ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: ruse | trick | List | astucia | astuzia
6occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0160
(view allvoir toutalle anzeigenvedi tuttover todos)
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0160 | TE017224 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°41 | Un homme captura un rossignol. Le rossignol lui dit: " Assurément, cher ami, tu n'as pas beaucoup gagné à me prendre. Mais en me relâchant, tu peux bien gagner; car si tu veux me relâcher, je t'enseignerai trois maximes de sagesse." Il accepta. " Je t'enseigne qu’il ne faut pas te défaire d’une chose pour la regretter ensuite. Je t'enseigne qu’il ne faut pas chercher à atteindre une chose impossible. Je t'enseigne qu’il ne faut pas croire une chose contraire à la raison." Il le laissa donc aller. Le rossignol lui dit alors: " Eh! que tu as été sot de me laisser partir ! Car j'ai entre mes deux petites ailes une pierre précieuse aussi grosse qu’un oeuf d’autruche: Tu en aurais été riche à perpétuité." Quand le brave homme l’entendit ainsi parler, il se mit à lui courir après pour le reprendre. Alors le rossignol lui dit: " Eh! malheureux, tu as bien oublié mes trois maximes de sagesse. Je t'avais enseigné de ne pas chercher à atteindre une chose impossible; or tu veux m'attraper et tu n'y arriveras jamais. Je t'avais enseigné à ne pas croire une chose absurde: Comment peux-tu croire que je pourrais cacher un oeuf d’autruche alors que je ne suis pas en tout aussi gros qu’une noix?" | |
TC0160 | TE017423 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°107 | LA LÉGENDE DE SAINTE PÉLAGIE – Un concile était réuni à Antioche. Durant l’une des séances, une courtisane magnifiquement ornée, entourée d’une foule de jeunes gens et de jeunes filles, apparut, ravissant à elle tous les regards. Les évêques détournèrent les yeux mais Nonnus, évêque d’Héliopolis, la regarda longuement, fondit en pleurs et demanda aux évêques s’ils l’avaient regardée et s’ils en avaient tiré du plaisir. Devant leur silence, il leur déclara que Dieu préfèrerait lors du jugement dernier cette femme qui ornait son corps pour les mortels, alors qu’ils négligeaient, eux, le céleste époux. Rentrant chez lui, il tomba sur le sol et fit un songe. Une colombe noire et sale vint voltiger autour de lui pendant sa messe. Il demanda aux catéchumènes de se retirer. De retour chez lui, il la plongea dans un vase rempli d’eau d’où elle sortit toute blanche elle s’envola si haut qu’on ne put la voir. Nonnus prêcha le lendemain au concile et Pélagie, touchée par ses paroles, lui fit parvenir une lettre annonçant son intention de se repentir. Nonnus par crainte de la tentation, l’invita à se présenter devant tous les évêques réunis. Pélagie y vint, se prosterna, en pleurs, aux pieds de Nonnus qui, l’ayant écoutée, la baptisa, à la plus grande fureur du diable. Trois ans plus tard, comme un familier de Nonnus, se rendait à Jérusalem, l’évêque lui demanda d’aller saluer un moine nommé Pélage. Il le fit, mais sans reconnaître Pélagie qui lui dit de revenir après avoir fait toutes ses visites. De retour et n’entendant nulle réponse, il enfonça la fenêtre et la découvrit morte. Les moines s’aperçurent que c’était une femme. Le clerc s’en revint annoncer la nouvelle à Nonnus qui rendit grâce à Dieu. |
|
TC0160 | TE017197 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°14 | Un empereur qui l’est devenu par magie. Un nécromant met à l’épreuve son disciple, qui dit lui vouloir beaucoup de bien, en le soumettant à un enchantement qui fait de lui l’empereur de Constantinople. Comme il lui demande l’une de ses terres, son disciple feint de ne pas le connaître. L’enchantement cesse et il se retrouve pauvre comme auparavant. | |
TC0160 | TE017419 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°102 | Un chevalier, qui avait un très beau manoir, vole les gens qui passent sur son chemin. Il a pourtant la bonne coutume de saluer la Vierge Marie chaque jour par un " Ave Maria" . Un jour, un saint homme passe près de sa maison et il le dépouille. Mais celui-ci demande à parler au seigneur du manoir afin de lui dire quelque secret pour son profit. Les voleurs le mènent au seigneur et le saint homme lui prie de faire venir toute sa maison devant lui. Lorsque tout le monde est présent, le saint homme constate qu'il manque une personne. On s'aperçoit que le chambellan du seigneur est absent et on le fait venir. Le saint homme lui demande alors d'où il vient. Le chambellan répond qu'il n'est pas un homme mais un diable d'enfer qui a pris la forme d'un homme et qui demeure avec ce chevalier depuis 14 ans dans l'espoir de voir ce dernier oublier un jour la salutation à la Vierge Marie afin de pouvoir l'étrangler. A ces mots, le chevalier se jette aux pieds du saint homme et lui demande pardon pour ses péchés. Le saint homme ordonne au diable de partir. | |
TC0160 | TE017237 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°54 | Un prudhomme donne naissance à une fille et la confie à un ami avant d'entrer en religion. Mais très vite sa fille lui manque et l'abbé propose de faire venir son enfant auprès de lui. Il la déguise alors en garçon afin qu'elle soit acceptée par la communauté et la fait appeler Frère Marin. Un jour, il demeure chez un riche homme nommé Pandos dont la fille est enceinte d'un chevalier qui a pris la fuite. N'osant l'avouer, elle accuse Frère Marin d'être le père. L'abbé convoque alors Frère Marin et ce dernier lui répond : " Beau père, j'ai péché. J'en ferai pénitence et vous prierai pour moi" . Frère Marin est alors battu et passe 3 ans devant la porte de l'abbaye en mendiant. La jeune fille abandonne l'enfant à Frère Marin et ils restent ainsi 2 ans en vivant d'aumônes. Les frères de l'abbaye, pris de pitié, demandent à l'abbé de les accueillir. A la mort de Marin, les frères découvrent que c'est une femme. Honteux, les frères enterrent la sainte derrière l'autel. Pour la délivrer du diable, l'abbé reconnaît qu'elle n'est pas coupable du péché dont elle était accusée. |
|
TC0160 | TE017205 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°22 | Les frères apportent à Hugues de saint Victor une hostie non consacrée, n'osant pas lui administrer l’eucharistie puisque, malade, il ne peut plus rien goûter. Mais il s’en aperçoit et il leur demande pourquoi ils essaient de le décevoir. Etonnés, ils lui apportent le corps du Christ. Il fait alors une prière et au moment où il rend l’âme, l’hostie disparaît. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0