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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: mutilation | mutilation | Verstümmelung | mutilación | mutilazione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001659 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63(11) | Le pape Sylvestre II a obtenu des honneurs et le pontificat grâce à un pacte passé avec le diable, selon lequel il ne doit jamais aller à Jérusalem. Célébrant la messe durant le carême dans l’église de la Sainte-Croix-de-Jérusalem, il confesse son péché et ordonne qu’on lui enlève tous les membres par lesquels il a péché. Réduit à l’état de tronc il est transporté au Latran sur un char. |
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TC0004 | TE002690 | Jordanus de Pisis | Esempi : 62 | Le péché des deux ermites. Il faut respecter l’intégrité du corps; deux ermites s’émasculèrent, furent excommuniés et n'obtinrent le pardon qu’après avoir reconnu leur péché; le corps appartient à Dieu. | |
TC0020 | TE003721 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 196 | Un avare et un envieux sont autorisés à demander tout ce qu’ils désirent, à condition que le dernier à formuler son souhait reçoive le double de ce qu’il aura demandé. L’envieux demande à perdre un oeil afin que l’avare perde les deux. | |
TC0020 | TE003734 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 209 | Un homme mutile sa chatte en lui brûlant la queue et en lui retirant sa fourrure, afin qu’elle reste à la maison au lieu de courir les mâles, de la même manière doit-on garder à la maison, la servante vêtue de hardes les plus affreuses. |
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TC0020 | TE003678 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 153 | Lors d’une guerre entre les oiseaux et les quadrupèdes, une chauve-souris prétend tantôt être un oiseau, tantôt une bête, selon le camp qui gagne. Alors, les oiseaux la plument et lui interdisent de voler, sauf la nuit. |
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TC0020 | TE003812 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 287 | Un voleur condamné au gibet demande à embrasser son père : il lui mord les lèvres jusqu’au sang, lui reprochant de ne pas l’avoir assez corrigé lorsqu’il était enfant. |
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TC0020 | TE003797 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 272 | Une vierge chaste mais bavarde et vaniteuse meurt. Durant la nuit, les gardiens de l’église voient des démons déterrer son cadavre et le couper en deux au niveau de la ceinture : la moitié supérieure est brûlée, l’autre retourne dans la tombe. |
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TC0020 | TE003747 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 222 | Une femme, réduite au silence par son mari qui lui a coupé la langue, continue d’affirmer avec ses doigts qu’un pré a été tondu et non pas fauché. Ainsi, font les moines quand ils doivent observer le silence. |
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TC0020 | TE003774 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 249 | Le corbeau envieux des plumes colorées des autres oiseaux se dépouille de son plumage pour se revêtir de leurs plumes, mais le roi des oiseaux ordonne de déplumer le corbeau. |
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TC0032 | TE005704 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 34 | Avant d’être pendu, un fils fait mine de vouloir embrasser son père. Il lui arrache le nez avec les dents pour le punir de ne pas l’avoir corrigé. | |
TC0033 | TE006237 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 374 | UNE TAXE SUR LES DEFAUTS PHYSIQUES. Un roi donna au portier d’une ville le droit de prélever un denier pour chaque défaut constaté sur les personnes qui franchissaient la porte. Un boiteux qui refusait de payer se révéla bègue, ulcéreux, borgne, manchot et bossu. | |
TC0033 | TE005883 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 32 | RUSE DE JULIEN L’APOSTAT. Julien l’Apostat, par une supercherie, incita les chrétiens à brûler de l’encens devant les idoles. Détrompés, les chrétiens réclamèrent l’amputation du bras qui avait commis cet acte. | |
TC0034 | TE006365 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 140 | Spurrina, un écuyer d’une rare beauté se mutile le visage pour ne pas que les femmes aient envie de lui. | |
TC0034 | TE006387 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 143 | Anaxarque se coupe la langue et la crache au tyran qui a donné l’ordre de la lui couper. "Cette partie de mon corps ne dépend pas de toi". | |
TC0035 | TE006518 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 7, n° 31 | Un saint homme est captif des sarrasins et refuse de se convertir à l’Islam. On lui amène une belle jeune fille pour le tenter, mais pour la repousser, il déchire sa langue de ses propres dents et la lui crache au visage. |
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TC0037 | TE006717 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 35 | Deux femmes envieuses devant un juge. Le juge impose à la première d’exprimer sa revendication : la seconde recevra le double. La première réclame qu’on lui ôte un oeil pour qu’on ôte les deux à l’autre. | |
TC0037 | TE006721 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 39 | Un père omet de corriger son fils voleur. Celui-ci emprisonné puis condamné à mort, sur le chemin du supplice, arrache avec ses dents le nez à son père en lui reprochant de ne l’avoir jamais corrigé. |
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TC0037 | TE006720 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 38 | Une fille ingrate qui injuriait sa mère vient à mourir. Elle apparaît tous les jours sept fois, aux heures canoniques, avec un serpent dans la bouche qui lui dévore la langue. Au bout de sept années la vision disparaît. |
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TC0105 | TE012934 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 4 | Capturé et emmené de Damas par une troupe de sarrasins, Jean, un jeune moine instruit et très pieux, particulièrement dévoué à la sainte Vierge, est conduit en Perse avec un groupe d’élèves. Le riche persan auquel il échoit en partage, le traite assez bien, et voyant la patience dont il fait preuve et la vie exemplaire qu’il mène, se prend d’amitié pour lui et le fait précepteur de son fils. En quelques années, celui-ci apprend les sept arts libéraux et arrive à si bien lire, écrire et chanter, que personne ne sait distinguer l’élève du maître. La renommée de Jean parvient jusqu’à Constantinople, dont l’empereur, nommé Théodose, lui demande de s’y installer et lui permet d’y fonder une abbaye. L’empereur vient ainsi souvent le voir pour « traicter du salu de s’ame » et lui demander conseil pour gouverner son royaume. Or, le jeune persan élevé par Jean, contrefaisant son écriture, fabrique une lettre dans laquelle Jean apparaît coupable de haute trahison envers son souverain. La lettre, introduite en cachette dans le palais et trouvée par les gens de Théodose, lui est remise. L’empereur croyant y reconnaître l’écriture de Jean, lui fait couper la main. Mais avec ses prières, la Vierge lui regreffe pendant son sommeil. Grâce à ce miracle, l’innocence de Jean est reconnue. | |
TC0106 | TE015908 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 169 | UN FILS ARRACHE LE NEZ À SON PÈRE. Perverti par son père, un fils devient un grand voleur; condamné à être pendu, il demande à voir son père. Il lui arrache alors le nez lui reprochant d’être la cause de sa mort. | |
TC0106 | TE015771 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 34 | RUSE DE JULIEN L’APOSTAT. Julien l’Apostat, par une supercherie, incita les chrétiens à brûler de l’encens devant les idoles. Détrompés, les chrétiens réclamèrent l’amputation du bras qui avait commis cet acte. |
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TC0124 | TE014739 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 8 [385] | Au temps de Julien, à Ascalon et à Gaza, des tyrans offrirent aux porcs en nourriture de l’orge déposé dans les ventres de prêtres et de vierges vidés de leurs entrailles. | |
TC0124 | TE014659 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 8 [310] | Une femme fut injustement accusée d’adultère. Son prétendu amant fut décapité. Quant à elle, après de terribles tortures, le bourreau ne parvint pas à la décapiter. Un second bourreau la jeta à terre et on la tint pour morte. Ensevelie, elle se réveilla et fut soignée par un médecin. Elle raconta tout à l’empereur et obtint la liberté. |
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TC0124 | TE014475 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 3 [127] | Alors qu’il célébrait la Grande Litanie, les Romains arrachèrent au pape Léon la langue et les yeux. Il les recouvra par miracle, mais ils lui furent à nouveau arrachés. Il trouva refuge auprès de Charlemagne qui le ramena à Rome et fit justice. | |
TC0124 | TE014996 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVIII, 3 [640] | Le roi des Bulgares, converti au christianisme avec les siens reçut l’aide du roi Louis. Après avoir confié le royaume à son fils aîné, il devint moine. Mais voyant son fils revenir à l’idolâtrie, il prit les armes, poursuivit son fils, lui fit crever les yeux et le fit enfermer. Ayant laissé le royaume à son plus jeune fils, il reprit l’habit religieux pour le reste de ses jours. |
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TC0124 | TE014765 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIV, 5 [410] | Lors du siège d’un château, un abbé bénédictin qui faisait partie de l’ost royal eut une vision tandis qu’il s’était éloigné pour méditer et prier. Il vit un moine se dresser devant lui, les ongles et la main dévorés par le feu et reprenant ensuite leur aspect ordinaire. Puis, il vit un autre moine assoiffé, la langue tirée, le visage parcouru par le feu et retrouvant ensuite son aspect premier. Un troisième moine lui apparut la poitrine brûlée jusqu’aux côtes. Il en vit enfin un dernier brûlé par un feu infernal dans la partie inférieure du corps. L’abbé put donner l’absolution aux trois premiers dont les fautes étaient légères et correspondaient aux châtiments infligés. Le quatrième ne demanda même pas d’absolution, car il était voué à l’enfer. Ayant envoyé un messager dans son monastère, l’abbé apprit que ces quatre moines venaient de mourir. |
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TC0124 | TE014617 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVIII, 17 [269] | La fille d’un roi avait tué son amant et sa servante; elle se confessa à l’évêque qui lui fit à plusieurs reprises des propositions malhonnêtes. Repoussé, il la dénonça. Le roi réunit un concile au cours duquel saint Eusèbe interrogea la fille qui confessa sa faute, sa pénitence et les propositions de l’évêque. Elle fut absoute et l’évêque eut la langue coupée. |
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TC0124 | TE014400 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 5 [62] | Saint Alban fut converti par la foi d’un clerc poursuivi, auquel il avait donné asile. Il se laissa arrêter à sa place, fut martyrisé et décapité. En même temps que sa tête tombait à terre, les yeux du bourreau suivirent le même chemin. |
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TC0124 | TE014341 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 4 [4] | Des évêques d’Afrique, la langue coupée par les Vandales, avaient miraculeusement retrouvé l’usage de la parole. L’un d’eux s’en glorifia et redevint aussitôt muet. | |
TC0124 | TE014838 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 7 [482] | Un jardinier distribuait aux pauvres tout son superflu. Un jour, il commença à mettre de l’argent de côté pour n’être à la charge à de personne s’il tombait malade. Sa jambe se mit à pourrir, et les médecins décidèrent de la lui couper. La nuit précédant l’opération, il se plaignit à Dieu. L’ange du Seigneur lui reprocha son épargne, mais le guérit. Au matin, le médecin le trouva au travail. |
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TC0124 | TE014353 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 6 [16] | L’empereur Constantin aimait et vénérait saint Paphnuce. Il l’appelait volontiers au palais et couvrait de baisers la cicatrice de l’?il qu’il avait perdu à cause de sa foi. | |
TC0124 | TE014644 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 14 [296] | Saint Gengoul demanda à sa femme suspectée d’adultère de chercher une pierre au fond d’une fontaine. La main réapparut privée de peau. Il quitta alors son épouse. | |
TC0124 | TE014733 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 3 [380] | Pendant des années, les martyrs de la Thébaïde furent écartelés, parfois une centaine en un seul jour, hommes, femmes et enfants. | |
TC0124 | TE015015 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 12 [659] | Les païens qui, à Naples, avaient mangé le foie du diacre Cyrille, perdirent tous leurs dents et leurs yeux. | |
TC0124 | TE014736 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 6 [383] | Dans la région du Pont, les tortures étaient faites de pointes fixées sous les ongles des doigts ou bien de plomb fondu, répandu jusque dans les parties intimes du corps pour les hommes, tandis que les femmes étaient violées avec des broches brûlantes. | |
TC0124 | TE014737 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 7 [384] | La principale clémence envers les chrétiens fut de les déporter dans chaque province après leur avoir arraché et cautérisé l’?il droit et brûlé la jambe gauche. | |
TC0124 | TE014735 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 5 [382] | A Alexandrie, des chrétiens étaient successivement amputés des oreilles, du nez et des membres. | |
TC0129 | TE007354 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 265b | Le philosophe Démocrite se fit crever les yeux pour mieux d’adonner à la méditation, ne pas voir le mal dans le monde et ne pas se laisser tenter par les femmes. De la même manière, saint Bernard se fit crever les yeux spirituellement. |
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TC0131 | TE007790 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 162, 1-7 | LES TROIS MOINES QUI BANQUETAIENT. 1 Trois moines bénédictins après avoir festoyé entre eux s’endormirent un jour d’été dans une chambre fermée. 2 L’un d’eux rêva qu’il voyait des moines de plusieurs ordres religieux 3 et que le saint fondateur de leur ordre leur plongeait la main par la bouche jusqu’en l’estomac; et s’il y trouvait des nourritures raffinées, il leur faisait couper la tête. 4 Il vit ainsi couper la tête à plusieurs et à ses deux amis. "Moines ne doivent manger que fèves", disaient les saints. 5 Il pria alors saint François de le tirer de ce mauvais pas et il se ferait franciscain; et saint François accepta. 6 Aussitôt il s’éveilla et se souvint de sa vision. Il constata que ses deux amis avaient la tête coupée, bien que la chambre fût fermée de l’intérieur. 7 Cet événement se produisit en l’archevêché de Lyon. Et le moine qui avait eu cette vision se fit franciscain. |
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TC0131 | TE008868 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 700, 1-5 | NOTRE-DAME GUERIT UNE JAMBE AVEC UNE POMMADE. 1/ On devait couper une jambe à un malade. 2/ La nuit il pria Notre-Dame qu’en raison de sa bonté elle veuille bien l’aider dans cette épreuve. Puis il s’endormit. 3/ Notre-Dame vint pendant la nuit, accompagnée d’un ange et elle lui frotta la jambe avec un liniment qu’elle avait apporté. 4/ A son réveil il se trouva guéri et le lendemain il montra sa jambe toute saine au médecin qui venait la couper. 5/ A la suite de ce miracle, il fut toute sa vie dévot à Notre-Dame et d’autres avec lui. |
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TC0131 | TE008936 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 054, 1-17 | ARRESTATION DE JESUS. 1/ Ensuite arrivèrent les juifs avec des épées et des lanternes. 2/ Jésus leur demanda trois fois: Qui cherchez-vous? Et trois fois ils tombèrent. 3/ Et ils ne purent s’emparer de lui jusqu’au moment où il leur permit de le faire. 4/ Saint Pierre coupa alors l’oreille à un valet et Jésus la lui remit en disant: 5/ Pierre, range ton épée. Quiconque frappera de l’épée périra par l’épée. Ne crois-tu pas que si je le voulais mon Père du ciel m'enverrait douze légions d’anges pour me défendre de mes ennemis ? 6/ Celui qui reçoit le corps de Jésus-Christ indignement, il est semblable à Judas qui le trahit en l’embrassant. 7/ En lui rendant son baiser Jésus lui dit: Mon ami, qu’es-tu venu faire? 8/ Lui qui était la vérité, comment pouvait-il l’appeler ami sans mentir? 9/ Il fit exprès de l’appeler ami justement parce que sa trahison lui permettait de racheter le genre humain qui s’était perdu par le péché. 10/ Il lui dit : Qu'es-tu venu faire ? Il faut comprendre : 11/ Toi qui étais si grand qu’on te plaçait parmi les douze princes qui siègeront au Jugement sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël; 12/ Toi qui étais l’intendant de la maison de l’empereur du monde et qui portais la bourse de tout ce qu’il possédait dans la vie qu’il s’était choisie; 13/ pour trente malheureux deniers, tu livres à une mort honteuse celui qui t'avait comblé de bienfaits et que tu trahis sans qu’il l’ait mérité. 14/ On peut poser la question: Pourquoi donc lui confiait-il sa bourse en sachant qu’il était traître et voleur? 15/ Il voulait montrer qu’il faisait peu de cas des richesses en les confiant à un voleur. 16/ Il n'avait pas l’intention de lui confier sa véritable épouse et amie notre mère sainte Eglise, 17/ qu’il confia à saint Pierre, le sachant honnête homme et solide. |
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TC0131 | TE009065 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 161, 1-16 | CINQ SORTES DE MAUVAISES LANGUES. 1 Il y a cinq sortes de mauvaises langues: 2 Certaines sont si longues qu’à propos d’une sottise elles en disent bien quatre. 3 Certaines sont si courtes qu’elles ne peuvent dire de bien sans mal et même qu’elles relatent le mal en omettant le bien. 4 Certaines sont si aiguës qu’elles blessent les autres et eux-mêmes et critiquent, attaquent et blâment les autres pour se mettre en valeur. 5 Certaines sont grasses et sales, qui racontent des propos orduriers de débauches d’hommes et de femmes, où un chien ne voudrait pas mettre son nez. 6 Et les hommes, d’autant qu’ils ressemblent plus à Dieu que les femmes, doivent d’autant mieux se garder de tout péché et en particulier de parler grossièrement: 7 Nul homme ne devrait dire un mot qu’une honnête femme ne puisse dire sans honte devant tout le monde. 8 Car, de même que l’or est le siège des pierres précieuses, la bouche d’un homme ou d’une femme est faite pour louer Dieu et dire de bonnes paroles et non d’autres. 9 Et celui qui après de mauvaises paroles en prononce quelques bonnes sans s’être repenti et confessé des mauvaises qu’il a dites auparavant, il est semblable au cuisinier qui prépare le repas de son maître dans des plats sales: 10 Pas plus que le repas ainsi présenté ne doit plaire à son maître, ne plairont à Dieu les prières ni les louanges faites d’une bouche souillée. 11 La langue large, c'est celle des flatteurs qui disent toujours: "Monsieur a bien raison" et qui veulent plaire à tout le monde. 12 Mais on ne doit désirer plaire qu’aux bons, car critiquer les méchants, c'est faire l’éloge des bons; 13 de leur côté les méchants blâment ce que font les bons et font l’éloge des méchants. 14 Et l’Ecriture maudit ceux qui appellent le bien mal et le mal bien. 15 Chaque fois que nous disons du mal d’autrui, nous sommes comme le pourceau qui mange son pied coupé. 16 De la même façon nous mangeons notre propre chair quand nous disons du mal d’autrui à tort ou à raison. |
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TC0131 | TE008432 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 261, 1-10 | SAINT MARC SE COUPE LES POUCES. 1 Saint Marc l’évangéliste se coupa les pouces pour éviter d’être ordonné prêtre. 2 Il le devint cependant et même patriarche de Jérusalem, car Dieu lui rendit ses pouces quand il les montra à saint Pierre. 3 Mais il plût à Dieu qu’il se les soit coupés pour refuser cette dignité, 4 pour bien montrer que chaque prêtre doit en recevant l’ordination craindre de n'en être pas digne 5 et que personne ne doit la recevoir par désir des biens temporels plus que par piété désintéressée. 6 Ils ne tiennent pas compte de cet exemple, ceux qui courent à Rome pour briguer les bénéfices, 7 dont certains ne savent encore moucher leur nez, ni naturellement, ni par science acquise. 8 Ce sont de tels bergers qui laissent les brebis prendre des maladies. Car personne ne devrait avoir la charge d’une paroisse s’il n'est savant, clairvoyant, mûr, rassis et homme honorable. 9 De tels curés ne laisseraient pas leurs ouailles attraper la rogne: ils les garderaient de la lèpre du péché et les amèneraient à l’amitié de Dieu. 10 Voilà comment devraient être les curés. |
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TC0131 | TE007927 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 295, 1-6 | FABLE DE L’ENVIEUX ET DE L’AVARE. 1 Un riche personnage dit à deux garçons qu’il avait et qui se témoignaient beaucoup d’amitié, 2 de lui demander ce qu’ils voudraient: le premier aurait ce qu’il aurait demandé et le second aurait le double si c'était possible. 3 Ils discutèrent longtemps de celui qui demanderait le premier et finalement tirèrent au sort. Celui qui fut désigné par le sort fut bien obligé de demander. 4 Il demanda qu’on lui crève un oeil, afin que son compagnon perde les deux. 5 On voit que l’envieux accepte de subir un dommage si cela doit en causer deux ou plus à son ennemi. 6 C'est exactement le contraire de la charité, car celui qui a la charité veut le profit de tout le monde autant que le sien et même s’il doit lui en coûter. | |
TC0131 | TE008877 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 733, 1-3 | SAINT LEGER EUT LES YEUX CREVES. 1/ Saint Léger, qui fut évêque d’Autun, eut les yeux crevés pour la loi chrétienne. C'était le plus beau prélat que l’on connût en son temps. 2/ Il mérite des éloges pour avoir mis sa beauté au service de Dieu. Car si une personne laide se garde bien, elle en aura grand mérite. 3/ Mais plus grand sera le mérite d’un bel homme ou d’une belle femme s’ils se gardent bien, car ils ont plus d’occasions et de tentations que les autres. | |
TC0134 | TE016038 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 261a | Denys le Tyran voit dans un temple une statue d’Esculape avec une barbe en or, alors qu’Apollon, son père, n’en possède pas; il ordonne de faire enlever la barbe d’Esculape considérant qu’il est incongru qu’un fils porte la barbe et pas son père. | |
TC0134 | TE012886 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 27a | L’apôtre Pierre a coupé l’oreille d’un des serviteurs du grand-prêtre. | |
TC0137 | TE012700 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 215 | Le comte de Montfort. Trente-deux voleurs menaçaient d’enlever la fille du roi ; Gérard, fils du comte de Montfort, les tue et leur coupe à chacun une oreille. Montrant ensuite les oreilles coupées, il prouve qu’il est le libérateur de la princesse et obtient sa main. |
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TC0137 | TE012845 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 360 | Le bras de saint Jean Damascène. Jean Damascène le philosophe et moine composait des livres très beaux, mais un jour pendant qu’il allait avec ses élèves à la plage, il fut enlevé par des pirates sarrasins et vendu à un riche sarrasin pour l’éducation de son fils. L’empereur byzantin paya une rançon pour la vie de Jean mais le fils du sarrasin, envieux, conçut un plan pour faire tuer Jean en le faisant passer pour un espion à la cour byzantine. L’empereur ordonna qu’on lui coupe un bras, mais la Bienheureuse Vierge le lui restitua. |
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TC0137 | TE012844 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 359 | Croire sans discernement est dangereux pour les médecins et les juges. L’empereur Otto III croit que sa femme s’était donnée à un comte et le fait décapiter. Ensuite la veuve montre à Otto III que c?était la faute de l’impératrice. Alors Otto fait brûler vivante l’impératrice. | |
TC0137 | TE012482 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 20 | Un cuisinier promu abbé. Un roi fait couper la main à son cuisinier qui a préparé un banquet qui ne l’a pas satisfait. Le cuisinier entre en monastère et devient abbé; après quelque temps il a l’occasion d’offrir un dîner au roi, et se fait reconnaître. | |
TC0138 | TE019816 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 674 | Les deux mains rendues miraculeusement par la Vierge. |
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TC0138 | TE019815 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 673 | La langue perdue rendue miraculeusement par la Vierge. | |
TC0138 | TE019813 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 671 | Vie de saint Jean Damascène: miracle de la main retrouvée. |
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TC0138 | TE019812 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 670 | La statue de la Vierge mutilée et jetée dans un puits. |
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TC0138 | TE019846 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 704 | Châtiment et repentir d'un chevalier qui avait blessé un paysan. |
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TC0138 | TE020141 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 536A | Un fils au gibet arrache avec ses dents le nez de son père. | |
TC0138 | TE019918 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 777 | Le fils d'un roi fait démembrer le cadavre paternel pour éviter sa résurrection. | |
TC0140 | TE013454 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXVI, 7. | A Vérone, un soldat, interpelé parce qu’il s’était mis du coté des femmes pendant un sermon, décide par colère d’aller jouer; au cours d’une dispute, on lui coupe un bras. | |
TC0140 | TE013753 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIX, 3. | Un voleur qui essaye de forcer une porte reste avec la main bloquée; pour le tirer de là, ses compagnons lui coupent la main. | |
TC0140 | TE013418 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XIII, 2. | Un fils, auquel son père n'avait jamais reproché ses péchés, est condamné au gibet à cause de sa mauvaise vie. Sur le point de mourir, le garçon se rapproche de son père et lui arrache le nez avec les dents en lui reprochant de ne l’avoir jamais corrigé. |
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TC0140 | TE013426 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XV, 1. | Samson est séduit par "Dianida" (= Dalila); il est ensuite lié avec des nerfs de boeuf frais, puis avec des cordes et ensuite avec les cheveux. Enfin, il est enchaîné et aveuglé par la même femme. | |
TC0142 | TE018782 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 23 | Des hérétiques albigeois coupèrent la langue d'un prêtre qui osa célébrer la messe catholique dans une église abandonnée. Son compagnon de voyage le transporta à l'abbaye de Cluny, et les moines prirent soin de lui. La nuit de l’Épiphanie il demanda qu’on l’amène à l’église. Déposé par les serviteurs devant un autel, il invoqua la Vierge Marie, laquelle lui apparut et remplaça la langue dans sa bouche. Par reconnaissance pour la guérison, le prêtre se fit moine à Cluny. |
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TC0142 | TE019006 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 18 | Un chevalier de Saxe, nommé Ludolf, chevauchait une fois vêtu d’un habit écarlate tout neuf. Il croisa un paysan dont la charrette l'éclaboussa de boue. Furieux, le chevalier coupa le pied du paysan. Plus tard, désolé de ses péchés, Ludolf se fit moine cistercien. C'est surtout le fait d'avoir mutilé le paysan qui torturait sa conscience. Finalement, une cicatrice rouge apparut sur sa cheville et son pied commença à pourrir. Plein de joie, disant qu’il était pardonné, il rendit l’esprit. |
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TC0157 | TE017130 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 314, l. 1 – p. 314, l. 12 | Un homme, nommé Pierre, était un concitoyen de Ravenne, éduqué dans la pratique du droit et la grammaire. Il tomba d’accord avec Pierre Damien que si ce dernier se retirait du monde, il ferait de même. Pierre Damien le pressa de s’exécuter, mais il refusa. Quelques jours plus tard, dans une dispute avec son beau-frère, il fut frappé à la main par une épée et en perdit l’usage. Alors, devenu inutile pour son travail, il décida de quitter le monde. Au monastère, il fut ambidextre, comme Benjamin. Il y resta jusqu’à sa mort. | |
TC0158 | TE016714 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 264 | L'homme qui voulut échanger le nez de sa femme contre celui d’une autre.– Une femme a un vilain nez; son mari coupe le nez d'une autre femme et veut le mettre à la place du sien. | |
TC0158 | TE016855 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 381 | Les deux frères «Excellente action » et «Mauvaise action».– Le roi de Vârânasî a deux fils; l'un, qui est né sous d'heureux auspices, est appelé Chan-hing; le second dont la naissance a été entourée de mauvais présages est appelé Ngo-hing. Le roi d'un autre royaume promet sa fille en mariage à Chan-hing. Celui-ci va sur mer pour faire fortune. Ngo-hing l'accompagne et quand son frère aîné s'est procuré la perle qui fait se réaliser les désirs, il la lui dérobe après lui avoir crevé les yeux, et revient dans son pays où il est proclamé roi à la mort de son père. L'aveugle Chan-hing arrive à la cour du roi qui lui avait promis sa fille ; cette jeune fille, sans le reconnaître, déclare qu'elle ne veut que lui pour époux; Chan-hing recouvre la vue. |
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TC0158 | TE016953 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 417 | Le fils impie.– Un fils frappe sa mère, des brigands lui coupent un bras. | |
TC0158 | TE016772 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 321 | La femme qui souffrait des yeux.– Une femme souffrait des yeux; son amie voulut s'arracher les yeux de crainte d'en souffrir comme elle. | |
TC0158 | TE016970 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 428 | Le corbeau et le chacal qui dépècent le cadavre d'un eunuque.– Le corbeau et le chacal qui dépècent le cadavre d'un eunuque s'adressent l'un à l'autre des louanges; un ermite leur déclare qu'ils sont des êtres vils (cf. n° 384). |
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TC0158 | TE016783 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 332 | Celui qui avait prétendu faussement être aveugle.– Un travailleur, employé au service d'un roi, prétendit faussement être aveugle pour s'affranchir de certaines corvées. Un autre voulut l'imiter et fut censuré par un troisième. | |
TC0158 | TE016632 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 188 | La nonne qui s'arrache un œil.– Une nonne s'arrache un œil et le tend à un homme qui lui a dit qu'il aimait la beauté de ses yeux. | |
TC0158 | TE016722 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 272 | Celui qui abîma les yeux du rsi doué des cinq connaissances (abhijnas).– Un roi apprécie fort les services d'un rsi doué d'une vue surnaturelle; afin que le rsi ne s'en aille pas, un sot ministre lui arrache les yeux. |
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TC0158 | TE016928 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [A] | Çâriputra, le vieux moine et la fille du roi.– Un mahalla se fait rouer plusieurs fois de coups parce qu'en chaque occasion il agit ou parie à contre-temps. Au contraire tout réussit à Çâriputra. Deux marchands rencontrent la fille du roi; l'un d'eux (le futur mahalla) est saisi par des gardes qui lui coupent les oreilles et le nez; l'autre (le futur Çâriputra) contrefait le mort; la fille du roi s'assied nue sur son corps pour se guérir de sa maladie; elle est obligée de l'épouser. |
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TC0162 | TE017757 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 23 | COMMENT UNE MÈRE DEVIENT DÉMON ET VEUT DÉVORER LES CHASSEURS, SES ENFANTS.– Deux frères partent chaque jour dans la montagne chasser le gibier. Une nuit, une main sèche et décharnée s’abat de la cime d’un arbre sur le chignon de l’aîné, et le tire vers le haut. Effrayé, le frère aîné avertit son cadet qui tire une flèche et coupe la main qui tenait son frère. Rentrés chez eux avec la main, ils entendent gémir leur vieille mère qui habite avec eux. Ils lui demandent la cause de ses étranges lamentations, mais n’obtiennent aucune réponse. Ils regardent alors la main coupée à la lumière, et s’aperçoivent que cette main ressemble à celle de leur mère. Entrés dans sa chambre, ils jettent la main à l’intérieur de la pièce et s’enfuient, car la vieille femme hurle et s’apprête à se jeter sur eux. Après cela, celle-ci ne tarde pas à mourir. Les deux frères viennent la voir et s’aperçoivent que la main coupée par la flèche est bien celle de leur mère. Devenue très vieille, elle avait perdue la raison et, transformée en démon, elle avait suivie ses enfants dans la montagne pour les dévorer. Il en est ainsi des parents qui atteignent un âge très avancé ! |
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TC0162 | TE017760 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 37 | COMMENT DES PARENTS, POUR AVOIR CONVOITÉ DES RICHESSES, PLEURENT LEUR FILLE QUI A ÉTÉ DÉVORÉE PAR UN DÉMON.– La fille d’un miroitier, charmante et en âge d’être mariée, est courtisée par tous les fils de familles respectables des environs. Mais les parents n’acceptent aucune demande de mariage. Cependant, un prétendant envoie chez eux trois voitures chargées d’immenses richesses. Les parents, dévorés par la soif de l’or, accèdent à la demande de l’homme. Lors de sa première visite, celui-ci se rend dans l’alcôve de la jeune fille, et la possède. Vers minuit, elle crie plusieurs fois qu’elle a mal. Ses parents l’entendent, mais pensent que lors d’une première union, la douleur est normale, et ils se rendorment. Le lendemain, quand ils viennent réveiller leur fille, ils ne trouvent sur le lit que sa tête et un seul doigt au milieu d’une mare de sang. Les parents éplorés découvrent que le trésor du mari est devenu un amoncellement d’os de chevaux et de bœufs, et que les voitures se sont transformées en arbres à poivre. Ils comprennent que leur fille a été dévorée par un démon métamorphosé en humain et pleurent amèrement. Plus tard on célèbre le rituel bouddhique pour cette jeune fille. Ainsi il ne faut pas convoiter les richesses et être dévoré par la cupidité ! |
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TC0162 | TE017766 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVII, 42 | COMMENT BISHAMONTEN VAINC UN DÉMON À TÊTE DE VACHE POUR SAUVER UN MOINE QUI S’ARRÊTE DANS UN VIEUX TEMPLE DE LA PROVINCE DE TAJIMA.– Deux moines entrent dans un temple, ignorant qu’il est occupé par un démon depuis plus d’un siècle. L’un est jeune et croit fermement au Sûtra du Lotus, et l’autre est un vieil ascète. Pendant la nuit, une chose accompagnée d’une odeur pestilentielle, pareille au souffle de naseaux d’une vache, entre en perçant un trou dans le mur. Cette chose se jette sur le jeune moine qui récite avec ferveur le Sûtra du Lotus, puis le lâche et soulève avec ses griffes le vieil ascète et le dévore. Le jeune moine, épouvanté, se réfugie sur l’autel et embrasse le tronc d’un Bouddha, tout en implorant et récitant en son cœur le sûtra. Le démon s’approche de lui et s’effondre au pied de l’autel. Le moine, apeuré, pense que le démon l’épie dans le silence. Lorsque le jour se lève enfin, il s’aperçoit qu’il serre avec adoration le Bouddha Bishamonten. Au pied de l’autel gît un démon à tête de vache coupé en trois morceaux. Voyant sa pointe de lance couverte de sang, le moine comprend qu’il a été sauvé par Bishamonten. Ainsi le Sûtra du Lotus protège les fidèles de toute maladie ou de tout malheur. |
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