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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: naissance | birth | Geburt | nacimiento | nascita
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001523 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 31 | Une âme du purgatoire se réjouit de la naissance d’un enfant qui, quand il deviendra prêtre, le libérera du purgatoire lorsqu’il célébrera sa première messe. | |
TC0001 | TE001458 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 43, 6 | Le médecin du père de la duchesse Alaïsse de Brabant lui prédit l’état de ses enfants à naître. | |
TC0004 | TE002742 | Jordanus de Pisis | Esempi : 109 (2) | Naissance d’un persécuteur. Un homme qui naît en riant devient un cruel persécuteur. | |
TC0010 | TE000951 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D305 | La femme d’un roi avait conçu un enfant éthiopien. Elle fut soupçonnée d’adultère. Un sage vieillard de la ville découvrit que sur le mur de la chambre où elle avait conçu l’enfant, était peinte l’image d’un éthiopien. Elle fut alors délivrée du soupçon qui pesait sur elle. De même, beaucoup de gens trouvent une excuse à leur mauvais comportement en regardant agir leurs prélats. | |
TC0011 | TE003045 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 101b (1) | Les nobles et les non-nobles sont égaux quant à la manière de naître, la vie (partage de l’air et de la terre) et devant la mort. | |
TC0011 | TE002929 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 48b (2) | Les petits de la vipère déchirent leur mère en naissant. | |
TC0011 | TE002967 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 64b-65a | Conçue avec le péché originel Marie en fut purifiée avant sa naissance, selon saint Bernard. |
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TC0011 | TE003076 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 120b | Le Christ, par sa naissance spirituelle, est né de son père sans mère; par sa naissance temporelle, il est issu de sa mère, sans père. | |
TC0020 | TE003667 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 142 | Fable du mariage du soleil: beaucoup se réjouissent lorsque naît un autre soleil, sauf la terre qui sera desséchée et stérile. | |
TC0021 | TE003957 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 31 | Marie devait naître sous le signe de la Vierge. | |
TC0024 | TE004386 | : 1, 15 | Dans un village près de Bonn, dont les habitants ont été injustement excommuniés, pendant neuf ans, personne ne naquit, personne ne mourut. Touchées par ce miracle, les autorités ecclésiastiques levèrent l'excommunication. | ||
TC0031 | TE005502 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 48, col. 632 D - 633 A | L’enfant pleure en naissant, ce qui montre que la vie doit être passée dans les souffrance, et rit dans son sommeil, ce qui symbolise la joie de la mort. | |
TC0106 | TE015823 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 85 | ENFANTS DE VIPÈRE. Les petits de la vipère rongent ses flancs pour sortir. | |
TC0129 | TE007418 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 348a | Agonie et mort d’Aristote qui déclare ? ses disciple qu’il est entré dans le monde humilié, qu’il y a vécu dans l’anxiété et qu’il en sort dans la crainte et l’ignorance. Les démons lui apparaissent lors de sa mort; après sa mort, il apparaît alors ? un ami pour lui annoncer qu’il a perdu toute sa science. |
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TC0129 | TE007408 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p 323a | La force de l’imagination sur le corps. Une femme accouche d’un enfant noir parce qu’elle avait vu l’image d’un Ethiopien alors qu’elle était enceinte. Une seconde met au monde un enfant qui ne lui ressemble pas, mais qui est semblable à une image qui était dans sa chambre. |
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TC0129 | TE007242 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | Trois soleils apparurent vers l’Orient à la naissance du Christ. | |
TC0129 | TE007243 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | Une étoile en forme de jeune femme tenant un enfant apparut à la naissance du Christ. | |
TC0129 | TE007241 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | Un cercle d’or apparut autour du soleil à la naissance du Christ. | |
TC0129 | TE007250 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 25b | A la naissance du Christ, César changea de nom, écrivit une description du monde et signa une paix universelle. | |
TC0129 | TE007244 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | A Rome, une fontaine d’eau donne de l’huile à la naissance du Christ. | |
TC0129 | TE007331 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 203a | Après sa mort, Jean Baptiste va dans les limbes des patriarches et leur annonce la naissance du Christ, son baptême et sa prochaine venue dans les limbes. |
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TC0129 | TE007245 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | A la naissance du Christ la vigne d’Engadi refleurit. | |
TC0129 | TE007247 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | A la naissance du Christ César Auguste promulgua de nouvelles lois. | |
TC0129 | TE007252 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 27a | La naissance du Christ pousse les Mages à se mettre en route. | |
TC0129 | TE007246 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | A la naissance du Christ, le boeuf et l’âne ont reconnu leur Seigneur. | |
TC0129 | TE007459 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352b | D’après Solin, chez certain peuples païens, la naissance des enfants est pleurée et leur mort est fêtée. La vie est une suite de tribulations et la mort, une libération. | |
TC0129 | TE007267 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34b | De même que l’enfant veut sortir du sein de la mère pour avoir une meilleure vie, saint Etienne veut sortir du sein de l’Eglise terrestre pour obtenir les bienfaits de la vie éternelle. |
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TC0131 | TE008921 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 019, 1-4 | ANNONCIATION A ZACHARIE. 1/ Peu de temps après, Gabriel, l’archange de Dieu, annonça dans le temple au prêtre Zacharie que sa femme concevrait un enfant qui s’appellerait Jean: 2/ toute créature se réjouirait de sa naissance; et il ne boirait ni vin ni bière. 3/ Zacharie eut du mal à le croire, sa femme étant stérile et âgée. 4/ Pour le punir, l’ange lui dit qu’il serait muet jusqu’à la naissance; et il le fut. |
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TC0131 | TE009247 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 011, 1-6 | NAISSANCE DE SAINTE ANNE. 1/ Il était un honnête homme nommé Joachim et sa femme Agar. 2/ Ils eurent de leur mariage deux filles, sainte Anne et Emerie sa soeur. 3/ Sainte Anne fut mariée à un honnête homme nommé Joachim comme son père. 4/ Emerie fut mère de sainte Elisabeth qui était donc cousine germaine de Notre-Dame, puisqu’elles étaient filles de deux soeurs. 5/ Il n'y a donc rien de sérieux dans la tradition qui fait naître sainte Anne de la cuisse de Phanuel: 6/ C'est une hérésie de le croire, car elle eut père et mère comme tout le monde. | |
TC0131 | TE007737 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 015, 1-6 | CONCEPTION ET NAISSANCE DE NOTRE-DAME. 1/ Joachin se retira avec ses bergers, tout découragé qu’on ait refusé son offrande au temple parce que sa femme n'avait pas d’enfant. 2/ L’ange lui dit d’aller rencontrer sa femme et il en dit autant à sainte Anne. 3/ Ils se rencontrèrent alors sous la Porte Dorée et c'est là que fut conçue Notre-Dame. 4/ Et dès qu’elle fut née, il s’établit sur la terre une paix telle qu’on n'en avait jamais vu. 5/ Les gens attribuaient cette paix à la bonne étoile d’un empereur qui régnait alors; 6/ mais elle venait de l’excellence de la vierge Marie et de Dieu qui lui avait donné tant de perfections pour qu’elle devienne sa vierge mère. |
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TC0131 | TE009104 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 534, 1-4 | COMBAT D'ESAU ET DE JACOB A LA NAISSANCE. 1/ Jacob et Essaü luttèrent dans le corps de leur mère à qui naîtrait le premier. 2/ Esaü naquit avant Jacob, bien qu’il ne fût pas le meilleur. 3/ Car si les premiers fruits étaient les meilleurs, les meilleurs de tous seraient les groseilles, qui ont si peu de valeur. 4/ Si Esaü naquit avant Jacob, cela nous montre que parfois les aînés ont la terre et les cadets le ciel: car Jacob fut meilleur en tous domaines que son frère Esaü. |
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TC0131 | TE009248 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 012, 1-15 | LA DAME AUX DOUZE ETOILES. 1/ En ce temps-là apparut dans le ciel une dame entourée du soleil. 2/ Elle avait la lune sous ses pieds et était couronnée de douze étoiles. 3/ Elle figurait la vierge Marie entourée du véritable soleil de justice, portant son fils qui lui-même la portait. 4/ La lune sur quoi elle était debout signifiait qu’elle serait au-dessus de tout reproche. 5/ Les douze étoiles de sa couronne signifiaient douze privilèges qu’elle aurait sur toutes les autres femmes : 6/ -Premier privilège: elle fut fille de femme stérile qui avait dépassé l’âge d’être mère (encore qu’elle ait eu ensuite deux autres filles). 7/ -Second privilège: elle fut purifiée du péché originel dès le sein de sa mère et donc sanctifiée avant de naître. 8/ -Troisième: elle fut la première femme à consacrer à Dieu sa virginité. 9/ -Quatrième: elle eut beauté parfaite. -Cinquième: elle conçut vierge. -Sixième: elle porta son fils sans difficultés. 10/ -Septième: elle enfanta sans souffrance. -Huitième: après l’enfantement elle demeura vierge. 11/-Neuvième: elle fut mère de son père. -Dixième: le diable n'intervint pas à sa mort. -Onzième: elle est au paradis en corps et en âme. 12/-Douzième: elle est assise à la droite de son fils, la plus noble et la plus puissante créature de Dieu, 13/ reine des anges et du genre humain, mère des apôtres, amie des martyrs, épouse des vierges, protectrice des confesseurs, 14/ réconfort des veuves, nourricière des pauvres et des orphelins, destructrice des prestiges diaboliques, 15/ avocate et secours dans toutes les nécessités humaines si on l’invoque avec piété et confiance. | |
TC0131 | TE007823 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 195, 1-16 | L’HOMME POURSUIVI PAR LA LICORNE. 1 Un homme s’enfuyait devant une licorne qui le poursuivait. 2 Pour se protéger il monta sur un arbre et la licorne s’installa au pied de l’arbre pour attendre qu’il en descende. 3 De l’autre côté vint un dragon qui avait la gueule ouverte pour le dévorer. 4 Au pied de l’arbre vinrent deux bestioles, une blanche et une noire, qui rongent tant qu’elles peuvent la racine de l’arbre et qui l’auront bientôt coupée. 5 Et pendant que l’homme prisonnier sur l’arbre suçait une feuille à laquelle il trouvait un goût de miel, son arbre tomba et les deux bêtes le dévorèrent. 6 Nous sommes tous dans un tel péril. Car dès sa naissance l’enfant sort d’une situation peu confortable pour entrer dans un autre inconfort, car autant que sa mère il souffre de sa naissance. 7 La mort le pourchasse avec sa corne au front, qui signifie qu’elle n'épargne personne, jeune ou vieux, beau ou laid, tordu ou droit, riche ou pauvre, faible ou fort, qu’elle ne frappe de sa corne. 8 Et pour nous mettre hors d’atteinte, nous montons sur l’arbre de cette vie présente; et elle, sa corne prête, attend que nous descendions pour nous dévorer. 9 De l’autre côté se tient le diable, la gueule ouverte pour nous étrangler. 10 Le jour et la nuit rongent la racine de notre vie: ils l’auront bientôt coupée. 11 Et nous, oublieux de tous ces périls, nous suçons les feuilles de notre arbre, qui ont un goût de miel. 12 Ce sont les vins de qualité, la bonne nourriture, les lits moelleux, les beaux vêtements et tous les plaisirs qu’on peut trouver sur terre. 13 C'est ainsi que nous nous installons, nous écartons les soucis, nous nous reposons et nous dormons sans trop savoir sur quoi. 14 Notre arbre tombe; la mort nous frappe; et si le diable a quelque droit sur nous, il est sur place pour en profiter. 15 Nous sommes donc tous en aussi grand danger que celui qui monta sur l’arbre par crainte de la licorne et du dragon 16 et qui à la chute de son arbre fut dévoré par ces deux bêtes. |
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TC0131 | TE008252 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 096, 1-8 | LE LION RESSUSCITE SES LIONCEAUX. 1/ Quand la lionne veut faire ses petits, elle vomit un morceau de viande et elle monte la garde auprès de lui pendant trois jours. 2/ Au bout de trois jours, selon la volonté de Dieu, le rugissement du lion en fait un lionceau vivant. 3/ Cela figure la résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ. 4/ Car de cette façon son corps resta trois jours humainement mort et couché dans le sépulcre, 5/ gardé par notre mère sainte Eglise qui était dans le coeur de ceux qui l’y déposèrent pieusement; 6/ et au bout de trois jours le puissant lion Dieu le Père ressuscita son cher Fils à l’insu des trois soldats qui le gardaient. 7/ Le troisième jour il apparut cinq fois selon l’Evangile, vraiment ressuscité. 8/ C'est pourquoi le prêtre se retourne cinq fois vers l’assistance selon le rite prescrit par l’Eglise. |
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TC0134 | TE012982 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 157a | Zoroastre, inventeur de l’art magique, naquit en riant. | |
TC0134 | TE014071 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 244b | Quatre exemples de saints nés de mauvais parents : Job, Ézéchias, Josias, saint Pierre (le nouveau martyr de l’ordre des Prêcheurs). | |
TC0134 | TE014044 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 157a | Coutume de pleurer la naissance et de danser aux funérailles. | |
TC0139 | TE013160 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 2a, p. 2 du texte hébreu | Nemrod se déclare un dieu et construit une tour en pierre; il y place sept trônes l’un sur l’autre, en cèdre, en fer, en cuivre, en argent, en or et en pierres précieuses . Lorsqu’on lui apprend la nouvelle de la naissance d’Abraham, il tente de se saisir de l’enfant. Térach son père le cache dans une grotte. Abraham grandit et retourne chez lui. Son père est marchand d’idoles. Abraham réussit à persuader les clients de son père de l’inanité des idoles, puis les détruit à la hache. Il dépose la hache dans la main de la plus grande idole et raconte à son père qu’elle a détruit les autres. Térach, furieux, le dénonce à Nimrod. |
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TC0139 | TE017106 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 270 pp.176-177 du texte hébreu | Rabbi Juda (Hanassi) discutait avec Antoninus de l'instinct du mal. En discutant avec lui, il lui donna raison et arriva à la conclusion que l'instinct du mal apparaît au moment de la naissance, alors que l'âme -instinct du bien- est présente dès la conception. | |
TC0139 | TE013212 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 50, p. 31 du texte hébreu | Un non-juif et Gaboha ben Pesisa discutaient de la résurrection des morts. Le non-juif disait : " Vous pouvez être sûrs de mourir, mais comment ceux qui disparaissent peuvent-ils revenir ?" La réponse fut :" Ceux qui n'existaient pas auparavant sont nés, et pourtant vous ne pouvez croire que ceux qui ont déjà existé peuvent renaître ? En réalité vous, pécheurs, vous ne croyez pas que des morts puissent vivre, mais alors que vous vous croyez vivants, vous êtes déjà morts." Le non-juif, irrité, le menaça de le battre jusqu’à lui enlever sa bosse, et Gaboha lui répondit :" si tu réussis cela, je te considèrerai comme le meilleur des médecins !" | |
TC0139 | TE017548 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 286 p.186 du texte hébreu | Une matrone demanda à Rabbi Yosse ben Halafta pourquoi Esaü était né le premier puisque Jacob était le véritable héritier, et il lui répondit qu'Esaü était sorti en premier pour nettoyer la place de toute sa saleté et laisser un passage propre à Jacob, de même que le responsable des bains passe devant pour nettoyer avant que le maître prenne son bain. | |
TC0140 | TE013821 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXII, 9. | Le Christ veut naître entouré de veuves : Salomé et Zébel. | |
TC0157 | TE017450 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 119, p. 372, l. 17 – p. 327, l. 25 | Peut-être Pierre Damien a-t-il lu ce récit, mais en tout cas, il est très répandu. Lorsqu’il construisit Rome, Romulus prédit que son palais serait éternel. Or, il s’écroula lors de la naissance du sauveur. Cela paraît aussi impossible que la virginité de Marie, mais c’est arrivé. | |
TC0157 | TE017313 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 489, l. 7 – p. 491, l. 11 | Lorsque le serpent devient vieux et aveugle, il jeûne quarante jours et quarante nuits. Il devient alors maigre et sa peau est trop large pour lui. Il s’en défait, et recouvre ainsi la jeunesse et la vue. De même, quand la faiblesse de la foi et la fatigue d’une vie dissolue s’emparent de nous, nous devons faire pénitence, afin de retrouver la juvénile énergie des débuts. Avant de boire, le serpent doit cracher son venin. Puis, il le récupère après avoir bu. Un prêtre raconte qu’une fois, il a dissimulé le venin du serpent. Nous aussi, avant de boire la parole divine, nous devons nous purifier de nos péchés par la confession. Mais l’homme, contrairement au serpent, ne doit pas retourner à son vomi. Il ne rampe pas sur terre mais doit rejoindre les anges. Le serpent s’attaque à l’homme habillé mais laisse l’homme nu et sans défense. Il ne peut pas attaquer non plus celui qui jeûne, alors qu’il mord celui qui a bien mangé. Il faut affronter le démon sans beaux atours et en ayant jeûné. C’est ainsi qu’on peut lui échapper. Le serpent se laisse frapper sur le corps et ne protège que sa tête. De même, le bon Chrétien doit se laisser maltraiter quant à son corps et protéger son esprit seulement. Il y a un serpent qui, quand il mord un homme, devient tout entier poison. Il y a une espèce de serpents au poison si fort que si un oiseau les survole, leur haleine suffit à le tuer. Cette espèce donne naissance ainsi : le mâle introduit sa tête dans la bouche de la femelle mais, impatiente, celle-ci lui arrache la tête et il meurt. De ses deux yeux sortent deux petits. Mais ils transpercent le corps de la mère pour naître et, ainsi, la tuent. Il ne peut donc jamais exister plus de deux de ces serpents à la fois. Il est aussi un serpent qui transperce les hommes et passe à travers eux. C’est pour instruire les hommes que Dieu a mis de telles facultés dans les animaux. |
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TC0157 | TE017273 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 481, l. 5 – p. 481, l. 10 | Les abeilles (non plus que les vautours, dont la mention précède, cf. Lettre 86, p. 480, l. 18 – p. 481, l. 4.) ne copulent pas, et ne sont donc pas souillées quand elles donnent naissance. Elles ne conçoivent pas dans leurs entrailles, mais par la bouche, et restent ainsi tout à fait pures : de leurs bouches, elles assemblent leurs petits, qu’elles prennent sur les feuilles, et elles laissent ainsi derrière elles de nombreuses jeunes abeilles. Elles devraient être un exemple pour l’homme. | |
TC0157 | TE017339 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 536, l. 28 – p. 537, l. 1 | Lorsque César Auguste mourut, celui durant le règne duquel naquit le Sauveur, le peuple était fort triste. Il dit qu’il eût mieux valu, soit qu’il ne naquît pas, soit qu’il ne mourût jamais. L’antipape, lui, eût simplement mieux fait de ne jamais naître. | |
TC0157 | TE017274 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 481, l. 11 – p. 482, l. 6 | La belette conçoit dans sa bouche, mais donne naissance par l’oreille. Elle est comme certains frères qui ne jeûnent pas assez, mais sont par ailleurs obéissants et humbles. La conception dans la bouche représente la nourriture : tout ce qui passe par la bouche ira à l’estomac, et finira à l’égout. Mais ils donnent naissance par l’oreille, en vivant l’obéissance. Ainsi, ces frères qui ne jeûnent pas, soit à cause d’une mauvaise santé, soit par faiblesse de volonté, mais obéissent, sont comme la belette : plus ils mangent, fécondés dans leur bouche par la nourriture, plus ils ont de force pour obéir. Ils prennent plaisir à manger, mais sont fatigués en retour par le travail de l’obéissance, comme un accouchement. |
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TC0157 | TE017315 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 491, l. 17 – p. 491, l. 22 | L’éléphant est chaste. Il copule par instinct, mais détourne la tête, comme par dégoût. Une fois que la femelle a donné le jour, il ne copule plus. La femelle donne naissance dans l’eau afin de se protéger du dragon, son ennemi qui, sinon, viendrait dévorer son petit. | |
TC0158 | TE016449 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 23 | La fille de l'ascète et de la biche et ses cent fils.– La fille de l'ascète et de la biche a été épousée par un roi; elle accouche de cent oeufs; ces oeufs sont placés dans une cruche qu'on jette dans le fleuve : recueillis par le roi du royaume d'aval, ils donnent naissance à cent fils; quand ceux-ci sont devenus grands, ils vont attaquer le royaume d'amont; pour les arrêter, leur mère presse ses seins d'où jaillissent des jets de lait qui tombent dans la bouche des cent fils. | |
TC0158 | TE016882 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [G] | Les mille fils d'Uddiyâna (autre rédaction du conte précédent).– La fille de l'ascète et de la biche donne naissance à mille feuilles de lotus qui, jetées dans le Gange, sont recueillies par le roi d'Uddiyâna; sur chaque feuille, il y avait un petit garçon. Ces mille fils attaquent leur père, et la mère, montant sur une tour, presse ses seins et envoie un jet de lait dans la bouche de chacun d'eux. |
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TC0158 | TE016707 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 257 | La femme qui demandait à avoir un second fils.– Pour avoir d'autres fils, une femme est prête à immoler son fils unique en sacrifice à un dieu. | |
TC0158 | TE016881 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [F] | Les cinq cents fils d'Udayana.– La fille de l'ascète et de la biche épouse le roi Udayana; elle accouche de cinq cents œufs. De ces œufs naissent cinq cents fils. Le roi Sa-tan-pou, qui les a recueillis, entre en guerre contre Udayana. Celui-ci place sa femme face aux ennemis sur un éléphant blanc, de ses seins sortent cinq cents jets de lait qui tombent dans la bouche de ses fils qui reconnaissent leurs parents et, la guerre prend fin (cf. n° 23). |
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TC0158 | TE016670 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 223 | Le vœu de l'upâsikâ.– Une upâsikâ (disciple laïque) souhaite mettre au monde quatre fils; elle n'en a qu'un seul, mais celui-ci exerce successivement les quatre sortes d'activité où sa mère aurait désiré voir réussir ses quatre fils. | |
TC0158 | TE016549 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 119 | L'enfant qui construisit une maison en l'honneur de Revata.– Pour avoir édifié une petite cabane en l'honneur de Li-yue (Revata), un enfant renaît dans la condition de deva. | |
TC0158 | TE016985 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 443 | L'origine des Licchavis.– La femme du roi de Vârânasî a donné le jour à une boule de chair qui est recueillie par un ermite; un garçon et une fille en sortent; le religieux les nourrit en leur donnant à téter ses pouces. La postérité issue de ces deux enfants forme la population de Vaiçâlî. |
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TC0158 | TE016606 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 164 | Histoire de Kâçyapa– Un brahmane et sa femme n'ayant pas d'enfant menacent un arbre sacré de le couper et de le brûler s'il ne leur fait pas avoir un fils. Le dieu de l'arbre, effrayé, obtient, par l'entremise de Vaiçramana, puis par celle de Çakra, que le roi des devas, Brahma, envoie un de ses subordonnés naître en qualité de fils de brahmane. Ainsi vient au monde Kâçyapa; son corps est couleur d'or. Kâçyapa, devenu grand, refuse de se marier avec toute autre qu'avec une fille ayant un corps couleur d'or. Des brahmanes font alors une déesse en or et la transportent de lieu eu lieu en invitant toutes les jeunes filles à venir la voir; ils découvrent ainsi une fille plus belle encore que la déesse et on la donne pour femme à Kâçyapa. Kâçyapa et sa femme conviennent de n'avoir aucun rapport entre eux et, malgré les efforts qu'on fait pour les rapprocher, restent fidèles à leur promesse. Ils finissent par entrer l'un et l'autre en religion. La femme de Kâçyapa fait observer pendant un jour l'abstinence à tout le harem du roi Prasenajit qui, pour se venger, l'oblige pendant quatre-vingt-dix jours à satisfaire ses désirs sensuels. |
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TC0158 | TE016635 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 190 | L'abatteur de moutons.– Un boucher demande à un roi l'autorisation de tuer des moutons. Le Buddha, interrogé à son sujet, déclare que ce boucher a obtenu à six reprises de naître dans la condition d'homme, puis de deva, pour avoir honoré un Buddha, mais qu'ensuite il est destiné à aller en enfer et qu'il devra mourir autant de fois qu'il aura tué de moutons. |
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TC0158 | TE016796 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 342 | Le fils de l'ascète et de la biche.– Naissance de l'enfant issu de l'ascète et de la biche. Quand le garçon est devenu grand, Çakra entreprend de lui faire perdre sa vertu en lui envoyant la devî Alambusâ pour le séduire. | |
TC0158 | TE016620 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 176 | L'hérétique qui fait avorter une femme.– Un hérétique s'étant trompé dans sa prédiction au sujet du sexe d'un enfant à naître, masse la femme pour la faire avorter et provoque ainsi sa mort; l'enfant naît cependant au moment où elle est placée sur un bûcher. Ce même hérétique prétend voir à une immense distance un singe tombant dans une rivière; mais il ne voit pas la bouillie placée sous le riz dans son bol. |
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TC0158 | TE016817 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 363 | Le petit de la poule et du corbeau.– Le petit oiseau né de l'accouplement du corbeau et de la poule n'a ni la voix du corbeau, ni celle de la poule. | |
TC0158 | TE016624 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 180 | La pierre brisée qui donne naissance à un serpent.– Un homme brise une pierre sur la route; il en sort un serpent venimeux qui, après avoir rempli le Jambudvîpa, et en avoir tué tous les habitants, meurt lui-même. | |
TC0158 | TE016631 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 187 | La naissance de Brahma.– Après la destruction d'un kalpa, Visnu apparaît sur les eaux; il donne naissance à Brahma dont les huit fils produisent le ciel, la terre et les hommes. |
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TC0158 | TE016960 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 420 [B] | Histoire de Râhula.– Yaçodharâ le met au monde six années après que Çâkyamuni l'a quittée; ces six années correspondent aux six années d'ascétisme du Buddha. Yaçodharâ prouve qu'elle est innocente; Râhula reconnaît immédiatement son père. | |
TC0158 | TE016859 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 385 | L'oncle qui détrôna le neveu.– Une prophétie annonce que la concubine du roi Po-kia-hiang mettra au monde un fils et que ce fils détrônera son neveu. A la mort de Po-kia-hiang, le nouveau roi cherche donc, par tous les moyens possibles, à faire disparaître son futur rival; mais celui-ci après maintes aventures où il est à deux doigts de sa perte, finit en effet par monter sur le trône. | |
TC0158 | TE016848 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 374 | L'épouse infidèle du faux Brahmadatta, l'oiseau aux ailes d'or et le fils de la kinnarî.– A la suite d'un naufrage, la femme d'un marchand aborde dans une île où elle est prise pour épouse par l'oiseau aux ailes d'or; elle met au monde deux fils, l'un qui est le fils du marchand, l'autre qui est le fils de l'oiseau; quand ils sont devenus grands, le second emporte le premier et le substitue au roi Brahmadatta sur le trône de Vârânasî. Le pseudo-Brahmadatta, constatant qu'une bergère est plus vertueuse que les femmes de son harem, prend pour épouse Miao-jong, fille de la bergère, et la donne pendant le jour à son frère l'oiseau aux ailes d'or qui l'emporte quotidiennement dans une île. Un homme s'unit à une kinnarî qui le retient dans une caverne. Chou-tsi, le fils né de cette union, réussit à déplacer le rocher qui fermait la caverne et à s'enfuir; la Kinnarî lui envoie une guitare merveilleuse qui, lorsqu'on touche la première corde, met en danse hommes et choses. Chou-tsi est jeté par un naufrage dans l'île où est gardée Miao-jong, il s'unit à elle. Grâce à un subterfuge de Miao-jong qui s'est chargée de pierres pour augmenter graduellement son poids, l'oiseau aux ailes d'or transporte sans s'en apercevoir Chou-tsi en même temps que Miao-jong à Vârânasî. Chou-tsi est frappé de cécité. Le pseudo-Brahmadatta s'apercevant que Chou-tsi est l'amant de Miao-jong, les chasse tous deux. Miao-jong sacrifie son mari aveugle pour suivre un chef de brigands. Elle est abandonnée par celui-ci après avoir été dépouillée de tout ce qu'elle possédait. Miao-jong raille le chacal qui a lâché sa proie pour tenter vainement de prendre un poisson. Le chacal se moque de Miao-jong et de son impudicité. Il consent cependant à la faire rentrer en grâce auprès du roi (cf. n° 108). |
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TC0158 | TE017014 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 472 | La femme enceinte qui souhaite que son fils devienne çramana.– Une femme enceinte souhaite que son fils devienne çramana. Quand l'enfant est né, le Buddha fait en sa faveur divers prodiges et l'enfant devient moine. | |
TC0158 | TE016493 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 66 | Sûtra du jeune enfant qui, dès qu'il entendit la Loi, l'expliqua.– Un jeune enfant est tué au moment où il venait d'entendre réciter le livre saint de la Prajnâpâramità; il renaît dans le ventre d'une femme qui, pendant qu'elle est enceinte, se trouve capable de réciter la Prajnàpâramitâ; quand elle a accouché, elle perd sa science, mais le fils qu'elle met au monde récite dès sa naissance la Prajnàpâramitâ; cet enfant convertit au Grand Véhicule une multitude de personnes. |
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TC0161 | TE017737 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVI, 02 | COMMENT UN INDIVIDU QUI VA VERS LA RÉGION DE L'EST A ENGENDRÉ UN ENFANT EN S'ACCOUPLANT À UNE RAVE.– Un homme allant vers l’est, gagné par un désir enragé de luxure, arrache une grosse racine de rave, la creuse, et s’accouple à son trou avant de la jeter dans une haie et de repartir. Plus tard, le maître du champ vient récolter les légumes avec ses servantes et quelques fillettes. Une jeune fillette vierge, d’environ quatorze ou quinze ans, trouve la rave, joue avec elle et finit par la manger. Après quelques mois, les parents de la fillette, qui ne semble pas être dans son état ordinaire, constatent qu’elle se trouve enceinte et lui demandent comment cela est arrivé. La fillette répond que depuis qu’elle a trouvé une rave et qu’elle la mangée, elle se sent dans un état différent. Ne comprenant pas, les parents poursuivent leur enquête, mais personne n’a vu un homme s’approcher de leur fille, et ils acceptent d’élever le garçon qu’elle met au monde. Quelques années plus tard, l’homme qui allait vers l’est revient vers la capitale et passe à nouveau devant le champ de raves où les parents de la fillette et leurs suivants arrachent les verts légumes. L’homme raconte aux nombreuses personnes qui l’accompagnent, comment, pris d’un désir irrépressible, il s’est accouplé à une rave. La mère de la fillette, entendant ces mots et lui parlant avec force, finit par l’entraîner jusqu’à la maison où elle lui amène l’enfant qui ressemble trait pour trait à cet homme. Celui-ci, très ému de cette situation, épouse la fillette devenue une belle fille de vingt ans, et est demeuré dans ce lieu avec sa femme et son fils. |
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TC0161 | TE017692 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : II, 04 | COMMENT LE BOUDDHA ADORE UN STUPA.– Le Bouddha explique à ses disciples pourquoi il adore avec dévotion un stûpa. Une reine met au monde un enfant après les prières du roi aux dieux dragons .Le garçon a dix ans quand le roi souffre d’une maladie inguérissable. Cependant un médecin assure que le roi guérira grâce à un remède composé des yeux et de la moelle des os d’un homme qui n’a pas connu la colère. Le prince, enfant sans colère, demande à un hors-caste de le sacrifier malgré les larmes de sa mère, pour accomplir son devoir filial et guérir son père. Le roi guérit mais quand il s’inquiète de ne plus voir son fils, il apprend avec une infinie tristesse la vérité et décide d’élever un stûpa sur le mont Yu. Si le Bouddha adore ce stupa, c’est qu’il fut ce prince et que c’est grâce à lui qu’il a connu l’éveil. |
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TC0161 | TE017701 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : VII, 10 | COMMENT DES PIGEONS DU MONASTÈRE DU MUR DE ROC DE HEISHU, EN CHINE, RENAISSENT HOMMES POUR AVOIR ENTENDU LE SÛTRA DE SAPIENCE DE DIAMANT..– Un vieux moine très pieux récite assidûment des sûtras dans son monastère qu’entendent deux pigeonneaux logés dans le toit, et qu’il nourrit. Leurs ailes n’étant pas formées quand ils essaient de s’envoler, ils tombent et meurent. Le moine, très attristé, les enterre. Plus tard il voit dans un rêve deux enfants qui disent avoir été ces oiseaux et précisent le lieu où ils doivent renaître bientôt. Plusieurs mois après, il rencontre ces garçons et très attendri, raconte leur histoire à leur mère et à leurs proches. Le moine s’engage à travailler au salut de ces deux enfants et retourne au monastère. Les animaux recueilleront toujours du bénéfice à entendre la lecture des sûtras. |
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TC0161 | TE017698 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : VI , 05 | COMMENT KUMARAEN A VOLÉ LA STATUE DU BOUDDHA ET L’A TRANSMISE EN CHINE.– Alors que Bouddha est au ciel pour convertir sa mère, un roi, triste de son absence, fait fabriquer par un dieu artisan une statue en bois. Quand Bouddha veut redescendre du ciel par trois escaliers, le Bouddha en bois vient se prosterner devant lui. La statue est alors vénérée par le monde entier. Kumaraen, un saint homme décide de voler l’icône en bois et de l’apporter en Chine pour convertir le pays. Il voyage jour et nuit, aidé par le Bouddha en bois. L’homme, fatigué, arrête son chemin pour se reposer dans un pays situé entre l’Inde et la Chine. Le roi de ce pays, trouvant ce voyage trop difficile pour ce vieil homme le persuade de s’unir à sa fille dans l’espoir d’une future grossesse. Mais la femme ne tombe enceinte que quand elle ferme la bouche de Kumaraen pendant leur accouplement pour l’empêcher de réciter une stance sur l’impermanence. Kumaraen meurt. Un garçon naît, grandit et pour respecter la volonté de son père, transporte le Bouddha en bois jusqu’en Chine où il est reçu par le roi et vénéré dans tout le pays. |
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TC0162 | TE017778 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 17 | COMMENT KAYA NO YOSHIFUJI DE LA PROVINCE DE BICHÛ, DEVENU LE MARI D’UNE RENARDE, EST SAUVÉ PAR KANNON.– Yoshifuji, de nature libertine, se trouvant seul après le départ de sa femme pour la Capitale, sort se promener un soir aux alentours de sa demeure. Il rencontre une femme splendide, la courtise, et la raccompagne chez elle. Il arrive dans un véritable palais, empli de serviteurs et de gens de tous rangs qui accueillent la femme comme la fille de la maison. Il s’unit à elle, et le lendemain, le maître de céans l’invite à rester. Il devient le mari de cette femme pendant de longues années, sans se soucier du sort de son ancienne famille. Inquiets de son absence, ses proches le cherchent, sans pouvoir le trouver. Pendant ce temps, l’épouse de Yoshifuji met au monde un enfant. Les mois et les années continuent de passer et Yoshifuji vit très heureux auprès de cette femme dont il est éperdument amoureux. Dans sa maison d’avant, chacun se lamente, le pensant mort et, espérant retrouver son corps, on décide d’édifier une statue de Kannon. Ses proches abattent un arbre qu’ils façonnent à la taille du disparu, et se prosternent et prient devant la statue. Dans la demeure où se trouve Yoshifuji, un homme entre alors en marchant avec une canne. Tous les habitant sont terrifiés et s’enfuient. L’homme frappe Yoshifuji sur le dos et le fait sortir par un trou étroit. Dans son ancienne maisonnée, c’est le treizième soir à l’heure même de sa disparition, et ses habitants se lamentent. Soudain une créature bizarre et noire surgit et se dirige vers eux en rampant. Ils reconnaissent Yoshifuji qui leur dit avoir eu un fils dans cette nouvelle vie, et vouloir en faire son premier héritier, avant le fils de sa première union. Quand on lui demande où est cet enfant, Yoshifuji désigne la grange. Tous sont saisis d’horreur devant l’aspect de cet homme décharné et portant les mêmes vêtements que le jour de sa disparition. Quand on soulève le plancher de la grange, une bande de renards s’en échappe, et l’on voit c’est là que Yoshifuji avait sa couche. Tous comprennent qu’il a été trompé par une renarde, qui en a fait son mari. Yoshifuji retrouve difficilement la raison, malgré de nombreuses incantations et purifications. Honteux, il comprend qu’il a vécu treize jours sous le plancher de cette grange alors qu’il pensait avoir vécu dans un palais pendant treize années. C’est la déesse Kannon, sculptée et implorée qui a pris la forme de l’homme à la canne. C’est toujours à Kannon qu’il faut adresser ses prières. |
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