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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: amitié | friendship | Freundschaft | amistad | amicizia
58 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002797 | Jordanus de Pisis | Esempi : 160 | Le roi de France et l’ami plébéien. Parce qu’il est ami du roi, un homme de basse extraction sociale est respecté par tous. | |
TC0020 | TE003645 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 120 | Un condamné à mort obtient peu d’aide de ses deux meilleurs amis, mais trouve un demi-ami prêt à mourir à sa place. | |
TC0020 | TE003658 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 133 | Dieu envoie des anges porter au ciel l’âme d’un pèlerin mort dans la solitude, mais pas celle de son frère qui avait vécu une vie confortable parmi ses amis. |
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TC0021 | TE004009 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 82 | Un philosophe dit qu’un riche et un pauvre ne sauraient être de vrais amis : l’amitié supposerait qu’ils partagent. | |
TC0021 | TE004081 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 150 | Un moine apparaît après sa mort à un ami pour lui annoncer son salut. | |
TC0024 | TE004376 | : 1, 5 | Une vierge de Nivelles nommée Tyedela, vit, une nuit de la Nativité, l’Enfant-Jésus qu'elle pouvait même embrasser. Remplie de joie, elle confia à Jésus qu'elle voulait partager cette vision admirable avec son ami, un moine de Villers. Aussitôt, elle se trouva transportée, avec l'Enfant, dans l'abbaye de Villers, près de l'autel, où le moine célébrait la messe. |
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TC0029 | TE005207 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : C. Le dit des III. Pommes, p. 26-38 | Préambule (v. 1 8). ~ Un père, âgé et malade, a promis de faire un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. Son fils, encore très jeune, propose de le remplacer, ce qu’il accepte avec reconnaissance (v. 9-25). Départ de l’enfant et conseils du père qui lui donne trois pommes avec lesquelles il devra mettre à l’épreuve ses compagnons de route (v. 26-64). Première rencontre le pèlerin échoue, et l’enfant se sépare de lui (v. 65-95) même résultat pour le second (v. 96- 98). La troisième fois, l’enfant réussit à trouver un ami fidèle (v. 99-124). Ils arrivent dans une ville; le pèlerin, qui ne veut pas descendre dans la même auberge que l’enfant, en trouve une autre où il s’installe (v. 125-44). Pendant la nuit, l’enfant est volé et assassiné parla femme de l’aubergiste et un complice (v. 145- 61). Le matin, quand l’ami vient chercher son compagnon, on lui répond qu’il est déjà parti (v. 162-68). Il a des soupçons et va trouver le juge avec qui il cherche dans toute la maison et finit par trouver le corps; les coupables sont arrêtés (v. 169-96). A l’instigation d’une voix céleste, le pèlerin part pour Saint Jacques portant sur son dos l’enfant mort; celui ci ressuscite dans la chapelle et invite son ami à l’accompagner dans son pays (v. 197-228). Le père de l’enfant le reçoit fort bien et fait faire deux hanaps identiques dont il leur fait cadeau (v. 229-36). L’ami fidèle retourne dans sa famille; quelque temps après, il est atteint par la lèpre, et sa femme le chasse impitoyablement de la maison (v. 237-45). Le lépreux arrive à l’endroit où habite son compagnon; celui ci le reconnaît à cause du hanap, qu’il a apporté avec lui, et lui fait bon accueil malgré l’opposition de son épouse (v. 246- 76). Une nuit, une voix annonce au lépreux qu’il pourra être guéri si son ami consent à sacrifier ses enfants afin qu’il soit lavé de leur sang (v. 277-80). Le lendemain, l’ami vient trouver le malade et lui demande s’il ne peut rien faire pour qu’il soit guéri. Le lépreux lui raconte en pleurant le message de la voix (v. 281-96). Après avoir envoyé sa femme à l’église, l’ami tranche la gorge à ses enfants : le malade est guéri, et les deux compagnons remercient Dieu (v. 297-312). La femme, revenue de la messe, trouve les enfants sains et saufs (v. 313-20). Ce jour-là le père avait invité des amis à dîner; à l’heure fixée, on ne le trouve point; quelqu’un, en compagnie de l’un des enfants, va le chercher à l’église. Joie du chevalier quand il se rend compte du miracle (v. 321-32). ~ Conclusion (v. 333-34). Prière (v. 335-36) |
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TC0031 | TE005497 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 21, col. 605 C - D | L’ami d’Augustin, Alipius, va au théâtre poussé par des amis, refusant de voir un divertissement profane; il décide de s’y rendre et de fermer les yeux pour ne pas peiner ses amis. Mais en entendant un rire bruyant il ouvre les yeux et son coeur est séduit: il ne peut plus ensuite se passer de ces divertissements. |
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TC0032 | TE005672 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 02 | Saül et David étaient amis. Au retour d’un combat, Saül entend un jour les femmes du pays chanter que "Saül en a tué mille et David dix mille". Il en conçoit de l’envie qui fait s’évanouir leur amitié. | |
TC0033 | TE005914 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 63 | UN PRINCE VITE OUBLIE PAR SES AMIS. Un grand prince apparut à quelqu’un: il se trouvait en enfer et se plaignit de la trahison de ses amis. Il brûlait sur un cheval enduit de poix et crachant un feu de poix et de soufre dans une fumée fétide. Le cheval était protégé comme pour aller au combat et le chevalier était tout armé. Et tout l’armement paraissait comme le fer rouge. La selle était brûlante, avec des clous de feu; il avait le foie et les entrailles lacérés. Il avait en effet opprimé le peuple lors de chasses, répandu le sang injustement, violé la foi conjugale. Ses bourreaux le lui reprochèrent. Mais il se plaignit surtout de ses amis qui l’avaient oublié. |
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TC0034 | TE006407 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 157 | Un homme dit à son fils qui se flatte d’avoir beaucoup d’amis de le lui prouver. Il lui dit de mettre un veau coupé en morceaux dans un sac et d’aller demander à ses amis de l’aider à dissimuler le crime qu’il aurait commis. Il est éconduit par tous sauf un "demi-ami" de son père. | |
TC0035 | TE006495 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5, n° 14 | Deux moines de Clairvaux décident que le premier qui mourra dévoilera à l’autre les secrets de la vie éternelle. Le moine défunt revient comme promis et confirme que les joies célestes sont encore plus grandes qu’il ne le croyait. |
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TC0036 | TE006644 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 5 | La similitude des moeurs réalise la concorde des esprits. C’est cette similitude de coeur, de vertu et de ferveur religieuse qui liait d’amitié Matthieu d’Albano au trésorier de l’église de Reims, Raoul, surnommé le Verd, qui devint par la suite archevêque de Reims. C’est sous sa conduite que Matthieu devint un chanoine exemplaire de l’église de Reims. | |
TC0106 | TE016007 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 265 | INTROSPECTION. — Un sage chevalier est si affligé quand il entre dans sa conscience qu’il appelle des amis pour se distraire. | |
TC0123 | TE007046 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 138 | Deux clercs s’étaient liés d’amitié. L’un d’eux malade et sur le point de mourir, refusa la confession, croyant qu’il était trop tard. Son ami lui promit alors de s’acquitter pour lui de la pénitence qui lui serait enjointe. Le mourant accepta, reçut les sacrements et mourut. Son ami accomplit la pénitence : il pérégrina trois ans de suite, pieds nus, en se nourrissant de pain et d’eau, sans passer deux nuits au même endroit, et en revenant chaque année sur la tombe de son ami. Après chaque pèlerinage, le défunt apparaissait au pèlerin, et chaque fois un tiers de son corps était purifié. La troisième année, entièrement lavé, il apparut à son ami épuisé, lui rendit grâce et lui annonça qu’il le rejoindrait bientôt dans la compagnie des saints. Le pèlerin mourut peu après. |
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TC0124 | TE014925 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 10 [569] | Argument de saint Sophrone pour réconforter saint Jean l’Aumônier ~ attristé de n’avoir reçu aucune sollicitation ce jour-là. | |
TC0124 | TE014981 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 7 [625] | Deux amis avaient juré que le premier des deux qui s’enrichirait aiderait l’autre, ce qui arriva. L’ami riche, par magie, fit alors connaître à l’autre le bonheur de se croire archevêque et aussi riche que Crésus, puis il lui révéla que tout cela était imaginaire. Convaincus de l’inanité du monde, ils se firent pauvres dans le Christ. | |
TC0124 | TE014407 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 12 [69] | La mère de saint Augustin se faisait pour les camarades de son fils autant de souci que s’ils avaient été ses propres enfants. | |
TC0124 | TE014990 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 16 [634] | Pour ne pas troubler sa méditation, un frère jeta au feu sans les lire le paquet de lettres que ses amis et ses parents lui avaient écrites depuis quinze ans. | |
TC0124 | TE014999 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVIII, 6 [643] | Maître Robert de Thalamo abandonna la cause d’un ami, non par trahison, mais parce qu’il avait découvert qu’elle était injuste. | |
TC0131 | TE008470 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 338, 1-16 | CINQ JEUNES MOINES ET LEURS AMIS AU CIEL. 1/ Cinq jeunes moines décidèrent d’un commun accord qu’en plus de tout ce qu’ils pourraient faire de bien dans leur vie religieuse ils se feraient chacun un ami au ciel. 2/ Le premier choisit la douce Vierge Marie, le second saint Jean Baptiste, le troisième saint Jean l’Evangéliste, la quatrième saint Pierre. 3/ Le cinquième dit à ses compagnons: "Bien que vous ayez tous choisi avant moi, je ne pense pas prendre votre rebut, car je choisis Notre-Seigneur Jésus-Christ". 4/ Celui qui avait choisi la douce Vierge Marie était si aimable, si fervent, si religieux, que chacun était édifié de son comportement. 5/ Celui qui avait choisi saint Jean Baptiste était très austère et de conscience rigide et volontiers solitaire dans sa prière. 6/ Celui qui avait choisi saint Jean l’Evangéliste ètait pur et net au-dedans et au-dehors, et sage et religieux. 7/ Celui qui avait choisi saint Pierre était ferme en ses bonnes résolutions; il aimait Notre-Seigneur avec passion et il était plein de charité envers ses compagnons et envers les pauvres. 8/ Celui qui avait choisi Notre-Seigneur Jésus-Christ était sur tous les autres le plus religieux et le plus comblé de grâces; c'est pourquoi on lui avait confié la garde du trésor de l’église. 9/ Le diable le poussa à demander plusieurs fois à Notre-Seigneur de lui accorder une grâce spéciale, plus grande qu’aux autres, ou sinon il quitterait le monastère. 10/ Au bout d’un certain temps Notre-Seigneur, par le crucifix devant lequel il était à genoux, lui adressa ces mots: 11/ "Mon cher fils, que veux-tu que je fasse pour toi? Prends conscience des bontés que je t'ai faites et rappelle-toi tout ce que j'ai fait et souffert pour toi et pour tous ceux qui veulent bien m'aimer. 12/ Car je ne t'ai pas oublié: je veux que tu sois assuré que je t'ai tant de reconnaissance de m'avoir choisi pour ami 13/ qu’il n'y a pas de chose possible que je ne fasse pour procurer ton salut tant que tu n'es pas damné". 14/ Quand le jeune moine eut entendu parler ainsi Notre-Seigneur, il se fit plus humble que jamais. Il se confessa de son erreur; le diable ne le trompa plus et il dépassa ses compagnons en toutes les vertus. 16/ Et les cinq jeunes moines finirent saintement leur vie en Dieu. |
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TC0131 | TE009397 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 618, 1-3 | S. JEAN RESSUSCITE DRUSIENNE. 1/ Quand s. Jean revint d’exil, Dieu ressuscita à sa prière une sienne amie qui était morte, qui s’appelait Drusienne. 2/ Il lui dit d’aller préparer à manger et elle le fit. 3/ Ils mangèrent ensemble et elle vécut encore longtemps. | |
TC0131 | TE008211 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 041, 1-6 | MIRACLE DU PIED COUPE. 1/ Un garçon en coupant du bois à Nazareth se coupa le pied. 2/ L’enfant Jésus lui remit son pied en place si bien qu’on n'en vit pas la cicatrice. 3/ Souviens-toi de moi plus tard, lui dit-il. 4/ Il s’en souvint si bien que par la suite il fut un de ses fidèles disciples à suivre son enseignement. 5/ Ce miracle fut accompli à Nazareth en privé entre ses amis. 6/ Cependant toujours ses actions et ses paroles déplaisaient à ceux qui le jalousaient. | |
TC0131 | TE008188 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 774, 1-5 | SAINT AMBROISE AUX FUNERAILLES DE SAINT MARTIN. 1/ Saint Ambroise évêque de Milan célébrait la messe dans sa cathédrale. 2/ Après les Versets de l’Alleluia, le diacre s’agenouilla pour recevoir sa bénédiction et le tira par la manche parce qu’il sommeillait. 3/ Saint Ambroise lui dit: "Tu m'as bousculé: j'étais en train d’officier à l’enterrement de l’archevêque de Tours. Tu m'as tellement bousculé que j'y ai oublié mes gants." 4/ Pour savoir ce qu’il en était, on y envoya un messager qui les rapporta avec des preuves certaines que saint Ambroise disait la vérité. 5/ Dieu montrait là que saint Ambroise et saint Martin étaient ses amis, puisqu’il accomplissait par deux de telles merveilles. |
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TC0131 | TE008481 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 359, 1-5 | EPREUVE DE LA POMME A GARDER. 1/ Un roi donna à un sien écuyer une pomme à garder et commanda à deux autres de la lui ôter. 2/ Mais malgré tous leurs efforts ils ne purent la lui ôter, tant il la gardait bien parce que le roi le lui avait ordonné; aussi le roi en eut beaucoup d’amitié pour lui. 3/ De la même façon Dieu nous a donné nos âmes à garder et il permet aux diables de nous les prendre. 4/ Mais si pour son amour nous nous défendons de toutes leurs attaques, nous aurons d’autant plus son amitié. 5/ C'est pour nous mettre à l’essai qu’il leur permet de nous tenter. | |
TC0131 | TE009367 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 637, 1-22 | LA COURONNE DE S. PIERRE. 1/ On fit à s. Pierre une couronne ronde sur le modèle de la lunette des lieux d’aisance pour se moquer de lui. 2/ Il voulut la porter humblement toute sa vie et il la faisait raser quand ses cheveux repoussaient. 3/ Et comme le chef de l’Eglise l’avait portée le premier, la sainte Eglise y attacha une bénédiction 4/ et ordonna que tous ceux qui faisaient partie de l’Eglise porteraient cette couronne pour se démarquer des laïcs. 5/ Cette coutume plaît à Dieu, car elle est chargée de significations. En recevant cette couronne les clercs renoncent aux vanités du monde en disant à l’évêque: 6/ "Tu es la part de mon héritage et de mon calice, car c'est toi qui me rendras mon héritage." 7/ En recevant cette couronne le clerc se met sur la route du ciel. Il la porte sur sa tête comme pour dire: "Je ne suis plus de ce monde, mais du ciel." 8/ Si un clerc se marie, il renie ce qu’il avait dit devant l’évêque, car il se remet dans le monde et il y avait renoncé. 9/ C'est aussi honteux devant Dieu si un clerc se marie que si un fils de roi se faisait apprenti savetier. 10/ L’Eglise pourtant tolère qu’ils se marient pour éviter un plus grand mal, parce que s. Paul dit qu’il vaut mieux se marier que brûler. 11/ Ils se brûlent, ceux qui veulent les femmes hors mariage: 12/ ils brûleront en enfer s’ils ne s’en purifient par repentir, confession et pénitence. Et c'est pour échapper à ce danger qu’on tolère que les clercs se marient. 13/ Cette couronne est ronde et signifie que les clercs doivent être parfaits en toutes choses. 14/ Elle est ronde en signifiant qu’ils doivent être le miroir et l’exemple de toutes bonnes oeuvres pour les laïcs. 15/ Et s’ils ne le sont pas il leur vaudrait mieux au Jugement dernier avoir été toute leur vie teigneux que couronnés; 16/ car les bons teigneux, s’il y en a, seront couronnés au ciel et les mauvais clercs ne le seront pas. 17/ L’absence de cheveux sur le dessus de la couronne signifie qu’il ne doit pas y avoir de séparation entre le clerc et Dieu. 18/ De même, si un riche homme habitait à l’étage et un sien ami au dessous, il ôterait un panneau en disant: 19/ "Je veux qu’il n'y ait pas de séparation entre toi et moi, que j'aille te voir quand je voudrai et toi me voir quand tu voudras." 20/ Si un clerc se tient en péché mortel, il n'est pas digne de porter la couronne rase: 21/ c'est de l’hypocrisie, car sa couronne proclame qu’il est bon et en réalité il ne l’est pas. 22/ S. Pierre avait bien lieu de la porter, car il n'y avait pas de séparation entre lui et Dieu. |
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TC0131 | TE008482 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 361, 1-7 | LE VALET QUI PORTAIT UN BAGAGE. 1/ Un valet dit à un autre qui portait un bagage: 2/ "J'ai intérêt à être ton ami, toi qui portes un si beau bagage! Tu es devenu bien riche. 3/ L’autre lui répondit: "Je n'y possède rien; c'est le bagage de cet homme qui me l’a confié". 4/ Comprenons: Quand le diable nous tente d’orgueil, il nous faut penser que tout ce que nous avons est à Dieu. 5/ C'est donc à lui que la gloire en revient, car tout bien au-dessus du ciel et au-dessous est l’oeuvre de Dieu. 6/ Tout mal en nous lui déplaît, et par nous-mêmes nous ne pouvons faire que du mal. 7/ C'est ainsi que nous nous défendrons d’orgueil. | |
TC0134 | TE013946 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 273b | Un philosophe dit que l’ami est un autre soi-même (alter ego); il en est de même pour l’amitié de Dieu et des saints. | |
TC0134 | TE013945 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 273b | Paroles de Socrate sur l’amitié entre un riche et un pauvre. | |
TC0134 | TE014045 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 157a | Jésus pleure en ressuscitant son ami Lazare. | |
TC0137 | TE012612 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 127-128 | Les deux amis, qui d’entre les deux est le plus fidèle ? | |
TC0138 | TE014139 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 65 | Dieu comme médecin, la Passion comme remède que le Christ boit pour guérir l’Homme. |
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TC0138 | TE014138 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 64 | Ami et Amile. |
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TC0138 | TE020158 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 717A | Un champion vainqueur fait grâce au vaincu : ils deviennent amis. | |
TC0138 | TE019121 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 66 | À un ami qui lui fit une requête malhonnête au nom de leur amitié, un homme répondit: « À quoi sert l’amitié si elle entraîne à agir malhonnêtement? » | |
TC0138 | TE019123 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 68 | Un marchand d’Égypte ruiné se rendit à Bagdad pour chercher l'aide de son ami, lui aussi marchand. Des hommes qui recherchaient un meurtrier l’arrêtèrent et désespéré il se laissa condamner sans détromper les juges. Le marchand de Bagdad, découvrant que l'accusé était son ami, vint s'accuser lui-même du crime pour le sauver. Alors le véritable coupable, plein de remords, se livra à la justice. |
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TC0138 | TE019122 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 67 | Platon refuse d’écouter les propos détracteurs sur un ami. | |
TC0138 | TE019124 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 69 | Un père enseigna à son fils comment éprouver ses amis. Le jeune homme se présenta chez chacun d'eux, disant qu'il avait tué un homme et demandant qu'on l'aide à l'enterre secrètement. Tous refusèrent. Le père proposa alors d'aller chez son ami de quarante ans. Celui-ci accepta de l'aider. | |
TC0138 | TE014142 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 71 | Un roi supporte avec patience les injures de ses amis. |
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TC0138 | TE014143 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 73 | Le duel entre le maître d’arme et son élève ingrat. Le vieux maître demande à son élève de le laisser gagner, celui-ci refuse, espérant tirer de la gloire d’une victoire. Grâce à une ruse, le maître l’emporte. |
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TC0138 | TE019837 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 695 | Procès pour se débarrasser d'un parasite abusant de l’hospitalité d'un ami. | |
TC0138 | TE014136 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 62 | Damon et Phintias ou l’amitié exemplaire | |
TC0138 | TE019375 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 320 | La conversion fondée uniquement sur la peur n’empêche pas la damnation. |
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TC0138 | TE014137 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 63 | Le philosophe riche aide en secret son ami pauvre. | |
TC0138 | TE014135 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 61 | Un chevalier se fait tuer à la place de son ami. |
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TC0138 | TE014134 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 60 | Un jeune homme condamné à mort, abandonné par ses amis, est sauvé par un véritable ami de son père. |
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TC0142 | TE018584 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 40 | Un curé, pour plaire à ses paroissiens fréquentait les tavernes et participait aux jeux séculiers. Une grande amitié le liait à un chevalier. Le diable, afin de tourner cette amitié en haine, prit, une nuit, l'aspect du curé et vint voir son ami le chevalier. Il persuada le chevalier de sortir d’urgence avec lui. Le chevalier sauta du lit, le suivit pieds nus et se retrouva dans un champ plein de broussailles. Le chevalier pria son ami de s’arrêter, en vain. Irrité, le chevalier frappa le curé et lui blessa la tête. Le matin, le vrai curé se blessa la tête en se cognant contre le haut de la porte. Accusé par le chevalier de l’avoir fait marcher dans les broussailles, le curé nia tout, mais la blessure de la tête persuada les paroissiens qu'il était coupable, et il fut chassé. | |
TC0142 | TE018583 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 39 | Deux pèlerins de Cologne, Godefroid et Sistappius, faisait chemin de Saint-Jacques. Le diable, jaloux de leur amitié, brisa le bâton de Godefroid, quand les deux passaient par une forêt. Godefroid, mis en colère, pensa que c’était Sistappius et faillit le battre. Mais, par la grâce de Dieu et les mérites de l’apôtre, il domina sa colère et la paix revint entre eux. | |
TC0142 | TE018690 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 16, 2 | Sophie, l’abbesse de Hoven, à l’époque moniale bénédictine à Dietkirchen, connaissait bien Henri, futur abbé de Heisterbach, avant sa conversion. Quand il se fit novice à Heisterbach, ses frères l’enlevèrent du monastère. Sophie pria beaucoup pour lui, mais à un certain moment arrêta. Une nuit, elle vit dans un songe Henri qui lui demanda de prier pour lui et lui promit qu'elle assisterait à sa première messe dans l'ordre cistercien. Ce qui arriva : Henri se réfugia une seconde fois à Heisterbach et y prononça ses vœux et Sophie changea d'ordre et devint moniale cistercienne. |
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TC0146 | TE014245 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : II Exemplum de integro amico | L’histoire se déroule en deux temps : au début elle parle de deux marchands, l’un de Baghdad, l’autre d’Egypte, unis par les liens du travail et de l’amitié bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés personnellement. Le marchand de Baghdad se rend pour ses affaires en Egypte où il est accueilli avec tous les honneurs par son ami. Mais un jour, l’ami de Baghdad tombe malade et les médecins découvrent qu’il s’agit de la maladie d’amour; l’homme, en effet, est amoureux, sans le savoir, d’une jeune fille que l’Egyptien avait élevée dans l’intention de l’épouser. Cependant, l’Egyptien décide de renoncer à sa bien-aimée et de l’offrir en mariage (avec une dote considérable) à son ami. La première partie se termine avec le départ du nouveau couple vers Baghdad. ~ L’histoire reprend des années plus tard : l’Egyptien, tombé dans la misère, décide de se rendre chez l’ami qu’il avait aidé autrefois en lui concédant une femme et des biens. Mais en chemin, il assiste à un meurtre; le meurtrier s’enfuit. L’exilé voulant alors mettre fin à sa misère, décide de confesser à la foule en furie qu’il est l’assassin. Mais le jour de l’exécution publique, son ami le reconnaît et, pour le sauver, il confesse à son tour qu’il est l’unique vrai coupable. A ce moment, le véritable assassin, qui avait assisté à la scène, craignant la colère divine, confesse son crime. L’histoire se termine par un acquittement général de la part du roi et l’homme pauvre s’en retourne en Egypte chargé des dons de son ami. | |
TC0146 | TE014244 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : I Exemplum de dimidio amico | Sur le point de mourir, un père demande à son fils combien d’amis il a réussi à se faire dans sa vie. Celui-ci lui répond qu’il en a une centaine. Son père lui rétorque que lui-même, alors qu’il est bien plus âgé, a réussi à avoir tant bien que mal un « demi-ami ». Il propose donc à son fils de mettre à l’épreuve ses prétendus amis : il devra couper un veau en morceaux, leur faire croire qu’il a tué un homme et leur demander de le protéger. L’un après l’autre, les prétendus amis lui tournent le dos, aucun d’eux ne se déclarant prêt à vouloir l’aider. A la fin, seul le « demi-ami » du père se révèle fidèle et accepte sans hésiter d’aider le jeune homme en couvrant son méfait. | |
TC0148 | TE015602 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1204 | LES LETTRES JETÉES AU FEU. — Un frère retiré au désert jeta au feu, par peur d’être tenté de revenir dans son pays qu’il avait abandonné, plusieurs lettres d’amis charnels. | |
TC0158 | TE017027 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 485 | Le chien méchant dont un çramana conquit l'affection. – Un chien méchant a de l'affection pour un çramana; il renaît dans la condition humaine et entre en religion à l'âge de dix-sept ans. |
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TC0158 | TE016868 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 394 | Le lion, le bœuf et le chacal.– Une bonne a épargné un jeune veau qu'elle élève avec son lionceau. Quand le veau et le lionceau sont devenus grands, ils forment une paire de bons amis; mais les calomnies du chacal les ayant désunis, ils se tuent l'un l'autre (cf. n° 336). |
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TC0158 | TE016789 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 336 | Le lion, le tigre et le chacal.– Le lion au beau pelage et le tigre aux belles dents forment une paire d'amis; ils sont près d'être désunis parce qu'ils ajoutent foi aux médisances du chacal, mais ils s'aperçoivent à temps de leur erreur et tuent le calomniateur. |
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TC0161 | TE017708 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X, 40 | COMMENT RITOKU ET MEITOKU, ÉPRIS D'AFFECTION POUR LE VIN, SE RENCONTRENT HABITUELLEMENT.– Ritoku et Meitoku se voient souvent pour boire du vin. Meitoku se rend chez Ritoku qui est absent, et il boit de l’eau de l’étang et s’en retourne. Ritoku, à son tour et en l’absence de son ami, boit aussi une coupe d’eau, et comprend que c’est la fragrance de son ami et non le désir du vin qui les rapproche. | |
TC0163 | TE018073 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 11. | UN MOINE DES PARAGES DU KÔY FEINT DE PRENDRE FEMME.– Un moine ascète demande à un de ses disciples de lui trouver une compagne d’un certain âge pour ses nuits, de l' installer avec lui dans un logement éloigné et de leur apporter leur repas chaque jour. Il demande aussi à son disciple de ne plus le rencontrer et de le faire passer pour mort. Consterné par cette requête inouïe, le disciple accepte et rencontre une veuve âgée d’une quarantaine d’années qu’il installe avec le moine. Pendant des années, le disciple se préoccupe du sort de son maître, mais sans jamais pouvoir le consulter ni lui ouvrir son cœur, comme il l’a promis. Au bout de six ans, la femme lui annonce que le révérend a rendu son dernier soupir. Bouleversé, le disciple le trouve dans son oratoire, son chapelet au poignet, semblant dormir. La femme lui raconte que pendant toutes ces années, ils n’ont entretenu aucune relation de mari à femme. La nuit, l’ascète lui explique combien la roue des existences est exécrable et qu’il faut aspirer à la terre pure. Le jour, il prie et récite l’Invocation. S’étant montré soucieux du sort de la femme, coupée des habitudes du monde, celle-ci le rassure. Elle désire œuvrer pour le salut de son ancien compagnon qu’elle a perdu, et elle ne souhaite pas renaître dans ce monde de souffrances. Elle ressent une joie secrète d’avoir eu un merveilleux ami de bien. Elle dit au disciple qu’à la demande de son compagnon, elle n’a averti personne lors de ses derniers moments. |
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TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
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