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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: ville | town | Stadt | ciudad | città
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0008 | TE002597 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 33 | Un paysan pauvre n'avait pratiquement rien, à part le hoyau dont il remuait la terre. Voyant des commerçants et des bourgeois, il décida de s’enrichir. Il apprit l’art du commerce auprès d’un colporteur, et finit par devenir riche. Mais il s’affligeait des dommages presque quotidiens infligés à ses biens. Il était de plus pressuré à l’excès par ses seigneurs, les juges, les préposés aux impôts. Il se mit à songer à sa paisible vie antérieure. Différents messagers arrivèrent, annonçant que ses biens avaient subi de graves dommages. Comme saisi de démence, il sortit de la ville, regagna son ancienne demeure à la campagne. Il changea son manteau contre un hoyau, pour embrasser son humble vie d’autrefois. | |
TC0010 | TE000936 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D179, 1 | Les langues venimeuses des détracteurs seront durement tourmentées, même s’ils ont des vertus par ailleurs. Deux femmes étaient mariées à deux frères et s’aimaient comme des soeurs. Elles ne voulaient jamais se faire de mal, et quand elles étaient ensemble, n'avaient que des conversations bonnes et honnêtes. Un saint ermite qui voulait savoir quelle gloire lui serait réservée après sa mort fut averti par Dieu que ces deux femmes de la ville avaient bien plus de mérite que lui. Il s’arrangea alors pour les rencontrer, et elles lui dirent d’abord qu’elles se comportaient dans le mariage comme on doit le faire, puis Dieu leur inspira d’ajouter qu’elles ne disaient jamais une chose qui pût troubler ou offenser l’autre. | |
TC0020 | TE003682 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 157 | Fable du rat des villes et du rat des champs. L’homme doit donc quitter Babylone où le plus fort opprime le plus faible. | |
TC0020 | TE003615 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 90 | " Saltus Templarii" (le saut du Templier) est le nom d’un lieu situé entre Tyr et Acre: à cet endroit un Templier échappa aux Sarrasins en sautant d’une falaise dans la mer. | |
TC0020 | TE003611 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 86 | Durant le siège d’Ascalon, les Sarrasins capturent des Templiers et les pendent à la porte de la ville pour décourager les Croisés, mais ceux-ci, exaltés par le maître des templiers, finissent par prendre la ville deux jours plus tard. | |
TC0021 | TE004178 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 200 | Destruction de Sodome. Les fruits de la région de cette région ne sont que cendre et pourriture à l’intérieur, tout comme le fruit de la luxure. | |
TC0022 | TE004210 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 13 | Un ermite, qui avait toujours servi Dieu, se laissa sur-prendre par la paresse et commença à abréger ses hymnes et ses prières. A mesure que son ardeur diminuait, le pain que Dieu avait accoutumé de lui fournir devint de moins en moins appétissant; mais il ne prit pas garde à cet avertissement et en vint à se laisser vaincre par les assauts de la chair. Tourmenté par le désir, il se mit en route pour la cité. Toute la nuit il erra; le matin, las et épuisé par la chaleur, il se dirigea vers un petit couvent pour s’y reposer. Les frères lui firent très bon accueil, et, après avoir pourvu à tous ses besoins, ils le prièrent de leur enseigner à résister aux tentations du diable. Ce faisant, l’ermite parvint à la pleine réalisation de sa propre faiblesse et, repentant, s’en retourna dans sa caverne, où il passa les jours et les nuits à pleurer et à prier, jusqu’à ce qu’un ange vînt lui annoncer que Dieu lui avait pardonné. |
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TC0032 | TE005692 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 22 | Alexandre ne donnerait pas moins d’une ville ou de mille marcs. | |
TC0033 | TE005958 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 107 | PUANTEUR D’UN HERETIQUE BRULE. Alors qu’Etienne de Bourbon se trouvait dans la ville et qu’un hérétique abominable, dit l’Auvergnat, était brûlé loin de la cité, une puanteur se répandit subitement dans la ville sur ceux qui n’étaient pas sortis pour le brûler. | |
TC0033 | TE006262 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 399 | CESAR ET LES REBELLES. Le pécheur qui entre dans sa conscience peut dire comme Jules César aux Romains, s’en revenant du siège d’une cité rebelle: "J?ai trouvé une marmite pleine d’affreux serpents." | |
TC0033 | TE006003 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 149 | LA CONSTRUCTION SANS FIN D’UNE FORTERESSE PRES DE L’ETNA. On en voit certains dans la montagne près de l’Etna où, dit-on, se trouve le purgatoire, qui édifient une ville fortifiée au cours de la semaine. Durant la nuit du samedi elle est détruite, le lundi on reprend sa construction, et ainsi de suite. |
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TC0033 | TE006237 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 374 | UNE TAXE SUR LES DEFAUTS PHYSIQUES. Un roi donna au portier d’une ville le droit de prélever un denier pour chaque défaut constaté sur les personnes qui franchissaient la porte. Un boiteux qui refusait de payer se révéla bègue, ulcéreux, borgne, manchot et bossu. | |
TC0036 | TE006662 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 24-1 | Après sa mort, le corps de Matthieu d’Albano est lavé et habillé d’un cilice, d’une coule monacale et des vêtements sacerdotaux et pontificaux. Il est veillé et honoré par le pape Innocent II et les évêques et les cardinaux qui ont pu se déplacer afin de prier pour le salut éternel de l’âme du saint homme. La population de la riche cité marchande de Pise accoure pour baiser les mains ou les pieds de celui qui est dorénavant auprès de Dieu. La dépouille de Matthieu d’Albano est portée au tombeau le lendemain et est ensevelie dans l’église de saint-Frigdien. Pierre le Vénérable se rend à Pise sept années plus tard pour restaurer la paix, et honore la mémoire du saint homme, moine exemplaire et ami de l’auteur. |
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TC0037 | TE006719 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 37 | L’homme au crapaud. Un mauvais fils traite son père tombé dans la pauvreté comme un mendiant. A l’instigation du diable et de sa femme, il refuse de partager avec lui un chapon, qu’ils dissimulent. Le père est chassé sans ménagements. En guise de chapon il trouve un énorme crapaud qui lui saute au visage et dont il ne peut plus se libérer. | |
TC0105 | TE012962 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 28 | Deux villes d’Egypte sont en guerre : l’une est chrétienne, l’autre ignore tout de Dieu. Celle qui gagne la guerre doit accepter le régime de l’autre. Le grand chef de bataille des païens promet que les chrétiens n’auront pas la paix jusqu’à sa mort. Saint Appolones lui répond alors qu’il trouvera la mort dans cette bataille et que jamais son corps ne sera enterré. Le chef païen ne l’écoute pas et ordonne à son armée de combattre. Il meurt au cours de la bataille. Les chrétiens ramassent le corps, le dépouillent de ses armes et le recouvrent de poudre. Mais au cours de la nuit, les bêtes dévorent son corps. Au matin, les païens ne trouvent que les os. Alors, ils deviennent chrétiens, honorent Appolones et acclament Dieu. ~ Un deuxième récit figure à la suite (A, ff.105 vb-106 vb) : Deux autres villes sont en guerre car l’une a pris à l’autre ses biens. Saint Appolones se rend sur les lieux et propose un accord de paix. L’une accepte l’accord mais l’autre le refuse car elle fait confiance à un voleur redouté de tous. Saint Apppolones, voyant la guerre approchée, lui dit : « pour toi, je prierai Dieu le Père ». A ces mots, le voleur se baisse, rend ses armes et le remercie humblement. Tout le monde s’émerveille de sa conversion soudaine. Saint Appolones l’emmène dans son abbaye et devient son maître. Une nuit, ils ont une vision où ils se voient tous les deux devant Dieu, entourés d’anges. Le lendemain, ils racontent leur vision aux frères qui le couvrent de larmes. Il reste toute sa vie avec eux et à sa mort, son âme monte au ciel. ~ | |
TC0105 | TE012948 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 16 | Saint Jean raconte qu’au temps des moines d’Egypte, il y a un homme bon, qui vit seul au milieu du désert. Il mange des herbes et des racines, jeûne et veille et se donne nuit et jour au divin service. Or, un jour, il trouve sur sa table, un pain d’une blancheur merveilleuse. La paresse le gagne et au troisième jour il imagine une femme avec qui il prend du plaisir. Le pain apparaît alors sec et laid. Il est tant ému qu’il pleure et décide de quitter son ermitage afin de découvrir le monde. Il s’arrête dans une ville où il prend un repas avec deux frères qui s’émerveillent de sa condition. Les frères lui demandent une leçon mais le saint homme refuse, avouant que sa science n’a aucune valeur car il n’est pas en mesure de suivre ses règles. A ces mots, il se repent et prie Dieu en lui demandant pardon. Il pleure nuit et jour et un ange vient le réconforter. Celui-ci lui annonce qu’on lui apportera à manger, si en retour, il mène une vie de prières, en toute humilité. Le lendemain, les deux frères lui apportent de la viande. |
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TC0106 | TE015893 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 154 | UNE PROSTITUÉE REFUSE L’AMOUR EN PUBLIC. Une prostituée suit un homme. Celui-ci l’emmène sur la place publique et lui propose de s’unir à lui. Elle refuse pour ne pas le faire devant des hommes qui la verraient. L’homme ne veut pas l’emmener chez lui à cause de Dieu qui les regarderait. | |
TC0124 | TE015157 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXXI, 1 [787] | Un prêtre de Scété se rendit auprès de l’évêque d’Alexandrie. Aux frères qui lui demandaient à son retour comment était la cité, il répondit qu’il n’avait regardé que l’évêque. | |
TC0124 | TE014466 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VIII, 11 [118] | Saint Augustin évitait les cités qui pouvaient le garder comme évêque, s’estimant indigne d’accepter le gouvernement d’une église, lui qui n’était même pas digne d’y être un simple rameur. | |
TC0124 | TE014924 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 9 [568] | Aussitôt promu patriarche d’Alexandrie, saint Jean l’Aumônier ordonna à ses ministres de recenser ses « seigneurs », c'est-à- dire les pauvres de la cité. Il s’en trouva plus de sept cents, auxquels chaque jour il dispensa le nécessaire. | |
TC0124 | TE014771 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVI, 2 [416] | Un frère vit le diable emporter l’âme d’un ermite qui habitait près d’une cité et y était réputé pour sa dévotion et les bienfaits de ses mérites. | |
TC0124 | TE014428 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : V, 2 [90] | Néron mit le feu à Rome pour imiter l’incendie de Troie. Il fut le premier à persécuter le nom du Christ. | |
TC0124 | TE014929 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 14 [573] | Saint Malachie, accompagné de ses disciples, allait à pied inlassablement dans la cité et hors de la cité pour attirer ses paroissiens à l’église. | |
TC0129 | TE007340 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 234b | Saint Dominique explique qu’il préfère rester ? Carcassonne où tout le monde l’attaque, plutôt que se rendre ? Toulouse où il est honoré. | |
TC0129 | TE007294 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 67a | Un jour saint Sébastien brisa plus de trois cents idoles et baptisa le préfet d’une ville et mille quatre cents hommes de sa famille. | |
TC0129 | TE007302 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 105b | L’éloquence de saint Grépoire s’explique par ses origines nobles. | |
TC0129 | TE007328 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 195a | "A Constantinople frappé par une épidémie de peste, un enfant fut enlevé du milieu du peuple et ravi au ciel o? il apprit un cantique; revenu au sein du peuple, il entonna ce chant et fit arrêter ainsi immédiatement tous les tourments qui accablaient la ville." |
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TC0131 | TE007757 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 129, 1-6 | MIRACLE DU VIN TIRE. 1/ Une brave femme tirait du vin. 2/ Elle sortit de sa maison, sa chevillette à la main, pour adorer le saint sacrement qu’un prêtre portait. 3/ Quand elle revint à son tonneau, elle découvrit qu’il n'avait pas coulé. 4/ Dieu fit ce miracle à cause de la grande foi qu’elle avait en l’eucharistie. 5/ Car bien que tous les sacrements méritent le respect, elle est le plus respectable de tous. 6/ Ce miracle se produisit à Metz en Lorraine. |
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TC0131 | TE007782 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 154, 1-9 | DESTRUCTION DE SODOME. 1 Cinq villes furent détruites dont ce livre parle ailleurs: Sodome, Gomorrhe, Seboïm, Adamas et Segor. 2 Quatre d’entre elles furent foudroyées et Ségor fut détruite par tremblement de terre. 3 Elles furent détruites pour le péché de sodomie qui régnait chez ces gens et parce qu’ils étaient ivres de nourriture et de confort. 4 Comme Loth était dans ces villes le seul juste, les anges lui dirent de s’en aller avec ses filles 5 et de dire à sa femme de ne pas regarder derrière elle; 6 et pour y avoir regardé elle devint un bloc de sel; et au dire de certains maîtres les bêtes la rongent toute la semaine, mais le samedi elle redevient entière. 7 Le fait qu’elle soit devenue un bloc de sel signifie qu’ainsi seraient assaisonnés ceux qui auraient décidé de transgresser les commandements de Dieu. 8 Et si nous regardions bien comment en fut punie cette femme, nous nous garderions de les transgresser. 9 Car autant nous pouvons nous fier en sa miséricorde, autant devons-nous redouter sa justice. |
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TC0131 | TE009095 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 406, 1-7 | CONVERSION D'UNE PROSTITUEE. 1/ Trois prostituées étaient assises près d’un buisson pour attirer les oisifs. 2/ L’une d’entr'elles dit qu’elle voulait jeûner parce que c'était vendredi, et elle s’éloigna de ses compagnes. 3/ Un berger la suivit et elle lui demanda qui il était. 4/ Il lui répondit: "Je suis un berger qui avais perdu ma brebis et je l’ai retrouvée aujourd’hui". 5/ Aussitôt il disparut sans que la pécheresse sache ce qu’il était devenu. |
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TC0131 | TE009096 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 407, 1-10 | EXHORTATION A LA CONFESSION. 1/ Dans certaines grandes villes il n'y a qu’un prêtre. 2/ Couturiers, fourbisseurs d’épées et autres gens de métiers sont assez occupés par leur métier. 3/ Et il n'y a qu’un seul fourbisseur d’âmes pour les restaurer quand elles sont rouillées par le péché, et encore ne sont-ils pas débordés par ce travail: 4/ ce sont les prêtres qui, si nous nous confessons à eux en grand repentir, réparent la vétusté et la ruine de nos péchés. 5/ Si tous les gens étaient aussi soigneux et attentifs à chasser les défauts qu’ils découvrent dans leurs âmes qu’ils le sont dans leurs affaires temporelles, Les prêtres seraient tous usés de siéger au confessionnal. 6/ Et cependant nous n'avons aucune réparation à faire faire qui coûte moins cher. 7/ Car il faut verser des arrhes au savetier, au couturier et à d’autres métiers, mais pour la confession il n'y a pas d’arrhes; 8/ Il est vrai qu’on doit le sou de la confession, mais ce n'est pas cher et c'est très bien ainsi; 9/ Car si on devait deux sous ou trois, les pauvres auraient là une excuse possible, ils pourraient dire qu’ils se seraient volontiers confessés s’ils en avaient l’argent, alors qu’ils n'en ont pas le désir. 10/ Personne n'y peut trouver d’excuse sinon dans sa mauvaise volonté et dans celle du diable qui le mène. | |
TC0134 | TE012970 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 136a | Un homme demande à Alexandre le Grand de lui donner un denier; Alexandre lui offre une ville. L’homme dit qu’il n’est pas digne de recevoir un cadeau pareil. Alexandre répond : " Je ne te demande pas ce qu’il te convient de recevoir, mais ce qu’il me convient de donner." | |
TC0137 | TE012598 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 113 | Histoire de Michel Dacha. Michel Dacha, doge de Venise, refuse le titre de roi de Hongrie par amour de sa ville et après avoir veillé au bien de Venise, il décide de veiller au bien de son âme, abandonne le duché et entre au monastère de Saint-Georges. | |
TC0137 | TE012614 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 129 | Le banquet des voyous fait à Vicence. Certains voyous ont fait en hiver un banquet sur une place de Vincence, seulement vêtus d’une chemise, sans chaussures et tenant les pieds dans l’eau froide; les autres servaient et tenaient les mouches à distance. Les gens curieux leur donnèrent de l’argent de sorte qu’ils purent se nourrir abondamment. |
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TC0137 | TE012882 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 397 | Le philosophe Biante. Quand sa cité fut dévastée, ses concitoyens demandèrent à Biante, un des sept sages, combien de richesses on lui avait volé; il répondit qu’il avait sur lui toutes ses richesses. | |
TC0137 | TE012720 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 235 | La cité détruite par le feu. Dans une cité allemande demeurait un saint ermite à qui fut révélé que si la cité ne faisait pas pénitence et restait dans son état de péché, elle serait détruite par le feu après trente jours. Personne ne voulut le croire et la cité et son ermitage furent brûlés. |
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TC0137 | TE012521 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 59 | Le palais démontable du Grand Khan et le lait des juments blanches. Le Grand Khan possède dans la cité de Xiandu un palais démontable avec un grand parc. Le Grand Khan habite ici seulement les mois de juin, juillet et août, et le 28 août de chaque année il fait recueillir le lait de ses 10000 juments blanches parce que les astrologues lui ont dit que sa famille, les animaux et les récoltes aspergés de e lait seront protègés. |
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TC0138 | TE019743 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 600 | Le pénitence d'un élève coléreux. | |
TC0138 | TE019716 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 574 | L’hospitalité d'un citoyen sauve la moitié d'un ville. | |
TC0140 | TE013724 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXI, 1. | Un saint père est guidé par un ange à travers la cité et sur la place il voit peu de démons sous la forme de mouches tandis que dans le monastère il en voit beaucoup et s’en étonne. | |
TC0140 | TE013455 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXVI, 8. | Dans une cité, pendant une courte période, on constate six meurtres à cause du jeu. | |
TC0140 | TE013907 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLII, 3. | Quand le Christ entra dans Jérusalem, toute la cité vint l’honorer. | |
TC0140 | TE013783 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], IX, 1. | Un voleur se cache entre les cochons pour aller sans être vu voler de la farine sur la place de Sienne et une fois lui-même accuse des voleurs en montrant les cals qu’ils avaient sur leurs mains comme signe de leur activité. | |
TC0140 | TE013565 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XII, 6. | Un saint père est guidé par un ange à travers la cité : sur la place il voit peu de démons sous la forme de mouches tandis que dans le monastère il en voit beaucoup et s’en étonne. | |
TC0140 | TE013571 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XVIII, 1. | Jonas fut envoyé par Dieu pour avertir la cité de Ninive qu’elle serait détruite dans quarante jours si elle ne faisait pas pénitence pour ses péchés; ainsi tous les habitants, à la demande du roi, jeûnèrent et furent sauvés. | |
TC0140 | TE013798 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XVII, 2. | Ceux qui étaient sortis de Sienne demandent à Pietro Pietinaio quand ils pourront rentrer dans la ville. Le saint leur répond que cela va se passer quand tous auront payé pour leurs péchés; en revanche leurs ennemis seront comblés d’injustice. | |
TC0142 | TE018721 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 48 | En 1222, deux villes de Chypre furent détruites par des tremblements de terre. | |
TC0143 | TE014170 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 93 | Un ermite habitant près d’une ville feignait la sainteté à tel point que les habitants pensaient être soutenus et protégés par ses mérites. Mais quand l’ermite fut mort, ce furent des anges de Satan qui emportèrent son âme avec de grands tourments. | |
TC0148 | TE015519 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1124 | L’HUMILITÉ D’HÉRACLIUS. — L’empereur Heraclius voulait entrer en grand apparat dans Jérusalem et s’en vit interdire l’entrée. Un ange lui expliqua que le Christ y était entré sur une mule. L’empereur comprit la leçon et entra pieds nus, et en larmes. | |
TC0148 | TE015665 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1264 | LA CHUTE DU MONT GRANIER EN SAVOIE. — Il arriva, dans le comté de Savoie, qu’un clerc de l’entourage du comte, appelé Jacques Benevais [Bonivard], remarqua sur la pente d’une montagne un très riche prieuré, situé près de sa ville, appelée Chambéry, une des plus nobles places fortes du comte. Le prieur en était un homme plein de mérites qui, avec quelques compagnons, y servaient Dieu dévotement. Le clerc se mit à chercher le moyen d’en expulser les chanoines et le prieur, et d’obtenir le prieuré. Il était l’avocat et le conseiller du comte, qui avait pris parti pour Frédéric [l?empereur Frédéric II] contre le pape et l’Eglise. Le prieur s’en était remis à sa fidélité, alors qu’il se rendait aux écoles à Paris, en lui confiant la garde du prieuré, moyennant un cens annuel, pour le temps qu’il serait à Paris. Benevais se rendit à Lyon où se tenait alors la cour pontificale, et intrigua si bien auprès du pape, promettant de détacher son maître de Frédéric pour le ramener sous les ordres du pape, qu’il en obtînt le prieuré. Après l’expulsion du prieur et de ses chanoines, il s’en vint pour prendre possession du prieuré en compagnie de nombreux amis, et donna à cette occasion une grande fête. La nuit même, avant qu’il fût minuit, alors que Dieu écoutait les voix et les gémissements de ceux qui avaient été injustement expulsés, une montagne, d’une lieue de long et de large, se déplaça et tomba sur le prieuré, ensevelissant et écrasant environ seize villages et un grand nombre de paroisses avec leurs habitants, sur un espace d’environ une lieue de long et de large. Le clerc fut à l’instant écrasé ainsi que les siens et le prieuré, et ne posséda l’endroit que fort brièvement. |
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TC0155 | TE016212 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 85 | Un prince très pieux, nommé Eusèbe, consacre une ville entière à la commémoration des défunts et y fait installer des pauvres sous sa protection. Son rival, le prince Eustorgue assiège la ville. Dans une situation désespérée, une armée de défunts reconnaissants vient à l’aide d’Eusèbe: vaincu, Eustorgue se repent et fait serment de fidélité à Eusèbe. | |
TC0155 | TE016340 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 219 | Une ville est détruite à cause des péchés de ses habitants. Seule la maison du gouverneur, qui a hébergé un ange sous l’aspect d’un pauvre pèlerin, est épargnée. | |
TC0155 | TE016335 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 214 | Dans les environs de la ville d’Eugoubine (Gubbio) habite un grand loup méchant et féroce, qui dévore les animaux et s’attaque même aux gens. Un jour, un saint homme se propose d’aider les habitants de la ville terrorisés. Avec un seul disciple, il sort d’Eugoubine (Gubbio) sans porter aucune arme. Le loup arrive et se rue sur le saint, mais celui-ci fait le signe de croix. Aussitôt, le loup devient docile comme un agneau. Le saint fait la paix entre le loup et les habitants : le loup promet de ne plus jamais faire aucun mal et les gens s’engagent à le nourrir tous les jours. |
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TC0157 | TE017359 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 100, p. 107, l. 21 – p. 108, l. 5 | L’histoire sainte nous enseigne, dans le livre des Rois, que Nahash l’Ammonite attaqua Yabesh de Galaad. Les habitants de Yabesh dirent à Nahash qu’ils pouvaient s’entendre avec lui et devenir ses sujets. Nahash leur répondit que cela ne se ferait que s’il arrachait leur œil droit et portait le malheur sur Israël. Les habitants de Yabesh répondirent qu’ils envoyaient des messagers dans tout Israël. Si personne ne venait les défendre, ils se rendraient. Quand Saül entendit cela, il vint les défendre et remporta la victoire sur les Ammonites. Nahash est le diable, et Yabesh l’âme chrétienne. |
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TC0157 | TE017349 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 551, l. 17 – p. 551, l. 25 | Jonas fut envoyé par Dieu à Ninive. Dieu proclama que Ninive serait détruite quarante jours plus tard. Mais comme la ville se convertit, elle fut épargnée. Ainsi, Dieu change parfois le cours de ses décisions pour les adapter à ce que les hommes méritent ou non. | |
TC0158 | TE017032 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 490 | Origine du nom de Râjagrha .– Trois explications : 1° Râjagrha s'appelle ainsi parce qu'un roi de Magadha ayant fendu en deux son fils (aux deux visages et aux quatre bras) une râksasî réunit les deux parties de son corps et le nourrit et l'éleva; devenu homme il gouverna le Jambudvîpa et posséda le monde entier. Les habitants de la contrée donnèrent à cet endroit le nom de «Ville de la résidence des rois». 2° Un incendie ayant détruit sept fois la ville où demeurait le roi de Magadha, celui-ci vit ailleurs cinq montagnes qui formaient une muraille et établit là sa résidence. 3° Il y avait dans ce pays un roi nommé P'o-seou qui ayant déclaré qu'on pouvait tuer des êtres vivants pour les offrir en sacrifice aux devas, s'enfonça aussitôt dans la terre. Son fils chercha un autre emplacement pour s'y établir et bâtit son palais entre cinq montagnes. |
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TC0158 | TE016466 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 39 | Sûtra de Mi-lan (Maitrakanyaka), l'homme insatiable.– Mi-lan étant allé en mer avec cinq cents marchands échappe seul au naufrage; il arrive successivement dans une ville d'argent où il est reçu par quatre femmes, dans une ville d'or par huit femmes, dans une ville de cristal par seize femmes, dans une ville de vaidûrya par trente-deux femmes. Il arrive enfin dans une ville de fer où une roue brûlante se pose sur sa tête. |
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TC0158 | TE016985 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 443 | L'origine des Licchavis.– La femme du roi de Vârânasî a donné le jour à une boule de chair qui est recueillie par un ermite; un garçon et une fille en sortent; le religieux les nourrit en leur donnant à téter ses pouces. La postérité issue de ces deux enfants forme la population de Vaiçâlî. |
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TC0158 | TE016995 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 453 | Le rsi Unicorne qui porta la courtisane à califourchon.– Le fils de l'ascète et de la biche a provoqué une sécheresse qui doit durer douze ans. Pour le priver de son pouvoir magique, une courtisane se rend auprès de lui avec ses compagnes sous un déguisement d'ermites; elles abusent de sa naïveté et, lorsqu'il est séduit, la courtisane a recours à une ruse pour rentrer dans la ville à cheval sur le cou de l'ermite (cf. n° 342). |
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TC0158 | TE016940 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 410 [A] | Le grand homme fort qui convertit une bande de brigands.– Un homme fort triomphe de cinq cents brigands et fonde une ville; les citoyens, par reconnaissance, lui accordent le droit de jambage; ce droit finit cependant par soulever la conscience populaire; une femme se met nue et urine en public en déclarant qu'elle n'y voit aucun mal puisque tous les habitants de la ville ne sont pas véritablement des hommes; cet incident déchaîne l'indignation de la foule qui fait périr l'homme fort en incendiant sa maison. L'homme fort renaît sous la forme d'un démon anthropophage auquel les gens de la ville doivent livrer une personne par jour; le sort étant venu à tomber sur le fils d'un notable, ce dernier intercède auprès du Buddha; le démon de la région déserte Atavikâ (K'ouang-ye) est converti, et de sa propre main (cheou), il place dans le bol du Buddha l'enfant qu'il devait dévorer; de là vient le nom de K'ouang-ye-cheou (en pâli Hatthâlavaka) qui fut donné à cet enfant. Dans une existence antérieure le démon avait été déjà converti par un homme qui, ayant tous ses membres et même sa tête, pris dans le corps du démon avait déclaré que son énergie n'était point abattue (cf. n° 89). |
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TC0158 | TE016839 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 365 | La mort du chacal, roi des animaux.– Le chacal devenu roi des animaux veut épouser la fille du roi de Kâçî; il met le siège devant la ville; quand les lions de son armée rugissent, il a si peur, qu'il tombe de son éléphant le cœur brisé. |
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TC0158 | TE016959 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 420 [A] | Le roi Yeou-t'o-sien (Udasena).– Udasena, roi de Roruka, ayant reconnu que sa femme doit bientôt mourir, l'autorise à écouter les enseignements de la nonne Çailâ et à entrer en religion. Après sa mort, la reine devient une devî; elle vient, en cette qualité, rendre visite à son ancien époux qui se convertit à son tour et abdique la dignité royale. Son fils, Râjasena, lui succède, et fait périr son père dont il craint le retour. Comme il a des remords de son action, ses ministres cherchent à le persuader qu'il n'y a pas d'arhats, en faisant passer à ses yeux deux chats pour les véritables représentants des arhats défunts Tisya et Upatisya. Le roi, devenu tout à fait incrédule, fait recouvrir de terre le vénérable Kâtyâyana. Destruction de Roruka sous une pluie de terre. Kâtyâyana se réfugie à Pâtaliputra où il est reçu par un notable qui doit son heureuse prédestination au fait que, dans une existence antérieure où il était un chien, il a invité par ses aboiements des Pratyeka Buddhas à venir dîner. |
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TC0158 | TE016790 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 337 | Histoire de Kotikarna.– Origine de son nom; Kotikarna devient un chef de marchands; au retour, abandonné par ses compagnons il s'égare et arrive à la ville des démons affamés, puis à la ville des démons altérés; il voit dans d'autres endroits des spectacles qui lui apprennent les tourments que subissent après leur mort d'autres personnes de son pays natal; il entre en religion auprès de Mahàkâtyâyana après en avoir demandé l'autorisation à ses parents. |
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TC0158 | TE016481 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 54 | Sûtra de l'expiation de la famille des Çakyas.– Destruction de la ville des Çâkyas par le roi Virûdhaka. Dévouement inutile de Mahânâman qui obtient qu'on laisse sortir les civils et qui, en invoquant le Buddha, entre sous l'eau et périt en attachant ses cheveux à une racine d'arbre. Par la suite le roi Virûdhaka est puni de son crime. Avadâna expliquant pourquoi trois villes des Çakyas ont éprouvé chacune un sort différent. | |
TC0158 | TE016679 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 232 | Le fanatisme des brahmanes.– Le roi Keou-siun-ni (Prasenajit ?) a eu dix songes ; les brahmanes veulent en profiter pour perdre la septième fille, du roi et déclarent qu'il faut l'immoler; la jeune fille se rend auprès du Buddha et entraîne successivement avec elle les habitants des quatre parties de la ville et enfin le roi et ses officiers. Tous sont convertis et le roi reconnaît que les brahmanes l'avaient trompé. |
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TC0159 | TE017596 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un jeune ermite se rendit en ville pour la première fois, accompagné de son abbé. Troublé à la vue une femme, il demanda à son accompagnateur ce dont il s’agissait. L’abbé lui expliqua qu’il s’agissait d’une oie. De retour au monastère, le jeune moine fondit en larmes et expliqua à l’abbé vouloir revoir une oie. Ce dernier réunit les frères et regretta que ce jeune, si pur et élevé dans le désert, n’ait eu besoin que d’une simple vision pour avoir son âme corrompue par la tentation charnelle. |
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TC0159 | TE017641 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Après le siège de Syracuse, Marcellus, voulu sauver la vie d’Archimède, car il tirait de sa vie épargnée autant de gloire que pour avoir pris la ville protégée par les inventions du philosophe. Cependant, un soldat, pénétrant dans la tente d’Archimède pour la piller lui trancha la tête. Ce dernier, pour sauvegarder les diagrammes qu’il avait tracé au sol et de crainte de devoir s’arrêter dans son travail, n’avait pas révélé son nom. Une même activité garantit la vie et l’enlève. | |
TC0159 | TE017658 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Marcellus contemple la cité de Syracuse, forteresse qu’il vient de soumettre par les armes et qui est désormais en ruine. Il pleure devant ce spectacle, de telle sorte que si la ville n’a pas pu rester indemne elle est tombée entre les mains d’un homme miséricordieux. Ainsi les prélats se doivent de pleurer lorsqu’ils voient la défaite spirituelle des âmes placées sous leur responsabilité. | |
TC0161 | TE017696 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : V, 04 | COMMENT L'ERMITE UNICORNE S’EN EST ALLÉ DE LA MONTAGNE À LA VILLE DU ROI EN PORTANT UNE FILLE SUR SON DOS.– L’ermite Unicorne furieux enferme les rois-dragons responsables des intempéries dans un pot. Pour lutter contre la sécheresse qui s’est installée, les rois décident d’envoyer cinq cents belles filles dans la montagne pour charmer l’ermite. Celui-ci s’éprend de l’une d’elle. Les rois-dragons se libèrent alors et la pluie tombe pendant cinq jours. La fille restée auprès de l’ermite décide de repartir. L’ermite, attristé de son départ la guide et la porte sur son dos jusqu'à la ville. Le roi n’ose pas se moquer de cet homme saint ridicule. |
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TC0165 | TE018376 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 123, pp. 229-231 | En Islande s'élève une grande montagne, sous laquelle les habitants prétendent que l'enfer est situé, qui fait éclater le feu et les pierres liquéfiées, si grandes qu'elles font passer le célèbre volcan de Sicile pour un petit fourneau. Autrefois, une éruption a été si forte qu'elle a incendié les villes et les palais. Le feu était inextinguible, même sous l'eau ; l'éruption a rendu une zone fertile inhabitée et a fait disparaître une ville noble et peuplée. Il n'y a pas de plus grande merveille, et cela montre efficacement de quelle manière les âmes damnées seront torturées éternellement dans le feu. |
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TC0165 | TE018369 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 116, pp. 218-219 | Lors d'un repas de Pâques, le roi Edmond a une vision des sept dormants d'Éphèse dans le ciel. Il les voit s'orienter vers la gauche, après deux siècles à droite, signe d'un malheur à venir. La vision le fait sourire et un comte, un abbé et un prêtre lui demandent de la raconter. A Constantinople, l'empereur vérifie la véracité de la vision et communique le résultat à l'évêque d’Éphèse. C'est alors que débutent une série d'invasions de villes chrétiennes au Moyen-Orient, confirmant ainsi la prophétie. |
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