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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: paresse | laziness | Faulheit | pereza | pigrizia
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001583 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 19 | Antoine est invité à prier et à travailler pour vaincre l’acédie. | |
TC0007 | TE002617 | anon. | Le Mesnagier de Paris : 17 | Une femme qui a oublié de se réveiller dit à sa mère inquiète qu’elle a pondu un oeuf. La mère répand la nouvelle : l’oeuf devient un panier d’oeufs ! | |
TC0011 | TE002984 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 71b | Les sept effusions du sang du Christ (circoncision, sueur, tête, coeur, flagellation, perforation des mains et des pieds) ont effacé les sept péchés mortels (luxure, gourmandise, orgueil, colère, envie, avarice, paresse). |
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TC0020 | TE003652 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 127 | La guenon trouve la noix amère parce qu’elle s’arrête à la coquille et ne parvient donc pas jusqu’au fruit. De même, les sots ne voient que l’amertume des labeurs et ne parviennent jamais à la douceur des récompences. | |
TC0020 | TE003651 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 126 | Ce monde est en proie au feu des vices. Les pécheurs endurcis ne sentent pas la morsure du loup infernal, comme l’âne qui est si paresseux et endurci qu’il semble ne pas sentir que le loup le dévore jusqu’aux poumons. | |
TC0020 | TE003729 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 204 | Un serviteur paresseux trouve des excuses pour ne pas travailler. | |
TC0022 | TE004210 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 13 | Un ermite, qui avait toujours servi Dieu, se laissa sur-prendre par la paresse et commença à abréger ses hymnes et ses prières. A mesure que son ardeur diminuait, le pain que Dieu avait accoutumé de lui fournir devint de moins en moins appétissant; mais il ne prit pas garde à cet avertissement et en vint à se laisser vaincre par les assauts de la chair. Tourmenté par le désir, il se mit en route pour la cité. Toute la nuit il erra; le matin, las et épuisé par la chaleur, il se dirigea vers un petit couvent pour s’y reposer. Les frères lui firent très bon accueil, et, après avoir pourvu à tous ses besoins, ils le prièrent de leur enseigner à résister aux tentations du diable. Ce faisant, l’ermite parvint à la pleine réalisation de sa propre faiblesse et, repentant, s’en retourna dans sa caverne, où il passa les jours et les nuits à pleurer et à prier, jusqu’à ce qu’un ange vînt lui annoncer que Dieu lui avait pardonné. |
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TC0030 | TE005356 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 35 | L’âne est jaloux du porc que l’on gave, à l’aproche de la saint Martin. Il feint d’être malade. On le nourrit alors comme le porc. Voyant qu’on tue le porc et craignant de subir le même sort, l’âne reprend le travail interrompu. | |
TC0030 | TE005373 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 50 | Le singe rejette la noix encore verte, sans goûter sa moelle savoureuse. | |
TC0034 | TE006467 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 97 | La femme de saint Edouard, roi de Dacie, a coutume de filer et coudre pour distribuer des vêtements aux pauvres. | |
TC0105 | TE012948 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 16 | Saint Jean raconte qu’au temps des moines d’Egypte, il y a un homme bon, qui vit seul au milieu du désert. Il mange des herbes et des racines, jeûne et veille et se donne nuit et jour au divin service. Or, un jour, il trouve sur sa table, un pain d’une blancheur merveilleuse. La paresse le gagne et au troisième jour il imagine une femme avec qui il prend du plaisir. Le pain apparaît alors sec et laid. Il est tant ému qu’il pleure et décide de quitter son ermitage afin de découvrir le monde. Il s’arrête dans une ville où il prend un repas avec deux frères qui s’émerveillent de sa condition. Les frères lui demandent une leçon mais le saint homme refuse, avouant que sa science n’a aucune valeur car il n’est pas en mesure de suivre ses règles. A ces mots, il se repent et prie Dieu en lui demandant pardon. Il pleure nuit et jour et un ange vient le réconforter. Celui-ci lui annonce qu’on lui apportera à manger, si en retour, il mène une vie de prières, en toute humilité. Le lendemain, les deux frères lui apportent de la viande. |
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TC0124 | TE015286 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 92 [898] | Roger, sous-prieur avait raconté qu’un des moines de l’abbaye de Grandselve, Bernard, qui montrait peu d’empressement pour le travail manuel et somnolait à l’office, fut guéri de ses défauts après avoir vu une foule de démons hurlants fondre sur lui. | |
TC0124 | TE015127 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXV, 9 [757] | Un moine qui devait rendre compte à l’économe de son travail quotidien s’arrangea pour que les autres n’en fassent pas plus que lui, afin que l’on n’augmente pas le minimum exigé. Les nouveaux étaient plus difficiles à convaincre et il les poussa à quitter le monastère. Il fit mine de vouloir s’enfuir avec l’un d’eux et lui fixa rendez-vous à l’extérieur, mais lui-même demeura au monastère. | |
TC0130 | TE007575 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 457-467 | Une femme dit à deux jeunes gens qui veulent l’épouser qu’elle prendra pour époux le plus paresseux des deux. Chacun raconte une histoire pour prouver sa paresse. Ils sont tous deux éconduits. | |
TC0131 | TE009108 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 598, 1-22 | LES BONS ASPECTS DES PECHES CAPITAUX. 1/ On va démontrer ici qu’il y a un bon orgueil, une bonne envie, une bonne colère, une bonne paresse, une bonne avarice, une bonne gloutonnie. 2/ Le bon orgueilleux se dit: "Je suis créé à l’image de la Trinité, je suis fils du grand roi du ciel. Dieu compte sur moi pour compléter le nombre des anges. 3/ Et je m'abaisserais jusqu’à me mettre au service du diable en faisant ce qu’il me commande? 4/ Non, mais! Il n'en est pas question. Qu'il retourne dans son ordure, lui et ses oeuvres puantes!" Voilà ce que pense le bon orgueilleux. 5/ Cet autre regarde agir les bons chrétiens (comme fit le brave brigand de l’exemple précédent) et se dit: "J'ai été créé pour être sauvé aussi bien que celui-là. Qu'aurai-je gagné si je vais en enfer et lui en paradis? 7/ Je vous jure que si je peux il n'ira pas au ciel sans moi. J'ai le droit de désirer mon salut autant que lui. 8/ Le bien qu’il fait à son profit, je le ferai aussi pour moi, car Dieu m'a créé pour être sauvé comme lui. 9/ S’il aime Dieu, lui, je dois aussi l’aimer, moi." Dès lors celui qui pense ainsi est un bon envieux. 10/ Cet autre est plein de bonne colère si en lui-même il regrette d’avoir par ses péchés transgressé les commandements de Notre-Seigneur qui pour les effacer a voulu être crucifié dans la honte. 11/ De plus, en voyant certains de ses frères refuser de connaître et d’aimer Dieu, si pour leurs péchés et pour les siens propres il répand souvent des larmes amères,il se montre bon irascible, celui qui réagit ainsi. 12/ Cet autre est plein de bonne paresse si, en mesurant toute la peine et le danger où l’on se met en péchant, il pense en lui-même: 13/ "Si je pèche, je sais que mon péché déplaît à Dieu: je lui déclare la guerre, je m'inscris dans le livre des damnés, 14/ je me dirige vers l’enfer, je deviens serviteur du diable, je perds mon honneur au ciel et sur terre, en même temps qu’à moi-même je fais honte à mon ange gardien en péchant devant lui. 15/ Et si je veux sortir de l’état de péché, il faudra que je me confesse et que j'en subisse la honte; et il me faudra en faire la pénitence, ici-bas et en purgatoire. 16/ Celui donc qui renonce au péché pour s’éviter tous ces ennuis, il est rempli d’une bonne paresse. 17/ Cet autre est plein de bonne avarice, qui ne sait se contenter d’aucun bien ni pénitence ni aumônes qu’il puisse faire, ni de larmes qu’il pleure, ni de messes qu’il entende, ni d’indulgences qu’il gagne; 18/ car il lui semble toujours, quand il a fait tout ce qu’il pouvait, qu’il a fait peu et que tous les autres font plus de bien que lui pour l’amour de Dieu. Celui-ci est plein de bonne avarice. 19/ Cet autre est plein de bonne gloutonnie, s’il flaire et suit la piste de Dieu,s’il ne s’intéresse à rien d’autre que Dieu, 20/ à l’exemple de sainte Marie-Madeleine qui ne regarda pas la beauté de l’ange qu’elle vit au sépulcre, car elle ne cherchait que celui qui lui avait donné cette beauté. 21/ Elle ressemblait (comme nous devrions le faire) le bon chien de chasse qui laisse et néglige toutes les bêtes qu’il voit pour s’occuper de celle à qui il s’est d’abord attaqué. 22/ De même nous devons tous suivre la piste de Dieu jusqu’à ce que nous menions à terme notre chasse. Nous serons alors pleins de bonne gloutonnie. |
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TC0131 | TE008247 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 085, 1-6 | LE BERGER PARESSEUX. 1/ Le berger paresseux indique le chemin avec sa tête à ceux qui le lui demande, faute d’énergie pour ôter ses mains de ses poches. 2/ Jésus-Christ était cloué à la croix et, lui qui est le vrai berger, il pencha la tête à droite pour nous indiquer le chemin du ciel par vraie humilité, 3/ comme s’il voulait nous dire qu’il avait les mains embarrassées, car elles l’étaient physiquement, au vrai sens du mot. 4/ Il voulut incliner la tête à droite en montrant qu’il voulait faire la paix avec nous, bien que la guerre ait été commencée par nous. 5/ Les renards et pas mal d’autres bêtes ont sur terre leur demeure où ils se reposent. 6/ Et Jésus, vrai Dieu et vrai homme n'avait rien pour reposer sa tête sur la croix. |
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TC0131 | TE008255 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 104, 1-5 | LA VUE DU SANG EXCITE L’ELEPHANT. 1/ L’éléphant est une bête paresseuse et ne veut rien faire au combat avant d’avoir vu couler le sang. 2/ Et quand il voit du sang ou du vin rouge répandu, il déploie sa force au combat. 3/ Nous sommes lents à bien faire, mais nous ne devons pas être plus paresseux que l’éléphant. 4/ Nous devons avec plus de raison que lui nous consacrer à bien faire sans lambiner 5/ nous qui savons que Jésus notre Dieu et notre maître a si généreusement répandu son sang pour notre amour. | |
TC0138 | TE014103 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 26 | «Aide-toi, le ciel t’aidera », leçon au cocher tombé dans la boue. |
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TC0138 | TE014102 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 25 | L’héritage confié au fils le plus paresseux. |
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TC0138 | TE014100 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 23 | Le fils découragé devant la vigne pleine de mauvaises herbes. |
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TC0138 | TE014104 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 28 | Le monastère des goliards où chacune des neuf chambres représente un vice. |
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TC0138 | TE014106 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 30 | La paresse comparée à un petit feu qui mène au grand feu de la damnation. | |
TC0138 | TE014200 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 32 | Le serviteur paresseux (Maimundus) |
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TC0138 | TE014199 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 27 | Un ange conseille à un ermite de fuir la paresse. | |
TC0143 | TE014180 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 103, col. A | Alors qu’était célébrée la messe, un prieur cistercien quitta sa stalle pour s’adresser aux frères. Au même moment, il aperçut un démon horrible entrer au choeur entre sa stalle et celle de l’abbé, mais se rendant compte que le passage au ch?ur du prieur était bloqué, le démon entra dans le ch?ur des novices. Là, il se joignit à un novice âgé qui était toujours très bavard et paresseux pour chanter les psaumes. |
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TC0146 | TE014269 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXVII Exemplum de Maimundo servo | Un jeune homme demande à un vieil homme de lui raconter des anecdotes sur Maimundo, domestique jaloux, paresseux, idiot et bavard. Le vieil homme raconte que Maimundo était particulièrement paresseux, c'est pourquoi quand son maître lui demandait, par exemple, de fermer la porte, il la laissait ouverte alléguant comme excuse que le lendemain le maître aurait voulu qu’il l’ouvre de nouveau. Après quelques courtes anecdotes sur sa paresse légendaire, suit un récit sur la loquacité excessive du domestique : Maimundo raconte à son maître qui revenait du tribunal que sa petite chienne est morte. Quand le maître lui demande la cause du décès de l’animal, Maimundo évoque une série d’accidents qui étaient arrivés dans sa maison, dont la mort de la bête n’est que le dernier, et le moins tragique, des événements. En effet, il raconte que le mulet, effrayé par la chute mortelle du fils du maître du grenier, avait écrasé la petite chienne; puis sa femme, à cause de la douleur excessive, avait perdu la vie; ensuite, la domestique pour veiller sur le corps de la femme, avait oublié une bougie sur son lit, générant ainsi un terrible incendie qui avait reduit tout ce qui se trouvait dans la maison, et la maison elle-même, en cendre. Maimundo explique ensuite qu’il a échappé à la mort car, voyant la servante morte, il s’était enfui. Le récit se termine par le dialogue entre le maître et un ami qui essaie de le consoler. |
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TC0159 | TE017580 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un roi souhaitait organiser sa succession. Il demanda qu’on appelle ses trois fils et déclara vouloir que le plus fainéant d’entre eux hérite du royaume. Le premier déclara que celui-ci devrait lui revenir car, installé devant la cheminée, il était si fainéant qu’il laissait ses jambes étendues brûler. Le second se déclara tout aussi compétent puisque, quand bien même une corde lui serrerait le cou, il ne la couperait pas avant d’être pendu, même s’il avait une épée dans la main droite. Le troisième, enfin, assura être le plus méritant pour régner après son père. Il se dit si fainéant qu’allongé sur son lit, il laissait l’eau de ses yeux couler, du côté droit comme du côté gauche, sans jamais bouger ou arranger sa literie. Le roi choisit alors le troisième pour lui succéder, le qualifiant d’authentiquement fainéant. En effet, le premier appréciait trop la compagnie d’une foule démoniaque, préférant se brûler au feu du pêché plutôt que de s’en éloigner. Le second, après avoir constaté être attaché par les cordes de ses pêchés, ne fait rien pour s’en extraire en utilisant une épée comme l’épée de sa langue, au moyen de la confession. Le troisième, enfin, avec les larmes coulant de ses deux yeux, du côté droit comme du côté gauche, entend les enseignements tant des joies du Paradis que des tourments de l’Enfer. Grâce à sa fainéantise, il ne souhaite se tourner ni du côté droit, avec l’amour et les récompenses, ni du côté gauche, avec les pêchés, la peur et les tourments. |
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TC0159 | TE017578 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | L’abba Achille, interrogé par un frère sur ce qu’il fallait faire quand la paresse nous étreint, répondit qu’il fallait se concentrer sur les questions spirituelles. Une fois les récompenses espérées et les punitions redoutées envisagées, c’est avec diligence qu’on aborde ces questions, débarrassé de toute paresse, quand bien même sa cellule grouille de vers. | |
TC0159 | TE017579 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Hélinand de Froidmont rapporte que l’évêque Philippe de Beauvais avait été l’hôte de sa communauté et qu’il semblait frappé par la paresse. Refusant de se lever après prime, Hélinand vint le réveiller en récitant un psaume. Furieux, Philippe de Beauvais le rejeta violemment et lui demanda de reprendre ses poux. Hélinand lui répondit qu’il avait déjà tué ses propres parasites et nota qu’il y en avait deux types : ceux des pauvres que les pauvres tuent et ceux des riches qui tuent les riches. |
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TC0159 | TE017644 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Le philosophe Solon, sur son lit de mort s’était entouré d’amis qui philosophaient. Mourant, il redressa la tête et dit qu’il pouvait quitter la terre comme un homme heureux car il avait appris de leurs débats. Il faut toujours laisser rougir de honte les étudiants paresseux lorsqu’ils apprennent que même un mourant n’a pas cessé de prêter attention à ses études. | |
TC0165 | TE018203 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 9, p. 33 | Un moine a une vision où l'on prépare des vêtements précieux à l'infirmerie de Clairvaux. À sa grande surprise, une voix lui explique qu'ils sont destinés à l'âme d'un moine cistercien qui se prépare au mariage. Mais comme l'âme est beaucoup moins belle que sa condition, elle aura besoin de ces beaux vêtements pour plaire à son nouveau mari. À ce moment, un moine est mort qui, bien que plein de bonne volonté, était paresseux et avait donc bien besoin que ses frères prient pour lui. |
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TC0165 | TE018433 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 1, pp. 301-303 | Comme à son habitude, saint Bernard, va parler aux novices qu, à cette époque, sont plus d'une centaine. Après avoir discuté de diverses choses, il dit avoir eu à maintes reprises des visions, éveillé comme endormi, dans lesquelles les âmes des moines, des convers et des novices, lorsqu'elles quittent cette vallée de larmes, vont directement au ciel, sans rencontrer d'obstacles. Bernard ajoute ensuite quelque chose d'encore plus beau à entendre. Un jour, alors qu'il assiste à la messe, l'eau que le prêtre doit utiliser pour se laver les mains est épuisée. Comme il est obligé d'aller en chercher, l'Eucharistie dure plus longtemps qu'elle ne le devrait. À ce moment, un frère, qui vient de décéder, lui apparaît et lui dit que si les moines savaient combien d'amis et d'alliés ils ont au ciel, ils feraient tout pour ne pas les offenser, car ils feront tous un jour partie de la même assemblée. Un frère paresseux s'adresse au défunt et lui demande si lui aussi pourra être sauvé. Le défunt répond que oui, qu'il est certain que tous seront sauvés, puis il disparaît pour retourner au ciel d'où il est venu. Non seulement les moines de cette époque et de ce monastère, mais aussi tous les membres de l'ordre seront sauvés. De nombreux moines entendent ces paroles de saint Bernard, dont Jean, prieur du monastère, qui affirme que ces mots l'ont aidé à persévérer. D'autres disent qu'il a aussi raconté ses visions au chapitre. Il est néanmoins certain que ceux qui sont peu fervents dans leur vie religieuse devront passer du temps au purgatoire et obtiendront moins de gloire que les autres. |
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TC0165 | TE018294 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44m, p. 97. | Un jour, saint Bernard, monté sur un âne pour des raisons de santé, rend visite à ses moines qui travaillent dans les champs. L'un d'eux a une crise d'épilepsie juste devant lui. Bernard prie et obtient que le moine, dès lors, ressente toujours à l'avance l'arrivée de la crise, mais ne demande pas qu'il soit complètement guéri (ce qu'il aurait pu faire), au vu des défauts du moine et de son besoin d'être toujours poussé et corrigé. |
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TC0165 | TE018325 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 73, p. 149 | Roger, abbé du monastère de Grandselve, parle à Ponce du moine Bernard, son voisin de chœur qui, bien que jeune et vigoureux, est paresseux et négligent. Un jour, alors que le chef de chœur le réprimande plus fortement que d'habitude, Bernard se lève et part dans le dortoir. Lorsqu'il entre dans les latrines, il voit un grand groupe de démons crier et hurler pour l'attraper et il s'évanouit de peur ; il est emmené à l'infirmerie. A partir de ce jour, il change d'attitude. Un novice du monastère entend lui aussi les cris des démons. |
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