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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: voix | voice | Stimme | voz | voce
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0162
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0162 | TE017795 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 29 | COMMENT UNE VOIX CHANTE UN VIEUX POÈME DANS LE PALAIS KYÔGOKU.– Pendant la période de floraisons des cerisiers, l’Impératrice entend dans son palais une voix majestueuse déclamer : « O cerisiers ! Comme un parfum, vos fleurs se répandent… ». Elle se demande qui peut ainsi chanter ce poème, mais ne voit personne et, effrayée, pense qu’il s’agit d’un dieu-démon. Elle prévient le grand chancelier qui lui apprend qu’il y a toujours en cet endroit quelqu’un qui chante un poème. L’Impératrice, habitée par la peur, ne s’approche plus désormais de cet endroit Les gens soupçonnent que c’est un esprit qui, chaque fois qu’il admire les cerisiers, a envie de chanter ce poème qu’il trouve merveilleux. | |
TC0162 | TE017792 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXIV, 13 | COMMENT SHIGEOKA NO KAWAHITO EST POURSUIVI PAR LE DIEU DE LA TERRE.– Après la mort de l’Empereur, le grand conseiller part avec Shigeoka no Kawahito, maître du Yin et du Yang qui est chargé de trouver un emplacement pour sa tombe. Sur le chemin du retour, Kawahito se confie au grand conseiller et lui avoue avoir commis ce jour même une grave erreur. Il ajoute que le dieu de la terre les poursuit et, secoué de frissons, se cache avec le conseiller épouvanté par cette annonce. La nuit venue, ils chassent leurs montures et avancent dans une rizière. Le devin fait asseoir le grand conseiller et le recouvre de gerbes de riz, et récite des prières à voix basse en tournant autour de lui. Puis Kawahito commence à parler à son compagnon qui se sent déjà à moitié mort. Peu de temps après, ils entendent des pas de millions d’hommes, des cris, et une voix qui n’a rien d’humain clamer avec fureur de fouiller la terre et de trouver les deux hommes. Cette voix ajoute que, même si Kawahito est un grand maître du Yin et du Yang, aussi fort que les grands maîtres de jadis, il ne lui échappera pas. Mais ils repartent bredouilles et, avant de disparaître, un homme qui semble être le maître de la bande déclare qu’ils reviendront et les chercheront de part le monde entier, le dernier jour de l’année, à minuit. Devant l’inquiétude du grand conseiller, Kawahito le rassure et lui dit qu’il lui parlera de son plan le moment venu. Le dernier jour de l’année arrive, et Kawahito va chez le grand conseiller et lui demande de le rejoindre à la nuit tombante à un carrefour d’avenues. Tous deux se rendent alors au temple de Saga, grimpent sous les combles, et Kawahito murmure des incantations magiques pendant que le conseiller récite les trois enseignements secrets. Soudain, vers minuit, un vent chaud souffle une odeur répugnante, accompagné d’un grondement terrible. Les deux hommes épouvantés attendent jusqu’au chant du coq, et rentrent chez eux. Kawahito dit au grand conseiller qu’il n’y a plus rien à craindre, et qu’ils ont pu être sauvés grâce à son propre talent. |
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TC0162 | TE017776 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 12 | COMMENT LE RÉVĒREND MOINE SANSHU DU MONT IBUKI EST ACCUEILLI PAR UN TENGU.– Le Maître d’Extase Sanshu ne fait que psalmodier le nembutsu ( invocation au Bouddha) et n’étudie pas les textes de la Loi. Une nuit, récitant devant l’autel et la statue du Bouddha, une voix lui dit de continuer à psalmodier ses prières et qu’il sera accueilli le lendemain. Le saint homme, le lendemain, s’installe, tourné vers l’ouest, avec ses disciples avec qui il récite le nembutsu. Il voit à la cime de la montagne un Bouddha apparaître dans une lumière d’or. Des Bodhisattvas jouent une musique merveilleuse et des fleurs tombent du ciel. Sanshu, entré en adoration, rampe, monte sur un socle de lotus d’or violacé tenu par le Bodhisattva Kannon et, accueilli par le Bouddha, s’en va. Les disciples commencent une prière ininterrompue pour la destinée du saint homme. Après plusieurs jours, des moines trouvent dans la montagne le Maître de la Loi Sanshu attaché, nu, aux branches d’un cryptomère. Croyant le Maître au paradis, ils se désolent et le délient, malgré les protestations de Sanshu qui dit que Bouddha viendra l’accueillir et lui a ordonné de rester ainsi. Les disciples comprennent que le saint homme, n’étant pas doué de sage réflexion, s’est laissé prendre à la machination d’un tengu (démon). Le Maître d’Extase Sanshu, atteint de folie, meurt après quelques jours. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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