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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: brigand | thief | Räuber | bandolero | brigante
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001668 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63 (20) | Un frère cistercien devenu brigand et homicide, demande l’absolution au moment de mourir; il est condamné à deux mille ans de purgatoire. Grâce aux messes et aux prières, il apparaît en vision à son oncle évêque et lui annonce sa libération au bout de deux ans. |
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TC0003 | TE001689 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 76 | Saint Martin emmené par deux brigands n'a aucune crainte, car il reste confiant dans la miséricorde divine. | |
TC0020 | TE003597 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 72 | Un brigand repenti pris par ses ennemis est tué; un ermite voit les anges emporter son âme au ciel (72a). A sa mort, un brigand repenti est emporté par les anges; voyant cela son confesseur indigné quitte son ermitage : il tombe, se tue et est damné (72b). |
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TC0020 | TE003593 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 68 | Un chef de brigands se convertit en voyant la pénitence qu’un moine fait devant lui. | |
TC0020 | TE003587 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 62 | Un brigand, à qui l’on propose de choisir l’arbre auquel il sera pendu, n’en trouve aucun de convenable. | |
TC0020 | TE003571 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 46 | Un truand, qui se faisait moine pour voler, se convertit. | |
TC0029 | TE005214 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : J. Le dit du chevalier qui devint ermite, p. 86-92 | Préambule (v. 1-16). ~ Un riche chevalier de bonne famille se livre au brigan¬dage (v. 17-26). Sa femme, très pieuse, pleure sur sa mau¬vaise vie et essaie de le convertir (v. 27-34). Le chevalier, qui l’aime beaucoup, accepte enfin de se confesser (v. 35-48). Il se rend auprès du curé qui refuse de l’absoudre et qui l’envoie à un saint ermite (v. 49-54). Il se confesse à l’ermite; les deux hommes discutent sur la nature de la pénitence à accomplir; le pécheur finit par accepter de rester une nuit dans l’église pour prier (v. 55- 91). Les préparatifs (v. 92-95). Première tentation du diable qui arrive sous la forme de l’ermite et dit au pénitent que ses péchés sont pardonnés (v. 96-103). Deuxième tentation : le diable se travestit en serviteur qui annonce au pénitent que sa maison est en flammes (v. 104-24). Troisième tentation : les diables prennent la forme de l’épouse et de ses trois enfants ; la pseudo mère menace de les tuer si le père ne les suit pas, puis exécute la terrible menace (v. 125-46). Le chevalier reste inébranlable. Colère des diables qui ont échoué dans leur entreprise (v. 147- 51). L’ermite arrive le matin et rassure le chevalier sur le sort des siens (v. 152-60). Joie du chevalier qui décide de devenir ermite; l’épouse se joint à eux dans l’ermitage (v. 161 68). ~ Prière (v. 169 72) |
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TC0032 | TE005671 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 01 | Saint Martin rencontre des brigands dans un bois. Capturé, il réagit avec une gaieté qui étonne ses ravisseurs. Il explique à l’un d’eux que Dieu lui donne ainsi la preuve qu’il est avec lui, et que son ardent désir de mourir pour Dieu comme Dieu est mort pour lui va pouvoir se réaliser. Stupéfait par de tels propos, le brigand se convertit. | |
TC0106 | TE015781 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 43 | L’ASILE DANS L’ÉGLISE. Les malfaiteurs trouvent refuge dans les églises. | |
TC0123 | TE006989 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 56 | Un brigand fut tué alors qu’il tentait d’attaquer deux voyageurs. On l’apporta à l’église pour l’enterrer. Au moment où le prêtre s’apprêtait à célébrer l’eucharistie, l’autel se fendit jusqu’à sa base. | |
TC0129 | TE007373 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 270a | "Les 300 marcs d’argent qu’un abbé avait envoyé pour construire un monastère sont volés par des brigands; saint Bernard s’en réjouit disant que cela leur évite un fardeau." | |
TC0138 | TE019369 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 315 | Le démon se venge de la contrition d'un mourant sur un possédé. |
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TC0138 | TE019848 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 706 | Exemples d'actes miséricordieux accomplis par des hommes méprisables: Paphnuce trouve son égal. |
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TC0138 | TE019857 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 715 | Un brigand égyptien à la demande d'un ermite fait la paix et obtient le salut. | |
TC0138 | TE019824 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 682 | Juif converti par la Vierge. |
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TC0138 | TE019371 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 316 | Contrition exemplaire du prince des voleurs. |
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TC0139 | TE016067 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple150 pp. 109-110 du texte hébreu | Rabbi Akiba avait coutume de dire :" Ce que Dieu fait est fait pour le mieux" . Un jour qu’il voyageait, il avait avec lui une lampe, un âne et un coq. Arrivé à la porte d’une ville dans la soirée, on lui refusa le gîte et il campa à proximité de la ville. Un vent se leva et éteignit sa lampe; Rabbi Akiba dit :" Ce que Dieu fait est fait pour le mieux." Un lion apparut et tua son âne et un chat étrangla son coq, mais il continua à répéter:" Ce que Dieu fait est fait pour le mieux." Le lendemain, il retourna à la porte de la ville et découvrit qu’elle avait été complètement dévastée par des brigands pendant la nuit. Alors il comprit toute la miséricorde de Dieu à son égard. La lumière de sa lampe et les cris de ses animaux auraient immanquablement attiré sur lui l’attention des brigands. | |
TC0139 | TE016107 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 181 p.127.du texte hébreu | Il y avait un aubergiste dont l’auberge se trouvait sur le bord de la route, et lorsque les voyageurs étaient surpris par la nuit, ils n’avaient d’autre choix que de s’ y arrêter. L’aubergiste leur demandait alors quelle était leur destination, les réveillait en pleine nuit pour partir, et une fois dehors, des brigands les attaquaient et partageaient avec lui le butin. Rabbi Meïr se retrouva ainsi dans cette auberge, mais quand l’aubergiste le réveilla pour partir, il lui dit qu’il attendait son frère " Ki Tov" qui n’était pas encore arrivé. La même scène se reproduisit jusqu’au matin. A ce moment, Rabbi Meïr lui dit que son frère était arrivé et qu’il pouvait se mettre en route. Son frère " Ki tov" était la lumière du matin, d’après le verset de la Genèse, " Et Dieu vit que la lumière était bonne" . -ki tov en hébreu- (Genèse,I,4) Ainsi Rabbi Meïr fut sauvé des brigands. | |
TC0139 | TE017535 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 278 p.182 du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai explique la différence entre un voleur et un brigand. Le brigand use ouvertement de violence et n'a peur de personne, le voleur se cache pour accomplir son forfait. Il a peur du propriétaire et agit en pensant qu'il ne le voit pas, mais il ne craint pas Dieu et pense qu'il ne le voit pas. Cela est donc plus grave qu'un acte de brigandage. Rabbi Meïr compare ceci à la différence entre un homme qui n'invite personne à sa fête et un autre qui invite tout le monde sauf le prince. C'est un acte bien plus répréhensible et insultant. | |
TC0139 | TE016410 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 224 pp.146-147 du texte hébreu | Rabbi Johanan était un des plus beaux hommes de Jérusalem. Un jour qu’il se baignait dans le Jourdain, Resh Lakish, un brigand, sauta dans l’eau pensant qu’il était une femme, tellement grande était sa beauté. Rabbi Johanan le persuada de renoncer à sa mauvaise vie et d’étudier la Torah, et il reçut en échange la main de la soeur de Rabbi Johanan qui était selon ses dires encore plus belle que lui. Resh Lakish devint un grand savant et un proche disciple de Rabbi Johanan. Mais un jour qu’ils discutaient d’un point de droit rabbinique, Rabbi Johanan fut si en colère que Resh Lakish tomba malade et mourut. Johanan en fut très affecté et on lui attribua un nouveau disciple qui ne faisait qu’accepter docilement son enseignement. Rabbi Johanan s’écria: " Où es-tu Resh Lakish, toi qui à chaque argument me présentait au moins 24 objections?" Il se lamenta encore et encore jusqu’à en perdre la raison et mourir. | |
TC0139 | TE013186 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 25, pp.18-19 du texte hébreu | Nahum Hamadi, également surnommé Nahum-ich-Gamzu, avait l’habitude de dire " ceci est pour le mieux" chaque fois qu’il lui arrivait quelque chose en bien ou en mal. Les juifs ayant à envoyer leurs redevances à l’empereur, il fut choisi pour cette mission, car des miracles se produisaient toujours en sa présence. Pendant la nuit, il fut dévalisé et les brigands remplirent la cassette de terre (poussière ?). Lorsqu’il se présenta devant l’empereur, celui-ci crut que les juifs se moquaient de lui et ordonna de les mettre à mort, mais alors apparut le prophète Elie sous l’apparence d’un conseiller et suggéra qu’il s’agissait peut-être de la terre miraculeuse d’Abraham, qui se changeait en flèches quand on la lançait contre les ennemis. L’empereur l’essaya dans un siège qui durait depuis déjà trois ans, et il obtint la victoire. Nahum fut couvert de présents et d’honneurs. Rencontrant les brigands, il leur raconta les vertus de leur terre; ceux-ci détruisirent leur maison de fond en comble et en apportèrent à l’empereur une grande quantité de terre (poussière ?) mais rien n'arriva et ils furent exécutés. |
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TC0139 | TE016633 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 254 p.169 du texte hébreu | Rabbi Shimon ben Lakish était un brigand avant de se repentir et de devenir un sage connu pour sa piété et son amour de l'étude. Après sa mort, il alla au Paradis. Mais les deux brigands qui autrefois l'accompagnaient et qui ne s'étaient pas repentis, arrivèrent en Enfer. Voyant Rabbi Shimon, ils se révoltèrent contre ce qui leur semblait injuste. Dieu leur dit que Shimon s'était lui repenti. Les deux brigands demandèrent alors à se repentir à leur tour, mais Dieu leur dit que ce n'était plus possible une fois morts. | |
TC0142 | TE018704 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 30 | Richwin, le cellérier à Heisterbach, fut une fois surpris par des brigands non loin de Cologne. L'un d'eux s’apprêta à réquisitionner son cheval, mais entendit un terrible coup de tonnerre. Terrifié par ce signe, le brigand changea d'avis et laissa Richwin partir. | |
TC0142 | TE018886 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 58 | Un jour, un chef de brigands enleva un moine cistercien, en espérant lui extorquer de l'argent. En route, le moine commença à questionner le brigand sur sa vie et finit par le persuader de jeûner un jour par semaine en l’honneur de la Vierge Marie et de ne rien faire de mal ce jour-là. Le brigand choisit le samedi, et le respecta toujours. Un samedi, il fut capturé, car il avait renoncé à se battre, puis fut décapité et enterré hors de la ville. Une nuit, les gardes virent des chandelles brûler sur sa tombe. Puis cinq matrones apparurent, exhumèrent le corps et le portèrent sur un brancard jusqu'à la porte de la ville. La plus belle d'entre elles – la Vierge Marie – ordonna aux gardes de dire à l’évêque que 'son chapelain' devait être enseveli dans l'église, ce que l’évêque fit, en honorant le brigand comme un martyr. |
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TC0142 | TE019042 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 53 | Un serviteur de l'archidiacre de Liège quitta son poste et se joignit à des brigands. Il se disait évêque et absolvait les péchés de ses compagnons. Pour le punir, Dieu lui envoya deux chiens qui le dévorèrent. |
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TC0142 | TE019044 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 55 | À Cologne, trois brigands furent condamnés à la roue. L'un d'eux, encore vivant, raconta aux écoliers qu'il avait vu une multitude de corbeaux à la mort de son voisin. Ce dernier expira sans prononcer aucun mot de repentir. | |
TC0142 | TE017886 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 6 | Hildebrand, un paysan, a tué un compagnon et caché son forfait. Condamné au supplice de la roue, il refuse, par désespoir, de se confesser. Le prêtre, nommé Bertolphe, lui demande alors de lui apparaître après la mort et annoncer son sort. Comme promis, Hildebrand lui apparaît pour lui annoncer sa damnation éternelle et le menacer de l'enfer car il exerce son ministère sans avoir été ordonné prêtre. Celui-ci, terrifié, se fait moine. L'abbé de monastère aperçoit sa science et son éloquence, et demande en vain au pape Innocent III son ordination. Peu de temps après, la main de Bertolphe pourrit et il meurt, puni en cette vie, pour, comme l'on peut espérer, ne pas subir la punition éternelle. |
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TC0142 | TE017882 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 2 | Le neveu cistercien d'un évêque devint apostat et bandit. Blessé mortellement dans un combat il confessa ses péchés, mais le prêtre, terrifié, ne savait quelle pénitence lui donner. Le mourant se choisit alors, avec une grande contrition de cœur, deux mille ans de purgatoire comme pénitence. L’évêque averti de sa mort, fit dire durant deux années consécutives des messes pour son salut ; le défunt lui apparut et lui annonca qu’il est sauvé. |
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TC0155 | TE016161 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 33 | Un brigand repenti est sauvé. En ayant écouté cette histoire, un ermite indigné quitte le désert, revient dans le monde et meurt dans le péché. | |
TC0155 | TE016130 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 6 | Un chevalier-brigand a une dévotion particulière pour la Vierge Marie. Un jour, il saisit un vénérable vieillard pour le rançonner. Le vieillard demande la permission de prêcher devant les compagnons du chevalier. La permission reçue, le vieillard remarque qu’un des serviteurs du chevalier est absent et demande au chevalier de le faire venir. Quand on amène le serviteur tremblant, il s’avère être un démon. Conjuré par le vieillard, le démon avoue qu'il aurait tué le chevalier la veille si celui-ci n'avait pas prié la Vierge Marie. Le chevalier se repent. |
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TC0157 | TE017505 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 166, p. 232, l. 17 – p. 234, l. 4 | Le neveu de Pierre Damien [Damien] rapporte cette histoire, qu’il a entendue de témoins dignes de confiance. Un Normand voyageait avec sur lui un certain nombre de pièces d’or. Mais il craignait pour sa sécurité, à cause des brigands. Un samedi après-midi qu’il hésitait à se mettre en route, le diable lui apparut sous l’habit d’un voyageur. Ils firent un marché : pour dix pièces d’or byzantines, ce voyageur lui servirait de guide. Le diable lui dit de se reposer d’abord avec son bagage, et qu’il viendrait le chercher dans la nuit. Mais dans la nuit, il le réveilla en fait déjà à destination, dans sa région natale. L’homme s’en aperçut et prit peur. Le diable lui donna rendez-vous le jeudi suivant pour être payé. L’homme s’en fut voir un prêtre qui l’aspergea d’eau bénite et lui conseilla de ne pas donner simplement ce qu’il devait au diable, mais de le lui jeter à la tête. C’est ce que fit le Normand – mais le diable lui reprocha d’être venu armé, dit qu’il n’osait pas s’approcher, et disparut. L’homme collecta donc les pièces restées à terre. Comme il retournait prendre conseil auprès du prêtre, celui-ci lui reprocha d’avoir repris les pièces. Mais puisqu’il l’avait fait, il lui conseilla de s’en servir pour faire construire un pont qui serait fort utile dans les environs. L’homme entreprit cela, mais chaque nuit, le diable défaisait ce que les artisans avaient construit durant le jour. Mais laissons les exemples de ce genre... Cet homme avait paru armé et dangereux au diable; c’est ainsi qu’il faut se parer de la parole divine. |
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TC0158 | TE016846 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 372 | L'archer qui tue cinq cents brigands.– L'excellent archer San-jo tue quatre-cent-quatre-vingt-dix-neuf brigands; puis il dit à sa femme de se dépouiller de ses vêtements et profite de l'instant de distraction que la vue de cette femme nue cause au cinq centième brigand pour le percer de sa dernière flèche. | |
TC0158 | TE017020 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 478 | La femme et l'homme débauchés.– Une femme suspend son enfant dans un puits pour se livrer au plaisir avec un homme; elle cause ainsi la mort de son enfant. Un homme tue sa mère qui veut l'empêcher de sortir la nuit pour aller se livrer à la débauche; il fait horreur à la courtisane chez laquelle il se rend; à son retour il est mis à mort par des brigands et tombe dans les enfers. |
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TC0158 | TE016953 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 417 | Le fils impie.– Un fils frappe sa mère, des brigands lui coupent un bras. | |
TC0158 | TE016759 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 309 | Celui qui prétendit faussement que son cheval était mort.– Un homme part en guerre sur un cheval noir pour combattre des brigands, mais, saisi de frayeur, il se barbouille le visage de sang et se couche parmi les morts. Son cheval ayant été volé, il coupe la queue d'un cheval blanc et, la lutte étant terminée, il veut rentrer chez lui où il prétend que son cheval est mort et qu'il n'a rapporté que sa queue. Un assistant lui dit : « Votre cheval était noir; comment se fait-il que cette queue soit blanche ?» |
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TC0158 | TE016773 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 322 | Le père qui prend les pendeloques des oreilles de son fils.– Un père, voyageant avec son fils, rencontre des brigands; craignant que ceux-ci ne prennent les pendeloques d'or attachées aux oreilles de son fils, il tire ces oreilles avec ses mains; comme elles ne cèdent pas, il coupe la tête de son fils, et les brigands étant partis, il veut la remettre sur les épaules du décapité. |
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TC0158 | TE016940 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 410 [A] | Le grand homme fort qui convertit une bande de brigands.– Un homme fort triomphe de cinq cents brigands et fonde une ville; les citoyens, par reconnaissance, lui accordent le droit de jambage; ce droit finit cependant par soulever la conscience populaire; une femme se met nue et urine en public en déclarant qu'elle n'y voit aucun mal puisque tous les habitants de la ville ne sont pas véritablement des hommes; cet incident déchaîne l'indignation de la foule qui fait périr l'homme fort en incendiant sa maison. L'homme fort renaît sous la forme d'un démon anthropophage auquel les gens de la ville doivent livrer une personne par jour; le sort étant venu à tomber sur le fils d'un notable, ce dernier intercède auprès du Buddha; le démon de la région déserte Atavikâ (K'ouang-ye) est converti, et de sa propre main (cheou), il place dans le bol du Buddha l'enfant qu'il devait dévorer; de là vient le nom de K'ouang-ye-cheou (en pâli Hatthâlavaka) qui fut donné à cet enfant. Dans une existence antérieure le démon avait été déjà converti par un homme qui, ayant tous ses membres et même sa tête, pris dans le corps du démon avait déclaré que son énergie n'était point abattue (cf. n° 89). |
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TC0158 | TE016545 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 115 | Les trois brahmanes qui s'entretuent pour la possession d'un monceau d’or.– Trois hommes s'entretuent pour la possession d'un monceau d'or; le Buddha avait eu raison de comparer ces pièces d'or à des brigands. | |
TC0158 | TE016784 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 333 | Celui qui, attaqué par des brigands, perdit son manteau.– Deux hommes sont attaqués par des brigands; l'un se réfugie dans les herbes; l'autre, dépouillé de son manteau, offre aux brigands de le leur racheter avec une pièce d'or, laquelle est cousue a l'intérieur du manteau, et il ajoute que son compagnon est un excellent essayeur d'or, s'ils veulent s'assurer que la pièce est en or. Ce sot perdit donc à la fois son manteau, sa pièce d'or et son compagnon. | |
TC0160 | TE017405 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°90 | Un ermite, réfugié dans un bois, reçoit un voleur qui se confesse mais qui refuse de faire pénitence de jeûne ou d'abstinence. L'ermite lui demande alors de s'agenouiller et de réciter le Notre Père dès qu'il verra une croix. Après avoir quitté l'ermite, le voleur croise les amis d'un homme qu'il avait tué. Il fuit et se retrouve devant une croix.Aussitôt il s'agenouille et récite le Notre Père mais les hommes le rattrapent et le tuent. L'ermite voit alors apparaître des anges qui transportent l'âme du voleur et le traite en martyre. L'ermite se sent alors coupable, quitte son ermitage pour rejoindre le monde : en chemin, il tombe et meurt. Son âme est emportée par le diable en enfer. |
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