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22 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0012 | TE002652 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 16 | Saint Dominique a une vision de Jésus-Christ brandissant trois lances et de la Vierge avec saint François. Saint Dominique rencontre Saint François et le reconnaît miraculeusement. |
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TC0020 | TE003783 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 258 | Un cheval est dressé par un bouffon à s’agenouiller aux mots " Fléchissons les genoux" , et reste dans cette posture jusqu’à ce qu’on lui dise " Debout" . Lorsque des acheteurs potentiels sont des clercs ou des moines, le dresseur, attendant que le cheval marche dans une flaque de boue, lui crie " Fléchissons les genoux" , mais ne donne pas l’ordre de se relever. | |
TC0031 | TE005486 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 19, col. 565 C | Deux clercs avancent sans ordre dans une procession: Ambroise les fait reculer car il ne supporte pas ce mauvais usage. L’un d’eux fut dépossédé de son grade. | |
TC0031 | TE005507 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 47, col. 631 B - C | Scipion l’Africain ne voulait pas que Carthage soit détruite ni qu’un théâtre soit installé à Rome, car il savait que la prospérité était dangereuse pour les Romains et que la cité corrompt les esprits. |
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TC0033 | TE005913 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 62 | LE GROGNEMENT DES PORCS EN ENFER. Quelqu’un, aux débuts de l’ordre cistercien, y entra. Longuement tenté, il se décida à le quitter. Son père et sa mère lui apparurent deux fois pour l’en dissuader. La troisième fois, alors qu’il était bien décidé à quitter l’ordre, sa mère lui apparut, très triste et lui en demandant les causes. Il répondit qu’il ne pouvait supporter la dureté de l’ordre. Sa mère lui demanda s’il pourrait supporter l’enfer ou un de ses tourments les plus légers. Il répondit que l’ordre était d’une grande dureté, avec des veilles quasiment perpétuelles, un silence amer, un lit de fer, une nourriture insipide, etc. Sa mère lui demanda s’il voulait avoir l’expérience d’un léger tourment de l’enfer. Il accepta et entendit un horrible grognement de porcs qui ne pouvait se comparer à aucun tonnerre. Il lui sembla que le ciel se fendît et lui tomba sur la tête. Il hurla de peur. Sa mère le consola et le bruit cessa. Elle lui proposa d’entendre une petite joie du paradis. Il entendit alors de douces voix qui surpassaient toute musique. Sa mère lui conseilla de poursuivre ce qu’il avait entrepris s’il voulait échapper aux tourments de l’enfer. Ce qu’il fit. |
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TC0035 | TE006484 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4, n° 3 | Un adolescent, trouvant l’austérité de Clairvaux difficile à supporter, est sur le point de céder à la tentation, lorsque le Christ lui apparaît, et l’en détourne, en lui proposant de tremper son pain dur dans ses blessures. | |
TC0105 | TE012947 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 15 | Récit de la fondation de l’ordre des chartreux. En l’an 1087, à Paris, meurt un grand théologien (il s’agit sans doute du chanoine Raymond Diocrès, célèbre pour sa piété et ses sermons). Au moment de ses funérailles, une voix s’éleve de son cercueil pour déclarer qu’il est jugé et condamné au tribunal de Dieu. Tous croient qu’il est damné mais sans connaître la raison. Ils convoquent alors Maître Bruno, homme saint et de noble lignage, écolâtre à Reims, qui décide, à la suite de cet événement, de renoncer à la vie séculière et de se retirer dans la solitude. Il quitte Paris, accompagné de six compagnons et se rend à Grenoble où l’évêque saint Hugues de Grenoble les attend (il avait vu les sept ermites annoncés dans un songe sous l’apparence de sept étoiles). Il leur fait don d’une partie des terres du désert de Chartreuse et leur propose de s’installer en ce lieu éloigné de tout. Les sept hommes acceptent et bâtissent leur cellule et leur chapelle où ils célèbrent chaque jour le divin service. Saint Bruno reste au désert de Chartreuse sept années. Puis, il est appelé à Rome par un de ses anciens élèves, le pape Urbain II, qui veut s’aider de ses conseils. Il le fait participer à de nombreux conciles et veut lui faire accepter l’archevêché de Reggio de Calabre (le texte du Tombel mentionne curieusement la ville de « Tise »). Mais saint Bruno refuse, préférant ne pas renoncer à son rêve de vie érémitique. Saint Bruno reçoit alors du comte Roger de Sicile un terrain boisé à La Torre, près de Squillace, où il s’installe définitivement. Le pape Urbain II y autorise la construction d’un ermitage et consacre une église en 1094. | |
TC0106 | TE015801 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 63 | LE GROGNEMENT DES PORCS EN ENFER. Quelqu’un, au début de l’ordre cistercien, y entra. Son père et sa mère lui apparurent pour le dissuader de le quitter, ce qu’il était tenté de faire. La troisième fois, il avoua à sa mère ne pouvoir supporter la dureté de l’ordre. Pour le mettre à l’épreuve des tourments de l’enfer, sa mère lui fit entendre d’abominables cris de porcs. Puis elle lui fit écouter un chant d’une douceur inouïe comme signe des joies du ciel. Il décida donc de persévérer et de rester dans l’ordre. | |
TC0123 | TE007113 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 170 | Un chevalier breton vit en songe les ordres religieux rassemblés autour d’une échelle dressée vers le ciel, sur laquelle se tenait un moine. Le Christ descendit du ciel le long de l’échelle et embrassa le moine. Un évêque apprit au chevalier que ce moine, un Cistercien nommé Pierre, vivait dans un monastère voisin. Le lendemain, le chevalier se rendit dans le monastère, fit appeler le moine et lui raconta la vision. | |
TC0129 | TE007342 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 236a | La Vierge appara?t à saint Dominique pour lui indiquer quel vêtement devront porrter les frères prêcheurs. |
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TC0131 | TE007743 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 083, 1-27 | LES FILS QUI TIRERENT SUR LEUR PERE. 1/ Ici commence une pieuse fiction qui s’applique à Dieu. 2/ Il était un riche homme qui avait quatre enfants; et parmi les richesses qu’il possédait, il avait un arbre que chacun des enfants désirait avoir hors part. 3/ Et pour leur faire plaisir à tous, il le donna à chacun en particulier: Au premier il donna de cet arbre le haut et le bas, au second le vert et le sec, au troisième le bois tordu et le bois droit, au quatrième le bois mort et le bois vivant. 4/ Quand leur père fut mort, chacun prétendait avoir l’arbre parce qu’à chacun il en avait donné la totalité. 5/ Et par ordre d’un juge, ils lièrent le cadavre de leur père à l’arbre et il fut convenu et garanti que celui qui avec son arc tirerait le plus près du coeur du père hériterait de l’arbre. 6/ Les deux premiers en tirèrent assez près et les deux autres déclarèrent qu’ils aimaient encore mieux renoncer à l’arbre que tirer contre leur père. 7/ On sut ainsi qu’ils étaient ses vrais fils: ils eurent l’arbre, les deux autres ayant ainsi prouvé leur batardise. 8/ Ce riche homme représente Dieu 9/ qui est père de quatre sortes de gens et qui possède tous les biens qui sont sous le ciel et au-dessus; 10/ Il est propriétaire de l’arbre de cette vie présente et il le donne à qui il lui plaît. 11/ Et cet arbre, quatre sortes de gens dont il est père comptent bien l’avoir en plus des biens du ciel s’ils vivent correctement. 12/ Et il le donne à tous les quatre comme le riche homme avait fait pour ses enfants. 13/ De cet arbre les grands seigneurs ont le haut et le bas s’ils ne se conduisent pas bien. 14/ Car s’ils font bien leur métier de grands seigneurs, faisant droit à chacun et tort à personne, ils seront encore plus grands au paradis 15/ à condition de rendre à Dieu la gloire, la louange et l’honneur de leur rôle. 16/ Et s’ils ne le font pas, ils doivent craindre d’avoir en enfer, au lieu de cet honneur terrestre et provisoire, une vile et basse situation pour l’éternité: ainsi, ils auraient de l’arbre le haut et le bas. 17/ Les jeunes gens et les voluptueux ont de cet arbre le vert; mais ils ne peuvent le prendre en bonne justice, 18/ car on ne peut aller de délices en délices: ces gens cueillent leurs fruits avant qu’ils soient mûrs. 19/ S’ils ne changent pas de direction, s’ils ne renoncent pas à leurs plaisirs recherchés et transitoires pour l’amour de Dieu, ils auront de cet arbre le vert et le sec, car en enfer on trouve manque et sécheresse de tout bien. 20/ Les gens pauvres et bons que l’on écrase et que l’on chasse et qui manquent cruellement de certains biens, s’ils supportent sereinement pour l’amour de Dieu leurs peines, leur pauvreté et leurs manques, 21/ ont de cet arbre le tordu et le droit, car en supportant pour l’amour de Dieu les ennuis qui sont passagers on gagne le repos du ciel qui est éternel. 22/ Ceux qui, pour accomplir les commandements de Dieu et ses conseils, 23/ veulent pour son amour se soumettre à la règle de quelque ordre religieux, qui veulent user leur corps au service de Dieu et renoncer pour son amour aux agréments terrestres, 24/ ceux-là ont de l’arbre le mort et le vif puisque pour l’amour de Dieu ils se font mort à ce monde dans leur mode de vie et leurs vêtements pour rendre leurs âmes vivantes au ciel éternellement. 25/ C'est parce que Dieu voulait que ces quatre sortes de gens puissent être sauvés en usant comme il faut de l’arbre de notre vie présente qu’il voulut être attaché à l’arbre de la croix. 26/ Et ceux qui par divers péchés font mauvais usage de cet arbre, ils ressemblent à ceux qui tirèrent sur leur père et le blessèrent jusqu’au coeur; 27/ Ceux-là se montrent bâtards de l’héritage s’ils ne se convertissent par vrai repentir, car en ce faisant ils guériraient les plaies de leur père et celles qu’ils se sont faites à eux-mêmes. |
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TC0131 | TE008895 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 754, 1-8 | MORT DE SAINT SIMON ET SAINT JUDE. 1/ Des magiciens luttaient autant qu’ils pouvaient contre l’enseignement de nos deux apôtres. 2/ Voulant faire valoir leurs fausses doctrines et ruiner l’enseignement des apôtres, 3/ ils les faisaient attaquer par des couleuvres et des serpents. 4/ Mais les apôtres commandèrent aux reptiles d’aller attaquer leurs maîtres; ils y allèrent et les blessèrent si bien qu’ils étaient tout enflés sous l’effet du venin. 5/ Les apôtres commandèrent aux serpents d’aller resucer le venin qu’ils leur avaient injecté; ils le firent et cette opération fut très douloureuse. 6/ A cette vue, tous les spectateurs et tous les habitants de la cité se convertirent à la foi chrétienne. 7/ Les magiciens gagnèrent alors un autre pays, où les apôtres ne tardèrent pas à les suivre; et les magiciens les tirent tuer à coups d’épée par les pontifes de la religion du pays. 8/ Ainsi les deux saints apôtres rendirent leur âme à Dieu par le martyre; et les méchants magiciens restèrent dans leurs fausses croyances. |
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TC0131 | TE007955 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 323 | LES CHIENS TROP GRAS N'ABOIENT PAS. 1/ Un riche homme éleva un chien noir pour qu’il garde sa maison. 2/ Il le nourrit convenablement; mais quand il fut bien gras, il cessa d’aboyer. 3/ Il en éleva ensuite un roux, qui d’abord aboya, mais quand il fut bien gras, il cessa d’aboyer. 4/ Le maître, voyant que sa maison était mal gardée de ces deux chiens, 5/ en éleva un tout bigarré, qui n'était ni tout blanc ni tout noir; 6/ il lui donna peu à manger et celui-ci lui garda bien sa maison. 7/ Comprenons que ce riche homme, c'est Dieu, qui lorsqu’il établit les ordres religieux dans la haute société institua d’abord les moines noirs. 8/ On leur donna de grands biens et, du fait qu’ils sont riches, ils ne veulent pas prêcher. 9/ Si certains vont étudier, ils ne fréquentent que la faculté de droit, pour apprendre à administrer leurs biens temporels. 10/ Devenus trop gras, ils refusent d’aboyer en écartant les ennemis de l’Eglise par la prédication. 11/ Après eux vinrent cisterciens et prémontrés qui à leurs débuts prêchèrent; mais maintenant ils sont si occupés à administrer les biens qu’on leur a donnés que la plupart refusent de prêcher. 12/ Et Dieu, voyant que son Eglise était mal gardée et instruite de sermons, 13/ a suscité carmes, augustins, dominicains et franciscains et ne leur a pas donné de revenus. 14/ Ces derniers lui gargent son Eglise, ils la nourrissent et la guident par leurs sermons. 15/ Il ne peut y avoir de meilleur sermon que de prédicateur pauvre, pourvu qu’il soit instruit. 16/ Car un prédicateur riche ne saurait louer pauvreté et humilité aussi bien qu’un pauvre qui sait ce que c'est par expérience. 17/ Et quand un riche prêche la pauvreté, l’humilité, la patience, l’austérité, l’aumône et un certain nombre de bonnes pratiques qu’on peut et doit recommander dans les sermons, 18/ s’il ne pratique pas tout ce qu’il recommande, il se moque de ses auditeurs. 19/ Il ressemble celui qui veut employer la main d’un autre pour tirer le hérisson de la haie: ce qu’il dit est bien dit, il reste à trouver qui le fera, car je doute qu’ils en fassent rien. 20/ C'est la raison pour laquelle Notre-Seigneur voulut que ses disciples soient pauvres: on ne pouvait les prendre en défaut dans leurs paroles parce tout ce qu’ils prêchaient, ils le faisaient. 21/ Ces quatre ordres religieux suivent donc la trace des apôtres. 22/ C'est ce que signifie le chien bigarré, car les uns sont blancs, les seconds sont noirs, le troisième n'est ni blanc ni noir et les derniers sont roux. 23/ Et ce sont eux qui gardent l’Eglise. |
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TC0131 | TE008876 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 729, 1-5 | SAINT JEROME PASSE UNE RIVIERE. 1/ Saint Jérôme accompagné de deux ermites avaient à franchir une rivière où il n'y avait ni pont ni planche. 2/ Saint Jérôme commanda à un grand serpent, qui était aussi long qu’une poutre, de se mettre en travers de la rivière pour leur permettre de traverser. 3/ Par la volonté de Dieu ils passèrent la rivière sur le serpent parfaitement immobile. 4/ Saint Jérôme commanda alors au serpent de regagner son gîte et ils s’en allèrent où ils avaient affaire. 5/ On voit combien nous devons remercier Dieu de ce que les bêtes innocentes ou venimeuses obéissent à ses serviteurs qui observent sa loi. | |
TC0158 | TE016856 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 382 | Les deux chiens du roi.– Les deux chiens du roi ont dévoré le harnachement du cheval du roi; ordre est donné de faire périr tous les chiens du royaume, mais on épargne les chiens du palais; ceux-ci sont à la fin reconnus coupables parce que, après les avoir fait vomir, on retrouve des débris du harnachement dans leurs déjections (cf. n° 361). | |
TC0158 | TE016815 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 361 | Le roi et les chiens du palais.– Un roi était parvenu à se guérir de maux de tête qui l'avaient tourmenté pendant douze ans; des aboiements de chiens qui ont troublé son sommeil réveillent sa souffrance. Il ordonne de proscrire tous les chiens de la ville, mais épargne les deux chiens de son palais qui sont en réalité la cause de tout le mal (cf. 382). | |
TC0158 | TE017006 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 464 | Le démon auquel il faut ordonner ce qu'il doit faire.– Un démon travaille tout le temps, mais il est indispensable de lui ordonner ce qu'il doit faire. Un jour que son maître a oublié de lui assigner sa tâche, il fait bouillir le fils de son maître. | |
TC0165 | TE018328 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 76, pp. 151-152 | Étienne, un convers de Grandselve, et le cellérier du même monastère sont tous deux mourants. Le cellérier meurt le premier et rend visite à Étienne en rêve, lui ordonnant de manger quelque chose, car le fait qu'il n'ait pas mangé depuis trois jours représente un jeûne excessif. Le moine infirmier, sachant que le cellérier vient de mourir, est surpris lorsqu'il entend parler de l'ordre donné à Étienne. Étienne explique alors qu'il a vu le cellérier entrer dans un endroit si lumineux qu'il ne pouvait pas être observé. Il affirme qu'il a échappé à la mort grâce à cette vision, pour vivre une vie meilleure. Mais peu de temps après avoir mangé, Étienne meurt (non sans avoir promis à l'infirmier de l'aider après sa mort, s'il le peut). Quelques jours plus tard, il apparaît en vision à l'infirmier pour lui rappeler un péché qu'il a commis douze ans plus tôt et qu'il n'a toujours pas confessé. Dès qu'il se réveille, l'infirmier se souvient du péché, se confesse et reconnaît l'importance du sacrement de la confession. |
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TC0165 | TE018410 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 158, pp. 282-283 | L'empereur Henry a un clerc à la cour avec un corps déformé, mais sage et doté d'une voix mélodieuse, amoureux d'une prostituée de la ville. Un jour, il se présente à la messe avec cette femme. L'empereur, pour le tester, lui demander de chanter l'évangile, comme s'il était diacre. Le clerc refuse même lorsque l'empereur le menace de quitter ses terres, il est donc forcé de partir. Mais l'empereur le retient et le place face à lui, le félicitant d'avoir craint plus d'offenser Dieu que son empereur et lui promet la prochaine place en tant qu'évêque, à condition qu'il abandonne son amour illicite. |
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TC0165 | TE018198 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 4, pp. 13-20 | Avant d'entrer à Clairvaux, Guillaume a été un moine bénédictin à Saint-Aubain d'Angers, où il était tenu en grande estime par l'abbé et ses confrères. Avec certains d'entre eux, il a vécu pendant des années presque en ermite, dans une dépendance du monastère. Il mangeait très peu, grâce à l'aide de Dieu, et malgré une tentation forte. Un jour, un frère arrive et lui ordonne de manger de la viande en raison de sa faiblesse physique. Après un premier refus, il cède et mange un peu, pour ensuite le regretter amèrement. C'est alors qu'apparaît un homme vêtu de blanc scintillant, qui se présente comme un pèlerin venu lui rendre visite. Il lui reproche d'avoir cédé à la tentation et lui raconte l'histoire suivante. Une religieuse en Espagne, habituée à ne manger que du pain et de l'eau, cède à la tentation et lui demande de préparer de la viande. Avant de manger, elle prie Dieu de l'empêcher d'en manger si cela peut nuire à son âme. La viande se transforme en trois poussins de corneille, sans plumes. Lorsqu'il est confirmé qu'il n'y avait que trois petits morceaux de viande dans l'assiette, la religieuse jette les corbeaux dans la rivière ; et depuis ce jour ils n'ont pas cessé de flotter. Conforté par la vision, Guillaume accepte la pénitence et demande qui est le pèlerin, qui lui répond qu'il ne peut pas le dire ; il n'a pas besoin de nourriture humaine et sa seule préoccupation est la santé de Guillaume. Il le salue et disparaît sans laisser de trace, démontrant ainsi sa nature angélique, comme Guillaume le raconte à Herbert plus de vingt ans plus tard. En entrant à Clairvaux, attiré par la renommée de Saint Bernard, il a de nombreuses visions, mais n'en raconte que peu, à très peu d'auditeurs. Durant l'une d'elles, lorsqu'il chante les psaumes à prime, il voit saint Malachie, vêtu en évêque, le jour de l'anniversaire de sa mort. Il est accompagné par saint Bernard, également coiffé d'une mître mais ne portant pas la bague épiscopale, qui lui fait un grand honneur et observe avec attention Malachie, les moines de la communauté ainsi que l'autel. La vision s'achève sur la fin du psaume. Dans une autre vision, Guillaume demande à saint Bernard de lui révéler s'il sera sauvé. Bernard lui reproche de faire une trop grande demande, mais lui répond malgré tout, (mais Herbert ignore la réponse). Dans une troisième vision, alors qu'il est malade à l'infirmerie, Guillaume voit entrer un diable habillé en prostituée qui se déplace lascivement entre les lits des moines malades, jusqu'à s'arrêter devant le lit d'un jeune moine. Le diable dit au moine de le suivre et d'amener son compagnon, qui les attendrait dehors, alors il s'en va. Le lendemain, Guillaume raconte sa vision à l'abbé Robert, qui va parler au jeune moine, mais celui ci nie vouloir quitter l'ordre. Cependant après quelques jours, il quitte le monastère avec son compagnon ; au moment où Herbert écrit, il s'est installé dans un autre monastère. Guillaume a beaucoup d'autres visions qu'Herbert ne raconte pas pour ne pas ennuyer ses lecteurs. Il meurt dans la sainteté, comme il a vécu. |
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TC0165 | TE018227 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 31, pp. 61 | Herbert se souvient de Gautier, chargé du vestiaire à Clairvaux, quelques années après sa mort. Bien que laïque et analphabète, l'homme reçoit, au cours d'une vision, l'ordre de réciter la messe, ce qu'il fait. Il s'en souvient encore même de nombreuses années après. | |
TC0165 | TE018281 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 41, pp. 80-81 | Un novice de Clairvaux prie souvent avec les mains jointes ou en position d'offrant. Une nuit, au début de la veillée, alors qu'il prie les yeux fermés, il entend le Christ lui ordonner de lui tendre ses mains. Il ne sait pas s'il est dans un rêve ou à l'état de veille. Une fois devenu moine, alors qu'il prie dans la même église, de la manière habituelle, il est ravi en esprit et voit le Christ lui prendre les mains comme pour accueillir sa profession de moine. |
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