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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: guérison | recovery | Genesung | curación | guarigione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001553 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 68 | A Haspres, un hérétique se fait passer pour fou. Il est enfermé dans l’église Saint-Anchaire pour guérir de sa possession en compagnie d’un clerc possédé. Ce dernier réussit à se détacher, brûle l’hérétique et guérit aussitôt. |
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TC0001 | TE001510 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 8 | Un chevalier, Guillaume d’Asca, devient très malade; une nuit, la Vierge Marie lui apparaît et le guérit miraculeusement. Il entre dans l’ordre des chevaliers teutoniques. Quatre mois après, il meurt à Tolède. Au même moment, il apparaît en Brabant à un ami et lui montre les raisons de ses peines en purgatoire. |
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TC0001 | TE001507 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 4 | Marie annonce à un dominicain malade la visite du diable sous l’apparence d’un frère et lui apprend la prière destinée à le neutraliser. De plus, elle le guérit et il peut à nouveau prêcher. |
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TC0001 | TE001502 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 51, 12 | En 1226, à Nivelles, dans l’église Sainte Gertrude les béguines sont guéries du feu sacré. Une vierge non béguine se voit refuser la guérison par sainte Gertrude. | |
TC0001 | TE001297 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 4 | Un moine malade prie sur la tombe d’Alexandre, le frère de Mathilde. Celui-ci apparaît au malade avec deux couronnes, l’une sur la tête, l’autre dans les mains. Il lui annonce sa guérison prochaine. |
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TC0001 | TE001246 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 43 | A Rome, un convers possédé coupe la gorge à Jourdain de Saxe maître général de l’ordre dominicain, alors qu’il devait prêcher devant le pape Honorius III. Il guérit miraculeusement grâce à l’eau des ablutions contenue dans le calice. |
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TC0001 | TE001230 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 20 | Un jeune homme se voit refuser la main d’une jeune fille. Celle-ci tombe malade et est très proche de la mort. Elle apparaît en bonne santé au jeune homme qui découvre alors que le cadavre veillé par le père est un double diabolique. | |
TC0001 | TE001187 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 11, 3 | Un chanoine régulier très dévot est persécuté par des prélats. Il prie saint Maurice. Et lorsqu’il tombe malade le chant des anges parvient à le consoler et à le guérir. |
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TC0003 | TE001632 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 52(3) | Saint Pierre demande à Dieu de rendre sa fille Pétronille malade afin de soustraire son âme aux dangers de la beauté. | |
TC0003 | TE001630 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 52(1) | Guéri au tombeau de saint Thomas de Canterbury, un infirme demande à redevenir paralytique. | |
TC0003 | TE001605 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 34(1) | Une veuve maudit ses propres fils. Ils viennent sur le tombeau de saint Etienne où ils sont libérés de cette malédiction. |
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TC0008 | TE002598 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 34 | Deux compagnons, unis par une grande amitié, avaient tout en commun. Mais l’un était actif, intelligent et vif, alors que l’autre était borné, mou et apathique. Le premier tomba gravement malade : les deux amis marchaient vers le dénuement... Ils se mirent à souhaiter que l’apathique tombât malade, en place du meilleur. Ce qui arriva. Bientôt, ils furent malades tour à tour. Mais ils demandèrent que le partenaire engourdi fût continuellement malade, pour une meilleure administration des biens. Ce qui leur fut accordé par la Bonté d’en haut. La miséricorde de Dieu accorda ensuite qu’ils furent sains tous les deux. | |
TC0009 | TE002636 | Paulus, Monembasiae episcopus | Récits édifiants [Wortley, 1987] : 14 | Marthe, abbesse à Monembasie, souffrant d’une hémorragie, donne sa tunique à un moine (en fait Jean L’Evangéliste) et est guérie. Elle a aussi la vision de la Vierge. | |
TC0010 | TE000871 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 106, 1 | Le sang du Christ lave les hommes de leur péché dans le baptême. Frappé de la lèpre à la suite des persécutions qu’il menait à l’encontre de l’Église et des clercs, Constantin reçoit des sages le conseil de se baigner dans le sang chaud de petits enfants. Alors que l’on s’apprête à sacrifier trente mille enfants devant son palais, l’empereur, vaincu par la douleur de leurs mères, renonce à son projet. La nuit même, saint Pierre et saint Paul lui apparaissent, et ils lui disent de faire appeler le pape Sylvestre qui le guérira. Après s’être enquis de l’apparence des apôtres dans la vision, le pape le baptise. Constantin est aussitôt guéri de la lèpre et il est fait bon chrétien, par la vertu du baptême. |
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TC0011 | TE003047 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 102a-103b | Le Christ est présenté comme un médecin qui soigne le genre humain malade de la goinfrerie, d’un refroidissement et d’une corruption du sang et des humeurs. Seuls le jeûne, la prière, l’aumône et les larmes de la contrition sont des remèdes valables. L’appétit, la force, le bon teint et l’agilité sont autant de signes de la guérison. |
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TC0011 | TE002910 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 34a (2) | Le centurion Longin retrouve la vue au Calvaire une fois appliquée sur ses yeux une goutte de sang du Christ. | |
TC0011 | TE003188 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 209b | Le centurion Longin retrouve la vue au Calvaire une fois appliquée sur ses yeux une goutte de sang du Christ. | |
TC0011 | TE003113 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 145b (1) | Longin est guéri de ses problèmes de vue par le sang du Christ, véritable collyre. | |
TC0011 | TE003048 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 104a-105a | Tobie, aveuglé par la fiente d’un oiseau, est guérie par le fiel d’un poisson. | |
TC0020 | TE003637 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 112 | Un aveugle et un paralysé sont guéris par saint Martin contre leur volonté. |
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TC0020 | TE003744 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 219 | Un chevalier frappe un bourgeois parisien qui blasphémait en traversant un pont. En jugement devant le roi, il plaide qu’il a voulut venger l’honneur de Dieu insulté; il est libéré avec les honneurs. | |
TC0020 | TE003630 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 105 | Un ermite malade soignait les malades qui venaient à lui, mais ne priait jamais pour sa propre guérison. | |
TC0020 | TE003779 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 254 | Deux boiteux, qui s’étaient rendus au tombeau d’un saint et déçus de ne pas avoir été guéris, perturbent l’office dans l’église; un prêtre leur propose alors de brûler le plus handicapé d’entre eux afin de soigner les autres avec ses cendres : ils s’enfuient sans l’aide de béquilles. |
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TC0021 | TE004005 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 78 | Un mendiant qui souffrait de la goutte en est guéri quand il reçoit le baptême. | |
TC0021 | TE004004 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 77 | Une dame est guérie d’un cancer du sein quand une baptisée lui fait un signe de croix sur le sein. | |
TC0021 | TE004006 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 79 | Un paralytique affligé d’une enflure des parties est totalement guéri par le baptême. | |
TC0021 | TE004001 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 74 | Un jardinier autrefois généreux en aumônes décide, à l’instigation du diable, de faire des économies. Une fois malade, il dépense toutes ses économies. Après avoir fait pénitence, il est guéri par un ange. | |
TC0021 | TE004090 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 159 | Un ermite tend l’autre joue à une possédée : le diable s’enfuit. | |
TC0024 | TE004389 | : 1, 18 | Un frère-convers de Clairmarais souffrait d'une fistule. Il savait que saint Quirin était célèbre pour guérir cette maladie et voulait faire un pèlerinage à Neuss, près de Cologne, où le saint était particulièrement vénéré. L'abbé s'y opposa, car les pèlerinages étaient défendus par la Règle. Le frère-convers partit toutefois sans permission et récupéra la santé. A son retour, l'abbé refusa de l'accepter à cause de sa désobéissance et menaça même de ne plus vénérer saint Quirin comme un vrai martyre de Dieu, au moins qu'il ne rétablisse le convers dans son état originel. Dans son humilité, le saint fit revenir la maladie. L'abbé loua Dieu et accepta le convers dans l'abbaye. |
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TC0024 | TE004380 | : 1, 9 | Henri, l’abbé de Heisterbach, visita, une fois, sa parente gravement malade de la diphtérie. Il toucha sa gorge avec ses doigts, qui avait touché ce même jour le Corps du Seigneur, et lui promit la guérison. La nuit, la femme eut un rêve: une personne religieuse la toucha de la même manière que l’abbé et lui dit : Réveille-toi, tu es guérie. La femme, en effet, se rétablit rapidement. | ||
TC0024 | TE004381 | : 1, 10 | Un chevalier dément entendit, dans un rêve, une voix disant : Si tu confesses tes péchés à Conrad, l’abbé de Bebenhausen, écoutes une messe et communies dans cette abbaye, tu seras guéri. Le chevalier le fit et se rétablit rapidement. Pour remercier les moines, ils fit des dons importants à l'abbaye. |
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TC0027 | TE004879 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 100, chapitre 5 | Discussion entre Razi et un lettré sans science. Razi a vu un jour un de ceux qui étalent leur érudition dans l’école d’un de nos shaykhs à Bagdad. Ce shaykh possédait, outre de la philosophie, une bonne dose de connaissances en grammaire, en langue et en poésie. Notre homme lui tenait tête et citait des vers, tout en faisant le fier, en le prenant de haut, avec une arrogance exagérée. Il louait avec emphase les gens de son art, en rejetant les autres. Le shaykh, devant tout cela, le supportait, car il savait l’ignorance et la vanité de l’autre, et souriait à Razi jusqu’au moment où l’autre dit: «Ceci, par Allah, c'est de la science, et le reste est du vent ! » Le shaykh lui dit alors : « Mon jeune ami, c'est là la science de qui n'a pas de science, et ce dont se réjouit qui n'a pas d’intellect » Puis il se tourna vers Razi et lui dit: « Interroge notre jeune homme sur quelque chose parmi les principes des sciences nécessaires, car il est de ceux qui sont d’opinion que quiconque est expert en langue peut répondre à tout ce qu’on lui demande. » Razi dit donc: « Dis moi : les sciences sont elles nécessaires ou conventionnelles ? » Et Razi ne compléta pas la division, à dessein. Il se hâta de dire : «Toutes les sciences sont conventionnelles. » En effet, il avait entendu nos compagnons reprocher à cette engeance que leur science était conventionnelle, et il aurait aimé les accuser de quelque chose d’analogue à ce qu’ils l’avaient accusé d’ignorer, dans un domaine où ils lui sont inférieurs. Razi dit donc: «Celui qui sait qu’il y aura une éclipse de lune la nuit du tant ou du tant, qu’absorber de la scammonée » libère l’intestin, et que la litharge enlève l’acidité du vinaigre quand on l’y jette en poudre, la science qu’il a de ces faits est elle exacte du fait d’une convention entre les hommes à ce sujet ? » Il répondit : « Non. » Razi dit donc : « Alors, d’où sait on cela ? » Et il n'avait pas la compétence qui lui aurait permis de distinguer de quelle thèse je le déboutais. Il dit alors : « Moi, je dis que toutes les sciences sont nécessaires. » Il pensait et estimait que cela le préparerait à ranger la grammaire parmi les sciences nécessaires. Razi dit donc: « Dis moi, celui qui sait que le nom au vocatif à l’état absolu est vocalisé en « u », alors que celui qui est le premier élément d’un rapport d’annexion l’est en "a" sait il une chose nécessaire et naturelle, ou une chose conventionnelle, sur laquelle se sont mis d’accord certains hommes, à la différence de certains autres ? » Il bredouilla des arguments par lesquels il voulait établir que la chose était nécessaire, et qu’il avait entendu exposer par son professeur. En suite de quoi, Razi se mit à lui faire voir que son raisonnement se contredisait et s’effondrait. Sans parler de la honte, de l’embarras extrême et du chagrin qui le saisissaient. Le shaykh se mit à rire et lui dit : «Mon jeune ami, goûte la saveur de la science qui est véritablement une science ! » ~ Si Razi a mentionné cette histoire, c'est uniquement pour qu’elle soit aussi au nombre des avertissements et des appels à ce qui est meilleur, puisqu’il n’a pas d’autre but que cela dans ce livre. |
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TC0028 | TE005041 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 30 § 9, p. 573 | Un mauvais juge, qui avait cependant l’habitude de prier la Vierge, fut averti par elle à trois reprises de sa mort prochaine; il put alors se confesser à l’archevêque de Narbonne avant de mourir. |
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TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0029 | TE005207 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : C. Le dit des III. Pommes, p. 26-38 | Préambule (v. 1 8). ~ Un père, âgé et malade, a promis de faire un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. Son fils, encore très jeune, propose de le remplacer, ce qu’il accepte avec reconnaissance (v. 9-25). Départ de l’enfant et conseils du père qui lui donne trois pommes avec lesquelles il devra mettre à l’épreuve ses compagnons de route (v. 26-64). Première rencontre le pèlerin échoue, et l’enfant se sépare de lui (v. 65-95) même résultat pour le second (v. 96- 98). La troisième fois, l’enfant réussit à trouver un ami fidèle (v. 99-124). Ils arrivent dans une ville; le pèlerin, qui ne veut pas descendre dans la même auberge que l’enfant, en trouve une autre où il s’installe (v. 125-44). Pendant la nuit, l’enfant est volé et assassiné parla femme de l’aubergiste et un complice (v. 145- 61). Le matin, quand l’ami vient chercher son compagnon, on lui répond qu’il est déjà parti (v. 162-68). Il a des soupçons et va trouver le juge avec qui il cherche dans toute la maison et finit par trouver le corps; les coupables sont arrêtés (v. 169-96). A l’instigation d’une voix céleste, le pèlerin part pour Saint Jacques portant sur son dos l’enfant mort; celui ci ressuscite dans la chapelle et invite son ami à l’accompagner dans son pays (v. 197-228). Le père de l’enfant le reçoit fort bien et fait faire deux hanaps identiques dont il leur fait cadeau (v. 229-36). L’ami fidèle retourne dans sa famille; quelque temps après, il est atteint par la lèpre, et sa femme le chasse impitoyablement de la maison (v. 237-45). Le lépreux arrive à l’endroit où habite son compagnon; celui ci le reconnaît à cause du hanap, qu’il a apporté avec lui, et lui fait bon accueil malgré l’opposition de son épouse (v. 246- 76). Une nuit, une voix annonce au lépreux qu’il pourra être guéri si son ami consent à sacrifier ses enfants afin qu’il soit lavé de leur sang (v. 277-80). Le lendemain, l’ami vient trouver le malade et lui demande s’il ne peut rien faire pour qu’il soit guéri. Le lépreux lui raconte en pleurant le message de la voix (v. 281-96). Après avoir envoyé sa femme à l’église, l’ami tranche la gorge à ses enfants : le malade est guéri, et les deux compagnons remercient Dieu (v. 297-312). La femme, revenue de la messe, trouve les enfants sains et saufs (v. 313-20). Ce jour-là le père avait invité des amis à dîner; à l’heure fixée, on ne le trouve point; quelqu’un, en compagnie de l’un des enfants, va le chercher à l’église. Joie du chevalier quand il se rend compte du miracle (v. 321-32). ~ Conclusion (v. 333-34). Prière (v. 335-36) |
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TC0031 | TE005527 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 B | Naaman respectait tellement le lieu où le Dieu qui l’avait guéri était honoré qu’il en ramena de la terre chez lui. | |
TC0033 | TE006112 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 251 | UN DOMINICAIN SE DEFINIT COMME UN RAMASSEUR D’HERBES. Un dominicain répondit de la meilleure façon à un chevalier qui désirait savoir qui il était, car l’Ordre en était à ses débuts et les vêtements que portaient ses membres n’étaient pas encore connus. Il dit qu’il était un pauvre ramasseur d’herbes et de racines. Le chevalier lui demanda de quelle terre il était. D’une terre corrompue dont les toutes les sources étaient fétides et corrompues. Le chevalier lui demanda de s’expliquer. Il dit qu’il était le seigneur de la terre dont il avait parlé. Un roi lui avait donné sa fille comme épouse à condition de la conserver sans souillure. Comme elle pénétrait sur sa terre, elle fut atteinte de la lèpre. Craignant d’être poursuivi par le père, il parcourait le monde cherchant racines, herbes et fruits pour la guérir. | |
TC0033 | TE006155 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 294 | LE SERVITEUR DEMANDANT LA SANTE A SON MAITRE. Un grand prince demanda à son vieux serviteur gravement malade de quoi il avait besoin. Le malade lui répondit qu’il voulait être délivré de son mal. Le prince lui répondit que cela seul Dieu pouvait le faire. Le serviteur s’engagea à servir Dieu éternellement s’il guérissait. Ce qu’il fit. | |
TC0033 | TE005927 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 76 | L’HUILE INFERNALE. Le diable sous l’apparence d’une grande dame, donna une boîte à des pèlerins, disant qu’elle contenait un onguent précieux destiné au tombeau de saint Nicolas. Celui-ci apparut et conseilla de jeter cette huile infernale à la mer: les eaux s’enflammèrent. |
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TC0034 | TE006462 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 221 | A Capharnaüm, Jésus propose à un centurion de guérir son fils mais l’homme, bien qu’il soit puissant, s’estime indigne de recevoir le Christ chez lui. Le fils de Dieu, en admiration devant cette foi, guérit le fils. | |
TC0035 | TE006506 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 6, n° 24 | Un chevalier, après avoir demandé à un saint homme de le guérir par ses prières, prie pour que sa maladie continue, parce qu’elle le maintient dans l’humilité. | |
TC0035 | TE006504 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5v n° 22 | Une jeune fille possédée par le démon frappe un saint homme d’un soufflet. Celui-ci tend l’autre joue, et la jeune fille est guérie sur le champ. | |
TC0035 | TE006493 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4v, n° 12 | Un hérétique discutant de la foi devient muet et ne retrouve l’usage de la parole qu’après avoir reconnu la vérité. | |
TC0037 | TE006706 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 24 | On raconte qu’une femme nommée Véronique, ayant beaucoup entendu parler du Christ, désirait ardemment le voir. On la conduit un jour au temple où il préchait. A sa vue elle défaille. On la reconduit chez elle. Ne pouvant se résigner à ne pas voir le Christ, elle le fait prier de lui montrer son visage. Le Sauveur prend un linge qu’il portait à son côté et y imprime son visage. La femme garde le linge comme une relique. L’empereur Tibère étant couvert de plaies, on le lui présente et l’empereur guérit miraculeusement. De même, tout chrétien en contemplant cette image peut obtenir un remède à ses maux. |
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TC0038 | TE006739 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 12 | La guérison du paralytique. | |
TC0038 | TE006761 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 34 | Une femme embrasse un homme pour le soigner d’une maladie qu’il avait attrapé à cause de son amour. | |
TC0038 | TE006752 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 25 | Un aveugle soigné par sa foi ne reconnaît pas le visage du Christ. | |
TC0106 | TE015958 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 216 | LE PRÉVÔT DEMANDANT LA SANTÉ À SON ROI. — Un roi demanda à son prévôt gravement malade ce qu’il pourrait faire pour lui. Le prévôt demanda à recouvrer la santé, mais le roi lui dit qu’il ne pouvait rien faire. Le prévôt promit alors de se mettre au service de celui qui pourrait le guérir. | |
TC0106 | TE015916 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 177 | UN RELIGIEUX SE DÉFINIT COMME UN RAMASSEUR D’HERBES. Un religieux se présente à un autre homme comme un ramasseur d’herbes venu d’une région dont toutes les sources sont souillées. Il raconte qu’un roi lui avait confié la garde de sa fille mais elle devint lépreuse une fois arrivée sur cette terre. Depuis ce jour le religieux cherche des herbes pour la guérir. | |
TC0123 | TE006932 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 5 | En Angleterre, une jeune fille pleine de piété et de charité désirait se vouer au Christ. Ses parents projetaient de la marier contre son gré lorsqu’elle tomba malade et mourut. Son corps fut placé sur un char funèbre, et jusqu’à l’inhumation, la maison fut éclairée par un rayon de lumière céleste. Voyant cela, une paralysée rampa jusqu’au lit funèbre, se glissa dessous et fut immédiatement guérie. | |
TC0123 | TE007097 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 154 | Peu après sa mort, le corps de saint Bernard étant encore exposé sur le lit funéraire, un paralysé posa la main sur le corps et frotta ses membres. Il s’appuya alors sur le lit, parvint à se lever, et se trouva entièrement guéri. | |
TC0123 | TE007041 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 133 | Un moine auvergnat, aveugle mais éloquent (de sorte que son monastère l’employait souvent pour plaider), se blessa en tombant alors qu’il allait à tâtons vers l’oratoire. Dans sa douleur, il implora de la Vierge Marie une vue suffisante pour se déplacer sans aide. Il obtint exactement ce qu’il avait demandé, ni plus ni moins : il ne vit jamais assez clairement pour pouvoir reconnaître les personnes, mais devint capable de trouver seul son chemin. | |
TC0123 | TE006956 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 24 | Un riche percepteur nommé Pierre, irrité par un pauvre qui lui demandait la charité, faute d’avoir sous la main un autre projectile, lui jeta un pain. Peu après, il tomba gravement malade, vit en songe au jugement de son âme et se rendit compte que cette aumône involontaire était sa seule bonne action. Dès lors, il fit l’aumône le plus souvent possible. Finalement il se fit vendre comme esclave par son notaire et fit donner aux pauvres le prix de la vente. Son nouveau maître, impressionné par sa vertu, lui proposa de l’affranchir, mais il refusa. Alors qu’il servait à table, il fut reconnu par d’anciens amis. Ils s’apprêtaient à se saisir de lui, mais il s’enfuit, en guérissant au passage le portier affecté de surdité. |
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TC0124 | TE014712 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 11 [361] | Saint Omer aveugle, guéri lors de la translation des reliques de saint Vaast à Arras, émit le v?u de retrouver sa cécité pour assurer son salut. | |
TC0124 | TE014883 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 7 [527] | Autrefois, un moine qui disait chaque jour les heures de la Vierge en privé tomba gravement malade et fut sauvé par celle-ci : elle l’allaita, lui parla, et le guérit en touchant de ses doigts son cou et sa gorge. |
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TC0124 | TE015179 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXVI], 3 [809] | Hugues, abbé de Bonnevaux, lorsqu’il était novice au Miroir, eut à lutter contre la tentation. Il pria et pleura, et vit sur l’autel la Vierge Marie qui lui fit voir les principales scènes de la vie de Jésus. Il s’astreignit alors à des abstinences excessives. Saint Bernard vint visiter l’abbaye et s’entretint avec lui. Il le fit conduire à l’infirmerie et donna l’ordre de ne l’astreindre à aucune règle, qu’il s’agisse des repas ou du silence, et même d’avancer pour lui l’heure des vigiles de manière à préserver son sommeil. Hugues retrouva la santé et fut élu abbé de Bonnevaux. | |
TC0124 | TE014599 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVII, 8 [251] | Un moine tombé dans le relâchement et très malade vit en extase sa mère morte qui lui rappela la résolution de sa jeunesse : « Je veux sauver mon âme. » Revenu à lui et guéri, il ne cessait de pleurer en se demandant comment il pourrait soutenir le jugement divin. | |
TC0124 | TE014838 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 7 [482] | Un jardinier distribuait aux pauvres tout son superflu. Un jour, il commença à mettre de l’argent de côté pour n’être à la charge à de personne s’il tombait malade. Sa jambe se mit à pourrir, et les médecins décidèrent de la lui couper. La nuit précédant l’opération, il se plaignit à Dieu. L’ange du Seigneur lui reprocha son épargne, mais le guérit. Au matin, le médecin le trouva au travail. |
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TC0124 | TE014757 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXII, 8 [402] | Dans un monastère cistercien, un moine rongé par des scrupules excessifs s’interrogeait sur l’efficacité d’autres ordres comme celui de la Chartreuse ou de Grandmont, ou bien de la vie de reclus ou d’ermite pour atteindre la perfection. En songe, il se vit au Jugement dernier où on lui demanda quel ordre il voulait choisir. Sa réponse le ramena à l’ordre cistercien. Il se réveilla guéri. | |
TC0124 | TE014964 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 25 [608] | Il y avait en Afrique un percepteur d’impôts (un télonier) riche et dur envers les pauvres. L’un d’eux paria un jour qu’il en obtiendrait un bienfait et se tint devant la porte de sa maison. A son arrivée, le télonier, faute de pierre, jeta au visage du pauvre une poignée de grains puisé dans le bât. Peu après, il tomba malade et se vit en songe placé entre des noirs démons et des hommes d’un blanc resplendissant, ces derniers regrettant d’avoir seulement à leur disposition le grain donné au Christ deux jours auparavant, mais dont le poids suffisait à équilibrer la balance. Les hommes en blanc conseillèrent au télonier d’augmenter la part du grain pour éviter que les démons noirs ne l’emportent. Dès son réveil, le télonier s’adonna aux oeuvres de miséricorde. Ayant rencontré un marin naufragé, il lui donna son manteau pour couvrir sa nudité. Le marin ayant vendu le manteau, le télonier crut son bienfait mal accepté. Mais, s’étant endormi, il fut consolé par la vision d’un être resplendissant portant la croix et revêtu de son manteau. Ensuite, il se fit vendre comme esclave ayant ordonné que l’argent ainsi gagné (trente pièces d’argent) fut distribué aux pauvres. Son maître voulut le libérer et le considérer comme son frère, il refusa. Puis, certains marchands étant arrivés d’Afrique, ayant reconnu Pierre le télonier, il s’enfuit non sans avoir rendu la parole et l’ouïe au portier de la maison sourd et muet depuis sa naissance. |
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TC0124 | TE015229 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 34 [858] | Prodiges et miracles de saint Bernard : tandis qu’il prêchait, sa chaise fut soulevée du sol. Alors qu’il se trouvait dans la région de Provins, par préscience divine il sut qu’un frère de Clairvaux venait de mourir. A Chantemerle il guérit une malade et à Lagny une infirme. | |
TC0129 | TE007396 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 286b | Les reliques de Jean Baptiste actuellement conservées à Gênes guérissent beaucoup de malades et agissent sur les quatre éléments : elles ont arrêté un incendie, ont calmé la tempête sur la mer et arrêté la sécheresse sur la terre (procession avec les reliques). |
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TC0129 | TE007381 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 272a | Saint Barthélemy défie le démon qui guérissait des malades et libère la fille d’un roi possédée par le diable. |
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TC0129 | TE009408 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 463a - 2 | Miracles de saint Gervais et saint Protais : ils ont été conduits au ciel et en enfer par Paul; de leur vivant, ils ont guéri un aveugle et après leur mort, ils ont guéri beaucoup de malades et converti beaucoup d’infidèles. | |
TC0129 | TE007232 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 11b | Sainte Lucie, pleine de piété filiale, obtient la guérison de sa mère. | |
TC0129 | TE007392 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 282b | "A un malade qui demandait à saint Augustin de lui imposer les mains pour le guérir d’une maladie, ce dernier refusa. En évoquant un songe qui lui avait demandé d’aller le trouver pour recouvrer la santé, Augustin accepte de prier pour lui et de lui imposer les mains ; il le guérit." |
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TC0129 | TE007295 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 67a | Le préfet Chromace a promis à saint Sébastien de briser toutes les idoles. Il en cacha une et ne put obtenir la guérison tant qu’il ne l’eut pas brisé. | |
TC0129 | TE007336 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 229a | Saint Pierre guérit la fille du prince Bojas en l’embrassant et libère le pape Alexandre emprisonné. |
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TC0129 | TE007286 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 50a | Par la vertu du baptême, le pape Sylvestre guérit l’empereur Constantin atteint de la lèpre. |
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TC0129 | TE007253 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 27b | Un homme a cinq maladies morales (tumeur de l’orgueil etc.) guéries par cinq remèdes du Christ. | |
TC0129 | TE007248 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 24a | Un homme est guéri de son oeil malade grâce à une fleur apportée par la Vierge. | |
TC0129 | TE007301 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 105a | "Le cerf, lorsqu’il se sent vieillir, boit le venin d’un serpent puis se jette dans une source pour s’y régénérer. Blessé par une flèche, il consomme une plante aromatique qui le soigne et stimule son coeur; de la même manière, sa femelle en consomme également pour l’aider à mettre bas." | |
TC0129 | TE007462 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 354b-355b | Nombreuses vertus de saint Martin : confiance dans la providence, pauvreté radicale, prière continue (de l’âge de 10 ans ? sa mort), miracles importants (résurrection des morts, conversion de païens), réception de l’esprit saint sous forme visible et guérison d’un lépreux. |
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TC0129 | TE007264 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | Les miracles de saint Etienne ont guéri les corps des fidèles. De son vivant, il a ressuscité sept morts et guéri un frère et une soeur blessés. Lors de l’invention de ses reliques, soixante-dix malades furent guéris. | |
TC0129 | TE007405 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 305b | Cosme et Damien viennent au secour d’un homme qui avait un serpent dans le corps, défendent une femme contre les démons et guérissent la jambe du gardien de leur église. | |
TC0129 | TE007410 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 327b | Le roi Clovis devient fou après avoir brisé le bras d’une statue de Denis; il recouvre la santé suite à une pénitence. | |
TC0129 | TE007404 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 305b | Les médecins Cosme et Damien soignaient tout autant le corps des riches et des pauvres gratuitement qu’ils sauvaient leurs âmes. | |
TC0129 | TE007238 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 16a-b | Saint Thomas opère de nombreuses guérisons, soit par des médicaments (comme pour le roi des indes), soit en purifiant les malades de leurs péchés. | |
TC0131 | TE007751 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 102, 1-4 | L’OISEAU APPELE CALADRIZ. 1/ Il existe une sorte d’oiseau qu’on appelle caladriz 2/ qui aspire la maladie du malade qui doit guérir et ne s’occupe pas de celui qui doit mourir. 3/ De la même façon Jésus tourna son visage vers le bon larron qui était à sa droite 4/ et non vers le mauvais qui méritait de mourir. | |
TC0131 | TE008674 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 575, 1-7 | SAINT BON REFUSE D'ETRE GUERI PAR NOTRE-DAME. 1/ Notre Dame apparut à saint Bon qui était évêque de Clermont en Auvergne 2/ pour le guérir d’une grave maladie dont il souffrait: il était couvert de phlegmons et marchait avec une canne. 3/ Elle lui dit: "Bon père, je suis venue pour vous guérir, car vous souffrez trop." 4/ Le saint évêque lui répondit: "Ma chère Dame, aussi sérieusement que j'en suis capable, je vous prie de ne pas me guérir, car mon âme pourrait en patir. 5/ Je désire souffrir pour l’amour de Dieu peine et épreuve toute ma vie, tant que le mariage de mon âme et de mon corps durera en cette vie présente. 6/ Car vouloir en cette vie le bonheur temporel, c'est mettre le char devant les boeufs, c'est vouloir moissonner au moment de semer." 7/ Telle fut la réponse du saint évêque à Notre Dame. Elle l’en aima plus que s’il avait demandé à être guéri et il en récolte maintenant la moisson éternelle. |
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TC0131 | TE008890 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 747, 1-4 | SAINT MARTIN RENVOIE UN MALADE A SAINT MAGLOIRE. 1/ Des parents amenèrent leur fils à saint Martin de Tours pour qu’il le guérisse d’une maladie qu’il avait. 2/ Saint Martin leur apparut et leur dit de conduire leur fils à saint Magloire de Léon en Bretagne, 3/ car Dieu lui avait donné le pouvoir de guérir leur enfant. Ils l’y amenèrent et il fut guéri. 4/ On voit ici le haut mérite de saint Magloire, puisque ce malade lui fut envoyé de Tours en Léon, montrant qu’il était égal en mérite à saint Martin. | |
TC0131 | TE008099 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 574, 1-4 | UN ERMITE REGRETTE DE N'ETRE PLUS MALADE. 1/ Deux ermites demandèrent à un autre des nouvelles de sa santé. 2/ Il leur répondit que cela n'allait pas fort, parce qu’il était guéri de sa maladie: 3/ il avait grand peur que son âme y ait dommage et il aurait préféré être encore malade pour augmenter ses mérites. 4/ Car notre âme tire plus de profit de la maladie que de la santé. | |
TC0131 | TE009146 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 242, 1-3 | RETOUR DE TOBIE. 1. Comme l’ange et le jeune Tobie revenaient de la cité de Raguès; 2. la femme du vieux Tobie les reconnus de loin en voyant trotter devant eux le chien qu’ils avaient emmener. 3. Alors Dieu, par son ange, rendit au vieux Tobie, avec le fiel du poison, la vue qu’il avait perdue à cause de la fiente d’une hirondelle. | |
TC0131 | TE008846 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 633, 1-12 | MARTYRE DE SAINT VINCENT. 1/ Saint Vincent fut rôti et grillé pour la foi, comme saint Laurent son cousin. 2/ Il fut mis en prison et on lui bombardait ses blessures avec des mottes de terre et des débris de poterie. 3/ Mais le doux Jésus-Christ lui apparut dans sa prison et lui guérit ses plaies. 4/ Quand ses tourmenteurs virent qu’il n'était pas mort, ils le couchèrent sur un blanc lit pour qu’il reprenne des forces 5/ jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une autre façon de le tourmenter. 6/ Mais le bon saint Vincent agit selon le nom qu’il portait: il les vainquit dans toutes leurs attaques. 7/ Tout comme le champion est vainqueur de son adversaire en le chassant hors des lices et en y demeurant, 8/ de même le bon Vincent demeura dans les lices et entre les bornes de la foi et ils en demeurèrent à l’extérieur. 9/ Ainsi il rendit son âme à Dieu par le martyre comme son vrai champion. 10/ Ses bourreaux jetèrent son corps tout nu aux ordures par mépris; mais Dieu voulut qu’un loup et un corbeau le gardent pour en écarter bêtes et oiseaux. 11/ Saint Vincent apparut à un chrétien et à une chrétienne 12/ pour leur dire de lui donner une sépulture. Ce qu’ils firent pieusement. |
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TC0131 | TE007744 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 083a, 1-9 | LONGIN AVEUGLE EST GUERI. 1/ Nous n'avons pas d’excuse de ne pas éprouver d’amour, nous autres qui avons l’avantage d’être chrétiens 2/ alors que nous savons qu’un aveugle nous a montré avec le fer d’une lance rouillée la source vive d’amour qui jaillit du coeur de Jésus. 3/ Cet aveugle qui porta ce terrible coup était chevalier et il avait peut-être vu autrefois, 4/ mais il était aveugle pour nous enseigner que les seigneurs, laïcs ou non, qui enlèvent leur subsistance aux pauvres qui ne peuvent se défendre contre eux 5/ ressemblent au chevalier aveugle qui frappa l’homme mort sur la croix, qui naturellement ne pouvait se défendre. 6/ Et tous ceux qui agissent mal envers les membres du Christ blessent Notre-Seigneur. 7/ Et bien qu’ils soient aveugles, ils peuvent retrouver la vue en restituant s’ils peuvent à ceux qu’ils ont dépouillés; 8/ et s’ils n'en ont pas les moyens, ils peuvent retrouver la vue par un vrai repentir, 9/ à l’exemple de saint Longin qui en se repentant et croyant que Notre-Seigneur Jésus-Christ était vrai Dieu et vrai homme retrouva la vue de son corps et de son âme. |
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TC0131 | TE007791 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 163, 1-9 | LE CHAMBELLAN QUI JURAIT. 1 Un chevalier donna une gifle au chambellan du roi parce qu’il avait proféré un affreux juron. 2 Le chambellan alla se plaindre au roi: "Ainsi m'a frappé un de vos chevaliers. 3 Le roi répondit:: "Connais-tu celui qui t'a frappé? - En vérité, dit le jeune homme, je ne sais pas son nom, mais je sais bien qu’il n'a qu’un oeil." 4 Le roi commanda de faire passer tous ses chevaliers par une porte et d’arrêter le coupable. 5 Quand ils furent tous passés, le jeune homme dit que son borgne n'était pas passé. 6 Le chevalier cria bien haut: "Me voilà! Je suis passé! Mais je n'ai jamais rien fait dont Dieu m'ait mieux récompensé. 7 Car pour l’avoir vengé d’un jeune homme qui lui disait des grossièretés, il m'a rendu mon oeil que j'avais perdu." 8 Quand le roi vit le miracle, il congédia son chambellan et devint l’ami du chevalier. 9 On peut penser que les vilains jurons déplaisent à Dieu, puisqu’il a voulu faire à ce sujet un si beau miracle. |
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TC0131 | TE008676 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 579, 1-5 | L’ERMITE QUI SOUFFRAIT D'UNE DENT. 1/ Un ermite avait mal à une dent et il fut trois nuits sans pouvoir dormir. 2/ Il en vint à se dire: "Je ne puis plus douter que mon Maître a beaucoup souffert pour moi puisqu’une goutte suffit à me faire tant de mal à la dent. 3/ Plaise à Dieu que je souffre autant de mes autres dents que de celle-ci puisque mon Maître a tant souffert pour moi." 4/ Il fondit alors en larmes et au milieu de ses larmes il s’endormit. Quand il s’éveilla, il était guéri. 5/ On peut dire sans hésiter que c'est la patience qui le guérit. | |
TC0131 | TE008879 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 735, 1-9 | HUMILITE DE S. FRANCOIS. 1/ Un jour s. François fut malade. Une fois guéri il se mit une corde au cou et alla au gibet. 2/ Les gens le suivirent, croyant qu’il perdait la raison. Quand tous furent assis autour de lui, il leur dit: 3/ "Bonnes gens, je vais vous dire pourquoi je suis venu ici. J'ai l’habitude de m'abstenir de viande, vous le savez tous. 4/ Pour ne pas devenir escroc et hypocrite devant Dieu, je vous annonce à tous que mes compagnons m'ont fait manger de la poule pendant ma maladie. Je ne veux pas mener une vie qui ne soit connue de tous. 5/ On voit ici que nous devons tous être meilleurs en nous-mêmes que nous ne paraissons à l’extérieur. 6/ Nous ne devons pas être honorés pour notre apparence, mais pour les moeurs et les vertus qui doivent se trouver en nous. 7/ Car ce n'est pas le costume qui doit faire honneur au maître, mais c'est au maître à faire honneur au costume. |
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TC0131 | TE008048 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 448, 1-11 | GUERISON DE L’HEMORROISSE. 1/ Une brave dame qui avait entendu prêcher Jésus dit tout bas entre ses dents: 2/ "Je suis sûre que si j'avais touché une frange de son manteau, je serais sauvée." Et en disant ces mots elle fondait en larmes." 3/ Alors Jésus dit à ses disciples: "On m'a touché." Ils répondirent: "Ce n'est pas étonnant." Car il y avait beaucoup de monde. 4/ Alors Jésus tourna son visage vers la femme et lui dit: "Va en paix, car ta foi t'a sauvée." 5/ Aussitôt elle fut guérie d’une triste maladie qu’elle avait. Cette femme blessa Jésus jusqu’au coeur. 6/ Nous pouvons dire que les pieuses prières sont comme un baume agréable pour Dieu, mais les pieuses larmes l’atteignent au coeur, comme l’atteignit cette brave femme. 7/ Car Dieu ne refuse guère ce qu’on lui demande avec de pieuses larmes, pourvu qu’on lui demande des choses profitables. 8/ C'est pourquoi le prophète disait: "Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront dans la joie." 9/ Cette brave dame fit faire à la porte de son jardin une statue de Jésus. 10/ Et toutes les herbes qui avaient poussé le long de cette statue guérissaient (et guérissent encore si on pouvait en trouver) de cette maladie dont Jésus l’avait guérie et qu’on appelle flux de sang. 11/ Certains théologiens disent qu’il s’agissait de sainte Marthe. |
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TC0131 | TE008868 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 700, 1-5 | NOTRE-DAME GUERIT UNE JAMBE AVEC UNE POMMADE. 1/ On devait couper une jambe à un malade. 2/ La nuit il pria Notre-Dame qu’en raison de sa bonté elle veuille bien l’aider dans cette épreuve. Puis il s’endormit. 3/ Notre-Dame vint pendant la nuit, accompagnée d’un ange et elle lui frotta la jambe avec un liniment qu’elle avait apporté. 4/ A son réveil il se trouva guéri et le lendemain il montra sa jambe toute saine au médecin qui venait la couper. 5/ A la suite de ce miracle, il fut toute sa vie dévot à Notre-Dame et d’autres avec lui. |
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TC0131 | TE008881 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 737, 1-9 | DEDICACE DE LA BASILIQUE DE SAINT DENIS. 1/ Longtemps après le martyre de saint Denis, un roi de France lui construisit son église à deux lieues de Paris. 2/ Il voulait la consacrer le jour de la fête de saint Mathias, celui qui prit la place de Judas. Il avait invité pour cela quantité de prélats. 3/ Mais la nuit précédente Jésus apparut à un lépreux, avec saint Denis et plusieurs autres saints évêques. Il prit le lépreux par les cheveux et lui dit: 4/ "Va dire à ceux qui veulent consacrer cette église que je l’ai déjà consacrée. - Hélas, Seigneur, personne ne me croira. 5/ - Mais si, on te croira à ce signe que voici ta maladie." 6/ Jésus lui remit sa lèpre sous la forme d’une pomme ronde et il se trouva tout à fait guéri. 7/ A la vue de ces preuves, les prélats crurent au message qu’il tenait de Dieu. 8/ Il est permis de croire qu’à cette consécration Dieu accorda à ceux qui y vont par piété et en état d’en profiter plus d’indulgences que toutes celles qu’un pape aurait pu donner. 9/ Et comme preuve de cette consécration on y garde toujours la lèpre du malade. |
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TC0131 | TE009369 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 639, 1-7 | S. MATHIAS, APOTRE. 1/ S. Mathias but du poison, mais Dieu empêcha qu’il lui nuise. 2/ Dieu guérit par lui cinquante aveugles qui avaient perdu la vue en buvant ce poison. 3/ Il fut crucifié et décapité pour la foi et rendit ainsi son âme à Dieu par le martyre. 4/ Ainsi Dieu compléta par lui le nombre de ses apôtres sur terre et au ciel: ce nombre avait été écorné par Judas qui par sa perfidie avait perdu sa place. 5/ Aussi peut-on dire que nul de perd sans qu’un autre gagne et qu’il n'y a guère de si grand malheur qui n'apporte quelqu’avantage. 6/ Quand une maison brûle, les marchands de bois et les charpentiers font leur profit à la reconstruire, et aussi ceux qui ont des maisons à louer. 7/ De même quand les gens vont en enfer le diable fait son profit: il retarde le châtiment qu’il aura après le Jugement. | |
TC0131 | TE008248 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 091, 1-6 | L’EAU DE L’OISELET. 1/ Dans l’Ancien Testament, on prenait deux petits oiseaux, on en tuait un et on faisait couler son sang dans un bassin d’eau claire. 2/ Avec ce sang on mouillait une aile de l’autre petit oiseau, qu’on laissait s’envoler: et on se servait de ce sang et de l’eau mélangés pour guérir les lépreux. 3/ L’eau claire signifiait dans la pensée de Dieu le baptême qui doit son efficacité au sang répandu sur la croix. 4/ L’oiseau qu’on libérait après avoir plongé son aile dans le sang signifie la divinité de Jésus qui ne souffrit rien dans sa Passion et qui ne peut souffrir. 5/ On en guérissait les lépreux en signifiant que l’eau du baptême tirerait son efficacité de la Passion. 6/ Car tout comme cette eau de l’oiselet guérissait de la lèpre du corps, l’eau du baptême guérirait de la lèpre des âmes encore plus parfaitement. |
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TC0131 | TE008089 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 554, 1-15 | LEGENDE DE PETRONILLE FILLE DE SAINT PIERRE. 1/ Dieu avait donné à saint Pierre le pouvoir de guérir les malades par son ombre. 2/ Mais il refusait de guérir sa fille qui souffrait jour et nuit d’une fièvre continue. 3/ Il la guérit cependant à la demande de ceux qui étaient avec lui, qui ne l’approuvaient pas. 4/ Il leur dit: "Pour que vous croyiez fermement que Dieu m'a donné le pouvoir de la guérir comme les autres, ma fille, je te commande au nom de Dieu de te lever." 5/ Aussitôt elle se trouva guérie si parfaitement qu’elle n'avait perdu ni ses couleurs, ni sa beauté, ni sa force, ni aucune qualité physique: Dieu lui avait tout rendu en la guérissant à la voix de saint Pierre. 6/ Quand le repas fut fini et les grâces rendues, saint Pierre lui demanda: "Ma fille, comment allez-vous? 7/ - Assurément, dit-elle, je me porte mieux que jamais. Je ne sens plus le moindre malaise dans mon corps. 8/ - Ma fille, dit saint Pierre, allez vous recoucher et soyez malade comme devant. 9/ En effet c'est le bon plaisir de Dieu que vous soyez malade; et c'est aussi le mien, car c'est pour votre bien." 10/ Comprenons que Dieu sait ce qu’il nous faut mieux que nous. 11/ Les médecins disent que les maladies nous viennent d’un excès de chaleur ou de froid ou de quelque incommodité. 12/ Mais quand de toute façon nous les avons, il plaît à Dieu que nous les ayons un certain temps pour l’une de ces quatre raisons: 13/ ou bien nous ne connaissions pas Dieu avant d’être malades; ou bien nous ne le craignons pas suffisamment; 14/ ou bien nous ne voulons pas nous garder de certains péchés auxquels nous sommes portés; ou bien nous refusons de faire pénitence pour les péchés que nous avons faits. 15/ C'est pour l’une de ces raisons qu’il plaît à Dieu que nous ayons parfois à souffrir, car nous pouvons en devenir meilleurs et cela ne peut nous nuire. |
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TC0131 | TE008102 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 580, 1-4 | L’ERMITE QUI TENDIT L’AUTRE JOUE. 1/ La fille d’un roi était possédée du démon; elle donna deux gifles à un saint ermite. 2/ Comme l’ermite tendait l’autre joue, le diable s’enfuit en disant: "Patience me chasse de céans." 3/ La fille du roi fut guérie par la patience du saint homme: c'est une vertu qui guérit les malades. 4/ Certains sont malades longtemps que la vertu de patience aurait guéris en peu de temps. | |
TC0131 | TE008171 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 719, 1-4 | MIRACLE DU CRUCIFIX QUI SAIGNE. 1/ Des juifs se logèrent dans une maison où avaient logé des chrétiens. 2/ Ils y trouvèrent un crucifix peint sur un mur et pour se moquer du crucifiement ils blessèrent ce crucifix avec une lance. 3/ Dieu permit qu’il en coule une pleine coupe de sang avec lequel ils guérissaient les malades. 4/ Ce miracle amena à la foi chrétienne une grande quantité de juifs, qu’un évêque de Provence baptisa. |
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TC0131 | TE009325 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 387, 1-6 | GUERISON DES DIX LEPREUX. 1/ Aux dix lépreux dont neuf étaient juifs, Jésus dit qu’ils aillent se montrer aux prêtres pour être guéris. 2/ Quand il leur dit d’aller se montrer aux prêtres, il faut entendre que nul repentir ne suffit sans la confession quand elle est possible. 3/ On peut se confesser à n'importe quel prêtre en cas de nécessité; 4/ mais hors le cas de nécessité, il n'y a pas plus sûr ni plus convenable que de se confesser à son propre curé ou à un autre avec sa permission; et avec sa permission il est bon de prendre le plus sage. 5/ L’un de ces dix lépreux vint remercier Jésus et ce n'était pas un juif. Alors Jésus lui dit: "Va t'en en paix, ta foi t'a sauvé". 6/ Que de ces dix lépreux un seul vint remercier Jésus, signifie que nous sommes si lâches que Dieu en a à peine un sur dix. C'est assez évident quand on regarde nos façons de faire. | |
TC0131 | TE009282 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 118, 1-5 | LE MALADE GUERI PAR SAINT PIERRE. 1/ Dieu par saint Pierre guérit un malade à l’entrée du temple de Jérusalem 2/ au jour de la Pentecôte après qu’il eut reçu le Saint-Esprit; et saint Jean l’Evangéliste était avec lui. 3/ En le guérissant saint Pierre lui dit: Je n'ai ni or ni argent, mais ce que j'ai je te le donne. 4/ Je te dis, au nom de Jésus-Christ le crucifié, de te lever. 5/ Et aussitôt il se leva guéri et crut désormais fermement en Notre-Seigneur Jésus-Christ. | |
TC0131 | TE008215 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 068, 1-5 | LE BON MEDECIN GOUTE AUX REMEDES. 1/ Le bon médecin boit des potions de son malade pour l’encourager à les boire. 2/ Le malade voit alors qu’il ne veut pas l’empoisonner et qu’il désire vraiment sa guérison. 3/ Le divin Jésus ne nous a jamais donné un conseil sans l’avoir pratiqué le premier, 4/ montrant ainsi qu’il ne voulait pas nous empoisonner et qu’il ne souhaitait que notre salut. 5/ Il nous le démontra bien en buvant le calice de sa Passion et de sa mort ignominieuse pour notre salut. |
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TC0131 | TE008202 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 716, 1-5 | MORT DE SAINT AUGUSTIN. 1/ Un homme vint trouver saint Augustin qui était dans sa dernière maladie et lui dit : 2/ "Mon père, je crois fermement que si vous le voulez vous me guérirez de ma maladie." 3/ Saint Augustin lui répondit comme en plaisantant : "Eh, mon ami, tu vois que je n'arrive pas à me guérir de la mienne! 4/ Mais cependant, que ta foi te vienne en aide !" Et quand il lui eut donné sa bénédiction, l’autre fut guéri. 5/ Peu de temps après, saint Augustin rendit son âme à Dieu. | |
TC0131 | TE008161 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 708, 1-10 | SAINT BERNARD ET LE MOINE APOSTAT. 1/ Saint Bernard reçut l’hospitalité chez un curé. 2/ Le lendemain quand il partit, un gamin de quinze ans qui était fils du prêtre lui indiqua le chemin par signes, car il était muet. 3/ Saint Bernard lui dit de saluer son maître. Il répondit: "Volontiers." 4/ Quand le prêtre entendit son fils parler, il rattrapa saint Bernard et lui avoua qu’il était un de ses moines. 5/ Saint Bernard fit demi-tour et le confessa; et le curé lui demanda de lui redonner l’habit religieux. Saint Bernard répondit: "Je t'emmènerai avec moi quand je reviendrai et si tu meurs je te considère comme moine." 6/ Quand saint Bernard s’en fut allé, le curé récupéra en pleurant le temps qu’il avait perdu dans le péché; et il mourut rapidement. 7/ On l’enterra dans sa chasuble de curé, le calice à la main. 8/ Quand saint Bernard revint, il le fit exhumer et il le trouva vêtu de l’habit de moine dans sa tombe. 9/ Saint Bernard déclara: "Celui-ci est moine de Clairvaux. Au Jugement je le présenterai comme moine devant la face de Dieu. Recouvrez-le." 10/ On voit ici qu’au Jugement on verra de quel état (religieux ou séculier) aura été chaque élu et chaque damné. |
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TC0131 | TE009299 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 305, 1-9 | LA FILLE DE LA CANANEENNE. 1/ La bonne Cananéenne criait après Jésus: "Seigneur, ma fille a le diable au corps". 2/ Quand elle eut crié plusieurs fois, ses disciples lui dirent: "Eh, Seigneur, écoutez cette femme". 3/ Il répondit: "Je ne suis venu que pour les brebis d’Israel en perdition. 4/ Le pain que les petits enfants doivent manger, ce n'est pas bien de le donner aux chiens". 5/ La brave dame lui répondit: " Ah, Seigneur, c'est bien vrai que ce n'est pas bien de donner aux chiens le pain des petits enfants. 6/ Mais quand un riche est à sa table, les petits chiens ramassent les miettes, ce qui leur permet de vivre". 7/ "Femme, dit Jésus, ta foi est grande: qu’il te soit fait comme tu veux". Et aussitôt sa fille fut guérie. 8/ Nous pouvons comprendre que Dieu devrait trouver une grande foi, une foi parfaite en nous qui tous devons le connaître et l’aimer, 9/ lui qui a trouvé une si grande foi en une femme étrangère. | |
TC0131 | TE008187 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 773, 1-8 | LES MENDIANTS GUERIS MALGRE EUX. 1/ Un aveugle et un paralytique étaient assis devant la cathédrale de Tours pour demander l’aumône. 2/ Ils avaient entendu dire que tous les malades étaient guéris au passage du corps de saint Martin qu’on ramenait du diocèse de Poitiers à Tours. 3/ Comme ils ne voulaient pas être guéris, l’aveugle dit au paralytique: 4/ "Vraiment, voilà ce que nous allons faire. Je n'y vois goutte, mais je te garantis que je suis costaud. 5/ Je te porterai et tu me guideras au bâton: de cette façon, nous pourrons nous en aller d’ici. 6/ Par saint Eloi, je ne souhaite pas avoir de bons yeux. - Par sainte Marie, dit le paralytique, moi non plus je ne souhaite pas avoir de bons pieds." 7/ L’aveugle emportait donc le paralytique comme il avait dit. Mais ils rencontrèrent le saint corps et furent guéris malgré eux. 8/ Dieu montra par là qu’il fait parfois une faveur à tel qui n'en sera pas reconnaissant. | |
TC0131 | TE008018 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 379, 1-5 | GUERISON DE NAAMAN. 1/ Naaman fut guéri de sa lèpre en se plongeant sept fois dans le courant du Jourdain sur le conseil du prophète Elisée, selon la volonté de Dieu. 2/ Entendons que de la même façon nous pouvons être guéris de toute la lèpre de péché par les sept sacrements de la sainte Eglise 3/ et spécialement par le saint sacrement de confession: pour nous autres chrétiens, c'est notre nettoyage. 4/ Les païens et les juifs peuvent se nettoyer de tous leurs péchés quand ils deviennent chrétiens en recevant en grande foi le saint baptême et en ne retournant plus à leurs fausses doctrines. 5/ Mais une fois baptisés, s’ils faisaient des péchés, ils seraient obligés de s’en nettoyer comme nous par le sacrement de confession. | |
TC0131 | TE007854 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 226, 1-8 | LA BICHE ENIVREE. 1 Voici une histoire du même genre: Un riche faisait boire du vin à une biche qu’il avait. 2 Quand elle en avait bu elle dansait et sautait, si bien que par ivresse elle se cassa une patte. 3 Quand elle fut guérie, on voulait lui faire boire du vin. 4 Mais jamais depuis, quelque prière qu’on lui fît, elle n'accepta de boire du vin, à cause du mal qu’elle en avait subi. 5 Nous pouvons comprendre par ces deux exemples que nous devrions nous garder soigneusement de retomber dans nos péchés 6 quand Dieu nous les a pardonnés dans le sacrement de confession. 7 Imitons ces deux bêtes qui se gardèrent si résolument de retomber dans une conduite qui leur avait amené des désagréments. 8 Cela ne nous fait pas honneur que les bêtes évitent mieux que nous ce qui leur a déjà nui. | |
TC0131 | TE008179 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 750, 1-12 | LE ROI ABGAR ET LE PORTRAIT DE JESUS. 1/ Un roi envoya une lettre à Jésus. 2/ On y lisait après le salut: "Cher seigneur, j'ai observé que les juifs vous haïssent. 3/ Je suis roi d’une petite cité, mais elle est assez grande pour vous et pour moi. Je vous invite à venir la partager avec moi." 4/ Jésus répondit qu’il le remerciait, qu’il n'irait pas pour l’instant, mais qu’il enverrait bientôt un de ses disciples lui rendre visite. 5/ Quand le roi apprit qu’il ne verrait pas Jésus, il envoya un peintre pour faire son portrait. 6/ Aussitôt Jésus donna au peintre l’empreinte de son visage sur un linge; le peintre la rapporta au roi avec joie. 7/ Quand il la vit, le roi fut si ému de dévotion qu’il fut guéri d’une grave maladie qu’il avait. 8/ Dans cette cité Jésus opéra plusieurs grands miracles par l’empreinte de sa sainte face. 9/ Des quatre "véroniques" celle-ci est la plus ancienne et la plus belle, car elle fut prise sur son visage avant sa Passion, lorsqu’il était dans sa plus grande beauté humaine. 10/ Les trois autres furent prises sur son visage pendant sa Passion, quand sainte Véronique lui essuya la figure avec son voile: 11/ le voile était plié en trois, c'est pourquoi il y eut trois images. 12/ Mais Jésus avait autant le pouvoir de les faire belles après comme avant. | |
TC0131 | TE009298 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 304, 1-6 | GUERISON DU SERVITEUR DU CENTURION. 1/ Un vaillant chevalier, qu’on appelait Centurion parce qu’il avait cent chevaliers sous ses ordres, dit à Jésus: 2/ "Seigneur, j'ai chez moi un malade que je voudrais que vous guérissiez, s’il vous plaisait; mais je ne mérite pas que vous entriez chez moi. 3/ J'ai des subordonnés qui vont et viennent selon mes ordres; de même vous n'avez qu’un mot à dire et il sera guéri". 4/ Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit: "J'ai trouvé plus de foi en cet homme qu’en tout Israel. 5/ Les nations étrangères viendront de loin pour trouver le salut et les fils d’Israel pour qui je suis venu ne veulent recevoir mes paroles." 6/ Il répondit à Centurion: "J'irai". Aussitôt le serviteur fut guéri. | |
TC0131 | TE007895 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 263, 1-7 | GIEZI PUNI POUR AVOIR VENDU LES CHOSES SAINTES. 1 Naaman vint remercier le prophète Elisée 2 parce que Dieu par sa voix l’avait guéri de sa lèpre en le faisant baigner sept fois dans l’eau du Jourdain. 3 Il voulait le combler de cadeaux, mais Elisée ne voulut rien accepter. 4 Et Giézi son disciple lui courut après pour lui dire que son maître avait réfléchi et qu’il avait vraiment besoin d’un secours. 5 Naaman fut heureux de lui laisser un cadeau important. 6 Et Giézi en recevant ce cadeau reçut en même temps la lèpre dont l’autre avait été guéri, 7 parce qu’il avait accepté ce don sans la permission du prophète. | |
TC0131 | TE007852 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 224, 1-5 | LA LIONNE RECONNAISSANTE. 1 Une lionne apporta ses lionceaux devant un ermite parce qu’ils étaient aveugles. 2 Ils virent clair aussitôt que l’ermite leur eut donné sa bénédiction et la mère les remporta toute heureuse. 3 Elle vint rapporter à l’ermite les peaux des bêtes qu’elle mangeait, 4 pour le remercier (autant que Dieu lui permettait de comprendre) d’avoir donné la vue à ses lionceaux. Le saint homme les mit devant son lit. 5 Nous avons bien des raisons d’aimer Dieu qui a fait pour l’amour de nous tout ce qu’il a fait, quand une bête fait du bien à celui qui lui fait du bien. | |
TC0131 | TE008550 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 421, 1-7 | LE CHIEN SE GUERIT AVEC SA LANGUE. 1/ Le chien n'a jamais de si grave blessure qu’il ne puisse la guérir du moment qu’il peut y mettre sa langue. 2/De même nous ne saurions avoir de si grave péché que nous ne puissions le guérir avec notre langue dans la confession, 3/ à condition de ne pas imiter le chien qui remange la nourriture qu’il a vomie: 4/ celui qui refait le péché qu’il vient de confesser, il agit comme le chien. 5/ Celui qui ne se confesse pas totalement sans rien omettre, il se lave comme le pourceau, qui en revient plus sale qu’il n'y est allé. 6/ En effet celui qui porte vingt péchés à confesse et en retient un, il en rapporte vingt-et-un car il a menti là où il aurait dû dire la vérité: c'est là le vingt-et-unième péché qu’il en rapporte. 7/ Dieu ne nous pardonne pas une partie de nos péchés: il nous pardonne tout ou rien. | |
TC0131 | TE008140 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 676, 1-20 | LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE. 1/ Saint Christophe, considérant sa taille, sa force et sa beauté, pensa qu’il s’efforcerait de se mettre au service du plus puissant roi du monde. 2/ Aussi il se mit au service d’un puissant roi qui tremblait chaque fois qu’il entendait parler du diable. 3/ Saint Christophe lui demanda si le diable était plus puissant que lui. Le roi répondit oui. 4/ Saint Christophe lui dit qu’il voulait passer à son service et il quitta la cour. 5/ Il rencontra dans la campagne un personnage qui lui dit qu’il était le diable. "C'est vous que je cherchais," dit saint Christophe. 6/ Le diable le fit passer par un chemin plein d’épines à cause d’un calvaire qui était sur la route. 7/ "Pourquoi me faire passer par cette mauvaise sente et avoir quitté la bonne route? 8/ - Vois-tu cet arbre-là? dit le diable. - Oui, bien sûr. - Je t'avoue que je ne puis passer trop près de lui parce que sur un arbre semblable fut crucifié le Dieu de toues les créatures." 9/ Saint Christophe reprit: "Est-il donc plus puissant que vous? - En vérité, dit le diable, je n'ai que le pouvoir qu’il veut bien me donner. 10/ - C'est à son service que je veux être," déclara saint Christophe. Et le diable le quitta. 11/ Saint Christophe alla demander à un ermite comment il pourrait trouver Dieu. 12/ L’ermite lui enseigna la foi et le baptisa. Il le chargea de faire passer une rivière aux gens pour faire pénitence pour l’amour de Dieu. 13/ Il fit même passer Notre-Seigneur sous l’aspect d’un enfant, qui lui demanda qui il avait fait passer. 14/ Il répondit: "Je ne sais, mais je n'ai jamais porté rien d’aussi lourd." Notre-Seigneur lui répondit: "C'est que tu as porté le monde entier." 15/ Il lui fit planter en terre son bâton, qui devint aussitôt vert et feuillu. Saint Christophe crut alors que c'était vraiment Notre-Seigneur. 16/ Il s’en alla prêcher la foi chrétienne. Un roi lui fit subir beaucoup de souffrances. 17/ Il fit tirer des flèches contre lui et elles s’arrêtaient en l’air sans l’atteindre. 18/ Une flèche s’en revint frapper l’oeil du roi. Saint Christophe lui dit: "Quand je serai mort, frotte ton oeil avec un peu de mon sang et il sera guéri." Il le fit et fut guéri. 19/ Saint Christophe eut la tête coupée et rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 20/ Quand le roi eut récupéré son oeil, il fit ensevelir le saint martyr avec respect et se convertit avec bien d’autres. |
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TC0131 | TE008154 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 699, 1-9 | CHIRURGIE DE NOTRE-DAME, SAINT COME ET SAINT DAMIEN. 1/ Un clerc était malade à l’église Notre-Dame de Paris; son cas était jugé désespéré. 2/ Pendant son sommeil Notre-Dame lui apparut avec saint Côme et saint Damien. 3/ Notre-Dame leur demanda: "Que ferons-nous de ce malade? - Madame, il faut l’ouvrir, répondirent-ils. 4/ -Ouvrez-le donc." Aussitôt ils l’ouvrirent et lui retirèrent du corps sa maladie comme un tas de pourriture et d’excréments tout puant. 5/ Puis Notre-Dame le recousit et tous les trois essuyèrent leurs mains au rideau. 6/ Au matin le clerc se trouva en bonne santé et il raconta sa vision. 7/ On trouva mis en tas ce qu’ils lui avaient tiré du corps; on trouva souillé de sang le rideau auquel ils s’étaient essuyé les mains. 8/ Le clerc montra la couture que Notre-Dame lui avait faite. 9/ Depuis ce jour il vécut longtemps, servant Notre-Dame de tout son coeur. |
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TC0131 | TE008669 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 567, 1-7 | UN ERMITE REFUSE D'EN GUERIR UN AUTRE. 1/ Un ermite bénissait de l’huile par laquelle Dieu guérissait les malades. 2/ Un autre ermite lui demanda de le guérir d’une maladie dont il souffrait. 3/ Il répondit: "Sûrement pas! Et si j'en avais le pouvoir je vous rendrais malade plutôt que bien portant. 4/ Dieu guérit avec mon huile ces braves gens de peu de foi; 5/ et grâce à cette guérison, ils prennent confiance en lui, ils le connaissent, l’aiment et évitent de la courroucer désormais. 6/ Mais vous qui avez déjà en vous toutes ces vertus que je viens de dire, je ne vous guérirai pas. 7/ Car tout comme les corps sont guéris de leurs maladies par divers traitements, ainsi les âmes sont guéries, lavées et nettoyées de leurs péchés par diverses maladies. | |
TC0131 | TE008090 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 558, 1-9 | SAINT ANTOINE APRES SA TENTATION. 1/ Jésus apparut à saint Antoine. 2/ Saint Antoine lui dit: "Ah, Seigneur, où étais-tu? Les diables sortent d’ici, qui m'ont battu autant que je pouvais en supporter. 3/ - J'étais toujours avec toi, répondit Jésus. - Pourquoi ne m'avez-vous pas aidé à me défendre? - Je voulais voir comment tu te défendrais. 4/ - Ah, Seigneur, puisque vous êtes avec ceux qui sont dans les épreuves, je vous prie que je ne sois jamais sans épreuve tant que je vivrai sur terre: 5/ de cette façon, vous serez toujours avec moi." Ce fut ce que le bon saint Antoine demanda à Dieu. 6/ Mais ceux qui ne veulent rien souffrir en ce monde pour l’amour de Dieu ne poursuivent pas de tels caprices, 7/ eux qui être guéris d’une fièvre ou d’une goutte accourent de quarante ou même soixante lieues, les uns à saint Thibaut ou à saint Sulpice de Favières ou à saint Maur ou à d’autres pélerinages, 9/ pour la santé de leur misérable corps qui sera un jour la nourriture des vers. |
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TC0131 | TE009359 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 555, 1-8 | S. PAUL REFUSE DE GUERIR TIMOTHEE. 1/ S. Paul refusait de guérir son disciple Timothée alors qu’il guérissait les autres malades. 2/ Comme ses compagnons le lui reprochaient, il leur dit: 3/ "Dieu nous a donné le pouvoir de guérir les malades pour qu’ils aient la foi. Or mon disciple a la foi; aussi je le guérirai pas. 4/ Mais je lui conseille de manger un plat de bonnes herbes bouillies et de boire de l’eau mélangée à son vin, et il ne tardera pas à guérir." 5/ Comprenons que les gens qui sont supposés être informés de la foi et croire fermement ne doivent pas demander à Dieu ni aux saints la guérison des fièvres ni de la goutte ni d’autres maladies qui peuvent les frapper. 6/ Mais nous devons supporter avec patience toutes nos épreuves pour l’amour de Dieu qui a tant souffert pour notre amour. 7/ Ceux qui pour la guérison de leurs maladies physiques entreprennent des pélerinages montrent bien 8/ qu’ils ne sont pas disposés à subir les souffrances que Dieu et ses saints ont subies pour l’amour de nous. | |
TC0131 | TE009358 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 553, 1-7 | GUERISON DE L’AVEUGLE-NE. 1/ Quand Jésus guérit l’aveugle-né, ses disciples lui demandèrent si la cécité était la punition d’un péché de ses parents ou de lui-même. 2/ Il répondit: "Non: c'est parce que mon Père du ciel voulait manifester grâce à lui sa puissance." 3/ Comprenons que certaines épreuves ou infirmités surviennent chez certains pour des causes connues, et qu’ils en auront plus grand mérite au ciel s’ils les supportent sans murmurer. 4/ Ceux qui les voient doivent remercier Dieu de n'être pas affligés comme eux et se sentir tout petits dans la main de Dieu. 5/ Quand cet aveugle eut été guéri, les juifs lui demandèrent ce que Jésus lui avait fait. 6/ Il leur répondit: "Cela fait plusieurs fois aujourd’hui que vous me le demandez. Est-ce que vous voulez devenir ses disciples? - Non, dirent-ils, c'est bon pour toi." 7/ Ils croyaient lui faire injure et c'était un compliment, car c'est le plus grand bonheur que puisse avoir un homme que de devenir son disciple en suivant son enseignement. | |
TC0131 | TE008126 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 636, 1-12 | MARTYRE DE SAINT BLAISE. 1/ Saint Blaise demeurait dans un lieu désert et par la volonté de Dieu guérissait de leurs maladies les bêtes sauvages. 2/ Quand elles étaient malades elles se réfugiaient chez lui comme les gens vont chez le médecin. 3/ C'est pourquoi les veneurs d’un riche païen se plaignirent de lui à leur maître; il leur permit d’aller le chercher. 4/ Pendant qu’ils l’amenaient, il commanda à un loup de lâcher la truie d’une bonne femme qu’il emportait; le loup lui obéit. 5/ La bonne femme lui envoya dans sa prison la tête de sa truie parce qu’elle pensait que c'était le meilleur morceau. 6/ Et le saint évêque en mangea pour ne pas décevoir la bonne femme. 7/ On le fit alors peigner de peignes de fer, puis on le jeta à l’eau. Mais par la volonté de Dieu il surnageait sans aller au fond. Il dit aux païens: 8/ "Essayez la force de votre Dieu pour voir s’il vous ferait nager dans cette eau comme mon Dieu me fait nager." 9/ Aussitôt quarante-cinq païens y sautèrent et furent tous noyés. 10/ Alors saint Blaise rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. 11/ Après lui sept vierges qui vivaient sous sa direction furent martyrisées comme lui de peignes de fer. 12/ Elles rendirent leur âme à Dieu par le martyre pour sauver leur virginité et leur foi. |
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TC0131 | TE008683 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 589, 1-5 | UN MALADE GUERI REDEMANDE SA MALADIE. 1/ Un brave homme qui priait sur le tombeau de saint Thomas de Cantorbéry 2/ lui demanda d’obtenir de Dieu la guérison d’une maladie qu’il avait et aussitôt il fut guéri. 3/ Rentré chez lui, il regrettait d’avoir demandé sa guérison. 4/ Aussi demanda-t-il à saint Thomas que, si cette maladie devait être plus profitable à son âme que la santé, il la lui obtienne à nouveau de Dieu. 5/ Aussitôt il retomba malade et supporta patiemment sa maladie. | |
TC0131 | TE008865 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 685, 1-7 | LE PAPE GUERIT LA FILLE D'UN PERSECUTEUR. 1/ Un persécuteur tenait le pape de Rome dans une prison et un de ses disciples dans une autre. 2/ Le persécuteur demanda au disciple comment les chrétiens faisaient tant de miracles. 3/ Il répondit que cela venait de la puissance de Dieu et que par les chaînes dont saint Pierre avait été lié il faisait des miracles évidents. 4/ Le persécuteur dit: "Si le pape voulait me guérir ma fille, je me ferais chrétien." 5/ Le disciple demanda à Dieu que le pape soit avec lui et aussitôt il y vint et s’en retourna sans briser la prison. 6/ Il guérit la fille du persécuteur avec un tronçon de la chaîne de saint Pierre, ou du moins Dieu par l’intermédiaire du pape qui l’avait apporté. 7/ Ainsi fut-il libéré et le persécuteur et sa fille se convertirent. |
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TC0131 | TE008871 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 709, 1-4 | SAINT BERNARD NOURRIT LES PAUVRES. 1/ Les pauvres suivaient saint Bernard pour ses aumônes et parce que Dieu opérait par lui des guérisons. 2/ A la cour d’un évêque de Châlons, il bénit quelques pains mis en petits morceaux et en les distribuant il disait: 3/ "Mangez de ce pain avec confiance: quiconque en mangera sera guéri de toute infirmité physique." 4/ Et ainsi Dieu guérit par saint Bernard tous les malades qui étaient là. | |
TC0131 | TE008246 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 080, 1-4 | LA SAIGNEE. 1/ Le bon médecin fait saigner son malade de son bras droit en bonne santé pour guérir son côté gauche qui est malade. 2/ De la même façon Dieu le Père voulut que son cher Fils soit cruellement saigné, lui qui était son côté droit bien portant 3/ pour nous guérir de notre maladie de péché, nous qui étions à sa gauche et prêts à être damnés éternellement. 4/ Ainsi par ce traitement coûteux nous a guéris Dieu le Père, qui est le souverain médecin. | |
TC0131 | TE008079 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 517, 1-9 | SAINTE LUCE FAIT DONNER SA DOT AUX PAUVRES. 1/ Sainte Agathe avec une troupe de vierges apparut à sainte Luce et Dieu par son intermédiaire guérit la mère de sainte Luce qu’une triste maladie qu’elle avait. 2/ Quand elle fut guérie, sa fille lui demanda de donner aux pauvres tout l’argent que lui coûterait son mariage. 3/ Sa mère lui répondit: "Ma fille, quand je serai morte, tu en feras ce que tu voudras. 4/ - Il n'y a pas grand mérite à donner ce qu’on ne peut conserver, dit sainte Luce. 5/ Ce qui est très méritoire, c'est de donner du bien dont on pourra avoir besoin." Et elle insista tant que sa mère accepta. 6/ Sainte Luce avait raison de dire qu’il n'y a pas grand mérite à donner ce qu’on ne peut conserver. 7/ En effet un petit denier donné en bonne santé vaut mieux qu’un gros florin légué après sa mort. 8/ Et un denier donné quand on est malade vaut mieux qu’une livre tournois. Mais un denier légué après la mort, c'est un denier de plomb. 9/ Aussi ils sont stupides ceux qui attendent jusque là pour donner. |
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TC0131 | TE008131 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 653, 1-9 | VISITE DE LA REINE DE SABA. 1/ Quand Salomon eut fait abattre l’arbre en question, 2/ la reine de Saba qui était venue de loin pour lui rendre visite, elle remarqua cet arbre doré. 3/ Après avoir vu toute l’ordonnance de sa maison, elle y trouva bien plus de bien et de sagesse qu’elle n'avait entendu dire, ce qui lui plut beaucoup. 4/ Cela signifie que nous devons tous être en nous-mêmes meilleurs que notre apparence extérieure 5/ et que nos moeurs doivent surpasser notre renommée. 6/ Quand la reine de Saba s’en fut retournée, elle fit savoir à Salomon que par cet arbre doré qu’elle avait vu la loi des juifs serait détruite. 7/ Salomon le fit donc dédorer et enfouir en terre; il en naquit une fontaine 8/ qu’un ange agitait une fois par jour et le premier malade qu’on y jetait après cette agitation 9/ était guéri de toute maladie de corps. On appelait cette fontaine la piscine. |
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TC0131 | TE008125 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 630, 1-24 | SAINT SYLVESTRE CONVERTIT CONSTANTIN. 1/ L’empereur Constantin avait fait prendre une grande quantité de petits enfants pour les tuer sur le conseil de ses médecins 2/ qui disaient qu’en se baignant dans leur sang il retrouverait la santé. 3/ En entendant crier les mères de ces enfants, il dit: "Il est inadmissible que tant de gens meurent pour ma santé." 4/ Il fit donner de l’argent à ces femmes et on leur rendit leurs enfants indemnes. 5/ La nuit suivante il vit saint Pierre et saint Paul lui dire de suivre l’enseignement du pape Sylvestre et il serait guéri. 6/ Il convoqua donc le pape Sylvestre qui demeurait à l’extérieur de Rome comme interdit de séjour, se cachant dans des cavernes avec quelques disciples. 7/ Saint Sylvestre croyait que c'était pour le tuer, mais c'était pour lui raconter sa vision. 8/ Dieu par saint Sylvestre le guérit: il était bien décidé à devenir chrétien quand madame sa mère, sainte Hélène, reviendrait de Jérusalem. 9/ Quand elle revint, elle ramena douze juifs avec elle et dit à son fils qu’elle était devenue juive; et il lui dit qu’il voulait devenir chrétien. 10/ On fit donc discuter saint Sylvestre contre les juifs en leur donnant comme arbitres de savants païens. 11/ Saint Sylvestre commença par discuter de leur loi, mais ils refusèrent: ils voulaient qu’il parle de sa propre loi. 12/ Saint Sylvestre demanda aux arbitres si un chambion pouvait vaincre son adversaire avec ses propres armes. Ils répondirent que oui. 13/ "Ce sera donc, dit saint Sylvestre, plus noble vicyoire pour moi si je puis les vaincre avec leur loi que si je les vainquais avec la mienne." 14/ Et il les vainquit avec leur loi tous l’un après l’autre, si bien qu’ils ne savaient plus quoi lui répondre, sans cependant se reconnaître vaincus. 15/ Il y en avait un qui était magicien, qui demanda qu’on lui amène un taureau: il lui souffla dans l’oreille et aussitôt le taureau fut mort. 16/ Saint Sylvestre leur dit: "Vous êtes témoins qu’il a touché à ce taureau: c'est cela qui l’a fait mourir. 17/ Il demanda alors aux arbitres si c'était plus habile de tuer ou de ressusciter. Ils répondirent tous: ressusciter. 18/ Alors il dit à haute voix: "Et moi m'adressant à ce taureau sans même le toucher, de par Notre-Seigneur Dieu Jésus-Christ, qui pour racheter le genre humain voulut être crucifié entre deux brigands, je lui commande de se lever." Aussitôt le taureau se leva. 19/ Alors sainte Hélène dit qu’elle ne voulait plus être juive, mais chrétienne; 20/ et l’empereur aussi et les arbitres païens aussi, et tous les juifs que sainte Hélène avait amenés avec elle; saint Sylvestre les baptisa tous. 21/ C'est alors que Constantin donna à l’Eglise les exemptions et les grandes richesses qu’elle a encore. 22/ Ce jour-là plusieurs personnes entendirent une voix dans les airs qui disait: "Aujourd’hui le poison est descendu dans l’Eglise." 23/ Cette voix avait bien raison: certains empirent en devenant riches et tel fait son salut en étant pauvre, qui se damnerait s’il était riche. 24/ Cela ne veut pas dire que les richesses soient un mal par elles-mêmes, mais elles sont pernicieuses pour ceux qui n'en font pas bon usage. |
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TC0131 | TE008469 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 335, 1-4 | SAINT MARTIN BAISE UN LEPREUX. 1/ Le très humble saint Martin sur le grand pont de Paris embrassa un lépreux qui fut aussitôt guéri de sa lèpre. 2/ Dieu fit voir là que la vraie humilité lui plaisait dans le bon saint Martin et dans tous les coeurs où elle réside. 3/ Cette vertu est une de ses filles préférées et qui nous est à tous plus nécessaire. 4/ Car, autant orgueil est la source de tous les péchés, autant humilité est celle de toutes les vertus. |
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TC0131 | TE009377 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 658, 1-2 | MARTYRE DE S. BARNABE. 1/ Saint Barnabé obtint la guérison d’un aveugle et fut ensuite décapité pour sa foi. 2/ Il rendit ainsi son âme à Dieu par le martyre. | |
TC0131 | TE008678 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 583, 1-6 | LE MOINE QUI VOULAIT PROLONGER SA MALADIE. 1/ Un pieux jeune moine neveu d’un abbé était gravement malade 2/ et pour l’amour de Dieu il le supportait si bien qu’il souhaitait n'en être jamais guéri. 3/ L’abbé son oncle le fit visiter par un bon médecin qui lui donna un traitement précis qui devait le guérir rapidement. 4/ Sitôt le médecin parti, le bon jeune moine, qui ne voulait pas être guéri afin de faire plus de profit spirituel en souffrant pour l’amour de Dieu, 5/ prit toutes les nourritures contraires à sa maladie afin qu’elle lui dure longtemps; mais aussitôt sa vertu de patience lui valut d’être guéri. 6/ Cette guérison était plus glorieuse que si elle avait été due au traitement du médecin, parce qu’elle était due à la vertu de patience. | |
TC0131 | TE009374 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 654, 1-7 | LA PISCINE PROBATIQUE. 1/ Jésus trouva un malade à la piscine et lui demanda ce qu’il faisait là. 2/ Il répondit qu’il y était depuis trente-huit ans, parce qu’il n'avait pas d’ami pour le jeter à l’eau dès qu’elle avait été agitée; il restait donc toujours au bord. 3/ Jésus lui dit: "Prends ton lit et va-t-en." Aussitôt il prit son lit et s’en alla guéri. 4/ Les théologiens disent que ce fut lui qui donna par la suite la gifle à Jésus pendant sa Passion, devant Anne le grand-prêtre, comme il est dit plus haut. 5/ Quand Jésus fut crucifié, sa croix fut faite avec cet arbre. 6/ Il montrait ainsi que sa croix était la véritable guérison et resurrection du genre humain, 7/ puisqu’avant la crucifixion elle guérissait miraculeusement les malades et que plus tard elle ressuscita plusieurs morts. | |
TC0131 | TE008254 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 099, 1-8 | LE SERPENT D'AIRAIN. 1/ Quand les enfants d’Israël allaient par les déserts, ils étaient piqués par les serpents et beaucoup en mouraient. 2/ Dieu dit à Moïse de suspendre un serpent d’airain sur une perche 3/ et tous ceux qui seraient piqués par les serpents seraient guéris en regardant ce serpent d’airain. 4/ Ce serpent figure Notre-Seigneur Jésus-Christ crucifié comme un pécheur. 5/ Il fut donc le serpent sans venin, car de même que le serpent d’airain semblait venimeux et ne l’était pas, 6/ ainsi Jésus fut crucifié comme un pécheur et il était pur et innocent. 7/ Et chaque fois que nous le regarderons en ayant compassion de ses souffrances, 8/ nous y trouverons la guérison des piqûres des serpents venimeux de l’enfer. | |
TC0133 | TE009420 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 7 | A la même époque, un aveugle vint à Saint-Pierre-le-Vif de Sens pour la fête des saints martyrs et pria saint Savinien avec humilité si bien qu’il guérit; ce fait augmenta la renommée du saint. | |
TC0133 | TE009430 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 17 | Par crainte des païens, l’abbé Sanson (de l’abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens) enterra dans un lieu secret des corps saints. Longtemps après, l’archevêque Leothericus et l’abbé Regnaldus retrouvèrent les corps saints le 8 des calendes de septembre (25 août), ce qui déclencha des guérisons et une odeur très suave comme lors de la première invention. | |
TC0133 | TE009419 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 6 | Dans le monastère Saint-Pierre-le-Vif de Sens, un frère malade est en partie guéri par les mérites des saints : sa bouche ne peut chanter que les louanges des saints et ses pieds ne peuvent le mener que vers des circuits autorisés dans le monastère. | |
TC0133 | TE009431 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 18 | Un aveugle, de Fontanis in Wastino (?) partit en pèlerinage mais en revint sans en avoir rien obtenu. Une révélation divine durant son sommeil lui apprit qu’il retrouverait la vue en venant au monastère Saint-Pierre-le-Vif de Sens. A cet endroit, les os des saints étaient lavés dans une liqueur très pure que l’on donnait ensuite à boire aux infirmes; une fois bue, ils recouvraient intégralement la santé. | |
TC0134 | TE013047 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 236b | Les lépreux crient pour obtenir la guérison et pour la proclamer. ~ ~ | |
TC0134 | TE013046 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 236a | Jésus dit à un lépreux qu’il a guéri de se montrer au prêtre et d’offrir un sacrifice. |
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TC0134 | TE014009 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 38a | Guérison de Naaman touché par la lèpre. | |
TC0134 | TE014008 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 38b | La main de Moïse apparaît recouverte de lèpre en la sortant de son sein mais est purifiée quand il la replace sur son sein. | |
TC0134 | TE013979 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 295a | La femme hémorroïsse, guérie par le Christ, fait faire une statue du Christ et d’elle-même, dans sa cour. Elle rend un culte à cette statue et les herbes qui poussent au pied de la statue guérissent toutes les maladies. | |
TC0137 | TE012765 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 280 | Le calandre. L’oiseau nommé calandre (alouette) est utilisé pour savoir si un malade va mourir ou non. Si l’oiseau regarde en face le malade celui-ci guérira, s’il ne le regarde pas, le malade mourra. | |
TC0137 | TE012808 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 323 | La punition d’un jeune médisant. Un noble vénitien avait un fils luxurieux et médisant. Après sa mort, il apparut au père avec un serpent autour du corps et lui dit qu’il lui mordait la langue sept fois par jour pour sa médisance, pendant que son corps brûlait sous les vêtements sales; il toucha avec un doigt la main du père et celui-ci fut brûlé. Ensuite le fils lui demanda de faire célébrer des messes pour son âme et au moment où furent dites les messes, la main du père fut guérie de la brûlure. |
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TC0137 | TE012646 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 161 | Un hérétique est libéré du feu grâce à la vertu de la confession. On examina avec la preuve de l’ordalie beaucoup de personnes considérées comme hérétiques qui, en conséquence, furent condamnées au bûcher. Seule une, se rendant compte de son erreur, se confessa : immédiatement la brûlure du fer ardent cessa et sa main fut guérie. Pour cette raison, elle fut sauvée. |
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TC0137 | TE012522 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 60 | Le lait de la sainte Vierge. Un clerc très devoué à la Vierge est accablé par une maladie qui le pousse à se mordre la langue et les lèvres. Appellée par un ange, la Vierge lui apparaît et le guérit en l’allaitant à son sein. |
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TC0137 | TE012480 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 18 | Un arbre qui ranime et rajeunit. Une cigogne blessée est guérie par un vieil homme presque aveugle. L’année suivante la cigogne retourne avec un rameau voir l’homme qui le mange, recouvre la vue et retrouve force et jeunesse. | |
TC0137 | TE012681 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 196 | L’Impératrice très chaste. Un empereur romain, voulant visiter la Terre Sainte, laissa le pouvoir à sa femme et à son frère. Comme ce dernier la désirait, la femme de l’Empereur décida de l’enfermer dans une tour. Après cinq ans l’Empereur revint et vit son frère pâle à cause de l’enfermement continu. Le frère lui dit qu’il avait dû se défendre des avances de sa femme et ainsi la femme de l’Empereur fut condamnée à mort. Après toutes sortes de tribulations et avec l’aide de la Bienheureuse Vierge, elle réussit à échapper à son sort. Devenue guérisseuse de lépreux grâce à une herbe indiquée par la Bienheureuse Vierge, elle arriva à Rome où elle retrouva ses accusateurs et leur pardonna leurs actions. Ensuite la femme se retira dans un monastère et mourut en odeur de sainteté. |
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TC0137 | TE012593 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 108 | Deux médecins s’empoisonnent à tour de rôle. Un médecin met au défi un collègue de préparer le poison le plus fort; le premier prépare un poison, l’autre le boit, mais grâce à une sudation abondante, il réussit à se désintoxiquer. Il fait boire ensuite à son collègue sa propre sueur : ce dernier meurt immédiatement. | |
TC0137 | TE012551 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 89 | L’ange Raphaël instruit Tobie. L’ange Raphaël instruit Tobie sur les vertus de l’intérieur d’un poisson. Si le coeur est mis sur les braises, il chasse les démons : Tobie l’utilisa pour libérer Abila, la fille de Rachel qui était possédée par le diable Asmodée. Le fiel lui servit pour guérir la cécité du père. |
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TC0137 | TE012554 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 92 | Les champignons vénéneux qui furent mangés par Bartholomé de Varignana de l’épiscopat de Bologne. Le médecin Bartholomé de Varignana près de Bologne mangea des champignons vénéneux et les médecins le déclarèrent perdu. Toutefois sa femme demanda à Bartholomé ce qu’elle devait faire pour le guérir; sur ses indications elle prépara un remède à base d’excrément de coq, de thériaque et d’eau chaude et guérit ainsi son mari. | |
TC0137 | TE012754 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 269 | Le malade qui voulait communier. Un chevalier très croyant étant malade de la poitrine et avait peur de communier parce qu’ils craignait une toux imprévue. Il fit mettre l’hostie sur son coeur et celle-ci pénétra dans la peau et le guérit. | |
TC0137 | TE012543 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 81 | Un pêcheur qui ne pouvait pas voir à cause d’une écaille dans la pupille. L’écaille d’un poisson s’est fixée dans l’oeil d’un pêcheur. Le médecin ne réussit pas à le guérir, mais le fils du médecin y parvient; le père lui en fait le réproche car une fois guéri, dit-il, le pêcheur n’apportera plus de poissons en cadeau. | |
TC0138 | TE019816 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 674 | Les deux mains rendues miraculeusement par la Vierge. |
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TC0138 | TE019433 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 377 | L'adoration de la Sainte Croix apporte une guérison miraculeuse. | |
TC0138 | TE019432 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 376 | L'arbre de Jérémie comparé à la croix du Christ. | |
TC0138 | TE020106 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 966 | L'usurier converti et sanctifié par sa terrible pénitence. |
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TC0138 | TE019961 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 820 | Un abbé rend la vue à des lionceaux et obtient la fidélité de leur mère. | |
TC0138 | TE020064 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 925 | Rapidité d'un prêtre pour faire payer sa visite chez une pauvre « vetula ». | |
TC0138 | TE019814 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 672 | La main coupée d'un pape rendue miraculeusement par la Vierge. |
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TC0138 | TE019948 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 807 | Alexandre guéri par un rameau magique, symbole de la passion. | |
TC0138 | TE019780 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 638 | Un enfant muet se met à chanter les cantiques à la Vierge. |
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TC0138 | TE014139 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 65 | Dieu comme médecin, la Passion comme remède que le Christ boit pour guérir l’Homme. |
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TC0138 | TE019781 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 639 | La sainte Vierge guérit avec son lait un homme pieux. | |
TC0138 | TE019782 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 640 | Châtiment d'une fille qui filait le jour de l'Assomption. |
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TC0138 | TE020238 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 955B | Un aveugle et un paralytique sont guéris malgré eux par saint Martin. | |
TC0138 | TE020006 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 865 | Jeune berger pieux guéri par l'intercession de la Vierge. |
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TC0138 | TE019456 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 380 | Vertus de la croix dans l'alphabet des païens. | |
TC0138 | TE020188 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 871A | La langue d'Équitius touchée par un ange ne cesse de parler de Dieu | |
TC0138 | TE019509 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 407 | La prise de la croix rend la parole à un chevalier. | |
TC0138 | TE019454 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 378 | Juifs convertis par les miracles d'un crucifix. | |
TC0138 | TE020014 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 873 | La prédication de saint Sébastien convertit et guérit une femme muette. | |
TC0138 | TE020148 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 608A | Un moine se guérit en écrivant le nom de Jésus sur l'eau qu'il boit. | |
TC0138 | TE019508 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 406 | La main desséchée d'une femme guérit par la prise de la croix. | |
TC0138 | TE019670 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 528 | Un hérétique aveugle guéri par un évêque se convertit. | |
TC0138 | TE019834 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 692 | Un médecin impose par ruse une diète à un pape trop gourmand. | |
TC0138 | TE019160 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 104 | Un jardinier généreux devenu avaricieux tombe malade. Sa contrition le guérit. |
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TC0138 | TE019835 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 693 | Le malade guéri par la compassion de son médecin. | |
TC0138 | TE019171 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 116 | Conversion d'un médecin juif par saint Basile mourant. | |
TC0138 | TE019239 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 184 | L’épouse calomniée guérit les lépreux. |
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TC0138 | TE019832 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 690 | Un malade délicat est guéri par l’idée de la mort. | |
TC0138 | TE019416 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 360 | Une femme miraculeusement guérie de sa cécité et de son doute sur l'Eucharistie. |
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TC0138 | TE019370 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 314 | La contrition d'un ex-cistercien permet sa réintégration posthume dans l'ordre. |
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TC0138 | TE019833 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 691 | Une diète sévère guérit un malade glouton. | |
TC0139 | TE016088 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 166 p.117.du texte hébreu | Rabbi Hanina ben Dossa se trouvait chez Rabbi Yohanan ben Zakkai. Le fils de ce dernier tomba malade et Rabbi Yohanan demanda à Rabbi Hanina de prier le ciel pour sa guérison.. Rabbi Hanina se mit à prier et l’enfant fut sauvé. Rabbi Yohanan dit alors que si lui-même avait tenté de prier le ciel, sa prière n’aurait pas été exaucée. Sa femme lui demanda alors si Rabbi Hanina était un plus grand juste que lui, et il répondit:" Non, mais il est comme un esclave familier du roi que ce dernier connait bien et qui vient souvent lui demander une faveur, et moi je suis comme un ministre devant le roi, qu’il ne voit que de temps en temps." | |
TC0139 | TE016062 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple145 pp.104-105 du texte hébreu | Une femme venait écouter le sermon de Rabbi Meïr chaque vendredi soir. Son mari ,jaloux, menaça de la renvoyer si elle ne crachait pas à la face de Rabbi Meïr. Sa femme, par crainte d’offenser le grand sage qu’était Rabbi Meïr, préféra rester dehors pendant plusieurs semaines. Rabbi Meïr apprit le fait et vint rendre visite à cette femme en prétendant qu’il avait un oeil malade et qu’il avait entendu qu’elle savait le guérir. Il lui demanda donc de cracher sur son oeil sept fois de suite. (On pensait alors que cela avait une influence salutaire) Elle le fit et la paix revint dans son foyer. | |
TC0139 | TE016089 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 167 p.118.du texte hébreu | Rabbi Gamliel demanda à Rabbi Hanina ben Dossa de prier le ciel pour la guérison de son fils. Rabbi Hanina commença à prier, puis dit aux élèves de Rabbi Gamliel qui étaient venus le voir de retourner chez eux, car la fièvre avait quitté le garçon. Il s'étonnèrent de ses dons de voyance, mais Rabbi Hanina leur expliqua que lorsque l’enfant avait une forte fièvre, il n’arrivait pas à prier facilement comme d’habitude, et lorsque la fièvre tombait, la prière coulait aisément de ses lèvres. | |
TC0139 | TE016398 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 213 p.140 du texte hébreu | Rabbi Eleazar ben Dama fut mordu par un serpent. Jacob du village de Sama voulut le sauver au nom de Jésus, mais Rabbi Yishmaël s’y opposa et Eleazar mourut. | |
TC0139 | TE013190 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 29, pp 21-22 du texte hébreu | Un juif et un non-juif discutaient en chemin quelle était la meilleure des religions et décidèrent de demander l’avis des passants, mettant leurs possessions en jeu. Satan prit la forme d’un passant trois fois de suite, et donna raison au goy, qui s’empara de tout l’argent du juif. Ce dernier très abattu, passa la nuit dans des ruines, et entendit des démons raconter les méfaits de leur dernière journée. Il apprit ainsi comment guérir la fille de l’empereur et comment trouver une source d’eau là où elle était tarie et devint très riche. Rencontrant le goy qui l’avait ruiné, il lui raconta son histoire. Celui-ci voulut en profiter et se rendit au même endroit, mais les démons le tuèrent. |
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TC0139 | TE016127 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 197 p:133.du texte hébreu | Rabbi Akiba rendit visite à un de ses disciples qui était malade. L’aubergiste, très impressionnée par cette visite du grand sage, prit un soin tout particulier du malade, et il guérit. Rabbi Akiba explique : " Lorsque quelqu’un visite les malades, c’est comme s’il sauvait une vie, et s’il ne leur rend pas visite, c’est comme s’il leur prenait une partie de leur âme." | |
TC0139 | TE016047 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 131 pp.90-91 du texte hébreu | Histoire d’un prêtre idolâtre de Damas converti au judaïsme et vivant à Tibériade. Il avait l’habitude de détourner les sommes qu’il recevait pour son profit personnel. Il devint aveugle, et ses anciens amis lui dirent que les idoles l’avaient puni. Revenant à Damas, il se présenta devant l’assemblée du peuple et leur expliqua qu’il volait depuis toujours et que les idoles ne l’avaient jamais puni, mais que Dieu qui voit et entend tout l’avait puni pour son vol. Il ne descendit de son pupitre que lorsque que Dieu dans sa bonté lui rendit la vue. Par la suite des milliers de païens se convertirent au judaïsme. |
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TC0139 | TE016052 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 136 pp.93-94 du texte hébreu | Rabbi Matia ben Haresh était un grand sage et n’avait jamais levé les yeux sur une autre femme que la sienne. Il passait tout son temps à étudier la Torah et alors son visage resplendissait de lumière et était semblable au soleil. Satan, irrité par cette perfection, demanda à Dieu la permission de le tenter, permission qui lui fut accordée. Il prit la forme d’une femme et s’approcha de Rabbi Matia pendant qu’il étudiait; Voyant ceci, Matia demanda à un disciple de lui apporter des charbons brûlants et s’aveugla volontairement pour ne pas être tenté. Horrifié, Satan s’enfuit. L’ange Raphael fut envoyé à Matia pour le guérir, mais tout d’abord celui-ci refusa de peur d’être de nouveau tenté. Dieu se porta alors garant de lui, et il fut guéri. | |
TC0140 | TE013900 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLI, 1. | Une riche femme dépense son argent pour se faire guérir par les médecins. Ne réussissant pas à retrouver la vue, elle demande le conseil à saint Hilaire qui lui suggère de donner son argent comme aumône. Ainsi, elle est guérie. |
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TC0140 | TE013496 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XL, 2. | Un aveugle qui invoque le Nom de Jésus retrouve miraculeusement et retrouve la vue. | |
TC0140 | TE013735 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIV, 2. | Un aveugle trouva la vue en prononçant avec grande dévotion le nom de Jésus. | |
TC0140 | TE013387 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), I, 1. | Naaman malade de la lèpre demande au prophète Elisée d’être guéri. | |
TC0140 | TE013740 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIV, 7. | Saint Pierre guérit de la fièvre sa fille (sainte Pétronille) et la fait tomber malade à nouveau pour son bien grâce au pouvoir du nom de Jésus. | |
TC0142 | TE018856 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 38, 4 | Le chevalier Walter de Birbech, dévot de la Vierge Marie, se fit moine cistercien. Il mena une vie exemplaire et devint hôtelier de l'abbaye de Himmerod. Une fois, un riche paysan possédé vint à l'abbaye dans l’espoir de retrouver la santé. Rien ne pouvait le soulager. Finalement, Walter posa son psautier sur la tête du malade, et le diable sortit. |
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TC0142 | TE018909 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 74 | Adam, le moine de l'abbaye cistercienne de Loccum, quand il était encore enfant, fréquentait une école claustrale. Un jour, il vit un tas de briques déposées au cimetière en vue de travaux de rénovation. Il en prit une pour jouer, et l'instituteur, pour lui faire peur, en disant : « Remets la brique à sa place, tu es excommunié ! » Dès ce moment, l'enfant commença à se sentir très mal. Son état s'aggrava et on pensait qu’il allait bientôt mourir. Il vit saint Nicolas et saint Paternian près de son lit. Saint Nicolas demanda à saint Paternian s'il voulait emmener l’enfant avec eux, mais saint Paternian répondit : « Non, car il mourra dans l'autre ordre ». Adam se remit. |
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TC0142 | TE018677 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 5 | Un convers d'Eberbach qui avait le don de guérir les malades par imposition des mains perdit ce pouvoir quand son abbé lui défendit de recevoir les gens de l'extérieur. | |
TC0142 | TE018717 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 43 | Lors du siège de Damiette, l’évêque de Beauvais fut capturé par les Sarrasins et transporté à Babylone. Là-bas, il y avait une femme dont le fils était très malade. Elle eut une vision suggérant qu'elle devait aller voir l’évêque et faire baptiser son fils. Ce qu’elle fit, et le garçon se trouva guérit. |
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TC0142 | TE018716 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 42 | Un enfant né avec une poche de chair au côté en fut délivré quand il fut baptisé. | |
TC0142 | TE018931 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 96 | Un voyageur mystérieux se manifesta plusieurs fois à un convers de Himmerod nommé Henri. Il paraissait connaître très bien la vie de l'ordre et était même au courant de ce que le convers avait discuté avec le prieur et d'autres personnes de son monastère. Une fois, quand le convers voulut lui offrir une tunique et une ceinture de la part du prieur, le voyageur refusa la tunique, mais prit la ceinture pour un certain moine à Eberbach et offrit, à son tour, une ceinture de laine au convers. Cette ceinture s’avéra avoir un pouvoir curatif. Le voyageur dit aussi que le prieur devait être plus vigilant et ne pas laisser les frères dormir lors des messes pour les défunts. |
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TC0142 | TE018628 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 6, 2 | Everchard, un clerc de l’église de Hildesheim, perdit la vue. Il retrouva la santé sur la tombe du doyen Hermann. | |
TC0142 | TE018629 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 6, 3 | Un homme malade fit un pèlerinage aux reliques de martyrs, mais n'y retrouva pas la santé. Sur un conseil de quelqu'un il fit un vœu à Hermann, le doyen de Hildesheim, et fut guéri. Il visita la tombe d'Hermann le jour de sa commémoration et raconta ce qui lui était arrivé. | |
TC0142 | TE019051 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 62 | Une noble matrone en recevant l'extrême onction vit la Mort se détourner d'elle et s'emparer du clerc qui était là. À partir de ce moment la dame qu'on croyait mourante commença à se rétablir, et le clerc tomba malade. Il mourut peu de temps après. | |
TC0142 | TE018745 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 70 | Un serpent guérit la blessure infectée d'un soldat en lui suçant le pus. Le serpent se prit d’affection pour l'homme qu'il avait sauvé, l'animal ne voulait plus le quitter et le suivait partout, même dans son lit. D'abord réticent à faire du mal à son guérisseur, le soldat finalement céda à l’exaspération et tua le serpent. | |
TC0142 | TE017843 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 16, 2 | Henri l’infirme présente à saint Bernard une pauvre femme paralysée ; sa bénédiction la guérit. | |
TC0142 | TE017894 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 15, 2 | Nicolas, un clerc vagabond surnommé archipoète, tomba gravement malade. Se croyant mourant, il obtint de l'abbé de Heisterbach son admission dans l'ordre cistercien. Mais une fois hors de danger, il prit la fuite. | |
TC0142 | TE018782 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 23 | Des hérétiques albigeois coupèrent la langue d'un prêtre qui osa célébrer la messe catholique dans une église abandonnée. Son compagnon de voyage le transporta à l'abbaye de Cluny, et les moines prirent soin de lui. La nuit de l’Épiphanie il demanda qu’on l’amène à l’église. Déposé par les serviteurs devant un autel, il invoqua la Vierge Marie, laquelle lui apparut et remplaça la langue dans sa bouche. Par reconnaissance pour la guérison, le prêtre se fit moine à Cluny. |
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TC0142 | TE018783 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 24 | Adam, moine de l'abbaye de Loccum, quand il était encore enfant, souffrait de la gale [scabies] qui lui couvrait la tête. Il fréquenta à l’époque une école à Münster. Pour rejoindre l’école, il lui fallait passer par une église dédiée à la Vierge Marie où il s’arrêtait toujours et faisait trois génuflexions avec trois Ave Maria. Une nuit, il pensa que la cloche sonnait pour les Matines et alla à l’école. Il trouva l’église fermée, mais y fit toutefois les génuflexions habituelles. En se levant, il vit l’église ouverte et dedans sept matrones d'une beauté extraordinaire siégeant devant l'autel. La plus belle – la Vierge Marie – loua sa dévotion et lui révéla comment on pourrait guérir sa maladie. En plus, elle lui promit qu'il n'aurait plus jamais de maux de tête. |
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TC0142 | TE017854 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 25 | Le chevalier Ludwig est guéri dès qu'il a fait vœu, avec l’accord de sa femme, d'entrer chez les cisterciens. | |
TC0142 | TE017883 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 3 | Un moine cistercien quitte l’habit monastique. Il prend en charge une paroisse dont il devient le curé. Ayant pris une concubine qui lui donne des nombreux enfants ; un jour, il reçoit saint Bernard qui guérit miraculeusement l’un de ses fils muet. Le prêtre le supplie de l’accepter à nouveau dans l’ordre des cisterciens. Il meurt avant d’avoir pu reprendre l’habit, mais grâce à sa contrition, on le retrouve tonsuré et en habit monastique dans sa tombe. |
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TC0142 | TE018781 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 22, | Otton, un noble prévôt de Xanten, souffrait de la fièvre et d'une fistule dans les parties génitales. Il ne voulait pas, par honte, montrer la fistule aux médecins. En revanche, il priait beaucoup la Vierge Marie. Quand sa condition devint critique, le malade vit à côté de son lit la Vierge Marie qui disait à Jésus : » Cher fils, donne-moi cet enfant ! » Jésus consenti, et la fièvre d'Otton cessa. Ayant toujours la fistule, il continua à prier la Vierge et commanda plusieurs messes à son honneur. La fistule s'ouvrit et Otton fut complètement guéri. Il en parla quelque temps après à Walter, jadis son maître, qui se fit moine cistercien. Walter demanda si Otton avait renoncé à ses péchés (qu'il connaissait), et celui-ci dit que non, ingrat de la grâce octroyée par la Vierge. |
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TC0142 | TE018644 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 8 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. A sa mort il annonça à sa mère en larmes que la Vierge Marie la guérirait de la maladie dont elle souffrait depuis neuf ans. | |
TC0142 | TE018678 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 6 | Un moine cistercien faisait de nombreux miracles : des malades guérissaient juste par le toucher de son vêtement. Son abbé qui ne voyait rien de spécial en lui, l'interrogea à ce sujet et le moine répondit qu'il ne faisait rien de plus que les autres, mais se s’en remettait totalement à Dieu et qu’il n’était jamais troublé par les tribulations comme par exemple l’incendie de la grange du monastère. | |
TC0142 | TE018718 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 44 | Césaire de Heisterbach se souvient d'avoir été gravement malade à un certain moment dans son enfance. Sa tante avait une jeune esclave païenne qu'elle avait l'intention de faire baptiser. Quelqu’un conseilla à la mère de Césaire de prendre sa serviette de baptême encore humide et en envelopper l'enfant malade. Ce qu'elle fit et Césaire se trouva guérit. | |
TC0142 | TE018902 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 65 | Lors des travaux de rénovation à l’église de Bonn, on trouva des reliques des martyrs de la légion thébain, et on en offrit ce qu'on croyait être un corps à l'abbaye de Heisterbach. Une nuit, un moine se vit en rêve devant le reliquaire. Quelqu'un lui demanda s'il savait qui était dans ce reliquaire. « Le corps de notre martyr », – répondit le moine. « Non, dit la personne inconnue, ceci n'est pas un corps, mais un corps et demi ! » Telle était la vertu de ces reliques, que l'eau qu'on y versait guérissait les malades. |
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TC0142 | TE018916 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 82 | L'abbesse de Hoven souffrant d'une maladie des yeux devint presque aveugle. Elle invoqua alors sœur Lüftchildis, morte en odeur de sainteté. Une nuit, Lüftchildis lui apparut et toucha ses yeux avec la main et son vêtement tout blanc. L’abbesse recouvra la vue. |
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TC0142 | TE018874 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 48 | Une religieuse qui avait une dévotion particulière pour la Vierge Marie se blessa au genou à force de génuflexions. La Vierge lui apparut dans une vision et la guérit en appliquant de l’onguent sur l’endroit blessé. Les autres religieuses, sentant l’odeur miraculeuse de l’onguent, la réveillèrent. La religieuse guérie ne leur dit rien, se rendormit et eut une seconde vision de la Vierge Marie lui montrant qu’elle pouvait à nouveau prier à genoux ; elle lui conseilla en plus de dire chaque jour la séquence « Ave, Dei genitrix » | |
TC0142 | TE018915 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 81 | Un moine de Villers souffrait de l'estomac pour avoir trop jeûné. Sainte Marie Madeleine lui apparut une nuit, posa la main sur son ventre et le guérit ainsi. |
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TC0142 | TE018520 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 98, 2 | Everchard, curé de l’église Saint-Jacques de Cologne, souffrait de maux de tête. Il s’adressa à un en médecin qui refusa de s'occuper de lui sans de bons honoraires. Everachard, n'ayant pas la somme demandée, s'en remit à Dieu. Dieu le libéra alors de la maladie, en en frappa le médecin. | |
TC0143 | TE014081 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 24 | Une religieuse qui adorait particulièrement la Vierge Marie se blessa au genou à force de génuflexions. La Vierge lui apparut dans une vision et la guérit en appliquant de l’onguent sur l’endroit blessé. Les autres religieuses, sentant l’odeur miraculeuse de l’onguent, la réveillèrent. La religieuse guérie ne leur dit rien, se rendormit et eut une seconde vision de la vierge Marie lui montrant qu’elle pouvait à nouveau prier à genoux; elle lui conseille en plus de dire chaque jour la séquence " Ave, Dei genitrix" . |
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TC0143 | TE014287 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 122, col. A-B | Le chevalier Henry d’Ulm, ayant rapporté de Constantinople une dent de saint Jean Baptiste, adorait beaucoup cette précieuse relique qu’il lègua à l’abbaye de Heisterbach. Captif de son adversaire, Werner de Bolanden, il fut libéré de prison dès que la relique fut en possession du monastère. Peu de temps après, Henri, comte de Sayn, amené à l’abbaye un chevalier possédé par le diable; le signe de croix et le contact avec la relique libèrèrent le possédé immédiatement. |
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TC0148 | TE015631 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1232 | LA PRIÈRE GUÉRIT SAINT MARTIN. — Saint Martin fuyant les hérétiques s’en vint sur une île, y vivant d’herbes et de racines. Mangeant de l’hellébore vénéneuse, il se sentit mourir. Il en réchappa grâce à la prière. | |
TC0148 | TE015587 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1189 | LES PRIÈRES DE SAINT BARTHÉLEMY BRÛLENT LE DIABLE. ? Alors que saint Barthélemy entrait dans le temple des idoles, le diable cria par la bouche d’un possédé : " Apôtre de Dieu, tes prières me brûlent." Et l’apôtre : " Tais-toi et sors immédiatement !" Le diable sortit et l’homme fut guéri. | |
TC0148 | TE015351 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 959 | LA GUÉRISON DU CERF. Blessé par les flèches des chasseurs, le cerf se réfugie dans les montagnes et y cherche une herbe, le dictame, qui expulse les traits des blessures et guérit les plaies. | |
TC0148 | TE015423 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1029 | LA CONFESSION GUÉRIT DES AVEUGLES. — Le roi Childebert avait donné l’autorisation à saint Amand de construire un monastère. Des hommes perfides, sous le prétexte de lui montrer un endroit idéal, voulurent le précipiter dans le vide. Mais ils perdirent la vue et une grande tempête les enveloppa. Ils demandèrent pardon au saint, se repentant et confessant humblement leur péché. La vue leur fut rendue. | |
TC0148 | TE015691 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1290 | LE CHANT DU ROSSIGNOL. — Le rossignol se rétablit grâce à son chant. Il meurt fréquemment en chantant. | |
TC0148 | TE015525 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1130 | GUÉRISON DE LA MÈRE DE SAINTE LUCIE. — La mère de sainte Lucie (de Syracuse) fut guérie d’un flux de sang dans l’église de sainte Agathe, lors d’un pèlerinage. | |
TC0148 | TE015481 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1087 | UN PRÉLAT TROP NOURRI EST GUÉRI PAR LE JEÛNE. — Un prélat qui faisait tous les jours de plantureux repas se trouvait en mauvaise santé et ne pouvait être guéri par les remèdes. Désespérant de la vie, il se fit cistercien. Il s’habitua alors à une vie plus chiche et aux jeûnes, reprit des forces. Son corps devint robuste. L’archevêque de Reims l’apprit mais n’en crut rien. Il lui rendit visite. Mangeant dans le réfectoire de l’abbaye, il vit le moine manger une pleine assiette de fèves, une autre de légumes. Il ait alors a celui qui faisait le service: ?Porte mon assiette à ce moine qui, quand il avait les bonnes choses en abondance, était sans forces et ne pouvait manger, pour qu’il éclate après l’avoir avalée. ?L’archevêque s’en alla, ayant bien compris que le piment des moines était la faim. | |
TC0148 | TE015331 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 939 | LA LÉGENDE DE ROBERT LE DIABLE. — L’épouse d’un comte n’avait pas de descendance et ne cessait de prier le Christ pour en avoir. Mais sans résultat. A la fin des fins, elle promit au diable de lui donner l’enfant s’il lui faisait en avoir un. Elle eut un fils que l’on nomma Robert. Plus il grandissait et plus il devenait méchant. Il commença par mordre les seins de ses nourrices, puis, devenu plus grand, il frappa d’autres gens. Il réduisait tous ceux qui lui tenaient tête, enlevait les vierges, et mêmes les épouses, et les violait; il tuait les hommes. Fait chevalier il n’en devint que plus méchant. Une fois, sa mère, que les plaintes à son sujet peinaient beaucoup, lui dit qu’on chercherait en vain à le rendre meilleur car elle voyait bien qu’il ne ferait jamais que le mal. Robert se jeta alors sur elle, l’épée à la main, lui disant que soit il la tuait, soit elle lui avouait pour quelle raison elle lui avait dit cela et le pourquoi de sa méchanceté. Sa mère, terrifiée, lui raconta comment elle l’avait donné au diable. Sur ces mots il alla à Rome, cherchant à se confesser au pape. Celui-ci l’ayant finalement l’envoya à un saint reclus qui au cours de sa messe demanda au Christ de lui faire connaître la pénitence à imposer, car ce qu’il avait entendu l’avait laissé perplexe. Il lui fut envoyé par une colombe un feuillet sur lequel se trouvait écrite la nature de la pénitence: ne plus parler sans la permission de l’ermite, se faire fou, supporter sans impatience les offenses des enfants et des autres gens, coucher avec les chiens, ne rien manger qui ne leur fut arraché. Robert accepta cette pénitence avec joie et promit de la mener à bien. Tondu comme le sont les fous par l’ermite, il se rendit à la capitale du royaume. Suivi par les enfants, il monta dans la grande salle au palais royal, se battit avec les chiens, arracha de leurs crocs ce qu’il leur était jeté; les courtisans leur lancèrent alors des os et d’autres choses pour le voir combattre avec les chiens. Le roi remarquant qu’il ne voulait manger que ce qui était jeté aux chiens, leur lança beaucoup de choses afin que celui qu’il croyait fou pût en manger. Robert refusait de coucher ailleurs qu’avec les chiens, sous l’escalier. Ses nuits s’y passaient en pleurs et en prière. Les Barbares avaient fait irruption dans le royaume et le dévastaient. Le roi et ses hommes marchèrent au combat. Alors que Robert s’apitoyait beaucoup sur son sort et priait pour lui, l’ange du Seigneur lui apparut, lui demandant de le suivre, d’accepter les armes envoyées par Dieu, d’aller porter secours à son seigneur et après avoir remporté la victoire, de remettre les armes là où il les avait prises. Il le mena près d’une fontaine, dans le jardin, lui remit de blanches armes frappées d’une croix rouge et le fit monter sur un cheval blanc. Volant vers le champ de bataille, il pénétra les rangs de l’ennemi, le mit en fuite et l’anéantit. Ayant remporté la victoire, il revint là d’où il était parti et déposa les armes et le cheval où l’ange le lui avait dit. Ce que vit la fille unique du roi, qui était muette, de la fenêtre de sa chambre. Le roi revint et demanda à ses hommes qui était ce chevalier aux blanches armes qui s’était ainsi comporté. Il fut introuvable. La fille désignait du doigt le fou, mais elle fut vivement réprimandée par son père. Les ennemis revinrent avec une armée plus forte. Robert, averti par l’ange, libéra le roi et son armée. Ce que voyant, le roi demanda à ses chevaliers de le capturer afin qu’il le promût aux plus grands honneurs. L’un des chevaliers, ne pouvant le capturer malgré tous ses efforts, planta sa lance dans la cuisse de Robert. Le fer resta dans la blessure. Robert déposa les armes près de la fontaine, enleva le fer, le jeta et mis de la mousse sur sa blessure. Ce que voyant, la fille du roi accourut et s’empara du fer de lance. Le roi dit que si le chevalier vainqueur se présentait, il lui donnerait sa fille en mariage et le ferait héritier de son royaume. Son sénéchal se blessa alors la cuisse et apporta le fer d’une lance. Le chevalier qui avait blessé Robert ne fut pas dupe mais n’osa rien dire. Le sénéchal devait épouser la jeune fille qui protestait, montrait le fou et repoussait le sénéchal. Son père la réprimandait vivement et voulait la contraindre au mariage. Dieu la guérit alors. Elle raconta à son père ce qu’elle avait vu, apporta le fer de lance que le chevalier reconnut pour sien. Arriva l’ermite qui avait imposé la pénitence, enjoignant à Robert de parler et de révéler la vérité, ce qu’il fit avec peine. Le roi voulut lui donner sa fille unique, renoncer à son royaume et le lui laisser. Les hommes de son père lui demandèrent d’être leur chef. Mais il refusa de répondre à leurs souhaits. Il quitta tout et partit avec l’ermite. |
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TC0148 | TE015482 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1088 | UN CHIEN DÉLICAT ET MALADE EST GUÉRI PAR LE JEÛNE. — Quelqu’un avait un petit chien de race, élevé dans les raffinements mais qui dépérissait. Il réfléchit comment il pouvait extorquer une grosse somme d’argent à l’un de ses riches bourgeois qui était avare, se disant: ?Ce chien ne daigne toucher qu’à des mets royaux. Mais en en mangeant, il dépérit et se meurt. Cet avare le laissera mourir de faim et n’osera pas lui donner sa nourriture habituelle à cause de son avarice. — Il lui recommanda bien le chien en lui demandant d’y veiller au péril de ses biens et de le lui rendre comme il le lui confiait. L’avare enferma le chien dans une chambre où celui-ci pleura et se lamenta longtemps, jeûnant ainsi pendant toute une journée. L’avare lui fit faire un ragoût de son. Le chien commença par le renifler, et recula; puis il le lécha; enfin, avec une horreur mêlée de dégoût, il en mangea. Il s’y habitua petit à petit et en mangea avec bon appétit deux fois par jour. Son maître le retrouva, à sa grande surprise, gras et fort. | |
TC0148 | TE015315 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 923 | LA PÉNITENCE DE NABUCHODONOSOR. — Le changement de Nabuchodonosor en bête ne fut pas corporel mais fut le fruit d’une folie. Grâce aux prières de Daniel et à sa pénitence, il recouvra son sens et récupéra son royaume. | |
TC0148 | TE015714 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1313 | SAINTE MARIE D’OIGNIES TERMINE SA VIE EN PRIÈRE. Un séraphin apparaît à Marie. Elle chante Alléluia et loue le Christ, trois jours durant, en langue vulgaire, sans que tout puisse être compris par le prieur d’Oignies. Elle a des révélations sur la Trinité, les anges, le Christ et la sainte Vierge. Elle affirme que saint Etienne a obtenu la conversion de saint Paul. Elle annonce la venue de prédicateurs; elle prie le Christ pour ses amis. ~ Un ange la guérit de ses maux de gorge. Elle peut ainsi continuer à chanter. Elle donne son livre de prières aux frères. ~ Le Christ, saint André et d’autres saints l’assistent. Ayant reçu l’extrême onction, elle voit les apôtres. Saint Pierre lui montre les clefs du ciel. Certains de ses amis morts lui apparaissent ainsi qu’un religieux indigne qui avait pris femme et qui souffrait au purgatoire. L’évêque de Toulouse Folquet voit une colombe lui apporter l’eucharistie. ~ Une douce manne lui est envoyée car elle ne pouvait plus avaler ni supporter l’odeur du pain. Par deux fois une lumière rayonnante fit resplendir son visage. Tentée de recevoir une hostie non consacrée, elle se mit à détester l’odeur du pain. Elle révèle à ses secrétaires des secrets qu’ils ne dévoilent pas. Elle voit le lieu qui lui est réservé au ciel. Ses révélations dépassent la compréhension des assistants, y compris Jacques de Vitry. Son visage resplendit. Elle chante la beauté du Christ. Elle refuse ensuite de révéler ce qu’elle voit. Elle chante Alléluia. Elle met en fuite le diable. Elle prie et chante Alléluia. Elle meurt un dimanche, la veille de la Saint-Jean Baptiste, en 1213. |
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TC0148 | TE015700 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1299 | UN AVEUGLE EST GUÉRI PAR SAINT MACAIRE. — Un aveugle vint à la cellule de Macaire et, ne le trouvant pas, se frotta les yeux de la boue du mur et de l’eau de son puits. Il vit et lui en fut très reconnaissant. | |
TC0148 | TE015348 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 956 | SAINT SÉBASTIEN GUÉRIT LE PRÉFET CHROMACE. — Le préfet romain Chromace qui était gravement malade promit à Sébastien de se convertir à la foi chrétienne s’il le guérissait. Sébastien accepta à condition qu’il détruisît toutes ses idoles et se fît baptiser. Le préfet les abattit toutes sauf une, et se fit baptiser. Il ne guérit pas. Finissant par la détruire, il fut guéri par un ange. |
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TC0155 | TE016383 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 260 | Le roi Robert de Rome tombe malade. Croyant que l’extrême-onction entraîne la mort, il refuse l’administration du sacrement. Cependant il se laisse persuader de l’accepter et guérit bientôt. | |
TC0155 | TE016355 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 234 | Un laïc, sachant que le prêtre de sa paroisse a commis le péché de luxure, lui demande, lors de la messe, une bénédiction. Une fois que le prêtre a fait le signe de croix, le laïc est miraculeusement guéri d’une maladie de peau. Telle est la dignité des prêtres. | |
TC0155 | TE016157 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 29 | Un clerc très dévot à la Vierge Marie souffre d’une grave maladie de la bouche. Son ange gardien reproche à la Vierge de ne pas l’aider. La Vierge apparaît et allaite le clerc. Celui-ci est aussitôt guéri. | |
TC0155 | TE016290 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 168 | Un abbé gourmand tombe malade : aucune médecine ne réussit à le soulager. Ayant lu que le jeûne est le meilleur remède, il commence à pratiquer l’abstinence ce qui finalement guérit non seulement son corps, mais aussi son âme. ~ | |
TC0155 | TE016297 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 175 | Un aveugle demande à Saint Éloi, au lieu de l’aumône, de faire le signe de croix sur ses yeux. Par humilité, le saint prétend lui apprendre à faire le signe de croix. L’aveugle est guéri. | |
TC0157 | TE017368 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 128, l. 9 – p. 129, l. 18 | Aldradus, homme prudent et pieux, abbé du monastère de Brême, fit ce récit, et dit qu’on en trouvait aussi des versions écrites. Un clerc du diocèse de Cologne traversait une rivière, quand soudain, Séverin, qui avait été récemment évêque du lieu, prit les rênes et l’arrêta. Le clerc s’étonna et l’évêque lui prit la main. Il plongea sa main dans l’eau, si chaude que la chair se détacha des os – il dit que c’était ce qui lui arrivait. Le clerc lui demanda en quoi il avait mérité un tel châtiment. Séverin répondit que sa seule faute avait été, quand il était occupé à la cour et au conseil impérial, de ne pas dire les offices aux heures prescrites : il les rassemblait tous le matin. Il pria avec le frère pour que sa main recouvre la santé, ce qui se produisit. Il demanda alors les prières de ses frères pour le libérer, lui, des peines purgatoires. |
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TC0157 | TE017252 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 83, p. 450, l. 31- p. 451, l. 34 | Alphanus, archevêque de Salerne († 1085), rapporta cette histoire, qu’il avait entendue à Constantinople. Un Empereur était aveugle et on ne pouvait le soigner. Il chercha le remède dans la prière à Dieu. Il entendit en rêve que s’il visitait l’église de Saint-Laurent martyr, Dieu lui redonnerait la vue. Il projeta donc de voyager à Rome et demanda un bateau. Mais sa femme avait peur qu’il meure dans un naufrage et que le pouvoir de l’empire vacille alors que ses fils étaient encore petits. Elle ordonna aux marins à tromper l’empereur en lui faisant croire qu’il faisait le voyage, alors qu’en réalité ils restaient proches de Constantinople. Elle fit construire une réplique de Saint-Laurent, car si Dieu devait rendre la vue à son mari par l’intercession de Saint Laurent, il le pouvait aussi bien à Constantinople qu’à Rome. Un an passa ainsi, et l’empereur fut amené à la réplique de Saint-Laurent. On lui faisait toujours croire qu’il était à Rome. Il recouvra la vue et fut alors bien surpris de trouver sa femme et ses serviteurs autour de lui. |
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TC0157 | TE017091 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 55, p. 149, l. 1 – p. 153, l. 4 | Pierre Damien raconte l’épreuve qu’il a vécue lui-même. Il avait souvent prié pour subir les rigueurs divines, et que l’arrogance de sa chair soit punie d’une maladie grave. Il vécut une Pentecôte dans la souffrance. Il tomba malade un dimanche et resta alité sept semaines. Il se releva également un dimanche, et se crut en bonne santé durant trois ou quatre jours, mais n’observa pas les recommandations alimentaires des médecins. Il retomba malade pendant vingt jours. Et c’est seulement après soixante-dix jours de cette « captivité » qu’il fut délivré. Pendant sa maladie, qu’il nommait « oxea », il crachait du sang et du phlegme. Les docteurs le donnaient pour mourant et il l'acceptait sans se plaindre. Il rendait grâce à Dieu de cette punition qui le purifiait, alors qu’une mort subite l’aurait condamné au châtiment d’après la mort. Il s’en remettait en tout à la volonté de Dieu. Il se préparait, du reste, à la mort. Un frère nommé Léon vit en rêve un homme fort bien vêtu qui lui confia un message à propos de Pierre Damien : il ne devait pas faire confiance aux médecins, mais plutôt nourrir cent pauvres, et alors il guérirait. Questionné par Léon, l’homme affirma aussi que Pierre Damien irait au Paradis. Les frères de l’ermitage donnèrent effectivement l’aumône aux pauvres : non seulement de la nourriture, mais aussi de l’argent, et le jour suivant, Pierre Damien fut guéri. Cette guérison authentifie la vision. Comme il n’y avait pas de poisson à ce moment, et que son estomac n’était pas encore bien remis, ses frères insistaient pour qu’il mange de la viande, afin de se rétablir. Ils proposèrent de faire pénitence pour son compte, autant qu’il voudrait. Mais Pierre Damien résista et leur raconta un exemplum : le comte Pharulfe d’Orvieto persuada un moine de manger de la viande. Trois jours plus tard, une grande quantité de poisson parvint à l’ermitage, pour le convalescent, envoyé par le comte Guido d’Imola et en provenance de la ville de Faenza. Ainsi, grâce à l’exemple de Pharulfe et du moine, Pierre Damien sut éviter de pécher honteusement devant les hommes et devant Dieu. |
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TC0157 | TE017321 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 493, l. 20 – p. 494, l. 5 | Quand le petit de l’ours naît, il n’a pas de forme. C’est l’ours qui le façonne, comme un potier, à l’image de son espèce. Il sait aussi se servir de plantes (mulléine, flomus) afin de guérir ses blessures. | |
TC0157 | TE017322 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 494, l. 6 – p. 494, l. 8 | Quand le serpent devient aveugle, il se guérit en mangeant du fenouil. | |
TC0157 | TE017323 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 494, l. 9 – p. 495, l. 24 | La tortue, quand elle a mangé un serpent et sent le venin en elle, mange immédiatement de l’origan comme contre-poison. Le renard, quand il est malade, se traite avec la résine de pin. Les animaux qui font usages de remèdes nous indiquent qu’eux-mêmes contiennent des substances qui peuvent guérir : la chair du serpent produit des médicaments, de même que l’ivoire qui a divers usages. La bile de l’hyène restaure la vue, et ses excréments guérissent les blessures des chiens. Le sang d’un chien redonne la santé à toute bête sauvage. Gallien décrit aussi divers remèdes à base d’excréments humains, à base d’autruches, de grenouilles, de caméléon, de grue, de cigogne, de bile d’aigle, de sang de faucon, de chair d’hirondelle... La peau de serpent bouillie est un remède contre les otites. Les sangsues sont aussi utiles. La graisse de porc, d’oie, de faisan, l’excrément de paon... Si un lion malade mange un singe, il guérit. Si un léopard boit du sang de gazelle, il garde la santé. Un ours malade mange des fourmis. Un daim malade cherche des branches d’olivier. Cela a été fait pour l’utilité de l'homme, pour qu’il en ait l’usage et qu’il en déchiffre les significations. |
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TC0157 | TE017064 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 443, l. 6 – p. 443, l. 15 | Récemment, un prêtre était en visite dans cette région, frère de l’évêque Gérard, abbé du monastère saint Donatien, près de la ville d’Imola. Il vivait comme un laïc. Mais Dieu lui accorda une telle grâce qu’il put guérir un homme mordu par un serpent : il donna au messager un simple verre d’eau bénite, de sorte que ce dernier cracha immédiatement tout le poison du serpent. L’autre homme, qui avait été mordu, en fut immédiatement guéri. | |
TC0157 | TE017058 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 433, l. 1 – p. 434, l. 13 | Le pape Vigile était impie et criminel, mais aucun pape ultérieur n’a osé remettre en question ses ordinations. Pourtant, ce même Vigile avait comploté contre le pape Boniface afin de pouvoir occuper le siège apostolique alors que ce dernier était encore en vie. Il en fut empêché par le sénat. Il se tourna alors contre le pape Silvère, qui déjoua ses ruses et rassembla un concile pour l’anathémiser comme simoniaque et usurpateur. Vigile usa de la force impériale, de corruption et de faux témoignages pour faire condamner Silvère, qu’il envoya comme moine pénitent sur les îles Pontines. Ce dernier y termina sa vie en témoin de la foi, et après sa mort, de nombreux malades furent guéris sur sa tombe. Vigile, coupable, se fit pape. Mais Dieu lui donna le moyen de racheter sa faute : lorsqu’il refusa d’introniser le patriarche hérétique Anthimus, il fut soumis à un exil long, rude, et mourut loin de sa cité natale. Il repose dans la paix de Dieu. Les évènements qui opposèrent Silvère et Vigile sont relatés dans le Liber Pontificalis. | |
TC0157 | TE017503 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 166, p. 231, l. 9 – p. 232, l. 8 | Le neveu de Pierre Damien lui a rapporté cette histoire, qu’il a entendue lorsqu’il étudiait en Gaule. Un clerc du diocèse de Nevers tomba malade, et se trouva mourant. Il continuait à prier, comme à son habitude, les heures en l’honneur de Marie. Alors que tout espoir semblait perdu, la mère de Dieu lui apparut et lui donna de son lait. Il en fut guéri. On dit qu’alors, quand il rejoignit ses frères qui chantaient dans l’église, on pouvait encore voir une trace de lait sur ses lèvres. La vierge avait donné son lait aux lèvres-mêmes qui chantaient ses louanges. |
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TC0157 | TE017264 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 473, l. 1 – p. 474, l. 7 | Le calandre/caladre est aussi une image du Christ. C’est un oiseau au plumage impeccablement blanc. Et quand un homme est malade, le calandre fait preuve vis à vis de lui d’un comportement remarquable : si l’homme est destiné à succomber à cette maladie, l’oiseau se détourne. Mais s’il est destiné à guérir, le calandre s’approche, et prend sur lui toute la maladie. Puis, il vole vers le soleil, et il y brûle et disperse les maux dont il s’est charg |