce aux dons faits pour les deux frères. Un oncle d'Eskilo, évêque de Lund, inspiré par eux, abandonne les honneurs et entre à Clairvaux où il vit longtemps dans la pauvreté et l'humilité. |
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TC0165 | TE018350 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 97, pp. 181-182 | Herbert raconte une histoire récente, célèbre en Espagne. Une jeune fille, fille d'un riche Sarrasin, veut devenir chrétienne et convainc un chevalier chrétien de l'emmener pour l'épouser après sa conversion, en lui offrant la moitié de ses biens. Le chevalier accepte. Ils partent avec un enfant qui lui est fidèle et s'arrêtent dans un verger près d'une commanderie des templiers, ne pouvant y entrer à une heure tardive. Après avoir mangé, le chevalier, poussé par la luxure, veut coucher avec la femme, qui lui fait des reproches en lui rappelant qu'elle n'est pas baptisée. Sa résistance irrite le chevalier qui la décapite et jette le cadavre au feu. Mais Dieu le punit immédiatement en laissant sortir d'une grotte un dragon qui le dévore. L'enfant, terrifié, s'enfuit et raconte aux Templiers ce qui s'est passé le matin suivant. Ils recueillent les restes de la femme et l'enterrent avec vénération à la manière d'une martyre. Le pape Alexandre juge qu'elle est bel et bien une martyre, baptisée de son propre sang. |
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TC0165 | TE018297 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 45, pp. 102-105 | Étienne Harding, en tant qu'abbé, accueille d'abord Bernard à Cîteaux et le fait ensuite abbé de Clairvaux. Novice, Bernard avait l'habitude de réciter les sept psaumes de la pénitence pour l'âme de sa mère. Un jour, par négligence ou par oubli, il ne les termine pas. Étienne, informé par le Saint-Esprit, lui demande le lendemain pourquoi il ne les a pas tous récités. Bernard demande immédiatement pardon pour sa négligence. Cet incident le rend encore plus attentif à respecter ses intentions, aussi bien en public qu'en privé. Un jour, au cours d'une épidémie de peste et par grand froid, Étienne dit à l'un des moines de Cîteaux de se rendre à la foire de Vézelay pour acheter des chariots et des animaux de trait, pour les remplir de vêtements, de nourriture et de tout ce qui est nécessaire au monastère. Lorsqu'on lui demande de l'argent, Étienne ne peut donner que trois deniers. Pour le reste, il compte sur la miséricorde de Dieu. Une fois parti, le moine est recueilli par un homme qui, conscient de sa pauvreté, se rend chez un voisin riche et mourant qui accepte de fournir au moine tout ce que l'abbé lui a demandé. Au moment de repartir, il envoie un messager pour annoncer son retour ; Étienne rend grâce à Dieu et organise une procession de moines pour accompagner l'arrivée des chariots. A partir de ce jour, le monastère n'est plus jamais en pénurie de biens séculiers et conserve toujours une abondance de biens spirituels. Herbert ajoute ici l'épisode de la conversion d'Étienne, tel que raconté par Guillaume de Malmesbury dans sa Gesta Regum Anglorum. Il se rend à Rome avec un compagnon, chante le psautier quotidiennement et dans son intégralité. Après son entrée au monastère de Molesme, il travaille à la fondation de l'ordre cistercien, puis il devient l'abbé (de Cîteaux). Il choisit de démissionner en fin de vie. Il est remplacé par Guido, un homme de belle apparence, mais corrompu de l'intérieur. Étienne s'en aperçoit au cours d'une vision où il voit Guido avec un esprit impur dans la bouche. Au bout d'un mois seulement, Dieu révèle l'indignité de Guido qui est évincé. |
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TC0165 | TE018296 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44o, pp. 100-101 | Le pape Eugène III, ancien moine de Clairvaux, demande à saint Bernard de prêcher la croisade pour Jérusalem sur le sol germanique. Au cours de son voyage, Bernard accomplit de nombreux miracles et convainc beaucoup de gens d'entrer à Clairvaux. Un certain Alexandre, célèbre chanoine et médecin de Cologne, plein d'orgueil, dit qu'il n'entrera certainement pas à Clairvaux. La nuit tombée, il rêve de Bernard, qui le guérit d'une maladie, puis qui parvient à lui faire porter son propre habit, qu'Alexandre avait dédaigneusement refusé deux fois auparavant. Lorsqu'il se réveille, son cœur est encore dur, mais au déjeuner Bernard bénit un poisson et le lui donne. A la première bouchée, Alexandre ressent la force de Bernard. Il devient alors un autre homme, et décide de se rendre à Clairvaux où il devient moine. Il deviendra plus tard abbé de Grandselve puis de Cîteaux. Herbert a recueilli l'histoire auprès d'Alexandre lui-même. |
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TC0165 | TE018441 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 4, pp. 305-307 | Saint Bernard prêche la croisade sur le sol allemand. Un jour, il quitte Fribourg et est rejoint par Henry, un jeune noble qui l'invite dans l'une de ses maisons. Henry, ayant décidé de devenir croisé, avance à pied, mais Bernard insiste pour qu'il l'accompagne à cheval. Le serviteur d'Henry, homme démoniaque, ne croit pas Bernard et insulte son seigneur, en lui disant qu'il suit un diable et que le diable l'aura. A ce moment, trois femmes arrivent, dont l'une paralytique, qu'Henry a mis en selle pour l'emmener voir le saint. Son serviteur l'insulte à nouveau, mais Henry lui promet que si la femme n'est pas guérie, il donnera le cheval au serviteur. Bernard bénit la paralytique et la guérit. Le serviteur, faisant de mauvais projets, tente de devancer l'arrivée du saint et d'Henry, mais il est saisi par le châtiment divin et meurt. Henry est affligé et demande l'aide de Bernard, qui le ramène d'abord à la vie, puis lui donne de la force avec sa salive. L'homme, revenu à la vie, dit que dans la mort il avait déjà été condamné et que sans saint Bernard il aurait fini en enfer. Il promet de vivre selon la volonté de Bernard. Il devient croisé et se rend à Jérusalem avec Henry, puis devient moine à Clairvaux. Le narrateur, pensant qu'un tel miracle serait sûrement traité par les écrivains de la vie de Bernard, a d'abord pensé ne pas le raconter, mais il a ensuite changé d'avis en voyant qu'il avait été omis. Il a donc décidé de le raconter, en tant que témoin oculaire. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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