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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: urine | urine | Urin | orina | urina
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0002 | TE001754 | Adolfus Viennensis | Doligamus : 2 | Une nuit, une femme, prend l’excuse de se lever du fait de la maladie de la vessie; elle prend un torchon mouillé et un vase de nuit. Elle rejoint son amant. Durant l’acte, elle serre le torchon pour que le mari puisse entendre l’eau couler. Elle laisse l’amant, retourne se coucher et dit être guérie. Le mari s’en réjouit. | |
TC0030 | TE005370 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 47 | Un chien se soulage sur du jonc. Il s’y pique. Il va aboyer plus loin. Le jonc se réjouit de voir le chien s’éloigner. | |
TC0033 | TE005984 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 131 | APPARITION D’UN AMANT A SA MAITRESSE. Une femme faisait une grande pénitence. Alors qu’elle était mariée, elle avait été convertie ainsi. Elle commettait l’adultère, quand son amant mourut subitement, dans son péché. Elle se lamentait beaucoup à son sujet et voulait savoir ce qu’il en était de lui. Alors qu’elle était couchée seule dans son lit, lui apparut son amant défunt, brûlant comme du fer incandescent. Il émit un jet d’urine brûlante comme du métal en fusion, qui parut consumer la terre et y pénétrer profondément. Terrifiée, elle se convertit et se chargea d’une telle pénitence que cela en était admirable. | |
TC0035 | TE006490 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4v, n° 9 | Le fils d’une veuve qui ne veut pas cesser d’uriner dans le cimetière, est assigné par les âmes des morts à comparaître devant elles pour répondre de son méfait. Sa mère l’y accompagne avec un prêtre et de l’eau bénite, mais des esprits malins l’enlèvent à leur vue. |
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TC0131 | TE008104 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 587, 1-16 | UNE CURE D'AMAIGRISSEMENT. 1/ Un médecin passa un contrat pour faire maigrir un chevalier. 2/ Quand il eut vu son urine, il fit la grimace en disant: "Je regrette bien d’avoir passé ce contrat avec vous, parce selon votre tempérament, vous n'avez plus qu’un an à vivre." 3/ Là-dessus il s’en alla et le chevalier se mit à pleurer sur ses péchés et sur les souffrances de Notre-Seigneur pieusement et souvent. 4/ Au bout de l’année revint le médecin. Le chevalier lui dit: 5/ "Ah, sire, les médecins se trompent quelquefois: vous aviez dit que je ne pourrais plus vivre qu’un an! 6/ - Je ne voudrais pas n'avoir pas menti, dit le médecin. Mais je n'ai dit cela que pour vous faire maigrir." En effet on ne grossit que si on ne pense pas trop. 7/ Un homme peut être prédisposé à grossir; mais si souvent il se demandait d’où il vient, où il est, où il ira et ce que Dieu a fait pour lui avant sa naissance, il ne ferait pas beaucoup de graisse. 8/ Un homme gras ne pense pas beaucoup. Non pas qu’il ne puisse se montrer intelligent quand il parle, quand il dirige des travaux, quand il donne un conseil, quand il argumente; 9/ mais il ne pourra pas grossir en faisant pénitence ou autres oeuvres qui ont trait au salut de son âme; 10/car jeûner, vivre sobrement, user d’une nourriture pauvre, tout cela ne fait pas grossir et est utile au salut de l’âme. 11/ Certains disent que leur tempérament les porte à grossir. 12/ Qu'ils fassent donc comme les sages cultivateurs qui mettent leur fumier dans les terres maigres et non pas dans les terres grasses où le blé verserait. 13/ De même ceux qui sont gras de par leur nature doivent vivre sobrement et ils ne seront pas plus gras que les autres, car personne ne deviendrait trop gras s’il avait peu à manger. 14/ Deux choses pénibles rendent les gens maigres et secs: faire pénitence et vivre sobrement. 15/ Vivre dans le plaisir et naturellement grossir, voilà ce qui mène certains en enfer. 16/ Rien n'est si bon que vivre sobrement et pour l’amour de Dieu supporter pauvretés, maladies, souffrances et épreuves sans récriminer. | |
TC0131 | TE008547 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 416, 1-6 | SAINT LOUIS ET LE CLERC QUI VIDA SON URINAL. 1/ Le bon saint Louis allait une nuit entendre Matines aux cordeliers de Paris, escorté de deux sergents d’armes; et un clerc par erreur lui vida son urinal sur la tête. 2/ Le lendemain il convoqua le clerc et lui donna la cure de Saint-Quentin-en-Vermandois parce qu’il avait coutume de se lever à cette heure-là pour étudier. 3/ Ce clerc aurait pu vider son urinal sur d’autres qui ne l’en auraient pas aussi bien payé, 4/ car bien qu’il ne l’ait pas fait exprès, bien des gens s’en seraient indignés. 5/ Mais le bon saint Louis voulait obéir à la loi de Dieu qui nous commande de rendre le bien pour le mal, procédé qui vient à bout de toutes les inimitiés. 6/ Ils oublient cela, ceux qui refusent de pardonner pour l’amour de Dieu le mal qu’on leur a fait. |
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TC0137 | TE012508 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 46 | Le vin dans le pot de chambre. Un noble de Brescia étant malade veut mettre à l’épreuve l’habileté d’un fameux médecin en versant du vin blanc dans un pot de chambre. Le médecin ayant compris le stratagème conçu par le malade boit le vin du pot de chambre, demandant après cent livres comme payement. | |
TC0158 | TE016576 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 136 | Le bhiksu doit se soumettre aux observances.– Pour avoir manqué aux convenances en urinant debout, un çramana est blâmé. La supériorité de la religion bouddhique est prouvée par le fait qu'on ne saurait rien passer à ceux qui la représentent. | |
TC0158 | TE016940 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 410 [A] | Le grand homme fort qui convertit une bande de brigands.– Un homme fort triomphe de cinq cents brigands et fonde une ville; les citoyens, par reconnaissance, lui accordent le droit de jambage; ce droit finit cependant par soulever la conscience populaire; une femme se met nue et urine en public en déclarant qu'elle n'y voit aucun mal puisque tous les habitants de la ville ne sont pas véritablement des hommes; cet incident déchaîne l'indignation de la foule qui fait périr l'homme fort en incendiant sa maison. L'homme fort renaît sous la forme d'un démon anthropophage auquel les gens de la ville doivent livrer une personne par jour; le sort étant venu à tomber sur le fils d'un notable, ce dernier intercède auprès du Buddha; le démon de la région déserte Atavikâ (K'ouang-ye) est converti, et de sa propre main (cheou), il place dans le bol du Buddha l'enfant qu'il devait dévorer; de là vient le nom de K'ouang-ye-cheou (en pâli Hatthâlavaka) qui fut donné à cet enfant. Dans une existence antérieure le démon avait été déjà converti par un homme qui, ayant tous ses membres et même sa tête, pris dans le corps du démon avait déclaré que son énergie n'était point abattue (cf. n° 89). |
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TC0160 | TE017296 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°71 | Le fils d'une veuve a pour coutume d'uriner dans le cimetière. Une nuit où il urine, plusieurs âmes viennent à lui et lui demandent qui il est et il leur répond. Les âmes lui disent alors que les diables viendront le chercher dans sa maison. Il raconte à sa mère la scène et celle-ci prend pitié de lui. Le jour venu, la mort conduit le fils au cimetière, suivi du prêtre avec son étole et l'eau bénite. Arrivé au cimetière, le fils est emmené par de mauvais esprits en enfer. Cet exemple rappelle que l'on ne doit pas uriner dans un cimetière. | |
TC0162 | TE017781 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 38 | COMMENT UN RENARD TRANSFORMÉ EN FEMME RENCONTRE HARIMA NO YASUTAKA.– Une nuit, Yasutaka, fils d’un commandant de la garde de droite, rencontre une ravissante jeune femme qui cache son visage derrière un éventail. Il lui propose de venir chez lui, mais se demande s’il n’a pas affaire à un renard qui se transforme en femme, se souvenant des histoires entendues à ce propos dans la cité. Lui affirmant qu’il est dépouilleur de vêtements, il menace de l’égorger avec sa dague, et lui demande de lui donner ses robes. La femme envoie alors devant elle un jet d’urine d’une puanteur indescriptible. Yasutaka la lâche et elle se transforme aussitôt en renard et s’enfuit en glapissant. L’homme regrette de ne pas l’avoir tuée, et repassant plusieurs fois dans la rue, il ne l’a jamais revue. Lorsqu’on reste seul dans des lieux sauvages et sans vie, mieux vaut ne pas succomber au charme d’une jolie femme. |
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TC0162 | TE017777 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 11 | COMMENT LE ROI-DRAGON EST CAPTURÉ PAR UN TENGU.– Un dragon, vivant dans un étang, sort de l’eau et prend la forme d’un petit serpent. Un tengu, ayant l’apparence d’un milan, l’aperçoit, l’attrape entre ses serres, et s’envole. Le dragon, surpris, ne peut résister, mais sa toute- puissante énergie lui évite d’être broyé par le tengu. Ce dernier emmène le dragon dans son repaire du mont Hira, et il le jette dans une cavité où il reste coincé sans pouvoir faire un seul mouvement. Il pense mourir là, car sans eau, il ne peut s’envoler au ciel. Pendant ce temps, le tengu, espérant attraper un moine, se poste sur le mont Hiei, en face du logement des moines. Il finit par fondre sur un moine qui est sorti, et se lave les mains avec de l’eau d’une jarre, après avoir uriné. Le tengu jette le moine au même endroit que le dragon. Tous deux se racontent leurs mésaventures. Après le récit du dragon, le moine verse alors la dernière goutte d’eau de sa jarre sur le dragon, qui est tout heureux et promet au moine de le ramener dans sa demeure. Le dragon se transforme en jeune garçon, prend le moine sur son dos, fracasse les parois de la grotte, et s’élance au milieu d’un puissant orage et d’une pluie torrentielle. Le moine, malgré sa frayeur, est confiant dans la parole du dragon qui le dépose au logement des moines. Les moines stupéfaits, voient l’orage et l’obscurité disparaître et retrouve le moine disparu. Plus tard, pour se venger, le dragon bat à mort le tengu transformé en moine errant. Puis redevenu en un instant un milan aux ailes cassées, le tengu est écrasé par les passants. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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