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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: dispute | discussion | Streit | disputa | disputa
112 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001369 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 29, 11a | Deux clercs se disputent fréquemment sur les mérites respectifs de leurs saints patrons : saint Jean Baptiste et saint Jean l’Evangéliste. Les deux saints leur apparaissent pour les réconcilier. | |
TC0001 | TE001310 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 24 | Albert le Grand enseigne à la curie romaine le Nouveau Testament de façon si admirable que les adversaires des franciscains et des dominicains sont réduits au silence. | |
TC0001 | TE001229 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 18 | Chaque nuit, la fille d’un comte élevée dans un couvent, est enlevée par les diables. Son frère franciscain ne réussit pas à empêcher ce rapt. | |
TC0004 | TE002737 | Jordanus de Pisis | Esempi : 105 | Saint Augustin souhaite la veille d’une discussion qu’une apparition lui vienne en aide; la nuit venue, un fantôme lui apparaissant déclare qu’il ne sait rien. | |
TC0020 | TE003557 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 32 | Saint Bernard discute avec les logiciens, et leur expose, à la manière de la rhétorique scolastique, l’argumentation de Dieu contre les hommes (32a). Pour un vivant raisonnable il est humiliant d’être mortel; mais pour un mortel il est glorieux d’être raisonnable, dit saint Bernard aux étudiants des écoles de logique de Paris (32b). |
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TC0020 | TE003747 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 222 | Une femme, réduite au silence par son mari qui lui a coupé la langue, continue d’affirmer avec ses doigts qu’un pré a été tondu et non pas fauché. Ainsi, font les moines quand ils doivent observer le silence. |
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TC0020 | TE003632 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 107 | Une femme fait coudre un suaire pour son mari mourant. Se disputant sur la taille du suaire, l’épouse et la servante sont interrompues par le mari qui leur demande de le faire un peu court afin qu’il ne le salisse pas dans la boue (" pour ne le croter" ). | |
TC0020 | TE003752 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 227 | Désobéissant à son mari qui lui demande d’approcher de la table et de ses invités, une femme recule et finit par tomber à l’eau et se noyer. Son mari conseille qu’on la cherche en remontant le courant, tant elle était contrariante. | |
TC0020 | TE003570 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 45 | Les loups proposent la paix aux bergers à condition que ceux-ci gardent leurs moutons et donnent leurs chiens aux loups. |
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TC0021 | TE004012 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 85 | Un moine discuteur trop passionné du dogme de la Trinité, interdit de discussion, se retrouve au matin dépourvu de toute connaissance. | |
TC0021 | TE004015 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 87 | Il ne faut pas accepter de discuter avec ses folles pensées, dit un ermite à un frère. | |
TC0021 | TE004031 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 103 | A la messe de couronnement d’un empereur, un démon soulève une dispute entre les barons; il emporte le toit de l’église. | |
TC0021 | TE004037 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 109, 1 | Constantin au concile de Nicée fait jeter au feu les dossiers des querelles entre clercs et moines. | |
TC0027 | TE004879 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 100, chapitre 5 | Discussion entre Razi et un lettré sans science. Razi a vu un jour un de ceux qui étalent leur érudition dans l’école d’un de nos shaykhs à Bagdad. Ce shaykh possédait, outre de la philosophie, une bonne dose de connaissances en grammaire, en langue et en poésie. Notre homme lui tenait tête et citait des vers, tout en faisant le fier, en le prenant de haut, avec une arrogance exagérée. Il louait avec emphase les gens de son art, en rejetant les autres. Le shaykh, devant tout cela, le supportait, car il savait l’ignorance et la vanité de l’autre, et souriait à Razi jusqu’au moment où l’autre dit: «Ceci, par Allah, c'est de la science, et le reste est du vent ! » Le shaykh lui dit alors : « Mon jeune ami, c'est là la science de qui n'a pas de science, et ce dont se réjouit qui n'a pas d’intellect » Puis il se tourna vers Razi et lui dit: « Interroge notre jeune homme sur quelque chose parmi les principes des sciences nécessaires, car il est de ceux qui sont d’opinion que quiconque est expert en langue peut répondre à tout ce qu’on lui demande. » Razi dit donc: « Dis moi : les sciences sont elles nécessaires ou conventionnelles ? » Et Razi ne compléta pas la division, à dessein. Il se hâta de dire : «Toutes les sciences sont conventionnelles. » En effet, il avait entendu nos compagnons reprocher à cette engeance que leur science était conventionnelle, et il aurait aimé les accuser de quelque chose d’analogue à ce qu’ils l’avaient accusé d’ignorer, dans un domaine où ils lui sont inférieurs. Razi dit donc: «Celui qui sait qu’il y aura une éclipse de lune la nuit du tant ou du tant, qu’absorber de la scammonée » libère l’intestin, et que la litharge enlève l’acidité du vinaigre quand on l’y jette en poudre, la science qu’il a de ces faits est elle exacte du fait d’une convention entre les hommes à ce sujet ? » Il répondit : « Non. » Razi dit donc : « Alors, d’où sait on cela ? » Et il n'avait pas la compétence qui lui aurait permis de distinguer de quelle thèse je le déboutais. Il dit alors : « Moi, je dis que toutes les sciences sont nécessaires. » Il pensait et estimait que cela le préparerait à ranger la grammaire parmi les sciences nécessaires. Razi dit donc: « Dis moi, celui qui sait que le nom au vocatif à l’état absolu est vocalisé en « u », alors que celui qui est le premier élément d’un rapport d’annexion l’est en "a" sait il une chose nécessaire et naturelle, ou une chose conventionnelle, sur laquelle se sont mis d’accord certains hommes, à la différence de certains autres ? » Il bredouilla des arguments par lesquels il voulait établir que la chose était nécessaire, et qu’il avait entendu exposer par son professeur. En suite de quoi, Razi se mit à lui faire voir que son raisonnement se contredisait et s’effondrait. Sans parler de la honte, de l’embarras extrême et du chagrin qui le saisissaient. Le shaykh se mit à rire et lui dit : «Mon jeune ami, goûte la saveur de la science qui est véritablement une science ! » ~ Si Razi a mentionné cette histoire, c'est uniquement pour qu’elle soit aussi au nombre des avertissements et des appels à ce qui est meilleur, puisqu’il n’a pas d’autre but que cela dans ce livre. |
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TC0033 | TE006116 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 255A-B | A. SAINT BERNARD DANS LES ECOLES DE LOGIQUE. Saint Bernard visitait les écoles de logique à Paris et cherchait à gagner des étudiants pour en faire des moines. A la fin de la dispute, le maître lui demanda de "déterminer". Bernard dit: "Dieu a fait avec nous cet argument: "Répondez". Dieu nous a proposé la loi et ses commandements, en disant: "Je vous ai donné ces commandements et cette loi." Il assume la transgression et conclut par la damnation. Ainsi cette argumentation est-elle proposée à l’homme: "Je t?ai donné la loi, toi tu as été celui qui as transgressé, donc tu as gagné la damnation de la part du juste juge, donc tu seras damné." B. SAINT BERNARD ET LA DEFINITION DE L’HOMME. De même, saint Bernard entendant dire ici que l’homme était un animal raisonnable et mortel, répondit que cela avait pour lui deux aspects: le fait que l’homme fût raisonnable et mortel humiliait, qu’il fût mortel et raisonnable réconfortait. | |
TC0033 | TE005917 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 66 | UN PAYSAN SCEPTIQUE A PROPOS DE L’ENFER. Un paysan objecta à un frère qui prêchait sur l’enfer qu’il n’y était pas allé. Le prédicateur répondit que si quelqu’un en était sorti, il n’y croirait pas davantage, car il penserait qu’il pourrait de même en sortir. | |
TC0033 | TE006224 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 363 | LES DEUX FRERES, LE FOU ET LE SAGE. Deux frères, l’un fou l’autre sage, revenaient dans leur patrie. Ils eurent le choix entre deux chemins pour rentrer chez eux: l’un était difficile mais sûr, l’autre facile mais dangereux, infesté de brigands. Le sage préféra le premier, mais, à la demande du fou, il accepta d’emprunter le second. Ils furent capturés et détroussés par des brigands. Aux reproches du sage, le fou répondit que celui-ci savait qu’il était fou. | |
TC0033 | TE005868 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 17 | LA VANITE DU POUVOIR. Un philosophe montre à un roi la vanité de son pouvoir passé (il n’est plus), présent (il est momentané) et futur (il est douteux et ne durera pas). |
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TC0035 | TE006500 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5v, n° 19 | En présence du pape Eugène, un homme et sa femme se disputent. Le pape se met à genoux devant l’homme afin de restaurer leur entente. | |
TC0035 | TE006493 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4v, n° 12 | Un hérétique discutant de la foi devient muet et ne retrouve l’usage de la parole qu’après avoir reconnu la vérité. | |
TC0038 | TE006771 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 44 | Les cinquante philosophes se disputent avec sainte Catherine et son condamnés à mourir sur le bûcher, mais Dieu maintient leurs corps indemnes. | |
TC0038 | TE006735 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 8 | Eve et le serpent. | |
TC0106 | TE016024 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 281 | LA RÉPONSE D’UN PHILOSOPHE À CINQ QUESTIONS. — L’empereur Adrien posa cinq questions au philosophe Second : Qu?est-ce que l’homme ? A quoi ressemble-t-il ? Comment se comporte l’homme ? Où est l’homme ? Quels sont les compagnons de l’homme ? | |
TC0124 | TE015289 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 95 [901] | Un chevalier des environs de Jérusalem qui jouait aux dés eut une querelle avec son adversaire. Il voulut asseoir sa mauvaise foi en jurant par sa barbe et son menton : l’un et l’autre lui restèrent dans la main. ~ | |
TC0124 | TE014342 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 5 [5] | Le conflit qui opposa les papes Pélage et Grégoire à l’arrogance de l’évêque de Constantinople, Jean, usurpateur du titre de patriarche universel, ne trouva d’issue que dans la mort subite de ce dernier. | |
TC0124 | TE014437 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VI, 7 [99] | Au concile de Nicée, Constantin fit jeter au feu les écrits diffamatoires opposant entre eux les clercs et les moines. | |
TC0124 | TE014422 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 27 [84] | Dans son livre au pape Eugène, saint Bernard répondit à ceux qui critiquaient sa prédication pour la croisade à Jérusalem qu’il aimait mieux attirer sur lui les invectives des hommes que les entendre blasphémer contre Dieu. | |
TC0124 | TE014524 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 7 [175] | Lorsqu’elle était jeune, la mère de saint Augustin avait l’habitude de boire du vin. Elle abandonna ce vice lorsqu’un jour, sa servante le lui reprocha au cours d’une querelle. | |
TC0129 | TE007258 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 31b | Saint Etienne remporte une dispute contre des Juifs de la synagogue grâce à l’aide divine. | |
TC0129 | TE009405 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 462b - 1 | Paul et Barnabé s’opposent aux erreurs des Juifs. | |
TC0130 | TE007557 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 46-63 | Une dispute publique a lieu entre un savant grec et un ribaud romain pour savoir si les Romains sont dignes de recevoir le corps de loi grec qu’ils désirent. Ils décident de communiquer par signes puisqu’ils ne parlent pas la même langue. Le Grec se lève et montre l’index, le malotru répond avec son pouce et deux doigts. Le savant tend la paume et le Romain répond avec le poing fermé. Le sage décrète alors que les Romains peuvent recevoir leur corps de loi. Il s’agit d’un malentendu. Le Grec assure qu’il a commencé à dire qu’il y avait un Dieu et il a cru que le Romain lui avait répondu qu’il était un en trois personnes. Ensuite, il a indiqué que tout était de la volonté de Dieu et il a pensé que le Romain lui avait répondu qu’il avait le monde en son pouvoir. Pour le Romain, le Grec lui a dit qu’il lui crèverait un ?il avec le doigt et il a répondu qu’il lui crèverait donc les yeux avec deux doigts et les dents avec le pouce, Ensuite il a cru que le Grec voulait lui donner une gifle et il s’est défendu en lui répondant qu’il lui donnerait un gros coup de poing. | |
TC0131 | TE007754 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 125, 1-10 | MIRACLE DU DOIGT DE CHAIR. 1/ Dieu dans sa bonté changea son corps dans l’eucharistie en un doigt de chair tout sanglant, 2/ à la prière de saint Grégoire pour convertir une femme qui doutait de la présence réelle. 3/ Aussitôt qu’elle retrouva la foi, il retrouva sa forme de pain. 4/ Nous pouvons comprendre que Dieu ne fait des miracles que pour rendre la foi à ceux qui doutent 5/ ou pour manifester un saint qu’il veut faire connaître et honorer de ceux qui jusque là ne le connaissaient pas. 6/ Croyons fermement les douze articles du Credo sans rien de plus ni de moins, 7/ car la foi n'a pas de mérite sur des points que le raisonnement peut démontrer. 8/ Les philosophes de tous les temps se damnent quand ils ne veulent croire ce qui ne peut être démontré, 9/ alors que nous devons croire ce que nous ne pouvons ni comprendre ni prouver. 10/ Et si nous croyons ainsi, nous trouverons au ciel comme des choses claires les vérités que nous aurons crues ici-bas sans trop chercher à les justifier. |
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TC0131 | TE008024 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 402, 1-8 | VAUT-IL MIEUX JEUNER OU NE PAS SE FACHER ? 1/ Deux ermites habitaient ensemble. 2/ L’un d’eux jeûnait jusqu’au soir; un jour il dit avec colère à son compagnon: 3/ "Vous avez préparé trop tard. Vous savez bien que depuis que nous habitons ensemble le soleil ne m'a jamais vu ayant mangé". 4/ L’autre répondit: "Et vous aussi vous savez bien que depuis que nous habitons ensermble le soleil ne m'a jamais vu fâché". 5/ Celui qui ne jeûnait ni ne se fâchait était plus grand devant Dieu que celui qui jeûnait et se fâchait. 6/ Si quelqu’un veut s’abstenir de manger, qu’il s’abstienne de pécher; car pécher et jeûner, ce n'est pas jeûner. 7/ Si on veut pratiquer un jeûne qui plaise à Dieu, il faut s’abstenir de pécher et agrémenter son jeûne d’aumônes et de prières. 8/ Un tel jeûne percera le ciel et pourra être présenté devant Dieu. | |
TC0131 | TE009059 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 114, 15-19 | L’ASCENSION. 15/ Si par exemple nous disons que Jésus est fils d’une vierge, les hérétiques peuvent nous répondre que le diable peut en faire autant. 16/ De même pour plusieurs des miracles de Jésus et de ses paroles, car le diable connaît tout l’Ancien Testament et le Nouveau et tout ce qu’on a pu écrire, soit de bon, soit de mauvais. 17/ Mais là où le diable est vaincu, c'est qu’il ne peut pas faire de miracle dans le ciel. 18/ A propos de l’Ascension de Notre-Seigneur les hérétiques ne peuvent discuter ou nier ni prétendre que ce n'est pas l’oeuvre de Dieu tout-puissant. 19/ Et ce miracle donne sens et autorité à tout ce qu’il avait fait et dit auparavant. |
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TC0131 | TE008543 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 413, 1-4 | PROCES ENTRE ANGES ET DIABLES POUR UNE AME. 1/ Un pécheur vit dans une vision un diable qui réclamait la propriété de son âme devant Dieu. 2/ Il disait: "Je prétends que selon le droit ce pécheur doit m'appartenir parce que sans quitter mon service il est demeuré dix ans en ma paisible possession". 3/ Un ange lui répondit: "Justement tu l’as perdu pour la bonne raison qu’en ta paisible possession personne jamais ne demeura". 4/ D'avoir vu cette vision le pécheur se repentit et se confessa. | |
TC0131 | TE009062 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 126, 1-7 | RAISONNEMENT DE S.GREGOIRE SUR LA FOI. 1/ Saint Grégoire demanda à un garçon 2/qui ne voulait pas croire au saint sacrement de l’autel : De qui es-tu le fils ? Il répondit : Voici mon père et ma mère. 3/ Qu'en sais-tu ? dit saint Grégoire. - Je le crois parce que je les ai entendus le dire. 4/ Saint Grégoire lui dit : Alors tu devrais encore mieux croire au saint sacrement de l’autel, 5/ puisque Dieu le Tout-puissant, tous les saints et sainte Eglise te portent témoignage 6/ que c'est le corps de Jésus-Christ aussitôt que les saintes paroles ont été dites. 7/ Alors le garçon crut fermement au saint sacrement de l’autel et persévéra dans la foi. |
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TC0131 | TE009249 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 014, 1-7 | LE PROCES DES QUATRE VERTUS. 1/ On voit ici illustré ce que dit le Saint-Esprit par le prophète: Miséricorde et Vérité se rencontrèrent et Justice et Paix s’embrassèrent. 2/ Ce sont les quatre vertus qui règnent en Dieu, ses quatre filles, dont la reine est Miséricorde, qui procure le salut du genre humain. 3/ Les théologiens imaginent une discussion au ciel entre ces quatre vertus: 4/ Justice et Vérité avaient de leur parti Dieu en la personne du Père. 5/ Miséricorde et Paix avaient de leur côté Dieu en la personne du Saint-Esprit. 6/ Dieu en la personne du Fils en fut juge et partie et il en paya pour nous les dépens quand il souffrit la mort sur la croix; 7/ car selon Justice et Vérité nous avions mérité d’être damnés, mais Miséricorde et Paix obtinrent de la Trinité notre salut. | |
TC0131 | TE008910 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 778, 1-4 | SAINTE CATHERINE ET LES PHILOSOPHES. 1/ Dieu par la bouche de sainte Catherine remporta la victoire dans la discussion avec les cinquante philosophes. 2/ Elle les vainquit sur tous les points si bien qu’ils se convertirent à la foi chrétienne. 3/ Pour cette raison, le roi Maxence les condamna au feu. Sainte Catherine les prêchait, leur disant d’endurer joyeusement leur martyre, car ils seraient baptisés dans leur sang. 4/ Ils rendirent ainsi tous les cinquante saintement leur âme à Dieu par le martyre. Ni leurs habits ni leurs cheveux ne furent endommagés par le feu. |
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TC0134 | TE014006 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.34b | On demande au philosophe Théophraste si un sage doit se marier; il répond par l’affirmative seulement si l’épouse est de bonnes moeurs et honnête. | |
TC0137 | TE012662 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 177 | Le Bienheureux Paphnuce. Un manichéen et le Bienheureux Paphnuce se disputaient sur la création mais ne pouvant pas se convaincre l’un l’autre, on décida de prouver qui disait la vérité en traversant à tour de rôle un feu. Le saint entra le premier et resta indemne; après l’hérétique entra dans le feu mais fut rapidement contraint de sortir des flammes pour ne pas être brûlé. | |
TC0137 | TE012493 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 31 | Un aveugle ne veut pas payer pour la lumière parce qu’il ne voit pas. Un aveugle se joint à des marchands, mais au moment de partager le coût d’un dîner, refuse de donner sa part pour la lumière, de laquelle il dit n’avoir pas profité. | |
TC0137 | TE012786 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 301 | Un père apparaît après sa mort pour tenter de réconcilier ses fils. Le père de frère Ranucino de Cesena apparaît après sa mort à Martinello et lui dit d’aller voir ses fils pour leur dire de faire la paix; leurs luttes le faisant souffrir de grandes peines. Martinello rapporta ce message aux fils qui, malgré plusieurs apparitions du mort, ne le crurent pas. Au contraire, l’un d’eux se moqua du père. A la fin, les fils moururent. |
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TC0138 | TE019637 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 513 | Gorgias de peut faire régner la concorde chez lui à cause des femmes. | |
TC0138 | TE014110 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 34 | Pourquoi l’adulation est un plus grand crime que l’homicide. | |
TC0138 | TE019636 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 512 | Litiges de Socrate avec son épouse. | |
TC0138 | TE019259 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 204 | Mort et damnation d'un élève orgueilleux. |
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TC0138 | TE019201 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 146 | Deux ermites essayent vainement de se disputer. | |
TC0138 | TE019820 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 678 | Un sacristain noyé sauvé grâce à sa dévotion à la Vierge. |
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TC0139 | TE016416 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 230, pp.149-150 du texte hébreu | Rabb Anan envoya un jour une lettre à Rabbi Huna en lui posant une question de droit rabbinique, mais il commença par ces mots :" Huna, notre ami" . Huna considéra que c’était manquer de respect à la Torah, puisque lui, Huna, était un érudit bien plus grand que Anan, et donc ce dernier ne devait pas l’appeler ainsi. Il envoya Rabbi Sheshet (sous peine d’excommunication s’il ne suivait pas exactement ses instructions) et fit poser à Anan des questions auxquelles il ne connaissait pas la réponse. Blessé, Anan se plaignit à Mar Ukba qui lui donna les réponses et lui expliqua qu’il ne pouvait manquer de respect à Rabbi Huna qui était plus grand que lui dans l’étude. | |
TC0139 | TE013194 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 33, p 24 du texte hébreu | Un non-juif demanda à Rabbi Yohanan ben Zakkai la raison du rituel de la vache rousse en lui disant que cela ressemblait à de la sorcellerie. Il lui répondit :" Comment libérez-vous une personne possédée par le diable ?" Le non-juif lui répondit:" Nous utilisons des herbes et des fumigations et le démon s’enfuit." Rabbi Yohanan lui dit :" Si ceci est efficace pour faire fuir le démon, notre rituel l’est encore bien plus pour faire fuir le démon de l’impureté." Lorsque le non-juif sortit, ses élèves lui demandèrent une véritable explication. Il leur expliqua que les morts ne rendaient pas impurs par eux-mêmes, ni l’eau ne purifiait par elle-même, mais tout dérivait des décisions de Dieu. Il leur raconta l’exemple de la femme dont l’enfant avait sali le palais du roi, et le roi exigea qu’elle vienne nettoyer les excréments du fils. Ainsi la vache (rousse) purifie-t-elle du péché du veau (d’or) | |
TC0139 | TE013209 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 47, p. 30 du texte hébreu | Berouria discutait avec la femme d’un non-juif, qui lui demandait pourquoi il est écrit : " Réjouis-toi, femme stérile qui n'enfantes pas" (Isaïe, 54,1) Pourquoi devrait-elle se réjouir si elle ne peut enfanter? La réponse fut: " réjouis-toi, car si tu avais enfanté,ton fils serait en enfer." | |
TC0139 | TE013190 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 29, pp 21-22 du texte hébreu | Un juif et un non-juif discutaient en chemin quelle était la meilleure des religions et décidèrent de demander l’avis des passants, mettant leurs possessions en jeu. Satan prit la forme d’un passant trois fois de suite, et donna raison au goy, qui s’empara de tout l’argent du juif. Ce dernier très abattu, passa la nuit dans des ruines, et entendit des démons raconter les méfaits de leur dernière journée. Il apprit ainsi comment guérir la fille de l’empereur et comment trouver une source d’eau là où elle était tarie et devint très riche. Rencontrant le goy qui l’avait ruiné, il lui raconta son histoire. Celui-ci voulut en profiter et se rendit au même endroit, mais les démons le tuèrent. |
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TC0139 | TE013185 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 24, p.18 du texte hébreu | Yakim habitant de Serodot était le neveu de Rabbi Yossi ben Yoezer. Ce dernier fut mené à son exécution alors que son neveu était à cheval. Ce dernier lui dit :" considère ta situation et considère la mienne." Rabbi Yossi lui répondit :" Si telle est la récompense de celui qui offense Dieu, combien plus grande sera celle de celui qui l’honore !" Yakim lui dit :" Qui honore plus Dieu que toi et vois quelle est ta récompense !(le supplice)" A ces mots, Rabbi Yossi lui répondit :" Si tel est le châtiment de celui qui honore Dieu, combien plus grand est celui de celui qui l’offense !" . Yakim fut extrêmement bouleversé par ses paroles et se soumit à quatre supplices différents : la lapidation, le feu, l’épée et la strangulation, et ainsi il obtint son pardon et eut sa place au paradis. |
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TC0139 | TE013224 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 62, p. 38 du texte hébreu | Au temps d’Alexandre, le peuple d’Afrique réclama le butin pris par les enfants d’Israël lors de leur sortie d’Egypte. Gaboha, fils de Pesisa demanda aux Sages la permission de plaider la cause d’Israël, et ils la lui accordèrent. Il dit aux Egyptiens que de la même façon qu’ils prenaient la Torah à témoin, lui aussi la prenait à témoin, et qu’il réclamait le salaire de leurs centaines d’années d’esclavage, et une compensation pour tous les nouveaux-nés mâles noyés dans le Nil à leur naissance. Et les Egyptiens se turent. | |
TC0139 | TE016410 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 224 pp.146-147 du texte hébreu | Rabbi Johanan était un des plus beaux hommes de Jérusalem. Un jour qu’il se baignait dans le Jourdain, Resh Lakish, un brigand, sauta dans l’eau pensant qu’il était une femme, tellement grande était sa beauté. Rabbi Johanan le persuada de renoncer à sa mauvaise vie et d’étudier la Torah, et il reçut en échange la main de la soeur de Rabbi Johanan qui était selon ses dires encore plus belle que lui. Resh Lakish devint un grand savant et un proche disciple de Rabbi Johanan. Mais un jour qu’ils discutaient d’un point de droit rabbinique, Rabbi Johanan fut si en colère que Resh Lakish tomba malade et mourut. Johanan en fut très affecté et on lui attribua un nouveau disciple qui ne faisait qu’accepter docilement son enseignement. Rabbi Johanan s’écria: " Où es-tu Resh Lakish, toi qui à chaque argument me présentait au moins 24 objections?" Il se lamenta encore et encore jusqu’à en perdre la raison et mourir. | |
TC0139 | TE013193 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 32, pp. 23-24 du texte hébreu | Un non-juif demanda à Rabbi Meïr comment il se faisait que Jacob, qui s’était engagé à consacrer au service de Dieu le dixième de tout ce qu’il possédait, n'avait consacré que la tribu de Lévi, alors qu’il y avait douze tribus; bien plus, Ephraïm et Manassé, fils de Joseph, devaient également être considérés comme des tribus, ce qui amenait le nombre de tribus à quatorze. Rabbi Meïr lui répondit que les fils aînés des quatre matriarches étaient consacrés à Dieu par leur droit d’aînesse, ce qui ramenait le nombre de tribus en jeu à dix, et correspondait au don de Jacob à Dieu. | |
TC0139 | TE013179 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 18, p.15 du texte hébreu | La reine Cléopâtre demande à Rabbi Meïr :" Lorsque les morts ressusciteront, seront-ils nus ou habillés ?" Il lui répondit : " Ils seront habillés. Si même le blé qui est semé nu pousse enveloppé, comment les justes qui ont été enterrés enveloppés de leurs vêtements ne se lèveraient-ils pas eux aussi habillés ?" | |
TC0139 | TE013227 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 65, pp 39-40 du texte hébreu | Deux disciples de Rabbi Joshua se déguisent pour ne pas être reconnus comme juifs en temps de persécution. Mais un officier les prend à partie et les somme d’avouer qu’ils sont juifs, ce qu’ils font. Il leur pose alors trois questions, mais d’après lui, ils répondent différemment de Rabbi Joshua. | |
TC0139 | TE016820 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 263 pp.173-174 du texte hébreu | Rabbi Juda ben Ilaï, Rabbi Jossi, et Rabbi Shimon bar Johaï discutaient avec Juda ben Giri des mérites des Romains. Rabbi Juda faisait leurs louanges, Rabbi Jossi se taisait , et Rabbi Shimon les critiquait. Juda ben Giri les dénonça aux autorités romaines. Rabbi Juda fut élevé à un poste important, Rabbi Jossi fut exilé à Tsipori, et Rabbi Shimon dut s'enfuir avec son fils pour ne pas être exécutés.Ils se réfugièrent dans une caverne pendant treize ans. Suit le long récit de leur séjour dans cette caverne et leur survie miraculeuse. | |
TC0139 | TE013216 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 54, pp. 33-34 du texte hébreu | Proclos fils de Filoslos demande à Rabban Gamliel pourquoi Dieu ne détruit pas les idoles. R.Gamliel lui répond : " Si un homme donne à son chien le nom de son père, le père sera-t-il en colère contre le fils ou contre le chien ?" Proclmos continua : " Si les idoles n'ont aucun pouvoir et ne sont pas une néccesité, pourquoi Dieu ne les détruit-il pas ?" Il lui répondit : " Parce que des sots idolâtrent le soleil, la lune, et les étoiles, faut-il détruire le monde à cause d’eux ? Ce sont les hommes qui sont punis pour leur folie et non les objets de leur idolâtrie" Proclos reprit : " Mais pourquoi Dieu leur met-il cette tentation à portée de main, puisqu’ils sont sots ?" R.Gamliel lui répondit : " Si vraiment tous les hommes se conduisent ainsi, Dieu sera obligé de les détruire tous." |
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TC0139 | TE013202 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 40, p 28 du texte hébreu | Une matrone demande à Rabbi Yossi ben Halafta pourquoi Dieu a donné la sagesse aux sages. Il lui posa cette question :'Si tu devais choisir entre deux hommes l’un pauvre et l’autre riche, auquel des deux prêterais-tu de l’argent ?' La matrone répondit qu’elle prêterait bien entendu au riche, car si jamais il perdait cet argent, il aurait de quoi la rembourser, mais le pauvre lui où pourrait-il trouver de l’argent? Rabbi Yossi lui dit alors: " de la même façon, Dieu donne la sagesse aux sages car ils l’utilisent dans les lieux d’études, mais s’il la donnait aux sots, ils la dilapideraient dans des tripots et des théâtres." | |
TC0139 | TE014223 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 88 pp 58-59 du texte hébreu | Récit de la dispute survenue entre Rabbi Shimon ben Gamliel, Rabbi Meïr et Rabbi Nathan, tous trois de grands sages. Rabbi Shimon ben Gamliel était le président du Sanhedrin , et descendant d’une maison princière. Il considérait avoir droit à plus de préséance que ses deux compagnons qui pourtant occupaient les deux autres fonctions principales de l’assemblée des sages. Rabbi Meïr et Rabbi Nathan essayèrent donc de déconsidérer Rabbi Shimon ben Gamliel en lui posant des questions sur le traité ’Oktsin’ qu’il ne connaissait pas bien. Un de ses disciples ayant eu vent de ce plan, et craignant que Rabbi Shimon ne soit ridiculisé, se mit à côté de sa porte et commença à étudier le traité à haute voix. Rabbi Shimon en l’entendant comprit qu’il y avait un problème et commença également à l’étudier et put ainsi répondre aux questions. Les deux rabbins furent expulsés du Sanhedrin en punition. Ils furent réintégrés plus tard, mais sous la condition que leur nom ne serait pas cité dans le texte d’aucune décision juridique rituelle juive, même si elle émanait d’eux. | |
TC0139 | TE016554 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 243 pp 160-161 du texte hébreu | Moïse et Aaron se présentent devant le Pharaon et lui annoncent que Dieu exige qu'il libère le peuple d'Israël. Le Pharaon demande qui est ce Dieu et en quoi il est plus redoutable que lui. Moïse et Aaron lui décrivent la puissance et la grandeur du Créateur, mais le Pharaon ne se laisse pas convaincre. Par exemple, lorsqu'ils lui disent qu'il a créé le monde, le nourrit et l'entretient, il répond qu'il n'a pas besoin de ce Dieu, qu'il possède le Nil qui abreuve sa terre, et que personne ne peut l'égaler. C'est pourquoi selon le midrash, la première plaie d'Egypte s'est abattue sur le Nil, symbole de la puissance du Pharaon. | |
TC0139 | TE013174 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 13, p.12 du texte hébreu | L’empereur de Rome demande à Rabbi Akiba : " Pourquoi est-il écrit que votre Dieu donne la sagesse aux sages et non pas aux sots ?" Rabbi Akiba simule une maladie, et l’empereur lui fait parvenir un médicament très coûteux; au lieu de le prendre, R. Akiba le jette au fumier. L’empereur furieux le menace de mort, et R. Akiba lui démontre que seuls les sages peuvent apprécier la sagesse. | |
TC0139 | TE013175 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 14, pp.12-13 du texte hébreu | L’empereur Hadrien demande à Rabbi Joshua pourquoi le nom de Dieu n'est pas mentionné dans les cinq derniers commandements, qui sembleraient donc s’adresser à toutes les nations. Rabbi Joshua fait avec lui le tour de la ville et lui montre que son effigie est partout dressée. Arrivant devant des lieux d’aisance, R. Joshua demande à l’empereur pourquoi sa statue ne s’y trouve pas. L’empereur s’écrie :" Comment toi, un grand sage parmi les juifs, peux-tu penser que mon effigie soit dressée dans ces lieux dégoûtants ?" R. Joshua lui répondit :" Pourquoi le nom de Dieu serait-il associé au vol, au meurtre, et à l’immoralité ?" . Par la suite, R. Joshua explique à ses élèves que la Loi fut d’abord offerte à plusieurs nations et qu’elles la refusèrent, car les enfants d’Esaï vivaient de leur glaive, ceux d’Amon étaient le résultat d’une action immorale et Ismaël vivait du vol; ils ne pouvaient donc accepter la Loi. | |
TC0139 | TE013217 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 55, p 34 du texte hébreu | L’Empereur discutait avec Rabban Gamliel et lui dit : " Votre Dieu est un voleur : il a endormi Adam et lui a volé une côte dans son sommeil pour créer la femme." La fille de l’Empereur qui était présente lui dit : " Père, aide-moi! Des voleurs sont entrés dans ma chambre hier , ont volé des coupes en argile et ont mis à la place des coupes en or." L’Empereur rit et lui dit : " Qu" ils viennent chaque jour !" Alors elle lui répliqua : " Dieu n'est pas un voleur, puisqu’il a pris une côte et a mis à sa place une femme qui est une servante !" L’Empereur lui dit : " Mais il l’a fait comme un voleur, puisqu’ Adam dormait !" Sa fille lui dit : " Si Adam l’avait vu agir, il aurait probablement été dégoûté, et n'aurait pas pris Eve comme épouse." | |
TC0139 | TE013177 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 16, pp.14-15 du texte hébreu | Une matrone romaine demande à Rabbi Joshua à quoi s’occupe le Créateur depuis la Création. Celui-ci lui répond : " Il assortit les couples." La matrone, pensant qu’elle peut faire aussi bien que Dieu, rassemble mille esclaves de chaque sexe et les marie entre eux. Le lendemain, ils reviennent l’un avec la tête fracturée, l’autre avec l'oeil blessé, le troisième avec la jambe cassée, etc... La matrone admet que Dieu sait s’y prendre mieux qu’elle. Rabbi Joshua lui raconte également que Dieu construit des échelles, les uns montant et devenant riches, les autres descendant et devenant pauvres. | |
TC0139 | TE013176 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 15, pp.13-14 du texte hébreu | Rabbi Akiba et Turnus Rufus discutent de la supériorité du jour du Sabbath. Akiba lui explique que de même que l’empereur l’a choisi pour l’honorer, de même le Roi des Rois a désigné ce jour pour qu’on l’honore. Rufus demande alors pourquoi Dieu continue à travailler ce jour-là, c'est-à-dire à faire vivre la nature. Akiba lui répond que sous certaines conditions, le juif peut porter des fardeaux le jour du sabbath, et le monde appartenant à Dieu, celui-ci peut également le faire. Sont témoins de l’importance du sabbath la manne qui cessait de tomber du ciel ce jour-là, ainsi que le fleuve Sambation qui cesse de couler. Rufus refuse d’accepter ces preuves. Akiba lui propose de prendre les nécromanciens à témoin, et qu’ils fassent apparaître le père de Rufus ce jour-là, mais ces derniers ne peuvent le faire que les jours de la semaine. Rufus demande alors à son père s’il est devenu juif depuis sa mort; mais son père lui répond qu’il est obligé de respecter le jour du sabbath, car ce jour-là, il est libéré du châtiment de ses crimes. |
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TC0139 | TE013210 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 48, p. 30 du texte hébreu | Un non-juif et Rabbi Abahu discutaient des psaumes 3 et 57. Et le non-juif demanda pourquoi l’histoire d’Absalon était mentionnée avant celle de Saül. R.Abahu lui répondit que dans la Bible les évènements ne sont pas toujours rapportés dans l’ordre chronologique. | |
TC0139 | TE016787 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 261 pp.171-172 du texte hébreu | Les philosophes d'Alexandrie posèrent 12 questions à Rabbi Joshua ben Hanania. Il répondit à toutes à leur satisfaction. Trois concernaient des points légaux, trois concernaient l'exégèse rabbinique, trois faisaient appel au bon sens et les trois dernières étaient d'ordre éthique. Toutes se référaient à des contradictions apparentes entre des versets bibliques. | |
TC0139 | TE013199 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 37, pp. 26-27 du texte hébreu | Turnus Rufus et Rabbi Akiba discutent de la charité. Puisque Dieu a décrété qu’'un tel doit être pauvre, pourquoi intervenir dans ses décisions ? Rabbi Akiba compare cette situation à celle d’un roi qui met son fils en disgrâce pendant trente jours; son fils saura gré malgré tout à ceux qui s’occuperont de lui pendant ces trente jours. " Dieu donne le pain à tout être vivant. Si je prends pitié d’un autre et le nourris, Dieu aura pitié de moi." | |
TC0139 | TE013172 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 11, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome interrogea Rabban Gamliel sur la résurrection des morts." Comment des morts étant faits de poussière peuvent-ils vivre?" La fille de l’empereur lui répondit : " Il y a deux sortes d’artisans dans notre ville, celui qui crée à partir de l’eau et celui qui crée à partir de la terre, quel est le plus admirable ?" L’Empereur lui répondit :" Celui qui crée à partir de l’eau." Sa fille lui répondit :" Et Dieu a tout créé à partir de l’eau. Combien plus facile est-il de faire revivre des morts faits de poussière !" |
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TC0139 | TE013167 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 6a, p 9 du texte hébreu | Au temps d’Alexandre, le peuple d’Afrique réclama la terre de Canaan aux Israëlites. Gaboha, fils de Pesisa demanda aux Sages la permission de plaider la cause d’Israël en leur disant :" si je perds,vous pourrez dire qu’ils ont vaincu le plus humble des fils d’Israël, et si je gagne, c'est à la loi de Moïse que reviendra la victoire." Gaboha démontra que puisque Canaan a été déclaré esclave (Gen.9,25), son peuple et ce qu’il possède appartiennent à son maître. Bien au contraire, les fils d’Israël doivent recevoir des arriérés de gain pour toutes les années où ils ne vivaient pas sur la terre de Canaan. Malgré trois jours de réflexion, les Africains ne donnèrent pas de réponse convaincante, et ils quittèrent le pays. | |
TC0139 | TE013173 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 12, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome demande à Rabbi Gamliel : " Si Dieu existe, pourquoi ne se manifeste-t-il pas et ne vient-il pas parler à ses créatures qui le respecteraient encore plus ?" Il lui répondit :" Dieu est un feu qui dévore" . L’empereur ne fut pas satisfait de cette réponse. Le lendemain, en sa présence, R. Gamliel souffleta son esclave, provoquant ainsi la colère de l’empereur. Il expliqua son geste en racontant que l’esclave lui apportait la bonne nouvelle que son navire perdu depuis longtemps était revenu chargé de marchandises, mais sans marins ni capitaine. L’empereur s’écria que c'était impossible. Rabbi Gamliel dit alors : " Si telle est ta pensée, comment un monde créé par Dieu pourrait-il exister et se nourrir tout seul, sans Dieu pour le diriger ?" Et toute l’assemblée l’applaudit. | |
TC0139 | TE013211 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 49, p. 30 du texte hébreu | Un non-juif et Rabbi Ami discutent de la résurrection des morts, alors qu’ils sont déjà poussière. R. Ami répond par une parabole. Un jour un roi ordonna à ses serviteurs de construire un palais là où il n'y avait ni poussière ni eau, et ils le construisirent, mais après un certain temps, il s’écroula. Alors le roi ordonna à ses serviteurs de le reconstruire dans un endroit où il y avait de l’eau et de la poussière, mais ils déclarèrent que c'était impossible. Le roi se mit alors en colère, leur demandant quelle était la logique de leur attitude. Il convient également de noter que les souris des champs naissent de la poussière, et qu'après la pluie les roches sont couvertes de champignons. Combien plus facile est-il de faire renaître ce qui a déjà existé ! | |
TC0139 | TE013207 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 45, p 29 du texte hébreu | Un homme était en train de prier lorsque le gouverneur passa devant lui en le saluant, et l’homme ne répondit pas à son salut. Courroucé, le gouverneur le menaça de mort, mais l’homme lui démontra que le gouverneur lui-même ne rendrait pas son salut à un ami s’il se tenait devant le roi, simple mortel. A plus forte raison ne pouvait-il manquer de respect alors qu’il se tenait devant le Roi des Rois. | |
TC0139 | TE016419 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 233, p.153 du texte hébreu | Rabbi Ishmaël et Rabbi Elazar ben Azaryah ne priaient pas dans la même position lorsqu’ils en arrivaient à la lecture du " Chema Israël" . Ils suivaient deux écoles différentes, et préféraient que leurs disciples choisissent par eux-mêmes celle qui leur semblait la meilleure. | |
TC0139 | TE013212 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 50, p. 31 du texte hébreu | Un non-juif et Gaboha ben Pesisa discutaient de la résurrection des morts. Le non-juif disait : " Vous pouvez être sûrs de mourir, mais comment ceux qui disparaissent peuvent-ils revenir ?" La réponse fut :" Ceux qui n'existaient pas auparavant sont nés, et pourtant vous ne pouvez croire que ceux qui ont déjà existé peuvent renaître ? En réalité vous, pécheurs, vous ne croyez pas que des morts puissent vivre, mais alors que vous vous croyez vivants, vous êtes déjà morts." Le non-juif, irrité, le menaça de le battre jusqu’à lui enlever sa bosse, et Gaboha lui répondit :" si tu réussis cela, je te considèrerai comme le meilleur des médecins !" | |
TC0139 | TE016641 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 255 pp 169-170 du texte hébreu | Le roi Yanaï fut appelé à comparaitre devant le tribunal rabbinique de Rabbi Shimon ben Shatah, car un de ses serviteurs avait commis un meurtre, et il en était responsable. Le roi en appela aux autres sages siégeant au tribunal qui baissèrent la tête et ne répondirent pas aux exhortations de Shimon ben Shatah. L'ange Gabriel les punit de mort pour cette abstention. | |
TC0139 | TE016092 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 169 pp.118-120.du texte hébreu | Rabbi Gamliel était le président de la maison d’étude. Il avait un caractère dur et orgueuilleux. Rabbi Yoshua était très souvent en désaccord avec lui, et Rabbi Gamliel ne supportait pas que l’on conteste son opinion. Un jour, après avoir eu une nouvelle discussion avec Rabbi Yoshua, Rabbi Gamliel exigea qu’il reste debout pendant son cours. Mais les assistants s’impatientèrent de voir Rabbi Yoshua debout et silencieux, et décidèrent de déposer Rabbi Gamliel et de nommer quelqu’un d’autre président à sa place. Après avoir longuement hésité, ils désignèrent Rabbi Elazar ben Azaryah, qui non seulement était d’ une grande érudition, mais venait également d’une famille respectée, noble et riche, ce qui le mettait en position d’intervenir auprès des autorités. Le seul problème consistait en ce qu’il était très jeune.. Il arriva un prodige, et ses cheveux blanchirent en une nuit, ce qui le faisait paraître bien plus âgé. Il était d’un caractère beaucoup plus aimable que Rabbi Gamliel et acceptait bien plus d’étudiants à la maison d’étude, même s’ils n’avaient pas le niveau requis. Plus tard, Rabban Gamliel demanda pardon à Rabbi Yoshua et fut réintégré parmi les rabbins, mais seulement comme collègue de Rabbi Elazar, et non plus comme président. |
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TC0139 | TE016109 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 183 p.128.du texte hébreu | Un philosophe demanda à Rabban Gamliel pourquoi il était écrit qu’il faut " donner de l’argent à ton frère indigent, sans que ton coeur en éprouve du regret" (Deutéronome XV,10). Existe-t-il un homme qui est prêt à gaspiller ses biens sans en éprouver du regret ? Rabban Gamliel lui demanda s’il serait prêt à prêter son argent si le garant était le dirigeant du pays, et le philosophe répondit par l’affirmative. " Dans ce cas, lui dit Gamliel, c’est Dieu qui est le garant. Celui qui donne cet argent est sûr de recevoir sa récompense." | |
TC0139 | TE016108 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 182 p.128.du texte hébreu | Rabbi Yishmaël ben Yossi fut arrêté sur sa route de pélerin vers Jérusalem par un Samaritain qui essayait de le détourner de son but. Il lui dit:" Vous êtes comme des chiens qui convoitent encore les idoles que notre père Jacob a enterrées au pied du mont Sichem." (Genèse,35,4) | |
TC0139 | TE016122 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 195 pp.132-133.du texte hébreu | Rabbi Shimon Resh Lakish étudiait à Tibériade et il buvait chaque jour de l’eau que le potier lui apportait. Un jour, ce dernier refusa de lui apporter de l’eau à moins que Resh Lakish ne prie pour lui et qu’il soit assis à son côté au Paradis. Resh Lakish lui répondit qu’il prierait pour qu’il soit assis au Paradis avec ses compagnons de métier, car chacun doit rester avec ses semblables. Rabbi Pinhass nous rapporte la parabole du roi qui recevait ses sujets assis sur les sièges qu’ils avaient eux-mêmes apportés, c’est-à-dire les justes avec les justes et les pécheurs avec les pécheurs | |
TC0140 | TE013454 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXVI, 7. | A Vérone, un soldat, interpelé parce qu’il s’était mis du coté des femmes pendant un sermon, décide par colère d’aller jouer; au cours d’une dispute, on lui coupe un bras. | |
TC0140 | TE013441 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XXI, 3. | En Lombardie, le fils d’un usurier, qui pendant cinq ans avait cherché à convaincre son père de restituer l’usure, hérite de l’activité paternelle, et se comporte en usurier comme son père. Aux réprimandes du confesseur, il repond avec des arguments théologiques. | |
TC0140 | TE013750 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXVIII, 7. | Une controverse entre deux prêtres est résolue par l’empereur Constantin, qui, sans écouter leurs raisons, montre le plus grand respect envers leur habit sacerdotal. | |
TC0140 | TE013591 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XXXII, 1. | Frère Alain de Lille, lecteur à Montpellier, fut interrogé par certains nobles pour savoir quel était le geste le plus noble de l’homme; le geste le plus noble est de donner et le plus ignoble celui de prendre. | |
TC0142 | TE018890 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 51 | Deux moniales de Fraulautern vénéraient, l’une Jean-Baptiste, l’autre Jean l’Évangéliste, et elle se disputaient sans cesse sur leurs mérites respectifs. Chacun des deux saints apparut à sa dévote, disant que l'autre est plus grand que lui et qu'elle devait demander pardon à sa sœur. Le matin, les deux moniales échangèrent leurs visions, firent la paix et depuis vivent dans la concorde. |
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TC0142 | TE017911 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 31 | Un riche usurier mourant promit à l’abbé bénédictin qui allait le confesser de lui léguer tous ses biens si l’abbé acceptait d’être le garant de son âme. L’abbé accepta. Alors que les frères chantaient autour du corps, anges et diables s'affrontèrent à coup de versets de psaumes au sujet du salut de son âme. Les anges obtinrent à la fin l’âme du pécheur qui avait fait preuve d’une réelle contrition attestée par ses restitutions et des larges aumônes. |
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TC0142 | TE018567 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 25 | Maître Hermann, chanoine de Bonn, Maître Henri, écolâtre de l’église Saint Géréon de Cologne et Jacques, évêque de Cambrai, accompagnèrent le roi Otton dans son voyage à Rome. Un jour, ils visitèrent l’école d'un certain hérétique qui enseignait que le diable était le créateur du monde puisque Jésus l'avait appelé le prince de ce monde. Maître Hermann contesta ce point et montra, tant par les autorités bibliques que par des raisonnements, que l'hérétique avait tort. | |
TC0143 | TE014300 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 138, col. B - p. 139, col. A | Alors qu’il prêchait, Bertram, évêque de Mayence, aperçut deux hommes qu’il savait être expulsés de Montpellier pour cause d’hérésie et cria alors : " Je vois parmi vous des messagers du diable !" . Ces deux hommes d’abord essayèrent d’interrompre le sermon puis, après la messe, commencèrent eux-mêmes à prêcher devant l’église. L’évêque ne put les chasser, parce que certains bourgeois s’y opposaient. Quand des clercs leur demandèrent qui leur avait donné le droit de prêcher, ceux-ci répondirent que c’était l’Esprit (non pas l’Esprit saint, mais l’esprit malin). Ils firent propager l’hérésie vaudoise dans cette région. | |
TC0148 | TE015334 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 942 | UN JONGLEUR CONFOND DES HÉRÉTIQUES. — A des hérétiques qui se glorifiaient devant leurs fidèles de leurs mortifications, un jongleur dit qu’il prouverait que son cheval était meilleur qu’eux. Ils ne mangeaient pas de viande, lui non plus et il ne buvait pas de vin. Ils avaient une couche médiocre, lui aussi. Tout cela ne leur était d’aucune utilité car non seulement ils ne croyaient pas aux articles de la foi, mais encore les dénigraient. Certes son cheval ne croyait pas, mais il ne dénigrait pas. | |
TC0148 | TE015471 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1077 | JOSEPH D’ARIMATHIE EST NOURRI. — On lit que Titus et Vespasien avaient assiégé et pris Jérusalem. Titus vit à cet endroit un mur des plus épais. On l’abattit et l’on y trouva un vénérable vieillard qui dit être Joseph d’Arimathie et que les Juifs avaient enfermé ici pour avoir enseveli le Christ. Alors qu’il n’avait rien à manger, il avait été sustenté par une nourriture et une lumière divines. Mais dans l’ouvrage intitulé Les Gestes du Seigneur on lit le contraire. | |
TC0148 | TE015649 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1249 | LA PRIÈRE DU PATRIARCHE ALEXANDRE VAINC ARIUS. — L’empereur Constantin, arien, et qui défendait Arius, réunit un concile à Constantinople. Alexandre, patriarche d’Alexandrie, s’opposa ouvertement à la secte. Il fut menacé d’exil, à moins de se rallier, le lendemain matin. Il passa la nuit en prière. Le matin, Arius fut conduit en grande pompe au concile. Poussé par un besoin naturel, il se retira. Là, il s’assit, ses viscères se répandirent . | |
TC0148 | TE015614 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1216 | LA MÉMOIRE DÉFAILLANTE D’UN VIEILLARD. — Un frère rendit visite à un vieillard et l’entendit comme s’il se disputait avec quelqu’un. Il entra et ne vit personne. Le vieillard, à son interrogation, répondit qu’il se battait avec ses pensées. Il avait en effet confié à sa mémoire quatorze ouvrages, mais aucun de leurs mots ne lui revenait à l’esprit en prière, sauf un qu’il avait entendu dehors. Il avait oublié tous les autres. | |
TC0157 | TE017182 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 80, p. 407, l. 8 – p. 408, l. 22 | Dans la ville d’Urbino, deux prêtres se disputèrent, en vinrent aux injures, et même aux menaces. l’un d’eux partit, au coucher du soleil, toujours bouillant de rage dans le crépuscule. Il rencontra alors cinq cavaliers vêtus de noir, et le premier d’entre eux, qu’il crut être Romanus, un seigneur de la région, lui demanda hommage. Pris de peur, il lui prêta cet hommage. Mais l’homme en noir révéla qu’il était en fait le Diable lui-même. Le prêtre, tremblant de peur, rentra chez lui. Peu après, en présence de Pierre Damien, il approcha l’évêque Teuzo pour demander pénitence. Il fut aussitôt déchu de ses fonctions pastorales. Il fut emprisonné pour un jeûne de 40 jours; c’était l’été, au moment des moissons. Et une pénitence mesurée lui fut prescrite pour les années suivantes. Il ne faut pas perdre espoir qu’il puisse être sauvé de nouveau. Ainsi on voit que les hommes emportés par la colère sont bel et bien possédés par le démon. | |
TC0157 | TE017383 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 171, l. 4 – p. 174, l. 4 | Pierre Damien entendit cette histoire d’Étienne, cardinal apostolique, cinq jours avant d’écrire cette lettre (datée de 1064). Un vassal originaire de Bourgogne s’en fut prier à l’église de la Vierge au Puy d’Annecy (sic). Alors qu’il s’en retournait, il passa par un prieuré, tomba malade et mourut. On lava son corps selon la coutume, et on veilla auprès de son cercueil. Juste avant l’aube, le corps se releva. Tous furent terrifiés. Le mort cria qu’on priât et chantât les psaumes afin de faire fuir les démons qui infestaient la maison. Lorsque les démons eurent été chassés, l’homme, rassuré, expliqua : alors qu’il quittait son corps, dit-il, deux anges voulurent l’emporter au ciel, mais les démons insistaient, car il avait vécu charnellement. Les anges maintinrent que comme il était mort au service de la Vierge, Dieu jugerait qu’il était sauvé. Les démons continuèrent à essayer de l’attraper, et les anges le défendaient de moins en moins. Alors, dans une grande lumière, la Vierge apparut, et le défendit. Mais les démons rappelèrent qu’il avait commis un péché non-confessé. La Vierge lui accorda alors la grâce de revenir à son corps pour confesser son péché et faire pénitence. Il mourut ensuite paisiblement, prouvant ainsi la vérité de ce qu’il avait narré. |
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TC0157 | TE017090 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 54, p. 145, l. 24 – p. 147, l. 25 et lettre 89, p. 552, l. 28 – p. 553, l. 13 | Lorsque Paul écrit aux Galates, il formula des reproches contre l’apôtre Pierre. Il raconte que lors de leur rencontre à Antioche, Pierre mangeait d’abord avec les chrétiens gentils, mais après la venue d’un émissaire de Jacques, il commença à se tenir à l’écart, lui et les autres chrétiens juifs, de sorte que même Barnabé crut à ces apparences. Cette condamnation semble très rude, alors que Pierre, à qui fut confiée la direction de tous les royaumes, ne peut pas être si coupable. Paul ajoute qu’il exprima même publiquement à Céphas sa critique des chrétiens juifs et de leur comportement. Or, est-ce que Paul peut se permettre ainsi de faire des reproches à son supérieur, qui a reçu le privilège de diriger l’Église entière ? Quand un frère commet un péché, il convient de le corriger d’abord en privé, et seulement s’il ne s’amende pas, de l’accuser publiquement. Or, Paul n’a pas formulé sa critique en privé, et il raconte même toute l’histoire par écrit. Mais si, publiquement, Pierre sembla s’opposer à Paul, dans sa conscience il poursuivit ses desseins : en présence de chrétiens juifs, il ne s’attablait pas avec les gentils, car il ne voulait pas ébranler les premiers dans leur foi encore neuve. Il ne voulait pas leur faire courir le risque de perdre leur foi. Mais il est indéniable que sur le fond, les deux apôtres étaient d’accord : les chrétiens gentils n’avaient pas à suivre le rite juif. De plus, Pierre se réjouit d’être accusé publiquement. Ainsi, il pouvait trouver le courage de faire ce qu’il n’avait pas osé accomplir auparavant. Du reste, Paul était d’accord avec lui sur le fond, puisqu’il avait lui-même accepté de se plier à certains rites juifs. Paul critiquait Pierre pour lui venir en aide, par obéissance, et non pour le corriger. De la même manière, le jeune frère doit recevoir la critique de bonne grâce, même lorsqu’il n’a pas péché. |
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TC0157 | TE017080 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 44, p. 30, l. 19 – p. 31, l. 17 | Pierre Damien entendit cette histoire lorsque, jeune homme, il étudiait les lettres à Faenza. Il y eut une dispute en ville, et l’un des hommes creva les yeux de l’autre. L’aveugle, conscient de ne plus être apte au monde, entra au monastère. Plus tard, lorsque l’offenseur tomba malade et voulut entrer en religion, il jugea malvenu de se rendre au même monastère que le premier. Alors que les frères en discutaient à mi-voix, le moine aveugle, dont l’ouïe s’était aiguisée, entendit ce qu’ils disaient. Il implora alors instamment ses frères de laisser entrer l’homme au monastère : il voulait être désigné comme son guide et le servir lui-même. Il s’occupa de lui grâce aux yeux de la charité : il le soignait, lui apportait ce qui était nécessaire, et l’accompagnait même dans ses trajets pour aller aux latrines et en revenir. La charité et la patience remplaçaient les yeux qu’il avait perdus. | |
TC0158 | TE016868 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 394 | Le lion, le bœuf et le chacal.– Une bonne a épargné un jeune veau qu'elle élève avec son lionceau. Quand le veau et le lionceau sont devenus grands, ils forment une paire de bons amis; mais les calomnies du chacal les ayant désunis, ils se tuent l'un l'autre (cf. n° 336). |
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TC0158 | TE016922 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 406 | Le perceur de perles, les deux frères désunis et le cadavre changé en or.– Le çramana Mi-le (Maitreya) se revêt d'un vêtement en fils d'or qui a été tissé par Mahâprajâpatî, la nourrice du Buddha. Il reçoit de la nourriture d'un perceur de perles qui, en écoutant ses enseignements, néglige son métier et perd une somme importante. Mais le gain que cet artisan a obtenu, en entendant l'explication de la Loi, est infiniment plus considérable; pour le prouver, Aniruddha raconte une histoire des temps passés. Deux frères se sont désunis malgré le conseil contraire que leur avait donné leur père mourant. Après diverses vicissitudes, le frère aîné devient Pratyeka Buddha. Le frère cadet lui fait l'aumône sans le reconnaître; pour cette raison, il est récompensé d'une singulière façon, grâce à un cadavre qui se mue en or. |
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TC0158 | TE016981 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 439 | Le roi qui ne pouvait être guéri que par du lait de lionne.– Un roi ne peut être guéri que par du lait de lionne; un homme enivre une lionne et trait son lait qu'il apporte au roi. Mais les organes de cet homme sont en guerre entre eux: sa langue pour se venger des autres organes déclare que le lait n'est que du lait d'ânesse. Par bonheur, un arhat explique ce qu'il en est. |
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TC0158 | TE017041 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 499 | Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avadâna concernant «Fille de Manguier » (Amrapâlî) et K'i-yu (Jîvaka).– Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka, qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Il fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. II). |
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TC0158 | TE016740 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 290 | Dispute entre la tête et la queue du serpent.– La tête et la queue du serpent se disputent à qui ira la première. La queue s'enroule autour d'un arbre et la tête obligée de céder laisse la queue aller devant. Aussitôt elles tombent dans une fosse pleine de feu et sont brûlées (cf. n° 181). | |
TC0158 | TE016625 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 181 | La tête et la queue du serpent.– La tête et la queue du serpent se disputent pour savoir qui devra aller la première (cf. n° 290). | |
TC0158 | TE016791 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 337 bis | Les deux loutres et le chacal.– Deux loutres qui se disputent un poisson demandent au chacal d'être juge; le chacal donne la tête à l'une et la queue à l'autre; il prend le corps du poisson pour prix de sa sentence. |
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TC0158 | TE016626 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 182 | Les oiseaux qui s'envolent avec le filet de l'oiseleur.– Des oiseaux emportent en volant le filet de l'oiseleur, mais, le soir venu, ils se disputent et, n'étant plus d'accord, tombent à terre. | |
TC0158 | TE016735 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 285 | Disputes d'enfants.– A deux jeunes enfants qui se disputent sur la vraie nature de quelques poils, un ascète fait comprendre que leur curiosité s'exerce sur des questions oiseuses. | |
TC0158 | TE016727 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 277 | Les démons piçâcas.– Deux démons se disputent la possession d'un coffre inépuisable, d'un bâton qui triomphe de tous les ennemis, d'un soulier qui permet d'aller où l'on veut. Un homme, pris pour arbitre, les prie de s'éloigner quelque peu et en profite pour s'emparer des trois objets magiques (cf. n°s 470 et 477). |
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TC0159 | TE017627 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Socrate est injurié par sa femme qui se trouve sur un balcon, au-dessus de lui. Elle lui jette enfin un seau d’eau : « La pluie vient toujours après le tonnerre », dit Socrate. | |
TC0165 | TE018217 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 21, pp. 51-52 | Richard de Curcy, abbé de Savigny, raconte qu'un prêtre de Normandie avait parmi ses paroissiens un homme qui craignait Dieu, et qui voyait chaque jour pendant la messe un enfant glorieux redonner le baiser de paix que le prêtre donnait à l'hôte. Un jour, le prêtre, pris de colère, fait tuer le cochon d'un voisin et le paroissien, n'ayant plus la vision, avertit le prêtre. La vision reprend lorsque le prêtre fait la paix avec son voisin. Le paroissien lui-même, aux jours des Rogations, voit deux groupes d'esprits distincts accompagner les processions. Les bons esprits s'approchent et applaudissent les prêtres qui chantent les psaumes, mais ils s'en vont quand les mauvais esprits rient après avoir entendu les femmes qui chantent des chansons légères. |
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TC0165 | TE018392 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 139, pp. 253-255 | Herbert raconte une histoire bien connue dans la région de Langres, où elle s'est produite trois ans plus tôt. Un homme se dispute avec un autre ; il le croit si cupide et est si sûr de sa damnation qu'il promet de donner sa propre âme au diable si ce dernier n'emporte pas celle de l'avare. Celui-ci part alors en pèlerinage à Jérusalem, où il meurt repenti, après s'être confessé : le diable apparaît alors en rêve au premier homme et réclame l'âme qui lui a été promise. Terrifié, l'homme demande un répit de trois jours et le prêtre, à qui il demande de l'aide, lui dit que le seul espoir de salut est d'entrer dans le monastère voisin de Morimond. L'homme accepte, mais n'étant alors plus troublé par d'autres rêves, il reporte son entrée au monastère. Le troisième jour, le diable revient et accorde un nouveau délai d'un jour. Sur la route de Morimond, à une bifurcation, l'homme se sépare un bref instant de l'ami qui l'accompagne et est plus tard retrouvé mort, étouffé par un mauvais esprit. L'ami s'enfuit et raconte à tous ce qui s'est produit. |
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